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azucena -- Friendship is about finding people who are your kind of crazy.

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Lun 11 Nov - 21:41
Un nouveau message incendiaire. Comme s’il ne savait faire que ça. Des messages incendiaires, des messages emplis de haine et Alix, elle ne les supporte plus. Elle lui dirait bien d’aller se faire foutre, mais ce n’est pas en lui disant cela qu’elle va récupérer la garde de sa gamine ou même qu’il acceptera de la lui laisser le temps de l’après-midi. Elle qui a une chambre de prête pour sa fille, elle qui tente de faire les choses bien pour qu’elle vienne de temps à autre. Elle aimerait Alix, se blottir avec sa gamine sous un plaid devant un film de Noël, elle aimerait l’emmener faire du patin à glaces ou même, faire une maison en pain d’épices avec sa fille, mais elle sait que ce sera compliqué, elle sait qu’elle aura du mal à récupérer la confiance de son ex. Et pourtant, elle aimerait claquer des doigts et que tout redevienne comme avant. Elle ne peut pas réparer les pots cassés, elle le sait. Quand bien même elle s’appliquera à recoller les morceaux brisés, il y aura toujours la fissure qui démontrera que tout un univers peut voler en éclats à cause d’un mal-être qu’elle n’avait pas été foutu d’expliquer. Et plutôt que de se foutre en l’air, elle avait fui, foutant tout de même en l’air une vie de famille qui aurait pu être monotone mais surtout heureuse. Maintenant ils sont quoi ? Deux parents qui se déchirent ? Deux parents qui se tirent dans les pattes pour le bonheur de leur gamine qui a déclenché une saloperie ? Alix avait quitté Victoria quelques longues minutes plus tôt et elle lui avait promit de revenir dormir avec elle ce soir. Parce qu’elle a encore une batterie d’examens à faire et qu’elle ne peut pas rentré chez elle. Alors elle lu avait promit, mais elle avait eu besoin de s’évader un instant, alors elle avait envoyé un message à Azu. Parce qu’Azu, elle comprend les silences d’Alix depuis qu’elles se sont rencontrés, depuis que les silences se font un peu plus longs parce que les pensées deviennent nocives. Quand elle débarque devant chez Azu, elle regarde l’heure, Angel est à l’école et elle sait qu’elle est là, elle l’avait prévenu par message la veille. Quand elle sonne, elle laisse claquer ses talons sur le sol et elle s’engouffre dans l’appartement sans même prendre la peine de la saluer, laissant claquer dans l’air un « je le déteste » cinglant. Laissant entrevoir toute l’étendue de sa colère et de son animosité. Puis elle se rend compte qu’elle est trop peu polie Alix alors elle se rapproche de son amie pour lui faire la bise « Est-ce que tu veux que je redescende acheter une bouteille ? Je squatte et je n’ai même rien apporté. Je sais qu’on est tôt dans l’après-midi et j’avais besoin de voir quelqu’un qui peut me faire du bien. » Phrase totalement à double sens, mais Alix s’en fiche, elle a besoin d’oublier, de s’oublier un instant, pour repartir et se sentir mieux, après ces quelques minutes loin du chaos de sa vie.

