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#ThisCant'tPossiblyGoWrong

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Dim 3 Mai - 19:06
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THEODORE GARDNER
42 ans, père de @Mat Gardner & frère de @Nathaniel Gardner.
Theo n'est pas un papa très sympa. Il a mis son fils dehors car il était homosexuel et pète un boulon car il est allé vivre chez son frère et son mari.

Des mois ont passé depuis que Theo Gardner a fichu dehors son fils Mat sur un coup de sang. Des mois que Theo a passé, soit à se ressasser la scène, soit à prétendre qu'elle n'avait jamais existé. Dernièrement pourtant, ignorer les regards vides de sa femme relève d'une torture qu'il ne pensait pas avoir à subir jusque là. Sa femme pleure quand elle est seule, et même si elle se garde bien d'aborder le sujet devant lui, prétendre que le départ de leur fils n'a pas crée un vide impossible à combler serait faire preuve d'un grand déni. Déni qui a fonctionné jusque-là, même si aujourd'hui cela soulève des problèmes qu'il ne peut plus ignorer en les balayant d'un revers de manche. Theo a beau s'être convaincu d'avoir pris la bonne décision, seul son égo blessé lui permet encore de croire que la départ de Mat ne l'affecte pas du tout, lui et le reste de sa famille. L'idée le révulse et pourtant, a chaque fois qu'il passe devant la porte de sa chambre, il a l'impression d'avoir du mal à respirer. Irritable, même le travail dans lequel il se noie d'habitude ne semble pas chasser efficacement ses émotions qui reviennent comme de vielles ennemies qu'on avait pourtant tenu à distance jusque là. L'absence de Mat, en dépit de toutes ces tentatives pour l'ignorer, crée une déchirure qui ne trouve pas d'apaisement.

Theo est en colère, contre Mat, contre lui-même. L'enfant a fait la seule chose qu'il ne saurait lui pardonner. Il est devenu comme son frère, ce même frère chez qui il a trouvé refuge et qui se délécte probablement de son malheur comme il l'a toujours fait. Nate devient le responsable, celui qui empêche Mat de retrouver le chemin de la maison avec des excuses tant espérées. Theo se fourvoie, mais il a besoin d'un responsable, quelqu'un pour entretenir son illusion. Celle ou Mat reviendra de lui-même en faisant amende honorable, celle ou Nate est simplement la source de tous ses problèmes.

Convaincu par une nouvelle vague de colère, et dicté par des sentiments qu'il n'est pas capable d'appréhender ou d'expliquer, Theo prend sa voiture. Si Mat ne compte pas rentrer à la maison de lui-même, laissé à la merci du lavage de cerveau de son oncle, alors Theo se doit d'aller le confronter lui et son manipulateur de frère. L'idée n'est ni pensée, ni ordonnée, mais le visage éteint de sa femme est un motif suffisant pour prendre la décision de faire le chemin jusqu'à Staten Island. Il a laissé tomber trop facilement, aveuglé par une colère qui a pris le contrôle sur lui. Mat est son fils, l'abandonner aux griffes de Nathaniel est une erreur qu'il se doit de rectifier. Il ne peut pas laisser Nate ruiner sa vie éternellement. D'un pas décidé, il vient ainsi frapper à la porte de son frère et sans la moindre forme de cérémonie s'invite à l'intérieur de la maison.

- Je veux parler à Mat. Je veux parler à mon fils ! Pousse toi, et reste en dehors de tout ça Nathaniel.

@Mat Gardner, tu peux join quand tu veux ! love En attendant il va se friter avec @Nathaniel Gardner Arrow

@ Invité

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Dim 3 Mai - 19:36
Nathaniel est seul. Esteban est à son appartement, et Alej a emmené Lily voir sa mère. Quant à Mat, l'avocat ignore où il se trouve - pas au sein de la maison en tout cas. Lui, il est resté là pour travailler sur des dossiers pendant une petite heure, puis il s'est servi un verre de vin pour profiter de la fin de l'après-midi en mettant de la musique sur la chaine du salon. Installé dans le canapé, il déguste sa boisson avec délectation, persuadé que rien ne pourra venir ombrager la fin d'un week-end passé trop vite mais sans encombre. Les derniers rayons du soleil percent par la fenêtre et il est si détendu qu'il pourrait presque s'assoupir pour une sieste - voilà une activité qui change bien du jardinage qu'ils ont pratiqué sans relâche, avec Alej, la veille. Il en a encore des courbatures - ou alors peut-être s'agit-il des exercices d'après le jardinage. Allez savoir.

A cette idée, ses lèvres s'étirent en un sourire qu'il a du mal à réprimer. Sa quiétude est cependant troublée par quelqu'un qui frappe à la porte - ou plutôt qui tambourine à la porte. Il soupir - ça ne peut pas être Alej, parti avec ses clés. Pas vraiment le genre de son fils ou de son neveu de s'acharner sur la porte ainsi - ces tambourinements ne lui disent rien qui vaillent. Il se lève, abandonne le canapé et son verre, et ouvre la porte pour se retrouver face à face avec son frère, dont le visage et rougi par la colère, et qui ne lui laisse même pas le temps de parler - il le pousse à moitié pour se frayer un chemin à l'intérieur. Déjà excédé, perdant les bénéfices de la détente ressentie quelques minutes auparavant, Nate claque la porte derrière son frère.

- Ton fils n'est pas là Theo.

Il secoue la tête et croise les bras.

- Je pensais que tu avais été suffisamment éduqué pour savoir qu'on attend que les gens nous y invitent pour entrer chez eux.

