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who said craiglist ads only attract weirdos? (w/ Louisa)

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Mer 7 Oct - 22:01
L'après-midi était, jusqu'ici, relativement tranquille. Quelques client·e·s ici et là, un ou deux coups de fil à propos de l'annonce d'emploi laissée sur Craigslist — pas l'idée du siècle mais les gens étranges traînant sur Internet rendait ce recrutement intéressant — rien de très intéressant mais c'était juste assez pour garder Ema éveillé. Et, accessoirement, l'empêcher de bâiller trop souvent. Cesare n'aurait sans doute pas trouvé ça très professionnel mais fort heureusement, il n'avait pas franchi la porte des cuisines de la journée. Dieu seul savait ce qui se passait dans sa tête ces derniers temps. Ou même dans sa vie. Oh, Ema n'était clairement pas le meilleur ami de l'année, ni même de la décennie et si il lui arrivait régulièrement de commettre quelques impairs ici et là avec ses nouveaux ami·e·s new yorkais·es, il connaissait suffisamment Cesare pour savoir qu'il saurait venir le trouver en cas de problème. Après tout, il n'hésitait pas à lui faire savoir quand ses idées de soirées à thèmes allaient trop loin à son goût et Ema aimait à penser que leur relation — amitié, vraiment, rien d'ambigu là-dessous, absolument pas — se basait sur une certaine dose de franchise. Enfin, peu importe, il n'y avait, au moins, personne pour lui faire remarquer qu'il portait exactement les mêmes vêtements que la veille ou que son trait d'eyeliner était clairement trop flou pour être frais du jour. Ce n'était pas la première fois que ça arrivait de toute manière et les habitué·e·s des lieux se seraient bien gardé de faire la moindre réflexion, pour peu qu'iels aient remarqué quoi que ce soit. Par ailleurs, Ema se fichait pas mal de l'avis des client·e·s — comme du reste des gens de manière générale — du moment qu'iels ne tentaient pas de descendre le café sur Yelp ou de partir sans payer. Et ce n'était pas exactement le genre de la clientèle, plus habituée aux questions sur la provenance du lait d'amande bio et aux petites anecdotes sur leur sortie dominicale au farmer's market qu'à jouer les Karens sur Internet. La clientèle qui aujourd'hui n'était pas vraiment au rendez-vous.

L'une des deux seules tables occupées une fois abandonnées par un couple de hipsters absolument charmants — Ema était presque certain d'avoir eu une aventure avec le grand blond agrippé au bras d'une petite rousse, pas mémorable en soi mais au sourire sympathique et familier, small world and all that — l'Italien abandonna son poste d'observation derrière le comptoir et son feed Pinterest — Halloween approchant, il était toujours bon de chercher des idées déco — pour aller récupérer les tasses vides avec un profond soupir.
C'était précisément pour ça qu'il avait laissé cette petite annonce, parce qu'il n'était pas fait pour ce genre de travaux manuels. La vaisselle, le ménage très peu pour lui et pour sa manucure, grazie mille. Ema était un homme d'idées, de réflexion et de création, pas le serveur du coin.

Il leva les yeux au ciel, réalisant un peu tard qu'il avait oublié son plateau vide — une autre preuve, s'il en fallait, qu'il n'était pas fait pour ce poste-là — et se pencha par-dessus le comptoir pour l'attraper. Derrière lui, la porte du café s'ouvrit, tapant dans la petite cloche qui lui rappelait tant la maison de sa nonna. Chaque fois qu'il l'entendait, il y avait cet instant fugace de nostalgie, cette demi-seconde où il se retrouvait à Malcesine, gamin, genoux écorchés et joues souillées par les larmes, courant retrouver l'étreinte rassurante de celle qui les avait adopté, ses parents et lui. Juste une seconde mais c'était suffisant pour le faire sourire, malgré le cœur serré par un deuil qu'il continuait d'ignorer royalement. Après un profonde inspiration, Ema se retourna, grand sourire aux lèvres, prêt à entrer en scène. Une jeune fille — jeune femme ? ah, il n'avait jamais vraiment appris à estimer l'âge des gens — se tenait là. À la recherche de la photo pause café parfaite pour son Instagram ? Peut-être, oui, mais après tout, qui était Ema pour juger ? Et, de toute façon, l'esthétique faisait rendtrer de l'argent dans les caisses, ce dont le café avait bien besoin ces derniers temps. L'ambition et la créativité avaient un prix, un prix parfois un poil trop élevé. Ciao, welcome! Are you on your own or will you be joined with more people? Il redoutait les groupes, un peu. L'équilibre n'était pas son fort, surtout lorsqu'il s'agissait de garder plus de deux commandes à bout de bras, mais avec un peu de chance, ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait décimer une partie de la vaisselle en la laissant éclater sur le carrelage.

