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Something just like this ☽ Ethan

@ Invité

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Sam 21 Déc - 17:36

Maddy était fatiguée. Elle n'avait pas bien dormi, ayant une longue discussion avec Leela, sa colocataire. Il y avait des choses qui la stressaient, en ce moment, beaucoup trop de choses. D'une part, leur nouvelle colocataire, à peine supportable. D'autre part, le nouveau script interminable de son rôle. Et ces scènes qu'elle n'avait pas imaginé. Elle n'était pas dans les feux de l'amour, pourquoi son personnage devait-il avoir une vie sentimentale si compliquée ? Elle n'avait pas envie de coller ses lèvres à celles d'un inconnu, ne savait pas comment le prendrait Ethan, d'ailleurs. Étaient-ils..ensemble ? Elle n'en avait toujours aucune idée, n'ayant eu le courage de lui demander, d'officialiser elle-même. Il valait mieux que ça ne s'ébruite pas plus, ne voulant pas lui causer de tord pour sa campagne, ni être constamment sous les feux des projecteurs. Mais elle... elle avait besoin de savoir, même si elle prétendait le contraire. Faisant les quatre cent pas, profitant de sa maigre pause pour laisser échapper toutes ses pensées, son cerveau bouillonnant à mille à l'heure, elle aurait presque pu tracer un sillon dans le marbre tant ses bottes arpentaient la même aire. C'était la troisième raison qui venait achever de jouer avec les nerfs de la brune, cette... situation entre eux. Elle comprenait. Il ne devait pas avoir d'ennuis par sa faute, et leur relation pourrait lui causer du tord. Elle ne voulait pas être une arme qui plomberait sa carrière. D'un autre côté, les journalistes savaient déjà qu'ils avaient une histoire, ne serait-ce pas plus simple de l'assumer ? A moins qu'elle ne se faisait complètement des idées sur toute la ligne. Il lui avait pourtant garanti qu'il n'avait jamais invité personne d'autre qu'elle dans sa demeure, jamais préparé le dîner pour une autre.. ça ne pouvait être un mensonge, cela voulait forcément dire quelque chose. Ou alors la manipulait-il comme le soufflait certaines de ses camarades de scène, dans son dos. Madison n'était pas sotte, elle savait reconnaître un mensonge quand elle en voyait un. Mais en matière d'amour, elle n'avait pas eu les meilleures..expériences. Était-elle donc objective ? Des pas la surprirent, résonnant dans le couloir non loin. Levant les yeux, son regard clair s'ancra une silhouette. La trentaine, les cheveux ébène et la barbe parfaitement soignée, un homme marchait rapidement, ses yeux chocolat ancrés sur le mobile qu'il tenait sous les yeux, pianotant dessus d'un geste rapide. Il semblait tracassé. Subitement devenue plus calme, seul son cœur s'accéléra, tapant plus fort à mesure qu'Ethan se rapprochait, sans la voir. Comment ne pas être sous le charme du politicien ? Ouvrant la bouche pour l'interpeller, une voix la surprit, aiguë, criant le nom du politicien. Quelqu'un le cherchait visiblement, l'appelant depuis le fond du couloir. Elle n'avait pas beaucoup de temps. La femme allait arriver dans la pièce d'une seconde à l'autre et Maddy ne pourrait même pas lui souffler un bonjour. Révoltée en son intérieur, se mordant la lèvre, elle ignorait quoi faire. Ils ne devaient pas être vus ensemble. Mais elle avait envie de lui parler, de le voir sourire. Elle... l'attrapa finalement subitement par la main, le faisant lever les yeux et le tira rapidement vers une petite pièce. Non loin de leur position, elle passa le rideau le coeur battant et l'emmena à sa suite dans nulle autre...qu'un placard à balais. Ok, elle aurait peut-être pu avoir une meilleure idée. Se tournant vers lui, entendant les pas de la femme claquer dans le couloir, appelant toujours l'homme, elle ne put s'excuser ou lui expliquer. Cachés à la va-vite, elle leva un index, intimant au brun de ne pas faire de bruit. A vrai dire, il n'y avait aucune chance pour que le politicien veuille être aperçu dans un placard à balais de Broadway, mais savait-on jamais.

