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Comme on m'attend au tournant, j'ai décidé d'aller tout droit / Tom

@ Invité

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Jeu 12 Déc - 19:29
Après avoir fait vacciner Madame, je l'ai gardé à la maison quelques temps, puis je suis retournée chez le vétérinaire, parce qu'il avait une boule au flanc.
L'aide véto m'a assuré que c'était à cause du vaccin et qu'il n'y avait vraiment pas de quoi paniquer, j'me suis sentie un peu con de ne pas y avoir pensé, mais au moins c'est réglé, et je n'ai plus peur que ce chat ait développé une maladie rare et forcément grave. Bon en même temps c'est un bon gros bâtard, c'est du genre solide ces bestiaux-là, mais je m'inquiète facilement... D'autant que c'est pas exactement mon chat – même si franchement c'est tout comme !
Après avoir redéposé le chat chez moi, je ne sais pas jusque quand exactement je suis censée le garder, je suis retournée sur Arthur avenue pour faire du shopping. Je suis évidemment en retard pour les cadeaux de Noël et hormis du maquillage je sais jamais quoi offrir. Ça marche pour pas mal de mes potes, mais pas tous, c'est là qu'est tout le problème.

J'ai un trench sanglé sur la taille, des talons bien trop hauts comme d'habitude, et une paire de lunettes de soleil qui me sers qu'à me la péter parce qu'il n'y a clairement pas assez de lumière pour les porter.
Je peux aussi observer les gens sans qu'ils ne le voient, et ça j'aime bien. J'allume une cigarette devant la devanture d'un revendeur de cd / dvd / vinyles à prix tellement cassés que je le soupçonne d'être de mèche avec des cambrioleurs, et en me tournant, aperçoit une silhouette que je connais.

« Tiens, t'es de retour ? »

@ Invité

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Lun 16 Déc - 10:32
Comment tu gères les cadeaux de Noël ? Généralement le jour même en te rendant dans un magasin type The Nature Company et te sauver la face ; récupérer un jardin zen pour ta mère – elle adorait faire des petits traits avec son râteau miniature dans du faux sable –, une paire de chaussettes chaudes pour ton père – est-ce que ce serait indélicat de ramener un cadeau pour lui maintenant qu’il était mort ? – et une théière pour tes 3 sœurs – elles auront qu’à partager. Tu n’auras même pas à t’embêter pour Noah cette année, votre récent échange et les nombreux rendez-vous chez le kiné pour gérer ta mâchoire valaient bien plus que n’importe quel cadeau que tu pourrais lui dégoter. Par principe donc, tu ne cherches pas aujourd’hui un cadeau.

T’es juste sorti de chez toi, les mains enfoncées dans les poches de ton manteau, la fatigue perlant au bout des cils. T’as pas encore repris le boulot, tu seras bon pour demain et tu envisages d’aller te coucher en rentrant pour te remettre dans le bain, éviter de subir le jet-lag du retour au travail de nuit. T’observes avec un désintérêt non feint les vitrines et tu vas pour t’éloigner du magasin dont tu as déjà oublié les produits et te prépare à éviter un échalas qui t’adresse la parole. Il te faut quelques secondes pour resituer Liberty derrière sa dégaine de stars incognito. « Tiens, t’essaies de passer inaperçu ? Tu suis qui cette fois ? William ? Bethany ? »

@ Invité

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Sam 28 Déc - 22:21
Bien sûr c'est Tom, il répond à une question par une autre question, et j'ai un léger rire haut perché, qui attire sur moi l'attention d'une passante aux étranges yeux vert-bleu, très jolis yeux, dommage que le visage autour le soit moins.

« Je n'essaie de suivre personne, comme tu dis. William est hospitalisé, il sortira après Noël et Bethany dans sa famille en Caroline du Nord. »

C'est effrayant tout ce que je sais sur tous ces gens, mais d'un autre côté je suis très amie avec la copine de William que j'ai rencontré dans un bar super sympa – mais je m'égare – et je suis la confidente de Bethany, pile le genre de meuf à toujours avoir voulu un meilleur ami gay.
Elle l'a.