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Jeu 8 Oct - 19:14

Alors que Louisa arpentait les rues de la ville, elle soufflait un peu. C'était compliqué pour elle en ce moment, parce qu'elle n'avait pas vraiment envie de quitter le Queens et pourtant, elle allait sûrement y être obligée. Elle squattait chez son père, ses affaires étaient dans un box et elle avait dû rendre les clés de son appartement à son propriétaire parce qu'elle n'avait pas de quoi payer le loyer depuis que la pâtisserie de Lina avait fermé. Elle n'avait pas été capable de tenir la barre un mois de plus, elle n'y arrivait pas. Il aurait fallu qu'elle embauche, mais elle n'en avait pas les finances, il aurait fallu qu'elle fasse plus d'heures, mais commencer à six heures du matin tout les jours, ce n'était pas possible pour elle et puis faire un prêt à la banque à son âge... Quelle belle connerie que c'était sur le papier. Alors elle avait simplement mit le local en vente, et elle avait dit à Lina qu'elle lui enverrait l'argent quand tout cela serait terminé. Et elle avait eu le coeur serré quand elle avait fait transférer l'argent sur le compte de son ancienne colocataire et amie qui lui avait juste donné de quoi rester un mois de plus dans son appartement. Si seulement, elle avait pu trouver un travail entre temps, elle n'aurait pas été forcée de quitter son appartement, le complex, sa vie tout simplement. Elle n'aurait pas dû retourner chez son père, parce qu'elle ne voulait pas imposer sa présence à sa mère Lou. Alors elle avait imprimé des dizaines et des dizaines de cv pour les déposer un peu partout, quitte à travailler à la caisse d'un Walmart, ou dans une petite épicerie de quartier. Mais tant qu'elle avait un salaire, c'était ce qui comptait, malheureusement, elle essuyait les refus. Pauvre gamine qui n'avait pas fait d'études, dans une société ou les sous-diplomés et les sur-diplômes crèvent la bouche ouverte, Louisa s'en veut. Elle aurait dû continuer ses études comme sa mère le lui avait dit, mais elle voulait faire de la pâtisserie. Noam lui avait envoyé une affiche d'un café qui recherchait des employés et c'est avec très peu de gaieté au coeur qu'elle se dirigeait vers ce café, le café de la dernière chance, ses bottes favorites au pied, une paire de chaussettes haute et une robe surmontée d'un gilet pour donner l'impression d'avoir un style bien à elle mais un style qui ne dénoterait pas avec Brooklyn et le café. Elle soufflait en marchant, et quand elle arrivait devant, elle se sentait submergée de diverses émotions. La tristesse, la peur, l'angoisse. Rien de bien joyeux, que du noir, que des couleurs sombres dans sa vie. Elle aurait voulu que Noam se tienne à son bras pour lui faire voir la lumière, mais non. Il n'était pas là, il travaillait, lui. Elle avait l'impression d'être une ratée Lou. Un sourire plus tard, elle poussait la porte du café et elle se faisait accueillir par un homme plutôt jovial, et elle se sentait presque rassurée. « Hello, no I'm on my own. » prononce t-elle de but en blanc en passant une main nerveuse dans ses cheveux, la part de key lime pie qu'elle a cuisiné avant de partir qui pèsent lourd dans le sac alors qu’elle regarde le café tout autour d’elle. « Actually, I came when I saw your job offer. » Elle pointe du doigt la vitrine sur laquelle est scotchée la petite affiche. « I know that I’m a bit inexperienced with all the waitress thing, but … I also saw that you sell cakes and stuff. And I’m a pastry chef. So I brought key lime pie with me. » Elle tend la boîte qui contient la tarte au citron et son cv par la même occasion « And plus, I’m a fast learner. I will not be a burden to the team ! »

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Ven 9 Oct - 17:31
Il ne fallait souvent pas grand-chose pour piquer la curiosité d'Ema. Un sourire un peu tordu, un rire tonitruant ou un certain éclat dans les yeux et il se retrouvait attiré vers les autres comme une abeille sur la plus jolie fleur du jardin. Cette demoiselle, elle, semblait plus nerveuse que sur le point d'éclater de rire mais il y avait quelque chose de tout même, un air de détermination urgente, qui fit hausser un sourcil à l'Italien. Paradoxalement, si Ema avait toujours du mal à déterminer ce qu'il voulait dans la vie, il avait une admiration toute particulière pour celleux qui n'avaient aucun mal à mettre le doigt sur leurs objectifs — comme cette petite jeune fille, littéralement. Ah, si, the job offer, right, fit-il, avisant des yeux l'affichette qu'il prit grand soin d'accrocher. De toute évidence, Dieu avait entendu ses prières et avait décidé d'y répondre, splendide. Avec un peu de chance, il n'aurait même pas besoin de faire passer d'autres entretiens — il n'y avait rien de pire d'entendre quelqu'un se vendre avec passion pour finalement leur dire non mais tout tête en l'air qu'il était, Ema avait tout de même conscience qu'il ne pouvait décemment pas engager chaque personne qui passait la porte, les finances ne le permettraient pas. Cette fille, en revanche, semblait manquer d'une once d'assurance nécessaire à tout bon mensonge en entretien d'embauche. Ema s'accouda au comptoir, un sourire amusé sur les lèvres, et la laissa terminer, trying his hardest not to squeal in delight, la fatigue et la vague gueule de bois bien vite oubliées.

Friendly advice passerotta, fit-il en attrapant la boîte qu'elle lui tendit sans un regard pour le cv qui l'accompagnait, don't call it "cakes and stuff" in front of my partner, he might get offended. But he's in the kitchen for now and I'm nicer anyway, there's not much you could do or say to offend me so you're safe. Il lui offrit un clin d'œil avant de repasser derrière le comptoir pour attraper une fourchette. Il laissa échapper un bref sifflement admirateur devant la part de tarte qui s'offrait à ses yeux. It looks nice. But looks aren't all there is to food, despite what lots of Instagram people seem to think, il haussa les épaules avant d'enfourner une premier bouchée, oh, it is good. But why? reprit-il en se redressant, dardant sur la jeune fille un regard plus curieux encore. Why don't you wanna work in the back with such skills? Unless this is all you can make. Is this all? Il l'observa un instant avant de balayer la question d'un bref moulinet de sa main libre en riant. I'm just joking. But do you really want the job though? Ema n'était peut-être pas le patron de l'année mais il était presque sûr que c'était une bonne question à poser durant un entretien. Presque.

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Mar 20 Oct - 21:44
Lou donnerait tout pour ce job parce que ça lui permettrait de reprendre son ancien appartement avant que le propriétaire ne se décide à le louer à quelqu’un d’autre. Elle avait réussi à négocier pour le garder encore un peu, sans y habiter pour ne pas payer de loyer et ne payer que l’électricité et les charges. Elle avait réussi mais il ne lui restait plus beaucoup de temps avant de devoir dire au revoir à cet appartement. Alors quand elle avait poussé la porte de ce café, elle avait tant d’espoir qu’elle perdait pied et ne pouvait s’empêcher de bégayer et de passer pour une idiote qui ne sait pas pourquoi elle vient. Elle espérait que ce soit positif, comme ça, la vie pourrait reprendre son cours. Elle pourrait réemmenager dans son appartement, plutôt que de squatter dans la maison de son père. Bien qu’elle est heureuse d’y être, elle ne sent pas à sa place. Et elle tendait la boîte peu convaincue de ses talents pour le coup. - Well, sorry ? I didn’t mean to offend anyone… se confond t-elle en excuse en passant une main dans ses cheveux, nerveusement. Elle a l’impression que tout le monde la regarde et elle serre les poings, pour tenter de calmer les tremblements incessants de ses mains. Elle essaye de se rappeler ce que Noam lui a dit, qu’elle va y arriver. Mais pour le moment, elle a l’impression de ne pas y arriver du tout et de passer pour une idiote. Lou hoche positivement la tête quand il fait remarquer que ça peut être beau mais être dégoûtant, elle sait ce que c’est, quand avant, elle avait du mal à doser et que ses gâteaux étaient beaucoup trop sucré mais ils étaient très beau. Wh- ? Essaie t-elle de demander avant d’être coupé par la question de l’homme derrière le comptoir - No, no I can do plenty of things… but you’re looking for a waitress no ? Si seulement, elle pouvait bosser derrière et faire des gâteaux, ce serait la cerise sur le gâteau justement. (How funny am I ?) Et elle hoche positivement et rapidement la tête quand il lui demande si elle veut vraiment le job - Yes ! Prononce t-elle, avec une excitation palpable dans la voix - I mean… yes. It would be an honour to work here. Your coffee seems and is very cosy… So I’m pretty sure it would be very nice to work here with you and your partner. Louisa fait un petit sourire en coin avant de passer une nouvelle main dans ses cheveux - And if you need help in the back I can help too… Like a Swiss knife ya know ?

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Jeu 12 Nov - 20:46
Oh, qu'elle était mignonne, avec son air confus et un peu nerveux, clairement pas sûre de la marche à suivre. Ema avait l'habitude, à force, et si lire la confusion sur les visages l'avait longtemps peiné lorsqu'il était enfant, c'était devenu, au fil du temps, un jeu auquel il s'adonnait avec sans doute un peu trop de plaisir. Rien de bien méchant, rien qu'un passe-temps comme un autre qui l'amusait deux minutes avant qu'une nouvelle lubie ne l'entraîne ailleurs. Amusé mais bon prince — enfin, surtout exténué de sa soirée de la veille plutôt, la gueule de bois avait tendance à transformer Ema en bonne pâte moins malicieuse qu'à l'ordinaire — il se contenta de hausser un sourcil devant le semblant d'excuses. Il n'avait pas l'énergie de jouer, ni l'envie, réelle ou feinte, de s'offenser de si peu. Et, après tout, elle avait amené à manger, l'assurance de s'attirer les bonnes grâces d'Ema, surtout quand on avait un peu de talent. Ou la faculté de suivre une recette à la lettre. Oh, no, I am, répondit-il en balayant quelques miettes perdues aux commissures de ses lèvres, we, we are, we need the help. Well, mostly me but, anyways. I'm just curious. Une particularité à laquelle cette demoiselle — peut-être aurait-il dû jeter un bref coup d'œil à son CV, au moins pour apprendre son nom — devrait s'habituer si elle comptait rester au café. Cela dit, elle était encore là, après deux minutes d'un Ema à 50% de ses capacités et il savait qu'il pouvait être intense. À ce stade de la conversation, beaucoup de gens auraient déjà trouvé une excuse pour s'éclipser mais après tout, peut-être était-elle dans une situation désespérée.

La jeune fille sembla s'animer quand Ema insista sur son envie de postuler. Ce n'était pas mielleux, ce n'était pas forcé. Elle semblait sincère et c'était rafraîchissant. A Swiss knife, répéta Ema en hochant la tête, vaguement impressionné, surtout intéressé par la perspective d'avoir cette fille dans l'équipe et la promesse de conversations sans nul doute distrayantes, oh, I love Switzerland. People over there, so polite. And the chocolate, fantastico! You ever been there? s'enquit-il avant de reprendre une bouchée de tarte, sans la quitter des yeux. You'll have to see with my partner, for the whole helping in there. He deals with it and I, well, deal with everything else. People, sales, parties. Tell me, how do you party? Probablement pas le genre de questions qu'on posait dans un entretien d'embauche standard mais après tout, Ema n'était pas n'importe qui. And normal was so boring anyway.

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Lun 7 Déc - 13:14
Elle le voulait vraiment ce travail, Lou. Ça lui permettrait de pouvoir récupérer un appartement, potentiellement prendre de nouveau un.e colocataire et être tranquille. Ce n'est pas que vivre avec son père la dérange mais elle a l'impression de marcher sur des oeufs à chaque fois qu'elle fait quelque chose. Ou a chaque fois qu'elle veut faire quelque chose. Comme voir Noam. Par exemple. « Well, I thought that if I came with some pastries, I would have won some points. » explique Louisa en haussant les épaules. Puis c'est ce qu'elle aime, faire de la pâtisserie. Plus que faire le service en tout cas. Mais si elle pouvait aider à la fois à l'avant et à l'arrière de la boutique, elle en serait enchantée. Quoiqu'il ne fallait peut-être pas le dire, ça. Elle se demandait si elle faisait bien Lou. Elle n'avait jamais vraiment passé d'entretien d'embauche pour quelque chose qu'elle aimait vraiment. Au cinéma, ils l'avaient embauché parce qu'ils manquaient cruellement de personnel, Lina l'avait embauché parce que c'était sa colocataire. Il n'y a que là, qu'elle était obligée de se vendre pour pouvoir prétendre à l'emploi. Et elle ne se trouvait vraiment douée. « I never been there, but maybe one day. It seems to be a nice spot to ski. » Même si elle n'avait jamais foutu les pieds sur des skis, peut-être qu'elle pourrait y aller. Ou au pire, elle resterait en bas des pistes à siroter du vin chaud et à manger des gaufres. Comment est-ce qu'elle fait la fête ? Bonne question. Louisa ne fait pas vraiment la fête. « Well, I don't party that much... Sometimes I go on parties with my boyfriend. But I'm not the type of girl who loves to get drunk and don't remember the evening. » avoue t-elle en grimaçant un peu, ses joues virant rapidement au rouge écrevisse, alors qu'elle haussait les épaules. « But, at least, you'll be sure that I always arrive on time, even if advance. » Et c'est un bon point. Enfin, elle pense.

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Lun 21 Déc - 13:14
De toute évidence Ema ne gagnerait pas l'award du patron de l'année, ni celui du meilleur entretien ever mais il n'avait pas vocation à devenir un Colonel Capitalism ni à voir le café se transformer en un lieu sans âme. Et il n'y avait rien de mal à connaître ses collaborateurs·ices un peu mieux. Sans doute faudrait-il qu'il apprenne le nom de la jeune fille aussi. Se tordant un peu le cou, il jeta un bref coup d'œil au CV qu'il avait d'abord refusé. Louisa. Quel joli prénom, facile à raccourcir, parfait pour les surnoms. Oh you definitely scored some points with me, il se redressa pour lui offrir un sourire. Avoir une employée qui s'y connaissait un minimum en pâtisserie au-delà du simple menu qu'ils avaient mis sur pieds avec Cesare était sans nul doute un avantage. Et Emanuele n'avait pas l'intention d'organiser d'autres interviews maintenant qu'il avait la candidate idéale sous les yeux. Pourquoi se fatiguer quand ce qu'on recherchait débarquait juste sous votre nez ?

It is, yeah. Not a big fan of ski myself but I've heard it's nice, il acquiesça dans un murmure d'approbation. Ses quelques souvenirs de Suisse étaient un peu flous, colorés et confus, briller sur les pistes n'ayant jamais vraiment été l'objectif. Oh, Ema n'avait rien contre le sport, bien au contraire. C'était un excellent moyen de se recentrer et de se vider la tête, peu importe la discipline, mais il préférait de loin soulever une coupe de champagne en compagnie d'inconnu·e·s que transpirer dans une combinaison de ski à sortir une fois par an. Il haussa un sourcil devant les explications de Louisa, un peu surpris, un peu amusé aussi. Était-elle sincère ou tâchait-elle de faire bonne impression, Ema n'était pas sûr mais il trouvait ça plutôt drôle. Avec Cesare, sa réponse aurait sans doute était parfaite. Lui, en revanche, était presque déçu. Il n'y avait rien de mieux pour apprendre à se connaître que de se retrouver en fin de soirée. There's nothing wrong with letting loose every now and then passerotta. But at least someone will be there to open on time, that's a relief, I'm always so stressed out around 2 in the morning, I need my beauty sleep or my skin literally breaks out but you can't look very good on less than 8 hours of sleep and sometimes, you just gotta answer the call of the club, you know? Anyway, Cesare usually is- that's my partner, Cesare. Tall, broody, very... broad shoulders too, commenta-t-il, ses mains grimpant à ses propres épaules en guise d'illustration, lovely man, very proper. Not very into partying, very much into baking, you'll get along I think. Now, I'm not, you know, I'm still a bit new to this business thing, but I'll have a contract drawn up, sì? Is there anything you need, like, a specific day off or something? Anything you need to be officially put on paper?

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Jeu 24 Déc - 17:30
Louisa se demandait bien s'il y avait une caméra cachée quelque part ou si elle avait imaginé cet entretien d'embauche avec beaucoup plus de sérieux qu'il n'en faut. Mais elle se sent un peu apairsée et un peu moins stressée d'un coup. Grâce à l'homme qu'elle avait en face d'elle. Et un sourire mal habile se dessinait sur ses lèvres quand il lui disait qu'elle avait marqué plein de points avec ses pâtisseries. Elle n'avait pas la prétention de dire que ces pâtisseries étaient bonnes, puisqu'elle avait un esprit bien trop critique quand il s'agissait de ses propres pâtisseries. Ce n'était pas le moment pour Louisa de dire qu'elle ne savait pas skier, elle est vraiment maladroite sur des skis et elle risquerait de briser tout les rêves de l'homme en face d'elle. Ce n'est pas avec lui qu'elle irait faire la fête sur les pistes de skis de toutes façons, alors elle n'avait pas besoin de s'attarder sur le sujet. Et Louisa ne peut s'empêcher de rire quand elle l'entend. Elle réprime un nouveau rire en se pinçant les lèvres et le regarde pour le laisser finir avant de sentir son coeur qui manque de s'extraire de sa poitrine Oh gosh, do you... is it a yes ? demande t-elle alors que les yeux se mettent à briller And beauty sleep yes, I do know that. Parce qu'elle aussi elle en a besoin mais elle a besoin de beaucoup trop d'heures de sommeil pour pouvoir le faire chaque nuit. And I don't- I don't need anything. I'm- wow- I can't believe, I- Elle souffle un peu pour se calmer et passe une main dans ses cheveux And yes, we need a contract, well not now because you, you may have some others interviews. Et peut-être que ce sera quelqu'un de mieux qu'elle, de plus expérimenté but no specific day off no. I am a free bird prononce t-elle en souriant. Do you need help for now ? Maybe I can show you my skills ?

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Lun 4 Jan - 17:59
On répétait souvent à Ema qu'il était un peu trop naïf, un peu trop optimiste aussi. Que sa tendance à vouloir voir le verre à moitié plein plutôt que vide finirait par lui jouer des tours un de ces quatre matins. But so far, so good et si ça pouvait lui faciliter la vie tout en mettant un sourire sur le visage de quelqu'un d'autre sans trop d'effort, il n'y avait vraiment pas à réfléchir longtemps. Cette fille avait besoin d'un job, lui d'un coup de main et il n'avait absolument aucune envie de perdre son temps avec des entretiens sans fin. D'autant plus qu'il faudrait potentiellement rejeter des gens parfaitement compétents, potentiellement sympathiques, et Ema détestait dire non. Sì, it is a yes, confirma-t-il, ravi devant l'enthousiasme de sa nouvelle employée. Louisa. Lou. Oui, Lou, il allait l'appeler Lou. Short, sweet, just like her and her pie. Ah no, no other interview, no need. I'm a very good judge of character, I'm sure you're the right one for the job, renchérit-il avec une moue un rien dégoûté. Trop d'efforts, d'investissements et tout ça pour quoi, sinon ruiner la journée d'une poignée d'inconnus. Non, non merci, pas de ça chez Ema. Pas aujourd'hui en tout cas. Il repassa derrière le comptoir, sautillant presque de joie. There's not much to do right now. You can go introduce yourself to my partner if you want. Here, il lui tendit son cv d'une main, écartant la tarte de l'autre. I'm keeping that, my sugar level is so, so low, I have to finish it, ajouta-t-il avec un sourire faussement innocent. La bonne excuse, toutefois un peu bancale quand il était littéralement entouré de petites douceurs, mais Ema doutait que sa nouvelle employée se risque à le lui faire remarquer. Nouvelle employée, ha, how businessmanlike. Oh, ils auraient été si embarrassés si ils l'avaient vu, tous ceux qui avaient un jour douté qu'il puisse tenir un commerce. À juste titre, peut-être, mais l'italien n'était pas du genre à se laisser abattre par la négativité d'autrui ou le souvenir qu'il en avait. Surtout pas quand il avait de la tarte à disposition.

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