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why should i worry (ornella)

@ Invité

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Dim 19 Jan - 18:26
Mercy alluma une cigarette. Encore nu sous les draps, il savourait un moment de détente qui lui était propice. Ornella était venue lui rendre visite et à son arrivée, ils n'avaient pas tardé à se déshabiller pour passer un bon moment ensemble. Sans trop parler au départ, ils s'étaient élancés dans l'action, et Mercy avait profité de ce bon moment pour prendre son pied. Il savait que sa partenaire n'était pas aussi réceptive que lui, mais il s'en foutait du moment que lui passait un merveilleux moment.
Et il en avait bien besoin en ce moment. Il se sentait un peu perdu parmi ces retrouvailles, d'abord avec sa nièce puis ensuite avec sa fille. Sa fille qu'il avait cherché depuis si longtemps et qui avaient été dans les parages tout ce temps. Il n'en croyait toujours pas ses yeux cela dit. Ce pouvait-il vraiment que ce soit son Hazel? Mais il se torturait trop. Oui, c'était bien elle, il en avait la certitude. Il l'avait reconnue lorsqu'il l'avait vue. Il était seulement dommage qu'elle, ne pouvait pas le reconnaître. Il était entré dans sa chambre, sans rien dire, et comme elle était devenue aveugle, elle ne l'avait pas reconnue. C'était malheureux et triste à la fois. Mais c'était ainsi, et il ne pouvait que l'accepter, il n'avait pas d'autres choix.
Alors forcément, la visite d'Ornella était la bienvenue. Il avait eu besoin d'elle, en quelques sortes, pour penser à autre chose, de vaquer à d'autres occupations. En plus, il ne travaillait pas à ce moment là, le garage était exceptionnellement fermé et il ne se trouvait pas non plus au Coyote Creek, simplement chez lui à regarder des séries à la télévision. Il n'avait envie de rien d'autre que d'être tranquille et être loin de tout. Enfin, presque tout.  

Il prit une première bouffée de cigarette et bougea enfin. Il s'assit sur le lit et renfila son caleçon tandis qu'Ornella terminait de s'habiller. Il aurait très bien pu rester nu pour le délire, mais ce serait moins convenable pour parler, si tant est qu'ils aient à parler.

"Tu voudras un café avant de repartir?" lui demanda-t-il, sans trop que ce soit une question. Forcément qu'il allait lui en proposer, ce serait dommage de partir en si bon chemin. Après quoi, il se leva et se dirigea vers la cuisine tout en jetant le préservatif usagé qu'il avait utilisé lors de leur rapport à la poubelle, avant de se laver les mains et commencer à actionner sa machine à café.

@ Invité

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Mar 21 Jan - 10:24


why should i worry ?
feat @Mercy Difeable


À défaut de prendre du plaisir, au moins, elle aura mis du côté son travail pendant une petite partie de la matinée ! Reboutonnant son chemisier alors que Mercy était toujours au lit, une cigarette au bec - elle détestait quand il faisait ça mais il s’agissait de sa péniche, elle n’allait pas lui donner des ordres chez lui…quoique - elle disparut quelques instants pour aller faire un tour dans la salle de bain.
Passant aux toilettes avant de se rafraichir rapidement, les légères cernes contrastaient un peu trop avec son teint de porcelaine. Dommage, Mercy n’avait surement pas d’anti-cernes et Ornella ne se maquillant que très rarement, elle n’emportait que le stricte nécessaire quand elle venait chez lui. Elle appréciait ces moments avec l’ancien militaire, s’y sentait bien. Elle ne venait clairement pas que pour les relations, n’attendant rien de tout cela mais parler avec l’homme, avoir quelques instants de répit dans son emploi du temps aussi rempli que celui d’un ministre, c’était agréable. Attachant ses cheveux dans un chignon désordonné, elle sortit juste au moment où Mercy lui proposa un café.

- Volontiers, j’ai encore un peu de temps devant moi.

Deux hommes l’attendaient dans une berline garée pas loin du quai alors qu’un autre était en poste à quelques mètres de la péniche. Elle avait beau vouloir garder son intimité, elle restait la donna de la Cosa Nostra. Sortir sans garde du corps aurait été illogique et suicidaire. S’asseyant à la petite table de la pièce centrale, Ornella passait toujours un peu de temps à détailler la péniche de son hôte : elle qui vivait dans un grand appartement, très bien agencé mais n’ayant pas le charme d’un bateau, elle était toujours surprise de voir que l’idée d’en acquérir un pour elle uniquement, revenait au galop quand elle séjournait chez Mercy.
Attendant quelques secondes avant de reprendre la conversation, elle s'était notée dans son agenda de lui parler d'un sujet quelque peu déplaisant - pour lui surtout, elle, elle n'en avait strictement rien à faire.

- J’ai un cancer.

Et dit avec un léger sourire, ça passait toujours mieux.

- Du col de l’utérus. Il va donc falloir que tu ailles consulter juste pour être certain que tu n’as rien de ton côté. Je te filerais les coordonnées d’un bon docteur, ça sera rapide.

Ornella Sciarra dans toute sa splendeur, ne pas perdre de temps tout en arrangeant chaque détail pour que tout roule comme avant !