@ Invité

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Lun 6 Jan - 14:26
La fin d’année est arrivée à toute allure. Depuis plusieurs semaines, tu n’as plus le temps de rien. Tout s’enchaîne beaucoup trop vite. Ta campagne, les rendez-vous professionnels, les problèmes familiaux. Tu te demandes encore comment tu parviens à respirer. Les journées s’enchaînent et se ressemblent sans te laisser le temps de souffler ne serait-ce que cinq minutes. Tu es à bout, fatigué, et cela se lit sur ton visage. Des cernes ont pris place sous tes yeux, dus à un manque de sommeil flagrant en plus des différents tracas qui court-circuitent tes pensées. D’un pas rapide, tu arpentes les couloirs, le regard rivé sur ton téléphone, les doigts qui pianotent sur les touches. Tu ne prêtes pas attention autour de toi, bien trop occupé et concentré sur le message que tu lis et qui te fais froncer les sourcils. Tu n’entends même pas cette voix de femme dans ton dos, à l’autre bout du couloir, qui tente de t’interpeller. Cette voix qui t’es familière et qui appartient à ta directrice de campagne que tu ne souhaites pas voir pour le moment. C’est peut-être pour cela que tu ne réagis pas d’ailleurs. Que ton cerveau fait en sorte que tu ne l’entendes pas. Tellement concentré sur ton téléphone que tu ne vois pas Madison approcher de toi.

Sa main vient se saisir de la tienne, te faisant enfin lever le nez. Une expression de surprise vient se dessiner sur ton visage alors que tu te laisses entrainer dans une pièce adjacente sans rien dire. Tout se passe si vite que tu réalises à peine ce qui arrive. Et vous vous retrouvez… dans un placard à balais. Sur le point de dire quelque chose, Maddy te fait signe de la main pour ne pas faire de bruit, tandis que ta directrice de campagne passe dans le couloir en scandant ton prénom, sa voix stridente qui se fait plus lointaine à mesure qu’elle s’éloigne. Dans cet espace restreint à peine éclairé, ton téléphone vibre dans tes mains. Le nom de ta directrice de campagne s’affiche. Elle t’appelle certainement parce que tu as disparu de son champ de vision. Mais tu ne décroches pas. Au contraire. Tu appuies sur le bouton qui permet de le mettre en silencieux et tu le ranges finalement dans la poche intérieure de ta veste de costume pour mieux te concentrer sur Madison. « Eh bien. Je ne savais pas que les placards c’était ton truc. Fallait me le dire. » que tu dis avec un sourire et à voix basse pour blaguer sur la situation incongrue dans laquelle vous vous trouvez. Tu ne comprends d’ailleurs pas pourquoi elle t’a entrainé ici… Finalement, tu allumes la lumière du cagibi afin de mieux voir la jeune femme. Tu la détailles sans une once de gêne. Depuis quand tu ne l’as pas vue ? La dernière fois, c’était chez toi. Ou plutôt chez tes parents. Tu as même cuisiné pour elle et avoué que c’était la première fois que tu le faisais pour quelqu’un d’autre que toi ou ta famille… Tu observes Maddy, tes doigts venant dégager son visage de quelques mèches. Tu ne te poses même pas la question de savoir ce qu'elle fait ici. Non. Tu es juste... content de la voir. Et finalement, tu te penches et viens l’embrasser tandis que tu attrapes son visage d’une main. Tes lèvres rencontrent les siennes et tu éprouves presque un sentiment de soulagement.

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Ven 10 Jan - 0:06
Lui intimant de se taire, le cœur de Madison tambourinait contre sa poitrine. Ce qu'elle venait juste de faire était non seulement puéril mais risqué. Et si la femme se décidait à ouvrir la porte, mmh ? Ils seraient dans de beaux draps par sa faute. Vraiment, elle avait les pires idées qui soient. Les pas approchèrent, claquant sur les dalles de marbre froid, étant bientôt tout près. La brune retint son souffle, la peur écarquillant ses yeux bleus. Mais ceux-ci s'éloignèrent aussi vite qu'ils s'étaient approchés. Cillant, la jeune femme relâcha sa respiration, rendue saccadée par l'effort. C'était moins une. Soudain, c'est le téléphone d'Ethan qui vibre, la faisant tressauter. Souriant, l'homme le passe doucement sur silencieux. Et elle se demanda si, dans la pénombre, il pouvait voir ses pommettes rougir. Il blague finalement, détendant quelque peu l'atmosphère. Et Madison glousse bêtement à sa remarque, ses angoisses s'envolant. « On ne vit pas tous dans un Palace toute sa vie, Mr Pierce. » ironise-t-elle, comme si son enfance était à plaindre. Elle n'avait certes pas connu la haute société, mais n'avait jamais été dans la misère non plus. Une situation correcte, de classe moyenne.