« Et puis je ne passe jamais inaperçue, de toute manière. Tu prendras bien un café ? T'as une sale mine. »

@ Invité

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Dim 29 Déc - 21:57
« Et toi au final, qu’est-ce que tu fais là ? Ta famille n’est plus à New-York, si ? » Tu lui souris, dévoilant tes dents, les poings toujours enfoncés dans tes poches. Liberty était un peu le vanity fair ambulant que chaque entourage avait. Iel en savait plus sur tout le monde, parfois même sur toi que toi-même. Tu cillais à peine et ta tête opérait un instant un mouvement de droite à gauche pour amorcer un refus, avant d’hausser les épaules. « J’ai pas trop envie d’être vu en ta présence, tu proposes quoi pour remédier à ça ? »

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Lun 30 Déc - 15:46
« Je bosse Tom tout le monde n'est pas fonctionnaire ! Je ne vais dans le New Jersey que pour le soir fatidique », j'explique, avec cette grimace incroyablement snob en disant New Jersey comme si je m'étais soudainement brûlée.

J'en rajoute toujours un peu, je ne sais pas faire autrement.

« Je suis impressionnée que tu aies retenu ça... » je fais remarquer, sans y attacher plus d'importance ; enfin en essayant. Un jour je saurais maîtriser cet effet toxique que me fait Tom, mais apparemment pas aujourd'hui...
J'incline la tête sur le côté :

« Ah. C'est toujours agréable, je te remercie. On peut se planquer dans les ombres tels des ninjas, si tu veux, ça fera un peu jeu d'aventure », je ris, pas sérieuse.

@ Invité

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Lun 30 Déc - 16:25
« T’es pas genre un extra qui travaille comme il peut ? » Tu ricanes mais tu n’insistes pas, chacun sa merde. Toi tu bosses et tu priais pour que ta mère n’insiste pas trop pour que tu passes au moins entre deux shifts pour partager des repas trop lourds dans une ambiance trop bruyante. Les nuits de fêtes étaient généralement insupportables, entre les petits vieux qui prenaient la police pour des taxis, l’abus d’alcool et d’autres excitants, les inévitables disputes familiales, les gens qui veillaient tard et les gosses qui partaient à la recherche du père noël, il n’y avait pas de temps pour faire une sieste. « C’est que t’es intarissable sur les merdes des autres mais pas les tiennes. » Tu lui fais un clin d’œil et tu hausses les épaules, indiquant d’un signe de tête le reste de la rue. « T’es bien incapable de discrétion, autant ne pas partir sur un projet qui ne peut pas fonctionner, si ? » Tu fais quelques pas pour t’éloigner de devant la devanture, quelques personnes vous jetaient déjà des regards offusqués de ralentir le trafic piétonnier. « Tu peux pas t’habiller d’une manière civilisée ? »

@ Invité

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Mer 1 Jan - 21:39
« Si c'est ça sauf que dans ta façon de le dire ça sous-entend que personne ne s'intéresse à ce que je fais, et ça, c'est pas vrai mon cher. »

Mais bon il s'en fiche certainement parce qu'il se fiche d'à peu près tout, alors je ne vais pas essayer de lui expliquer – j'ai déjà essayé, c'est comme noyer un cygne : long, frustrant, douloureux, et ça ne mène strictement à rien.
Maintenant je fais l'adulte, et je fais comme si de rien. (Adulte ou lâche j'ai pas trop, trop décidé entre les deux.)

