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who's crying now (anastasia&thulani)

@ Invité

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Dim 1 Mar - 12:04


who's crying now

'cause though the truth may vary, this ship will carry our bodies safe to shore

◊ ◊ ◊



c'était la première fois que le musée leur avait ouvert ses portes, et ils comptaient se montrer à la hauteur de la gratuité de leurs tickets, qu'ils se promettaient. quelques adultes pour gérer une poignée d'enfants multilingues et très doués, fruit de l'immigration que seulement quelques uns d'entre eux connaissaient. pas thulani, à qui on avait seulement raconté des histoires de combats et de pauvreté, qui n'oublie pas de trouver en ses origines de la dignité. anastasia n'est pas loin, mais ael trouve dans un premier temps bon de l'ignorer - pas par méchanceté, juste parce qu'ael avait quelque chose à se prouver ; en espérant qu'elle comprendrait. thulani qui prend deux enfants par les mains, sent toute la bave et la moiteur dont ael ne veut surtout pas connaître les origines crapuleuses, se retient de les lâcher. c'est avant ael les enfants qui ne vont pas hésiter à vouloir toucher à tout sauf à eux-mêmes, qui rigolent fort et rejoignent un plus grand groupe d'el halito tout le temps aussi incrontrolable une fois que les autres adultes se sont absentés le temps d'une pause pipi bien méritée. Apollo, escúchame! Te dije que dejaras de tirarle del pelo a tu hermano, que tu lui indiques alors qu'il a les doigts dans les cheveux crépus de son aîné, le regard dans le vide maintenant qu'il est pris sur le fait. la catastrophe que thulani ne peut pas éviter seul.e, et le rappel qu'il y a un groupe de plus grand avec lequel ael n'a pas voulu aller.

c'est rapidement qu'ael s'empare de cinq enfants en les faisant avancer comme c'est possible, comme un vague et dangereux monstre à six bras et quatre jambes, alors que thulani se jurait de ne pas crouler sous leur poids avant d'accomplir ce qu'ael s'était décidé à faire, quoi qu'il en coûte - et s'il s'agissait de malheureusement marcher sur un des enfants pour y arriver, alors ael le ferait. allez, avancez, qu'ael presse alors que le tas d'enfants finit enfin par s'y mettre, après qu'ael ait tout donné pour y arriver. c'est anastasia qu'on finit par voir dans une nuée de gens au moins aussi grande, et lae métisse se plaint qu'ael ne va jamais y arriver. c'est avec le plus grand mal qu'ael réussit à se décoller du tas d'enfants qui s'était formé, peu mécontent.e de son travail maintenant qu'ael y trouvait une vue d'ensemble, au moins les morve-au-nez ne seraient pas déclarés perdus d'ici une minute ou deux, et c'est tout ce qu'ael voulait. j'en peux plus je vais mourir tu veux bien m'aider qu'ael défend dans la précipitation, plus de temps à accorder à la politesse alors que sa nuée d'enfants commençait à se désolidariser pour se diluer dans l'espace, l'urgence étant caractérisée. c'est que thulani n'a jamais été doué.e avec les enfants autrement qu'en les comptant, et qu'ils n'étaient vraiment pas aussi intéressés qu'ael l'avait espéré - parce que qu'est-ce qu'ael aurait donné, à leur âge, pour être traîné.e dans les musées.


(c) oxymort & robbie

@ Invité

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Ven 6 Mar - 15:49
Who’s crying now
Thulani & Anastasia

« 'Cause though the truth may vary, this ship will carry our bodies safe to shore.»
Les œuvres historiques défilent sous les yeux boisés de la petite brune, ils papillonnent, tantôt émerveillés par ces reliques du temps, tantôt paniqués à la vue d’un enfant capricieux. Notamment celui qui se dirige d’un pas bien trop décidé vers cette urne ancienne, ses petites jambes martelant le sol comme elle avait pu le faire, la détermination au bout des doigts, lorsqu’il tend ses bras dans les airs. Elle le récupère, après une seconde gâchée à tenter de réaliser l’imminence de la catastrophe, et en oublierait presque les trois autres garnements qu’elle retenait par la capuche une minute plus tôt. Anastasia adresse un demi-sourire au vieil homme qui la regarde avec désapprobation, sans doute trop proche de son but ultime, à savoir reprocher à la nouvelle génération de ne pas être capable d’élever la nouvelle. Faut dire qu’il doit avoir le temps, désormais, d’observer le monde depuis son fauteuil en cuir de vache ; un peu à la manière d’un architecte qui grognerait sur la friabilité d’un bâtiment, sans se décourager d’arguer que, si, son idée de fondations en bois sur un sol de braises était parfaitement cohérente.