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Mer 20 Nov - 11:28
Un pied à terre . Un appartement de taille humaine en comparaison de cette villa bien trop grande où elle abritait son fils mais où, paradoxalement, elle se sentait si souvent étouffer. Comme une ridicule princesse prisonnière de sa propre prison dorée... Cette villa qu'elle fuyait avec plaisir quand, comme ces derniers jours, son fils était chez un ami et qu'elle avait besoin de se concentrer sur ses affaires. La matinée avait été bien chargée et, l'après-midi commençait à peine qu'elle sentait déjà la fatigue l'envahir. Prenant le temps de détendre ses muscles sous une douche bien trop chaude qui laissa sa peau mordorée se parer de reflets cuivrés, elle achevait tout juste de se rhabiller quand la sonnette avait retenti. Ce n'est qu'à cet instant précis que revient s'inviter dans son cerveau trop plein, le message reçu la veille de son amie Alix. Et un soupir las s'échappe de ses lèvres. Oh pas pour cette visite qui la réjouit mais bien plus parce qu'elle devine, sait déjà, que pour la photographe demande ainsi à la voir, chez elle et loin de toutes oreilles indiscrètes, c'est que la situation de la piquante brune ne s'arrange pas. Et la colère qui s'éveille sous la peau de celle qui, si elle peut endurer bien des choses, ne supporte pas de voir les gens qui lui sont chers passer par de telles épreuves ! Et oui, elle en veut à cet homme qui n'en a que le nom mais pas le cœur, et qui fait de son propre enfant une arme pour mieux blesser Alix. Comment un père peut-il ainsi faire autant de mal à une femme qui lui a fait le plus magnifique et précieux des présents en faisant de lui un père ? Comment ?! Elle ne comprend pas, n'accepte pas plus d'ailleurs. Et si bataille il se doit d'y avoir alors, toujours et à jamais, Azucena sera du côté de celle à qui elle ouvrit la porte prestement. La réalisatrice n'a pas même le temps de prononcer le moindre mot que, déjà, la tornade brune laisse jaillir sa colère. Evidemment, et comme toujours, c'est encore lui le problème... Et la colère qui monte encore d'un cran, noue les entrailles de celle qui, pourtant, parvient encore à ne rien en montrer.

«  Arrêtes Alix... Tu sais bien qu'entre nous les civilités à deux cents n'ont pas lieu d'être ! »

avait-elle répondu d'une voix posée et alors que son amie, comme si elle s'était sentie impolie, revenait vers elle pour mieux laisser ses lèvres effleurer sa peau. L'espace d'une secondes les images, chaudes et sulfureuses, de ces fois où leurs lèvres à l'une comme à l'autre, s'étaient aventurées en des contrées bien plus intimes que celles d'une joue. Comme en témoigna ce baiser, déposé à dessein à la commissures des lèvres de la jolie photographe, et de nouveau les mots qui s'élevaient en parfaite harmonie avec ces épaules qui se soulevaient

«  Tu as déjà vu mon bar vide ? Non, bien sûr que non donc, fais moi plaisir ma chérie : poses tes adorables fesses sur le canapé et je m'occupe du verre. »

Joignant le verre à la parole, Azucena était allée chercher un plateau sur lequel elle déposé les bouteilles de leurs alcools préférés et quelques petites choses à grignoter. Puis, venant s'asseoir aux côtés de son amie elle avait laissé sa main se lever pour mieux effleurer sa joue d'une tendre caresse et, toujours aussi sereine avait posé sa question. La seule qui, pour l'instant, comptait.

«  Qu'a-t-il encore fait ? Alix... Je sais que je te l'ai déjà proposé mais... Tu ne veux vraiment pas que mes avocats t'apportent leur soutien ? Tu n'as qu'un mot à dire ma chérie et je lâche les chiens ! On va le bouffer ce connard ! »

Un baiser, encore chaste et éphémère, qu'elle lui volait avant que de conclure

«  Et, j'espère que tu le sais... Tu trouveras toujours avec moi la meilleure des solutions pour te détendre... Amie et amante je suis et serai toujours là pour toi ma belle . »

