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@ Dr Akopian

Dr Akopian
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Lun 21 Oct - 11:44
whatsappened

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@Azucena Jiminez, @Linh Robinson et @Orion Parrish ne se connaissent pas ou peu, mais ils avaient prévu de passer une super soirée d'Halloween chez une de leur connaissances communes qui avait décidé de mettre les petits plats dans les grands pour l'occasion. Traiteurs, costumes, alcool et super musique. L'invitation facebook faisait rêver. Seulement voilà, l'adresse sur l'événement n'était pas la bonne et les voilà donc en tenue de soirée à se geler devant une maison lugubre ou le traiteur ne se pointera visiblement pas. Oh le reste du groupe est bien au courant puisqu'il se trouve qu'ils ont rectifié l'erreur sur whatsapp. Seulement malheureusement pour Azucena, Linh et Orion l'information est passée à la trappe dans le flot de paroles et d'images de chatons postée sur la conversation. Pour ne rien arranger, impossible d'avoir du réseau dans ce coin perdu. Pensant tout d'abord à une mauvaise blague, le groupe décide de s'aventurer dans la maison dont la porte est ouverte. Il fait un peu froid dehors il faut dire.... Blasés de ne voir personne débarquer, il décident d'ouvrir une bouteille et de faire leur contre soirée dans la maison « abandonnée » en pestant contre leurs amis. Seulement voilà, quelques bruits indiquent qu'ils ne sont pas seuls dans la maison...

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À vous de jouer ! Et si vous avez besoin d'un peu de fun ajouté par le Dr Akopian, n'hésitez pas à nous le signaler  keur Vous pouvez sans soucis ouvrir un sujet de flood ici si vous avez besoin pour discuter !

@ Invité

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Lun 21 Oct - 17:44
19h. L’alarme qui se met en route et qui surprend Orion. Le téléphone qui vibre quelque part dans le lit et qu’il met un moment bien trop long à retrouver. Une fois l’objet de son dérangement récupéré, Orion coupe le réveil et se penche un instant sur ses options. Oui il est censé se préparer pour cette super soirée d’Halloween à laquelle il a été convié par un des clients fidèles du Outpost. Est-ce-qu’il a le temps de terminer son épisode de Peaky Blinders avant de se transformer en zombie ? Probablement.

19h30. L’épisode qui se termine, Orion qui se décide enfin à sauter sous la douche. Une fois sorti, il ne lui faut pas trois jours pour enfiler les vieux vêtements qu’il a trouvé pour fabriquer son costume d’un soir. Un vieux jean déchiré et un t-shirt noir dans lequel il a donné quelques coups de ciseaux et cutter. Il prend soin de se trouver au-dessus du carrelage de sa salle de bain pour tâcher les habits avec du faux sang et il finit par les enfiler avant de se regarder dans le miroir. Pas si mal.

20h. Le poing d’Orion posé contre la porte de sa voisine et cette dernière lui ouvrant avec un grand sourire, déjà prête à s’occuper de lui. Il l’aimait bien Paula, Orion. Ça leur arrivait souvent de discuter ensemble quand ils se croisaient dans l’ascenseur ou au niveau des boîtes aux lettres. Quand le barman a mentionné sa soirée Halloween à la jeune femme, elle a tout de suite prit un ton enjouée pour lui répondre que s'il voulait, elle pouvait le maquiller à sa guise. Thank you Paula for providing us with un Orion au teint livide, des yeux fatigués, un bleu sur la mâchoire, deux griffures sur la joue gauche et encore un peu plus de sang à la racine de ses cheveux et autour de sa bouche.

20h30. Orion commande enfin le Uber pour se rendre au lieu de la fête. L’invitation facebook précisait qu’il y aurait un buffet et un bar à volonté mais il glisse quand même une bouteille de téquila et un grand paquet de chips dans son sac avant d’attraper une veste et de sortir. Il pourrait toujours se débarrasser de l’item aux vestiaires mais on ne savait jamais de quoi la nuit ou un quelquonc after pouvait être faite.

21h. Le zombie d’une nuit a fini par arriver à l’adresse indiquée sur l’évènement. Ce dernier était censé commencer il y a une heure de ça mais ce n’était pas non plus comme si  on était censé arriver à l’heure à une soirée de ce style. Enfin, les organisateurs et tous les monts et merveilles qu’on lui avait promis auraient dû être là au moins. Dans la nuit à peine étoilée, majoritairement couverte par des nuages, il n’y a qu’un pauvre lampadaire pour indiquer la grande maison qui était censée l’accueillir à Orion. De toute évidence, cette dernière est vide, éteinte et il n’y a clairement aucune musique qui en sort. Et merde. Orion finit par se décider à faire le tour du jardin avec la lumière de son téléphone comme guide, frissonnant légèrement à cause du vent d’octobre. Quand il finit et fait son retour devant l’entrée de la maison qui ressemble honnêtement plus à un manoir au vu de sa taille, il distingue une silhouette sur le pas de la porte. “Bonsoir.” Il essaye de s’annoncer sans faire peur à l’inconnue et il finit par s’approcher avec les mains en l’air, son téléphone émettant toujours un flash de lumière qu’il envoie possiblement dans les yeux de l’autre personne à un moment donné. Une fois à sa hauteur, il continue. “Vous aussi vous chercher la soirée Halloween ?” Stupid question, maybe. Si la personne n’est pas là pour ça, il va être l’heure de courir Orion.

@ Invité

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Lun 21 Oct - 22:41
whatsappened Original

    S'il y a bien une chose que Linh savait c'était qu'il fallait vivre intensément chaque moment, chaque instant. Elle avait apprit trop jeune que la mort pouvait arriver sans prévenir, à un moment où on ne s'y attend pas du tout. Ensuite, elle avait dû apprivoiser sa propre mort, celle qui n'était pas encore arrivée mais qui arriverait certainement avant tous les autres. Grâce à la mucoviscidose elle n'aurait certainement jamais à enterrer un membre de sa famille ou encore ses amis. Merci la maladie. Elle avait déjà donné et il n'était pas question qu'elle recommence. Cependant, le fait d'être malade n'avait pas fait d'elle quelqu'un de triste ou de déprimé. Au contraire, elle aimait la vie. Elle l'aimait intensément, peut être trop parfois et quand il s'agissait de se rendre à une fête, elle était toujours la première à dire oui. C'était une collègue qui l'avait convié à cette fête. Elle lui avait promit de la bouffe et de la boisson à volonté et puis l'ambiance devrait être au rendez-vous à en croire les échanges sur Facebook. D'ailleurs, Linh avait cherché à prendre les infos importantes : l'adresse, l'heure et ensuite elle s'était retirée du groupe. Il y avait trop de gens qu'elle ne connaissaient pas qui écrivaient en boucle. Apparemment, ça n'avait pas été la meilleure idée de sa vie.

    Linh n'avait jamais aimé se déguiser. Elle, qui avait longtemps été mal à l'aise dans son corps, et qui avait mit des années à assumer ce qu'elle était vraiment : c'est à dire une fille androgyne. Oui elle s'habillait comme les hommes et elle assumait maintenant mais ça n'avait pas toujours été le cas. Du coup, l'idée de se déguiser, faire d'elle quelqu'un d'autre n'était pas une chose aisée mais elle avait jouer le jeu. Pour l'occasion et parce que sa collègue serait sans doute contente de voir qu'elle pouvait être autrement. Alors pour l'occasion, elle avait opté pour...une robe ! Oui elle avait osé et il était évident que cet accoutrement n'avait rien d'un déguisement en soi mais pour elle s'en était un. Elle aurait cas dire qu'elle était déguisée en le contraire d'elle même. La soirée risquait néanmoins d'être longue vue qu'elle n'avait jamais porté de robe de toute sa vie. Enfin si, une fois au baptême du gamin des voisins, elle avait treize ans. C'était la première et la dernière fois que sa mère lui avait fait mettre une robe. Quand elle était sortie de chez elle pour se rendre à la soirée, Alex s'était explosée de rire. Okay si sa soeur avait eu cette réaction c'était normal mais les autres qui ne la connaissaient pas penseraient sans doute qu'elle ne s'était pas déguisée. Quoi que, vu comment elle marchait avec des talons.

