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et si on travaillait ensemble ?

@ Dr Akopian

Dr Akopian
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Ven 15 Nov - 18:10
et si on travaillait ensemble ?
Depuis quelques temps, quelques profs dont @Natalia Herrera essayent de mettre en place un vrai cours de sexologie au sein du Lycée de Staten Island. Trouvant ça important de permettre aux élèves de pouvoir poser des questions à un professionnel, ils ont eu l’accord de l’administration pour rencontrer de potentiels intéressés par le poste d’intervenant !  C’est ainsi que Natalia se retrouve face à @Malina Wells, dans le but de la convaincre de venir au lycée mais aussi d’être certain que la jeune femme est la bonne personne pour ce poste !
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À vous de jouer ! Et si vous avez besoin d'un peu de fun ajouté par le Dr Akopian, n'hésitez pas à nous le signaler  keur Vous pouvez sans soucis ouvrir un sujet de flood ici si vous avez besoin pour discuter !

@ Invité

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Dim 17 Nov - 11:52
Une partie du travail de Malina consiste à faire prendre conscience aux gens, que la sexualité ne doit pas être tabou, que la communication est primordiale et qu’il n’y a aucune honte à être qui on a envie d’être. Et depuis toujours, la jeune femme est convaincue que tout ceci est un apprentissage à acquérir dès l’adolescence. Elle-même a connu bien des soucis au cours de sa minorité, alors qu’elle savait déjà qu’elle était différente des normes par son polyamour, et elle aurait aimé avoir, à cette époque là, quelqu’un pour la guider, lui dire qu’il n’y a rien de mal à ressentir des choses, et des sentiments différents de son voisin, qu’on peut aimer les hommes, les femmes, tout sauf les animaux parce que ça reste un brin chelou…

C’est pour toutes ces raisons que dès que Malina avait entendu parler qu’on recherchait quelqu’un pour mettre en place un programme auprès des jeunes au Susan E Wagner High School, elle avait envoyé sa candidature. Ce matin, elle a rendez-vous avec une des professeurs et c’est les bras chargés de son bloc note et d’une grosse pochette dans laquelle elle a rangé tout ce qu’elle prépare depuis quelques semaines désormais, qu’elle arrive au rendez-vous. Elle patiente quelques instants, avant qu’on l’invite à rejoindre un bureau. « Malina Wells, enchantée. » Dit-elle à la professeur qui la reçoit, tout en lui tendant la main. Politesses de base, certes mais essentielles lorsqu’on espére entrer en relation professionnelle avec quelqu’un.

Après avoir pris place, la coréenne, toujours aussi pétillante, ne peut s’empécher de parler pour ne pas laisser un blanc s’installer. « Je ne savais pas trop ce que vous attendiez de ce rendez-vous, alors je me suis permise d’apporter l’artillerie lourde : toutes mes idées. » dit-elle alors tout en montrant sa pochette. « J’espère que ce n’est pas… trop. » Peut-être qu’elle s’emballe un peu, Malina. Elle s’emballe toujours un peu.

@ Invité

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Lun 18 Nov - 15:18
Parler de sexe avec des adolescents pouvait s’avérer compliqué et les professeurs le savaient parfaitement. Aucun ne se sentait prêt à cela et c'est pour cette raison qu'ils avaient décidé de faire appel à une professionnelle. C'est Natalia qui s'était portée volontaire pour prendre les choses en main et organiser ce cours, cela lui permettrait de s'occuper un peu l'esprit. Elle avait cherché des sexologues, lancé des appels afin de trouver des candidats potentiels dans la ville et avait arrêté son choix sur une femme plutôt jeune qui saurait sans aucun doute trouver les mots pour parler à des gosses. Ce que Natalia n'avait pas soupçonné était que la sexologue en question serait aussi attirante, ce qui allait sans doute émoustiller certains élèves. Natalia serra la main de la jeune femme avec un large sourire « Natalia Herrera, On s'est parlés au téléphone. »

