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découverte // baron

@ Invité

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Lun 30 Déc - 23:19
la fatigue qui s'insinue peu à peu dans tes membres, tu peux la sentir. tu tentes de la repousser au loin, de ne pas te laisser attraper, attrapant un verre vide. tu regardes la table de la cuisine transformée en bar pour l'occasion, attrapant une bouteille de vodka au passage. un peu de sprite avec, et tu repars, un sourire de crétin sur le visage. même si tu sembles condamné à rentrer seul ce soir, ça aura été une bonne soirée. ton corps qui se déhanche au rythme de la musique lancée à plein volume, qui zigzague entre les autres invités. il y a cette blonde avec qui t'as dansé, ambiance chaude et sensuelle, promesse d'une nuit entremêlée. et qui désormais s'affiche aux bras d'un autre type. t'as pas le coeur à la querelle aujourd'hui, t'as juste envie de profiter, de t'amuser. l'alcool qui engourdit tes sens, qui rend tes gestes plus fluides, ta vision légèrement troublée. tu tombes face à baron, sourire et hochement de tête. il est plus vieux que toi, mais c'est un gars du coin. une bonne connaissance, pas encore vraiment un pote. rencontré à d'autres soirées via des amis communs. il est sympa, et il y a un truc avec lui que tu ne comprends pas. depuis quelques temps, tu ressens comme une attirance. une envie d'être avec lui. de lui parler. t'aimes pas les mecs. t'as toujours pris ton pieds avec les filles, t'es même connu pour être un bon coup. mais là, c'est étrange. ton coeur qui cogne plus vite quand il est là. ta langue qui bégaie. tu y penses depuis quelques temps. comme si ... il t'attirait. physiquement. alors là, au détour d'un couloir, vos épaules se touchent, et tu t'arrêtes, sourire aux lèvres. — salut. tu rentres déjà ? parce que la soirée touche à sa fin, et que pas mal de monde se dirige peu à peu vers la sortie. toi tu ne sais pas encore où tu vas dormir. t'as ton sac avec quelques affaires posé pas loin de l'entrée, mais t'imagines déjà un vieil immeuble abandonné où tu pourras dormir au calme. décuver. mais là, d'être avec baron, c'est peut-être la promesse d'un verre en plus, d'une discussion amusante avant de rentrer. t'en sais rien. et tu t'en fous, tu profites de l'instant présent.

@baron constantine love

@ Invité

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Mar 31 Déc - 15:35
Baron avait réussi, une fois n'était pas coutume, à faire garder Kameron le temps d'une soirée pour se vider la tête, recroiser quelques potes, et parler du bon vieux temps où il était libre comme l'air et con comme une valise sans poignée.
Il avait passé une très bonne soirée, un rien trop bu mais ça c'était habituel, il était juste... gazeux, pas à en être malade, et venait de décider que c'était le bon moment de rentrer. Principalement d'ailleurs parce que le maître des lieux venait de signaler le grand départ ; on ne pouvait pas dire que Baron avait des idées de génie tout seul.

Il allait chercher sa veste quand un contact sur son épaule lui fit tourner la tête, et un sourire fleurit sur ses lèvres :

« Hey, bah ouais, je crois qu'on se fait virer... J's'rais bien resté, mais monsieur veut dormir », fit-il en levant les yeux au ciel, et manquant donc de se prendre une balayette du type en question.

Baron s'échappa dans un grand rire, fit un signe à Yeray :

« Viens, on le laisse seul cette espèce de grincheux. J'espère que t'auras froid dans ton lit, bâtard ! »

Sur cette salutation pleine d'esprit, et une fois sa veste et son bonnet bien remis – il faisait un froid de canard – Baron se retrouva au pied de l'immeuble à allumer une cigarette rescapée de la soirée. Il souffla la fumée, peu désireux de terminer sa soirée là, surtout qu'il était encore tôt. Il était toujours « encore tôt » dans une ville comme NY qui ne dormait jamais cela dit. Pour une fois qu'il avait pas son gosse à s'occuper, Baron avait bien envie de continuer à en profiter.

« ça te dit de squatter un bar lounge ? La musique est supra chiante, mais les cocktails », il eut un geste de connaisseur, « c'est une tuerie. »

@ Invité

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Mer 1 Jan - 18:20
tu t'amuses de l'escarmouche opposant baron à l'hôte de la soirée. sourire aux lèvres, tu t'écartes le temps d'être dans la rue. veste épaisse, bonnet bien vissé sur la tête, tu sais qu'il te faudra trouver un endroit à l'abri du vent pour ne pas crever de froid cette nuit. pour qu'on ne retrouve pas ton cadavre congelé dans quelques jours. tu remarques que baron est à côté de toi, clope coincée entre les lèvres, peu désireux de terminer sa soirée. ton coeur qui cogne quelques battements plus intenses quand il te propose d'aller boire encore un verre, vantant les cocktails d'un bar lounge. tu hausses les épaules d'un geste désinvolte, alors qu'au fond, t'es juste content qu'il te propose de l'accompagner. et t'as quelques billets qui traînent au fond de ta poche, tu pourras même te payer le luxe de lui offrir un truc. cette fois ce sont tes lèvres qui s'étirent en un sourire tandis que tu acceptes. — je dis jamais non à un verre. même s'il serait plus sage de t'arrêter maintenant. l'alcool déjà dilué dans ton sang qui te fait peut-être tourner un peu la tête, regarder baron du coin de l'oeil. il t'attire, mais jamais tu n'oserais le lui avouer. il a ce petit quelque chose. t'en sais rien. tu hésites, tu commences à marcher à côté de lui, les mains profondément enfouies dans tes poches. devant ta bouche, la condensation qui camoufle ton visage, et tu espères tes pensées, à chaque expiration. — putain il fait trop froid. tes origines étrangères, ta peau sentant le soleil. t'es pas fait pour ces températures. heureusement vous approchez rapidement de la zone des bars. — du coup le plan, c'est de voir qui boit le plus de cocktails ? sourire en coin, ton légèrement provocateur. parce que t'es un jouer yeray. que tu supportes plutôt bien l'alcool. et que même si t'arrives pas à expliquer, que tu tentes de le refouler, tu trouves baron putain de sexy. et que t'es sûrement en train de faire une connerie que tu vas regretter plus tard. comme la plupart de tes choix important, au final.

@baron constantine love

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Mer 1 Jan - 21:00
Si Yeray lui avait dit non, Baron aurait sans doute vu son enthousiasme quelque peu douché, avant de repartir en quête d'aventures et de connaissances d'un soir, libéré pour une fois de la contrainte de s'occuper de son gamin.
Il fit cela dit fort bien de dire oui, puisque ça occasionna un grand sourire :

« Pile ce que j'aime entendre ! Viens on va y aller en marchant, c'est pas très loin, d'après mes souvenirs. »

Il accompagna cette phrase d'un geste de la main, qui l'entraînait sans son sillage satisfait d'exister. Ces dernières années, Baron avait assez peu eu l'occasion de débrancher et de vivre une soirée tranquille et trop arrosée, quand ça arrivait il en profitait à fond, et se souciait absolument pas des mille petits problèmes qu'il retrouverait le lendemain.
Aucune importance à ce moment-là. Il rit en créant un nuage de condensation.

« C'est clair ! Des fois je rêve de déménager sur la côte Ouest rien que pour ça. T'imagines, se balader en t-shirt toute l'année ? Ça serait génial. Mais bon j'ai tous mes potes ici, même les grincheux qui terminent leurs soirées à 2h du mat à peine...
Quel scandale... »

Il tira de nouveau sur sa cigarette, eut un sourire :

« Ahh, si tu veux mais j'peux pas te garantir que j'vais gagner... Tiens regarde c'est là, fais un graaaand sourire au videur ils sont pas commodes ici. »

Baron lui mit en œuvre son meilleur air de sale gosse blanc BCBG, et hop ! Ils entrèrent comme des courants d'air, dans une atmosphère feutrée aux lumières pile entre le doux et le néon rose & bleu, l'ambiance soulignée de musique qui était un étrange mix de saxophone, d'un peu de basse claire, qui faisait un fond musical acceptable.
Baron ne put pas s'empêcher de critiquer :

« Je t'avais dit la musique, hmmm, voilà. Mais attend les cocktails... Tu veux boire quoi ? »

@ Invité

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Jeu 2 Jan - 22:33
tout en marchant, baron évoque la côte ouest, le soleil brillant haut et fort toute l'année. alors que tu marches dans l'hiver, tu t'imagines en maillot de bain, ta peau halée exposée à la chaleur. t'en frissonnes de bonheur. avant de sentir le froid qui tente de se glisser à l'intérieur de ta veste. l'enfoiré. en tout cas tu ne peux t'empêcher de rire alors que vous approchez du bar en question. — ça serait le rêve, je passerais ma vie à la plage. et trouver un endroit où dormir ne te poserait plus de soucis, puisque ta principale préoccupation ne serait plus le froid. ton pire ennemi à l'heure actuelle. mais déjà tu suis les conseils de baron en balançant ton plus beau sourire au videur, qui s'écarte pour vous laisser passer. t'es presque certain que sans la présence de baron, tu te serais vu refouler l'entrée à l'établissement qui, tu veux bien l'avouer, est plutôt chic. pas le genre d'endroit où tu traînes d'habitude. toi c'est plutôt pubs bondés, boites de nuit très (trop) fréquentées. mais aux côtés de baron, t'as l'impression de nager dans le bon élément, de ne pas faire trop tâche. après tout il a la gueule parfaite, non ? tu hausses les épaules en souriant sur sa remarque musicale, jetant un coup d'oeil à la carte des cocktails posée sur la table. — je t'avoue que j'suis pas trop connaisseurs. d'habitude t'es plus vodka-red bull, whisky-coca, gin, de la bière. des mélanges rapides et faciles, pas trop sophistiqués. alors tu te pinces les lèvres en réfléchissant. — allons-y pour celui-là. et toi ? un truc avec du rhum, ça te paraît pas mal. avant que baron ne puisse réagir, tu glisses un billet au serveur. victoire, t'as réussi à payer la première tournée ! — bon la soirée était quand même sympa. mais j'avais le démon, une meuf qui m'a chauffée toute la soirée et que j'ai retrouvée dans les bras d'un autre. tu lèves ton verre en direction de baron en guise de santé, attendant qu'il te raconte un peu sa propre soirée.

@baron constantine love

@ Invité

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Ven 3 Jan - 0:49
Ouais, Baron aussi passerait sa vie à la plage, s'il pouvait vivre sur la côte Ouest, mais voilà ça coûtait une blinde – il avait regardé quand il tournait encore, et pff, la ruine, autant rester ici. Bon, maintenant, il était coincé, mais la vie n'était pas si terrible et les terribles videurs de bar lounge les laissaient passer !
Baron se pencha sur la carte pour y jeter un coup d'oeil en se rendant compte qu'il se souvenait pas des trois quarts des cocktails du coin, comme si ça faisait bien deux décennies qu'il n'y avait pas foutu les pieds.
Incroyable ce qu'on pouvait vite oublier comme truc.

« Façon », dit-il un peu pour se rassurer aussi, « ici tout est un bon choix si tu veux mon avis ! Je vais tenter celui à base de vodka moi. J'crois que c'est ce que je buvais pendant la soirée. »

Pas de mélange, c'était une règle pour Baron ! Dommage qu'il ne fasse qu'assez peu attention à ce qu'on lui servait – oui on lui avait déjà dit qu'il allait lui arriver des bricoles, oui, mais jusqu'ici ça avait été !

« Hey j'allais... Okay, prochaine tournée pour moi », interrompit-il sa râlerie, à vrai dire plutôt satisfait que Yeray ne s'avère pas être un crevard. Il s'installa dans la banquette en s'étalant tel le propriétaire des lieux, très à l'aise, rit à la description de sa soirée de son compagnon. « La blonde avec les pointes teintes en rose, non ? Il paraît qu'elle fait ça tout le temps, enfin c'est ce que m'a dit G. J'ai pas dragué moi j'étais occupé à écouter les affaires de cœur de la bande des glandus. Entre les friendzones et ceux qui tombent amoureux de leur plan cul j'y ai passé toute la soirée, tu penses...
Puis oh les gonzesses faut faire des efforts de ouf pour les soulever, j'ai plus le temps moi... Merci », fit-il avec un clin d'oeil à la serveuse, glissant un regard discret dans son décolleté alors qu'elle s'intéressait à ses verres pour éviter de les faire tomber, débutant sans doute dans le business. Il se débarrassa de sa veste, un peu réchauffé maintenant. « T'as pas chaud, comme ça Ye ? » Cette manie de surnommer les gens...

@ Invité

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Ven 3 Jan - 8:40
baron opte lui pour de la vodka, valeur sûre. ta proie de la soirée, visiblement c'est son habitude que de faire miroiter les hommes en allant ensuite chercher ailleurs. tu hoches la tête à la description, bloquant ta gorge pour éviter qu'une insulte bien placée ne traverse tes lèvres. c'est de l'histoire ancienne, tu ne veux plus y penser. après tout ce n'est pas la première ni la dernière, right ? en tout cas quand baron te raconte sa soirée, à jouer les psychologues pour les autres, tu ne retiens pas un rire amusé, l'imaginant assez bien dans le rôle. — c'est ta gueule d'ange, les gens pensent que t'es un pro pour ces histoires. alors qui enlève sa veste, tu l'imites, parce qu'avec la température à l'intérieur de l'établissement, tu ne tarderas pas à avoir trop chaud dans ta doudoune. désormais délesté de ta veste t'es plus à l'aise. et pour tout dire, tu te sens vraiment bien, détendu, relax. et avec baron. t'es pas tellement sûr du pourquoi t'as ce petit pincement au creux du ventre quand tu le regardes à la dérobée, mais t'es bien décidé à le découvrir. mais là c'est sûrement l'alcool qui parle. t'espères. — alors santé ! et merci pour l'invitation, t'as sauvé ma soirée. tu lèves ton verre, le visage illuminé par un franc sourire. le rhum qui te chatouille le palais, qui crame légèrement ton gosier. t'as les vapeurs qui inondent tes narines. le barman a bien forcé ! — c'est cool d'être ici en tout cas, pour finir la soirée en beauté. et sinon, j'me souviens plus, t'es en couple ? personne pour t'écrire où tu es en ce moment ? ou comment tâter le terrain avec le plus de finesse possible. ironique évidemment, t'as jamais été doué avec les paroles. maladroit dans l'âme, toujours à te retrouver dans des situations parfois gênantes. et le pire dans tout ça, c'est que t'as pas d'arrières-pensées, c'est juste de la curiosité pure et dure. pour l'instant en tout cas !

@baron constantine love

@ Invité

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Ven 3 Jan - 20:04
Le regard clair de Baron chercha une insulte qualifiant la fille, ne la trouva pas, il arqua un sourcil en manière d'interrogation silencieuse, et son attention papillonnante s'attacha à autre chose immédiatement.

« C'est vrai que t'es pas réputé pour manquer de charme ! Bah une de perdue dix de retrouvées, t'sais ce qu'on dit... »

Il ricana à l'affirmation de Yeray sur sa « gueule d'ange », haussa des épaules :

« A mon avis c'est surtout qu'avec mes histoires pourries j'peux pas trop m'foutre d'eux... encore que franchement la friendzone ça me fait toujours autant rire. T'as déjà eu le cas, toi ? »

Il aurait trouvé ça assez étonnant ; comme il l'avait dit Yeray était connu pour avoir du succès auprès des meufs, et si Baron était très franc avec lui-même – ce qui était facilité par l'alcool qu'il avait dans le sang –, il comprenait parfaitement pourquoi.
Plutôt joli garçon, le sourire facile, il avait tout pour lui, même s'il devait pas vraiment chercher à se poser sérieusement, c'était pas vraiment le genre des mecs avec qui Baron traînait habituellement...

« Tu m'en vois ravi ! Je suis certainement un peu moins pétasse que la blonde. »

Il eut un geste négatif de la tête en avalant la gorgée brûlante de vodka qu'il venait de prélever dans son verre :

« Nan, nan, personne, heureusement ! … J'ai déjà un agent de probation avec mon gosse... Putain il est chargé ce cocktail ou c'est moi qui bois trop vite ? »

Les joues rougies par l'alcool, il reposa son verre.

« Elle est débile c'te phrase quand t'y penses, qui voudrait dix meufs d'un coup, hm ? »

@ Invité

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Sam 4 Jan - 9:23
une de perdue, dix de retrouvées. t'aime cette phrase, non seulement porteuse d'espoir, mais ... pour son côté rêveur, pour son invitation au fantasme. tu ne peux qu'esquiver un sourire en coin aux remarques de baron, haussant les épaules comme un gamin attrapé en pleine bêtise. c'est vrai qu'avec les jeunes femmes, tu ne rencontres pas tellement de soucis. peut-être ton côté exotique qui les intrigue tant ? t'en sais rien. le cocktail est vraiment excellent, tu peux sentir l’âcreté du rhum, bien dosé, te racler la gorge, emplir ton gosier de vapeurs d'éthanol. doux équilibre à la situation présente. tu rigoles au sujet de la friendzone, la terreur de toute personne ayant des vues sur quelqu'un de qui il est trop proche, de qui elle aurait envie. — ça m'arrive aussi, t'inquiète. heureusement que tu tentes rarement de faire copain-copine avec les femmes en soirées. bon en même temps elles sont rarement là pour ça, right ? — mieux, t'es même mille fois plus canon qu'elle. tu tressailles intérieurement de ta boulette, qu'il pourrait interpréter comme de la drague. t'es con yeray ou quoi ? qu'est-ce qui te prend ? tu bois une longue gorgée, feintant l'indifférence. à ce rythme, une boulette ne tardera pas à fuser. — ah ouais, chaud quand même. avoir un gosse à son âge, tu n'imagines pas comme ça doit être compliqué à gérer. d'autant plus que baron n'est pas de ces jeunes coincés du cul, vieux grincheux avant l'heure. à l'instant même où ces pensées effleurent ton esprit, le voilà qui repose son verre bien entamé, ce qui t'arrache un sourire. tout comme sa question. — mh, jamais testé, mais dix meufs, ça doit être le paradis quand même. t'imagine ? à ne plus savoir où donner la tête. littéralement. — mais du coup tu devras te contenter ce moi ce soir. mais putain yeray. ferme ta gueule. même ton sourire, qui tu espères dissimulera ton rythme cardiaque accéléré, n'arrivera pas à tromper baron. normalement t'es comme ça avec les femmes. pas avec un mec. shit.

@baron constantine love

@ Invité

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Sam 4 Jan - 20:59
« Rassurant », commenta-t-il avec un petit rire motivé un rien par l'alcool un rien par la joie d'être libre une soirée sur le fait que Yeray se prenne des friendzones. « Moi ça m'arrive de plus en plus ces derniers temps. C'est des conneries les meufs attirées par les mecs responsables qui ont des gosses ! »

Kam avait cette tendance à repousser la gente féminine sans même le vouloir qui relevait du pouvoir magique. Baron s'était habitué à plaire aux femmes avant la naissance du petit ; maintenant il s'habituait à les voir fuir telles des souris effrayées par du blé traité à l'arsenic. Il en avait pris son parti à vrai dire, n'ayant pas vraiment de temps à accorder à la drague.
Le compliment brut de décoffrage et apparemment très sincère de Yeray lui cristallisa du chaud et du froid à la fois dans le ventre, dans une appréciation brusque et parfaitement inattendue – notamment parce qu'il ne s'attendait pas au commentaire.
Il sourit :

« J'te remercie... Non ça va c'est un gentil gosse, franchement j'ai de la chance. »

Bien sûr, sa progéniture était la plus géniale du monde, c'était comme tous les parents... Semblant se rendre compte que la discussion allait prendre un tour chiant, il se concentra sur l'idée de dix femmes, fronça du nez dans une grimace somme toute mignonne, et ressentit de nouveau ce pic de glace-excitation-ventre serré quand Yeray déclara qu'il fallait se contenter de lui.
Il le draguait ? …
Noooon...
Mais Baron rit et lui sortit un clin d'oeil :

« T'sais quoi je préfère, je saurais pas quoi foutre de dix femmes de toute manière ! »

@ Invité

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Ven 10 Jan - 11:38
(désolé pour le retard  love)

baron t'explique la fuite provoquée par la mention d'un gosse. tu arrives à comprendre. les femmes aiment s'engager, cherchent souvent des relations sérieuses ... et exclusives. devoir partager leur vie avec l'enfant d'une autre, c'est sans doute pas une idée très plaisante pour elles. enfin c'est ton point de vue, t'es le seul engagé là-dedans. le pauvre baron. — tu me le présenteras un jour. pas certain que ce soit une bonne idée. t'es pas un type spécialement recommandable, de ceux à qui on a envie de confier son rejeton. sdf, escort, combo parfait pour un rejeté de la société. mais tu gardes espoir d'un jour te sortir de cette galère. un jour. mais pas ce soir. t'as l'impression que la discussion penche, pente dangereuse sur laquelle tu ne maîtrises plus grand chose. juste ton franc-parlé, et ta capacité à balancer tes pensées sans réfléchir avant, au risque de te retrouver dans le ravin. mais avec baron au fond ... serais-tu prêt à plonger tête la première ? t'en sais rien. si une meuf canon serait assise en face de toi, les choses seraient si différentes. mais là, c'est baron. et depuis toujours t'as rejeté ces sentiments, pourquoi pas aujourd'hui ? à cause de ce fourmillement dans le creux du ventre ? de ton rythme cardiaque qui semble s'accélérer ? ou est-ce seulement l'effet de l'alcool qui inonde déjà bien trop ton corps ? — on pourrait même être deux, et dix femmes ? tu rigoles à moitié en buvant une gorgée d'alcool, tout content de ta blague pourtant merdique. l'espace d'une seconde tu t'imagines la scène, au fond ... plaisante. dix femmes, et baron. — ... ou ... seulement nous deux. clin d'oeil provocateur, en théorie tu le voulais amical et taquin, mais t'es pas certain du résultat. si ta peau était plus blanche, tes joues se seraient rougies de honte. tu tentes de recoller les pots cassés en posant ton verre. — je rigole t'inquiète, c'est l'alcool qui me fait parler. mais un de tes potes raconte toujours que la vérité sort de la bouche des bourrés, non ? au fond, tu sens que tes mots sont vrais, qu'ils sont ce que tu penses réellement. mais t'es trop fier pour l'avouer, trop gêné pour avouer à baron qu'il t'attire. que t'as envie de plus.

@baron constantine

@ Invité

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Ven 10 Jan - 20:03
Ah bah voilà, se dit Baron, un gosse ne faisait quand même pas fuir tout le monde ! Il eut un franc sourire, parce que oui il était bêtement touché par le fait que quelqu'un veuille rencontrer Kameron ; ça n'arrivait pas si souvent que ça et il y avait de quoi se réjouir. Les yeux à l'étrange couleur fauve de Baron brillaient d'un plaisir non dissimulé :

« Ouais, carrément. »

Alors qu'il pensait que cette histoire absurde de dix gonzesses allait mourir d'elle-même et rejoindre toute seule comme une grande le tertre des expressions claquées au sol, Yeray semblait continuer d'y réfléchir, en lui imposant des petites flexions.
Deux et dix femmes... Baron eut un rire entre la nervosité et la curiosité, son pouls s'accélérant puis ralentissant en se demandant ce que Yeray cherchait au juste à faire, là. Il le draguait pas, quand même ? Mais non, pas Yeray.
Si Baron était au courant d'une bisexualité latente depuis pas mal de temps, et quelquefois testée avec des hommes de passage, il n'avait jamais entendu dire que ça puisse être le cas de Yeray ! Et pourtant il faisait pas partie des derniers niveau commérages du groupe.
Le pic de chaud – froid – excitation fit son grand retour alors que son compagnon évoquait l'idée de n'être que tous les deux, sans les dix femmes hypothétiques du proverbe donc, et Baron eut beau faire appel à tous ses talents d'acteur, il rougit légèrement.
Bien sûr, Yeray tenta de se rattraper comme on met un coup de hanche en skate pour ne pas se casser la gueule, mais Baron se faisait l'effet d'avoir capté un truc et il n'arrivait pas à s'en détacher.

« Je suis pas inquiet », répondit-il un rien trop vite, faisant tourner son cocktail dans son verre, son regard à la couleur fauve posé sur Yeray.

Il baissa un peu le volume de sa voix, comme s'il faisait une confidence – c'était le cas. Il avait un peu l'impression de manipuler de la nitro.

« Perso ça me dérangerait, genre, pas du tout. »

Il affecta un air dégagé en buvant une gorgée, et se renseigna avec son petit air innocent qui lui avait si souvent valu des surnoms moqueurs dans le quartier.

« T'dors où ce soir ? »

Oh à des kilomètres on te voit arriver, Baron.

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