Le réveil qui sonne la tire de son sommeil et Alix elle grogne en tentant d’éteindre le réveil sur son téléphone sans y parvenir. Ah c’est vrai, elle l’a mis plus loin pour ne pas le snoozer. Elle souffle, repousse la couette de ses pieds avant de se tirer difficilement de son lit en faisant craquer ses muscles endoloris, symbole d’une bonne nuit mais d’une nuit trop courte. Elle a bien trop tourné dans son lit hier soir avant de s’endormir Alix, depuis qu’elle a reçu un appel de l’hôpital, et qu’elle a débarqué dans le hall de l’hôpital parce que Vicky allait mal, elle ne parvient pas à s’endormir correctement le soir. Elle a du mal à s’endormir, et elle revoit le visage d’Ian qui l’avait vu au bout de l’allée, assis sur sa chaise dans la salle d’attente. L’ambiance avait été électrique. Et le regard d’Ian la hantait depuis ce temps là, mais elle tentait de faire comme si ce n’était rien. Elle se pinçait les lèvres en éteignant finalement son réveil, passant ses deux mains sur son visage avant de se diriger jusque la douche pour pouvoir se réveiller. Quand elle regarde son télephone en sortant de la douche, elle se presse, tant pis, elle a encore une heure mais elle va en profiter pour passer au Coffee shop. Elle enfile alors ses bottines à talons et attrape une veste au passage avant de courir en dehors de son appartement pour se presser dans le métro direction Manhattan, elle sait qu’il y a un Coffee shop sympathique à deux pas de son lieu de rendez-vous, elle va donc en profiter pour aller chercher un café et aller se poser avant son rendez-vous. Elle pousse alors la porte, un peu pressée, ne prend pas le temps de regarder autour d’elle, mais elle prend un peu le temps de discuter avec le barista, et elle attend au bout du comptoir qu’on lui donne sa commande après avoir payé, le nez plongé sur le téléphone où elle prend des photos de l’endroit. Quand elle se tourne pour récupérer le latte qu’on vient de lui préparer, elle regarde le comptoir, puis le barista, puis le type qui vient de prendre son café, elle hausse alors les sourcils et regarde l’homme qui lui semble connu puis elle se souvient, que c’est ce père de famille qui a cru que Vicky avait tiré les cheveux de sa fille et qui était venu voir Alix passablement énervé, ce qui avait énervé la maman louve, évidemment. « Alors après avoir cru que ma gamine tirait les cheveux de la vôtre, voilà que vous me volez mon café, vous cherchez vraiment les embrouilles vous non? C’est une passion dans votre vie ? » Demande Alix en récupérant son café des mains du type, sans aucune pression avant de sortir du Coffee shop, sans remarquer qu’il l’avait suivi « Vous vous rendez compte quand même que vous avez un comportement plus que limite ? Vous avez de la chance que je ne puisse pas m’énerver réellement parce que croyez moi que ça ne se serait pas passé comme ça. » le menace Alix d’un regard noir. Si elle ne devait pas rester calme pour qu’Ian n’est pas de preuves à donner aux juges contre l’acceptation de garde partagée, Alix lui aurait déjà foncé dedans. Alix elle n’a peur de rien. Surtout quand on parle de sa gamine, surtout quand on menace sa gamine et quand on la cherche un peu trop.