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Dim 24 Nov - 14:26
De nombreuses fois elle avait pensé à abandonner Alix, fuir et laisser Ian avec Victoria, tout les deux, comme deux électrons libres qui sont pourtant comme une parfaite symbiose, mais si elle est revenu c’est pour elle. Si elle est revenue c’est pour sa fille et maintenant, sa fille a besoin d’elle, et Ian n’y peut rien. Il ne peut rien y faire, ce n’est pas lui qui peut la sauver Victoria, c’est elle. Sa mère. Alix. Elle sait qu’il n’est pas hypocrite au point d’attendre qu’un donneur compatible se pointe, elle sat aussi qu’il en a marre que la photographe des visites régulières à l’hôpital et des nuits à veiller sur sa princesse, leur princesse. Mais elle aussi, ça la fatigue, elle aussi, ça l’agace de se dire que du jour au lendemain ça peut empirer, et bientôt, toutes les batteries d’examens seront terminés et bientôt Alix pourra rentrer à l’hôpital pour offrir à sa fille le plus beau des cadeaux, la guérison. Mais pour le moment, l’artiste fait face à la haine exacerbée de Ian et quand la haine est présente, elle sait chez qui toquer, elle sait qu’elle trouvera du réconfort chez son amie, parce qu’elle la comprend, parce qu’elle ne la jugera pas. Oh elle en a perdu des amis qui ont prit le parti de Ian quand elle est revenue, et qui lui ont claqué violemment la porte au nez. Elle a fait le choix de les laisser, s’ils ne comprennent pas, tant pis pour eux. Si bien que c’est une fois engouffrée dans cet appartement qu’elle apprécie bien trop, qu’elle se rend compte qu’elle est arrivée les mains vides. Et la réaction de son amie lui tire un sourire timide « Oui je sais, mais ce n’est pas une raison. » Après tout, ce n’était pas la première fois qu’elle arrivait sans rien. Alix se faisait la note mentale de lui faire livrer une bouteille de vin en guise de cadeaux pour la remercier, un jour où elle ne s’y attendrait pas. Et la photographe, électrisée, fermait les yeux quand son amie déposait ses lèvres au bord des siennes, déclenchant un frisson incontrôlé le long des bras. Un rire de plus, Alix s’éxecutait en allant s’installer dans le canapé qu’elle avait bien trop de fois côtoyés que ce soit de la plus douce à la plus charnelle des manières. Quand elle voyait Azucena revenir, elle se décalait pour lui laisser place, fermant les yeux et appuyant le contact de la main de son amie contre sa joue. Quand les lèvres d’Azu papillonnait contre celles d’Alix, elle la laissait faire et passait une main dans ses cheveux avant de répondre à la question : « Il m’a incendié par message, je ne suis qu’une inconsciente, tu comprends, c’est inconscient de ramener des ours en guimauves à sa gamine. C’est inconscient de lui mettre en tête qu’elle va finir par guérir. » Parce qu’Alix était optimiste, tout cela ne serait qu’une mauvaise passe bientôt. « Ne t’en fais pas, j’ai déjà un avocat, mais je n’espère pas grand chose… Il est avocat aussi, alors peut-être qu’il pourra se mettre les collègues dans la poche… J’en sais rien. Je veux juste que ça s’arrête tout ça. » prononce Alix en soupirant, attrapant son verre de vin pour en boire une longue gorgée. « Et oui je sais que tu es là. Tout comme tu sais que je serais là, n’est-ce pas ? » Demande Alix en posant à son tour une main sur la joue de son amie avant de se rapprocher d’elle pour lui voler un baiser, un baiser chaste, pudique qui ne demandait rien de plus, sa main toujours sur la joue de sa brune. Récupérant sa main pour la déposer sur sa cuisse, Alix s’installait correctement face à son ami, une jambe en dessous du corps pour faire face à la brune « Et toi alors, dis moi que ta vie est beaucoup mieux que la mienne. » Parce qu’au fond à part les visites à l’hôpital et les rendez-vous professionnels, on ne pouvait pas dire qu’Alix avait une vie bien passionnante. « Et Angel comment va t-il ? J’ai oublié mais j’ai un cadeau pour lui à la maison, il faudra que tu viennes dîner un de ces soirs avec lui, ça fait si longtemps. » Et ça l’occupera, de faire la cuisine pour une autre personne qu’elle-même.

