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@ Invité

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Jeu 19 Mar - 18:16



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feat @Eilis Benson


Assis à son bureau, les pieds tapotant le sol en rythme, Jan n’aimait pas ces moments où il devait rester immobile pour bosser. Pourtant, son rôle de directeur l’obligeait parfois à s’asseoir, a prendre un crayon ou son ordinateur et à passer quelques heures à contempler des mots ou un écran. Ça l’ennuyait mais l’administratif ne se ferait pas tout seul et hors de question de Roman ou Thulani le remplacent sur ce domaine. Le duo de comptables faisait déjà beaucoup pour l’aider et lui aussi devait prendre ses responsabilités.

La tête au bord de l’implosion, il entendit quelques pas qui avançaient dans le couloir et s’arrêtèrent devant sa porte. Tout le monde à l’association savait que, lorsque Jan fermait son bureau, c’était qu’il avait besoin de calme et personne ne venait le déranger. Mais là… Là il était plus qu’heureux de se lever avec hâte pour aller ouvrir avant que la personne ne rebrousse chemin. Tout souriant, les cheveux décoiffés à force d’y passer les doigts en espérant que les dossiers se rempliraient plus vite, c’est face à Eilis qu’il tomba. La jeune étudiante en cinéma, aussi dégourdie que lui l'était a son âge, n'avait pas l'air très bien.

- Eilis ? Il y a un soucis ?

Le bonheur de sortir de ses papiers administratifs disparut soudainement, remplacé par un air inquiet et des sourcils froncés. En un instant, Jan avait perdu sa jovialité enfantine pour retrouver son air adulte parfois trop paternel. C’état ça, de s’occuper de mômes toute la journée.

@ Invité

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Mer 25 Mar - 14:36
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La plupart des productions qui lui avaient été volées avaient déjà été mises en ligne ou présentées à l'école, mais cela n'empêchait pas qu'Eilis devait faire le tour de toutes les personnes concernés pour leur expliquer. Parce qu'elle avait des images. Beaucoup d'images. Des vidéos qu'elle avait utilisé, ou pas ou qu'elle était en train de monter. Des vidéos souvent personnel, la demoiselle aimant faire des documentaires. C'était, au final, ce qui la rendait le plus malade. Bien sûr, il y avait le sentiment d'agression. Quelqu'un était entré chez elle de force, avait tout mis à sac et lui avait dérobé ce qu'elle avait de plus précieux, mais aussi brutal et violent soit la sensation, ça n'était rien, face à la culpabilité. Elle avait passé la journée à appeler les personnes qu'elle avait filmé et dont elle pouvait se souvenir pour leur raconter ce qui lui était arrivé et s'excuser. Beaucoup ne lui reprochaient rien, mais cela ne rendait pas la chose plus simple.

Et maintenant, elle devait aller voir la personne envers laquelle elle se sentait le plus coupable. Parce que ce projet-là était sans doute le plus important. El Halito faisait beaucoup de choses et des gens lui avaient confiés beaucoup de choses très personnelles, très intimes. Ils lui avaient fait confiance et elle avait échoué à préserver le cadeau qu'ils lui avaient fait.

Arrivant devant la porte du bureau d'Alejandro Estrella, la brunette se triturait les mains en essayant de se calmer. La porte était fermé, un signe évident qu'elle avait appris dès le premier jour qu'Alejandro n'était pas disponible. Tant pis, elle attendrait le temps qu'il faudrait, même si la boule qu'elle avait à l'estomac devenait de plus en plus grosse et lourde.

Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit et l'homme lui demanda immédiatement s'il y avait un soucis. Elle hocha la tête, se sentant au bord du malaise. « Je... Je peux entrer ? », demanda-t-elle, incertaine. Une fois qu'il lui eu donné l'autorisation, elle pénétra dans son bureau, se triturant toujours les mains, sentant déjà les larmes revenir à ses yeux. Elle essaya de les ravaler, en vain. Eilis n'avait jamais été bonne pour cacher ses émotions. Un vrai livre ouvert. Alors, elle se tourna vers le brun et vida son sac, aussi rapidement que possible.