    Linh arriva à l'adresse indiqué et à en croire l'absence de musique, de voitures et de monde, elle s'était sans doute trompée. Elle aurait mieux fait de rester dans la conversation Facebook. En plus, la maison semblait carrément abandonnée et l'herbe pour y accéder était carrément boueuse. Super ! Une chance pour elle qui ne savait pas marcher en talons. Elle poussa un soupire et décida tout de même d'avancer afin d'aller voir de plus près ce qui se passait à l'intérieur. Elle n'eut pas le temps d'entrée que quelqu'un lui adressa la parole, l'aveuglant par la même occasion. "Okay, oui y a quelqu'un, j'ai pas prévu de m'échapper alors baisse ton flash stp." Il était en train de la rendre aveugle. Elle avait déjà la mucoviscidose il ne fallait pas en rajouter. Et puis elle portait une robe et des talons. Et merde, elle n'allait pas pouvoir draguer ce soir. Dommage, elle aurait bien aimé. Elle s'approcha un peu plus du jeune homme qu'elle ne connaissait pas du tout. Il ressemblait à un zombie mais heureusement, Linh n'était pas une grande peureuse. Quoi que...Les histoires de fantômes avaient fait partie de sa vie quand elle vivait en Thaïlande ! Enfin bon, les zombies beau gosse, ça elle n'avait pas peur. "Est ce que tu sais ce qu'on fou ici ?" elle laissa échapper un rire honnête et spontané. Il était évident que tous les deux avaient eu le même problème : ils avaient mis fin trop tôt à la conversation Facebook.

@ Invité

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Mar 22 Oct - 11:26

Là, ma vieille, tu as besoin de lunettes... Même plus fichue de lire correctement une adresse ?

Voilà les mots que se mit à maugréer entre ses moustaches celle qui, vêtue de son costume de chatte noire, laissait une main sur le cuir de son volant tandis que de l'autre elle allait fouiller dans les profondeurs de son sac à mains. Un portable que, après une bordée de jurons en espagnol, elle parvint à trouver et ses doigts qui s'agitaient en tous sens, recherchant cette fichue conversation Facebook qui lui valait d'être là et maintenant. Paumée dans un quartier qu'elle aurait sans doutes trouvé plus accueillant en plein jour mais qui, la nuit tombée, lui faisait penser à un décor parfait pour un slasher. Non, sérieusement... On se croyait en plein films d'Halloween ! Des petites maisons typiques des quartiers populaires américains. Des citrouilles et autres squelettes trônant sur les pas de portes. Ne manquaient plus que les cohortes d'enfants déguisés et courant dans les rues en braillant pour avoir des bonbons et la scène serait prête pour l'entrée du grand méchant de l'histoire !  

Riant tout bas pour mieux se moquer de son imagination parfois bien trop fertile, la femme avait froncé les sourcils quand, relisant pour la énième fois cette conversation déjà étrange, elle avait été jusqu 'à zoomer sur l'adresse supposée être celle où se tiendrait « la soirée du siècle »... Bah voyons ! Honnêtement, des boniments du genre, Azucena en entendait plus d'un dans son métier. Et elle ne comptait plus les fois où on l'avait presque suppliée de venir faire une apparition dans une soirée qui, à en croire les organisateurs ou les sponsors, serait la plus merveilleuse qui soit. Ce fut, est-il utile de le préciser, rarement le cas. En général, depuis et d'ailleurs, elle évitait ce genre d'invitations lancées par une vague connaissance. Mais, ce soir là, on lui avait promis de parler politique et campagne entre deux verres. Et, non, elle n'avait pas pu refuser. Ou, plutôt, pas su. Bien qu'elle ne s'explique toujours pas pourquoi, la campagne d'Ethan était importante pour elle. A moins que ce ne soit lui ? Ridicule ! Secouant la tête, faisant remuer les oreilles de chat posées sur le bandeau qui retenait ses boucles brunes, Azucena avait soupiré. L'adresse était la bonne. Peut-être était-elle simplement en avance ?

Sortant de sa voiture, pestant contre la queue de son costume qui fouettait l'air à chacun de ses pas et venait parfois lui gifler doucement le visage, la femme avait pris la direction de ce qui, si c'était bien une fête, promettait d'être cynique à souhaits. Parfait pour Halloween, à vrai dire. Mais bien moins pour parler affaires ce qui, à l'origine, était son but. Et, oui, on peut parler politique déguisée en costume de chatte toute noire ! Les yeux rivés sur ce portable duquel elle tentait de joindre la personne à qui elle devait pareille galère, Azucena avait fini par entrer. S'immobilisant immédiatement sur le seuil devant le spectacle que lui offrait la maison. Soit... le noir le plus total ou presque. Rien qu'un océan de ténèbres que venaient, ici et là, déchirer de leurs flammes vacillantes quelques candélabres posés sur ce qui semblait être des meubles. Semblait, oui, car avec aussi peu de lumière difficile de distinguer autre chose que des ombres ou des silhouettes !

Il y a quelqu'un ? Oh hé ! Suis-je donc la seule âme qui vive en ce lieu ?

Elle aurait volontiers ri aux éclats de sa réplique digne des plus mauvais films d'horreur si le claquement violent de plusieurs portes ne l'avait pas faite sursauter et, dans la surprise, lâcher son téléphone qui s'écroula au sol dans un bruit qui n'augurait rien de bon.

Malin...

Se penchant pour ramasser cet objet dont elle ne se séparait guère que pour dormir, Azucena avait de nouveau juré en espagnol quand elle avait découvert l'écran complètement fendu du smartphone. De la camelote ! Au prix où l'on payait ces joujoux ils pourraient au moins être solides ! Merde ! Alors qu'elle se redressait ses yeux furent attirés par une forme, comme une silhouette, qui glissait le long des murs, devenant ombre lorsque, à la faveur d'une fenêtre, la clarté de la lune permettait de discerner ses contours. Un fantôme ? Stupide ! Ridicule ! Pourtant la femme, téméraire sauf lorsque l'on en venait à évoquer de possibles choses surnaturelles, se signa et du bout des lèvres récita à toute vitesse une prière. On ne sait jamais ! Et puis cela ne pouvait pas faire de mal, n'est-ce pas ?

Du dehors, juste devant cette porte d'entrée qu'elle avait laissée aussi ouverte qu'à son arrivée, des voix lui parvinrent. Aucune qu'elle reconnut. Et la femme se frappa la tête en se maudissant en réalisant qu'elle avait, l'espace d'une seconde, espéré que ce fut la voix d'un être bien précis. Un homme... Débile ! Jamais il ne se serait paumé lui ! Revenant sur ses pas, son portable cassé entre ses mains aux allures de pattes de chaton aux coussinets tout rose, elle avait surgi sur le pas. Et découvert une scène, elle aussi, digne de l'une de ses productions. Une femme vêtue d'une fort jolie robe mais qui semblait terriblement mal à son aise dedans, s'adressait à un jeune homme au faciès tout aussi inconnu. Apparemment celui-ci avait au moins eu la présence d'esprit d'allumer la torche de son téléphone pour y voir clair... ce que, elle, ne pouvait plus faire vu que le sien était en charpie...Envoyant valdinguer sa queue ballante d'un geste presque agacé et en bougonnant tout bas, elle avait soupiré puis, relevant la tête avait salué d'un geste de la main ceux qu'elle décida de considérer dès lors comme étant ses compagnons d'infortune.