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Lun 2 Déc - 21:34
Il était des êtres que l'on attendait pas. Des gens qui s'invitent dans votre vie  par le plus grand, et le plus heureux, des hasards et qui devaient marquer à jamais votre existence. La femme assise aux côtés d'Azucena était de ceux-là. Si ce jour là,  la réalisatrice n'avait pas regardé machinalement ce magazine pour y découvrir ce saisissant cliché jamais elle n'aurait pu croiser cette femme aussi belle que fragile qu'était Alix. Mais elle avait vu ce cliché et celui-ci avait hanté ses pensées toute la journée. Il était d'une sobriété qui hurlait en la transcendant une vérité si crue qu'elle ne pouvait laisser indifférent. La lumière, la mise en scène qui n'en n'était pas même une, le choix du sujet... Tout était si parfait ! Il n'en fallait pas plus à la mexicaine pour mieux se mettre en chasse. Des centaines de coups de téléphone plus tard elle avait enfin trouvé le nom de l'artiste et l'avait, presque tout naturellement, invitée à déjeuner. De cet instant en avaient découlé des infinités d'autres. Et une complicité, tantôt professionnelle tantôt bien plus charnelle, s'était tissée posant les bases d'une amitié qui n'avait jamais depuis été ne serait-ce qu'ébranlée. Peut-être parce qu'elles étaient femmes dans des domaines encore trop bien régi par les hommes... Peut-être aussi parce qu'elles étaient toutes les deux des mères qui, derrière leurs assurances, éprouvaient souvent bien des difficultés à élever seule leur progéniture. Et encore... Azucena savait pertinemment que, des deux, elle avait le beau rôle. Elle, au moins, n'avait pas à gérer un père aussi acariâtre qu'infect quand il s'y mettait. Et Angel, lui, n'avait pas à faire face aux affres de la maladie qui dévorait Victoria.

« Il aurait préféré quoi ? Que tu lui apportes un livre de droit et de quoi écrire son testament ? » avait pesté la réalisatrice alors que, se redressant légèrement, elle leur servait deux autres verres. Portant le sien à ses lèvres, laissant le liquide couler délicatement à sa gorge elle avait haussé les épaules et commenté « Ian est un idiot sans cœur ! Et s'il ne comprend pas que tout ce que tu fais par amour pour votre enfant est ce qu'il y a de mieux pour elle alors c'est qu'il est un abruti fini. »

Puis, réalisant mais un peu tard, la dureté de ses propos elle était retombée dans le silence, laissant l'occasion à son amie si chère de vider son sac, de décharger son cœur de ce fardeau qui ne lui pesait que trop. Et, évidemment, elle comprenait. L'envie, si ce n'est même le besoin d'Alix de continuer envers et contre tous et tout de croire en des jours meilleurs. N'était-ce pas ce qu'était supposée faire une mère aimante ? Bien sûr que si ! Et c'est précisément pour cela qu'elle en voulait autant à ce père qui se proclamait comme tel mais qui avait, visiblement, cessé de croire et d'espérer lui. Vous parlez d'un père ! Un avocat plutôt et comme le lui rappelait justement son amie.

«Fais comme tu souhaites ma belle mais si, à un moment, tu venais à douter de la loyauté de ton avocat appelle moi et je lâche les miens ! Je les paye bien trop grassement pour qu'ils osent seulement me faire passer après une quelconque amitié entre collègues ! En plus... possible que j'ai déjà commis le péché de luxure avec l'une d'entre eux donc... »

Le rire de la brune qui s'élevait dans l'air de son salon avant qu'elle ne repose elle aussi son verre et ne s'abandonne pour mieux le savourer au si chaste baiser que lui offrait Alix. Y répondant par un autre bien plus langoureux et appuyé, elle en avait goûté la douceur si familière avant de se reculer et de se laisser aller à une grimace devant la question qui venait de lui être posée et à laquelle, pour l'instant, elle ne répondit que par ces bien nébuleux mots

« Si on parle boulot je dirais que tout va pour le mieux et que je risque de ne pas souffler avant au moins cinq ans ? Par contre... Si tu veux parler de ma vie sexuelle ou sentimentale là... » un regard à la bouteille déjà bien entamée « Je crois que cette pauvre ne suffira pas ! Si tu me lances sur ce sujet toujours aussi chaotique de ma vie alors c'est mon bar entier qu'il nous faudra vider. »

Puis, comme si elle avait senti venir la question elle avait soupiré tout en se servant un verre qu'elle ne vidait d'une traite que pour mieux le remplir à nouveau et le lever en un toast quelque peu  amer « Je propose de boire à la santé de la reine des courges ! L'andouille suprême qui ne trouve rien de mieux que d'aider au rapprochement de deux êtres pour, une fois qu'ils en sont presque à tomber amoureux, s'apercevoir qu'elle-même n'était pas insensible aux charmes du prince... » elle avait ri et dans une grimace soupiré « C'est bien je fais le bonheur des autres et je cloue mon propre cercueil... pas mal non ? D'un autre côté c'est pas comme si j'avais pu voir venir qu'Ethan prendrait autant de place dans ma vie ou dans mon... »

Un silence quand elle réalisa que le mot qu'elle ne parvenait pas à prononcer était « coeur ». Rougissant, se relevant prestement et s'enfuyant dans la cuisine pour mieux en revenir un plateau avec des trucs à grignoter dans les mains elle avait tenté de changer de sujet en rebondissant sur le sujet de son fils.

« Angel va bien et il demandait d'ailleurs des nouvelles de sa marraine pas plus tard que ce matin. Et bien que je trouve que tu le gâtes bien trop ce sera avec plaisir pour le dîner ! Cela me manque aussi nos soirées, tu sais ? »

Son téléphone qui sonnait et elle qui, machinalement, le prenait pour mieux prendre connaissance du message qui venait de tomber. Un sourire qui flottait à ses lèvres et ses doigts qui se mirent à virevolter sur l'écran. Revenant se lover sur le canapé, sa main venant se poser en une caresse sur la cuisse de son amie , son verre plein dans l'autre main elle avait murmuré

« Victoria pourrait-elle sortir un peu de l'hôpital ? C'est pas bon non plus de vivre dans ces endroits déprimants ! Pourquoi ne l'emmènerais-tu pas chez moi ? Nous pourrions lui organiser une fête emplie de poneys, de jeux ou d'une montagne de nounours en guimauve ? Ou, si elle ne peut pas sortir, que dirais-tu que nous faisons venir la fête à elle ? Les enfants seraient heureux et, nous, nous pourrions parler boulot. J'ai un ami galeriste qui rêverait de t'exposer ! »

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Mer 25 Déc - 18:43
« Peut-être que j’aurais pas dû. » Voilà qu’Alix se flagelle elle-même, synonyme qu’elle s’en veut que Victoria ait possiblement entendu leur dispute. Synonyme que Victoria finira par comprendre que ses deux parents ne viendront pas la chercher à l’école tout les deux main dans la main comme elle avait demandé à la photographe une fois, alors qu’elle dormait chez elle. Ça lui avait fait mal au coeur à la photographe mais pourtant, elle n’y était pour rien. Elle n’a jamais montré aucune animosité à Ian, elle marche juste comme si elle était sur du coton parce qu’elle sait que ça risque de partir en vrille à chaque instant et qu’elle n’est pas prête pour ça. Et Alix laisse les paroles d’Azu qui tournaient dans sa tête, c’est vrai qu’il est dur. Mais si elle le pouvait, elle lui trouverait encore mille et une excuses, parce qu’après tout, c’est elle qui est partie. C’est elle qui a fui lâchement alors que Vicky n’avait que quelques mois, mais elle se sentait prisonnière d’une vie qui ne lui ressemblait pas et ça, il ne l’a pas compris. Et voilà le sujet de l’avocat qu’Alix a un peu de mal à payer selon les mois quand elle y pense mais elle ne veut pas être aidé, Ian le saurait forcément, c’est ce qu’elle se dit et elle n’en a pas envie. Elle n’a pas envie qu’il mette sur le tapis l’incapacité de la photographe à pouvoir payer quelque chose et quand les mots d’Azu lui parviennent à l’oreille, Alix détourne la tête en ouvrant la bouche en forme de O « Azucena Jiminez, non mais dis donc ! » Prononce t-elle avec un sourire en coin « J’espère que celui ci t’es loyal sur tout les points pour le coup. » Et puis elle ne se privait pas Alix, d’embrasser la réalisatrice quand elle en avait envie. Un baiser chaste qui était revenu un peu plus appuyé et ça c’était réveillé dans le bas-ventre d’Alix, mais elle ne faisait semblant de rien, préférant poser des questions sur la vie de la réalisatrice qui était certainement bien mieux que celle de la photographe.

