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killing me to love you (blaise)

@ Invité

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Lun 3 Fév - 9:07

elle n'était clairement pas prévu dans son programme cette soirée. il était censé travailler, en profiter aussi pour se reposer et voilà qu'il cède si facilement à l'idée de retrouver son petit-ami. une tentation beaucoup trop grande à ses yeux pour simplement l'ignorer et faire comme si le commerce l'intéressait réellement. il a besoin de se changer les idées mat, besoin d'oublier qu'il est toujours obligé de faire semblant devant sa famille, toujours obligé de se cacher pour prendre blaise dans ses bras ou mieux de l'embrasser. il aimerait avoir une relation normale mat. être capable de lui tenir la main dans la rue, de crier son amour pour le jeune homme face au monde entier et même s'il en ressent vraiment l'envie.. leur petit bulle lui convient tout aussi particulièrement, en tout cas pour le moment. il marche donc rapidement en direction de l'adresse que lui avait donné blaise quelques jours plus tôt. mat n'a même pas essayé de prévenir son petit-ami.. lui qui ne doit certainement pas se douter une seule seconde de son arrivée, il espère -comme le plus grand des imbéciles- lui faire plaisir et réussir à lui décrocher son précieux sourire qu'il aime tant. peut-être que c'est ridicule.. peut-être qu'il ferait mieux d'arrêter d'être aussi "romantique" mais, c'est plus fort que lui. et lorsqu'il arrive sur les lieux, ce qui devait être une petite soirée chill entre amis, semble avoir tourner à un véritable projet x. il en rigole mat. même s'il n'est pas certain d'être capable de suivre quoi que ce soit ce soir.

comment trouver blaise dans toute cette foule ? il l'ignore complètement et n'hésite pas à saluer ses amis déjà présent à cette fête -et très très entamés.- un shot qu'il n'est pas en mesure de refuser et qu'il accepte sans broncher pour une fois. au pire des cas, il peut toujours se trouver un petit coin tranquille avec blaise pour passer la nuit, l'idée de rentrer chez lui ce soir déjà très très loin dans son esprit. et puis.. est-ce que seulement blaise accepterait de l'abandonner maintenant qu'il était là ? « blaise ? » qu'il demande à l'une des petites bandes installés sur le canapé. il ne capte pas tout de suite l'échange de regards entre le groupe mat, bien trop naïf pour y voir quelque chose de suspect. et alors, que son regard insiste sur sa demande, une jeune blonde tranquillement assise lui pointe du doigt la cuisine. « merci. » lancé avec son plus beau sourire alors, qu'il vole au passage l'une des olives encore en vie sur la petite table basse. le cure-dent qu'il garde entre ses lèvres par habitude, comme il le fait depuis gamin. toujours ce même sourire sur les lèvres lorsqu'il arrive sur le pas de la porte avec le plus de douceur au monde pour ne pas se faire voir.. mais, ça ne risquerait pas d'arriver de toute façon. blaise est bien trop occupé pour réaliser sa présence. pas à faire des cocktails -quel con mat- il aurait sincèrement aimé que ce soit le cas. et il a l'impression d'être stupide, de tomber du haut d'un immeuble alors, que son petit-ami continue d'explorer la bouche de l'inconnu. pour ne pas craquer -ou exploser- il mordille bien plus fortement le bâtonnet entre ses dents. les poings serrés. le coeur au bord de l'implosion. pourquoi tu me brises comme ça ? et même s'il voudrait s'enfuir, partir de cette putain de fête à la con. il ne bouge pas. en tout cas pas avant de capter son regard et qu'il remarque sa présence. un silence de mort lorsque son regard se plante dans celui dont il est malheureusement pour lui tombé amoureux. son cure-dent qu'il balance au sol pour rebrousser chemin. il ne sait même pas s'il est vraiment prêt à entendre la moindre explication, la moindre excuse stupide qu'il pourrait trouver pour justifier ça. il a besoin d'air mat, de calmer les battements de son coeur. de disparaître.

@ Invité

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Jeu 27 Fév - 12:22




rappelez vous qu'un soir
couchés
sur notre couche


toute ta vie tu as essayé.
toute ta vie tu as tenté.
de changer.
d’être quelqu’un de bien.

des pulsions. on pourrait appeler ça comme ça tant tu ne parviens pas à te contrôler, tant c’est plus fort que toi. un peu comme ci tu sortais de ton corps et qu’on en prenait le contrôle. comme ci tu redevenais animal, que tu oubliais la réalité de la vie, de ses règles.

en caressant
nos doigts
frémissant de s'unir


tu n’avais jamais pensé pouvoir être amoureux de quelqu’un. pour toi, l’amour rimait avec faiblesse, avec fragilité. et tu ne voulais pas être un être fragile. toi tu voulais être fais de fer, impossible à briser, impossible à comprendre, à pénétrer. tu voulais ne jamais pouvoir être chamboulé par quelqu’un, par un visage, par un sourire. peur de souffrir à nouveau. peur d’appartenir aussi. vouloir garder ta liberté pour toujours, et peut-être pouvoir briser les autres comme on l’avait toujours fais avec toi, pour te sentir puissant, presque vivant. mais avec lui tu t’étais fais avoir. comme un débutant. comme un bleu. ton coeur avait battu plus vite, s’était emballé, explosant presque dans ta poitrine pour qu’on te l’arrache et qu’on le lui offre sur un plateau pour qu’il le garde pour toujours. qu’il devienne ton maître. ton phare. ta prison. et quelque part tu t’étais senti entier, bien qu’effrayé le jour ou tu t’en étais rendu compte. parce que l’amour fais peur. parce que l’amour ça blesse. et ça rend triste.

mat. mat et ses yeux bleus. mat et son sourire.
avant, tu n’avais eu qu’une relation sérieuse. avec une fille. avec elle. tu ne veux plus y penser maintenant. parce que tu avais déjà merdé à l’époque. parce que tu merde toujours. et que tu avais regretté. un peu. puis passé à autre chose. panser ton coeur avec le corps des autres. c’est comme ça que tu fonctionne. que tu fonctionnais. que tu fonctionnera. et tu l’avais rencontré mat. et ça n’avait pas vraiment été une évidence. plus une curiosité intense et féroce, de ta chair comme de ton esprit, et tu n’avais pas pu t’empêcher. de le vouloir pour toi. pour toi et seulement toi. impossible de le partager. de le regarder partir sans avoir la certitude qu’il ne rejoignais personne d’autre que toi. ce besoin d’appartenance. de possession.

nous avons échangé
de la bouche
à la bouche


il n’aurait pas du venir ce soir là. mais tu avais insisté. t’avais insisté parce que tu aimais le voir, comme quand tu l’attendais le soir après ses cours, devant les grilles de son lycée. tu étais un peu plus vieux. un peu plus fort. mais qu’importe. c’était lui. lui et pas un autre. et t’avais tellement envie que ce soit beau. que ce soit fort. pour toujours peut-être. à vingt-et-un ans, on veut que ça dure, pour toute la vie, pour toutes les nuits. alors tu l’avais supplié. supplié qu’il te rejoigne, pour l’avoir à tes côtés, pour l’avoir contre toi. difficile de le voir ces derniers temps. parce qu’il n’assume pas. parce que toi non plus. mais tu en avais besoin. parce que c’est compliqué en ce moment. parce que tu n’arrives plus à tenir au nycb. parce que t’as envie de partir. de vivre autre chose.

crise existentielle.
moral dans les chaussettes.

la perle impérissable
où dort
le souvenir


tu sais pas pourquoi.
tu sais pas comment.
tu sais pas.

t’as juste trop bu. pris des trucs. pour tenter de te calmer, d’oublier. oublier les cris sur toi. oublier la colère qui t’anime. et cette journée trop longue, trop dure pour continuer à avancer. t’avais claqué la porte du studio pour la première fois. on t’excusera. tu le sais. mais tu voulais tout effacer, recommencer à zéro pour mieux repartir. mais t’as abusé. t’as trop bu. trop fumé. et t’en as perdu l’esprit blaise. t’en as oublié les limites. tu t’en rends pas encore compte alors que tes lèvres se posent sur cette bouche inconnue, cette bouche interdite. résister. tu ne sais plus. tu n’as jamais su quelque part. mais ce soir encore plus que les autres. t’as la peau en feu et la tête en l’air. t’as chaud. t’es pas vraiment bien. mais tu continues. jusqu’à ce que tu respire, que ton regard se détache, et que tu le vois dans l’encadrement de la porte. lui. mat. mat et ses yeux bleus. mat et son visage crispé. et tout s’écroule. tout vacille. comme ci toutes les substances s’effaçaient, quittaient d’un coup ton être pour que la réalité te frappe en pleine face, avec violence, avec véhémence. tu pousses l’autre. l’adultère. le mensonge, et tu tentes de le rattraper, de le récupérer.

» mat. mat attend. 

tu sais qu’il ne t’écoutera pas. qu’il ne t’entendra pas. parce que c’est trop dur. parce que tu lui a fais mal - comme toujours, parce que tu ne sais faire que ça, toi l’oiseau de malheur, toi la bêtise humaine, toi et tes plaies béantes que tu n’arrivera jamais a refermer, plutôt continuer de te briser que de les panser. et tu parviens à l’attraper, sa main se posant sur son bras alors qu’il a presque atteint la porte d’entrée sous les regards médusés des autres, de ceux qui n’ont même pas eu la décence de lui épargner la vérité, l’image de son amour souillé et brisé. tu le forces à te regarder même si aucun mot ne te viens, aucun mot suffisamment fort, puissant pour qu’il t’excuse, pour qu’il reste avec toi.


» regarde moi. 

s’il te plait.

@ Invité

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Jeu 5 Mar - 15:33

pourquoi est-ce qu'il devrait attendre ? pour recevoir une explication ? pour entendre que ce n'est pas lui le problème dans le fond ? il n'a aucune envie de se faire humilier de cette façon -pas encore plus qu'il ne l'est déjà.- lui qui ne pensait qu'à une seule chose ; lui faire plaisir, lui faire une surprise. depuis combien de temps exactement ? depuis quand blaise colle sa bouche à des inconnus pour masquer son absence ? depuis combien de temps blaise joue avec ses couilles ? il a envie d'exploser mat, de crier toute cette souffrance qu'il est incapable d'ignorer. même s'il ne laisse paraître aucune émotions, il est malheureux mat, comme il ne l'avait encore jamais été jusqu'à aujourd'hui. alors, c'est donc ça un coeur brisé ? un chagrin d'amour ? il n'avait encore jamais été amoureux jusqu'à blaise.. il n'avait encore jamais ouvert son coeur jusqu'à blaise et non pas qu'il regrette mais, il s'en veut d'avoir été aussi stupide et surtout naïf. « laisse moi. » qu'il répond simplement mat. pourquoi tu as envie de tout compliquer ? ce n'est pas assez difficile comme ça ? mat ne passe déjà pas assez pour un con ? il comprend maintenant les regards, les questions. il comprend maintenant l’étonnement sur le visage de certains. est-ce la première fois ? l'unique fois ? est-ce que mat à réellement le courage de pardonner ça ? est-ce qu'il en ressent seulement l'envie malgré tout l'amour qu'il porte pour le jeune homme ? il soupire. les mains de son petit-ami sur son bras, sur son visage, à le supplier de lui accorder un simple regard. ça lui brise le coeur de le regarder droit dans les yeux, il se mordille la lèvre de frustration, pour retenir cette haine coincée dans le creux de son estomac. « je te regarde et puis quoi ? » qu'il lui demande la gorge nouée de douleur. « t'as déjà pensé aux excuses que tu comptais me balancer pour tout justifier ? » sans doute qu'il n'aurait jamais été au courant s'il n'était pas venu de lui-même à cette stupide soirée. sans doute qu'il serait dans l'ignorance totale, coincée dans ses livres de commerces. qu'il n'imaginerait pas une seule seconde cette trahison, qu'il trouverait encore des excuses à son manque de réactivé à leurs messages.. il est doué mat pour se voiler la face. « je m'absente une soirée et tu.. » comment est-ce qu'il pourrait formuler la suite de sa phrase sans s'écrouler sur le sol ? il passe une main dans ses cheveux, décale rapidement son corps pour passer une bonne fois pour toute cette porte qu'il n'aurait jamais du franchir. il n'a aucune envie d'exposer ses problèmes au monde entier, aucune envie d'avoir ce genre de conversation devant toute cette foule qui semble plus amusés que contrariés par cette situation. « depuis combien de temps ? » il a besoin de l'entendre mat. « depuis combien de temps tu me prend pour un con ? » il aimerait pouvoir revenir en arrière, trouver une façon d'empêcher tout ça.. de garder blaise à ses côtés pour l'éternité mais, c'est impossible. plus après tout ça. « j'pensais que tu m'aimais.. » qu'il lui avoue d'un voix faible et pleine de tristesse. autant que je t'ai toujours aimé  

@ Invité

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#
Lun 16 Mar - 18:29



it was
the most painful
type of lost


alors ça fait ça. alors c’est ça. c’est ça quand le coeur explose. quand la vie semble s’arrêter. se mettre sur pause. pour ne plus jamais redémarrer. pour que l’erreur finale reste, gravée, impérissable. pour que l’amour se meurt. et que l’ennuie nous gagne. alors c’est ça. c’est ça être quelqu’un de mauvais. quelqu’un de méchant. quelqu’un qui brise les coeurs et qui n’est pas digne de confiance. alors c’est ça. c’est ça être amoureux à en mourir. mais ne pas pouvoir s’en empêcher. et tout détruire.

à nouveau.
encore une fois.

et les larmes qui montent. les larmes qui montent aux yeux et la gorge qui se noue. l’impression d’avoir la tête qui tourne. chaud. froid. envie de disparaître mais de crier à la fois. de s’excuser avec les plus beaux mots du monde, et en même temps crier, pour ne plus jamais parler, pour ne plus jamais rien dire. juste rester là. stoïque. incapable. incapable de dire. de faire. de comprendre. juste la culpabilité sur les épaules et sur le visage. juste le monde contre nous. et le notre qui s’efface. qui s’enlise. qui s’égare. à tout jamais. pas de retour en arrière possible. juste affronter. ses fautes. ses peurs. la vérité. sa vérité. sa vérité propre et personnelle, subjectif. affronter ses démons. affronter le monstre que l’on est. et l’accepter. plaider coupable. pour s’en sortir. ou au moins permettre à l’autre de s’échapper.

you
slowly
melting away


tu aurais du t’échapper mat. encore plus tôt. fuir sans jamais revenir. fuir parce qu’il est toxique blaise. fuir parce qu’il est pas net. qu’il sait jamais ce qu’il veut et en même temps parce qu’il est borné. parce qu’il sait très bien comment avoir ce qu’il veut. et qu’il l’aura toujours. juste ou pas. et pourtant il le suit blaise. il a envie de se jeter par terre. de se mettre à genoux. de vendre son corps et son âme pour le récupérer. parce que c’est à ce moment, cet unique moment qu’il se rend compte. qu’il est amoureux. fou. fou de lui. fou de toi. mais qu’il est trop tard maintenant. et qu’encore une fois, par égoïsme pur, l’amour, le bonheur lui glisse entre les doigts. et la vie lui met une nouvelle claque en pleine face. une de celle dont on a besoin pour avancer. pour continuer. pour grandir. une dont il avait besoin. là maintenant. tout de suite.

making sure
you burnt


mais ça fait tellement mal un coeur qui saigne. un coeur qui se rompt. par sa propre faute. par sa propre bêtise. et les mots de mat son comme une cascade de coups qui s’abattent sur lui. sur son visage. son ventre. son coeur. et ses oreilles, son cerveau sont incapables d’entendre, de comprendre. de retenir. chaque mot est un courant d’air qui le frappe en plein coeur, en pleine tête et qui balaye son âme et ses rêves. chaque mot et un coup de poignard dans sa poitrine. chaque mot est une faute qu’il n’expiera jamais. et il sait pas quoi dire blaise. il baisse le regard - lâche - et il accuse. le coup. la vie. la fin. il veut le garder. pour lui. près de lui. mais il ne peut pas. le forcer. l’empêcher de partir. ni même lui courir après. ne pas être égoïste cette fois. être juste. bon. à l’écoute. au moins pour la fin. au moins pour les adieux. et les mots. les mots qui résonnent dans sa tête, dans son corps, alors que sa voix semble éteinte, muette.

» juste une fois. juste celle là. 

juste la fois de trop. la fois qui fait tout basculer et tout reculer. la fois qui annule et qui arrête. la fois qui n’aurais jamais du arriver. et ses trois mots. je pensais que tu m’aimais.

mais moi aussi je t’aime mat. je t’aime à en crever. à en mourir. à crier ton nom sur les toits et sur la mer. à attendre que le vent m’emporte avec toi pour ne plus jamais revenir. t’aimer maladivement, pour ne penser qu’à toi, pour sentir ton odeur dans mes rêves. t’aimer trop pour me laisser t’aimer.


» pardon.


et sa main qui essaye de récupérer celle de mat, alors que les larmes n’arrivent pas à couler, alors que son corps semble vaciller et que sa tête devient brume autant que son coeur brisé. les regards des autres qui s’abattent sur son dos alors qu’il a la décence, l’intelligence de fermer la porte pour s’enfermer avec lui, avec cet homme là dans le couloir, comme ci ici, ils pourraient reconstruire quelque chose, gommer les erreurs, repartir à zéro.

en vain.

pars pas. me laisse pas mat. me laisse pas parce que si tu pars je meurs. si tu pars j’éclate. j’ai besoin de toi. de tes mains sur ma peau. de tes lèvres sur les miennes. et de ton coeur qui bat comme le mien quand je te vois. me laisse pas mat. m’abandonne pas. parce que si tu m’abandonne j'explose. j’pars en vrille. encore une fois. comme avant.

» laisse moi au moins te raccompagner. parce que je sais que tu me pardonnera pas.

every last piece
of my
heart

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