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(libre) Wallows

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Dim 12 Avr - 0:35
wallows.
Des ponts, il y en avait partout au jardin botanique ! Elle aimait se promener ici d'habitude. Elle aimait vraiment ça, mais aujourd'hui, elle était juste terriblement frustrée, en colère et inquiète.. Elle en avait toute l'allure d'ailleurs. Personne n'aurait pu douter qu'elle faisait la tête aujourd'hui. Oui, elle était d'une humeur de chien. En legging et débardeur sur un putain de rocher dans un putain de lac artificiel !!!!

Pas vraiment la manière dont elle envisageait de passer la journée. De toute manière, toute sa journée n'avait été qu'une suite de choses inattendues rendant son humeur chaque fois plus sombre. Les deux derniers jours n'avaient été qu'une succession de situations la conduisant là, dans cette situation merdique.

Alors voilà comment Lyzianna s'était retrouvée là, assise sur un gros rocher au milieu d'une eau verdâtre parce qu'un crétin sans nom l'avait bousculé alors qu'elle était perdue dans ses pensées pendant un running dans un endroit visiblement inapproprié pour une telle activité, la faisant tomber du pont glissant dans le lac artificiel en contrebat. En même temps, pour sa défense, la blondinette n'avait pas vraiment l'habitude de courir. Elle n'était pas une immense sportive et courir dans le vide l'avait toujours frustré plus qu'autre chose. Sauf qu'il y a deux jours, elle avait perdu un patient au bloc. Sirius lui avait envoyé un message frivole à son habitude et elle avait été des plus garce dans sa réponse. Une habitude chez la Crowley incapable de gérer ses émotions négatives. Un défaut qu'elle connaissait par cœur. Que sa famille connaissait, mais pas lui. Alors le silence radio de Sirius après sa réponse l'avait frustré encore un peu plus. D'autant que deux jours de repos lui avaient été imposés suite à la mort de son patient, "pour qu'elle se repose, elle qui en faisait déjà trop habituellement". Cette tendance permanente de son patron à la mettre au repos ces derniers jours aussi, la rendait folle. Comme si elle ne savait pas se gérer. Elle avait juste enchaîné deux semaines d'horaires classiques, avec un jour de repos par semaine. Une situation totalement normale. Il n'avait pas de raison de s'inquiéter de ses performances et l'autopsie conclurait exactement cela. Il avait fait une réaction allergique à l'anesthésie. Une allergie qui n'apparaissait dans aucun dossier et dont même sa famille n'était pas au courant. Elle avait tout tenté, mais le mal était fait. Ce n'était la faute de personne. Un risque imprévisible.

Elle avait tenté d'évacuer sa frustration avec une infirmière qu'elle connaissait, mais dès que la fille avait mis sa main dans sa culotte, l'image de Sirius s'était imposé dans son esprit. Impossible de se faire baiser en pensant à lui. Non. Plus frustrée que jamais, Lyzianna avait donc repoussé la demoiselle, prétextant un rendez-vous avec un patient qu'elle aurait oublié et s'était enfuit. Même une fois seule chez elle, elle n'avait réussi à relâcher la pression. Ni manuellement, ni avec aucun de ses sex toy. Pas même en pensant aux mains ou au corps de ce foutu Vandesky.

Après deux jours à n'enchaîner que frustration et déception, un autre message pour lui demander pardon à sa manière et une révélation : il avait été pris en otage pendant deux jours. Sans doute encore choqué et blessé par son premier message, la conversation n'avait pas été des plus joyeuse et elle n'en était ressortie que plus frustrée et en colère, alors contre tous ses instincts naturels, la blonde avait enfilé une tenue de sport et était partie courir au seul endroit qui savait un peu l'apaiser quand elle s'y promenait.

Voilà comment elle avait atterri là...

Après un plouf digne d'une compétition de plongeons aquatique, la blonde avait tenté de trouver une échappatoire, mais chaque bord de ce maudit lac était jonchées de grosses racines et autres feuilles glissantes, tant y si bien qu'elle n'avait jamais touché un bord. Elle avait manqué de se noyer une ou deux fois en s'enfonçant dans les arbres, avait commencé à paniquer quand elle s'était retrouvé accrochée à une branche et avant qu'elle ne finisse complètement sous l'eau (attirée par ses baskets gorgées d'eau) ou nue (la végétation semblant vouloir mettre ses vêtements en lambeaux si elle tentait quoi que ce soit), elle avait fini par rejoindre le gros rocher au milieu du lac et avait grimper dessus. N'ayant plus à nager pour se maintenir la tête hors de l'eau (sans mauvais jeu de mot, malheureusement), elle avait commencé à appeler au secours, sans que personne ne vienne jamais. Cette partie du jardin était malheureusement peu fréquenté, surtout en cette saison (d'où son choix pour venir y courir), le semblant de grotte artificielle donnant à l'endroit une atmosphère assez fraîche. La plupart des visiteurs préféraient les serres exotiques.