« Je... Voilà... J'ai été cambriolé. On a volé mon ordinateur et mon disque dur et... bref, le reste c'est pas super important », dit-elle, parlant vite, la voix fragile, l'esprit à mille à l'heure. « Y avait toutes mes vidéos. Absolument tout. Et tout ce que j'ai pu faire ici. Ils ont tout pris et je... je suis désolée... Je suis tellement désolée, Alejandro, je... vous m'avez fait confiance, vous m'avez laissé entrer ici et poser ma caméra et je vous avais promis que je ferais tout pour rendre justice à l'association et je... J'ai... Je suis désolée... »

@ Invité

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Dim 29 Mar - 10:13



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feat @Eilis Benson


En la voyant s’engouffrer dans son bureau, Jan sent une boule dans son ventre grossir. L’inquiétude, il la lit sur les traits tirés d’Eilis, tout comme la tristesse et la culpabilité. Son empathie lui a toujours été d’une grande aide pour son travail mais parfois, les émotions sont si fortes que le mexicain se retrouve noyé sous l’afflux. À cet instant, il a l'impression que lui-même va se mettre à pleurer en voyant le regard d'Eilis, comme si ce qu'elle ressentait, elle le lui communiquait en une simple oeillade.
Alors quand elle s'explique, quand les mots sont rapidement posés, l'homme a un mouvement de recul. Fronçant des sourcils, il abandonne une expiration trop forte à la fin du monologue de la jeune cinéaste.

- J'ai cru que t'allais me dire que ta soeur avait eu un accident ou que tu avais été viré de ton école, enfin... Quelque chose de vraiment grave quoi !

Il rigole un peu, les doigts dans ses cheveux bruns emmêlés, avant de reprendre aussitôt pour ne pas attrister la jeune femme.

- Je ne dis pas que le vol de ton ordinateur n'est pas grave mais.... Tu m'as fais peur.

Non, il ne diminue pas la perte du matériel, encore moins celles des rush de l'étudiante. Si on lui volait son ordinateur, son unique matériel de travail ainsi que celui de l'association, il sait qu'il serait en rogne et s'en voudrait énormément. Et devant lui, le regard humide d'Eilis lui prouve un mal-être semblable à celui qu'il aurait.
Se rapprochant un peu, les coudes posés sur le bureau, Jan lui adresse un léger sourire, bienveillant, dans l'espoir de la détendre.

- Premièrement, toi tu n'as rien et c'est le plus important. Deuxièmement... Ce ne sont que des images. Ils ne vont pas surement pas s'en servir et si un jour ça arrive sur internet... Ils seraient... cretino, on pourra les retrouver en portant plainte.

Pas besoin de traduire l'insulte, Eilis comrpendra. Jan était pragmatique le plus clair du temps. Les faits lui importaient plus que les "et si" et dans ce cas, a jeune femme avait besoin d'être rassurée, pas d'être engueulée comme une petite fille. Elle n'en était pas une de toute façon.

- Troisièmement… Oui, on t’a fait confiance mais je ne pense pas que tu aies laissé ta porte ouverte pour te faire cambrioler, si ?

Ça n'était pas de sa faute, c'était ce qu'il espérait lui faire comprendre.

