La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le Deal du moment : -20%
-20% sur le Lot de 2 écrans PC GIGABYTE ...
Voir le deal
429 €

(Sirnah) I'll never love again.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 31 Jan - 0:17
(Sirnah) I'll never love again. 161011115725922910 Deuil et quelques propos homophobes rapportés.

i'll never love again.
Elle avait longuement hésité, quand sa psychiatre lui avait donné le flyer de l'association pour les endeuillés anonymes. « J'ai pas besoin de raconter et d'entendre les histoires de gens aussi misérables que moi », avait grogné la brune, plutôt de mauvaise humeur. « Je pense au contraire que vous auriez tout intérêt à le faire, Hannah. Vous passez votre temps à me dire que je ne peux pas comprendre. Eux le peuvent. Ils ont traversé la même chose que vous. Ils ont des histoires similaires. Peut-être que vous pourriez voir qu'un avenir est possible, alors. » Elle avait voulu jeter le flyer dès qu'elle avait quitté le bureau, mais pour une obscure raison, elle l'avait fourré dans son sac et maintenant, des semaines plus tard et un peu de chemin parcouru dans son processus de deuil, la voilà qui était retombée dessus, observant longuement le flyer en ne sachant que faire.

Elle n'avait pas vraiment réfléchi, quand elle avait finalement poussé la porte du cercle des gens tristes et elle s'était assise en silence, évitant le regard des autres, jusqu'à ce qu'elle croise avec surprise des yeux plus que familiers. Sirius Vandesky. Leur épopée dans un magasin de déguisement semblait tout droit sortie d'une autre vie, maintenant. Elle n'était pas tellement surprise de le trouver dans un tel groupe (elle avait deviné, après tout, ce qui était arrivée à sa femme, lors de leur échange). Non, elle était surtout surprise que de tous les groupes de la ville, c'était celui-ci même qu'il côtoyait, alors qu'elle se décidait enfin à aller parler à des gens de ce qu'elle ressentait, depuis que sa vie s'était terminée. Très mélodramatique, Hannah...

Elle trembla pendant toute la réunion, obligeant sa main à rester un poing ferme contre sa cuisse pour ne pas montrer à tous combien elle était défaite, tant par le fait d'être là, que par les histoires qu'on racontait, que par la présence de cet homme qu'elle ne pensait pas revoir un jour. Quand il lui fut demandé si elle voulait partager, elle se contenta de se mordre la lèvre en secouant violemment la tête et fut soulager de constater que personne ne l'obligea à se révéler. « Tu as tout ton temps », lui assura l'animateur, après lui avoir quand même demandé de révéler son prénom au groupe. « Sens-toi libre ici. Tu peux ne faire qu'écouter les témoignages des autres, ou participer, chaque fois que tu en auras envie ou besoin. » Après deux trois autres témoignages, la réunion se termina et chacun fut invité à rejoindre la table des boissons et gâteaux pour une collation avant de se séparer. Hannah se précipita vers la table pour prendre un verre d'eau et trembla de tous ses membres pour tirer un flacon de pilules de son sac, l'angoisse, la peine et l'effroi menaçant de la déborder. Elle avala rapidement une pilule à l'aide du verre d'eau, avant de voir Sirius s'approcher d'elle. Elle lui offrit un petit sourire désolé, montrant le flacon, sachant qu'il l'avait vu faire. « Anxiolytiques », dit-elle, avant de le fourrer à nouveau au fond de son sac. « Le deuil ça craint ! » Elle posa à nouveau ses yeux sur lui, avant qu'il ne puisse en placer une. « Je te préviens, si tu me dis que tu es désolé pour ma perte ou ce genre de conneries qu'on balance quand on sait pas quoi dire, je te mords », menaça-t-elle, s'armant d'un sourire plus amusé et tendre pour faire pardonner la brutalité de son ton de femme n'ayant pas réellement dépassé le stade de la colère.