Ce que l'on fout ici ? Excellente question !

Avait-elle rebondi d'une voix chantante mais pas vraiment assurée celle qui adressait un sourire aux deux inconnus. Montrant son téléphone explosé elle avait poursuivi

Laissez-moi deviner : une conversation Facebook, la promesse d'une nuit de folie et une adresse qui mène tout droit dans ce trou à rats ? Oui ? Alors bienvenue dans ma vie !

Tendant sa main, ou plutôt sa patte, à l'un puis à l'autre elle avait tenté de briser la glace en se présentant

Je m'appelle Azucena. Et on dirait que, comme vous, je n'assisterai pas à la soirée promise... désignant la besace passée en bandoulière autour de son corps fin elle avait montré les goulots de bouteille dépassant Et dire que j'avais apporté de quoi boire !

Montrant l'encadrement de la porte toujours béante, si grande ouverte même qu'elle ressemblait à une gueule affamée, la femme avait frissonné, tenté  de se réchauffer en frottant vigoureusement ses bras puis, proposé

Cela ne vous dirait pas d'entrer ? Non parce que, là, moi je me caille ! alors que, joignant le geste à la parole, elle avait déjà un pied dans le hall d'entrée, elle avait laissé glisser son regard par dessus son épaule et prévenu Faites attention cependant. Pour ce que j'en ai vu, ou plutôt non vu, il fait plus sombre qu'au fin fond de mon dressing là-dedans !

Ses lèvres qui se plissèrent un instant, comme si elle hésitait à prononcer les mots suivants. Ceux qu'elle jeta finalement du bout des lèvres et dans un souffle froid

Par contre je crois que nous ne sommes pas seuls. J'ai aperçu une silhouette toute à l'heure. secouant la tête et ses oreilles pointues du soir, elle avait ri et haussé les épaules Non mais j'ai du rêver ! C'est Halloween après tout ! Normal de croire voir des fantômes, non ?

@ Invité

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Mar 22 Oct - 15:31
"Okay, oui y a quelqu'un, j'ai pas prévu de m'échapper alors baisse ton flash stp." Orion laisse glisser un “Désolé” avant de détailler un peu plus l’inconnue (déjà qu’il avait réussi à ne pas lui faire peur, on ne pouvait pas non plus trop lui en demander). La jeune femme porte une robe qu’il n’est pas sûr de savoir associer à un déguisement particulier. Non pas qu’il compte faire une remarque dessus. Il a des manières Orion (des fois). "Est ce que tu sais ce qu'on fout ici ?" Orion a à peine le temps d’ouvrir les bouches qu’une troisième personne vient les rejoindre. “Ce que l'on fout ici ? Excellente question !” Son flash à présent tourné vers le sol permet quand même à Orion de distinguer la digne héritière de Catwoman à leurs côtés. Cette dernière leur montre l’écran de son téléphone et ça confirme qu’ils sont bien à la recherche du même événement, Orion va considérer ça comme rassurant. “Je m'appelle Azucena. Et on dirait que, comme vous, je n'assisterai pas à la soirée promise... Et dire que j'avais apporté de quoi boire !” Orion sourit en voyant les bouteilles qui dépassent du sac et en pensant au contenu du sien. Un sourire aux lèvres, il répondit. “Les grands esprits se rencontrent.” Il jette un coup de tête en direction de son sac. “Orion, enchanté.” Et il attrape la main tendue devant lui du bout de ses doigts, l’amenant jusqu’à ses lèvres pour y déposer un baiser avant de la relâcher. Enfin, il repose son attention sur la femme qu’il a failli aveugler et cette dernière se présente à son tour. Linh it will be, then.

Azucena se met à leur parler de la maison, leur suggérant d’y rentrer et Orion considère la chose un instant avant de finalement se mettre en mouvement. Rester planter là toute la nuit ne ressemblait pour l’instant pas plus à une meilleure idée. “Par contre je crois que nous ne sommes pas seuls. J'ai aperçu une silhouette toute à l'heure. Non mais j'ai du rêver ! C'est Halloween après tout ! Normal de croire voir des fantômes, non ?” Orion fait une pause dans ses pas quand Azucena s’arrête pour rire puis c’est son tour de secouer la tête quand elle mentionne des fantômes. Si le barman a tendance à aimer Halloween pour toute l’ambiance autour, les décorations, les soirées et les dépassements d’inventivité pour les déguisements et compagnie, il n’accorde pas un brin de crédibilité à tout ce qui concerne les croyances surnaturelles. Il n’a peut-être pas l’esprit le plus scientifique du monde mais ça c’est trop pour lui. Si les fantômes doivent exister, Orion aimerait penser qu’il y en a un en particulier qui passe une partie de son temps à ses côtés et si tel était le cas, il refuse de croire qu’il n’aurait pas trouvé un moyen de se faire remarquer. Merci, non merci, on va rester terre à terre. Sure, c’est pas dit qu’on soit les trois seules personnes présentes ici par contre. Ça rassurerait mon égo si on pouvait être un peu plus nombreux à avoir merdé…” Il ajoute un petit rire à la fin de sa phrase et se laisse avancer dans la maison, la lumière de son téléphone toujours au sol. Une fois certain qu’à présent il ne va plus éblouir qui que ce soit, il remonte un peu l’appareil, étudiant un peu plus les lieux.

Une paire de portes vitrées à la française situées à droite de la grande entrée laisse entrevoir un salon qui aurait probablement dû servir de salle de réception. Fouillant un peu le mur, Orion finit par trouver un set d’interrupteurs et évidemment il a la joie de découvrir qu’aucun d’eux ne fonctionne. “Et merde. Tiens Azucena reste à côté de moi, ce serait moche qu’une fois dans le noir on te prenne malheureusement pour un fantôme.” Le ton manque peut-être un peu de l’humour qu’il voulait lui donner mais il y a toujours un sourire au coin de ses lèvres. Il est pas inquiet Orion mais dire que la situation le mettait complètement à l’aise serait mentir. Se tournant vers la dernière personne formant leur trio, il continue. “Linh tu nous dis si tu trouves une source de lumière, j’ai pas l’impression que l’électricité fonctionne.” Et après avoir reçu l’approbation de cette dernière, il attrape la main d’Azucena avant de poursuivre son exploration de la pièce. Quelques canapés, une petite table, des meubles anciens contre les murs, une cheminée, des portes vitrées donnant sur le jardin. L’endroit fait grand, classe, vide. La nuit lui donne une certaine ambiance qui fait frissonner Orion probablement autant que le vent qui a eu le temps de s’infiltrer par la porte d’entrée avant qu’ils ne la ferment. Heureusement que la pièce semblait d’une propreté intégrable, sinon Orion aurait pu penser le lieu abandonné.

