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how to be a heartbreaker... well, i'm not (ross)

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Mer 9 Sep - 21:38
Talons hauts, dernière pièce de haute couture qui t'habille, smoky eyes fait à la perfection... Il y a quelque chose qui ne va définitivement pas. Tu fais toujours en sorte de paraître parfait dés que tu sors de chez toi mais lorsque tu mets la main dans ton makeup à ce point-là, c'est pour cacher la sale tête que tu tires depuis plusieurs semaines. Mois, peut-être même... Merde, cela fait combien de temps maintenant que tu enchaînes les déceptions amoureuses ? Tu n'en sais rien et tu ne veux même pas le savoir. A présent, tu es seul avec un cochon nain dans un si grand appartement qui ne t'appartient même pas et ton propriétaire n'attend qu'une seule chose : le bon moment pour te virer. Il est clair que tu ne peux pas prétendre à ce genre d'appartement à New-York même si niveau salaire, tu n'es définitivement pas à plaindre. Mais il y a des limites. Et ton annonce de colocataire n'a pas l'air de bien marcher pour le moment. Surtout que tu as autre chose à faire que de t'amuser à chercher un autre endroit où loger en ce moment... Enfin bon, tu as tout de même toujours du temps pour aller emmerder ton grand frère d'amour qui ne sait pas que tu comptes débarquer chez lui ce soir-là. Tu te doutes bien qu'il n'est pas accompagné, sinon ce serait un miracle. Et puis c'est lui qui est censé être le loser de la famille à ce niveau-là, pas toi. C'est donc sans gêne que tu débarques chez lui, entrant sans même prendre la peine de frapper. « Je veux mourir. ». Ce sont les premiers mots que tu prononces alors que tu t'écroules sur le canapé, les bras croisés comme un enfant qui boude car il n'a pas eu le bonbon qu'il voulait. Bon, c'est un peu pareil pour toi... sauf que tes deux bonbons préférés ont disparu de la circulation. « Quoi ? » que tu lui lances tandis qu'il t'observe de haut en bas. D'accord, Ross est habitué à tes excentricités niveau vestimentaire mais là... Disons qu'on dirait que tu es une veuve esseulée qui sort tout droit du cimetière. « Mon maquillage n'est pas waterproof et au prix qu'il coûte... Je suis obligé de m'en mettre tous les jours pour éviter de m’apitoyer sur mon sort. ». Le pire, c'est que c'est la vérité qui sort de ta bouche pour une fois. Un aveux que tu fais à ton grand frère, pour lui faire comprendre que tu n'es pas très bien depuis quelques temps. C'est stupide. Stupide d'avoir l'impression d'avoir eu son cœur brisé une nouvelle fois. Tu n'en as parlé à personne dans ton entourage jusqu'à présent. Ross te connaît assez pour avoir deviné tout seul qu'il se tramait quelque chose avec Aimé, que tes sentiments allaient au delà de la simple amitié. Mais il y avait Blaise aussi. Au final, tu t'es perdu  avec les deux et voilà que tu finis seul. C'est sûrement mérité. Sauf que tu aurais préféré que cela se termine autrement. Après Roxanne, tu t'es dit que tu ne pouvais pas être aimé. Durant quelques instants, tu as l'illusion que si, finalement. Pour finir par te rendre que non, tu as un foutu problème. Personne ne peut t'aimer. Tu n'es pas assez. Et c'est douloureux de te l'avouer pour de bon cette fois-ci. « Peu importe... » que tu finis par murmurer avant de faire un geste de la main comme si cela n'avait pas d'importance. Tu es le premier à avoir dit à Ross que l'amour, cela n'existe pas. Qu'il vaut mieux profiter. Et voilà que tu te retrouves comme un con à ne même pas avoir été capable de suivre tes propres conseils.

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Sam 19 Sep - 11:00

la journée à été longue -pour pas changer- à bouger dans tous les sens, que ce soit pour s'occuper de ses patients une bonne partie de la journée, continuer sur sa lancée au planning familial ou il est resté plus longtemps que prévu et finalement pour finir au lost planet donner un coup de main à espen qui lui sauve clairement la mise depuis son arrivé comme co-gérant. il est fatigué ross, bien content finalement de ne pas avoir quelque chose de prévu pour la soirée, impatient de retrouver son canapé, qui sait s'il lui reste un peu de force de lancer une petite partie de fornite, se servir un petit verre de vin ou par flemme prendre une bière dans le frigo. à croire qu'il découvre seulement aujourd'hui la véritable vie d'un adulte, à devenir plus calme avec le temps.. qui sait. une chose est sur malgré sa maturité nouvelle, il n'est pas question pour lui de préparer un bon petit plat ce soir. la vérité c'est que depuis presque un mois maintenant il enchaine les traiteurs ou encore les livraisons par flemme de préparer quoi que ce soit, y compris quelque chose aussi simple qu'un plat de pates. il n'a pas le temps pour ce genre de choses -enfin si- mais, il ne veut pas donner de son temps là-dedans alors, que quelqu'un pourrait le faire pour lui. un détail qu'il va éviter de donner à sa "femme" au risque encore une fois de se faire engueuler pour sa flemme légendaire.