@ Invité

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Jeu 23 Avr - 17:58
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La réaction d'Alejandro fut aussi forte que surprenante pour la brunette, car il sembla fortement soulagé, avant de préciser qu'il avait cru quelqu'un avait été blessé ou viré. Il qualifia même la chose de « pas vraiment grave », en comparaison à quelque chose de grave, tel qu'évoqué. Il se mit même à rire, laissant la jeune Benson sans voix. Elle était un peu perturbée, il fallait le dire. Parce qu'elle avait tellement de culpabilité d'avoir perdu quelque chose d'aussi personnel que les images et confidences de gens qui lui avaient fait confiance. Elle en oubliait presque, même, le choc d'une intrusion aussi violente chez elle et le vol de ses affaires personnel. Elle n'avait presque que pensé à toutes les choses qu'elle avait dans son ordinateur, les informations personnelles, les images de sa famille, des gens qui lui avaient fait confiance dans le travail. Son matériel, l'argent que cela coûtait et le traumatisme d'avoir vu son domicile être ravagé... Encore une fois, elle s'était surtout sentit coupable pour ses colocataires que pour elle-même, réellement. Ou peut-être que ça n'était qu'un mécanisme de protection. Ne pas y penser pour ne pas en subir le choc. Se vocaliser sur les dommages collatéraux pour ne pas penser à l'agression sur son intimité, sa maison, son espace.

Sentant probablement son trouble, l'homme Estrella poursuivit, arguant que le principal était qu'elle n'avait rien physiquement et que les images ne leur servirait probablement à rien de toute manière, donc n'aurait pas vraiment leur intérêt. Elle secoua négativement la tête à son troisièmement. La porte était bien fermée, effectivement. Son travail caché, même, pour que ses colocataires n'aillent pas y jeter un coup d’œil curieux à l'occasion. Pas qu'il l'aurait fait délibérément, mais laisser traîner un disque dur dans le salon aurait forcément conduit à ce que quelqu'un regarde dedans un jour et Eilis avait toujours été plutôt protecteur sur ses projets, ne diffusant que les produits finis en dehors de son cercle de travail. Même si sœur n'avait que rarement le droit à des projections imparfaite pour donner un avis extérieur. La jeune femme pouvait parfois être un peu obsessive.

« La serrure a été fracturée », dit-elle, comme si cela pouvait même intéresser le brun. « Notre proprio était furieux. La seule chose qui l'a intéressé, c'était qu'on lui assure qu'on payerait pour la réparation. » Encore des divagations de stress de la brunette qui parlait sans trop réfléchir. Elle se figea, alors, se pinçant les lèvres en réalisant combien elle racontait des choses qui ne devait absolument pas intéresser son vis-à-vis. Tortillant ses doigts ensembles, elle soupira. « Ma sœur m'a dit qu'elle allait enquêter. On a peu d'espoirs qu'elle trouve quoi que ce soit... Mais c'est mieux que ne rien faire... La police n'a pas semblé très intéressée par un ordinateur et des disques durs volés alors... Je n'ai aucun espoir qu'on retrouve tout ça un jour... Et comme je ne suis pas fan du cloud, je n'ai aucune sauvegarde de tout ce que j'avais déjà filmé et plus de matériel... » Elle soupira encore, se penchant pour poser ses coudes sur ses genoux, mettant sa tête dans ses mains, l'émotion revenant à la charge. « Je ne vais pas pouvoir faire ce film... Je ne vais même... Je ne sais même pas si je pourrais me racheter du matériel... Peut-être... » Un nouveau soupire de défaite et elle relâcha ses épaules tendus, se laissant abandonnée sur sa chaise. « Je ne sais pas si je vais pouvoir continuer à payer mon école avec tous les frais que cela va engendrer... » Elle redressa la tête pour regarder Alejandro... « Je suis désolée... Je vous avais promis un super film et... tout est fichu... »

