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Tu m'as abandonné {Nael}

@ Invité

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Dim 17 Nov - 0:50
    Enfin il va revenir ! Nael parti loin d'elle pendant plus d'un mois. Une torture. D'ailleurs, Dynah ignore encore ce qu'il avait à faire au Canada; aussi loin d'elle. Nael n'était jamais parti très loin de New York ou pas sans avoir donné très peu d'explications. Et là c'était le cas. Un simple texto l'avait avertit de son absence. Je reviendrai vite, je t'aime. Rien de plus. Pendant son mois d'absence, ils avaient échangé des messages mais n'avaient pas pris le temps de s'appeler ou même de parler sur Skype. Cela ne ressemblait pas à Nael. Elle était convaincue qu'il lui cachait quelque chose. De son côté aussi, Dynah l'avait épargné. Lui cachant le maximum d'informations sur sa vie actuelle. Pourtant, elle avait eu envie de lui dire plusieurs fois. Elle avait eu envie de l'appeler, de pleurer, de lui hurler à la gueule qu'il avait raison. Depuis le début. Oui sa relation avec Harriet Mayfair, meilleure amie de sa soeur aînée c'était très mal terminée. Comme Nael l'avait prédit; parce qu'il était toujours doué pour ça; Lyzianna avait fini par apprendre la vérité. Elle lui avait dit à quel point elle se sentait trahit et elle ne lui parlait plus depuis maintenant trois semaines. Elle aurait tant eu besoin de Nael. Mais il était loin d'elle. Pour la première fois. Sans qu'elle ne comprenne vraiment bien pourquoi. Alors même si elle était à l’aéroport pour le prendre dans ses bras et lui dire à quel point il lui avait manqué; elle n'oublierait pas de lui hurler dessus. Nael n'avait pas le droit de l'abandonner. Même un mois.

    Elle s'était levée du mauvais pied. Comme tous les matins depuis trois semaines maintenant. Depuis que sa soeur refusait de répondre ne serait ce qu'à l'un de ses messages mais aussi depuis que Harriet Mayfair; qui n'était censée n'être qu'un putain de plan cul rappelons le; s'amusait à poster des photos sur les réseaux sociaux de ses nouveaux plans culs. Et même si Dynah voulait garder la tête haute, elle crevait de jalousie. Une jalousie qui n'avait pas du tout raison d'avoir lieu. Putain de Mayfair ! Nael, il avait su avant Dynah que Harriet était plus qu'une histoire de cul pour la blondinette. Mais elle n'avait pas écouté. Comme toujours. Elle n'écoutait jamais Nael. Etait ce la raison pour laquelle il était parti à l'autre bout du pays pendant un mois ?! Non Dynah, le monde ne tourne pas autour de toi. Mais alors pourquoi ? Cette question continuait de trotter sans ses pensées et toutes les explications "textuelles" de Nael ne l'avait pas convaincu. Là, elle allait enfin pouvoir le voir et le confronter. Elle poirotait dans les longs couloirs de l'aréoport depuis maintenant plus d'une heure. Putain d'avions à la con, toujours en retards! Voilà, elle serait encore plus en colère pour accueillir Nael. En même temps, il méritait bien qu'elle se défoule sur lui.