Dépitée, tremblante de froid et épuisée par ses tentatives pour sortir de là, Lyzianna restait donc là, essayant de ne pas trop s'épuiser et de rester groupée pour ne pas perdre encore plus de chaleur, attendant désespérément que quelqu'un avec un œil neuf puisse venir à son secours et lui indiquer dans quelle direction nager pour trouver la sortie.

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Lun 27 Avr - 23:35
Un soupir d’aise s’échappe d’entre ses lèvres lorsque les premiers rayons de soleil filtrent à travers les rideaux. Brane affiche un sourire heureux, s’étire alors qu’il sent cette vague de plénitude l’envahir. Lorsqu’il se tourne sur le côté, le sourire du pompier ne fait que s’élargir que davantage : passer ses nuits avec Erin le comble toujours de bonheur. Il aime se réveiller auprès d’elle, car ça lui donne l’impression que rien n’a changé. Malheureusement, ils travaillent encore à réparer leur couple, et elle le lui rappelle délicatement lorsqu’elle annonce devoir partir. Bien qu’il aimerait la retenir, il la laisse quitter la maison, et entreprend de son côté le fameux ménage matinal. Pendant qu’il remet un peu d’ordre chez lui, Brane discute avec sa sœur par message. Pour ne pas changer, elle se plaint de ne pas avoir vu son frère depuis trop longtemps. Bien qu’ils vivent dans la même ville, l’un s’est installé tout au sud et l’autre tout au nord. C’est pour ça qu’ils coupent généralement la poire en deux et se retrouvent en plein centre de New-York. Mais pour une fois, et après que Violet ait longuement insisté, Brane promet de passer chez elle. Il termine son ménage par un bref passage à la douche et quitte Staten Island en fin de matinée. Sa sœur l’accueille à bras ouverts environ une heure plus tard, le temps pour Brane de combattre la circulation new-yorkaise. Pour le remercier de s’être déplacé, elle lui propose un déjeuner cuisiné par ses soins. Brane, le ventre sur pattes qu’il est, jubile face à tant de nourriture. Le frère et la sœur se régalent autant qu’ils rigolent. Puis, pour digérer le tout, ils se mettent d’accord sur une balade au jardin botanique situé à quelques minutes de chez la jeune femme. Tout pendant qu’il passe du temps avec sa sœur, Brane a ce sourire de gamin heureux collé au visage, et il refuse de disparaître.

Lunettes de soleil vissé sur le nez, Brane est occupé à ne dire que du bien de sa femme lorsqu’elle l’interrompt soudain en lui montrant son portable s'illuminer comme un sapin de Noël. Sourcils froncés, il la regarde s’éloigner pour prendre l’appel. Brane comprend vite que d’ici deux ou trois minutes, Violet va l’abandonner. Ses doutes se confirment lorsqu’elle revient vers lui en courant. « Désolée, urgence professionnelle. J’en ai pas pour longtemps, promis ! Si tu restes dans le coin jusqu’à ce soir, je t’invite au restaurant. » Elle lui embrasse furtivement la joue, sans laisser le temps à Brane de réagir ou répliquer. Les bras ballants, il se demande ce qu’il doit faire. L’invitation au restaurant, elle n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Il hésite, jusqu’à finalement se dire qu’elle le lui doit. Brane n’a certainement pas fait tout ce déplacement pour être abandonné dans ce jardin botanique. Il décide d’y rester, mais ne se gêne pas pour envoyer un SMS à sa sœur. T’aurais au moins pu me laisser les clés de ton appart’… Il secoue la tête, lâche un soupir, et ouvre l’application d’Instagram tandis qu’il marche parmi la végétation. Il en profite pour poster un beau selfie de lui, entouré de plantes.