un soupire s'échappe de ses lèvres, posant le repas sur la table, la télécommande dans sa main. c'est son moment préféré de la journée, celui ou il peut enfin se détendre. enlever ses chaussures et venir retirer cette cravate qu'il porte à longueur de journée. « enfin.. » netflix, son repas, sa bière -la faiblesse- rien ne pourrait venir gâcher cette soirée, rien sauf l'arrivée de son frère dans son appartement. son regard qui passe de la télé à axel, axel puis la télé.. pourquoi ? pourquoi il faut toujours que ce soit dans ce genre de moment ? bien qu'il remarque directement quelque chose de diffèrent. ross à l'habitude de voir son frère dans ce genre de tenue, avec des talons bien plus haut que la moitié des femmes de son entourage mais, concernant son maquillage.. c'est bien la première fois qu'il remarque une sorte d'imperfection là-dedans -ce qui est faut le rappeler l'une des spécialités de son frère- sa fourchette qu'il vient déposer dans son plat avant de lui tendre une bière comme si la boisson pouvait arranger tous les problèmes de la terre -c'est bien grâce à ça qu'il est marié désormais- « dis moi ce qu'il ce passe. » c'est son métier après tout de régler les problème de coeur et ross en est persuadé.. cette histoire rime avec son colocataire aimé. un prénom qu'il ne va pas balancer pour sa propre sécurité, laissant plutôt à son frère l'honneur de lui raconter en long et en large tous les détails -tant qu'il ne s'agit pas d'autre chose qui pourrait avoir cette taille- « je me disais aussi que ça faisait longtemps que tu t'étais pas incruster chez moi. » preuve qu'il devait être occupé sur quelque chose de mieux axel. son regard qui ne quitte plus celui de son frère, malgré les taquineries, cette façon de toujours embêter l'autre. ross ferait n'importe quoi pour son frère, ce qui a toujours dérangé ses propres parents d'ailleurs. c'est son frère, sa moitié. le voir dans cet état lui brise le coeur même s'il ne va pas l'admettre -sinon il risque d'en entendre parler pendant des années- mais, pour ross.. c'est plutôt logique. « t'es pas obligé d'en parler si tu veux pas, tu peux aussi te poser avec moi devant la télé. t'as faim ? » ross à tellement commander qu'il pourrait se nourrir pendant plusieurs jours alors, autant faire d'une pierre deux coups et en proposer à son malheureux frère qui semble au bord de la crise de nerf. la dernière fois qu'il était comme ça.. ross s'en souvient parfaitement c'était pour les beaux yeux de roxanne. « mais tu sais que je suis là pour toi. » maintenant et pour toujours d'ailleurs.

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Dim 20 Sep - 16:15
Tu n’aimes pas être sérieux, Axel. Cela ne te réussit pas et ne t’a jamais réussi. Tu préfères faire comme si rien ne te touchait, comme si ta vie n’était qu’une foutue plaisanterie depuis ta naissance. C’est ainsi que tu évites d’être blessé ou touché de certaines choses. C’est aussi pour cette raison que tu n’arrives pas à en vouloir à tes parents de n’avoir jamais réussi à t’accepter comme tu es. Tu secoues la tête de gauche à droite lorsque ton grand frère te propose à manger. Il est clair qu’avec l’estomac noué, tu es incapable d’avaler quoi que ce soit pour l’instant. Disons qu’en ce moment, ton train de vie se résume à travailler, boire du vin blanc et manger juste histoire de tenir. Cela peut commencer à devenir alarmiste mais maintenant que tu es seul, tu n’as personne pour te dire ce qui est bien ou pas. C’était Aimé qui cuisinait tout le temps et ce n’est pas une excuse mais… Il te manque. Tout te manque. « Je suis sûr que je t’ai manqué. » que tu lui lances avec un sourire taquin. Mais ce n’est pas le ton que tu utilises habituellement et Ross te connaît par cœur. Vous avez beau passé votre temps à vous embêter mutuellement, vous êtes pourtant des frères fusionnels. « Bon… Il s’avère que tu avais raison par rapport à Aimé et mes sentiments envers lui. ». Tu grimaces un peu au mot « sentiment » parce que l’amour, c’est de la merde. Tu en as encore une fois de plus la preuve. Et par-dessus le marché, tu dois avouer à Ross qu’il a raison – et ça, c’est le pire dans toute cette histoire. « Mais j’avais rencontré quelqu’un d’autre avant et… Hm, disons que c’était compliqué ? Je l’appréciais aussi mais… Aimé, c’était différent. ». Tu n’avais plus ressenti cela depuis Roxanne et autant dire que tu ne pensais jamais pouvoir ressortir quoi que ce soit à nouveau. Tu t’enfonces un peu dans le canapé, les bras croisés, tandis que ton regard ne quitte pas la télévision. « Sa mère est tombée malade et il a dû retourner au Brésil. ». Tu balances ces quelques mots avec ce qui semble être de l’indifférence et pourtant, tu as la gorge noué. Oh, tu aurais très bien pu le suivre au Brésil. Vivre avec lui là-bas. Continuer votre idylle. Mais tu n’as pas eu le courage. « J’ai hésité à le suivre mais ma marque commence à décoller et… C’est égoïste, je sais. Mais je ne peux pas tout lâcher du jour au lendemain pour les beaux yeux de quelqu’un. ». Même si tu l’aimes, même si la situation est compliquée pour toi. Surtout que vous ne vous êtes pas quittés en mauvais terme – loin de là même. Vous continuez de vous donner des nouvelles, tu lui demandes aussi comment va sa mère. Hors de question pour toi de l’ignorer ou de faire comme s’il n’avait pas existé dans ta vie. « Et si tu veux tout savoir, pour couronner le tout, mon proprio menace de m’expulser. ». Voilà, tu viens de vider ton sac et maintenant, tu ne sais pas si tu te sens mieux ou si c’est pire. Tu soupires tout en faisant tapoter nerveusement tes doigts sur ta cuisse. Séance gratuite de psychanalyse de Ross Wiley sur ta personne. Bon, tu le payeras avec un Mcdo la prochaine fois.

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