Des bruits métalliques font battre son cœur un peu plus rapidement et peut-être aussi qu’il sert la main de son accompagnatrice un peu trop fort que nécessaire. Une nouvelle porte leur fait découvrir la cuisine et sa fenêtre ouverte qui faisait claquer les casseroles accrochés au-dessus de l’évier claquer contre le mur. La fenêtre fermée et quelques placards ouverts, ils finissent par découvrir une grosse lampe-torche qu’ils arrivent par miracle à allumer (thank god for les piles non usées) et qui leur permet de se lâcher et de faire leur retour dans le salon où ils retrouvent Linh. Déposant la lampe sur la table basse, Orion coupe le flash de son téléphone et relève la tête vers les deux femmes. “J’ai pas de réseau…” Pas de réseau et ils sont dans une maison privée d’électricité et dont les voisins les plus proches se trouvent sans doute à quelques centaines de mètres de là. Bien. Tu m’étonnes que le chauffeur Uber avait fait une tête étrange en le déposant là après avoir galéré à trouver l’adresse. Les yeux du barman finissent par se poser sur le sac d’Azucena, les bouteilles qui dépassent. Il repense à sa remarque faite un peu plus tôt et décide de la prendre pour une invitation. Après avoir attrapé trois verres dans le buffet situé à peine deux mètres à côté de lui, Orion sort deux bouteilles du sac d’Azucena et sourit. Du multifruit et la vodka. C’était pas ce qu’il avait à disposition au Outpost mais ça ferait le boulot. Après s’être servi un verre, il sonde les deux autres femmes du regard pour savoir si elles sont intéressés aussi ou non puis il s’installe au bord d’un des canapés. “Du coup.” C’est quoi le plan d’action maintenant.

@ Invité

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Mer 23 Oct - 0:43
    Le moins que l'on puisse dire c'est que Azucena savait réussir son entrée. La voix qui venait de répondre à sa question et qui venait de derrière son acolyte qui avait essayé de la rendre aveugle quelques secondes avant avait eu pour effet de la faire sursauter. Heureusement qu'elle n'était pas cardiaque. En même temps, vu qu'elle avait déjà la mucoviscidose ce n'était pas plus mal de ne pas lui rajouter une mal formation du coeur. Après le sursaut, elle mit une main sur son coeur pour signifier à son interlocutrice qu'elle pouvait éviter de faire des entrées aussi fracassantes ! En même temps, que pouvait elle bien penser ? C'était évident qu'ils n'y avaient pas de fantômes ici même si elle n'était pas certaine de ne pas croire aux fantômes. Merci la vie en Thaïlande ! Une fois la peur passée, elle adressa un sourire à ses deux interlocuteurs qui venaient de se présenter. "Moi c'est Linh !" Elle s'approcha doucement d'Azucena pour pouvoir la voir de plus près, chose possible grâce au flash de Orion. Elle remarqua alors que la jeune femme ressemblait à un chat. Au moins, leur déguissement à tous les deux étaient claires, pas comme le sien. "En vrai, j'suis déguisée hein. Je suis le contraire de moi même..." Elle avait dit ça un tendre sourire sur les lèvres, attendant certainement la réaction des deux autres. Ce n'était peut être pas très clair en fait, donc elle sorti son téléphone portable et afficha sa page instagram pour leur faire voir à quoi elle ressemblait normalement. Et voilà, maintenant c'était plus compréhensible !

    Quand Azucena parla d'une silhouette et qu'ils n'étaient peut être pas seuls, un léger frisson traversa l'échine de la jeune blonde. Non, pas question de montrer sa peur mais contrairement à Orion qui ne semblait pas croire aux fantômes mais qui espérait plutôt que d'autres paumés comme eux seraient présents; elle, elle se disait que ce n'était pas impossible que quelques âmes égarées viennent leur rendre visite en ce jour de la fête des morts. Cependant, elle préféra garder cette idée pour elle; du moins pour l'instant.

    La bâtisse était immense, c'était le moins qu'on puisse dire. Les portes vitrées ainsi que les moulures du plafond la rendait magnifique; un petit côté parisien; et en même terrifiante. Linh n'était pas bête, les maisons ressemblaient toujours à ça dans les films d'horreur. Elle qui avait toujours rêvé de se retrouver coincé dans ses séries préférées, elle allait peut être ravie et avoir la chance de se retrouver sur Netflix mais morte sur un de leur documentaire choc ! Non impossible bien sûr. Peut être que quelqu'un leur faisait une mauvaise blague finalement. Elle devait maintenant chercher de la lumière de son côté. Merci les gars de m'avoir laissé toute seule et d'être partis tous les deux ! Franchement, ce n'était pas au mec de partir tout seul de son côté. En vrai, peut être que Orion était plus peureux qu'elle ! Elle attrapa son portable dans sa poche pour mettre son flash afin d'arpenter la pièce. Elle était immense et elle avait quelque chose d'incroyablement romanesque. Linh ne pût s'empêcher de lever les yeux au plafond pour regarder chacune des moulures qui ornaient les murs. C'est la voix d'Orion qui la fit revenir à la réalité et elle fit demi tour pour retourner vers ses amis d'un soir. Une chance, ils avaient trouvé une lampe et verraient maintenant mieux et sûrement moins de fantômes !

    Pas de réseaux ! Evidemment ça commence toujours comme ça dans les films d'horreur ! Un nouveau frisson et hop c'est cadeau ça Linh ! Ce que je peux être trouillarde parfois. Ouais mais en même temps, elle avait une excuse elle. Elle avait vécu en Thaïlande où on croit aux fantômes et où certains assurent même en avoir vu. Imaginez ça dans la tête d'une gamine de dix ans. Ca peut créer des traumatismes et elle était en train de se rendre compte qu'elle en avait peut être un. Elle s'approcha du canapé pour s’asseoir à côté d'Orion qui venait de récupérer trois verres et s'apprêtait à servir les deux jeunes femmes. Linh attrapa son verre avant qu'il n'ai eu le temps de la servir. "Je te remercie mais pas pour moi. Je vais rester au coca ce soir." Elle n'avait pas envie de s'expliquer sur le sujet mais sa maladie faisait des siennes ces temps ci. Elle prenait des médicaments encore plus fort qu'habituellement et si elle les mélangeait à l'alcool, elle allait terminé la soirée couchée par terre. Non, pas d'alcool c'était préférable même si la fête à trois risquait d'être moins fun ! Et merde, ils vont penser que j'suis une coincée. Tant pis, t'façon, elle ne trouvait pas quoi leur donner comme excuse. Fouillant dans son sac, elle en sorti trois pizzas. "Par contre, j'ai emmener la bouffe mais sans électricité, pas de four et sans four bah pas de pizza !" Elle laissa échapper un léger rire. "Au moins j'aurai essayé." Elle s'installa un peu mieux dans le canapé, le regard toujours attiré par l'immensité de la pièce qui était maintenant pleine d'ombres grâce à la lumière qu'avait trouvé Orion. On y voyait plus net certes mais on voyait aussi pleins d'ombres étranges. Ils auraient peut être mieux fait de rester dans le noir. Linh baissa ensuite ses yeux vers un petit placard, juste à côté du canapé. Une planche ouija était posée dessus. Et merde il manquait plus que ça. Linh n'avait jamais fait ça mais ça l'avait toujours attiré. Sans doute parce qu'elle se disait que peut être, elle pourrait parler avec ses parents. Elle secoua la tête à cette idée, c'était ridicule mais se leva tout de même pour aller la chercher. Une fois en mains, elle retourna vers les deux jeunes gens. "Regardez ça !" Elle leur montra la planche. "Franchement, c'est obligé quelqu'un essaie de nous faire une blague." C'était trop gros non ?! La mauvaise adresse, l'absence d’électricité et maintenant ça ?! Peut être que c'était un piège, une caméra cachée.