Alors que les deux femmes avaient prit place autour de la table, Natalia fut surprise de voir cette jeune femme être aussi préparée et excitée à cette idée. C'était rafraîchissant et plaisant de voir quelqu'un faire preuve d'autant d'enthousiasme. « Non, c'est parfait. » fit-elle en souriant « Mais je voulais surtout savoir si vous étiez à l'aise à l'idée de parler de ça à des adolescents... Ce n'est pas vraiment le plus facile, ils n'ont pas cette, hmm, maturité dont vous devez avoir l'habitude? Ils vont se mettre à rire pour un oui ou pour un non et ils vont sans doute faire des commentaires déplacés » Pourquoi lui disait-elle tout ça? Elle allait sans doute se sentir découragée à cause de ça. « Je serais là pour les calmer si jamais ils se montrent trop... excités. »

Natalia posa les yeux vers la pochette que la jeune femme avait amenée « On peut parler de vos idées si vous voulez, qu'est ce que vous aviez en tête? »

@ Invité

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Mar 19 Nov - 11:17
Malina et son enthousiame, ça peut parfois faire peur. Parce que quand elle entre dans une pièce, elle l’innonde littéralement de sa bonne humeur et elle sait que ce n’est pas toujours évident à gérer pour les gens, que ça peut même les mettre mal à l’aise. Si elle a tendance à voir cela comme une chose positive, elle s’est déjà pris des réflexions comme quoi sa joie de vivre faisait mal aux yeux, ou bien rendait mal des personnes en souffrance. Alors, quand elle y pense, elle tente de se canaliser mais parfois, ça passe aux oubliettes, notamment lorsqu’un projet l’intéresse tout particulièrement.

« A vrai dire, c’est justement parce qu’ils sont adolescents que ce projet me tient autant à cœur. Je sais que les jeunes sont un public bien particulier, tellement peu à l’aise avec toutes les questions de sexualité qu’ils sentent le besoin de se moquer les uns des autres, ou de rire à tout, comme si c’était une carapace. Je suis persuadée qu’avec la bonne pédagogie, ils sauront se libérer de la pression sociale et être plus à l’aise, donc moins dissipé. »

On pourrait croire qu’elle se vend, Malina, et d’ailleurs, elle aurait fait une très bonne commerciale si ça l’avait intéressée, mais elle dit juste ce qu’elle pense en toute franchise, et elle a une foi en ce monde, en ces jeunes, peu commune.

« Je travaille régulièrement avec des enfants, de 6 à 18 ans. Le contexte n’est certes pas le même car je leur parle en privé, mais je pense que cela me permettra de savoir comment gérer tout un troupeau. »

Elle rit légèrement, laissant apparaitre toutes ses dents. Faire de grands speechs à une trentaine d’élèves, ce n’est pas dans ses habitudes, mais elle est persuadée qu’elle y arrivera. Puis, elle hoche la tête quand Natalia lui propose de parcourir ses idées. Elle sort de sa pochette quelques feuilles qu’elle reparcoure des yeux pour se remettre le tout en tête.

« Pour commencer, j’aimerais leur parler de mon métier, de ce que je fais réellement, pour éviter tous les clichés du genre : je donne des conseils de position sexuelle, je ravive les flammes grâce au sexe, tout ça. » Elle rit encore. « Il me semble important qu’ils sachent qu’on ne parle pas de sexe en lui-même mais d’amour, de sentiments, d’être à l’aise avec soi-même et son corps. »