Il n'a absolument pas envie ni la patience de recevoir Theo maintenant, et il lui semble que ce scénario ne peut que tourner à la catastrophe.

- Tu peux repartir d'où tu viens, personne ici n'a l'intention de parler avec toi.

@ Invité

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Jeu 7 Mai - 18:22
POST PNJ
THEODORE GARDNER
42 ans, père de @Mat Gardner & frère de @Nathaniel Gardner.
Theo n'est pas un papa très sympa. Il a mis son fils dehors car il était homosexuel et pète un boulon car il est allé vivre chez son frère et son mari.

Tw : racisme, violence verbale, homophobie, évocation de suicide (En vrai he's such a dick qu'il check toutes les cases du trigger hidebox)

La relation de Theo et Nathaniel ne pourrait pas être plus compliquée. S'il y avait eu un espoir pour que celle-ci s'arrange dans le temps, il aurait été complètement anéanti par la décision de son frère d’héberger son fils après le drame survenu plus tôt dans l'année. Nathaniel aurait pu se mêler de ses propres affaires, s'occuper de son fils suicidaire et de la situation migratoire de son mexicain de mari, mais cela aurait été bien trop lui demander. L'avocat semble prendre un malin plaisir à lui gâcher l'existence et encore aujourd'hui, alors même qu'il n'a pas de conseil à donner, Nate joue les pères de famille parfaits et moralisateurs, utilisant Mat pour l'atteindre.

Le dégoût de Theo atteint d'ailleurs son paroxysme alors qu'il découvre la maison de son frère dans laquelle il ne s'est jamais invité auparavant. Des dessins sur le frigo, une cuisine immaculée. L'habitat de Nate lui renvoie une image désagréable d'ordre et d'harmonie. Malgré toutes ses déviances, Nate s'en sort une nouvelle fois avec tous les honneurs qu'il n'a rien fait pour mériter. Pour couronner le tout, le bonheur de cette famille transparaît de façon beaucoup trop évidente. Insupportable, pour Theo qui a toujours eu plus d'ambition que son plus jeune frère. Theo s'est marié avec une femme charmante, il a repris les rennes de l'entreprise familiale, il a fait ce qu'on attendait de lui. Nate à l'inverse a trahi toutes les valeurs familiales, pas même capable d'être à la hauteur des études que ses parents ont payé pour lui. De ce que Theo en sait, Nate a refusé des postes importants, et s'il a ce niveau de vie aujourd'hui, c'est simplement grâce à l'argent qu'il perçoit de l'entreprise que Theo s'évertue à faire prospérer pendant que son frère entretient son jardin et dépense tout son argent en vacances familiales. L'idée que Nate puisse être plus heureux malgré cette contemplation constante lui donne la nausée. Et pourtant l'évidence est impossible à nier, Nate est bien plus heureux qu'il ne l'est. Pire, il lui a pris son fils, l'a changé en duplicata de lui-même.

- Je ne te crois pas, et d'ailleurs peu importe. Je vais l'attendre, j'ai tout mon temps. Tu ne m'empêcheras pas de voir mon fils, ce grand n'importe quoi a assez duré. Mathias va rentrer à la maison, ce soir, c'est encore moi qui décide de ce genre de choses.

Theo essaye de calmer ses muscles, alors qu'il inspecte la maison de son frère à la recherche de son fils. Il a envie de tout détruire, surtout cette image que Nate lui renvoie de sa vie.

- Tu ferais d'ailleurs mieux de t'occuper de ton propre fils, d'après Maman, tu as de quoi faire en ce moment. C'est l'occasion de briller avec ton éducation positive et nous montrer à tous comment on prend en charge la santé mentale de nos gamins.

Pique d'une bassesse sans nom, Theo ne la retient pas cela dit. Nate peut jouer les pères parfaits, Theo sait très bien qu'il a foutu en l'air ce pauvre gamin en l'intégrant à sa famille de dégénérés. Mat est sorti des rangs peut-être, mais il n'a jamais tenté de se suicider.

@ Invité

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Sam 9 Mai - 14:05
Theodore et Nathaniel n'habitent pas sur la même planète ; ils ne sont pas du même monde. Il est à peine croyable qu'ils appartiennent tous les deux à la même famille. Déjà, jeunes, ils avaient un problème d'entente - incapables de ne pas se mener une espèce de compétition étrange expliquée par rien en particulier. Sans doute auraient-ils dû mettre les choses au clair dès l'adolescence ; Nate aurait pu expliquer à son frère son déinsintérêt total pour l'entreprise familiale, ce qui aurait permis à Theo de dormir sur ses deux oreilles puisque c'est ce qui lui importait tant. En tout cas, la compétition déjà existante n'a fait que s'empirer pour devenir une fracture ouverte lorsque Nathaniel a fait son coming-out, Theo ne se cachant pas pour exprimer son profond dégoût à cette idée. Depuis, leur relation est un enfer, et ils ne parviennent même pas à se supporter aux repas de famille ; le tout s'étant considérablement aggravé avec l'arrivée de Mat chez eux. Theo n'a d'ailleurs jamais mis les pieds ici et Nate n'est même pas sûr qu'il ait déjà rencontré Lily.

- Ton fils est majeur, Theo, tu ne peux donc techniquement pas décider pour lui où il doit ou veut vivre. Il fait ce qu'il veut, c'est le principe de la majorité dans un état libre.