@ Invité

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Mer 23 Oct - 14:26
Dehors, une fraîche bise commençait à se lever, faisant bruisses les dernières feuilles encore accrochées à leurs branches. L'espace d'une poignée de secondes, la réalisatrice laissa son regard dériver par-delà les épaules de ces compagnons d'infortune, absorbée par le spectacle si fascinant de cette nature qui mourrait pour, dans quelques mois, renaître. Ce ne fut que le contact de cette autre main, masculine mais si délicate, s'emparant de la sienne pour mieux la porter à ses lèvres et la frôler d'un baiser qui la ramena à la réalité. Orion, la nébuleuse qui, pourtant, luisait comme nulle autre. Beau prénom pour un être qui parvint, malgré le frisson à son épine dorsale, à lui arracher le plus reconnaissant et amical des sourires. Avant que, de ses lèvres, ne s'échappe un rire étouffé aussi bien aux propos du jeune homme qu'à ces bouteilles si semblables aux siennes et dont l'homme avait visiblement eu l'intelligence de se pourvoir. Répondant à son baise-main par une révérence qui fit une fois de plus balancer sa queue dans l'air glacé, Azucena s'était ensuite retournée vers la jolie blonde qui, en plus de donner son prénom, semblait ressentir l'obligation de se justifier sur son déguisement. La preuve ? Comme pour mieux appuyer ses propos, la jeune femme s'empressa de dégainer, pour mieux y afficher son profil Instagram, son smartphone. Et la réalisatrice ne put s'empêcher de la trouver bien plus jolie encore au naturel. Ancrant, un instant, son regard le plus bienveillant à celui de la jeune femme face à elle, elle avait doucement murmuré dans un regard cette fois malicieux mais en aucun cas moqueur

La robe est fort belle et le déguisement a l'avantage d'être original. Mais, si je puis me permettre, je te trouve encore plus jolie au naturel.

Puis, ne sachant si elle devait s'en amuser ou s'en inquiéter, elle avait observé les réactions de ses compères quand elle leur fit part de ce qu'elle pensait avoir vu quelques instants plus tôt. Soupirant intérieurement de ne pas être tombée sur des âmes sensibles ou si versées dans l'occulte qu'ils auraient aussitôt voulu en savoir plus ! Et, encore une fois, son esprit divagua malgré elle vers celui qu'elle se maudissait de trop souvent laisser venir danser dans sa caboche. Ah ! Pas de doutes ! Il serait sûrement le premier à en rire s'il la voyait, accoutrée ainsi et perdue au milieu de nulle part ! Heureusement pour elle il ne l'apprendrait jamais ! Et puis, qui sait ? La soirée ne serait sûrement pas celle à laquelle Azucena s'était tout d'abord attendue mais elle en serait peut-être meilleure encore ? Au moins, sauf mauvaise surprise de dernière minute, ce soir il ne serait pas question de travail ! Pas de producteurs ni de politiciens à l'horizon ? Super ! Lorsqu'elle entendit la réflexion d'Orion qui soulevait qu'ils ne seraient peut-être pas les seuls à s'être trompés d'adresse, elle avait littéralement explosé de rire, complètement détendue.

J'avoue que mon égo serait des plus reconnaissants à quiconque voudrait bien surgir et se trouver aussi perdu que nous en ce moment ! Enfin quiconque... tant que ce n'est pas un journaliste ! Pas franchement envie de me retrouver épinglée demain par TMZ habillée en chatte ronronnante et avec des bouteilles d'alcool plein mon sac ! Qu'on me prenne régulièrement pour la maîtresse d'Ethan ça je m'y fais très bien mais passer pour une alcoolique patentée, je passe !

Murmura-t-elle sur un ton perdu quelque part entre la plaisanterie et l'amertume qui ne pouvait être que la sienne quand elle songeait au tourbillon qu'était devenue sa vie depuis sa réussite. Heureusement, et encore une fois, ce fut la main d'Orion saisissant la sienne alors qu'ils pénétraient dans la bâtisse qui la ramena à la réalité. Ne répondant que par un signe de tête à son invitation à le suivre elle entra pour la seconde fois. Bien plus rassurée cette-fois ci par le contact chaud de ces doigts noués aux siens. La première chose qui saisit la jeune femme en avançant plus avant ce fut, plus que l'immensité des lieux, la sensation de désolation qui s'en dégageait. Comme l'une de ces vieilles maison qu'elle aimait parfois à louer pour les besoins d'un tournage. Ici nul n'aurait été besoin de recourir à des accessoiristes tout le mobilier des films d'horreur s'y trouvait déjà ! Des meubles qui, dans leur prime jeunesse, avaient du être d'une beauté et d'un raffinement certain. Mais que le temps, l'abandon et la poussière avaient comme plongé dans une profonde léthargie. Pourtant, quelque chose clochait... Et Azucena mit quelques instants avant que de comprendre ce qui la dérangeait tant. Le délabrement des murs, des fenêtres qui faisaient bondir son cœur en son sein glacé à chaque fois qu'elles avaient la si malencontreuse idée de battre et de claquer... Tout laissait penser que les lieux n'avaient pas vu âme qui vive depuis un bail ! Pourtant... Pourtant les lieux étaient d'une propreté immaculée. Vraiment très propres ! Comme si le ménage avait été fait récemment. Et, alors que son regard glissait vers la cheminée, elle aperçut des cendres témoins qu'un feu avait été allumé ici il n'y avait pas longtemps. Par qui ? Et où était donc passé le maître des lieux ? Des questions qui en appelaient bien trop d'autres pour que la réalisatrice ne s'empresse pas de les repousser hors de son esprit. Ne surtout pas commencer à se laisser gagner par des peurs infantiles... Elle était une adulte rationnelle, non ?

Fichues casseroles !

Grommela-t-elle alors que, à l'image de son chevalier servant du moment, elle sursautait presque en entendant ces dites casseroles se prendre pour un carillon et tinter de la plus lugubre des manières dans le silence oppressant des lieux. Riant, mais bien plus timidement cette-fois, de sa réaction, elle s'était retournée vers l'homme et avait murmuré, mi rieuse mi sérieuse

Je commence à me demander si nous avons vraiment eu raison d'entrer... En plus, s'il y avait quelqu'un d'autre, tu ne penses pas qu'il ou elle se serait montré.e en nous entendant ? puis, plus bas encore, elle avait ajouté Depuis quand un être normalement constitué se tire-t-il de chez lui en laissant la porte ouverte ? Franchement on est à New York ! Tu le ferais toi ?

Oubliant toutes ces nouvelles questions encore moins rassurantes les unes que les autres, le sourire fané de la mexicaine sembla revivre quand, dans un soupir de soulagement évident, elle vit Orion trouver une lampe de poche. Que la lumière soit ! Cela pouvait sembler ridicule mais alors qu'ils quittaient la cuisine pour mieux s'en aller retrouver Linh au salon, fiers de leurs trouvailles, Azucena se sentit rassurée. Quoiqu'il se passe ici elle n'était pas seule ! Allant rejoindre Linh tandis que leur nouvel ami se servait un verre Azucena ne put s'empêcher de frotter vigoureusement ses bras. Il faisait réellement aussi froid ou était-ce la peur qui, sournoise et pernicieuse, recommençait à la gagner ? Sautant sur l'invitation d'Orion à la rejoindre pour un verre elle avait acquiescé d'un regard à son invitation muette et précisé

Oublies les fruits, s'il-te-plaît. Ce soir, je sens que la vodka pure et bien tassée sera ma plus fidèle amie !