    Enfin, parmi tous les voyageurs, elle le vit. Il marchait avec élégance comme toujours et portait cette chemise qu'elle lui avait offert une fois. Elle le trouvait terriblement beau parmi toutes ces âmes. Il dépassait de loin tous les autres. Une beauté simple et exotique. Elle l'avait toujours trouvé magnifique. Déjà lorsqu'ils avaient douze ans. Il était son type d'homme, à condition qu'elle en ai un. En fait, elle avait souvent espérer pouvoir l'aimer comme il l'aimait. Mais c'était impossible. Son corps, son esprit et son coeur ne vibraient que pour les courbes féminines, les connasses comme Mayfair ! Pourtant, elle savait à quel point elle aurait été heureuse avec lui. Nael la connaissait mieux que quiconque. Elle esquissa un tendre sourire en le regardant s'approcher d'elle. Sourire qu'elle refoula presque aussitôt. Non, tu vas passer un sale quart d'heure mon bonhomme ! Oui, elle n'avait aucunement l'intention de lui montrer à quel point elle était ravie de le revoir. Il le saurait de toute façon. Elle lui avait promit; lors de leur derniers échanges SMS de le tuer; c'est exactement ce qu'elle ferait. Une fois qu'il fût face à elle, elle leva le doigt vers lui, pointant son visage. "T'as intérêt d'avoir une explication bien plus convaincante que toutes celles que tu m'as donné jusque là, au fait que tu te sois barré un mois dans un pays glaciale !" Elle fronçait les sourcils alors qu'en réalité elle ne rêvait que d'une chose...D'ailleurs, elle ne put se retenir plus longtemps et se jeta dans ses bras comme si elle ne l'avait pas vu depuis un millénaire. Elle se blottit contre lui, s'enivrant de son odeur si délicate qu'elle aurait pu reconnaître parmi n'importe quelle autre odeur sur cette terre. "Je suis tellement heureuse que tu sois là..." Oui, il n'avait plus intérêt de repartir de cette façon. Jamais ! Nael c'était son double, une partie d'elle. Sans lui, elle se sentait absolument vide. "Quand t'es loin, je fais n'importe quoi..." Elle se redressa le regardant dans les yeux, le visage plus triste qu'elle ne l'aurait voulu. "J'ai foutu ma vie en l'air Nael." Oui elle devrait lui expliquer tout le bordel avec Harriet et Lyzianna. Mais plus tard, d'abord, il était celui qui devait parler. Expliquer sa petite escapade Canadienne et la raison à celle-ci surtout. "Pourquoi tu t'es barré putain ?" Ouais le message était clair et la Dynah colérique était maintenant de retour. Il avait intérêt à avoir une explication plus que convaincante !

@ Invité

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Lun 25 Nov - 22:28
tu m'as abandonné
avec @dynah crowley


je reviendrai vite, je t’aime. il y avait eu d’autres textos par la suite. tous brefs, dénués de détails, presque impersonnels. tu savais que tu te devais de lui donner plus. souvent, en plein milieu de la nuit, t’avais déverrouillé ton téléphone, tes doigts s’attardant sur l’appareil avant que les mots ne jaillissent de ton esprit comme une cascade, les phrases se transformant en une série de vagues impétueuses qui finissaient par s’écraser contre l’écran dans un désordre incohérent. à chaque fois, t’avais effacé les mots que tu ne trouvais jamais être assez satisfaisants, te résignant à lui parler dans ton sommeil. t’avais pensé à l’appeler mais tu t’étais dit que tu serais bientôt à new york et que tu lui parlerais en personne. au départ, t’avais prévu de rester pendant une semaine. tu savais bien qu’elle devait se douter de quelque chose bien que t’avais été prudent pour ne pas éveiller ses soupçons. t’avais juste voulu ne pas avoir à répondre à ses questions pendant un moment, éviter de lui cacher la vérité encore une fois. c’est drôle, t’avais jamais connu ce sentiment avant. la peur. on ne t’avait jamais prévenu que si tu ne faisais pas attention, t’y trouverais du réconfort— sauf que tu te rendais bien compte que c’était temporaire. dans le fond, t’es pas vraiment du genre à fuir.  

dans l’avion t’avais pas pu t’empêcher de te relire encore et encore. je reviendrai vite, je t’aime. c’était tellement court. je reviendrai vite. c’était tellement faux, de tellement de façons différentes. t’avais pas l’habitude de lui mentir. tu lui avais déjà caché la vérité une fois quand t’étais au lycée mais c’était parce que tu protégeais quelqu’un d’autre, que tu savais que ce n’était pas à toi de dire la vérité. alors tu protèges qui maintenant, nael ? cette fois-ci, y’a que toi et tes pieds qui dansent au bord de l’abîme.