@ Invité

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Dim 26 Avr - 11:05



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feat @Eilis Benson


Il le sentait, son trouble, sa colère, sa tristesse. Un amalgame d’émotions toutes plus vives les unes que les autres et dont Jan ne pouvait qu’accueillir les effets. Il ne connaissait pas assez Eilis ou sa situation familiale pour se permettre de la conseiller personnellement. Il ne pouvait pas rentrer dans son intimité après seulement quelques semaines de connaissance. Il appréciait la jeune femme, beaucoup même, se retrouvait un peu dans ses réactions et sa passion du bien-fait, de la perfection. Et il avait envie de lui répéter que ce n’était pas grave mais savait que ça n’était pas le cas. Les frais engendrés comme Eilis l’évoquait, la perte du matériel, l’impact sur l’émotif, tout ça allait rendre difficile les prochains jours pour la jeune Benson.
La laissant terminer, le mexicain sentit son coeur s’étreindre un peu plus en voyant la peine de la jeune cinéaste. Ça n’était pas habituel pour elle, du moins, de ce qu'elle lui avait montré ici, à l'association. Son caractère était aussi fougueux que son envie de bien faire était ancrée en elle. El Halito était une association pour jeune en difficulté et Eilis avait beau ne pas venir du Bronx, Jan n'avait pas le droit de l'abandonner.

- Y’a un truc qu’on peut peut-être faire…

Se penchant pour attraper des papiers, il fouilla dans le lot pour trouver celui qu’il cherchait.

- Tiens, regarde c’est une proposition stratégique pour aider à faire connaitre l’asso… J’aimerai un peu travailler les réseaux sociaux ! On a quelques personnes ici qui s’y connaissent bien et ça peut nous amener aussi à faire des actions plus poussées comme expliquer aux jeunes comment gérer leur image et aussi tout ce qui est bashing et harcèlement sur internet...

L’époque changeait, il fallait changer avec elle. Il était impensable pour Jan de laisser des ados aux prises de réseaux sociaux sans qu’ils s’y connaissent. Combien de gamines voyaient-ils danser sur l’application tik-tok dans les rues quand il rentrait chez lui en après-midi ? Combien savaient que leur image pouvait être réutilisée ? Qui se doutait que des personnes pas très nettes se cachaient derrière de faux profils ? Beaucoup ne pensait pas à tout ça et c’était un risque qu’il n’avait pas envie de les laisser prendre.

- Mais pour tout ça, instagram, YouTube, enfin tu t’y connais mieux que moi… Faut du matériel. On a reçu une aide de la mairie, pour du matos artistique, pas pour autre chose. Et je comptais te demander des conseils pour acheter une bonne caméra ou un appareil photo qui fait les deux, j’en sais rien et…Vu que tu t'y connais mieux que moi, peut-être que…

Relevant les yeux, les cils battant comme un petit chat faisant du charme, il avait conscience que parfois, il usait trop de ses atouts pour convaincre. Mais tant que c’était fait avec bienveillance…

- J’te nommerai responsable du matériel. Faudra signer une décharge d’un point de vu officiel mais… Tu pourras t’en servir pour tes cours et d’autres projets. Et en en parlant, j’connais un, gars, Senji, c’est… Un couteau suisse de l’art en général. Il fait de la réal’ aussi et je lui ai proposé de venir faire des interventions ici pour d'autres trucs. Si ça peut t'aider de le rencontrer, pour te rebooster...

Il ne termina pas sa phrase mais son ton et son sourire parlaient pour lui : n'hésites pas, n'hésites jamais.

@ Invité

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Dim 28 Juin - 14:12
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Eilis s'en voulait pour tellement de raisons. Ce que ces gens lui avaient confié et qu'elle avait perdu, son imprudence, son besoin d'être consolé alors qu'elle venait, à l'origine, pour s'excuser... Quand il argua qu'il y avait peut-être quelque chose à faire, elle le regarda avec des yeux brillants, pleine d'espoir. Si elle pouvait faire, n'importe quoi pour se rendre utile et trouver son pardon, alors elle le ferait. N'importe quoi.

Il lui tendit un papier qu'elle pris délicatement pour regarder, en même temps qu'il continuait d'expliquer. Et à mesure que l'envie d'Alejandro progressait, la brunette sentait les idées fuser. Puis il aborda le sujet de la subvention qu'il avait reçu et de son manque de connaissance en matériel. Elle hocha la tête, l'excitation grimpant en elle et chassant sa mauvaise humeur.