Quand Linh, par contre, déclina leur offre préférant se contenter d'un coca la femme s'empressa de le lui servir tandis qu'Orion s'occupait de son verre à elle. Tendant son soft à la jolie blonde elle s'immobilisa une seconde en s'attardant, sans doutes bien plus que ce que la politesse n'aurait permis, sur les traits de son visage. Déjà, plus tôt et devant son profil Instagram, elle avait eu comme l'impression qu'elle lui était familière. Mais ce n'était que maintenant qu'elle comprenait la raison de son trouble.

Tu es pompier ! C'est ça ! Tu es pompier ! Et si j'ai raison ta brigade et toi êtes intervenus dans une école il y a quelques mois. elle avait alors arboré un sourire encore plus doux tandis qu'elle ajoutait d'une voix pétrie de reconnaissance Mon fils, Angel, était dans cette école et sans vous je ne sais pas ce qu'il aurait pu arriver... dégainant, par pur réflexe professionnel, l'une de ses cartes de visites qu'elle avait toujours sur elle Azucena la tendit à la jolie blonde Prends ça, je t'en prie ! Je sais que vous ne faites que votre métier mais si, un jour, toi ou l'un de tes collègues avez besoin de quoique ce soit... appelles moi, d'accord ?

Puis, revenant prendre place aux côtés d'Orion sur l'un des canapés du salon, elle avait retrouvé un instant le silence. Accueillant d'un gloussement gourmand l'annonce de Linh : ils avaient désormais de quoi boire et de quoi manger ? Quant au fait que les pizzas soient froides... Le doigt de la brune qui se tendait vers le foyer

Des bûches, du petit bois et même du papier ? sortant de sa poche un paquet de cigarettes qu'elle jeta sur la table faisant signe à ses amis de se servir s'ils le souhaitaient, elle ne conserva que le briquet Et même du feu ! Tout ce qu'il faut pour faire réchauffer tes précieuses pizzas au feu de bois !

Elle n'avait pas réagi quand, l'un comme l'autre de ses compagnons, avaient confirmé ce dont elle se doutait déjà : pas de réseau... Que c'était étonnant ! Comme ils étaient coincés ici pour un moment, autant en profiter, non ? Elle faisait déjà tinter son verre contre celui de son voisin de canapé, allait même lui demander s'il n'aurait pas un peu de musique stocké quelque part sur son téléphone quand la découverte de Linh la fit, littéralement, se figer. Elle avait trouvé quoi là ? Une Ouija board ? Blêmissante sans même s'en rendre compte, chaque muscle de son corps bandé au point de lui en faire presque mal, elle avait plissé les yeux les laissant glisser sur la surface de l'objet.

Ca sert bien à invoquer les esprits, hein ? puis, revenant à la blonde Tu penses que c'est une blague ? Mais qui aurait pu vouloir nous jouer pareil tour ? Et surtout pourquoi ?

Puis, l'illumination. Ils étaient tous venus suite à conversation sur Facebook. D'accord, cela semblait être un fait établi. Mais... Se tournant vers Orion.

Qui t'as invité ? Je veux dire, il y avait tant de monde sur ce groupe de conversation que je ne sais pas même qui l'a lancé. Tu le sais ?

Puis, se tournant vers Linh

Moi, c'est une vague connaissance qui m'a presque suppliée de venir à ce qui aurait du être un bal costumé et où j'aurais pu rencontrer des gens susceptibles d'investir dans la campagne d'Ethan. Mais, à moins que tu ne sois aussi versée dans la politique... Qui t'as invitée toi ?

De nouveau la sensation étrange que quelque chose clochait. Si, comme Linh le supposait, quelqu'un voulait leur faire une farce... Non seulement celle-ci n'était pas super drôle mais, en plus, qui pouvait bien être la personne susceptible de les connaître tous les trois ? Maugréant tout bas alors qu'elle se relevait pour aller jusqu'à la cheminée et allumer un feu, elle avait pesté tout bas

Ethan, je te jure que si c'est toi qui est derrière ça, je vais te le faire regretter ! Tu vas le sentir passer l'Apollon !

Puis, alors que les premières flammes commençaient à crépiter dans le foyer elle avait posé genoux à terre et s'était tournée vers ses compagnons

Je résume. Nous avons désormais de la lumière, un feu où faire réchauffer nos pizzas et de quoi boire . Nous avons aussi une magnifique planche pour inviter des esprits à venir faire la fête avec nous...

Les regardant l'un et l'autre elle avait posé la question qui devait, à tous, leur brûler les lèvres.

Et puisque c'est Halloween... Cela vous dirait de faire tourner les tables ? Après tout personne parmi nous n'y croit vraiment à ces bêtises, n'est-ce pas ? Alors j'imagine que nous n'avons rien à craindre en essayant ?

Hasard ou pas, à peine avait-elle fini sa phrase que le vent gagna en puissance et en vigueur dehors. Et que, quelque part dans la maison, des chuintements se firent entendre. Sans doutes des portes qui claquaient au vent ! Comme les casseroles dans la cuisine un peu plus tôt, non ? Peut-être... ou pas ?

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Ven 25 Oct - 23:52
Il sait pas si finalement il a plus dévisagé la jeune femme qu’il le pensait ou si c’est juste le contexte de la soirée qui prompte Linh à expliquer son costume mais Orion reste surpris un instant quand cette dernière sort son téléphone pour montrer des photos de sa tête dans la vie de tous les jours. Par politesse autant que par curiosité, le zombie du soir s’approche de l’écran pour observer les images qu’on veut lui montrer. Objectivement elle est belle Linh mais surtout elle lui fait penser à Riley, les mèches bleues en moins. Inconsciemment il reste peut-être un instant de trop à observer les photos pour chercher un peu plus de ressemblance et c’est la voix d’Azucena qui le reconcentre sur le groupe. “La robe est fort belle et le déguisement a l'avantage d'être original. Mais, si je puis me permettre, je te trouve encore plus jolie au naturel.” Son regard quittant l’écran pour retourner sur Linh, Orion reprit ses esprits pour ajouter un “What she said,” accompagné d’un sourire avant qu’Azucena ne leur propose de retourner dans la maison.

Partis dans leur exploration de la maison, Orion est presque sur le point de sursauter quand après le bruit des casseroles, c’est la voix d’Azucena qui vient atteindre ses oreilles. “Je commence à me demander si nous avons vraiment eu raison d'entrer... En plus, s'il y avait quelqu'un d'autre, tu ne penses pas qu'il ou elle se serait montré.e en nous entendant ? Depuis quand un être normalement constitué se tire-t-il de chez lui en laissant la porte ouverte ? Franchement on est à New York ! Tu le ferais toi ?” Les questions de la brune font s’arrêter Orion l’histoire d’un instant. Ca fait beaucoup d’interrogations que son cerveau refuse de se poser depuis tout à l’heure parce que si il analyse vraiment correctement les faits présentés devant lui, il y a trop de choses qui ne vont pas, et ça c’est pas drôle. C’est pas drôle et ça veut dire qu’Orion va pas pouvoir se débrouiller pour sauver sa soirée et non, il peut pas l’accepter ça. Est-ce-qu’il y a une part de lui qui encore complètement dans le déni vis-à-vis de leur situation ? Peut-être. “Clairement pas.” Et comme pour se rassurer, il fait appel à sa mémoire pour qu’elle lui repasse avec 100% de netteté le moment où il a utilisé ses clefs pour refermer derrière lui après être parti prendre son uber un peu plus tôt. Il a ce petit ouf de soulagement en sentant les-dites clefs à leur place dans sa poche de veste. “Je me dis que la maison est tellement grande qu’il y a peut-être des gens qui sont à l’étage supérieur ou je ne sais où et que du coup ils peuvent pas encore nous entendre. Après je suis pas cardiaque mais c’est peut-être mieux pour ma santé qu’on soit les seuls aussi, tant pis pour mon égo.” Il arrive à glisser un petit rire à la fin de sa phrase, il est pas franchement sûr qu’Azucena puisse le voir sourire dans le noir de la pièce alors il se contente d’appliquer une petite pression sur sa main pour lui signaler qu’il est encore là et qu’elle n’est pas seule. C’était beau de pouvoir se prétendre prince charmant jusqu’au moment où il allait être le plus flippé des trois. Mais plus tard, pour l’instant : déni. “Après pour la porte, j’ai pas franchement d’explication logique à apporter. Faut se dire qu’au moins à l’intérieur on a moins de chance de mourir d’hypothermie, c’est déjà ça.” Et peut-être qu’ils allaient mourir d’autre chose mais c’était pas une ligne de pensée sur laquelle il fallait partir pour l’instant.