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 20 Fév - 18:55
Anxiolytiques. Sirius est bien placé en tant que psychiatre pour comprendre que son dueil doit être récent. Lors de leur rencontre, dans un magasin de déguisement, le ton avait été léger et elle avait été d’une aide existentielle au professionnel de santé, réussissant à transformer une soirée morose en un événement auquel il s’était finalement amusé. Qui aurait pu l’anticiper ? Il avait eu la côte dans son costume de pharaon, et il n’avait même rien trouvé à redire aux regards qui s’étaient posés sur lui pour une fois.

« C’est à moi que tu dis ça ? »

A lui ou à n’importe laquelle des personnes présentes au LEA. Elle ne l’a pas entendu ce soir, car s’il a pris l’habitude de se confier à force de fréquenter ce groupe, il a aussi ses jours où il préfère laisser la place à ceux qui en ont plus besoin de lui, et donc seulement écouter, se contenter d’être là pour ne pas se sentir seul. Au bout de six ans, son deuil commence enfin à prendre une force avec laquelle il parvient à vivre. Les souvenirs de sa défunte épouse sont moins douloureux et la joie se lit sur ses petites fossettes de plus en plus régulièrement.

« A vrai dire, on n’a pas le droit de dire ce genre de choses ici. Une fois que l’heure de la collation arrive, on ne parle plus de pourquoi on est là… Histoire de pas… enfin tu vois quoi. »

L’heure des confessions est assez difficile à vivre pour tout le monde, alors quand c’est fini, c’est fini. On tente de se replonger dans la vie, de penser à autre chose, même si dans la plupart des cas, ça ne fonctionne tout bonnement pas. Sirius pioche dans le buffet, attrapant un cake aux fruits, qu’il ne tarde pas à porter à ses lèvres.

« T’en viens à regretter que je n’ai pas mon costume de banane pour te remonter le moral, avoue ? »

Une petite plaisanterie dans le but d’apaiser la situation, bien qu’il sache pertinemment que ça ne résoudra jamais rien.

@ Invité

avatar
   
#
Mar 10 Mar - 10:37
i'll never love again.
La première fois que la jeune professeur avait rencontré le psychiatre, elle était heureuse. Réellement heureuse. Bien sûr, tout n'était pas rose. Avec Gabriele, elles avaient leurs problèmes, mais elles s'aimaient et savaient profiter des moments de paix. Alors oui, elles étaient heureuses. Tellement heureuse. Et aujourd'hui, Hannah n'était plus que l'ombre d'elle-même, endeuillée totalement, incapable de vivre sans celle qui avait su faire battre son cœur comme aucune autre. Survivre... Voilà tout ce qu'elle essayait de faire depuis le drame et voilà ce qui l'avait conduite ici, sous les conseils (un peu injonctifs) de sa psychiatre.

Bien sûr, il n'allait pas se moquer ou juger le fait qu'elle avait besoin de médicaments pour tenir le coup, chaque jour durant. Et bien sûr, il n'allait pas lui sortir toutes ses conneries que sortaient ceux qui ne savaient comment réagir face aux deuils des autres, mais prise dans sa douleur, la brune avait tendance à réagir avant de réfléchir. Un besoin viscéral de crier sa douleur au monde. De faire savoir qu'elle était mortellement touchée à l'âme depuis qu'elle avait perdu l'amour de sa vie.

Muette pendant la séance, la brune n'avait eu que quelques bribes d'informations sur les règles établies ici. Elle savait que si elle voulait revenir comme un membre officiel du groupe, il lui faudrait prendre contact avec les organisateurs pour apprendre quelques choses, comme les règles du groupe. On lui en avait parlé, lui avait donné quelques-unes de ses règles, pour pouvoir participer à la première, mais d'autres sujets étaient restés assez vagues, lui donnant le temps de voir si elle voulait continuer à faire partie du groupe ou pas.