« Oui, oui ! Bien sûr ! Il y a tout un tas de caméras ou d'appareils photo qui font caméra et qui ont une très belle image pour peu de frais. Bien sûr, ça ne vaut pas une caméra professionnelle, mais franchement, ça fait le job et ça donne toujours un petit côté artisanal bien sympa ! Couplé au professionnalisme du montage, ça donne un style vraiment sympa sans rogner sur la qualité. » Et voilà, maintenant, elle devait presque se retenir de sautiller sur sa chaise. « Et pour les réseaux sociaux, j'ai déjà quelques idées, il faudra que je fasse une liste. Et en plus ça nous coûtera rien. Il nous faut juste des membres de l'association et un téléphone portable. On pourrait faire des spots mettant en scène des situations de harcèlement, peut-être des reconstitutions d'événements réels parce que je suis sûre, malheureusement, que des membres de l'association ont des choses à dire sur le sujet. On pourrait coupler ça aux témoignages ou faire des expériences sociales et faire témoigner les gens qui auraient réagit ou... Il faut vraiment que je fasse une liste ! »

Et elle était de retour, la Eilis pleine d'énergie, de passion et de volonté. Elle voyait déjà grand, mais elle n'y pouvait rien. El Halito l'inspirait à fond et elle qui avait toujours appris à faire avec trois bouts de ficelles... Ici, elle pouvait mettre ses talents à exécution. Alejandro travaillait aussi beaucoup avec l'art de la débrouille et elle l'avait vu faire plusieurs fois, le trouvant extrêmement inspirant. C'était sans doute aussi en grande partie pour cela qu'elle se sentait tellement coupable. Ce que faisait Alejandro ici, avec El Halito,... c'était grand. C'était nécessaire. C'était génial. Elle s'en voulait d'avoir fait du mal aux ambitions de l'association. Elle avait besoin de réparer ça, parce qu'elle voulait participer à tout ce qu'ils faisaient de bien.

Le mexicain continua en lui disant qu'il la nommerait responsable et elle s'étonna presque qu'il l'envisage malgré tout. Mais c'était lui, après tout. Faire confiance aux autres et leur montrer qu'ils méritaient cette confiance était l'un de ses grands talents. « J'en serais... honorée... vraiment. Je ne vous décevrais pas, je le jure. Et je serais ravie de rencontrer ce garçon. C'est toujours stimulant de rencontrer de nouvelles personnes avec une vision artistique ! »

@ Invité

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Sam 4 Juil - 9:41



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feat @Eilis Benson

Voir le bonheur d’Eilis (ou plutôt l’entendre), sentir que sa tristesse disparaissait au profit d’un engouement sincère, rien ne pouvait faire plus plaisir au directeur d’El halito. Eilis était déjà partie dans ses idées, lui proposait des solutions pour la caméra, des principes de videos pour la promotion sur les réseaux sociaux. Un puit à inspiration ! C'était galvanisant comme réaction. Et même si Facebook et Instagram n’était pas sa partie préférée du métier, Jan suivait avec attention et plaisir les dires de la jeune étudiante. Il était conscient que les réseaux sociaux ne pouvaient être mis de côté pour cette génération et Eilis semblait déjà s'approprier la thématique. Hochant de la tête, il finit par rouler des yeux en l'entendant encore une fois le vouvoyer.

- Par contre, si on taffe dessus ensemble Eilis… Tutoie moi. Je sais que j’ai bientôt 41 ans mais… Ne me rends pas plus vieux que je ne le suis déjà !

Un rire le secoua avant de lui adresser un large sourire. C'était ça qu'il voulait voir à El Halito, des passions revenir au galop, de la joie, du bonheur d'être vu, entendu et pris en compte. Eilis avait beau ne pas être là depuis longtemps en tant que bénévole, Jan savait qu'elle était une parfaite illustration de ce que la réussite était pour lui. Malgré son jeune âge, malgré des galères, elle s'en sortait toujours en faisant ce qu'elle aimait.

Le mexicain se releva du bureau et lui tapota l’épaule, fier et rassuré de la voir retrouver son entrain.