Le félin et le zombie finissent par faire leur retour dans le salon où ils retrouvent Linh. Orion reçoit les consignes des deux femmes concernant leur verre et il agit en accordance, servant son coca à la plus jeune et sa vodka à Azucena. Si on lui posait la question hors du contexte, Orion est pas certain qu’il répondrait que c’était une bonne idée de s’alcooliser dans une situation pareille mais encore une fois : le déni et un sens de la survie peut-être pas des plus affutés. Et puis ce n’était qu’un premier verre, dilué, rien de quoi lui faire perdre ses moyens. La première gorgée de son cocktail a en plus le mérite de le réchauffer légèrement. Dans un éclat qui semble presque venu de nulle part, Azucena annonce qu’elle connaît Linh, une histoire de feu dans l’école de son fils, l’intervention de la blonde sur les lieux. Orion se contente de rester en retrait. Le monde est petit, il était au courant.

"Par contre, j'ai emmener la bouffe mais sans électricité, pas de four et sans four bah pas de pizza ! Au moins j'aurai essayé." Orion observe les pizzas à présents posées sur la table, un sourcil levé d’étonnement. Ils avaient donc réussi à tous les trois emmenés des choses à consommer à un évènement qui était censé être avec un buffet et open-bar. Nice. God bless them and leur incroyable sens de la logique. “Des bûches, du petit bois et même du papier ? Et même du feu ! Tout ce qu'il faut pour faire réchauffer tes précieuses pizzas au feu de bois !” Alors ça partait en mission camping maintenant, de mieux en mieux. “Donc il nous aura fallu littéralement cinq minutes pour transformer la situation en vrai contre-soirée ? Nice. Tenez j’ai de quoi grignoter. On ira pas loin avec mais c’est déjà ça.” Et tout en parlant, il attrape son sac pour en sortir le fameux paquet de chips qu’il n’aurait clairement pas pensé utiliser aussi tôt dans la soirée.

Il y a Linh qui se lève et les yeux d’Orion la suivent alors qu’elle revient à sa place avec ce qui ressemblait à une planche de Ouija. "Franchement, c'est obligé quelqu'un essaie de nous faire une blague."  Le cerveau d’Orion prend un moment pour étudier la chose mais il arrive pas à se dire qu’il y a une réalité où c’est possible. Qu’on leur fasse une blague pareille, à ces trois personnes qui avaient l’air de ne rien avoir en commun ? Ca n’avait pas de sens. “Je sais pas, j’arrive pas à me dire que quelqu’un se serait donné autant de mal pour une connerie pareil.” Il répond avec un haussement d’épaules puis Azucena enchaîne. “Ca sert bien à invoquer les esprits, hein ? Tu penses que c'est une blague ? Mais qui aurait pu vouloir nous jouer pareil tour ? Et surtout pourquoi ?” Ces questions, de retour. Questions auxquels Orion a toujours aussi peu de réponses à apporter. Il se contente d’un haussement d’épaules, les lèvres pincés alors qu’il apporte de nouveau son verre jusqu’à sa bouche et que les interrogations d’Azucena s'enchaînent et qu’un certain prénom masculin fait son retour dans son discours. Interesting. “Personnellement je me suis fait invité par un client du bar. Il s’appelle Dean, c’est un habitué, on se connait pas tant que ça mais là c’est le seul soir où je bosse pas cette semaine donc la soirée tombait parfaitement et j’ai décidé d’en profiter.” Peut-être qu’il aurait dû embarquer quelqu’un qu’il connaissait avec lui. Proposer à Viktor de l’accompagner, voir avec Leone si il était dispo. Il y avait trente-cinq millions d’options mais Orion avait décidé de sortir seul et voilà où ça le menait. So much for being independent.

C’est au tour d’Azucena de s’éloigner un instant, le temps d’allumer un feu dans la cheminée mentionnée un peu plus tôt. La chaleur commençant doucement à se diffuser alors que la jeune femme reprend sa place à ses côtés après avoir une nouvelle fois mentionnée le fameux Ethan.  “Je résume. Nous avons désormais de la lumière, un feu où faire réchauffer nos pizzas et de quoi boire . Nous avons aussi une magnifique planche pour inviter des esprits à venir faire la fête avec nous… Et puisque c'est Halloween... Cela vous dirait de faire tourner les tables ? Après tout personne parmi nous n'y croit vraiment à ces bêtises, n'est-ce pas ? Alors j'imagine que nous n'avons rien à craindre en essayant ?” Une grosse bourrasque de vent vint agrémenter les propos de la brune en faisant trembler les carreaux et Orion eut presque envie de rire. Les clichés s'accumulaient beaucoup trop rapidement pour faire sens. Son verre de nouveau en main, l’attention d’Orion se pose sur la planche de Ouija et il est partagé entre le no way les enfants et le allez, au point où on en est. “Uniquement pour vous faire plaisir parce que j’y crois absolument pas à ces conneries,” qu’il finit par préciser après avoir jeté un regard aux deux jeunes femmes. L’instant suivant, il écarte son verre et les bouteilles pour faire de la place sur la table et installer le fameux objet “”de communication”” avec l’au-delà. L’instant d’après, il a ses mains sur le bout de bois et ses yeux fermés. Pour être tout à fait honnête Orion il a jamais assisté à des séances de sa vie et tout ce qui suivra proviendra de sa culture films et séries. “Bon esprit, on va pas te demander si t’es là parce que ça c’est bon, tu nous l’a bien fait comprendre, ça suffit maintenant il fait assez froid comme ça et on se passera du fond sonore, merci. Moi j’aimerais juste savoir s’il-te-plait qui est le fameux Ethan dont Azucena n’arrête pas de parler et où ils en sont. Tu peux nous dire si il l’aime ? Ils vont finir leur vie ensemble ? Avoir des enfants ?” Le ton sérieux qu’il s’emploie à maintenir contraste magnifiquement avec le sourire qu’il a sur les lèvres. “Merde, il faut peut-être poser qu’une seule question à la fois. Je suis désolé, il y avait pas de manuel avec le bordel.” Et là il se risque à ouvrir un oeil, puis l’autre, afin de découvrir le visage de ses compatriotes. Est-ce-qu’elles allaient lui en vouloir pour son manque de sérieux ou au contraire rire avec lui ? Let’s see. Histoire de pimenter un peu plus les choses, un courant d’air vint traverser les pièces et Orion cru entendre des espèces de grincements en provenance de l’étage. Well, peut-être qu’ils l’avaient bien réveillé leur esprit finalement.