Elle hocha la tête, comprenant l'importance d'une règle comme celle de clore les auto-apitoiements une fois la séance terminée. Les gens ici cherchaient non seulement à exprimer leur chagrin, mais aussi à trouver la force de s'en sortir. Hannah ne savait juste pas encore si elle voulait réellement s'en sortir. A quoi bon ? Elle cherchait encore la réponse à cette question. Malgré tout, le brun parvint à lui arracher un véritable sourire quand il parla du costume dans lequel elle l'avait vu la première fois. « J'avoue que cela aurait pu aider », dit-elle, ayant un petit soupir amusé. Puis, comme coupable d'un brin de bonheur fugace, elle enroula ses bras autour de son corps en affichant un petit sourire gêné. « Je lui avais parlé de toi... De notre petite aventure dans la quête du costume parfait. J’entends encore son rire. Elle m'a dit que j'aurais dû prendre ce costume, que j'aurais eu de l'allure en banane. » Elle y repensa, avec tendresse et amour.

''Elle''... Hannah réalisa qu'elle lui donnait le genre de son âme sœur pour la première fois et ressentit une vive douleur dans son cœur. Comme chaque fois qu'elle révélait à quelqu'un qu'elle n'avait pas été totalement honnête, qu'elle avait caché le sexe de sa moitié, Hannah souffrait. Parce qu'elle s'en voulait, terriblement, de l'avoir caché pendant si longtemps. De n'avoir jamais eu l'occasion de s'afficher fièrement avec celle qu'elle aimait tant.

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 19 Mar - 19:04
Le costume, c’est ce qui les avait liés la première fois, alors que les rôles étaient inversés, Sirius étant celui qui avait besoin d’aide ce jour-là. Il n’y a pas besoin d’être devin pour voir qu’Hannah va mal. Il ignore pourquoi au début, ou plutôt qui elle a perdu, mais au fil de ses paroles, il ne faut que quelques secondes au psychiatre pour faire le lien entre tout. Hannah a perdu l’amour de sa vie, comme lui six ans plus tôt. Comme lui. Un pseudo sourire vient se glisser au coin de ses lèvres au moment où elle lui annonce qu’elle avait parlé de lui à sa moitié. Il ne s’y serait pas attendu, pourtant, lui qui a si peu d’importance. « Il est toujours temps de retourner l’acheter. » dit-il calmement, sur un ton bienveillant. « Tu pourrais mettre la photo sur sa tombe. » En fonction des croyances de la jeune femme, cela lui ferait du bien, ou ne servirait absolument à rien. Lui-même n’a pas énormément de croyance, mais cela lui a toujours fait du bien de se dire que potentiellement, Nyla pourrait le voir. Tant qu’il n’a pas la preuve du contraire, autant croire en ce qui l’arrange quand ça l’arrange, non ?

Il attrape une chaise non loin de lui et décide de s’asseoir. Avant ça, il en attrape une autre puis fait un signe à Hannah qu’elle la prenne. Il ne sait pas ce qu’il est bon de lui dire. Il ne la connait pas assez pour savoir comment elle va réagir, ce qu’elle a envie d’entendre ou de ne pas entendre. « Ça fait six ans que j’ai perdu l’amour de ma vie. Nyla. Six ans. Les six plus longues années de ma vie, sans aucun doute. » Il baisse les yeux. Il a encore du mal à réaliser malgré le temps qui passe. « J’ai l’impression que c’est hier que je pouvais encore la tenir dans mes bras, lui caresser les cheveux… » Sa peau douce contre la sienne, ses petits doigts tout fins dans les siens. Son cœur se brise encore quand il y repense. « J’aimerais te dire que ça s’arrange avec le temps, qu’on souffre moins, mais la vérité, c’est que ça reste là, au fond de nous à chaque instant. On apprend juste à vivre avec. » Et encore, c’est un bien grand mot parce que dans le cas de Sirius, il y parvient à peine. « Tu as quelque chose à te raccrocher ? Proches ? Métier ? Passion ? »