Plus loin, elle remarque Thulani, tenant des enfants par les mains ; et elle rit encore de l’optimisme du président de l’association qui a trouvé intelligent de désigner les deux personnes les moins autoritaires pour gérer cette bande de petits monstres qu’aels se retrouvent à finalement adorer. Ana, elle semble bien plus absorbée par les œuvres que les enfants ne le sont, et si son esprit ne s’éparpillait pas autant, peut être remarquerait-elle la bande de trois pestes en devenir qui s’éloigne progressivement du groupe. A la place, c’est Thulani qui la happe, réveillant son âme de maman chat qu’elle ne se connaissait pas. Et pour cause, on est loin de l’ancienne Ana, celle qui ne prenait même pas la peine de répondre quand on lui parlait, qui ne cachait pas quand on l’agaçait. Celle qui se renfermait, faute d’en avoir réellement quelque chose à faire de ce qu’on pensait. Celle qui se tenait toujours un petit peu crispée, prête à se protéger, qui se retournait à chaque pas effectué dans la rue, qui sursautait au moindre bruit.

Désormais, il ne reste rien de cette personne-là, placée dans le royaume de l’oubli involontairement, mais maintenue là-bas avec une force assez incroyable.  « Evidemment ! », répond-t-elle sans ciller, déportant son regard sur ael, et perdant de vue malgré elle l’un des enfants qui ne prend pas son temps pour filer. Ana, elle est douée pour enseigner, pas pour surveiller, son esprit frivole s’embêtant systématiquement de maladresse. Elle décroche ses yeux et les pose un peu plus loin, sur trois enfants dissipés qui font mine de se cacher derrière une statue. « Attend voir, ils sont pas à nous, ceux-là ? », qu’elle s’exclame en faisant les yeux ronds, en direction des crapules qui crapahutent dans un faux silence. D’un mouvement de tête, elle intime à Thula de la suivre, tandis qu’elle tire tant bien que mal le troupeau d’enfants qu’elle a réussi à cueillir, tenus tantôt par la main, tantôt par la manche, et il lui semblerait même que l’un d’eux soit forcé de marcher à reculons, la capuche coincée sous le coude de la jeune professeure. « Eh, vous, venez par ici ! », elle ordonne sans grande conviction, avec son visage si doux qu’un froncement de sourcil apparaît comme une marque d’affection. Ils rigolent, comme surpris d’avoir été repérés, si seulement ils voyaient que tout jusqu’à leurs têtes dépassaient de la sculpture de marbre. « Cabeza de pato ! », l’un des trois, joufflu et à la peau bronzée, lance soudain dans la direction de l’amoureuse de la tour Eiffel, laquelle ne peut cacher une expression de stupéfaction. Lui, il est persuadé d’être le plus rebelle du trio, simplement son innocence a pour défaut de lui faire croire que les insultes animalières sont de loin les plus vulgaires, celles qui sont le plus susceptibles de faire pleurer les accompagnateur.ices. « Sortez d’ici, les enfants ! », insiste Anastasia, dont la patience n’était jamais mise à aussi rude épreuve que dans ces instants pourtant supposément fabuleux. « C’est ça, parle toujours, t’es pas ma mère. Et en plus t’as autant de charisme qu’un ballon. », assène la petite anglaise du trio infernal, le regard dédaigneux et le vice transparaissant dans tous ses pores. « Autant que Diego, ouais ! », ajoute l’autre hispanique, en direction de l’amoureux des animaux qui se cure à présent douloureusement le nez. « Ou qu’un lego », surrenchérit la gamine, comme s’il s’agissait de la meilleure blague de la décennie. « Ou que Thulani ! Ewww t’as de la bave partout ! », en pointant mon ami.e qui s’est avancée à ma suite, et que je regarde désormais avec désespoir. Il faut se rendre à l’évidence, nous ne sommes pas de ceux qui peuvent se vanter d’être des sauveurs, plutôt de ceux qui crient à l’aide plus ou moins en silence.
(c) DΛNDELION

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