@ Invité

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Mar 19 Nov - 21:36
Elle semblait bien sûre d'elle et cela commençait à inquiéter Natalia. Cette mademoiselle Wells risquait vite de déchanter lorsqu'elle serait en face des lycéens, elle en était convaincue. « Je ne veux pas vous décourager, bien au contraire. Je suis ravie que vous ayez répondu à notre appel et encore plus que vous soyez si enthousiaste mais vous l'avez dit vous même, c'est totalement différent de ce dont vous avez l'habitude. Dès que vous commencerez à parler de sexe ils vont devenir très... excités. » Elle lui lança un sourire, le choix du mot étant parfaitement adapté pour la situation. Les adolescents pouvaient se montrer très crus lorsqu'ils parlaient de sexe, Natalia avait déjà surpris bon nombre de conversations entre élèves qui l'avait amenée à soumettre l'idée d'un cours d'éducation sexuelle à ses collègues. « Mais vous avez raison quand vous parlez de troupeau » fit-elle en se mettant à rire légèrement.

Natalia écouta attentivement les idées de la jeune femme, voyant déjà les élèves ricaner comme des imbéciles. Mais peut-être parviendrait-elle à leur tenir tête après tout. « Nous avions dans l'idée de leur faire comprendre que le sexe est aussi un acte qui doit être protégé et ce genre de choses. Vous voyez ? Enfin, ce genre de choses... » Elle espérait vraiment qu'elle ne l'obligerait pas à entrer dans les détails, si les professeurs du lycée avaient choisis de faire appel à une professionnelle, s'était justement pour éviter d'avoir à en parler. Non pas que le sexe mettait Natalia mal à l'aise mais si elle était honnête, cela faisait bien trop longtemps qu'elle n'avait pas été avec quelqu'un...

Trop longtemps.

Peut-être il y avait-il un brin de frustration chez Natalia, et peut-être qu'elle pouvait en parler à la jeune femme face à elle? Non. Non, bien sûr que non c'était insensé. Les élèves. C'était pour les élèves.

@ Invité

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Mer 27 Nov - 20:18
« J’en ai bien conscience. Je peux vous le garantir. » Elle avait pensé à tout avant de postuler, même si l’excitation l’avait poussé à faire cela rapidement. Typique de sa manière d’être tout simplement. Maddi et Cian en avaient entendu parler pendant plusieurs jours et dès ce soir, la même routine recommencerait. Parce que Malina est comme ça, à toujours faire tout à fond, à croquer la vie. Ça peut en fatiguer plus d’un mais elle se canalise tellement dans son métier, pour paraître normal et modérée devant ses clients, que le reste du temps, elle a besoin d’exploser à sa guise. Le sourire de la jeune femme est angélique, mais elle ne peut pas s’empécher de laisser échapper un petit pouffement quand son interlocutrice lui confirme l’utilisation du terme troupeau. « Les adolescents sont un peu comme une espèce à apprivoiser. Chacun d’eux est différent et la période de transition qu’ils vivent ne les aide pas à être eux-même. Ils se fient aux regards des autres et ne vivent que pour ça, de peur qu’on les trouve trop différent. » Son vécu, voilà des années. Ce qui lui a permis d’être qui elle est aujourd’hui, et surtout d’avoir envie d’aider ces enfants.

« Oui bien sûr ! Ça me parait essentiel ! L’éducation sexuelle, pour moi, c’est une combinaison de plusieurs choses : s’accepter soi-même / accepter les autres ; découverte du corps féminin et masculin ; bonnes pratiques ; savoir dire non ; accepter les refus… Parler des dangers, des maladies, c’est important, mais j’ai toujours remarqué que ce n’est pas ce qui arrête les gens. » Quand ils ont envie de sexe, ils y vont. Tant pis pour la capote oubliée, même si le lendemain c’est le drame. Malina a vu trop d’ados enceinte à 15 ans lorsqu’elle travaillait au planning familial, pour ne pas savoir ce que c’est. « Vous devez savoir ce que c’est. » dit-elle dans un sourire. « Le plaisir passe parfois avant la raison… malheureusement. »

Spoiler:

@ Invité

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Mar 7 Jan - 14:34
Natalia avait beau tenter d'effrayer la jeune femme, cette dernière ne semblait pas avoir l'intention d'abandonner et semblait même plus que motivée. Et Natalia fût plus qu'impressionnée et fût convaincue que Malina Wells était la personne qu'il lui fallait. « Bien, je crois que vous semblez plus que qualifiée pour faire cette aventure. » fit-elle en souriant, étant désormais certaine que tout se passerait bien durant ce fameux cours que pas mal de professeurs redoutaient. « Je dois vous le dire, votre jeune âge m'inquiétait mais vous ne semblez pas impressionnée par une bande de jeunes et je pense que tout se passera bien.Et j'avoue avoir essayé de vous faire peur, je suis désolée. » Elle s'en voulait un peu, mais l'idée d'avoir une femme jeune et terriblement séduisante avait tout d'un scénario catastrophe si on ajoutait des garçons en pleine crise d'adolescence.

Natalia avait le souvenir d'une femme d'une cinquantaine d'années, venue pour faire un cours d'éducation sexuelle il y a quelques années. Elle ne s'en était pas occupée personnellement mais elle avait vu cette pauvre dame repartir en hurlant et en ayant les larmes aux yeux parce que les élèves l'avaient un peu trop chahutée. Elle ne voulait pas voir se reproduire ce même scénario. Il serait sans doute plus sage de ne pas parler de cette incident à la jeune sexologue pour ne pas l'effrayer, pensa-t-elle.

« Oh, vous savez, à mon âge on ne sait plus trop ce que c'est. » Elle fût soudainement gênée d'évoquer sa propre expérience « J’ai quarante ans mais c'est comme si j'en avait soixante pour les hommes! Je ne suis plus de la chair fraîche » Natalia se mit à rire avant de reprendre d'un air plus sérieux « Je suis tombée enceinte par accident. Un de ces moments où le plaisir passe avant tout, et j'avais une vingtaine d'années... »

« Je peux me permettre une question personnelle? »

@ Invité

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Dim 12 Jan - 16:06
Malina ne peut s’empêcher de montrer sa joie quand la femme lui annonce que l’entretien a été concluant, et qu’elle comprend qu’elle est prise – ou en tout cas, c’est tout comme. « C’est normal ! Vous n’avez pas à vous excuser. Vous voulez ce qu’il y a de mieux pour ces enfants, et personne ne peut vous le reprocher. » Le contraire serait même inquiétant. Là, au moins, Malina comprend qu’on s’attache aux mêmes choses qu’elle : au bien-être de ces jeunes, et cela lui donne encore plus envie de se démener.

Le fait que la femme lui ait dit qu’elle est jeune la fait sourire. Cela fait un bout de temps qu’on n’avait plus utilisé ce qualificatif pour la décrire. Il faut dire que passé la trentaine, on est vu plus facilement comme des mamans, qu’on ait des enfants ou non, que comme des femmes désirables dans la fleur de l’âge. C’est ce que lui explique bientôt son interlocutrice d’ailleurs. « Votre âge ? Vous savez que nous n’avons que quelques années d’écart ? » Elle se met à rire doucement. Elle, ne s’est jamais vu comme une femme non désirable. Dans son polyamour, elle continue de flirter, de faire des rencontres et d’ailleurs, elle en a besoin. Et puis, c’est peut-être l’amour qu’elle lit dans les yeux de son mari, ou dans ceux de Maddi, qui lui font se dire qu’elle est toujours belle, malgré les rides qui commencent à apparaitre. « Si je peux me permettre, vous êtes tout sauf une femme non désirable. Les hommes ne savent malheureusement pas toujours ce qu’ils perdent ! » Et elle le pense.

Elle hoche la tête quand elle apprend pour la grossesse. Elle n’ose pas lui poser de questions à ce sujet ou même s’étendre davantage, ayant peur que cela dérange cette femme qui n’est autre qu’une future collègue. « Bien sûr. » Parler d’elle ne la dérange pas du tout. Elle est pire qu’un livre ouvert.

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