« Ah t'as remarqué ça », je fais indifféremment en renouant correctement mon écharpe – ça caille sur cette partie du globe, je vous dis que ça, « quel sens de l'observation ça m'étonne qu'ils t'aient pas monté au grade d'inspecteur. »

J'ai un rire de gorge quand il déclare que je serais infoutue de discrétion ; ça c'est pas faux. Je fronce des sourcils :

« Qu'est-ce que tu appelles civilisé, au juste ? Précise ta pensée. »

@ Invité

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Mar 7 Jan - 10:00
« Qui s’intéresse à ce que tu fais outre ta mère et des gens creepy ? » Tu lui souris et incline la tête dans sa direction. Tu mettais les mamans dans la catégorie des gens un peu dérangeants mais sensément bien intentionnés. « Moi aussi ça m’étonne, tiens ! C’est pas grave, je suis leur supérieur, aux inspecteurs ! Je peux jouer au jeu du vieux con débile qui bride l’initiative de jeunes premiers et c’est carrément plus gratifiant. » T’as un gloussement ravi et tu secoues la tête tout en roulant des épaules, autant pour te réchauffer que pour imprimer le signe de l’indifférence. Tu renifles à nouveau, de ceux bien dégueulasses que font les ivrognes, les clochards et les enfants. Tu bats le trottoir du talon, offrant ton plus beau sourire à la drag-queen qui te surplombe. « Quelque chose qui entre dans le moule et qui ne révèle pas plus de peau que nécessaire. Quelque chose de censément masculin aussi, ce que tu restes. »

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Sam 11 Jan - 18:58
« C'est une question rhétorique ou tu veux une liste ? » je demande en arquant un sourcil, lui jetant un regard hautain de derrière mes lunettes de soleil.

Je décide de laisser couler, parce que je suis sympa, et l'effet étrange que me fait Tom, tout ça, je vais pas revenir là-dessus. Il ne s'attarde pas sur le fait que je sois plus prompte à raconter la vie des autres que la mienne, et ça m'arrange et j'ai un sourire amusé.

« Alors là ça m'étonne pas du tout de toi, je ne sais pas pourquoi. Le rôle du vieux con te va à ravir. »

Je fronce du nez quand il renifle – quel porc – et reste silencieuse quand il accède à ma demande en précisant effectivement ce qu'il veut dire par « civilisé ». Longtemps j'me suis dit qu'il ne faisait pas exprès d'être aussi blessant, ou ne se rendait pas compte de l'être.
Je n'en suis plus aussi certaine aujourd'hui, et je hausse sèchement des épaules :

« Je t'ai connu moins chiant que ça, c'est la perspective du mariage qui te rend aussi peu amusant ? Elle va se marrer ta promise. »

@ Invité

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Sam 11 Jan - 19:59
« Je veux bien une liste, je m’inquiète pour ces gens. » Tu réponds avec un sourire qui s’accentue de minutes en minutes. Le mépris qui dégouline de Liberty n’a d’égale que ses tentatives de se justifier. Un clin d’œil pour l’insulte qu’iel te fait et tu bombes le torse fièrement, le tapotant même du bout des doigts pour appuyer ton estime de toi, la lui cracher à la gueule. Tu t’amuses de ses moues, de ses rictus et de toutes les menues réactions qu’elle arbore à chacun de tes gestes grossiers et tes mots trop abrupts. « Je réserve le meilleur de moi-même pour mon épouse. » Tu as eu une hésitation, non pas pour épargner l’estime d’elle-même de Liberty mais parce que tu as cru un moment qu’elle parlait de Fran et non pas de Siobhan dont le mariage avait semble-t-il été enfin oublié. Le paternel devait avoir quelqu’un d’autre en vue, d’une meilleure stature et d’un plus bel apanage que le tien et tu n’y prenais certes pas ombrage. « Elle sait l’ouvrir, ma femme. » Tu lâches un soupir exagérément transi d’amour et tu poses une main affectée sur ta joue, comme si elle venait d’y déposer un baiser. L’image te fait sourire, Fran avait plus l’habitude d’écraser son poing que ses lèvres sur ta gueule.