Nate lutte pour rester calme ; s'il y a bien un instant où il pourrait devenir violent, c'est confronté à son frère. Il sent ses muscles qui se tendent lorsque Theo réplique avec la bassesse la plus basse qu'il soit et secoue la tête de désapprobation.

- C'est petit, tu sais, même pour toi. Maman devrait apprendre à tenir sa langue. Quant à ma façon d'élever mon fils, peut être qu'il est triste mais moi au moins, je l'aime et je le garde près de moi. Je n'ai jamais foutu personne dehors ni renié les gens que j'aime par idiotie.

Il secoue la tête et croise les bras, décidé à ne pas le laisser gagner cet échange avec des réflexions pareilles, même si bien évidemment, elles piquent son coeur de manière cruelle.

- Sors de chez moi, tu n'as rien à faire là. Ce que tu as fait est impardonnable, si tu veux mon avis, et si ton fils est arrivé ici, c'est parce qu'il n'avait nulle part où aller. Tu aurais préféré qu'il dorme sous un pont ? Quel genre de père souhaite ça à son fils ? Ma porte sera toujours ouverte pour tes victimes, Theo, même si l'idée ne te plait pas, parce que ta façon d'agir est injuste et qu'elle est puéril depuis qu'on est adolescents. Je me sens idiot d'avoir imaginé un instant que tu pourrais ouvrir les yeux s'agissant de ton propre enfant. Ne compte pas sur moi pour te laisser lui faire plus de mal que tu n'en n'as déjà fait.

@ Invité

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Sam 9 Mai - 16:35
POST PNJ
THEODORE GARDNER
39 ans, père de @Mat Gardner & frère de @Nathaniel Gardner.
Theo n'est pas un papa très sympa. Il a mis son fils dehors car il était homosexuel et pète un boulon car il est allé vivre chez son frère et son mari.

Tw : racisme, violence verbale, homophobie, évocation de suicide (En vrai he's such a dick qu'il check toutes les cases du trigger hidebox)

Et voilà que Nate monte une nouvelle fois sur ses grand chevaux. Rien d’étonnant venant de l’ainé des Gardners qui ne manque pas une occasion pour étaler sa science, avec la froideur qui s’impose. Théodore se fiche totalement des lois en vigueur dans ce pays, ce n’est pas une affaire de droit, mais une affaire de cœur, de famille qui a besoin de se reconstruire. Toutes ces choses que Nate ne comprend pas parce que la famille n’a aucune importance pour lui. Son égoïsme est tel qu’en dehors de tous ces immigrés qu’il défend ou épouse, rien ne compte. L’important pour l’avocat c’est cette petite vie parfaite qu’il se plaît à montrer à tous alors que l’envers du décor n’est pas si glorieux lorsque que l’on se penche sur les détails.

- Je n’ai pas demandé tes conseils juridiques. J’ai de bien meilleurs avocats à disposition si j’ai besoin d’un conseil.

La voix de Théodore est sifflante. Il n’a jamais autant haï une personne de sa vie. De quel droit se permet-il de lui faire la leçon ? Après tout ce que leurs parents ont fait pour lui, après tout cet argent qu’ils ont dépensé dans des études prestigieuses... Tout ça pour quoi ? Un petit cabinet qui défend les criminels et les étrangers et lui permet de partir en vacances plusieurs fois dans l’année ? Affligeant. Nate continue de percevoir de l’argent avec l’entreprise de la famille, entretient son jardin parfait pendant que lui passe plus de temps au travail qu’à la maison. Non, Nate n’a aucune leçon de morale à donner, et le sujet de son fils est encore plus risible que celui de son travail.

Theo ricane en voyant Nate minimiser les choses, parler de tristesse alors que son gamin a manqué de se foutre en l’air. Son incapacité à prendre ses responsabilité est incroyable. Il n’est pas possible de discuter avec le juge des moralités. Il ne sait rien de ce que Theo traverse. S’il a fait le chemin jusqu’ici c’est pour régler la situation avec Mat et ce, sans la présence désagréable de son frère.

- J’aime mon fils, ce qui s’est passé entre nous ne te regarde pas. Mat aurait pu aller chez maman le temps que je me calme, mais tu as sauté sur l’occasion avec ta famille de dégénérés, ce qui ne devrait plus m’étonner maintenant. Mat nous manque et je veux qu’il revienne à la maison. Tu ne peux pas m’empêcher de le voir.

Theo affiche un rictus méprisant alors qu’il fait les cents pas dans l’entrée.

- Et ton fils n’est pas triste, il a essayé de se foutre en l’air Nathaniel. Je pense qu’on est tous d’accord sur le fait que tu n’es pas en position de juger qui ce soit.

@ Invité

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Dim 10 Mai - 0:28
Nate s'autorise un ricanement quand Theo l'envoie sur les roses au sujet de conseils juridiques. C'est une réplique idiote qui illustre à la perfection le manque de répartie de son frère ; il ne peut se défendre qu'en attaquant sur des choses idiotes et à peine réfléchie. Ca ne fait strictement aucun effet à Nate que son frère imagine un seul instant qu'il est en train de lui faire une leçon juridique - et il se contrefiche du fait qu'il pense que ses avocats sont meilleurs que lui. Ça pourrait même être le cas qu'il n'en n'aurait pas plus à faire. Pour rien au monde il ne souhaiterait travailler avec son frère, ni sur un dossier ni dans une entreprise. Il sait ce qu'il vaut à titre personnel et n'a pas besoin de l'approbation de Theo pour se sentir accompli, doué et reconnu pour son travail.