t’arrives pas à dormir, tu gigotes dans ton siège, t’écoutes la moitié d’une chanson, tu passes une main dans tes cheveux, dans ta nuque, sur ton visage. t’as toujours été en mouvement, incapable de survivre au silence, à l’inertie. lorsqu’il est enfin temps de sortir de l’avion, tes gestes sont machinaux, tu n’sais même plus où est ton esprit. il erre, perdu entre la mémoire et l’imaginaire parce que ça te tue, nael, la vie. ça t’étouffe. aujourd’hui plus qu’hier. t’es trop dans ta tête, tes pensées fusent, s’entrechoquent tellement que t’as pas fait attention. il y a sa petite silhouette, ses cheveux blonds et le sourire qui apparaît sur son visage quand vos regards se croisent. elle prend un air sérieux et tu souris encore plus. il n’y a plus qu’elle dans ta tête. elle t’as tellement manqué. tu penches la tête vers le côté, t’as du mal à ne pas rire. "mini crowley…c’est toujours un plaisir." t’as à peine le temps de l’observer que ses bras sont autour de toi. t’as l’impression que son odeur t’enveloppe. t’aurais voulu qu’elle ne bouge jamais, que le temps s’arrête. quand elle parle, tu peux sentir sa voix sur ton torse. ta main est sur son cou et le contact avec sa peau te brûle, t’enivre. t’as du mal à répondre, les mots ne te viennent plus, t’as juste envie de la sentir près de toi. tu sais qu’elle peut entendre ton cœur battre de plus en plus vite mais ça t’importe peu parce qu’elle peut entendre ton cœur battre. parce que ton cœur bat. elle se redresse, pose les yeux sur toi et instinctivement, ton pouce parcoure déjà sa pommette, effleure la cicatrice sous son œil. ton corps entier a besoin de la retrouver, de lui montrer que t’es bien là. (j’ai foutu ma vie en l’air, nael.) tu fronces les sourcils mais elle ne te donne pas le temps de réagir. (pourquoi tu t’es barré putain ?) ouais, pourquoi tu t’es barré, nael ? "tout se passait trop bien dans ta vie, fallait bien que je parte pour créer un peu de chaos." elle a toujours l’air sérieuse et tu tires la langue. tu ne supportes pas la voir fâchée, même quand c'est pour rire. t’en fais pas, c’est rien, ça recommencera plus, que tu sembles lui dire. t’ajustes ton sac à dos avant de passer un bras autour de ses épaules, toujours pas prêt à la lâcher. "déjà, il me faut une part de pizza parce que les canadiens n’ont clairement jamais été à new york et que c’était dans mon top deux de ce qui m’avait le plus manqué ici." en marchant vers la petite pizzeria de l’aéroport, tu lui répètes ce que tu lui as déjà dit dans tes messages, qu’une cousine algérienne venait de déménager, que t’avais décidé d’aller l’aider à s’installer un peu à la dernière minute parce qu’elle s’était retrouvée toute seule, que tu ne l’avais jamais vu avant, qu’elle t’avait parlé de ta famille, de ta mère. tu lui as même montré des photos de montréal, de son appartement, de vous deux ensemble. tu lui as dit qu’elle ne t’avait pas laissé partir, que tu te sentais pas de la laisser. c’était pas si dur de dire la vérité nael, surtout quand tu ne mentionnais pas ton amie médecin qui vivait là-bas, les aller-retours chez elle parce qu’elle avait accepté de te voir pour parler de ton diagnostique. qu'elle aussi ne t'avait pas laissé partir. non, nael, tu ne mentais pas, mais t’étais pas totalement honnête pour autant. t’étais encore en train de sourire en lui montrant de nouvelles photos de ta mère quand on vous a remis vos commandes. "ne crois pas que j’ai pas remarqué le changement de sujet, par contre. qu’est-ce qui s’est passé ?" t’avais bien une idée, mais t’attendrai quand même la confirmation.

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