La réponse de son amie fait froncer les sourcils à la photographe, avait-elle été aveugle au point de ne pas voir que tout ne tournait pas rond ? « Oh ? » est la seule chose que la photographe peut prononcer avant que son amie ne se confie -elle dirait presque enfin si elle était d’une impatience sans nom- Alix attire son amie contre elle pour lui offrir une accolade réconfortante, prenant son visage en coupe entre ses deux mains « Tu n’y es pour rien. » commence t-elle dans un premier temps en finissant par la serrer une nouvelle fois contre elle. « On ne voit jamais ses choses là venir tu sais. Tu l’aurais vu venir, je suis persuadée que tu te serais arrêté à temps et ce n’est pas vraiment drôle. Enfin, c’est pas drôle ça c’est sûr mais on a besoin de souffrir pour trouver une certaine rédemption. » Et quand elle s’enfuit, Alix vide le reste de son verre, se rendant compte qu’elle aurait fait la même chose si jamais elle avait vu venir qu’elle aurait souffert autant avec Ian, peut-être qu’elle n’aurait rien engagé. Peut-être qu’elle n’aurait pas mit autant de coeur dans cette relation et qu’elle aurait simplement fui bien avant. Mais les pensées sont interrompues par son amie qui revient, et qui fait sursauter la photographe parce qu’elle était partie bien trop loin. Un sourire en coin qui flotte sur ses lèvres Alix regarde son amie en se pinçant la lèvre « Nos soirées me manquent aussi. » Et c’est la stricte vérité, les caresses de la réalisatrice sur sa cuisse, Alix frissonne et se pince une nouvelle fois l’intérieur de la joue. Et quand elle évoque une possible sortie de Victoria, un sourire nostalgique se dresse sur  les lèvres de l’artiste  « Elle peut sortir, il faut juste qu’elle fasse attention. » Alix s’opposait fermement à ce qu’elle reste tout le temps à l’hôpital. Elle ne voulait pas que sa poupée se retrouve dans une prison de verre. « On pourrait s’organiser ça. Un ami galeriste tu dis ? » Alix se tourne alors vers Azu en la regardant avec interrogation. Elle se sent même rougir. « Il ne rêve pas. Je ne suis pas assez importante pour que le monde rêve de m’exposer. » se dénigre t-elle en fermant les yeux un instant pour les rouvrir en positionnant ses jambes de part et d’autres de la taille de son amie, saisissant une nouvelle fois ses lèvres mais avec plus d’ardeur cette fois-ci. Plus de désir aussi. Alors que les lèvres papillonnent le long de la mâchoire elle lui murmure au creux de l’oreille « Et si on oubliait tout le monde le temps d’un instant ? » Les mains d’Alix qui caressent les courbes en quête d’une autorisation, en quête de l’acceptation de son amie. « Un petit instant… »

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Lun 20 Jan - 11:59
«  Les couples sont une plaie dont on peut fort bien se passer mais...Mais l'amour, lui, est un fléau après lequel nous aimons visiblement bien trop la douloureuse morsure... »

Avait répondu celle qui, en effet, ne connaissait que trop bien les affres de ce sentiment qui, toujours délicieux aux premiers instants, se finissait souvent dans le plus atroce des déchirements. Elle aussi avait connu les larmes, les cris et ces paroles que l'on se jette à la face sans réellement les penser... ou, au contraire, en ne les pensant que trop ! Quand son mari et elle avaient divorcé les choses avaient été cruellement aussi évidentes que bien laides. Et aujourd'hui encore la réalisatrice se demandait parfois comment ils avaient bien pu en arriver à d'aussi vindicatives et haineuses extrémités... Alors, oui, elle comprenait les tourments de cette femme à ses côtés. Alix... Combien de fois déjà avait-elle vu la sublime brune se perdre dans ces questions qui meurtrissaient toujours si fort tant elles ne possédaient pas la moindre réponse ? Combien de fois l'avait-elle vue se remettre en question, elle, quand il était pourtant évident que la photographe n'avait jamais agi que mue par l'amour inconditionnel de sa fille ?! Alors, oui, s'il y avait quelqu'un à blâmer ce ne pouvait être que cet homme que la biologie avait rendu père mais qui n'en était pas un dans les faits ! Comment pouvait-il ainsi accabler celle qui, jour après jour, se débattait si fort pour mieux tenter d'offrir à leur enfant une vie aussi douce que possible aux vues des circonstances ?! Comment osait-il ainsi presque aller jusqu'à la menacer ? Saleté de petit avocaillon...