- Je ne te donne pas de conseils juridiques, je te dis juste que ton fils est majeur et qu'il peut vivre là où il veut. Pas besoin de payer un avocat hors de prix pour te l'entendre dire, tu vois, je te rends service. C'est comme ça que ça fonctionne habituellement, la famille.

Il hausse une épaule insolente, parvenant à conserver un calme olympien sans broncher. Il pourrait presque se parer d'un sourire tout aussi insolent, mais se retient. Theo fait ressortir le pire chez Nate. Il n'est pas violent, est plutôt du genre réfléchi, à exprimer ses émotions, ses ressentis, à mettre des mots sur ce qu'il pense, à tenter de trouver des solutions ou des médiations. Mais avec Theo, souvent, il perd pieds ; parce que son frère le met face à la plus grande incompréhension de sa vie. Comment les Gardner ont-ils pu enfanter un homme pareil ? Certes, les parents sont traditionnels et conservateurs, mais Vera et Nate ont grandi en développant des capacités de réflexion, de construction propres. Ce qui ne semble pas être le cas de Theo, qui est une pâle copie du père Gardner, en pire parfois. Un homme qui refuse de vivre avec son temps ; et qui n'a pas la moindre justification pour ça.

Les sourcils de Nate se froncent quand Theo traite sa famille de dégénérés ; il sent son poing qui se serrent et une petite alarme retentit dans le fond de son esprit pour lui signaler de faire attention.

- Je n'ai pas sauté sur l'occasion, ton fils est venu chercher mon aide. Je la lui ai offerte, et je le referai s'il me la demande encore. C'est comme ça que cette famille fonctionne. Et ne t'avise pas de traiter à nouveau ma famille de dégénérés, Theo, c'est vraiment bas, même sorti de ta bouche, et ça ne te fait pas vraiment gagner en crédibilité.

Son frère tourne comme un chien en cage dans l'entrée et Nate lui fait face, bras croisés, impassible dans un premier temps. Mais les mots qui passent les lèvres de Theodore sont trop difficiles à entendre ; Nate dérape. Il sait que ça ne sert à rien, que ça dessert sa cause, qu'il devrait être raisonnable et prendre ses distances, ne pas se laisser atteindre par la bassesse. Mais il n'y parvient pas. Il est en colère contre tous les gens qui, comme Theo, mettent son fils dans une case et le traumatisent avec ça. Il est en colère contre sa mère qui ne peut pas s'empêcher de ragoter tout le temps. Il s'avance, hors de lui, hors de son corps pendant quelques instants et envoie son poing dans l'arcade sourcilière de son imbécile de frère, se faisant évidemment mal à la main par la même occasion. Il recule, secoue sa main et la tête.

- Sors d'ici Theo, je ne te le redirai pas. Les gens qui insultent les membres de ma famille ne sont pas les bienvenus sous mon toit. Si tu ne quittes pas ma maison immédiatement, j'appelle les flics.

Si Theo est intelligent, il partira ; mais Nate en doute.

@ Invité

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Dim 10 Mai - 20:55
POST PNJ
THEODORE GARDNER
39 ans, père de @Mat Gardner & frère de @Nathaniel Gardner.
Theo n'est pas un papa très sympa. Il a mis son fils dehors car il était homosexuel et pète un boulon car il est allé vivre chez son frère et son mari.

Tw : racisme, violence physique, homophobie, évocation de suicide (En vrai he's such a dick qu'il check toutes les cases du trigger hidebox)

La haine de Theo est telle qu’il peut presque sentir son sang battre dans ses tempes. Son frère est la caractérisation de tout ce qu’il exècre. Une liberté d’esprit qu’il n’a pas, une capacité à faire entendre ses choix, même lorsque ceux-ci entrent en totale contraction avec les valeurs qui ont été les leurs pendant des années. Nate est libre, et Theo lui est limité par l’étroitesse d’un esprit qui ne peut pas s’ouvrir. Theo a toujours aimé les règles, les choses manichéennes. Elles le rassurent lui donnent une sensation de contrôle. C’est ce que lui apporte la religion elle aussi. Un dieu à suivre, des préceptes pour lui montrer ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. Cette vision n’est pas compatible avec la réalité actuelle du directeur général. Son monde s’effondre, et il ne peut rien faire pour l’éviter. Son frère Nate a tout fait voler en éclat et voilà que son fils suit le même chemin. Theo est hors de lui, incapable de procéder les émotions qui sont les siennes. Son esprit ne trouve plus l’harmonie avec son cœur et cela pose un problème qu’il n’avait alors pas anticipé. Le père de famille est au pied du mur, incapable de chasser ces sentiments qui lui étreignent le cœur mais pas plus capable de les comprendre. Il a besoin de parler à Mat et cette pensée est interrompue par le poing de Nate dans son arcade sourcilière.

Occupé par ses propres pensées, Theo n’anticipe pas l’effet produit par le venin dispersé par ses mots. Alors il vacille puis réalise qu’il a attendu ce moment pendant des années. Fini les dîners guindés et froids, les remarques désobligeantes. Theo a l’occasion d’exprimer toute sa rage à son tour. Les mots ne sont plus, il n’en ont plus besoin. Theo se redresse et envoie à son tour son poing dans le nez de son frère., l’attrapant par les bras pour le pousser. Theo n’a aucune idée de ce qu’il fait, il n’y a vraiment aucune grâce dans ses mouvements. Tout ce qu’il cherche c’est à exprimé cette rancoeur qu’il a toujours éprouvée pour Nate.