@ Invité

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Mer 22 Jan - 14:19
Un bon café fera du bien. Comme à chaque fois après l'amour, Mercy se sentait un peu fatigué et un peu vaseux, comme si l'exercice l'avait soudainement épuisé. Ses muscles étaient relâchés et ses nerfs détendus, et il ne se sentait pas nerveux pour ces fois là. Il se sentait incroyablement bien et prêt pour une sieste. Mais il n'avait pas le temps de se reposer, là tout de suite. Ornella n'allait pas tarder à repartir et il envisageait une petite discussion avec elle avant qu'elle ne parte. Non pas qu'il ait grand chose à dire, mais au moins, ça ne lui donnerait pas entièrement l'impression d'être un jouet sexuel et rien d'autre.
Pendant qu'elle se préparait, il traversa la péniche jusqu'à la cuisine ouverte où il actionna sa machine à café. Il déversa les cendres de cigarettes dans le cendrier tandis qu'il continuait à fumer, rituel qu'il faisait aussi après avoir fait l'amour. Après quoi, Ornella réapparut et il lui servit sa tasse de café.

"Je me rappelle pas. Du sucre?"

Il sortit la boite à sucre au cas où elle en aurait besoin puis il s'installa en face d'elle. C'est à ce moment là que la sentence s’abattit. De la bouche d'Ornella, il l'entendit dire qu'elle avait un cancer. Il continua de la regarder avec un sourire qui lui était propre tout en se demandant si elle ne lui faisait pas une blague. Ornella, un cancer? On aura tout vu. Pourtant, c'était probable. C'était un être humain après tout, bien qu'il la considérait parfois être une déesse. Elle dégageait quelque chose qui lui plaisait sans pour autant que ça soit profond.

"Non, sans blague?" finit-il par dire d'une voix calme et posée.
Lorsqu'elle l'invita à aller voir un médecin qu'elle connaissait, Mercy ne sut pas comment réagir. Il continuait de la contempler tout en se demandant ce qui était en train de se passer. Il n'était pas certain de comprendre en quoi ça lui serait utile, tout simplement parce qu'il ne réalisait pas l'ampleur de la chose.

"Oui. Oui, bien sûr. Ça me rassurera peut être."

Il termina de fumer sa cigarette et écrasa le mégot dans le cendrier. Il se serait bien repris une seconde, mais il n'en avait plus beaucoup, aussi, il envisageait de se racheter une nouvelle cartouche.

"... et tu en penses quoi, toi?" demanda-t-il toujours très calme. Il semblerait que la nouvelle ne l'ait pas affectée, bien que d'une femme comme Ornella, ça n'était guère surprenant. Elle devait peut être prendre sur elle ou simplement ne pas réaliser la chose, peut être les deux à la fois aussi. En fait, il n'avait strictement aucune idée de ce qu'elle pouvait bien penser à ce sujet.
Il cessa sa contemplation l'espace d'un instant et se redressa. Il pianota ses doigts contre la table pour trahir sa nervosité et son impatience suite au manque de nicotine dans ses poumons.

"Au fait, moi j'ai une bonne nouvelle. J'ai retrouvé ma fille."

Il ne savait pas si elle en avait quelque chose à faire mais au moins, il avait quelque chose à dire qu'il pouvait lui en informer. Elle n'était pas sans savoir qu'il l'avait recherchée longtemps, sans mettre le doigt dessus jusqu'à présent.

@ Invité

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Mar 28 Jan - 10:12


why should i worry ?
feat @Mercy Difeable


Ce qu’elle en pensait ? Qu’il réagissait avec un peu trop d’inquiétude. Le rassurer ? Il n’allait pas non plus subir une vasectomie ! Les hommes, tous les mêmes. Enfin, Ornella était reine pour feindre l’inquiétude, du moins pour les autres. Alors prenant son regard le plus attristé, elle tenta de comprendre les émotions que Mercy devait ressentir. Enfin, il n’avait pas l’air non plus très intéressé malgré sa question sur ce qu’elle en pensait.
Fronçant les sourcils en y réfléchissant deux secondes, elle n’en savait strictement rien. L’annonce lui avait été faite quelques mois auparavant, n’avait en rien changé son quotidien. Seules les douleurs qui étaient de plus en plus régulières l’avaient obligé à prendre à bras le corps le soucis et reprendre rendez-vous avec un spécialiste. Espérons pour ce Dr Castelli qu’il soit plus efficace et moins misogyne que le dernier.
 Prête à prendre la parole, elle fut coupée par l’annonce de Mercy. Sa fille. Il avait retrouvé sa fille. Très bien.
Attrapant sa tasse de café après y avoir plongé deux pierres de sucres - Ornella avait un penchant pour les sucreries - elle s’essuya discrètement les lèvres avant de reprendre.

- Je te dis que j’ai un cancer et tu me parles de ta fille perdue et retrouvée. Sacré sens du drame chez les Difeable.

Tout ça, avec un sourire discret, sans aucune honte d’être un peu trop piquante de bon matin. Reprenant aussitôt, elle se redressa sur sa chaise, les bras clos.

- C’est très bien pour toi en tout cas, ça va te permettre de passer à autre chose maintenant ! J’espère qu’elle va bien ? Comment l’as tu retrouvé ?

Ornella n’était qu’elle-même à cet instant, ne comprenant pas vraiment pourquoi Mercy avait l’air si heureux. Il avait été responsable de la perte de son enfant, c’était lui qui avait quitté son épouse et sa gamine à l’époque. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui même. Mais la sicilienne savait aussi que dans la société, ne pas montrer une once de plaisir ou de bonheur était toujours très mal vu. Et il était trop tôt pour se prendre la tête avec quelqu’un, surtout qu’elle avait le ventre vide. D’où les dernières questions.

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