«  Ne laisse jamais qui que ce soit, et encore moins ton ex, te laisser douter de toi-même ! Jamais ma chérie ! » une caresse offerte à la joue de son amie, prétexte pour mieux une fois de plus, laisser ses lèvres s'attarder sur leurs si parfaites jumelles. Un désir, déjà, qui descendait jusque dans son bas ventre, ranimait ce feu charnel et si doux où toutes les deux s'étaient jadis si complaisamment plongées «  Et, bien que tu ne sembles pour l'instant pas encline à accepter ma proposition n'oublie jamais que quoiqu'il arrive je serais toujours là pour toi Alix... Toujours... » puis, comme si elle se refusait encore à abuser de la faiblesse momentanée de son amie, la réalisatrice c'était reculée et, soupirant tout en secouant la tête et passant ses mains dans ses cheveux « Angel a aussi assisté à nos disputes, et crois moi elles furent violentes, avec celui que je commis l'erreur d'épouser. » un souvenir douloureux qu'elle se surprenait à évoquer elle qui n'en parlait jamais «Mais, même tout petit, je suis persuadée qu'il a toujours su, compris sans même que je n'ai à lui expliquer... Enfin je l'espère sinon je sens que son adolescence va être des plus agitées... »

Un rire jaune soupiré alors qu'elle se levait pour aller se rechercher un verre et le vider d'une traite. Sa vie professionnelle était une réussite si éclatante que nombreux étaient ceux à l'envier... Pourtant s'ils avaient su à quel point, à côté, sa vie personnelle était un échec. Un autre verre qu'elle se servait et commençait à boire quand les paroles de son amie, et son air si faussement choquée devant son aventure avec l'un de ses avoués, la fit franchement rire. Et de presque bon cœur cette-fois

« Avoues qu'en même que je suis pitoyable dans mon genre niveau amour, non ? Mariée à celui qui ne fut rien de moins que le mentor d'Ethan... Amoureuse de ce dernier et idiote au point de lui présenter Maddy... Incapable d'avoir un.e amant.e plus d'une nuit...Et comble du ridicule, me voilà sur le point d'inviter un ours mal léché à venir prendre un verre avec moi un soir prochain... »

C'était étrange de voir comment ces deux femmes, si fortes à leur manières et capables de se battre dans leurs domaines respectifs se trouvaient si démunies dès lors que les cœurs s'emballaient et pleuraient. Des mots que la réalisatrice ne prononça pas tant elle les savait pour l'instant vains. Alix n'était pas encore prête à les entendre. Elle souffrait. Elle avait peur. Et Azucena comprenait, étant déjà passée par là. Tout ce qui importait c'était Victoria ! Et, quoiqu'en pensait sa tendre amie, la mexicaine savait que si jamais le père de la petite commençait à lui chercher des noises alors elle lâcherait ses chiens sur lui. La loyauté était une qualité avec laquelle elle ne transigeait jamais ! Et encore moins quand il s'agissait de l'une des rares personnes à lui être si chères que la frontière entre l'amitié et la complicité charnelle n'avait jamais réellement sa place entre elles. Des mots, qui résonnaient dans l'air d'une pièce qui se voulait désormais alcôve. Oui, Azucena connaissait quelqu'un qui serait enchanté d'exposer son amie... son amante même. Des mots qu'elle préféra pour l'instant taire. Plus tard... Pour l'instant...

« Quel monde ? Je ne vois que toi, moi... »

Sa main qui venait s'ancrer à la nuque de celle dont Azucena s'impatienter déjà de redécouvrir le parfum sucré des lèvres. Un baiser, encore bien sage, qu'elle offrait à celle dont elle ne s'éloigna que pour mieux ancrer son regard au sien. Alix pouvait arrêter maintenant... Ou, comme la réalisatrice le souhaitait, le désirait tant, la suivre dans cette chambre où, sans un mot, elle s'était rendue. Des boutons de chemisier qu'elle commençait à défaire , dévoilant l'aube d'un décolleté et d'un liseré de dentelle noire. Une jupe qu'elle fit glisser dévoilant le galbe de ses jambes nues et une main qu'elle tendit

« Tu m'aides à me débarrasser du reste ma chérie ? »

Oui, les mots pouvaient bien attendre...