- J’vais envoyer un message à Senji et lui proposer que vous vous rencontriez. Vous pourriez aller choisir le matos ensemble, je vous donnerai le prix max qu'on peut se permettre. En ce qui concerne la cambriolage, j'ai un ami au NYPD, tu veux que je le contacte ? Histoire de voir s'il peut faire avancer ta plainte ou si y'a eu d'autres cas de cambriolage par chez toi ?

Pas sûr que Javier puisse beaucoup l'aider mais Jan n'avait rien à perdre de lui demander.

@ Invité

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Mar 28 Juil - 18:53
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Emballée, on pouvait dire que la brunette l'était. Elle pouvait encore travailler. Différemment, moins « proprement » selon ses propres standards, mais après tout, dans la création visuelle, tout était une question de point de vue et d'objectif et filmer avec un téléphone pouvait, pour les réseaux sociaux, avoir un intérêt artistique et promotionnel des plus intéressants. Les millénials étaient tous des réalisateurs en herbe grâce à la caméra de leur smartphone et de plus en plus d'essai et court métrages étaient réalisés entièrement grâce à cet outil. Le meilleur pour donner un air de réalisme et de vie quotidienne qui pouvait parfaitement convenir à un projet de cet envergure. Eilis avait d'ailleurs déjà réalisé plusieurs de ses courts uniquement ainsi.

Alejandro la coupa dans ses pensées en lui intimant de le tutoyer désormais, arguant que son emploi du "vous" lui donnait le sentiment d'être plus vieux qu'il ne l'état déjà. Elle sourit doucement en hochant la tête. « D'accord. »

Se levant pour poser une main sur son épaule, le mexicain lui indiqua qu'il allait contacter l'homme dont il lui avait parlé, avant de lui proposer de parler de son cambriolage à quelqu'un qu'il connaissait. La jeune femme se mordit la lèvre avant de secouer lentement la tête. « C'est gentil, merci, mais je ne sais pas. J'ai porté plainte, bien sûr, déjà pour que mes colocataires n'aient pas à payer pour ce qu'il s'est passé, mais je ne pense pas que c'était un cambriolage aléatoire. Ils n'ont fouillé l'appartement que pour trouver mon matériel et aucun objet de valeur n'a été pris en dehors de celui-ci... Il semble plutôt évident que le projet était de me nuire. Mon ordinateur était littéralement à côté de la console et de la télévision qui sont toujours là et indemne. Et puis, ma sœur est déjà sur le coup. Elle est détective privée, tu sais... en quelque sorte. Je veux dire, elle l'est vraiment, hein ! Elle a la licence et tout. Elle travaille pour notre oncle à l'occasion. C'est lui qui est détective à temps plein. Enfin bref, elle a déjà émis quelques hypothèses sur lesquelles elle travaille et je ne pense pas, malheureusement, que la police fera de mon histoire une priorité. Je ne suis même pas sûre de la vouloir. Je veux dire... Ils ont probablement bien plus grave à se préoccuper qu'un vol qui va pécher dans les mille dollars. »

Eilis n'était naturellement pas le genre de personne qui s'accordait beaucoup de valeurs. Pour elle, New York avait déjà son lot de drama bien plus onéreux et importants. La police de New York avait plus à faire que gérer les problèmes d'une petite étudiante qui ne causait de tort à personne, même si l'une des hypothèses de Willow était qu'elle ait pu filmer quelque chose qui ennuierait un quelconque malfrat.

@ Invité

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Mer 5 Aoû - 9:06



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feat @Eilis Benson

Jan hocha de la tête, comprenant parfaitement qu'Eilis ne veuille pas aller plus loin dans l'administratif que demanderait les forces de l'ordre. Il était lui-même le dernier à y faire appel alors... Et puis, oui, la soeur d'Eilis était tout à fait à même de gérer cette histoire. Jan se nota dans un coin de la tête de demander le numéro de cette détective qui, peut-être, serait plus accessible que le NYPD. Jan n'avait jamais aimé la police du plus loin qu'il s'en souvenait. Les premières images des forces de l'ordre qu'il avait eu avaient été si violentes pour un enfant de quelques années, que depuis, son désamour n'avait fait que grandir. Mais bon, il y avait des exceptions, comme Javier... Même si.... Jan coupa court aux pensées qui l'assaillaient pour se re-concentrer sur Eilis.