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Mar 12 Mai - 14:54

ça fait déjà plusieurs semaines qu'il pense à son avenir mat. à ce qu'il voudrait faire, cette nouvelle vie qu'il essaye tant bien que mal de se construire. il n'a pas envie de passer toute sa vie dans une boutique de comics, pas envie de se poser des questions jusqu'à la fin de ses jours ou de regretter de ne pas avoir osé se jeter à l'eau. mat à toujours aimé l'histoire, l'art.. mais, l'idée de reprendre des études lui semble complètement dingue, peut-être parce qu'il n'est pas prêt à changer aussi radicalement de vie. encore moins à dépenser toutes ses économies avec lesquelles il espérait se louer ou pourquoi pas s'acheter un petit appartement, son chez lui. un endroit où il ne serait plus dans l'obligation de squatter la chambre de son cousin ou encore de déranger son oncle. -même si mat à désormais bien conscience qu'il ne dérange personnes, en tout cas plus maintenant.- il est même heureux de cette situation, heureux d'avoir enfin une véritable relation avec son cousin, heureux d'avoir pu dire toutes les choses qu'il essayait de partager avec esteban depuis de nombreuse années. pourtant, il lui manque toujours ce petit quelque chose.. l'impression de ne plus être lui-même et de ne pas savoir quoi faire pour arranger la situation, pour accepter qu'il est normal et que contrairement à ce que son père peut penser.. qu'il n'est pas une erreur de la nature. la seule chose dont il est certain et qui lui donne le sourire aux lèvres c'est qu'il est heureux avec espen à ses côtés, de manière officielle ou non. que pour rien au monde il voudrait revenir en arrière, ou peut-être que si juste histoire d'éviter ce traumatisme qui ne le quitte plus depuis des mois, pour se sentir apte à lui ouvrir son coeur. il en a marre de toujours ressentir le besoin de se remettre en question alors, qu'il est amoureux et qu'il n'a plus aucun doute là-dessus.

après deux heures d'entraînement, il se décide enfin à rentrer mat. à défaut de ne pas pouvoir squatter l'appartement de celui qui fait battre son coeur, il attrape rapidement son sac, ses cheveux encore humides pour rejoindre la maison de son oncle.. la sienne désormais. cette maison  dans laquelle il se sent en sécurité, à sa place.. ce qui ne lui était quasiment jamais arrivé de sa vie. pourtant, il est surpris. la voiture de son père ? impossible, il ne s'est jamais donné la peine de venir rendre une visite à son frère, pourquoi aujourd'hui ? pourtant c'est avec une boule au ventre qu'il ouvre la porte, le coeur battant à milles à l'heure alors, qu'il pose son regard sur son.. père ? il ne sait même pas quoi dire, quoi ressentir.. est-ce qu'il est censé être heureux ? parce que c'est absolument tout l'inverse qu'il ressent, les poings serrés, la colère qui monte furieusement en lui. lui qui commençait doucement à se reconstruire, à s'aimer, pourquoi fallait que sa route le mène directement à celui qui a brisé son coeur, ses rêves ? heureusement qu'espen ne pouvait pas venir. « c'est quoi ce bordel ? » qu'il demande en venant se poser devant son oncle, une main sur son torse en observant les dégâts sur son visage. autant arrêter le massacre tout de suite. un léger pincement au coeur lorsqu'il observe le nez de son père, comme quoi malgré la haine.. il est incapable d'oublier que durant des années, avant de comprendre et de réaliser, cet homme était son modèle.. mais, c'était y'a fort longtemps. « qu'est-ce que tu viens faire ici ? » qu'il ose enfin demander à son père, droit dans les yeux. véritable bouclier humain pour éviter que la situation ne dérape à nouveau.

@ Invité

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Mar 12 Mai - 19:01
La colère de Theo peut se lire sur ses traits. Nathaniel se déteste déjà pour ce geste de violence incontrôlé qu'il a déployé sans comprendre ; on ne peut pas s'attaquer à Esteban sans qu'il ne réagisse. Il n'arrive pas à rester impassible quand il s'agit de ses enfants, et c'est sans doute la raison pour laquelle il ne parvient pas à comprendre son frère. Que Theo le déteste lui est une chose ; ils ne sont que frères et ne se doivent rien. En revanche, qu'il ait été capable de foutre son fils dehors dépasse l'entendement, et qu'une fois passée son coup de sang, il trouve à redire sur le fait que Mat ait trouvé chez Nate un logement sûr est une aberration. Nate savait son frère compliqué et contradictoire, mais pas au point de pouvoir faire preuve de cruauté à l'égard de son propre fils.

Le coup fait mal ; le force à reculer de quelques pas, et à porter sa main contre son nez qui se met presque immédiatement à saigner. Nate déteste la violence ; il n'aurait pas dû commencer, il le sait, et à cet instant, il faut tout ce qui est en son pouvoir pour s'arrêter, ne pas sauter au cou de son frère pour lui en refoutre une. Heureusement - ou malheureusement, c'est selon - la porte s'ouvre à cet instant sur le visage de Mat. Nate se redresse, et sent l'intégralité de son corps se tendre, encore plus qu'il y a quelques minutes si c'est seulement possible.

- Mat...

Il ne veut pas avoir l'air d'interrompre une discussion qui pourrait peut être être bénéfique - même s'il doute que son frère soit suffisamment intelligent ou fin pour ça - mais il ne veut pas non plus que son neveu prenne des risques. Il pose une main réconfortante sur l'épaule de Mat mais décide de laisser Theo répondre ; après tout, c'est lui qui a fait le déplacement pour venir jusqu'ici.