@ Invité

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Dim 16 Fév - 21:01
« Je sais que tu seras toujours là pour moi. » répond Alix, le coeur serré, les larmes qui perlent dans les yeux, elle ne veut pas en avoir à arriver là. Elle ne veut pas envoyer des avocats pour se battre contre le père de sa fille, contre celui qu’elle a tant aimé au point de ne plus s’aimer elle-même. Toujours faire passer le bonheur des autres avant le sien, toujours faire passer le bonheur de sa famille avant le sien, quitte à se perdre. Quitte à s’effacer elle-même. Le baiser qu’elle venait de lui donner, faisait voler des papillons dans l’estomac de l’artiste. Parce qu’elle avait besoin de légereté, et la légéreté, elle l’a trouvé dans les bras de son amie. Quand elle parle de ses anciennes disputes elle s’humidifie les lèvres et regarde son amie, repliant une jambe sous sa cuisse « Nous on se dispute par message, jamais devant Vicky, pour le peu que je puisse la voir. » Un sourire flotte sur ses lèvres quand elle hausse les épaules « Je suis sûre qu’il a compris, et que son adolescence se passera pour le mieux. » En tout cas, il aurait Alix pour lui parler si jamais il avait besoin, parce qu’au fond, elle était là pour Angel, comme une tante dont on ne se débarrasse pas, une tante de coeur.

Puis vient le moment des confidences, celles qu’on pourrait confier sur l’oreiller, une relation cachée, un mari cachée quelque part, des mots murmurés qui ne peuvent plus être retirés. Des murmures au creux de l’oreille qui ont rien que pour but d’être gardés secret. Alix aime ces moments-là avec son amie. Moments calmes, moments brûlants, tant de moments partagés et jamais de gêne entre elles deux. Toujours du bonheur. « Non tu n’es pas pitoyable… Tu n’as juste pas trouver chaussures à ton pied. Quand tu seras comme Cendrillon a trouvé celui qui te convient, tu te sentiras bien, quand tu seras heureuse avec un homme ou même une femme tu verras, tu ne te poseras plus de questions. » Elle qui avait du mal, elle qui était un peu handicapée sentimentale, voilà qu’elle donnait des conseils. Puis les mots se connectent dans le cerveau de la brune et elle ouvre la bouche en forme de O « quel ours mal léché ? C’est qui ? Dis moi tout ! » Elle a besoin et envie de savoir qui est sur le point de prendre le coeur de son amie. Puis surtout, prendre le coeur de celle qui lui faisait du bien quand elle en avait besoin, qui trouvait toujours les mots qu’ils fallaient, ceux qui mettaient de la lumière quand son coeur était froid et noir. Parler de Victoria puis parler de quelqu’un qui voulait l’exposer, voilà qu’elle se sentait plus légère mais elle n’avait plus envie de parler, trop de mots, pas assez de gestes. Elle avait besoin de respirer, Alix. « Rien que nous deux… » répondait Alix en laissant son amie s’éloignait, provoquant une fraîcheur sur la peau de la photographe, souffler le chaud et le froid. Elle la laissait partir avant de la suivre, abandonnant son haut pour retrouver Azu dans sa chambre, un sourire en coin sur les lèvres dont elle finissait par pincer la lèvre inférieure. Elle se rapprochait d’elle et les doigts se mêlaient à ceux de son amie alors que ses lèvres s’attardaient contre la peau du cou de la réalisatrice, la forçant à s’asseoir sur le bord du lit et Alix prenait place au dessus d’Azu, les jambes prenant place de part en part de la taille, tandis qu’elle lui retirait son chemisier, les lèvres glissaient contre la mâchoire, puis les lèvres tandis que l’une des mains d’Alix glissaient entre leurs deux corps pour caresser la peau nue. « Laisse moi faire » qu’elle murmure au creux de l’oreille tandis que sa main se glisse entre le tissu et l’entrejambe, lentement, aguichant, tentant de tirer des soupirs. « Détend toi… »

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