@ Invité

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Sam 11 Jan - 20:25
Il m'agace, et je commence à ressentir physiquement la brûlure de l'énervement quelque part dans mon estomac – ou alors c'est peut-être que j'ai zappé trop de repas d'affilée pour garder la ligne. Je hausse sèchement des épaules alors qu'il réclame une liste :

« T'es flic non ? Fais ton boulot alors. »

Il m'énerve, mais il m'énerve ! … Et le fait qu'il parle de sa femme comme ça m'agace encore plus, je manque limite d'en froisser ma clope. Voyons le bon côté des choses, au moins il a arrêté de m'insulter.
La jalousie n'est clairement pas une belle chose, et elle s'enroule autour de mon cou plus fermement que mon écharpe. Ça n'est pas logique du tout, je devrais être soulagée qu'il s'en prenne à quelqu'un d'autre, et pas avoir envie de lui demander ce qu'il advenait de moi dans tout ça.
C'est très puéril, c'est parfaitement enfantin, je le sais, mais ça m'empêche pas de le ressentir.

« Je pensais qu'il valait mieux savoir la fermer, avec toi », je fais remarquer sur un ton polaire.

@ Invité

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Sam 11 Jan - 20:32
Un sourire plus mesquin fleurit et tu l’observes un instant, tu ne réponds évidemment pas à la première pique, parce que ce serait mettre de côté le plaisir provoqué par l’irritation que tu sens en elle lorsqu’elle commence à réagir plus ostensiblement à tes piques. « Pourquoi ? » Tu demandes, faussement naïvement, les yeux pétillants de malice. « Ma femme n’a pas peur, elle. Désolé de ne pas chercher des gens comme toi. » Tu laisses tomber ta main à ton côté, abandonnant ta joue à sa merci si l’envie folle lui venait de t’en coller une. Ton regard va de bas en haut, jaugeant avec affect sa façon de se saper autant que de réagir à tes remarques. « Et toi, quand est-ce que tu te trouves une petite femme qui te remettra sur le droit chemin ? »

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Sam 11 Jan - 20:47
La raideur de l'agacement commence à me prendre la mâchoire, et je me dis qu'il faudrait que je me barre maintenant, en fait, parce que je n'ai pas l'impression qu'il ait l'intention de lâcher prise. C'est l'inconvénient avec Tom ; ça et le fait qu'il sache où frapper.

« Je n'ai pas peur de toi. »

A vrai dire des crétins homophobes j'en vois passer des caissons complets et ça me fait plus rien depuis un bon moment – sinon j'aurais arrêté de ne pas parcourir le « droit chemin », comme il dit si bien.
Je le foudroie du regard à sa question franchement insultante, ce qui n'a aucun effet vu que je porte des lunettes de soleil – mais même sans je ne suis pas certaine qu'il aurait été impressionné. Non, en fait, il a même l'air de plutôt s'amuser.

« Tu te sens puissant à être insultant comme ça ? »

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Sam 11 Jan - 20:51
« De dire ce qu’elle pense, pas de moi. Je bande pas à l’idée d’une meuf qui s’écrase devant moi. Où est l’intérêt ? » Tu as un rire, du genre désagréable. Les filles qui rampent tu en as vu assez dans ta carrière, de celles qui se font tabasser devant leur mari, leur employeur, devant les flics même. T’es déjà assez à rabaisser les gens pour ne pas à chercher à marcher sur quelqu’un qui touche déjà le fond. « Moi ? Non. Je m’inquiète pour toi, mon gros. T’es tout seul, fringué comme à carnaval, à essayer de trouver un sens à ta vie et vivre au crochet de personnes à peine plus misérables que toi. Si j’étais ta mère, j’en serais navré. »

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Sam 11 Jan - 20:59
« C'est sûr que tu t'y connais parlant de dire ce que tu penses », je fais remarquer, avec un sourire que l'agacement rend raide.

On l'aura peut-être remarqué je ne suis pas partisane de dire tout ce qui me passe par la tête, parce que c'est souvent désagréable ; Tom c'est un peu l'inverse, manifestement.
J'apprécie pas des masses qu'il m'appelle « mon gros », me redressant un peu comme s'il avait essayé de me toucher et que je n'étais pas d'accord mais le truc qui me fait voir rouge c'est quand il ose essayer de s'imaginer à la place de ma mère.
Les drag queens c'est comme les footballeurs ; il ne faut pas s'en prendre à leurs mères, croyez-moi.
Bon n'étant pas footballeur, je le gifle – avant même de me rendre compte de mon geste à vrai dire – au lieu de lui foutre un coup de tête dans le plexus.

