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Le temps de la détente

@ Dr Akopian

Dr Akopian
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Lun 7 Oct - 16:00
Le temps de la détente
Il est 19h quand @Zoellyne Keres débarque au Outpost, un sac garni de produits de sa confection à tester. Bien décidé à faire découvrir ses aptitudes en breuvages et autres infusions, elle a entendu dire que ce bar était un endroit anti-conformiste, loin des habitudes new-yorkaise, qui lui conviendrait à la perfection.  Pleine d’entrain et de motivation, c’est sans compter sur le seul barman disponible à cette heure-ci, @Orion Parrish, qui a passé une très, très mauvaise journée. Espérons qu’une infusion signée Zoellyne  saura rendre la journée d’Orlon meilleure...Et peut-être fera de cette rencontre, une future collaboration professionnelle !

À vous de jouer ! Et si vous avez besoin d'un peu de fun ajouté par le Dr Akopian, n'hésitez pas à nous le signaler  keur

@ Invité

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Mar 8 Oct - 17:56
Il y a des jours où il faut pas se réveiller. Des jours où à l’instant même où le réveil sonne, l’être humain devrait être capable de se dire qu’aujourd’hui il ne faut pas donner parce que peu importe ce qui sera tenté, rien n’y fera. Le lit ou un désastre monumental qui ne fera que s’étirer jusqu’au prochain coucher. Le lit.

Lit dans lequel Orion s’est réveillé couvert de sueur au milieu de la nuit après un cauchemar, ce cauchemar récurrent dont il était certain d’avoir réussi à se débarrasser mais qui avait fait son joyeux retour aux alentours de quatre heures du matin. Il imagine que son ancienne thérapeute aurait sans doute été fier de lui en le voyant s’appliquer sur ces exercices de respiration qu’il n’avait plus eu besoin d’utiliser depuis si longtemps.

Réveil qui n’a jamais eu l’occasion de sonner parce qu’il était debout bien avant, incapable de se rendormir. A défaut de le remettre en conditions pour une reprise de sa nuit, la douche qui suit à le mérite de le détendre un minimum. La matinée passée devant Netflix qui s’en suit n’est peut-être pas si terrible que ça, honnêtement.

Après il y a son ventre qui grogne, la découverte de son frigo vide. La décision de se commander à manger, le livreur qui arrive avec une heure de retard pour lui apporter un repas froid. Joie. L’après-midi suit et il y a sa main qui s’agite pour attraper son téléphone à chaque fois qu’il entend l’objet vibrer. Il a cet espoir de réponse de la part de son petit-ami, un fail, every single time. Il travaille Viktor, il a pas le temps de répondre Viktor, c’est normal. Il est pas du tout distant en ce moment ton copain Orion, il réagit absolument pas de façon bizarre quand il est avec toi, tu te fais des histoires, estupido.

Orion il se sent stupide et il déteste ça. Il sait que quand il s’est réveillé avec des cris de détresse d’Hélios dans les oreilles, il s’est engouffré dans une spirale nulle et ce ne sont pas des pauvres exercices de méditation et relaxation qui vont l’en sortir. Il passe le début d’après-midi à s’imaginer les scénarios les plus pourris concernant son petit-ami puis il est l’heure de se préparer pour partir travailler. 5pm-2am shift, here we go.

Il se prend une averse sur le chemin qui le laisse arriver soaking wet au Outpost, évidemment. Parce qu’il ne peut pas lui arriver que de la merde, il trouve un sweat de Malone en train de traîner en finissant de préparer la salle. Il arrive à s’inquiéter l’espace de trois secondes (c’est dangereux quand même de rentrer pas couvert en ce moment avec le thermostat qui baisse) puis il est juste content d’avoir l’opportunité d’avoir le torse et les bras au sec quand il n’y a clairement rien à faire concernant son jean pour l’instant.

