Friends [PV un peu trop de monde]
@ Invité
Un silence de mort résonnait dans l’appartement d’Anna Castelli, alors que seuls les sanglots de la vielle dame se faisait entendre, en un goutte à goutte lancinant de douleur face au saccage d’une vie de dur labeur. Il ne restait pas grand-chose du petit appartement de la vielle dame : une partie non négligeable des meubles du salon avaient été éventrés, probablement à la recherche de l’argenterie, qui avait évidemment disparue. Le lit avait subi de rudes assauts, pour récupérer les quelques billets qu’elle y dissimulait, car la vénalité des assaillants n’avait pas connu de limites. Envolés les statuettes de Madones, y compris celles qui ne valaient strictement rien, les quelques bijoux offerts par Leone depuis qu’il en avait les moyens, l’ordinateur, les différents robots ménagers … Même sa propre médaille de baptême, qu’il ne portait pas mais que sa grand-mère gardait précieusement, avait disparu du petit meuble près de son lit. Au milieu du chaos, Leone restait sonné, les bras ballants, ne sachant que faire. Puis sa grand-mère eut un hoquet et manqua avaler de travers, complètement sous le choc, et le pauvre se demanda si elle n’allait pas en plus faire un malaise. Se tournant vers le père Antek, qui les avait raccompagnés car sa grand-mère voulait absolument lui donner des tupperwares pour son dîner, comme elle avait encore fait la cuisine pour quarante personnes au lieu de deux, et puis, comme il avait si bien aimé sa cuisine lorsqu’il était venu, Leone avala sa salive puis finit par chuchoter :
« Tu peux garder l’appartement ? Je vais l’emmener à l’hôpital, j’ai peur qu’elle se sente mal à rester là … »
Aussitôt dit, aussitôt fait, et avec d’infinis précautions, Leone entreprit de remettre sa grand-mère effondrée sur pied, ce qui ne fut pas une mince affaire, puis de la mener jusqu’à sa voiture. Ce qui s’ensuivit fut probablement une insulte à tous les codes de la route du monde, mais l’italien n’en avait que faire, parce que sa grand-mère continuait de pleurer, hagarde, à côté de lui, et qu’il commençait à paniquer. Une fois arrivé, heureusement, les personnels d’accueil comprirent la situation et la prirent en charge rapidement. Resté seul dans cet environnement trop familier et en même temps, à cet instant précis, complètement étranger, il lui fallut une bonne minute pour reprendre pied. Heureusement, son esprit de chirurgien, habitué aux crises, compartimenta assez vite ses émotions. Il avait besoin d’avoir les idées claires, et d’agir. Il fallait appeler la police, bien sûr, mais aussi tout nettoyer, plus tard. Ce qui fit germer une idée dans sa tête. Il ouvrit son portable, envoyant plusieurs SMS, puis appela la police en route et se dirigea vers le commissariat du quartier, histoire de déposer une plainte. Compte tenu de ses connexions professionnelles avec certains des policiers présents, il fut bientôt suivi par deux agents qui arrivèrent bientôt. Saluant Antek, qui l’avait bien mérité, il le fit sortir de l’appartement, le temps que les policiers fassent leur travail.
« Merci d’être resté, vraiment. Je suis désolé, mais elle fait de l’insuffisance respiratoire, et j’ai eu peur que le choc fasse … enfin … juste merci. »
Quand, enfin, ils eurent fini, Leone s’assura qu’ils puissent bien ranger l’appartement et, se tournant vers le prêtre, il ajouta, un sourire un peu forcé aux lèvres :
« J’ai envoyé des SMS à quelques amis pour donner un coup de main. Histoire qu’on remette tout en état avant qu’elle ne revienne. Ca lui fera du bien. Tu peux rester nous aider si tu veux, mais tu n’es pas obligé, tu as déjà largement fait ta part. »
C’est ainsi que les premiers arrivés les trouvèrent, sceau d’eau, balais et chiffons en main. Leone les héla, depuis l’arrière de la porte fracturée :
« Entrez, y a plus trop besoin de frapper. Et merci d’être là les copains, vraiment. C’est gentil pour elle. Y a tout le matos pour nettoyer de sorti, je fais le sol avec le Père Antek, et vous vous répartissez le reste ?
Sirius, t’es le seul mec au monde à emmener un date quand je te dis que Mamie a été cambriolée. Salut Crowley, prends un chiffon du coup. »
Autant détendre l’atmosphère par une petite boutade. Etreignant Jan qui avait passé le pas de la porte, il murmura :
« Merci d’avoir répondu. »
Compte tenu de leurs retrouvailles récentes, il aurait pu comprendre que ce dernier ne vienne pas. Comme Nour, qu’il salua chaleureusement. La pauvre avait trouvé le temps, malgré son emploi du temps surchargé … Et Alej’ aussi.
« La team Alejandro au carré est là. Franchement, merci les copains, on va nettoyer tout ça en moins de deux. »
@Sirius Vandesky @Nour Dahmani @Alejandro Paredes @Alejandro Estrella @Lyzianna Crowley @Antek Blaszczyk
« Tu peux garder l’appartement ? Je vais l’emmener à l’hôpital, j’ai peur qu’elle se sente mal à rester là … »
Aussitôt dit, aussitôt fait, et avec d’infinis précautions, Leone entreprit de remettre sa grand-mère effondrée sur pied, ce qui ne fut pas une mince affaire, puis de la mener jusqu’à sa voiture. Ce qui s’ensuivit fut probablement une insulte à tous les codes de la route du monde, mais l’italien n’en avait que faire, parce que sa grand-mère continuait de pleurer, hagarde, à côté de lui, et qu’il commençait à paniquer. Une fois arrivé, heureusement, les personnels d’accueil comprirent la situation et la prirent en charge rapidement. Resté seul dans cet environnement trop familier et en même temps, à cet instant précis, complètement étranger, il lui fallut une bonne minute pour reprendre pied. Heureusement, son esprit de chirurgien, habitué aux crises, compartimenta assez vite ses émotions. Il avait besoin d’avoir les idées claires, et d’agir. Il fallait appeler la police, bien sûr, mais aussi tout nettoyer, plus tard. Ce qui fit germer une idée dans sa tête. Il ouvrit son portable, envoyant plusieurs SMS, puis appela la police en route et se dirigea vers le commissariat du quartier, histoire de déposer une plainte. Compte tenu de ses connexions professionnelles avec certains des policiers présents, il fut bientôt suivi par deux agents qui arrivèrent bientôt. Saluant Antek, qui l’avait bien mérité, il le fit sortir de l’appartement, le temps que les policiers fassent leur travail.
« Merci d’être resté, vraiment. Je suis désolé, mais elle fait de l’insuffisance respiratoire, et j’ai eu peur que le choc fasse … enfin … juste merci. »
Quand, enfin, ils eurent fini, Leone s’assura qu’ils puissent bien ranger l’appartement et, se tournant vers le prêtre, il ajouta, un sourire un peu forcé aux lèvres :
« J’ai envoyé des SMS à quelques amis pour donner un coup de main. Histoire qu’on remette tout en état avant qu’elle ne revienne. Ca lui fera du bien. Tu peux rester nous aider si tu veux, mais tu n’es pas obligé, tu as déjà largement fait ta part. »
C’est ainsi que les premiers arrivés les trouvèrent, sceau d’eau, balais et chiffons en main. Leone les héla, depuis l’arrière de la porte fracturée :
« Entrez, y a plus trop besoin de frapper. Et merci d’être là les copains, vraiment. C’est gentil pour elle. Y a tout le matos pour nettoyer de sorti, je fais le sol avec le Père Antek, et vous vous répartissez le reste ?
Sirius, t’es le seul mec au monde à emmener un date quand je te dis que Mamie a été cambriolée. Salut Crowley, prends un chiffon du coup. »
Autant détendre l’atmosphère par une petite boutade. Etreignant Jan qui avait passé le pas de la porte, il murmura :
« Merci d’avoir répondu. »
Compte tenu de leurs retrouvailles récentes, il aurait pu comprendre que ce dernier ne vienne pas. Comme Nour, qu’il salua chaleureusement. La pauvre avait trouvé le temps, malgré son emploi du temps surchargé … Et Alej’ aussi.
« La team Alejandro au carré est là. Franchement, merci les copains, on va nettoyer tout ça en moins de deux. »
@Sirius Vandesky @Nour Dahmani @Alejandro Paredes @Alejandro Estrella @Lyzianna Crowley @Antek Blaszczyk
@ Invité
Friends.
feat tout le mooonde
Il avait reçu le sms alors qu’il terminait un cours de musique à l’association. Le saxo toujours en main, il avait sorti son portable simplement pour vérifier que ça n’était pas Aran, Esteban, ou Alejandro. Mais non, le prénom de Leone s’affichait sur son écran, ce qui le surprit, malgré leur dernière rencontre. Ils s’étaient expliqués mais ça restait un peu bancal, comme nouvelle étape de leur amitié. Jan s’était rapidement excusé et avait lu le message. Heureusement que le cours se finissait car il n’aurait pas pu le continuer en sachant que la grand-mère du chirurgien avait été cambriolé. Rangeant rapidement son instrument, il avait prévenu les deux bénévoles présents sur les lieux qu’il devait filer et ne savait pas s’il rentrerait à temps pour la fermeture. Ça ne lui plaisait pas, mais entre aider Anna Castelli ainsi que son petit fils et fermer des portes, il préfèrait la première action. Filant les clés à Natalia, en qui il avait le plus confiance, il lui donna rapidement les instructions et disparut tout aussi vite de l’association, sa caisse de rangement pour le saxo sur le dos.
Le pas pressé, l’immeuble de little italy fut rapidement atteint alors qu’il montait les escaliers quatre à quatre et y croisa @Alejandro Paredes. Normal que son meilleur ami soit là, ils étaient très liés avec Leone et l’homme était le parrain de la petite Paredes-Gardner. Il lui donna une tape dans le dos, un sourire quelque peu agacé sur le visage.
L’espagnol avait coulé instinctivement, la colère le rendant quelque peu plus virulent qu’en habitude. Finissant de monter les étages, ils arrivèrent à l’appartement qui… n’avait plus de porte close. Le bois avait été enfoncé et le mexicain resta muet, les yeux filant sur les coups donnés à l’embrasure pour ouvrir l’appartement. Puta madre, lui qui avait des contacts dans le quartier, il allait trouver qui avait fait ça.
Leone était là, les remerciant, accompagné du… prêtre ? Ah il ne s’était donc pas trompé lors de leur rencontre, Castelli et l’homme d’église se connaissaient bien ! Pourtant, quand il tourna les yeux pour y rencontrer deux autres paires qui ne lui n'étaient pas inconnus, il blêmit, devenant aussi pâle qu’un drap de lit. Pourquoi son psychiatre ET la chirurgienne qui devait l’opérer étaient là, dans le salon de Leone ? Pourquoi… Bordel, il n’avait parlé à personne de cette opération, de son envie d’effacer les cicatrices de son corps, de… Il y avait aussi Nour et elle, au moins, il n'avait pas être gêné à ses côtés !
Il les salua d'un sourire avant de revenir sur... Madre de dios ...
Pointant du doigt son meilleur ami, il offrit sa main au duo médical, essayant malgré la gêne et surtout la panique, de faire comme s’ils ne se connaissaient pas. Ce moment allait être plus que gênant mais l'appartement d'Anna était le plus important.
- résumééé:
traduction : pourquoi ces connars l'ont-ils attaqué ?
- Jan arrive et trouve @Alejandro Paredes dans les escaliers.
- À l'appartement, il est choqué en voyant la porte et découvre @Nour Dahmani et @Antek Blaszczyk avec Leone.
- Il est complètement perturbé en voyant @Sirius Vandesky et @Lyzianna Crowley
@ Invité
Sirius reçoit rarement des sms catastrophiques, et encore moins venant de son meilleur ami, avec qui il a plutôt tendance à rire et blaguer de manière générale. Alors quand il avait appris pour le cambriolage de Mamie, c’était comme si on lui avait mis un coup de poignard dans les côtes. Qui a bien pu s’en prendre à cette vieille femme sans défense qui n’a jamais fait le moindre mal à qui que ce soit ? Il imagine déjà le pire, mais Leone lui aurait dit s’il lui était arrivé quelque chose, non ? A moins que ce ne soit pas le genre de nouvelles qu’il ait envie de lui annoncer par sms ? Il relit le sms. Non, en fait, il lui a dit qu’elle est juste choquée, mais ça n’empêche pas le sang du brun de ne faire qu’un tour.
« Madison, vous pouvez annuler tous mes rendez-vous svp ? J’ai une urgence. » dit-il à son assistante en partant de l’aile médicale, sa veste déjà sur le dos. « Dites à M Robbes que je lui rendrais visite dans sa chambre demain. » Le pauvre homme patientait dans la salle d’attente mais Sirius n’a vraiment ni le temps ni la tête à le recevoir. D’un pas pressé, il rejoint les casiers pour récupérer quelques affaires et c’est là qu’il croise Lyzianna. « Tu as fini ta journée ? » Sa voix est vacillante, un état dans lequel la femme ne l’a jamais vu. « Il s’est passé un truc. J’ai besoin de toi et de ta voiture. Je t’expliquerais en route. » Il ne lui laisse pas vraiment le choix pour tout dire.
La route jusqu’à l’appartement semble interminable pour Sirius, bien qu’il ne cesse de parler durant tout le voyage, expliquant tout ce qu’il peut à Lyzianna, abordant même les bonnes lasagnes du dimanche. Puis, ils arrivent à destination où Sirius, en rentrant dans l’appartement est à deux doigts de vaciller. Mais il ne faut pas, il faut qu’il reste fort pour Mamie. D’instinct, sans même se rendre compte de son geste et par besoin de réconfort, il prend la main de Lyz dans la sienne et la sert. L’appartement est saccagé, méconnaissable. « Bonjour tout le monde. »
Finalement, la boutade de Leone le ramène sur terre et lui redonne un peu de contenance. Il amorce un sourire, faible mais tout de même présent. « C’est pas un date, idiot. Tu devrais être content que j’amène du renfort plutôt ! » Sirius se met à rire, surtout à cause des nerfs qui lâchent un peu, et parce qu’il se sent un brin gêné qu’on puisse penser que Lyz est un rencard. Comment va-t-elle réagir ? Les choses sont déjà un peu bizarres entre eux et c’est vrai qu’il y a déjà de quoi se demander pourquoi il agit ainsi avec elle… « Laisse-le causer, il veut juste t’embêter. » Dit-il à la jeune femme.
Puis, le psychiatre se retrouve bientôt à serrer la main à Jan. Drôle de coïncidence que de le voir ici. Comment connait-il Leone ? Respectant le secret professionnel et comprenant rapidement que Jan veut faire comme s’ils ne se connaissaient pas, Sirius lui dit : « Sirius. » Ça servira pour l’ensemble de l’assemblée, car il est loin de connaitre tout le monde.
Puis, quelques secondes plus tard, Sirius s'approche de Leone et l'enlace comme le font deux vieux amis. Il en profite pour lui glisser à l'oreille : "C'est lui le fameux prêtre avec qui Mamie veut te caser ? Je comprends mieux maintenant..."
- Résumé:
- Sirius est tellement bouleversé en découvrant l'appartement, qu'il sert la main de Lyz.
- Sirius dit qu'il a juste amené Lyz en guise de renfort et se demande comment elle va réagir au fait que Leone dise que c'est son date.
- Sirius se présent à Jan, respectant son souhait de faire comme s'ils ne se connaissaient pas. Il se demande comment il connait Leone.
- Sirius demande discrètement à Leone si Antek est le prêtre avec qui Mamie veut le caser.
@ Invité
f.r.i.e.n.d.s.
Après vingt-quatre heures d'une garde des plus ennuyeuses, Lyzianna s'apprêtait à rentrer chez elle quand elle croisa Sirius. Il n'avait clairement pas l'air bien, ce qui tranchait drastiquement avec la pause clope qu'ils avaient trouvés le temps de prendre tôt ce matin, quand elle se réveillait à peine et qu'il arrivait pour ses premiers rendez-vous de la journée. Ils n'avaient pas beaucoup parlé alors, elle clairement pas du matin et la tête encore dans son café. Mais ce n'était pas grave. Ils n'avaient pas besoin de parler. Les silences avec Sirius étaient aussi confortables que les conversations sans langues de bois par SMS et elle appréciait simplement sa compagnie facile et tranquille. Ne pas mettre de mots sur ce qu'ils étaient et ce qu'ils faisaient étaient un luxe dont elle aimait se satisfaire, ôtant toute pression à être autre chose qu'eux-mêmes, avec leurs failles et leurs imperfections.
« Heu... oui... Bien sûr. Viens », dit-elle en le conduisant sur le chemin qui les mena à sa voiture. Elle se fichait bien de savoir tout de suite ce qu'il se passait. Elle savait qu'il le lui dirait quand il serait en mesure de le faire. Elle savait juste qu'il y avait un problème et qu'il avait besoin... d'une amie (elle ne voulait pas penser qu'il pouvait avoir besoin d'elle spécifiquement, ce serait se donner trop d'importance dans la vie du psychiatre).
Sur le trajet de l'adresse qu'il lui avait indiqué, il lui expliqua alors toute l'histoire. La grand-mère de leur collègue Leone Castelli avait été cambriolée et l'homme avait appelé ses amis à la rescousse. Bien évidemment, Leone ne l'avait pas convié à la partie, mais Sirius semblait avoir jugé qu'une paire de mains supplémentaire ne serait pas de trop et à la façon passionnée dont il parlait de la grand-mère Castelli et de combien cette femme ne méritait pas cela, elle supposait que ça n'était pas seulement pour nettoyer qu'il avait besoin d'une amie sur place. Leone (qui s'était révélé être le meilleur ami de Sirius) ne serait certainement pas capable de soutenir le brun. Ça serait au Vandesky d'être fort pour son ami et quelque part, elle se disait qu'il devait penser qu'il pourrait se permettre de l'être moins avec elle. Ils avaient déjà partagé beaucoup de leurs faiblesses et de leurs coups durs ensembles. Ils n'avaient pas besoin de jouer les forts l'un devant l'autre.
Alors qu'ils pénétrèrent dans l'appartement, Lyzianna fut choqué par la violence de ce qu'elle voyait et quand Sirius pris sa main, la serrant pour y trouver une béquille, elle pressa ses doigts en retour, sans lui jeter un coup d’œil, les yeux rivés sur cette maison ravagée. Bandes de connards, songea la blonde, sentant la colère monter en elle. La dépouiller de ses biens n'avait pas suffit, il avait fallu qu'ils saccagent tout. Quelle bande de...
Elle n'eut jamais l'occasion de finir sa pensée, Sirius annonçant leur arrivée en saluant tout le monde, Leone ne tarda pas à la saluer aussi, ne se gênant pas pour se moquer de sa présence. D'un même mouvement, les deux médecins lâchèrent leur main, comme pour signifier à tous ceux qui avaient pu voir leur geste que ce n'était pas une chose importante.. « Tu as perdu le droit d'avoir mes salutations avec cette idée des plus idiotes, Castelli », tenta-t-elle, humour pourri digne de la Crowley, après que Sirius ai expliqué sa présence et lui ait dit de ne pas écouter le chirurgien.
Elle fut surprise de voir Alejandro Estrella dans l'appartement, mais n'eut aucune réaction trahissant le fait qu'elle le connaissait. La blonde travaillait dans une unité où peu de gens aimaient se vanter de venir. Le travail même d'un bon chirurgien plastique était que personne ne remarque son travail. La plus grande fierté de la chirurgienne reposait sur le fait que ses patients lui disaient après coup que personne ne se rendait compte qu'un nez, une poitrine ou un visage n'était pas naturel. Aussi, la blonde avait pris une certaine habitude à ne pas reconnaître les gens et à les laisser présenter leur lien s'ils le jugeaient nécessaires. Elle nota rapidement (sans aucune surprise) que le brun n'était pas très à l'aise avec l'idée que ses deux médecins soient dans la même pièce que ses amis, aussi, tout comme Sirius, elle prétendit le rencontrer pour la première fois. « Et moi c'est Lyzianna. »
Elle sourit doucement à chacun, puis elle vit Nour. Poker face habituelle, Lyzianna lui sourit aussi, hochant la tête pour la saluer, alors que son cœur loupait un battement. Elle n'avait pas prévu ça. Elle n'avait pas envisagé de se retrouver face à celle dont elle partageait occasionnellement le lit, alors qu'elle accompagnait Sirius chez son meilleur ami. Elle savait que le brun n'était pas fan de la manière dont elle maniait sa vie sexuelle. S'il y avait bien un sujet sensible qui se terminait souvent par des silences gênants, c'était bien celui-là. Le duo improbable avait donc prit l'habitude d'éviter le sujet ou d'en changer, dès que l'un ou l'autre abordait maladroitement cet état de fait. Se retrouver en face-à-face prolonger avec son amante régulière ne faisait donc pas vraiment partie de ses plans. « Bonjour Nour », dit-elle malgré tout, ne voulant pas donner l'impression que la situation la perturbait. Pourquoi elle devrait me perturber, de toute manière ?, songea la blonde. Ce n'est pas comme si je devais quoi que ce soit à qui que ce soit.
« Donne-moi un sac poubelle Castelli », dit-elle, se rapprochant de Leone une fois que les deux hommes cessèrent leur étreinte. « Et dis-moi à quoi tu veux que je m'attaque. Cuisine ? … » Elle buta, réalisant sa seconde proposition. « Chambre ? »
« Heu... oui... Bien sûr. Viens », dit-elle en le conduisant sur le chemin qui les mena à sa voiture. Elle se fichait bien de savoir tout de suite ce qu'il se passait. Elle savait qu'il le lui dirait quand il serait en mesure de le faire. Elle savait juste qu'il y avait un problème et qu'il avait besoin... d'une amie (elle ne voulait pas penser qu'il pouvait avoir besoin d'elle spécifiquement, ce serait se donner trop d'importance dans la vie du psychiatre).
Sur le trajet de l'adresse qu'il lui avait indiqué, il lui expliqua alors toute l'histoire. La grand-mère de leur collègue Leone Castelli avait été cambriolée et l'homme avait appelé ses amis à la rescousse. Bien évidemment, Leone ne l'avait pas convié à la partie, mais Sirius semblait avoir jugé qu'une paire de mains supplémentaire ne serait pas de trop et à la façon passionnée dont il parlait de la grand-mère Castelli et de combien cette femme ne méritait pas cela, elle supposait que ça n'était pas seulement pour nettoyer qu'il avait besoin d'une amie sur place. Leone (qui s'était révélé être le meilleur ami de Sirius) ne serait certainement pas capable de soutenir le brun. Ça serait au Vandesky d'être fort pour son ami et quelque part, elle se disait qu'il devait penser qu'il pourrait se permettre de l'être moins avec elle. Ils avaient déjà partagé beaucoup de leurs faiblesses et de leurs coups durs ensembles. Ils n'avaient pas besoin de jouer les forts l'un devant l'autre.
Alors qu'ils pénétrèrent dans l'appartement, Lyzianna fut choqué par la violence de ce qu'elle voyait et quand Sirius pris sa main, la serrant pour y trouver une béquille, elle pressa ses doigts en retour, sans lui jeter un coup d’œil, les yeux rivés sur cette maison ravagée. Bandes de connards, songea la blonde, sentant la colère monter en elle. La dépouiller de ses biens n'avait pas suffit, il avait fallu qu'ils saccagent tout. Quelle bande de...
Elle n'eut jamais l'occasion de finir sa pensée, Sirius annonçant leur arrivée en saluant tout le monde, Leone ne tarda pas à la saluer aussi, ne se gênant pas pour se moquer de sa présence. D'un même mouvement, les deux médecins lâchèrent leur main, comme pour signifier à tous ceux qui avaient pu voir leur geste que ce n'était pas une chose importante.. « Tu as perdu le droit d'avoir mes salutations avec cette idée des plus idiotes, Castelli », tenta-t-elle, humour pourri digne de la Crowley, après que Sirius ai expliqué sa présence et lui ait dit de ne pas écouter le chirurgien.
Elle fut surprise de voir Alejandro Estrella dans l'appartement, mais n'eut aucune réaction trahissant le fait qu'elle le connaissait. La blonde travaillait dans une unité où peu de gens aimaient se vanter de venir. Le travail même d'un bon chirurgien plastique était que personne ne remarque son travail. La plus grande fierté de la chirurgienne reposait sur le fait que ses patients lui disaient après coup que personne ne se rendait compte qu'un nez, une poitrine ou un visage n'était pas naturel. Aussi, la blonde avait pris une certaine habitude à ne pas reconnaître les gens et à les laisser présenter leur lien s'ils le jugeaient nécessaires. Elle nota rapidement (sans aucune surprise) que le brun n'était pas très à l'aise avec l'idée que ses deux médecins soient dans la même pièce que ses amis, aussi, tout comme Sirius, elle prétendit le rencontrer pour la première fois. « Et moi c'est Lyzianna. »
Elle sourit doucement à chacun, puis elle vit Nour. Poker face habituelle, Lyzianna lui sourit aussi, hochant la tête pour la saluer, alors que son cœur loupait un battement. Elle n'avait pas prévu ça. Elle n'avait pas envisagé de se retrouver face à celle dont elle partageait occasionnellement le lit, alors qu'elle accompagnait Sirius chez son meilleur ami. Elle savait que le brun n'était pas fan de la manière dont elle maniait sa vie sexuelle. S'il y avait bien un sujet sensible qui se terminait souvent par des silences gênants, c'était bien celui-là. Le duo improbable avait donc prit l'habitude d'éviter le sujet ou d'en changer, dès que l'un ou l'autre abordait maladroitement cet état de fait. Se retrouver en face-à-face prolonger avec son amante régulière ne faisait donc pas vraiment partie de ses plans. « Bonjour Nour », dit-elle malgré tout, ne voulant pas donner l'impression que la situation la perturbait. Pourquoi elle devrait me perturber, de toute manière ?, songea la blonde. Ce n'est pas comme si je devais quoi que ce soit à qui que ce soit.
« Donne-moi un sac poubelle Castelli », dit-elle, se rapprochant de Leone une fois que les deux hommes cessèrent leur étreinte. « Et dis-moi à quoi tu veux que je m'attaque. Cuisine ? … » Elle buta, réalisant sa seconde proposition. « Chambre ? »
- En bref:
- - Alors qu'elle s'apprête à rentrer chez elle après sa garde, Lyzianna est arrêté par @Sirius Vandesky qui lui demande de venir et de l'emmener chez Mamie Castelli, lui expliquant le drame qui s'y joue.
- Sur place, c'est le choc et Sirius lui prend la main pour trouver du réconfort. Elle répond avec sarcasme au sous-entendu de @Leone Castelli sur sa présence.
- Elle est surprise de voir @Alejandro Estrella, mais fait parfaitement semblant de ne pas le connaître, habituée à rester discrète en ville sur ses liens avec ses patients.
- Elle est tout aussi surprise de trouver @Nour Dahmani et la salut, s'interrogeant sur pourquoi cela la met un peu mal à l'aise.
- Elle demande à Leone de lui donner un sac-poubelle et lui demande par quoi il veut qu'elle commence.
so many people & @Lyzianna Crowley
@ Invité
Mamie Castelli avait pris l'habitude de nourrir le curé de la paroisse St Luke. Et le dit-curé était si gourmand qu'il ne refusait jamais quelques tupperware de sa part. Il fallait croire que la brave femme avait décidé qu'il avait besoin d'être remplumé. Ou alors elle faisait passer toute sa tendresse et son attention dans la nourriture. C'était aussi le style des mères polonaises, alors Antek n'était pas bien étranger à ce goinffrage parfois forcé.
Ainsi, ce fut en compagnie de Leone, qu'ils prirent la route vers l'appartement de la vieille dame. Malheureusement, à l'arrivée, une mauvaise surprise les attendait. Tout était sens dessus-dessous. Les meubles renversés, des papiers et des tissus déchirés. Les cambrioleurs n'avaient rien laissé en paix, il semblait qu'ils s'étaient acharnés.
"Oui, bien sûr... Faites attention sur la route..." répondit-il simplement en hochant la tête, ses yeux se perdant de nouveau sur le désordre présent dans l'appartement. Un vrai chaos. Sérieusement, voler, c'est voler, mais quel besoin de tout détruire à ce point? Ce n'était pas chercher là, c'était casser. Lorsque Leone et l'aînée Castelli s'en étaient allés, Antek s'assit comme un petit chien à côté de la porte, surveillant ce qu'il restait à surveiller, dépité par tant de violence. Pauvre mamie, il avait essayé de la rassurer comme il pouvait, mais elle avait l'air si fragile à ce moment-là.
Le temps passait et notre jeune abbé avait terriblement envie de ranger et trier les papiers empilés sur le sol. Mais tant que les policiers n'avaient pas fait leurs investigations et relever tout ce dont ils avaient besoin, il ne fallait toucher à rien.
Finalement, Leone revînt, accompagné des forces de l'ordre. Alors que celles-ci faisaient leur travail, les deux hommes se retrouvèrent dans le couloir.
"De rien, c'est normal. Et oui, tu as eu raison, il vaut mieux prévenir que guérir." indiqua-t-il en souriant légèrement, son regard s'ancrant un instant dans celui du chirurgien. "Et bien sûr que je vais rester... Ce tas à ranger me fait de l'oeil depuis tout à l'heure!"déclara-t-il en riant doucement, essayant de dédramatiser l'instant. Après tout, mamie était entre de bonnes mains, et les pertes matérielles étaient rattrapables. "Et elle était trop choquée tout à l'heure mais..." Il ôta une chaîne qu'il avait autour du cou, cachée sous sa chemise. Au bout, une médaille miraculeuse de la vierge Marie. C'était sa grand-mère qui lui avait offert avant son départ pour les Etats-Unis, et il la gardait autour du cou, toujours, tout comme sa médaille de baptême et un crucifix offert par sa mère décédée, à l'époque où elle revenait encore à la maison. Il tendit la chaîne qui contenait la vierge à Leone. "Tu pourras lui donner ça de ma part quand tu la verras tout à l'heure?" C'est-à-dire quand il irait la chercher. "J'ai vu qu'ils lui avaient volé toutes ses madones, alors.. ça lui fera du bien." Et la sainte vierge intercéderait en sa faveur, pour qu'elle aille bien, et que tout se finisse pour le mieux. Il rougit.
Et voilà qu'ils se mettaient au travail, balai et chiffons en main. Ce fut à cet instant qu'arrivèrent certaines personnes. Oh. Alejandro, le responsable de l'association El Halito, il ne s'attendait pas à le revoir là. Et l'autre Alejandro. L'ami de Leone qui s'était énervé à la messe de Noel.
"Salut!" s'exclama simplement Antek à l'intention des deux hommes, tout en ramassant une pile de livres.
Il hocha la tête lorsqu'un certain Sirius se présenta à son tour, ainsi que son amie, Lyzianna. Ils avaient l'air d'être en couple tous les deux. "Enchanté, je suis le père Antek." dit-il dans son plus bel accent à leur attention mais aussi celle d'une autre jeune femme, Nour, de ce qu'il avait compris.
En bref:
- Spoiler:
- Antek reste garder l'appartement, il donne à @Leone Castelli un médaillon de la vierge pour mamie Castelli
- Antek salue @Alejandro Paredes, @Alejandro Estrella, @Sirius Vandesky, @Lyzianna Crowley, @Nour Dahmani
@ Invité
Chez les Paredes, l'amitié c'est important. Aussi lorsqu'il apprend le cambriolage de mamie Castelli, le mexicain ne perd pas son temps à réfléchir à comment arranger son emploi du temps. Il reprogramme son cours particulier et se rend dans le Bronx en voiture, insultant la moitié des autres personnes au volant, car mauvais conducteur comme il est, il faut bien blâmer quelqu'un d'autre. Malgré sa patience limitée, il arrive toutefois à destination avec quelques sacs poubelle de renfort et des produits d'entretien. Quitte à ramasser des décombres et ranger, ce serait stupide de ne pas nettoyer en passant. Vous l'aurez compris, Alejandro Paredes a un petit problème avec la propreté qu'il n'a aucune intention de régler maintenant.
Lui et Jan arrivent en même temps, un peu comme deux jumeaux mexicains qui ne se ressemblent pas du tout mais prêts à en découdre. A la remarque de Jan, Alejandro s’énerve d'ailleurs de plus belle. Les êtres humains sont d'énormes ordures sans aucun sens moral. Saufs quelques uns, visiblement réunis chez la grand-mère de Leone.
- Avoir foi en l'espèce humaine, grave erreur de jugement.
Quand ils se retrouvent face à Leone, Alejandro se calme néanmoins pour offrir une mine plus compatissante et une accolade affectueuse. Le but n'est pas de passer le temps à râler, mais bien de redonner forme humaine à cette maison. Bien vite cependant, Alejandro réalise que le psychiatre de son fils se trouve face lui, pire encore, le prêtre un peu simplet qui a ruiné la messe de Noël. Great. Se retenant sérieusement de demander ce qu'il fiche ici, c'est trop lui demander que de réprimer la grimace.
- Antek, c'est ça ?
Quelle drôle de bande ils forment tous là. C'est presque un miracle qu'ils aient pu tous se libérer. En dehors du prêtre bien entendu. Un bon samaritain tel que lui n'aurait pas raté une telle occasion. S'armant du matériel nécessaire, il s'adresse alors à Lyzianna.
- Je suis motivé pour la cuisine jolie blonde si tu veux, je peux aussi vérifier les dates de péremption dans le frigo au passage si besoin.
Il en a aidé des personnages âgées contre un peu d'argent pendant ses études, il sait ce qu'on peut trouver dans le frigo d'une grand-mère.
- résumé:
Alejandro arrive. Il remarque Sirius (l'ancien psychiatre de son fils), mais aussi le père Antek (celui qui a oublié ses clés lors de la messe de Noël). Il propose à Lyzianna de s'attaquer à la cuisine avec elle.
@ Invité
Le message de Leone était tombé à point nommé - toutes proportions gardées, au regard de la situation - car Nour tournait et retournait dans son appartement, ne parvenant à se concentrer sur quoique ce soit. Elle devait prendre un train pour Washington, mais seulement en fin de soirée, et tentait désespérément de préparer son allocution à venir. Seulement, les mots ne semblaient vouloir venir à elle, et elle-même ne parvenait à les trouver. Elle commença à se perdre dans ses notifications Twitter, nombreuses et, pour nombre d'entre elles, bien peu amènes. C'est alors qu'elle lisait un énième message que retentit la sonnerie du téléphone, faisant apparaître les mots de Castelli sur son écran. Elle répondit promptement à sa sollicitation, et quelques minutes plus tard, elle hélait un taxi en bas de sa rue pour descendre à Little Italy.
Devant l'immeuble, elle vérifia l'adresse : pas de doute, elle était au bon endroit. En s'engageant dans la cage d'escalier, la voix de Leone se distinguait clairement, et elle n'eut qu'à la suivre pour accéder à l'appartement. La porte avait été détruite, et à l'intérieur, le tableau n'était pas plus réjouissant : le saccage était complet. Nour salua Leone d'une accolade.« Comment va ta grand-mère ? » le questionne-t-elle, avant de poursuivre ses embrassades auprès des deux Alejandro, seuls visages familiers de l'assemblée. Un homme se présente comme Père Antek, et Nour ne peut s'empêcher de constater, amusée, l'absolu éclectisme du petit groupe réuni pour mener à bien cette mission.
Il y a un autre homme qu'elle ne connaît pas, et puis à ses côtés... Lyzianna ? Elle fronce brièvement les sourcils, surprise de voir ici son amante régulière. Nour répond sobrement à sa salutation. « Salut, Lyzianna. » Si elle n'en laisse rien paraître, elle est définitivement troublée par cette apparition, et plus encore de la voir ici avec un homme.
Elle balaie rapidement ces pensées, préférant se concentrer sur la situation la plus urgente : le rangement. « Bon, on attaque par quoi ? » Elle demande, se tournant vers Leone, officiellement désigné chef du chantier.
- Spoiler:
Nour arrive, salue à la cantonade et plus particulièrement Leone et les deux Alejandro. Elle repère bien sûr Lyzianna, qu'elle ne s'attendait pas à trouver ici, avant de se tourner vers Leone pour commencer le rangement.
@ Invité
« Bien sûr, c’est … vraiment gentil. Merci pour ça … et pour tout, en fait. »
Pour un peu, Leone aurait enlacé le prêtre qui venait de lui offrir la médaille, parce que si ce geste n’avait aucune signification pour lui, il savait qu’il en aurait pour sa grand-mère, et il se doutait que l’homme ne confiait pas sa possession à la légère. C’était donc un geste purement altruiste, pour essayer de la réconforter, de raccommoder ce qui ne pouvait l’être, puisque ses biens religieux avaient été volés avec le reste. Et à cet instant, l’italien avait le cœur réellement gonflé de reconnaissance, aussi, s’il se contint pour ne pas mettre Antek mal à l’aise, il y avait dans sa voix, et dans son regard, une gratitude immense, profonde, intense, presque trop peut-être, mais à cet instant, il se moquait de paraître trop émotif. On parlait de sa grand-mère, et d’un petit rien qui était pourtant à ses yeux tellement importants que oui, il avait envie de l’embrasser là, maintenant, tout de suite, pour lui témoigner son dévouement. Et ce sentiment ne fit que s’accroître lorsqu’il vit l’essentiel de ses proches arriver, répondre à son appel, et se retrouver dans l’appartement d’Anna Castelli pour l’aider à réparer les dégâts. Tandis que chacun se présentait, et qu’il les accueillait au fur et à mesure, il eut, un bref instant, envie de pleurer, pas de tristesse, mais de joie, car il se sentait soulagé de ne pas avoir à affronter seul cette épreuve … et de constater aussi qu’en dépit de ce qui pouvait se passer parfois, au gré des errements humains, les amitiés qu’il avait forgées demeurait solides, comme le montrait la présence de Jan. En entendant ce que lui murmurait Sirius, il ne put s’empêcher de répondre, cependant, l’air mi-amusé, mi-exaspéré :
« T’es bête ! Tu sais qu’elle veut me caser avec n’importe quel mâle à peu près présentable … »
Déjà, certains s’organisaient, notamment Alej et Lyzianna. Aussi il se dirigea vers le placard où ils rangeaient l’essentiel des fournitures ménagères pour tendre le sac poubelle demandé, et déclara :
« Je crois que ton nouveau chevalier servant a répondu à ta question, Crowley. On vous laisse la cuisine, à toi et Alej … et ce serait top de regarder les dates de péremption, honnêtement.
Je vais m’occuper de la chambre … Et il faudrait deux personnes pour faire le salon. Sirius, tu connais le mieux ce qu’on avait avant, ça te dérangerait de t’en occuper ? Et de voir si tu repères d’autres trucs qui ont été piqués … J’ai fait la liste de ce que j’ai déjà vu, attends, là voilà. »
Il lui tendit sa liste donnée à la police, qu’il avait eu la présence d’esprit de recopier rapidement et de fourrer dans sa poche en sortant du commissariat, heureusement. Nour, cependant, semblait avoir décroché son téléphone et était sortie. Ne la voyant pas reparaître, Leone jugea qu’elle avait dû être accaparée par une autre affaire, sans doute plus urgente. Et après tout, ils étaient suffisamment nombreux pour qu’elle puisse s’éclipser. Il la vit brièvement reparaître et murmurer qu’elle devait s’en aller. Un clin d’œil et un « ok » lui répondirent. Il avait compris, et l’essentiel, peut-être, était tout simplement qu’elle soit venue. Regardant Antek et Jan, il hésita, puis ses souvenirs de la dernière fois qu’il s’était trouvé dans une chambre en même temps que le mexicain ressurgirent, et il eut une sensation instinctive de rejet. Malgré toute sa reconnaissance, certaines choses restaient forcément douloureuses. Alors il se tourna vers le prêtre et demanda :
« Antek, tu veux venir m’aider pour la chambre ? Jan, je te laisse l’aspirateur, il est dans le placard … Ce serait chouette de passer un coup si tu peux après avoir récupéré les débris par terre. Oh, prenez les gants, ils sont … »
Farfouillant dans un tiroir, il en ressortit quelques paires en latex coloré. Au moins ils seraient parés pour cette longue et minutieuse entreprise ! Il ajouta aussi, de l’émotion perçant dans sa voix :
« Merci encore vraiment de tous être venus, vraiment … »
Pour un peu, Leone aurait enlacé le prêtre qui venait de lui offrir la médaille, parce que si ce geste n’avait aucune signification pour lui, il savait qu’il en aurait pour sa grand-mère, et il se doutait que l’homme ne confiait pas sa possession à la légère. C’était donc un geste purement altruiste, pour essayer de la réconforter, de raccommoder ce qui ne pouvait l’être, puisque ses biens religieux avaient été volés avec le reste. Et à cet instant, l’italien avait le cœur réellement gonflé de reconnaissance, aussi, s’il se contint pour ne pas mettre Antek mal à l’aise, il y avait dans sa voix, et dans son regard, une gratitude immense, profonde, intense, presque trop peut-être, mais à cet instant, il se moquait de paraître trop émotif. On parlait de sa grand-mère, et d’un petit rien qui était pourtant à ses yeux tellement importants que oui, il avait envie de l’embrasser là, maintenant, tout de suite, pour lui témoigner son dévouement. Et ce sentiment ne fit que s’accroître lorsqu’il vit l’essentiel de ses proches arriver, répondre à son appel, et se retrouver dans l’appartement d’Anna Castelli pour l’aider à réparer les dégâts. Tandis que chacun se présentait, et qu’il les accueillait au fur et à mesure, il eut, un bref instant, envie de pleurer, pas de tristesse, mais de joie, car il se sentait soulagé de ne pas avoir à affronter seul cette épreuve … et de constater aussi qu’en dépit de ce qui pouvait se passer parfois, au gré des errements humains, les amitiés qu’il avait forgées demeurait solides, comme le montrait la présence de Jan. En entendant ce que lui murmurait Sirius, il ne put s’empêcher de répondre, cependant, l’air mi-amusé, mi-exaspéré :
« T’es bête ! Tu sais qu’elle veut me caser avec n’importe quel mâle à peu près présentable … »
Déjà, certains s’organisaient, notamment Alej et Lyzianna. Aussi il se dirigea vers le placard où ils rangeaient l’essentiel des fournitures ménagères pour tendre le sac poubelle demandé, et déclara :
« Je crois que ton nouveau chevalier servant a répondu à ta question, Crowley. On vous laisse la cuisine, à toi et Alej … et ce serait top de regarder les dates de péremption, honnêtement.