« Tais-toi. J'en ai assez que tu m'insultes. »

Merde, je l'ai frappé, mais qu'est-ce qu'il m'a pris ?! Je fais exactement comme si je savais ce que je faisais, n'essuyant pas ma main un rien engourdie sur mon trench comme j'en ai pourtant l'envie.

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Sam 11 Jan - 21:03
« Bah oui, tu devrais faire la même chose, ça te changerait. Je sais que généralement c’est réservé au psychologue mais tu vois… c’pas bien de refouler ça dans des déguisements. » La main dans ta gueule t’empêche de poursuivre bien longtemps. Le cillement n’est pas surpris mais amusé et tu retiens de justesse ta main d’aller se poser sur ta joue pour la frotter, juste parce que ça fait bonhomme et que t’as l’impression de l’être sacrément quand t’es en face de Liberty. « Alors comme ça en plus de tapiner on frappe des flics ? » Tu persiffles, la voix baissant d’un coup de quelques rangs en légèreté. En réalité, tu n’en avais pas grand-chose à foutre. Si tu commençais à en vouloir à toutes les personnes qui t’en avaient retourné une, tu serais bien seul. Tu aimes juste profiter de l’instant et les faire culpabiliser. « Je pensais que tu étais capable d’entendre la vérité mais faut croire que ta maladie mentale s’enfonce trop loin dans le déni. » Les gens autour de vous vous observent, hésitant entre continuer leur chemin comme si de rien n’était ou sortir leur portable pour filmer ce qui pourrait faire le prochain buzz.

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Sam 11 Jan - 21:13
Et moi comme une conne je me demande si je ne lui ai pas fait mal – non t'as raison, se faire gifler ça fait toujours du bien ! Je constate assez rapidement que ça ne l'arrête pas le moins du monde, j'aurais dû m'en douter. J'étrécis les yeux, assez satisfaite finalement de porter ces absurdes lunettes de soleil par ce temps-là parce qu'au moins les gens ne distinguent pas mon expression.

« Je t'ai pas giflé parce que tu es flic, et tu le sais très bien. Et je ne tapine pas. »

J'ai répété cette phrase bieeeeeen trop de fois pour ma santé mentale. La colère monte d'un cran quand il évoque une maladie mentale, et vraiment il y a des moments où je ne sais pas du tout ce que je lui trouve.
Le fait est que je lui trouve quelque chose, mais quoi, ça reste un mystère, surtout maintenant, parce que le dernier coup était un peu rude, et que j'ai envie de me mordre la langue pour essayer d'évacuer un peu d'agacement et de peine mélangés.

« Je ne crois pas que j'ai de conseils à recevoir de toi sur comment me comporter. La paille, la poutre dans ton œil, tout ça, Tom, pense y. »

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Sam 11 Jan - 21:28
« Non, c’est vrai, tu ne fais pas payer. C’est pas pire quand tu écartes les cuisses gratuitement ? » T’es tout sourire, les dents apparaissant. La douleur qui te tiraille la joue rappelle celle à la mâchoire qui demande encore régulièrement à ce que tu ailles voir un kinésithérapeute pour faire des exercices qui empêcheront ta mâchoire de se déboiter à nouveau pour un rien. Tu humectes tes lèvres tandis que les gens commencent à se disperser. L’échange n’est pas encore assez théâtral pour intéresser suffisamment la toile. « Chérie, contrairement à toi je suis marié. Je ne me sens pas tellement seul que je dois aller entrer chez les gens par effraction parce qu’ils ne veulent pas me parler. »

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Sam 11 Jan - 21:52
Je le dévisage en cherchant, vraiment, à savoir s'il est sérieux ou pas, quelle force le pousse à être comme ça, pourquoi ça me tombe dessus, tant de questions et si peu de réponses. Je serre les mâchoires avec tant de force que je suis étonnée de pas m'être fait péter un plombage, et je dois au fait d'être non-violente de ne pas tenter de lui effacer son sourire à coups de poing.
Il en a, de la chance, et je suis pas sûre qu'il la mérite.