@ Invité

avatar
   
#
Mer 25 Mar - 14:55
(Sirnah) I'll never love again. 161011115725922910

i'll never love again.
Elle savait que la parole du brun partait d'une bonne intention. Plaisanter un peu pour rendre la situation moins dramatique, mais la brune n'en était pas encore là. Parce qu'elle appréciait le jeune homme et parce qu'elle l'aimait bien, elle ne répondit rien, haussant simplement les épaules. « Je sais que je suis censée être une bonne petite catholique pratiquante », dit-elle, héritage inconditionnel à son nom de famille, à son histoire. « Mais honnêtement... Je ne pense pas qu'elle soit là-haut dans le ciel à me regarder venir pleurer sur sa tombe. » De toute manière, une tombe, il n'y en a pas. Si Hannah avait, un jour, été catholique, sa fiancée n'avait jamais cru en ce genre de choses. En fait, Hannah n'avait jamais vraiment compris les croyances un peu étrange des parents de Gabriele, purs hippies dans l'âme. Elle savait, en revanche, que Gabriele ne croyait en rien. D'un commun accord, les parents Gärtner et elle avaient donc pris la décision d'incinérer son corps et de répandre les cendres dans l'océan. S'ils avaient pu (l'idée saugrenue leur était venue en tête après deux bouteilles de vins et de nombreses nuits anarchiques), ils l'auraient répandue dans une piscine, mais l'idée que les cendres de celle qu'ils aimaient plus que tous finissent dans un aspirateur à déchet les rendait trop malade. L'océan leur avait semblé le meilleur compromis. Rendre Gabriele à l'eau, là où elle avait toujours appartenu. Tant pis s'ils n'avaient nul part pour se recueillir. De toute manière, maintenant, toutes ces choses lui semblaient si risibles.

Sirius commença ensuite à lui relater sa propre expérience du deuil. Six ans et toujours la même peine, la même douleur. De quoi rendre tout cela terriblement angoissant. S'il n'avait pas fait son deuil au bout de six ans, y arriverait-elle un jour ? En avait-elle même seulement l'envie ? Elle voulait Gabriele. Elle l'avait voulue depuis le premier jour et comme dans les films, quand elle avait embrassé la blonde, elle avait su que celle-ci serait l'amour de sa vie. Elle s'était battue pendant quatre ans pour une vie de bonheur avec elle et elle avait tout perdu en une fraction de seconde. Il ne lui restait que la peine et la douleur... Voudrait-elle un jour vraiment s'en débarrasser ? « Je ne suis pas sûre de vouloir que la douleur disparaisse un jour », dit-elle, les mots trop forts dans sa tête pour rester dans le silence. Elle regarda le brun, les larmes aux coins des yeux, le feu de la colère dans ses prunelles. « Si la douleur est tout ce qu'il me reste d'elle... Alors, je crois que je ne veux pas que cela disparaisse... »

Elle eut ensuite un petit rictus dépité. « Ma famille ? Ma famille m'a tourné le dos en apprenant que j'étais fiancée à une femme. » Et la voilà qu'elle était de retour : la colère. « Mon père m'a renié. Hannah Decker la précieuse princesse du politicien le plus conservateur de New York... Le scandale a été insupportable pour lui. Il en avait rien à foutre que j'ai le cœur brisé. Il ne pensait qu'à l'image que cela donnait de son éducation. La ''maladie'' qui contamine sa propre fille. » Elle ferma les yeux, essayant de ravaler sa haine. « Je n'ai plus personne... A peine quelques amis, le cul entre deux chaises parce que leurs parents sont aussi intolérants que les miens. Mais qui s'en fout ? » Elle soupira, balayant l'affaire d'un geste de la main, comme si perdre tout son entourage n'avait pas la moindre importance. « Je sais ce qu'il me reste à faire. Je vais me battre pour les personnes comme moi, qui ont dû se cacher toute leur vie. Me battre pour qu'ils trouvent un endroit, un foyer, une famille qui les acceptera vraiment pour ce qu'ils sont et pas en dépit d'une pseudo-infection. Je ne laisserais tomber personne. »