@ Invité

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Jeu 14 Mai - 16:55
POST PNJ
THEODORE GARDNER
39 ans, père de @Mat Gardner & frère de @Nathaniel Gardner.
Theo n'est pas un papa très sympa. Il a mis son fils dehors car il était homosexuel et pète un boulon car il est allé vivre chez son frère et son mari.

Tw : racisme, violence physique, homophobie, évocation de suicide (En vrai he's such a dick qu'il check toutes les cases du trigger hidebox)

Theo sent la douleur dans son arcade sourcilière, une douleur que sa colère lui aurait presque fait oublier finalement. Toutes ces années à haïr son frère ont engendré des dégâts impossibles à réparer dans cette relation. Theo est incapable de voir Nate sous un autre jour, et malgré tout il souffre probablement inconsciemment de l’état de ces liens familiaux. La famille est d’ailleurs une source de souffrance intarissable pour Theo, encore plus aujourd’hui que Mat a décidé de fuir la maison pour de bon. Car c’est ainsi que Theo le voit, et c’est ce qui l’empêche de prendre pleinement conscience de la violence de son acte. Pour lui, Mat l’a abandonné, tout comme son frère Nate l’a abandonné lui aussi. Theo n’est pas complètement idiot, il sait qu’il a perdu le contrôle en rentrant de vacances, mais dans sa tête, Mat aurait pu aller chez sa mère, le temps que Theo se calme et accepte d’en discuter. A l’inverse, Mat s’est rendu chez Nate ce qui a envenimé les choses au delà du raisonnable.

Face à son fils dont il reconnaît évidemment la voix, Theo se fige, lâchant le col taché de son frère qui a abandonné la bataille. Tout va très vite, même son cœur qui se met en violemment protester contre les sentiments qui l’agitent. Theo veut discuter. Loin de Nate et de sa vie parfaite.

- Je suis venu pour discuter, mais pas ici, pas chez lui ! Ta mère est inconsolable...

Il fut un temps, ils étaient tous une famille. Pas une famille parfaite non, une famille homophobe et raciste comme il y en a tant, mais une famille néanmoins, une famille qui fait des parties endiablées de Monopoly et qui rit à gorge déployée. Ils s’aimaient, peu importe les complications qui ont suivi. Theo était fier de son fils, quoi qu’il en dise aujourd’hui. C’est ce qui rend cette situation insupportable. Theo aimerait effacer tous ces mois, mais n’est pas prêt pour autant à considérer le compromis qui s’impose à lui.

- Viens Mat, ton oncle souhaite que je m’en aille et je n’ai pas besoin qu’il s’interpose une fois de plus.

@ Invité

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Jeu 14 Mai - 23:16

mat n'est clairement pas prêt pour ce genre de réunion. encore moins à devoir affronter son père, entendre une nouvelle fois les choses horribles qu'il n'arrive toujours pas à oublier, effacer de sa mémoire. il n'arrive pas à tourner la page mat, à trouver la force nécessaire pour comprendre ou encore pardonner son père.. sa propre mère qui n'a pas osée le retenir, dire quoi que ce soit par peur ou parce qu'elle n'en ressentait pas l'envie ? mat ne sait plus quoi penser, ne sait même plus comment se tenir face à cet homme qui était encore à ses côtés quelques mois plus tôt, dans son propre intérêt mais, présent d'une certaine façon. il n'a aucune envie de mentir, de se cacher.. mat n'a plus envie de cacher celui qu'il est réellement, celui qu'il apprend doucement à accepter et surtout à aimer. il ne veut plus être l'héritier d'une entreprise à laquelle il n'accorde pas la moindre importance et encore moins le parfait petit hétéro qu'il faudrait marier à l'une des plus riches familles de new-york. ce n'est pas sa vie, pas ce dont il veut, ni maintenant, ni jamais. « inconsolable ? » jusqu'à preuve du contraire, elle n'a pas essayée de le joindre, encore moins essayée d'arranger la situation entre eux. elle est restée dans le silence, à observer de loin cette souffrance qui continue de ronger son propre fils, son premier fils, celui qu'elle considérait comme la prunelle de ses yeux. « et moi ? comment tu penses que je me sens papa ? » un mot qui lui arrache une profonde souffrance, mot qui lui rappelle bien trop cette blessure qu'il n'arrive toujours pas à faire cicatriser, une pression trop lourde à deux doigts de lui briser les épaules. mat qui continue de se battre, mat qui continue de maintenir sa tête hors de l'eau. « je n'irais nul part avec toi. je suis chez moi ici. » qu'il articule avec lenteur pour être certain de bien s'être fait comprendre. il n'a aucune intention de suivre son père, aucune intention de faire ce qu'il dit. pourquoi ? alors, que son propre père préfère complètement ignorer la vérité ? « moi aussi j'aimerais que tu t'en ailles. tu.. » un aveu douloureux mais, qui le soulage d'un certain poids. pas assez pour le crier haut et fort, pas assez pour lui donner l'impression de réussir à tenir tête à son propre père mais, juste assez pour libérer son coeur d'une vérité qu'il ne pouvait plus garder en lui. « ignorer la vérité, c'est ce que tu as toujours su faire de mieux. tu n'as jamais eu assez de courage pour voir que le problème ne venait pas des autres mais, de toi. » peut-être qu'il ferait mieux de ne rien dire, de se taire, au risque de regretter à jamais ses mots, à jamais ce qu'il pense mais, ça fait des mois qu'il garde tout en lui, des mois qu'il s'imagine l'instant ou il pourrait enfin tout lui dire à coeur ouvert. « ce que tu ne veux pas entendre papa, ni accepter.. c'est que je ne suis pas le fils dont tu as toujours rêvé.. que je ne pourrais jamais l'être. parce que ça te tue de devoir admettre que ton fils aime un homme.. » comme son propre frère. comme l'oncle que son père n'a jamais pu supporter ou inviter à manger dans sa propre maison. « mon oncle n'a jamais essayé de s'interposer dans quoi que ce soit.. il m'a tendu la main quand j'en avais le plus besoin alors, que mes propres parents n'ont pas hésité à me foutre dehors ! » les mains tremblantes, il se rapproche un peu plus de son oncle. pas par peur mais, parce qu'il a besoin de soutien, il a besoin d'avoir une épaule sur laquelle se tenir alors, qu'il sent les larmes doucement lui monter. qu'il n'arrive même plus à regarder son père droit dans les yeux tellement il sait désormais à quel point il représente une énorme déception pour celui-ci. « tu veux juste retrouver le fils qui ne disait jamais rien et qui souffrait.. mais, je ne veux plus être cet homme.. » et est-ce que seulement son père sera capable de l'accepter ?