Orion a un collègue qui le rejoint à 21h mais ses premières heures il doit les faire seul. On est lundi soir et il n’y a aucune activité de prévue ce soir. Il y a toujours des surprises (notamment quand il y a des soirées étudiantes, bouts d’enterrement de vie de garçon, afterworks) mais ce soir-là de la semaine n’y est pas vraiment propice alors Orion ose espérer qu’il va pouvoir passer un shift tranquille. Bien sûr Orion, c’est clair que c’est tout à fait ta journée pour ça, touchons du bois.

Le bois ça fonctionne pas de ouf parce qu’il arrive à se taper un client relou pendant une grosse demi-heure qui lui semble durer six fois plus longtemps. Il est pas énervé ou violent -ce qu’Orion aurait sans doute préféré, ça aurait été beaucoup plus facile de le mettre dehors- mais il reste accoudé au comptoir à raconter sa vie à Orion et Orion il a l’habitude de ça, ça le fait sourire de temps en temps, mais quand c’est un tocard qui explique qu’il a personne dans sa vie parce que les femmes sont toutes les mêmes et qu’il agrémente son discours de propos parfois sexistes parfois un tantinet homophone, well. Propos pas assez durs pour justifier de la violence physique de sa part mais bien assez pour l’agacer.

C’est probablement à cause de relou numéro 35 de la journée qu’Orion rate l’entrée d’une nouvelle cliente dans le Outpost à la population très clairsemée. Il sait pas depuis combien de temps elle est là quand le connard s’en va mais elle est installée à la table la plus proche du comptoir. Des cheveux noirs, un visage qu’il situe dans la même tranche d’âge que lui, une flopée d’objets qu’il ne comprend pas étalés devant elle.

Un verre dans la main gauche et une serviette dans la main droite, Orion tourne son attention sur la jeune femme. L’atmosphère est tranquille, le fond sonore constitué d’un fond de Queen -une playlist qu’il a lancé au hasard un peu plus tôt- et des quelques discussions se trouvant trop loin pour l’empêcher de se faire entendre en utilisant un ton de voix normal. Il aurait bien aimé se rapprocher pour voir les choses de plus près mais être le seul barman de service l’empêche de quitter le derrière du comptoir.

Je savais pas qu’il y avait un cours de potions qui avait lieu ce soir.” Il y a un petit coin de son cerveau qui grimace à peine les mots sortis de la bouche d’Orion. Ca aurait pu être une approche taquine si seulement ça avait été accompagné d’un sourire et d’un ton plus joueur que plat. “Il y a un fleuriste au coin de la rue, il vous sera probablement plus utile que moi.” Il accompagne sa phrase d’un mouvement de tête vers les différentes feuilles sur la table. Le ton est pas mieux, l’expression de son visage non plus. Il a ouvert sa bouche pour quoi exactement ? Go figure.

@ Invité

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Mar 15 Oct - 19:46
Depuis que je tenais le Midnight Cuproom, j’allais rarement m’aventurer dans d’autres établissement. Pas pour une histoire de concurrence ou d’ego, simplement parce que j’en avais pas le temps, au final. Ou tout du moins, je ne prenais pas ce temps. En général, le Salon de thé fermait à dix-neuf heure, ce qui me laissait le temps d’aller faire des courses, si besoin ou de passer ma soirée à faire mes comptes, m’assurer que le salon n’était à cours de rien. Puis il fallait aussi que je prépare mes cours pour le lycée chaque semaine, que j’écrive à ma grand-mère, que je m’assure que mon frère allait bien…

En conclusion, beaucoup de petites choses qui en s'accumulant en faisait beaucoup et ne me donnait pas forcément du temps pour moi. Mais, ce soir, j’avais décidé de me donner un peu de ce temps. Peut-être parce que mon employée aussi, avait insistée pour que je profite qu’elle soit là pour assurer la fermeture et partir plus tôt que prévu. J’avais peut-être cette tendance à vouloir être présente au Salon dès que je le pouvais alors que ma présence n’était pas toujours nécessaire. Je faisais confiance à mes employées, mais on ne pouvait pas m’en vouloir pour aimer cet endroit.

Ainsi, lorsque je fus pleinement convaincue, au lieu de rentrer chez moi pour me prendre un bon bain, je décidai d’aller à l’Outpost. Il s’agissait d’un bar du Queen, dont j’avais entendu parlé comme étant anti-conformiste et j’étais curieuse. Je m’étais un peu renseigné à leur sujet, mais rien ne vaudrait une visite sur place. J’avais ainsi pris mon sac en cuir, ressemblant drôlement à celui de Mary Poppins, en prenant soin de le remplir de tout mon attirail à thé et infusion. J’étais bien décidée à aller partager quelques recettes avec mes voisins.

J’étais des plus excitée à cette idée. J’imaginais déjà une collaboration entre nos deux établissement. Il fallait savoir se serrer les coudes dans le domaine. Et j’adorais participer à développer l’esprit de communauté. Je passais les portes du Outpost à dix-neuf heure, précisément, cela ne m’avait pas pris plus d’une trentaine de minutes pour préparer mes affaires, quitter mon salon et m’enrouler dans mon long manteau noir. Je détaillai la salle du regard. Leur décoration n’avait pas grand chose à voir avec celle du Midnight Cuproom, mais elle n’en était pas moins déplaisante. Au contraire, il y avait comme un esprit de convivialité qui s’en dégageait.

Il y avait assez peu de client, mais assez pour garder le seul barman de présent occupé. Je jetais mon dévolu sur une table à proximité du comptoir. Je ne tardais pas à me débarrasser de mon manteau et à sortir de mon sac les ingrédients que j’avais apporté. Il s’agissait majoritairement de pots en verre soigneusement étiquetés. Si les clients autour auraient pu se demander ce que je faisais avec tout ça, personne ne posa de question et je ne prêtais aucune attention à leurs regards inquisiteurs, bien trop préoccupée à tirer mes effets.

Perdue dans mes pensées, j’en avais presque oubliée la présence du barman. Cependant, lui, avait fini par me remarquer. Il profita de la proximité du comptoir avec ma table pour faire un commentaire sur mon attirail. Il avait parlé sur un ton assez déplaisant. Sa réplique ne sonnait pas comme une moquerie. Il s’agissait plus de… lassitude, je dirais. Un peu comme s’il se demandait ce que c’était que ce numéro là encore. Je décidais de ne pas m’en formaliser. Si le barman était là depuis longtemps, peut-être avait-il eu son lot de clients peu agréable et évidemment, il n’avait pas envie d’en avoir plus. Malgré son attitude peu aimable, je levais la tête vers lui en souriant. Puis je quittais ma chaise pour lui tendre une main amicale et me présenter :

- Bonsoir, je suis Zoellyne Keres, proprétaire du Midnight Cup Room, le Salon de thé, c’est à quelque pas d’ici.

J’attendis qu’il me serre la main sans perdre mon sourire. S’il avait eu une mauvaise journée, ça ne servait à rien de lui reprocher et de s’énerver davantage. Je jetais un coup d’oeil vers la table où j’avais installé installé mes affaires. Une petite explication s’imposait.

- Désolé de débarquer comme ça à l’improviste. Mais je me disais, qu’éventuellement, je pourrais vous présenter quelques unes de mes recettes pour une éventuelle collaboration entre nos établissements, qu’est-ce que vous en pensez ?


J’aurais pu dès à présent lui présenter tout ce que j’avais ramené et corriger sa phrase, il ne s’agissait pas de potions, mais plus de breuvages. Toutefois il était préférable de ne pas noyer mon interlocuteur d’informations d’entrée de jeu.

@ Invité

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Jeu 17 Oct - 23:04
Un client trop bourré c’est un client relou. Un client qui insiste pour avoir un autre verre alors qu’il est à deux doigts de s’effondrer par terre, c’est un client qu’on a envie de voir disparaître. Un client qui sait pas entendre le non et qui ne va pas s’arrêter de draguer lourdement (le staff ou les autres clients) c’est un client qu’on a envie de mettre dehors. Orion il les connaît les clients chiants, ceux qui peuvent l’amuser cinq secondes par leur ridicule et qui l’agacent ensuite très vite. Une jeune femme aux allures de druide qui venaient s’installer avec des bocaux tout droit sorties de Jardiland, objectivement, elle rentrait pas trop dans ces catégories-là.

Apparement pas trop perturbé par ses propos, la jeune femme décide de lui répondre avec un sourire avant de se lever pour s’approcher de lui. ”Bonsoir, je suis Zoellyne Keres, propriétaire du Midnight Cup Room, le Salon de thé, c’est à quelque pas d’ici.” Malgré la fatigue et la présence plus que relative de son cerveau dans sa tête à cette heure-ci, Orion ne fait pas attendre la jeune femme quinze jours avant d’attraper une serviette pour s’essuyer les mains et serrer la paume qui l’attend au-dessus du comptoir. “Orion Parrish, enchanté,” qu’il a même la décence d’ajouter, plus par réflexe qu’autre chose. Il y a un “Connais pas” qui a manqué de lui franchir les lèvres quand la brune a mentionné le Midnight Cup Room mais les mots ont réussi à rester sagement au fond de sa gorge, Orion n’était pas un cas complètement désespéré ce soir apparement.

“Désolé de débarquer comme ça à l’improviste. Mais je me disais, qu’éventuellement, je pourrais vous présenter quelques unes de mes recettes pour une éventuelle collaboration entre nos établissements, qu’est-ce que vous en pensez ?” Oh. Alright. Orion hoche légèrement de la tête, se laissant le temps de considérer la chose. Dans tous les cas ce ne sera pas lui qui prendra la décision finale mais ça n’allait pas l’empêcher pas d’avoir un avis pour autant. Après son arrivée ici, Orion avait rapidement découvert que le Outpost n’était pas qu’un simple bar où on venait prendre une bière, un mojito ou quelques shots de temps en temps. Il y avait de ça, bien sûr, mais on pouvait aussi compter sur les scènes ouvertes, les ateliers qui étaient accueillis certains après-midis, le petit genre que le lieu s’était donné et qui avait sans doute partiellement fait sa réputation. Une collaboration avec un salon de thé ? Peut-être pas la chose la plus aberrante que le Outpost aurait vu.

Après une pause en soi très courte et acceptable, Orion finit par reprendre la parole. “Vous savez, dans un bar on peut difficilement débarquer à l’improviste, vous inquiétez pas.” Et il ajoute un petit rire à la fin de sa phrase. Il sait très bien qu’elle a dit ça parce qu’elle cherche à rencontrer quelqu’un du staff et non seulement à prendre un verre mais c’est sa façon à lui d’essayer de retomber sur ses pattes, se mettre dans de meilleures dispositions pour ce que Zoellyne est venue lui proposer. “Le big boss est pas là, c’est pas toujours évident de savoir quand ce sera le cas mais je pourrais lui transmettre vos coordonnées, si vous voulez.” Entre les moments où il est dans son bureau, ceux où il travaille depuis chez lui, ceux où il sert, ceux où il passe de façon improvisé… C’est compliqué de savoir où trouver Luz à un moment donné.

Tourner la tête un instant lui fait réaliser qu’il a des clients qui l’attendent avec leurs verres vides à l’autre bout du comptoir. “Excusez-moi.” Et l’instant d’après il quitte Zoellyne pour aller resservir une bière aux étudiants. Orion connaît les deux garçons, il sait qu’il habite dans le quartier et qu’il leur arrive souvent de passer prendre un coup en rentrant de leur journée à la fac. Il pourrait rester discuter avec eux, ce serait pas la première fois. Il pourrait abandonner la jeune femme, laisser Luz s’en occuper une autre fois. Il pourrait mais journée de merde ou non, ça lui correspond pas vraiment. Après un sourire dans la direction des deux jeunes hommes, il retourne à sa place précédente. “Bon, je vous proposerais bien quelque chose à boire mais j’imagine que c’est plutôt à moi de jouer au cobaye ? Je suis seul pendant encore quelques heures alors je vous préviens de suite, rien qui a le potentiel de m’envoyer à l’hôpital.” Il est pas réellement méfiant. Un peu, pas vraiment. Il est juste plus café que tisanes et compagnie, d’accord.