@ Invité

avatar
   
#
Mer 15 Avr - 19:05
Sirius ne dit rien. Il sait pertinemment qu’aucun mot ne pourrait adoucir sa peine et ne ferait que l’énerver davantage. Il ne l’a vu qu’une fois et ne peut donc prétendre la connaitre mieux que personne. Ce qu’il peut prétendre, c’est savoir ce qu’elle traverse, étant lui-même passé par ce tumulte bien des années plus tôt. Et on ne va pas se le cacher, les choses ne s’arrangent pas facilement et ne s’effacent encore moins. Il s’étonne intérieurement quand elle lui parle religion. Mamie Castelli est toujours si fervente tout en étant ouverte d’esprit que cela ne le choque aucunement qu’on puisse remettre en doute des croyances. Par contre, il ne sait pas réellement comment interpréter les paroles de la brune.

Puis, au fur et à mesure que la détresse apparait sur les paroles de la femme, le cœur de Sirius se serre. Des années d’expérience en tant que psychiatre et toujours ce même flot d’émotions face à la détresse émotionnelle. Quand parviendra-t-il enfin à mettre le recul nécessaire à sa profession ? Il avait utilisé les mêmes mots six ans plus tôt, exactement les mêmes mots. Il avait eu envie de souffrir, encore et encore, d’autant plus qu’il se sentait coupable de la disparition de sa belle. Il aurait tant voulu mourir à sa place. A quoi bon vivre quand on a ce sentiment d’avoir perdu tout ce qu’on avait sur terre ? C’est plut fort que lui, le brun attrape la main d’Hannah et ne la lâche pas, comme s’il voulait par là aspirer une partie de sa douleur pour la faire sienne.

La douleur devient colère, alors que le psychiatre n’a toujours pas décousu ses lèvres. En voilà une raison de vivre : se battre pour une cause. Un objectif comme un autre. Tout est bon, du moment que ça lui donne une raison de se lever le matin. Peu à peu, une boule monte en lui, une crispation liée à la violence familiale psychologique, au nom respect de la vie d’autrui, ou plutôt des choix faits par autrui. Sirius, si tolérant, si bienveillant depuis toujours… Il ne comprend pas. Il hoche la tête, tente un sourire. « Si tu as besoin de ton premier volontaire pour signer ! » Ami avec Leone, lui-même gay, avec Orion, bi… Les choix de genre sont quelque chose de naturel pour le brun. « Parce que si d’autres ne t’acceptent pas et n’approuvent pas tes choix, MOI, je peux te dire que je fais partie de ceux qui s’en foutent. » Il réemploie ses mots exprès. S’il peut lui faire éviter de penser à son deuil quelques secondes en parlant d’autres choses, ce sera déjà ça de gagner. « Mon meilleur ami est gay. Alors si tes « amis » ne sont pas prêt à assumer, je peux t’en présenter qui le seront. » Il partage ses potes sans souci, lui, leur demandant même pas leur avis la plupart du temps. « Après 30 ans à faire du tri, il ne reste que les meilleurs ! » Au diable les cons. Au diable les intolérants. Ils se comptent peut-être sur les doigts d’une main, les amis de Sirius, mais au moins, ils sont au top.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 24 Avr - 12:28
i'll never love again.
Elle le regarda lui prendre la main et ne plus la lâcher et resta là, sans savoir quoi dire, quoi faire. Elle avait tant de colère en elle, tant de peine et c'était la première fois depuis longtemps qu'elle avait réellement envie de croire cette personne en face qui lui disait comprendre. Il n'était pas le premier qu'elle rencontrait qui avait perdu l'amour de sa vie. Quand il vous arrive ce genre de choses, étrangement, les gens se révèlent autour de vous, partageant leur douleur avec vous. Mais c'était réellement la première fois qu'elle avait le sentiment d'être face à un miroir. Il avait perdu l'amour de sa vie et il en souffrait encore. Même s'il allait mieux, même s'il pouvait à nouveau sourire et rire, il était toujours marqué par cette perte insupportable et aussi égoïste soit-il, cela lui faisait du bien, à la brunette. Parce qu'elle avait enfin quelqu'un en face d'elle qui comprenait réellement à quel point être celle qui reste lui était insupportable.