« Et je la plains, ta femme. Je sais vraiment pas ce que je peux te trouver », je crache avec agacement, rageant de simplement me rendre compte que j'ai terminé ma cigarette. Je vais pas en rallumer une, je vais me flinguer le teint en prime du reste.

@ Invité

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Dim 12 Jan - 12:52
Tu plonges dans ce que tu penses être un lapsus. « Ce que tu me trouve ? Tout ce que tu n’as pas toi. Une belle carrière, une belle gueule, une situation stable, une femme, une famille qui ne m’a pas reniée. » Tu glousses méchamment et tu hausses les épaules, les paumes vers le ciel alors que tu prends une mine affectée. C’était un peu embellir ta situation mais est-ce que Liberty oserait réellement pointer du doigt des choses que tu avais tordu alors qu’iel n’en connaissait en réalité pas la moitié. Fran et toi vous étiez mis d’accord pour que votre mariage reste secret, ta mère n’était certainement pas la personne la plus partiale de l’univers et ta carrière stagnait parce que tu n’avais pas envie de quitter la rue. « Allez bébé, si tu veux on va en parler autour d’un café. »

@ Invité

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Dim 12 Jan - 14:24
J'ai un rire sec à sa réplique ; oui forcément lui croit que je l'envie. Je secoue la tête, pince les lèvres, vexée, peinée, et il faut vraiment que je me barre.

« T'es vraiment con. Je suis pas jalouse de toi, imbécile. »

Con ou il me fait un déni bien pratique, je ne suis pas sûre, et franchement je crois que ça n'a pas d'importance maintenant. Je me mords la langue, fâchée d'être aussi atteinte par ses manières déplorables, me recule comme s'il avait menacé de me frapper, brusquement donc.
Alors qu'il n'y a que moi qui frappe ici.

« Non. Et m'appelle pas comme ça. Ecoute, va juste t'en prendre à quelqu'un d'autre. »

@ Invité

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Dim 12 Jan - 15:31
« T’es jalouse d’elle, c’est ça ? » Tes dents, dont certaines avec déjà été plusieurs fois refaites après coups divers et heurts nombreux, se dévoilèrent d’autant plus. Ses yeux, cachés derrière ses lunettes de soleil, étaient invisibles et tu ne pouvais découvrir avec certitude son expression. La forme dure de sa bouche, les muscles saillants étaient cependant de bons indices. Tu haussais à nouveau les épaules, reniflais fortement et te râclais la gorge, comme si t’allais lui cracher à ses pieds un glaviot. « Ok bébé, comme tu veux. C’tait toi qui proposait mais j’respecte, t’as sûrement un shooting photo important pour un freak show. » Tu ponctuais ta dernière phrase d’un clin d’œil et tu agitais la main comme pour lui dire au revoir.

@ Invité

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Dim 12 Jan - 16:07
Aaah, miracle, il met le doigt enfin pile ce qui fait mal, et j'ai un souffle agacé, court, et ne réponds rien ; parce que j'ai rien à répondre. Si j'me précipite pour dire non ça va faire suspect, et j'ai certainement pas envie de dire que oui.
Donc ?
Je fais pire que mieux et je me tais. Je me recule dans un claquement de talons parce que j'ai la ferme impression qu'il va me cracher sur les godasses, pince les lèvres quand il m'appelle encore bébé.
Je ne sais pas comment il a fait pour rester en vie si longtemps en étant si agaçant.

« L'envie m'a passé. Bonne journée Tom. »

Et je décarre, décidant que je trouverais mes cadeaux de Noël plus tard – à tout hasard après Noël avec Eoghan.

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