- Pas de soucis, je comprends. Dans tous les cas… Tu vas pouvoir continuer de bosser et de progresser même si ça ne sera du semi-pro comme matos. J'espère que ça ira malgré tout !

Le sourire offert était plein de tendresse et de gratitude. Jan avait confiance en Eilis mais plus que ça, il croyait en elle. Elle était l’image même de la jeune femme en qui il imaginait un futur brillant et plein de réussite. Peut-être pas celles qu’on attendaient d’une jeune new-yorkaise, peut-être pas ce que la société voulait d'elle mais... la société était-elle positive pour les jeunes d'aujourd'hui ? Le mexicain n'en était pas certain et plus les années avançaient plus il comprenait qu'elle n'aiderait pas ceux et celles qui en avaient le plus besoin.

- Je vois avec Roman et Thulani pour le budget, je te redis ça dans la journée ou demain au plus tard, ça te va ? J’ai tellement hâte de voir ce qu’on va pouvoir faire pour l’asso…! M’enfin, ne t’inquiètes pas, ça va aller mieux ! J’en suis persuadé.

Il donnait l’air d’un enfant sur-excité par l’idée de nouveauté, dissimulé derrière le visage d’un adulte et d'un homme qui essayait juste de faire au mieux. D'aider.

@ Invité

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Dim 20 Sep - 21:59
Spoiler:

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Alejandro s'excusait presque de ne pas pouvoir lui fournir du vrai matériel de professionnel et Eilis avait presque envie de lui demander s'il se moquait d'elle. Ne se rendait-il pas compte déjà d'à quel point il lui venait en aide, alors qu'elle estimait ne pas le mériter ? « Merci, infiniment », dit-elle plutôt, ne voulant pas se disputer avec lui sur qui avait le plus ou le moins à gagner dans l'histoire. « Tu ne te rends pas compte d'à quel point cela m'aide déjà beaucoup en attendant de pouvoir me racheter du matériel. » Émotive, la brune en avait les larmes aux yeux de bonheur et si elle n'avait pas eu trop honte de ressembler à une petite fille, elle aurait fait un énorme câlin digne des câlins Benson au mexicain.

Il poursuivit ensuite en disant qu'il allait étudier le budget pour lui donner une réponse la plus rapide possible et la brune hocha de nouveau la tête fortement. « Oui oui, ne t'en fais pas. De toute façon, je dois encore prévenir les professeurs à qui je devais rendre des devoirs et je vais probablement devoir quand même recommencer les projets soumis à évaluation alors... Je vais avoir de quoi m'occuper le temps que tu puisses organiser cela au sein de l'association. » Oui, elle allait tellement avoir à refaire. Heureusement, elle avait envoyé quelques trucs à sa sœur, à son père, et même à quelques amis, qui avaient pu lui renvoyer quelques morceaux de productions desquelles elle pouvait partir. Elle avait malgré tout toujours perdu une énorme somme de travail et n'avait pratiquement plus de produit brut. Trop perfectionniste, elle n'envoyait jamais à montrer que ce qu'elle avait terminé. Elle avait bien retrouvé quelques rushes sur le cloud, mais rien de bien probant, cette technologie-là la dépassant un peu malgré tout son côté geek.

Se remettant un peu de ses émotions, frottant le dessous de ses iris pour chasser les quelques larmes d'émotions qui y traînaient, la brune se leva, refixant son sac sur son épaule. « Je ne vais pas te déranger plus. Je... Je reste joignable si tu as besoin, bien sûr. Merci encore, Alejandro. »

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