Je vais m’occuper de la chambre … Et il faudrait deux personnes pour faire le salon. Sirius, tu connais le mieux ce qu’on avait avant, ça te dérangerait de t’en occuper ? Et de voir si tu repères d’autres trucs qui ont été piqués … J’ai fait la liste de ce que j’ai déjà vu, attends, là voilà. »
Il lui tendit sa liste donnée à la police, qu’il avait eu la présence d’esprit de recopier rapidement et de fourrer dans sa poche en sortant du commissariat, heureusement. Nour, cependant, semblait avoir décroché son téléphone et était sortie. Ne la voyant pas reparaître, Leone jugea qu’elle avait dû être accaparée par une autre affaire, sans doute plus urgente. Et après tout, ils étaient suffisamment nombreux pour qu’elle puisse s’éclipser. Il la vit brièvement reparaître et murmurer qu’elle devait s’en aller. Un clin d’œil et un « ok » lui répondirent. Il avait compris, et l’essentiel, peut-être, était tout simplement qu’elle soit venue. Regardant Antek et Jan, il hésita, puis ses souvenirs de la dernière fois qu’il s’était trouvé dans une chambre en même temps que le mexicain ressurgirent, et il eut une sensation instinctive de rejet. Malgré toute sa reconnaissance, certaines choses restaient forcément douloureuses. Alors il se tourna vers le prêtre et demanda :
« Antek, tu veux venir m’aider pour la chambre ? Jan, je te laisse l’aspirateur, il est dans le placard … Ce serait chouette de passer un coup si tu peux après avoir récupéré les débris par terre. Oh, prenez les gants, ils sont … »
Farfouillant dans un tiroir, il en ressortit quelques paires en latex coloré. Au moins ils seraient parés pour cette longue et minutieuse entreprise ! Il ajouta aussi, de l’émotion perçant dans sa voix :
« Merci encore vraiment de tous être venus, vraiment … »
- Résumé:
- - Leone remercie Antek pour son cadeau à Mamie avant que le reste de la cavalerie n'arrive.
- Tandis que tout le monde est là et se présente, il en profite pour répondre discrètement à la suggestion de Sirius.
- Il suit la proposition d'Alej et montre à Lyzianna et lui où sont les affaires de rangement/ménage.
- Il propose à Jan et Sirius de s'occuper de nettoyer le salon, préférant aller dans la chambre en personne.
PS : Pour plus de clarté, j'ai "exfiltré" le personnage de Nour en disant qu'elle avait eu un coup de fil urgent et s'éclipsait !
@ Invité
Il a des difficultés à garder la tête haute et surtout, le regard rivé sur les convives. Autant le père Antek ne le dérange pas, bien au contraire même depuis leur rencontre, autant savoir que deux de ses médecins sont là… Médecins dont il n’a jamais parlé à son meilleur ami et encore moins la raison de ses rendez-vous avec eux. Le mexicain sait qu’aucun des deux professionnels ne trahira son secret mais malgré tout, il a l’impression que tout lui glisse entre les mains. Se focaliser sur le problème de maintenant, sur ce qui s'est passé envers Madame Castelli, c'est ce qu'il doit garder en tête pour pas paniquer trop rapidement.
Dodelinant de la tête face aux remerciements de Leone, il ne peut s'empêcher de jeter un regard vers Alej qui... part à la conquête du frigo. Visiblement, son regard "faut-que-je-sorte-d'ici-hermano" ne fonctionne plus autant qu'avant. Et ça devient pire quand il est assigné au salon avec...le Dr Vandeski.
Pas de soucis. À l'intérieur de son crâne, une petite alarme s'allume aussi vite que ses prunelles papillonnent de panique. Une paire de gant est attrapée alors que déjà, tout le monde s’évapore aux quatre coins de l’appartement. Se tournant un peu vers le Docteur, Sirius, Jan se gratte la tête, mal à l’aise.
Lui, non, mais il ne connait pas bien le salon. La seule fois où il l’a vu, il était plus occupé à séduire l’italien pour au final, finir sur le pire fail de séduction qui soit. Clairement, le souvenir du salon, Jan l’a vite mis dans une petite boite pour oublier ce moment quelque peu difficile pour les deux amis.
- lolilol:
- - Ai-je oublié ce rp ? Toutafé Suis-je désolé ? Totalement
- Jan se retrouve avec sirius et commence à regarder le salon, un peu paumé et avec l'envie de se barrer tellement il est mal à l'aise
@ Invité
Là-dessus, Leone n’a pas tort : Mamie Castelli voudrait voir son petit-fils marié dans les plus brefs délais et pour cela peu importe le gendre, du moment qu’il fait le bonheur de son Leonou d’amour. De ce fait, Sirius ne peut que sourire à la remarque de son meilleur ami, sans rien rajouter de plus, la conversation non verbale suffisant entre les deux compères.
Ensuite, le gynécologue propose qu’il s’occupe du salon et le psychiatre hoche de la tête, tout en attrapant la liste qu’on lui tend. Il y jette un coup d’œil rapide et grimace en voyant ce qui y est annoté. Il tique notamment en voyant les bijoux. Sa petite chaîne en or, celle qu’elle a depuis son enfance, héritée de ses parents. Mamie y tenait tellement, elle va être dévastée. Plus que le vol de la télévision ou d’autres objets électroniques, c’est ce qui risque de la déranger le plus et le cœur de Sirius se sert à cette pensée.
Il met bientôt les pieds dans le salon, totalement retourné. Il aurait du mal à répondre à la question de Jan. « Difficile à dire, tout est tellement… sans dessus dessous. » Après un peu de rangement, il y verra sans doute un peu plus clair. Il s’approche du buffet où tout un tas de débris jonche le sol. « D’habitude, toute cette étagère est remplie de madones dont certaines ont une grande valeur. » confie-t-il d’une voix crispée. Leone l’a déjà mentionné sur la liste, mais le voir de ses propres yeux fait plus mal encore.
Sirius s’accroupit pour ramasser les débris au sol, dont un vase cassé qui ne pourra plus servir. Il s’aperçoit bientôt que la porte du buffet est ouverte et d’instinct, il regarde à l’intérieur. « Notre classeur de timbres a disparu aussi. » Son ton révèle toute la détresse de ses sentiments. « On faisait cette collection avec Leone depuis tout petit, depuis qu’on se connait… On y a passé des heures à décoller des enveloppes… Mamie faisait le tour des voisins pour nous trouver des timbres… » Raconter ce petit bout de sa vie lui est étrange, surtout à quelqu’un qui est son patient. Voici que les rôles sont presque inversés, mais de toute façon, là, Sirius fait totalement abstraction du professionnel.
- Spoiler:
- Oups, j'avais pas vu que c'était à moi de répondre, boulet que je suis !
- Sirius se retrouve avec Jan dans le salon. Il constate que les madones ont bel et bien disparu, ainsi que la collection de timbres qu'il fait avec Leone depuis tout petit. Il se livre à Jan sur cette histoire, ne s'occupant pas du tout du fait qu'il est un de ses patients.
@ Contenu sponsorisé
|
|