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Dim 17 Mai - 17:15
Nate comprend l’intérêt d’une conversation entre le père et son fils. En réalité, même s’il éprouve beaucoup de haine contre son frère, il préfèrerait tout de même que les choses s’arrangent entre Mat et Theo. Il n’a pas envie que son neveu puisse vivre la même chose que ce qu’il a vécu lui en étant plus jeune ; or avec un père comme Theo, la répétition de l’histoire lui semble inévitable. Il soupire, laisse son frère lui en envoyer plein la figure à nouveau comme si c’était lui qui s’était invité chez lui pour répandre son venin sans autorisation. Il n’aurait pas dû le frapper, c’est certain ; mais Theo a eu tord de venir ici pour l’agresser et insulter sa famille. Nate ne fermera jamais sa porte à ceux qui ont besoin de lui, encore moins à Mat dont il se sent proche en raison de l’éducation qu’ils ont reçu tous les deux, à une génération près.

Les mots de Mat se suffisent à eux-mêmes ; ce n’est plus à lui d’intervenir. Il reste derrière son neveu pour s’assurer que son frère ne pète pas les plombs à nouveau, que la colère ne le pousse pas à avoir des gestes ou des mots trop déplacés, et quand Mat s’approche, il glisse une main sur son épaule, en soutien, même s’il sait que cela agacera son frère. Il ne le fait pas pour énerver Theo, il le fait pour soutenir le jeune homme de 21 ans qui fait face à son père en dépit de son coeur qui doit le faire souffrir en cet instant. Nate regarde son frère, ému par les paroles de Mat, la gorge serrée. Il aimerait pouvoir secouer Theo pour qu’il réagisse ; mais il ne peut pas. Ils n’ont pas ce genre de réflexion.

- Ecoute ton fils, pour une fois, il finit par murmurer en secouant la tête. Je sais que tu l’aimes, mais lui, il a besoin que tu lui prouves.

Sinon, Mat renoncera, comme il a renoncé à son père. Sa mère a pardonné, a fini par se faire à l’idée, mais les relations entre Nate et son père sont catastrophiques. Theo court vers le même scénario.

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Dim 7 Juin - 17:03
POST PNJ
THEODORE GARDNER
39 ans, père de @Mat Gardner & frère de @Nathaniel Gardner.
Theo n'est pas un papa très sympa. Il a mis son fils dehors car il était homosexuel et pète un boulon car il est allé vivre chez son frère et son mari.

Tw : racisme, violence physique, homophobie, évocation de suicide (En vrai he's such a dick qu'il check toutes les cases du trigger hidebox)

Mat reste un instant choqué et Theo le regarde avec une expression difficile à déchiffrer. Les sentiments qui animent le père de famille sont contradictoires et déroutants. Seule sa haine pour son frère Nate semble être consistante dans ce maelstrom d'émotions qui ont vraisemblablement pris possession de son être. La douleur dans son poignet et son arcade sourcilière est toujours bien présente, mais c'est celle dans son cœur qui le frappe avec le plus de surprise. Mat se dresse face à lui, à moitié tremblant, à moitié assuré. Il a cet air de défiance qu'il reconnaît chez Nathaniel, ce même air que son frère affichait en imposant ses choix sur le reste de la famille, sans égard, sans honte. Theo ne peut pas en croire ses yeux, ses oreilles. L'histoire se répète de la plus désagréable des manières. Ses oreilles bourdonnent, son poing se serre, son cœur pourrait en dire tout autant. Tout est de le faute de Nate, Nate qui se croit bien avisé de jouer les médiateurs du dimanche.

- Shut the hell up, Nathaniel.

La voix de Theo est sifflante, la violence est là, perceptible à chacune des syllabes qu'il prend bien le temps d'articuler. Il vacille sous les accusations de Mat, parfait petit soldat de son oncle, pantin au service de son horrible frère bien pensant. Nate a réussi son coup, il a dressé son fils Mat contre lui, le même Mat qui faisait sa fierté il y a quelques mois de ça, le même Mat qui est en train de foutre en l'air ses études et sa future carrière parce qu'il se cache dans l'insupportable baraque de son oncle Nate au lieu de revenir demander pardon et reprendre le cours de sa vie.

La vérité le frappe avec douleur, Mat ne regrette absolument rien de tout ça. Pire, il se sent chez lui chez Nate, et la trahison ne pourrait pas être plus cuisante. Theo fait un pas de recul, sonné par toutes ces vérités qu'il n'est pas encore prêt à entendre, certainement pas sous les yeux de son frère sur lequel il se concentre à tort alors que son fils ose lui parler pour la première fois. Ce n'est malheureusement ni le moment, ni l'endroit pour une discussion apaisée. La sincérité de la démarche de Theodore est donc enfouie sous des milliers de grains de sable. Ce qui aurait pu déboucher sur une conversation, se termine sur une note irrémédiablement négative.

- J'avais besoin de temps Mat, tu aurais pu aller chez ta grand-mère le temps que je me calme et qu'on en discute. Mais puisque tu es chez toi ici, peut-être que tu devrais demander à ton cher oncle Nathaniel de te payer des études pendant qu'il y est car aux dernières nouvelles tu travailles dans cette stupide librairie sans aucune perspective d'avenir professionnel ! Je ne peux pas croire que tu sois si ingrat après tout ce que moi et ta mère t'avons offert sur un plateau. Le lycée privé, Columbia... Mais soit, je m'en vais, reste avec eux, tu ne pouvais pas me trahir plus que cela Mathias.

Theo grimace, le coeur brisé. Il tourne le dos à son fils une fois de plus pour aller rejoindre la BMW garée dans l'allée. Les choses ne s'arrangeront pas aujourd'hui. Il aura essayé.

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Mer 2 Sep - 21:08

il pense souvent à ses parents mat. à son enfance, au bonheur qu'il a prétendu éprouver toutes ces années. il pense à ses mensonges, toutes les choses qu'il a pu dire ou faire dans l'unique but de plaire aux autres, incapable d'être honnête envers lui-même. il pense à toutes les choses qu'il aurait pu dire à sa mère, toutes les choses qu'il aurait du lui dire, lui confier, dans l'unique espoir qu'elle puisse le sauver de son emprise.. de son propre père. tout ce qu'il voulait mat, tout ce qu'il a toujours voulu, c'est de vivre dans le bonheur. de pouvoir sortir fièrement de chez lui sans avoir peur de s'en prendre une, sans avoir peur d'être jugé par son propre père, sans avoir peur de perdre ce qui comptait pour lui. mais, il n'a jamais eu son mot à dire mat, durant toute son enfance il a du subir encore et encore dans l'unique but de rendre son père fier de lui. dans l'unique but de combler son père mais, rien.. rien n'était jamais suffisant pour theodore gardner, rien n'était assez suffisant pour lui décrocher un simple sourire. mat n'a jamais été assez bien. n'a toujours été qu'un microbe, un parasite ou encore une erreur de la nature. des mots violents qu'il n'arrive pas à effacer de son esprit, à oublier. pardon qu'il est incapable d'accorder à son propre père, qu'il ne quitte pas du regard. la boule au ventre, sa respiration qui se fait de plus en plus difficile, son coeur à deux doigts de lâcher. tout ce qu'il voulait c'était une famille.. c'était d'avoir l'approbation de ses parents, leur amour et ce qu'importe la situation. qu'il décide d'aimer un homme ou une femme. au lieu de ça il a toujours été obligé de vivre dans le silence, dans l'ombre de son père, de se cacher simplement pour vivre. parce que son père n'aurait jamais pu l'accepter et aujourd'hui il n'a pas pu l'accepter. son père qui le dévisage comme si ce n'était qu'un monstre, comme s'il n'avait jamais rien été à ses yeux, qu'un étranger qu'il est capable de sortir de sa vie d'un simple claquement de doigts. il lui en veut mat, il en veut au monde entier d'avoir été abandonné par ses propres parents, il en veut à sa mère d'avoir simplement baissée la tête pour ignorer le problème, il en veut à son père.. tout simplement d'être lui. un être égoïste qui ne pense jamais au bonheur des autres. tellement égoïste qu'il ne réalise pas le mal qu'il cause autour de lui -ou qui s'en amuse- « besoin de temps pourquoi ? pour trouver un moyen de me réparer ? » pour refaire de son fils un simple patin loyal et serviable ? « tu sais quoi ? laisse tomber, tu comprend rien de toute façon. » et à mes yeux tu n'es plus mon père phrase qu'il a simplement gardé en suspens dans son esprit, sans le lui avouer mais, un sentiment qui ne quitte plus sa poitrine. un père absent, un père invisible et un oncle qu'il a trouvé à la place. il ne pourra jamais assez le remercier de toutes les choses qu'il a pu faire ou encore dire pour lui donner l'impression d'être chez lui. il n'oubliera jamais que sans poser de questions, il a rajouté un couvert à table et une place dans leurs vies. son père ne pourra jamais comprendre à quel point son oncle tient désormais une place importante dans sa vie. et lorsque son père quitte enfin la maison.. il serre les poings mat, une larme coulant sur sa joue. pourquoi est-ce que son père doit être aussi con ? pourquoi est-ce que sa mère n'a jamais su lui apporter son soutien ? pourquoi il ne peut pas avoir des parents.. normaux ? il passe une main sur sa joue mat, s'approchant de son oncle pour admirer les dégâts, baissant tout de même le regard pour éviter de montrer son visage rougis pour la colère et la déception. « je suis désolé pour tout ça. » et sans laisser le temps à son oncle de dire quoi que ce soit, il rejoint la chambre de son cousin à l'étage et referme la porte derrière lui.  

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