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Mar 29 Oct - 10:52
    Il était difficile de dire si cette maison avait un côté accueillant ou au contraire, si elle donnait envie de partir en courant. Son air de campagne, ainsi que ses pièces spacieuses et ses moulures apparentes; lui donnait un petit air Parisien qui changeait de tout ce qu'on pouvait voir à New York. Dans un sens, Linh se sentait bien à l'extérieur de la ville et du bruit constant. D'un autre côté, il faisait nuit; un peu trop au goût de Linh; elle et ses nouveaux acolytes se trouvaient maintenant dans une propriété privée; que prête à les accueillir; par en juger par la porte ouverte et les bûches déjà prêtes dans la cheminée. Et si quelqu'un avait simplement voulu leur ouvrir leur maison ?! Impensable ou alors où était ce quelqu'un maintenant ? Ils n'allaient pas les laisser profiter seuls de la soirée sans se joindre à eux. A moins que ce quelqu'un attendait qu'ils aient bien bu pour apparaître sur le seuil et les conduire dans une pièce de torture tous les trois. Okay Linh, on se calme tu regardes trop de films. Linh devait à tout prix se reconnecter avec la réalité car son imagination la faisait légèrement flippé. Heureusement, l'autre jeune femme de la soirée, la reconnecta rapidement en parlant de son métier. Apparemment, les deux femmes s'étaient déjà vu. Une histoire d'incendie dans un école. Linh se souvenait bien de cette histoire. Les gamins de certaines classes avaient été coincés au premier étage. Une intervention pas très compliquée mais néanmoins à risque puisqu'il s'agissait d'enfants. Elle se souvient que Jayden était sur les dents ce jour là. Enfin bon, ils avaient réussi leur intervention sans la moindre difficulté et les enfants avaient tous été rendus sain et sauf à leurs parents. Linh fût un peu gênée par les propos de Azucena. Comme tous les pompiers, elle n'aimait que très peu les compliments. Elle ne faisait que son job comme certains sont comptables ou encore secrétaires. Elle n'avait jamais eu le sentiment d'être différente seulement parce que son métier était plus risqué que celui des autres. Au contraire, elle se sentait tout à fait normal et n'avait pas non plus le sentiment de faire cela pour attendre des compliments en retour. Cependant, elle ne pouvait pas être impolie et elle adressa un tendre sourire à son interlocutrice. "Je me souviens de cette intervention...Je vous remercie de vos compliments même si je ne faisais que mon job. J'espère que votre fils n'est pas traumatisé par cet incendie. " Elle attrapa néanmoins la carte de visite que lui tendait la jeune femme avant de se diriger tout droit vers le canapé. Place à la fête maintenant ou plutôt à ce qui ressemblait pour le moment à un mauvais début de film d'horreur.

    Une chance, puisqu'elle serait la seule à ne pas boire, elle pourrait potentiellement tous les défendre d'un tueur en série qui voudraient simplement jouer à Saw en cette nuit d'Halloween. Hum, pas sûre que toute seule elle fasse le poids. Elle allait devoir surveiller de près la consommation de ses compatriotes qui avaient la décence de ne pas lui demander pourquoi elle refusait de boire un coup. Elle n'avait pas envie de parler de sa maladie avec des personnes qui n'étaient encore que des inconnus et n'avait pas non plus envie de leur dire qu'elle restait sobre pour éviter de devenir la cible d'un tueur en série. Son imagination lui jouait surement des tours, inutile d'inquiéter toute l'assemblée. Petite assemblée, bien trop petite pour déjouer les plans machiavéliques d'un fou furieux. Elle divaguait. Elle avait toujours eu beaucoup d'imagination et si cela pouvait parfois s'avérer une bonne chose, ce n'était pas le cas là tout de suite. Azucena semblait avoir envie de boire plus que de raisons mais il n'était pas question que Linh intervienne, cela serait sûrement passé pour un manque de politesse assurée. C'est alors que la jeune femme leur demanda à elle et Orion, qui les avaient inviter. Bonne question quand on se rend compte de la galère dans laquelle ils étaient. Pour sa part, il s'agissait d'une collègue et aux dernières nouvelles, elle n'avait rien à voir avec la politique comme s'en inquiétait Azucena et elle ne semblait pas non plus avoir de liens avec un certain Dean; un client d'un bar. Hum étrange cette affaire. "J'ai été invitée par l'une de mes collègues qui avait elle même été invitée par quelqu'un d'autre..." Elle fit une légère grimace. Elle devrait toujours se méfier de ces soirées où l'invitation vient de un tel, qui l'a envoyé à un tel puis à un tel..."D'un autre côté, comme on est les seuls à être là, il semblerait que nous soyons les seuls victimes d'un canular." Linh ignorait bien si cela en était un d'ailleurs mais cela la rassurait certainement de le penser.

    Azucena avait raison. Ses bûches déjà prêtes dans la cheminée leur permettraient de manger à leur faim et Orion avait également prévu le coup puisqu'il avait emmené des chips. Après tout, ce coup là venait peut être d'un des deux autres. Peut être que l'un deux avait voulu les réunir dans cet endroit tous les trois et espérons que ce ne soit pas pour jouer à l'exorcisme. Linh se leva pour aller aider Azucena à allumer les feux et lui tendit ensuite les pizzas qu'elle venait de sortir de leur emballage. Retour auprès d'Orion et du canapé. Elle préférait rester par ici. Elle avait apprivoiser le coin de cette pièce, elle s'y sentait en sécurité. Etre allée récupérer une planche Ouija n'était peut être pas la meilleure idée de sa vie parce que les jeunes présents semblaient maintenant avoir envie d'essayer. Orion trouva néanmoins important de préciser qu'il ne croyait absolument pas à ses conneries et que c'était seulement pour leur faire plaisir. Elle hésita à dire qu'elle y croyait plutôt beaucoup...Mais non, elle évita. Elle ne voulait pas passer pour une folle de service. Et ce n'était pas de sa faute d'abord si elle croyait à tout ça, elle n'avait pas grandit dans le même pays qu'eux et dans le sien, on croyait à la sorcellerie et aux esprits. C'était peut être pour cette raison qu'elle avait toujours eu terriblement peur d'Halloween ce qui en général amusait fortement Alex. Heureusement, Orion ne semblait pas prendre cela très au sérieux. Une chance ! Elle préférait cela finalement plutôt que de voir ou d'entendre des esprits s'inviter à leur contre soirée. Il parla d'Ethan. Une bonne chose puisque Azucena ne cessait d'en parler depuis le début de la soirée. Ils avaient enfin pouvoir savoir qui était ce Ethan. En espérant qu'il ne soit pas vraiment mort ou ça risquait de devenir super glauque. Les doigts toujours posés sur la planche ouija, elle ouvrit les yeux pour regarder ses interlocuteurs. Alors c'est qui Ethan ?! Elle adressa un léger sourire complice à Orion. "J'aime autant qu'on parle d'Ethan en effet, cela évitera peut être de faire arriver un mauvais esprit autour de cette table." Elle avait dit ça sur le ton de l'humour, laissant penser qu'elle ne croyait pas à ce qu'elle disait alors qu'en réalité...C'était le moment pour échapper à la planche. Elle retira ses doigts de la planche et croisa les bras contre sa poitrine, le regard amusé. Elle attendait que Azucena se dévoile un peu.

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