Brane doit cependant faire face à une nouvelle surprise. Après avoir été alerté par un appel à l’aide, il repère une jeune femme perchée sur un rocher, au beau milieu d’un lac artificiel. Il se rapproche autant qu’il le peut, veillant toutefois à ne pas glisser dans l’eau. « Vous allez bien ? » Demande-t-il d’une voix assez forte pour être entendu. Il regarde autour de lui, en recherche d’idée pour sauver cette inconnue. « Bougez pas, je vais appeler les secours ! » Sauver des gens fait partie de son quotidien. En revanche, sans aucun équipement il risquerait de finir dans le même état que la jeune femme. Autant éviter, donc. Il compose donc le numéro d’urgence et décrit la situation. Ça lui fait bizarre, d’être celui qui appelle. D’habitude, c’est plutôt lui qu’on appelle. On lui annonce une arrivée dans les trente prochaines minutes, ce qui lui parait soudain affreusement long. Il grogne en raccrochant, avant d’en informer la principale concernée. « Les secours arrivent, donc… Pas de panique, ok ? » Il compte bien lui tenir compagnie, quand bien même il se trouve actuellement à une bonne distance de la femme. Quitte à patienter avec elle, il s’assoit au bord de l’eau. « Je m’appelle Brane, au fait. » Il lâche ça comme une invitation à ce qu’elle se présente à son tour. « Vous êtes bloquée ici depuis combien de temps ? Et comment vous avez fait pour atterrir ici ? » C'est quand même une bonne question, quand on y pense.

@Lyzianna Crowley

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Sam 30 Mai - 14:40
wallows.
Elle était là depuis un certain temps, moitié gelée, moitié plus sèche, quand elle entendit des pas. Elle se redressa, essayant presque de se lever avant de glisser sur le rocher et de décider finalement de rester assise. « Hey !!! Hey oh ! A l'aide !!! » L'espoir semblait renaître un peu. Peut-être qu'elle n'allait pas mourir de froid ici, après tout.

« J'suis pas blessé ! », dit-elle en réponse, quand un homme s'approcha assez pour la voir et lui demander si elle allait bien. « Enfin rien qui ne soit digne d'intérêt », marmonna-t-elle pour elle-même quand elle repéra une petite égratignure sur son coude. Ça disparaîtrait d'ici un ou deux jours. Ça n'était absolument rien. Ses vêtements et son ego avaient plus trinqué que son corps.

« Est-ce que j'ai l'air de paniquer ? », grogna-t-elle en se remettant à bouder. Oui, les secours allaient arriver, mais elle devait encore attendre trente minutes et elle était de plus en plus frigorifié. Maintenant qu'elle avait bougé pour l'alerter, elle réalisait que se recroqueviller lui avait seulement donné la sensation de ne pas mourir de froid. Cela n'avait absolument rien fait pour combattre l'hypothermie. « Un abruti m'a bousculé pendant que je courrais. Je ne sais pas si ce crétin en avait rien à foutre de potentiellement tuer des femmes ou s'il est simplement trop stupide pour faire fonctionner deux neurones en même temps, mais pendant que monsieur continuait tranquillement son chemin, moi j'ai glissé du pont et j'ai dû nager jusqu'ici quand il s'est révélé évident que je ne pourrais pas sortir seule. » Il fallait bien commencer par quelque-chose et elle était toujours aussi frustré. Autant évacuer sa colère sur le responsable de tout ça, plutôt que sur le brave homme qui essayait de la sortir de son problème. Si elle s'en prenait trop à lui, il pouvait partir aussi et elle serait bien embêté.

Soupirant profondément, elle posa ses coudes sur ses genoux et posa son menton entre ses mains. « Brane, il va falloir que vous m'aidiez à rester éveillé », dit-elle, alors qu'elle sentait soudainement la fatigue pointer. L'adrénaline avait fait son travail pendant qu'elle était énervée et consciente qu'elle pouvait rester ici pendant longtemps, mais maintenant qu'il avait un peu soulagé ses inquiétudes, la température et l'épuisement la rattrapait à grand pas. « Je suis en hypothermie. Je n'ai pas perdu assez de degré pour que ça soit vital pour le moment, mais comme je courrais, ma température était un peu plus élevé de base et la chute n'est que plus brutale. Je sens que j'ai de plus en plus froid et je suis fatiguée. Si je m'endors... Je pourrais tomber et me noyer. » C'était le risque, effectivement et tous les deux le savaient. Elle l'avait entendu parler aux services de secours. Il n'était pas un étranger dans le domaine du sauvetage à la personne. « Vous êtes sûre que vous ne voyez aucune berge à cette étendu d'eau ? Y a aucun moyen que je nage vers la terre ferme ? »

Il avait un regard neuf et un meilleur point de vue qu'elle. Peut-être qu'en regardant bien, il pouvait trouver une solution, un endroit vers lequel elle pourrait nager pour se sauver de cette situation sans avoir à attendre la grande artillerie.

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