Elle fut également incroyablement soulagée de la sincérité avec laquelle lui se proposa dans sa mission, dans sa vie et de la sincérité qui transpirait de ses pores quand il lui assurait se moquer royalement du fait qu'elle aime un homme ou une femme. Bien sûr, elle savait que tout le monde n'était pas comme ses parents. Qu'il y avait réellement en ce monde des hétérosexuels qui se fichaient de connaître l'orientation de leurs amis... Mais Hannah n'avait pas réellement fréquenté ce genre de personnes, avant. Il fallait à tout prix que ses amis collent avec l'image conservatrice de sa famille, alors hormis son meilleur ami, qui comme elle, se fondait à la perfection dans un moule qui ne lui correspondait pas, la jeune femme n'avait toujours eu que des relations superficielles avec des gens emplis de préjugés en tout genre. Avoir enfin quelqu'un de sincère et d'ouvert à qui parler lui faisait énormément de bien.

Elle rit quand il lui assura qu'après trente ans, il n'avait gardé que les meilleurs. « Il va falloir que tu m'apprennes à faire ça ! C'est mon coming out qui a fait le tri tout seul et il m'a fallu trente-quatre ans pour le faire. Je crois que j'ai besoin qu'on m'apprenne à mieux choisir mes amis. »

@ Invité

avatar
   
#
Dim 3 Mai - 14:51
Il hoche la tête dans un sourire. Sa mission de lui changer les idées semble bien amorcée, et il se doit désormais de continuer, afin de ne plus voir de larmes dans ses yeux, même si ce n’est que quelques minutes. « La règle numéro 1 quand tu rencontres quelqu’un est de lui demander s’il aime la pizza ! » Dit-il d’un air mi-sérieux, mi blagueur. « Quelqu’un qui n’aime pas la pizza ne peut décemment pas être un bon ami ! » Il hoche la tête, sûr de lui. Attends, c’est la base de discuter autour d’une pizza avec des amis. « Un bon ami n’est pas radin aussi – sinon tu pourras jamais aller boire un verre ou te faire un resto avec sans qu’il te demande de payer… » D’un air de dire ‘oui, c’est comme ça, on n’y peut rien’. Son sourire s’agrandit, amusé. « Et SURTOUT, un bon ami doit t’accepter comme tu es, à 100%, savoir t’écouter et être là pour toi ! » Là, c’est le plus important, et la stricte vérité. « Sinon, ils n’en valent pas la peine. » Sirius a de la chance, malgré qu’il se soit renfermé sur lui-même pendant pas mal de temps, il a pu compter sur ses fameux amis et s’est rendu compte que certains étaient finalement de vrais amis alors qu’il ne voyait en eux qu’une connaissance, avant le décès de Nyla. Comme quoi, parfois, ouvrir les yeux se fait aussi pour des choses positives.

« Je pourrais te donner des cours, avec paiement en bières ! » Il y a encore quelques temps, il n’aurait pas proposé une telle chose car il ne sortait pas des masses, sauf que Leone ou Meghan le forcaient. Et encore, la plupart du temps, c’était chez les uns ou chez les autres qu’ils se retrouvaient, devant un bon film Netflix ou des parties de playstation. « Ou en chaussettes… J’ai plus beaucoup de chaussettes ces temps-ci. » Dit-il soudain, songeur. « Le lave-linge doit les manger… » Il hausse les épaules, l’air de rien pouvoir y faire. Le revoilà, le Sirius que l’on connaissait 7/8 ans plus tôt, toujours à faire des blagues.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum