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Cold hands and coffee ft. William O'Connor

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Dim 27 Sep - 14:02
Cold hands and coffee ft. William O'Connor Q9vl
cold hands and coffee ft. @William O'Connor


- Je n'ai pas envie d'y aller.

Cette affirmation de la part de Brayon est beaucoup trop affirmative à mon goût. Il est sûr de lui et je ne comprends pas ce qui a pu changer en si peu de temps. Lui qui adorait aller à l'école, il semble ne plus trouver le moindre intérêt quant à aller rejoindre ses petits camarades de classe.

- Tu as envie de me dire pourquoi tu ne veux plus aller à l'école ?
- Non, pas vraiment.
- D'accord. Mais est-ce qu'il est question de quelque chose de grave ?
- Non, pas grave.
- Tu me le jures ? Tu sais que je suis là pour t'écouter et t'aider sans jugement, hein ?
- Oui, maman. Je le sais.


Je l'embrasse sur le sommet du crâne et le laisse aller dans sa chambre pour récupérer son sac à dos. Qu'il veuille ou non y aller, Brayon sera malgré tout assis sur sa chaise de classe dans une demi-heure. Il le sait autant que moi. J'imagine que c'est pour cela qu'il ne fait pas plus d'histoire. Cet enfant est très responsable malgré son jeune âge.

Je me tourne et lance un regard surligné par un froncement de sourcils vers Jens qui tient Jaime dans ses bras. Il hausse les épaules, clairement contrarié aussi par la situation avec Brayon. Jens est rentré de Copenhague il y a quarante-huit heures et je sais combien son retour a fait plaisir à mon plus grand fils. Malheureusement, la petite étincelle de bonheur dans le regard de Brayon s'est vite évanouie sans que je ne parvienne à comprendre pourquoi.


Une demi-heure plus tard, Brayon rentre dans sa salle de classe, sous mon regard de maman encore contrariée. Je n'ai pas été en mesure de lui faire cracher le morceau pendant le cours trajet en voiture. Bien évidemment, je ne compte pas me déclarer en échec. Pas encore. Il y a bien un moment où je parviendrai à mettre Brayon suffisamment en confiance pour qu'il me dise la vérité.

Alors que je tourne les talons, j'entends une voix m'interpeller, derrière moi. Sans plus de cérémonie, je me retourne, bien décidée à savoir qui m'appelle.

- William ?


Dire que je suis surprise ne représente même pas un tiers de ce que je ressens à cet instant. Voilà très (très) longtemps que je n'ai pas croisé la route de cet homme-là. Bien que nous nous soyons rapidement entretenus par SMS lors de son retour au pays, aucun de nous n'a proposé quoique ce soit de plus.

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Mar 29 Sep - 13:09


Cold hands and coffeee

Calliopé & William



- Papa, j’ai pas école aujourd’hui ?
- Mh… ?


Saeed avait atterri dans mon lit, tentant de me sortir de mon sommeil. J’émis un grognement, et plongeais ma tête sous l’oreiller. Vivement qu’il soit adolescent et dorme jusqu’à midi. J’ai juste envie d’un peu de repos.

- Papaaaaaa ! Papa ! Papa ! Papa ! Papa ! Papaaaaa !

Il arrive dans une vie un moment merveilleux. Quand on vous appelle « papa » pour la première fois. Ce sentiment est incomparable. Mais de courte durée. Il ne peut pas oublier ce mot, de temps en temps ? Il finit néanmoins par parvenir à ses fins et à me sortir de mon sommeil. Je sors la tête de sous l’oreiller et jette un coup d’œil au radio-réveil. 8h15. Je fais un bon. Oh putain ! Saeed doit être à l’école dans 45 minutes. J’écarquille les yeux et finis par sauter du lit, prends mon fils dans les bras et c’est parti pour la course du matin.

Une fois le petit déjeuner avalé, Saeed habillé et prêt à partir pour l’école, l’heure a déjà bien avancé. Arrivé dans la voiture, alors que je me mets au volant, le petit garçon trouve que le moment est parfaitement choisi pour reprendre la parole.

- Papa, on a oublié mon cartable.

Je lève les yeux au ciel. A quel moment n’a-t-il pas jugé nécessaire de le prendre avant de quitter la maison ? Je sors de la voiture en courant pour entrer de nouveau dans la maison. Vasco me regarde avec des yeux de chien battu car il n’est pas encore sorti. J’attrape le cartable et me résigne à lui faire signe de venir. L’animal ne se fait pas prier et sort avec moi pour sauter à l’arrière de la voiture. Nous arrivons à l’école juste à temps et je ne comprends même pas comment nous avons fait. Finalement, il y avait bien moins de bouchons que d’ordinaire.

J’embrasse Saeed, lui souhaite une bonne journée, alors que Vasco fait déjà l’unanimité auprès des autres enfants qui le caressent. Le Golden Retriever se laisse faire, car il aime définitivement ça. J’observe mon fils s’éloigner et finis par souffler. Bon, un peu de calme maintenant. Je suis en repos aujourd’hui et je compte bien en profiter. Je balaye l’endroit du regard et finis par apercevoir une personne que je reconnais aussitôt. Il s’agit de Calliopé Winshop. Un sourire se dessine sur mes lèvres. Elle a effectivement l’air en forme et au fond de moi, cela me rassure.

- Calliopé ?

Vasco m’a rejoint, car les enfants se sont résignés à entrer dans l’enceinte de l’école. Calliopé s’est retournée et semble particulièrement surprise de me voir. En effet, elle semblait avoir été tout aussi étonnée de savoir que j’étais parti, pendant un an, à l’autre bout du monde. Je lui adresse un sourire et fais quelques pas dans sa direction.

- Comment allez-vous ? Désolé, je n’ai pas été très bavard par message. J’ai eu pas mal de trucs à régler pour mon retour.

Et c’était le peu que l’on puisse dire. Ajoutons à cela tous mes proches qui avaient souhaité me revoir. Je n’avais pas vraiment eu beaucoup de temps pour moi, mais aujourd’hui, tout semblait s’apaiser.
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Dim 11 Oct - 12:40
Cold hands and coffee ft. William O'Connor Q9vl
cold hands and coffee ft. @William O'Connor


La façon qu'il a de s'excuser de suite me laisse pantoise. Je ne pensais pas qu'il le ferait. Non pas que j'ai été particulièrement vexée par son manque de communication car le mien n'a en rien été meilleur à son égard. La vie nous met souvent des bâtons dans les roues, après tout.

- Aucun problème, comment allez-vous ?

Je lui pose la question sans avoir répondu à la sienne. Ce n'est pas très poli mais cela veut aussi dire que je le mets au premier plan. J'imagine qu'il devrait bien le prendre. Sans savoir pourquoi, je fais très souvent cela : demander aux gens comment ils vont sans me soucier de leur dire comment moi je vais. Cela doit être une question d'éducation ou peut-être de traumatismes amenant certaines personnes à ne plus se faire passer en priorité. Impossible à dire dans mon cas.

- Je vais bien, dis-je enfin, la vie suit son cours.

Il n'est pas fou de dire que cette réponse veut tout et rien dire à la fois. Cela ne répond pas vraiment à son interrogation. En vérité, je ne sais pas si j'ai encore envie de partager ce genre de choses avec des gens qui ne font pas figure prédominante dans mon entourage. Je sais combien mes mots peuvent paraître durs mais je suis un peu fatiguée des gens entrant et sortant de ma vie sans cesse.
Lors de l'affaire impliquant Thomas, l'année dernière, je pensais qu'une relation s'était construite avec William et puis, il a disparu du jour au lendemain sans crier gare. Bien-sûr, je sais qu'il ne me devait strictement rien mais cela m'a fait bizarre. J'ai fini par apprendre grâce à Aleksej que William avait tout bonnement quitté le territoire américain. Je n'ai pas demandé de détails.

- Vous venez de déposer votre fils ?

Cette question n'en est pas vraiment une. Je me doute qu'il ne se trouve pas devant une école pour le plaisir – ou alors cela le rendrait très étrange. Accompagné de son fidèle ami à quatre pattes, je souris à la vue de l'animal. Cela n'a pas changé chez moi, j'aime toujours autant les animaux.

- Comment va-t-il ? Son père a dû lui manquer, non ?


Parce que je ne connais pas tous les détails du voyage longue durée de l'homme face à moi, j'en viens à penser qu'il n'a pas vu son enfant pendant tout ce temps.  

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Mer 14 Oct - 9:56


Cold hands and coffeee

Calliopé & William


Calliope ne tarde pas à me retourner la question, sans même prendre la peine de répondre à la mienne. Je me contente d’un hochement de tête, uniquement pour lui faire comprendre que c’est à elle de répondre, et non à moi. Finalement elle se lance, avec quelques mots qui veulent à la fois tout, mais surtout rien dire. J’arque un sourcil avant de lui adresser un fin sourire qui dénote de mon amusement. Fut un temps, Calliope était plus bavarde. J’en viens à me demander si elle m’en veut d’être parti une année complète, sans prévenir et sans donner le moindre signe de vie. J’ai disparu subitement, comme un point sur un radar. Avait-elle été déçue de mon comportement ? Probablement, car un lien s’était tissé entre nous l’année précédente, sans que je ne parvienne à mettre de mot dessus pour le caractériser. A cela c’était ajouté l’affaire Kray qui nous avait rapproché, tout en gardant néanmoins les bonnes distances. Une période de ma vie, où clairement, je n’étais pas au meilleur de ma forme. Et c’est ce qui m’avait poussé à disparaitre de la sorte. Finalement, je me faisais peut-être des idées, et Calliope n’en avait strictement rien à faire. Je ne pourrais d’ailleurs pas lui en vouloir pour cela.

- Mon fils ? Quel fils ?, lui répondis-je sur un ton faussement surpris. J’ai envie qu’elle se déride, la voir sourire. Sous-entendre que je suis un déjanté qui traine devant une école primaire n’est d’ailleurs probablement l’idée du siècle, même si elle sait que je plaisante. Un nouveau sourire se dessine sur mes lèvres. « Oui. C’était la course ce matin, mais finalement, on est arrivé à bon port. » La course du matin, c'est-à-dire le calvaire de tout parent, quand on loupe le réveil. J’observe la jeune femme s’attarder sur Vasco qui marche à nos côtés, en reniflant tout ce qu’il peut. Il n’est pas en laisse, même si cette dernière se trouve dans ma poche, au cas où. Mais l’animal est assez calme et obéissant pour pouvoir s’en passer.

A la question de Calliope, je suis surpris et finalement, je comprends qu’elle n’a forcément pas eu grandes informations sur mon petit périple à l’autre bout de la terre. Pas étonnant puisque je ne lui ai donné aucune nouvelle. A croire que disparaitre de la sorte quand ma vie à New York est misérable, est devenue une habitude. Disons que cette fois-ci, je n’ai pas été mettre ma vie en danger. Il y a donc un bon point positif.

- Je suis parti avec Saeed, sa mère, et même avec ce sac à puces.

Ca ressemblait de très près à une année sabbatique, en famille. Est-ce qu’on peut la caractériser comme cela ? Peut-être oui, et ce, même si je n’ai fait que suivre Sarah pour son travail, et en ai profité pour me ressourcer au Sri Lanka en m’adonnant à du bénévolat. Une expérience que je ne regretterais pour rien au monde. Des souvenirs aussi que conservera Saeed, même s’ils deviendront plus flous avec le temps. Le petit garçon s’était habitué au rythme srilankais, si bien qu’ici, à New York, tout paraissait plus compliqué. Ici, tout le monde est pressé, tout s’enchaine bien trop rapidement, au point où il parvient à le verbaliser.

- Et nous revoila dans la folie newyorkaise. Alors, ce nouveau café, il est ouvert ?


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Mer 21 Oct - 21:05
Cold hands and coffee ft. William O'Connor Q9vl
cold hands and coffee ft. @William O'Connor


Parce que je n'ai eu aucun écho et aucun détail sur le départ du membre des forces de l'Ordre new-yorkaises, je suis heureuse d'apprendre qu'il n'est finalement pas parti seul à l'autre bout du monde. Etre accompagné de son ex compagne et de leur fils, voilà qui a dû rendre l'expérience totalement unique. J'aimerai lui poser tout un tas de questions sur ce qu'il a fait et où il était exactement mais je n'ose pas. Je ne sais pas si j'ai encore le droit de faire ce genre de chose. Lui et moi nous entendions bien quand il travaillait sur la fameuse enquête qui l'a réuni avec Aleksej alors que les deux hommes se détestaient plus ou moins.

Très vite, William enchaîne et me pose une question concernant le café. Il ne pouvait pas me faire plus plaisir qu'en me demandant une telle chose. Ce lieu reste ma plus grande fierté (après mes enfants, bien entendu) et je ne me lasse jamais d'en parler et ce, même si c'est pour dire trois fois les mêmes choses.


- Depuis des mois ! dis-je, tout à coup, beaucoup plus enthousiaste. « Et j'ai eu la chance de ne pas perdre ma clientèle mais en plus d'en gagner. »

Je vais lui proposer de venir, bien-sûr, mais je vais aussi le faire languir un petit peu. Après tout, je n'ai pas eu de nouvelles pendant une année entière, alors il a le droit d'attendre encore un petit peu.

- Ca n'a pas été évident d'expliquer à tout le monde les raisons qui m'amenaient à devoir changer les locaux mais, au final, les gens ont été relativement compréhensifs. Certains ont même cherché à faire une quête pour m'aider. Je ne me suis pas servie de leur argent, je n'en ai pas le coeur. Alors j'ai laissé le chèque au fond de mon tiroir-caisse.


Même si l'anecdote n'est pas très intéressante en elle-même, elle démontre mon incapacité à me "servir des autres" si on peut dire les choses ainsi. Parce que j'avais largement assez pour trouver un autre local, je n'ai pas pu me résigner à faire usage des sous laissés par des gens dont je sais que les comptes ne sont pas les plus blindés de la ville de New York.  

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Ven 13 Nov - 23:01


Cold hands and coffeee

Calliopé & William


Nous ne nous étions pas attardés sur les conditions de mon voyage à l’autre bout du monde. Je n’avais d’ailleurs pas vraiment laissé l’occasion à la jeune femme de me poser davantage de questions puisque j’étais curieux de savoir si elle avait mené à bien les projets professionnels qu’elle possédait, l’année dernière.

Quand je demande à Calliopé si elle a finalement ouvert son café, je vois ce sourire illuminer son visage. Visiblement, la réponse est positive et tout semble parfaitement bien se passer. Je ne serais expliquer pourquoi, mais je suis heureux de voir à quel point elle est toujours aussi passionnée par son travail. Peut-être parce que son enthousiasme est communicatif. Ou bien parce que je me souviens qu’elle m’avait promis de me faire goûter d’autres de ses spécialités et forcément, pour un estomac sur pattes comme moi, ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

Alors que nous continuons de marcher – pour aller je ne sais où, d’ailleurs, je l’écoutais me parler de sa clientèle qui finalement s’était montrée fidèle et qui s’était même agrandie. Elle me parlait même de l’aide financière qu’elle avait reçu. Je tournais la tête vers elle et lui adressais un sourire sincère.

- C’est une bonne nouvelle. Même si je me doutais que vos clients allaient rester fidèles.

Je le lui avais même dit, l’année précédente, avant mon départ pour le Sri Lanka. Calliopé avait émis des doutes là-dessus, pensant que ses clients nous voudraient ou ne pourraient pas faire un chemin plus long pour continuer à manger ses pâtisseries. Les mains dans les poches de mon jeans, je me stoppais net dans mon élan. Le regard inquisiteur, j’observais la jeune femme, avec un air de gosse mal élevé qui aurait ce qu’on appelle communément « une tête à connerie ».

- Vous ne m’aviez pas promis de me faire goûter d’autres pâtisseries d’ailleurs ? Ca me dit vaguement quelque chose.

Je faisais mine de fouiller dans mes souvenirs, alors que Vasco s’était tourné vers moi, en remuant la queue, se demandant pourquoi je m’étais immobilisé. Me mordillant la lèvre inférieure avec un certain amusement, je poursuivais.

- A moins que cette proposition ne soit plus d’actualité bien sûr. Je n’ai jamais été quelqu’un de très ponctuel, je dois bien avouer.



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Sam 14 Nov - 22:16
Effectivement, on ne peut pas dire que la ponctualité soit son fort, si on considère qu’il a un an de retard bien tassé.

- J’oserai même dire que vous êtes très en retard mais comme je ne suis pas particulièrement rancunière...passez quand vous voudrez. J’y serai, de toute façon.

Ce n’est pas comme si je laissais vraiment les rênes à quelqu’un d’autre même si j’essaie vraiment de faire un effort en matière de délégation. Chaque chose en son temps, comme me répète souvent Jens, je finirai par trouver mon rythme. Ce souci de contrôle me tient depuis plusieurs années maintenant et j’essaie véritablement de m’en défaire mais jusqu’à présent, cela n’a pas franchement été un grand succès. Jens (et d’autres) me dit que c’est en lien avec mon passé, mon enfance. Autant dire que je ne suis pas fan du Jens “donneur de leçons” mais c’est son côté Danois qui ressort. Il ne juge pas, il ne fait qu’émettre des hypothèses qui, parfois, ne me plaisent pas, c’est tout.

- Ne venez pas un dimanche cependant, j’ai décidé de le consacrer à ma famille.

Avant, c’était un peu un test. Mais j’ai vite pris goût au fait ce m’octroyer une journée de répit par semaine sans qu’on vienne me demander quoi que ce soit. Aujourd’hui, ce jour off m’est essentiel non pas seulement pour mon propre équilibre mais pour celui de mes enfants qui demandent à passer du temps en ma compagnie, chose que je ne peux évidemment pas leur refuser. Et puis, il y a Jens qui, finalement, pour un scandinave, est très demandeur de câlins le week-end. Je ne veux pas m’avancer mais je trouve qu’il prend de plus en plus la place d’un père de famille et cela me fait chaud au cœur. J’ai vraiment espoir que notre histoire fonctionne. Je souhaite l’avoir à mes côtés.

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Mer 16 Déc - 10:27


Cold hands and coffeee

Calliopé & William

Je ne peux retenir un sourire d’amusement en l’entendant m’expliquer que je suis même très en retard, mais qu’elle n’est pas rancunière. Ma relation avec Calliope a toujours été très difficile à caractériser. Tout est flou, la concernant. Dans un premier temps, j’ai été l’homme qui a mis son compagnon derrière les barreaux. Ensuite, nous avons commencé à discuter. Puis il y a eu cette affaire, l’année dernière, qui m’a poussé à collaborer avec Svendsen, son meilleur ami. A ce moment-là, j’avais mis un point d’honneur à protéger Calliope ainsi que sa famille, au point où même moi, j’avais pu faire le pied de grue devant chez elle, afin de m’assurer personnellement qu’aucun détraqué ne chercherait à s’en prendre à eux. Un lien avait fini par se créer, mais je ne suis jamais parvenu à mettre de mots dessus, et elle non-plus, probablement.

- Si vous n’êtes pas rancunière, alors je tâcherais de faire des efforts sur ma ponctualité., répondis-je en lui adressant un sourire à la fois charmeur et enfantin. Nous avions repris notre route, pour aller je ne sais où. Je tournais la tête vers elle et esquissais un sourire lorsqu’elle m’expliqua qu’elle consacrait désormais son dimanche à sa famille. C’est une bonne chose. Un tel travail ne lui laisse que peu de temps de répit. Je ne peux m’empêcher de penser que ces deux enfants doivent en être heureux.

- C’est une très bonne chose. Même si, étrangement, je voulais passer un dimanche., lui lançais-je, sur le ton de la taquinerie. Bien évidemment, je plaisantais. Les mains dans les poches, je restais particulièrement curieux, même si, avouons-le, rien concernant Calliope ne me regardait. Mais je ne suis pas connu pour ma bienséance. Si elle souhaite m’envoyer sur les roses, elle le fera, j’en reste convaincu. Malgré cela, je décidais de laisser passer une question me brûlait les lèvres.

- Je sais que c’est indiscret mais… vous avez refait votre vie avec un homme depuis l’enquête ?

Si je m’y intéressais, c’est parce que l’enquête de l’année précédente avait, évidemment, beaucoup affecté la jeune femme et avait ressasser des souvenirs douloureux. Je savais que j’avais enfermé l’homme de sa vie derrière les barreaux, qu’elle l’avait accepté mais qu’évidemment, la situation l’avait fait souffrir. Alors oui, c’était donc sans arrière-pensée que je me demandais si finalement, elle était parvenue à laisser un homme s’immiscer dans sa vie, dans celle de ses fils, et dans leur quotidien.


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Jeu 17 Déc - 14:58
J’avais oublié à quel point le franc parlé de cet homme n’était pas en demi-teinte. Est-ce qu’il l’avait seulement déjà été ? J’en doute mais je ne pourrais pas me prononcer à ce sujet car je ne connais pas William O’Connor assez bien pour cela.

Il est vrai que je ne suis pas dans l’obligation de lui parler de Jens. En réalité, je pourrais me contenter de lui dire que cela ne le regarde pas et je sais qu’il passerait à autre chose sans demander son reste. Cependant, je réalise que même si l’envie n’est pas moindre, ce type de réponse ne me ressemble pas. Au fond, je crois que je suis suffisamment à l’aise avec ma propre existence pour accepter de raconter ce genre de choses à quelqu’un qui se trouve en dehors de mon cercle privé. Attention, je ne dis pas non plus que j’irai crier sur les toits de la ville que je suis en couple.

- J’ai quelqu’un, en effet.

Et je me trouve chanceuse de pouvoir répondre cela. Quand Jens est arrivé dans ma vie, autant dire que celle-ci était sens dessus-dessous. Je ne savais plus où j’allais, ni comment j’allais m’en sortir. Je vivais encore dans l’appartement que m’avait légué Thomas et les enfants s’en accommodaient. Du moins, Brayon s’en accommodait. Jaime était trop petit pour réaliser quoique ce soit.

- Est-ce que cela vous…surprend ?

D’accord, j’admets que ce n’est pas forcément très intelligent de ma part de poser cette question mais elle me titillait si fort que j’ai dû mettre des mots sur la pensée.
Il est pourtant évident que William se fiche comme de l’an 40 que je sois en couple mais puisqu’il a posé la question, j’estime avoir le droit d’en savoir un tout petit peu plus. Après tout, ce n’est pas le genre de question que l’on pose à quelqu’un qu’on a pas vu depuis un an. Si ?

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Jeu 7 Jan - 12:01


Cold hands and coffeee

Calliopé & William


A ma grande surprise, Calliope me répond. Oui, je m’étais attendu à ce qu’elle me rétorque que cela ne me regarde absolument pas. Pourquoi donc avais-je posé cette question ? Car je suis quelqu’un de curieux, et que je ne suis pas le genre de personnes à tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Et oui, ça m’a causé de nombreux ennuis, au cours de mon existence, croyez-moi. Cependant, je sens bien qu’elle se demande pourquoi je lui ai demandé cela. C’est assez étrange, puisque finalement, nous ne sommes pas intimes. Certes, certains évènements nous ont rapprochés, mais cela c’est fait malgré nous.

- Excusez-moi, je sais que cette question était très indiscrète et si je vous l’ai posé c’est… parce que je reste celui qui a enfermé le père de votre fils. Et avec tout ce qui s’est passé l’année dernière… bref, c’est bien. Bien que vous ayez refait votre vie.

Elle connaît ma culpabilité par rapport à l’arrestation de Kray. Je sais que je n’ai fait que mon travail, et qu’il était grand temps que cet homme se retrouve derrière les barreaux. Ce que je n’acceptais que moins, c’était les « dommages collatéraux », à savoir la tristesse que cela avait engendré chez Winshop, mais aussi le fait que le petit Jaime ne grandira pas avec la présence de son père. Et pour avoir moi-même un enfant, cette situation me touche personnellement. Mais nous ne reviendrons pas là-dessus. Il s’agit du passé désormais, et étonnamment, je sais que la jeune femme ne m’en veut pas. Et ça aussi, c’est étrange. Alors, pour changer de sujet, je rebondis sur la question qu’elle m’a posée juste avant que je ne reprenne la parole.

– Donc non, je ne suis absolument pas surpris. Pourquoi le serais-je ? Depuis que nous nous sommes éloignés de l’école, cinq hommes se sont retournés vers vous, et vous ne l’avez même pas remarqué., lui lançais-je, en lui adressant un sourire amusé. Winshop doit faire partie de ces femmes qui n’ont pas conscience de leur beauté et du fait qu’elle plaise. C’est souvent ce qui attire davantage le regard des hommes, d’ailleurs. « Donc j’imagine que les prétendants ne manque pas. Si vous avez quelqu’un dans votre vie, ça signifie que vous avancer. Et après que j’aie clairement bousillé votre dernière histoire d’amour, disons que… je suis heureux pour vous. Vraiment. »

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Jeu 7 Jan - 18:55
Entendre le nom de Thomas me fait l’effet d’un coup de massue et celui-ci n’a rien d’agréable. Bien au contraire. Une partie de moi aimerait effacer tout ce pan de ma vie mais puisque cela reviendrait à effacer mon deuxième enfant : Jaime, je ne pourrais m’y résoudre. Jaime est la seule chose positive que Thomas ait apportée dans ma vie et ce, même si ça m’arrache la bouche de le dire.

Je ne suis pas allée au centre pénitencier depuis des mois. Je n’ai plus la force de me confronter à Thomas. Même si son fils mérite de le voir, je n’arrive plus à demander de parloirs. Il faut que j’avance et aller voir Thomas derrière une vitre par balle ne peut pas me faire avancer. Cela ne ferait que me ramener à une période sombre de ma vie.

Tout a tellement changé depuis l’entrée de Jens dans ma vie.
Je n’en parle jamais mais c’est lui qui m’a fait quitter l’appartement dans lequel les enfants et moi vivions, l’appartement que Thomas m’avait légué. J’aurai voulu m’en débarrasser mais puisque j’en étais officiellement propriétaire, j’ai dû mettre en place une procédure pour le vendre. Au vu du lieu, il n’est pas resté longtemps sur le marché. A vrai dire, l’agent immobilier a trouvé un acheteur au bout de dix jours. Jens m’a aidé avec les démarches administratives et du jour au lendemain, j’étais libre.

Plus personne dans l’entourage de Thomas ne m’approche et je ne m’en porte que mieux. Je ne veux plus rien avoir affaire avec lui. Même si Jaime sera toujours un lien entre nous.

- Vous avez fait ce qu’on attendait de vous. Vous avez arrêté un homme dangereux pour la société.

Très sincèrement, j’ai envie que nous passions à autre chose et que William ne me reparle plus de Thomas. Il a, lui aussi, besoin de passer à autre chose. Ce qu’il a fait en arrêtant Thomas à l’époque était la chose la plus juste à faire et nous le savons tous les deux parfaitement.

- Il faut que j’y aille mais j’étais sincère en disant que vous serez le bienvenu au café.

William n’est nullement forcé de venir au Callie’s mais s’il venait un jour à vouloir le faire, l’homme n’aura nullement à craindre d’y être mal reçu. Bien au contraire.

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