@ Invité

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Mer 23 Oct - 16:05
Je n’étais pas dupe. Je me doutais qu’à me pointer un soir par hasard, il y avait peu de chances que cette rencontre aboutisse à cette collaboration que j’espérais. Et j’avais bien remarqué l’air fatigué de mon interlocuteur. Je m’attendais presque à ce qu’il me renvoie de là où je venais. Et pourtant, il fit un effort, se présenta, serra ma main. Il s’agissait au moins d’un bon début. Il n’en fallait pas plus pour me réjouir et aussi me rassurer dans mon entreprise. Certes, je n’avais pas eu beaucoup de doutes en arrivant ici. Il s’agissait d’une décision mûrement réfléchie de mon côté, mais d’une sortie impulsive. Et j’avais peut-être vu les choses un peu trop en grand pour un premier contact ?

Orion annonça qu’il n’y avait pas de débarquement à l’improviste possible dans un bar ce qui me fit sourire. J’étais contente de constater que malgré la fatigue apparente, il arrivait à exprimer une part de bonne humeur. Il enchaîna avec une nouvelle un peu moins bonne. Comme j’avais pu le supposer, le gérant des lieux était absent. Pendant une folle seconde mon esprit osa espérer qu’il n’était pas parti pour le Midnight Cup Room, pour y proposer la même que ce que je faisais là. Mais peu de chances, voir même aucune vu qu’à cette heure là, le Salon de thé venait de fermer ses portes.

- Ce serait parfait, merci beaucoup ! Vous avez de quoi écrire ?

Et pourquoi je ne laissais pas simplement ma carte ? Parce que je n’avais pas de carte par soucis d’écologie. Vous ne voyez pas le nombre de papier cartonné utiliser pour que ça finisse à la poubelle ? Ca ne valait pas le coup. Autant promouvoir le salon de thé d’une autre façon. Et à ce que je sache, les humains n’avaient pas encore perdu leur faculté à écrire, donc autant profiter de cet atout. Puis j’osais espérer qu’Orion donnerai un peu de contexte à son supérieur avant de lui tendre mes informations. Mon intuition me soufflait que je pouvais faire confiance au jeune homme.

Ce dernier s’excusa un instant pour aller servir des clients. Je retournai à mes plantes, en réfléchissant à ce que j’allais pouvoir préparer. J’avais une petite idée en tête, il ne restait qu’à espérer que cela plairait à Orion. Il finit d’ailleurs par revenir vers moi, en disant implicitement qu’il était volontaire pour quelques tests, temps qu’il ne finissait pas à l’hôpital. Je souris, lui adressai un clin d’oeil et lui dit sur un ton plus bas, comme s’il s’agissait d’une confession :

- Oh, il sera sûrement déjà trop tard pour l’hôpital.

Je me redressai avec un petit rire et ajoutai :

- Mais vu que vous avez été assez gentil de ne pas me mettre à la porte, je vais faire des efforts.

Jamais de ma vie, je n’avais empoisonné qui que ce soit. Cet art ne m’étais pas totalement étranger, mais vous vous doutez bien que cela ferait une mauvais pub à mon salon de thé si j’y servais des breuvages mortels. Ou ma clientèle serait tout autre.

- En parlant de gentillesse, est-ce que je pourrais abuser de la vôtre en vous demandant de l’eau chaude ? Quatre-vingt-dix degré devrait être parfait.

Oui, la température de l’eau est importante et faisait la différence. Je commençais à préparer ma première infusion. J’avais ouvert quelques pots, et sélectionnai avec précaution les plantes que je mettais dans ma pince à thé.

- Vous avez l’air un peu fatigué et sur les nerfs, je me trompe ? On va essayer ça…

Je fini de remplir ma pince. J’avais des pots d’infusions et de thé déjà prêt au Salon. Comme ça, mes employés pouvaient les servir sans problème. Mais j’aimais beaucoup faire mes composition moi-même également, sélectionner les plantes et leur quantité. Je trouvais que cela était bien plus précis et donnait de meilleurs résultats. J’attendis l’eau chaud et une tasse pour y glisser et la pince. Il ne restait qu’à attendre que la boisson infuse.

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