De ses doigts, il alluma la lumière du placard, éblouissant un instant la douce, s'accoutumant peu à peu à la pénombre ambiante. Ses yeux rencontrent les siens. Et le regard chocolat commence à la détailler, glissant sur elle comme s'il la redécouvrait. C'est vrai qu'ils ne s'étaient pas vu depuis quelques temps. Les fêtes en famille en période de Noël n'étaient pas exactement le meilleur moment pour rencontrer un amant en secret. « Tu m'as manqué.. » souffle-t-elle. Et si ces mots sont pure vérité, elle se mord l'intérieur de la joue pour les avoir prononcé. Qui était-elle pour se présenter à lui si faible ? Une enfant geignarde, voilà ce qu'elle était ! Il fallait qu'elle se ressaisisse, qu'elle puisse lui montrer qu'elle... que ? Elle ne put finir sa pensée que les doigts de l'homme glissent sur son visage, dégageant quelque mèche de cheveux. Son visage s'avance et les lippes de l'homme viennent rencontrer les siennes, les pressant d'un baiser tendre. Elle en perd son souffle, pour la seconde fois. Ses paupières se ferment, ses bras entourent lentement la taille du brun. Et le temps s'arrête un instant. Toutes ses pensées s'envolent, de même que ses résolutions, ses questions. Elle savoure ce moment de magie, le parfum d'Ethan embaumant l'air tout autour. Elle est bien. Elle voudrait rester comme ça à jamais.

Comme tout enchantement, vient le moment où celui-ci est rompu. Retirant ses lèvres des siennes, Madison ne cesse pourtant de l'enlacer. Apposant son front contre le sien, elle réitère, sans plus de remords : « Tu m'as vraiment manqué. » Reprenant doucement son souffle, elle posa sur lui un regard doux comme une plume, le rapportant tout droit du Paradis où il l'avait emmenée d'un baiser. Et paisiblement, elle vint nicher sa tête au creux de son cou, lui embrassant tendrement celui-ci. Son corps collé au sien, les bras l'enlaçant toujours, elle se fiche pas mal de l'image qu'elle peut donner à cet instant, de ce que les gens pourraient penser. Elle est juste heureuse, l'espace de quelques minutes.

@ Invité

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Lun 9 Mar - 14:16
Les mots de Madison te font esquisser un sourire. Ta fierté se gonfle quelque peu tandis que tu viens l’embrasser. Réponse à ces paroles qu’elle vint de prononcer. Est-ce qu’elle t’a manqué ? Évidemment. Il y a bien longtemps que tu n’as plus éprouvé ce genre de sentiments. Est-ce que tu te sens prêt de le dire à voix haute ? Pas du tout. Ce pourquoi tes lèvres et tes actes parlent pour toi. Dans les bras l’un de l’autre dans cet espace exigus, le silence se fait un court moment. Et tu ne penses même pas au fait qu’on pourrait vous surprendre là, dans ce placard. Et que ta directrice de campagne doit être en très de faire le tour du bâtiment à ta recherche, en panique. Plus rien ne compte en cet instant, si ce n’est Maddy que tu serres un peu plus fort contre toi. La tension entre vous est palpable, et tu as l’impression de ne pas l’avoir vue depuis des mois. Ta main qui caresse son visage, tu viens l’embrasser sur la joue lorsqu’elle affirme encore une fois, que tu lui as atrocement manquée. « Tu finis vers quelle heure ? » que tu demandes dans un murmure, le front collé contre le sien, corps contre corps également. Si tu écoutais tes pulsions en cet instant… mais tu n’es pas ce genre d’homme, fort heureusement. Ou malheureusement, qui sait ?

Et la voix de ta directrice de campagne vient faire éclater cette bulle dans laquelle vous vous trouviez. Scandant ton nom de sa voix haut perchée, elle pénètre en trombe dans cette pièce qu’elle n’avait pas encore visitée. En un éclair, tu éteints la lumière du placard pour ne pas qu’elle vous repère et te colle un peu plus contre Maddy que tu pousses légèrement au fond du placard tandis que ta main vient se plaquer sur sa bouche pour ne pas qu’elle parle et que ta directrice ne vous repère. Le cœur qui bat à cent à l’heure alors qu’elle continue ses recherches, tu sens ton pouls qui s’accélère de part cette proximité accrue avec la brune mais aussi la situation qui a presque quelque chose d’excitant. Heureusement, ta directrice n’a pas l’idée de fouiller dans cette armoire exigüe. Qui l’aurait d’ailleurs ? Tu l’entends jurer, presque paniquer, alors que ton portable s’allume, son nom qui s’affiche sur l’écran. Heureusement que tu l’as mis en silencieux quelques instants auparavant. « Désolé » que tu marmonnes, une fois sûr que ta directrice a disparu et en réalisant la position dans laquelle vous vous trouvez. Tu t’éloignes quelque peu, le charme rompu. « Je vais devoir y aller, sinon elle risque de lancer un avis de recherche » que tu ajoutes, presque résigné, essayant tout de même de faire de l’humour.

@Madison Jones
Désolée pour l'attente >.<

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