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quelle vie. -- malone.

@ Invité

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Ven 1 Nov - 18:11
-- q u e l l e  v i e.
c'est la première chose à laquelle tu penses en ouvrant les yeux. quelle vie, que de se réveiller avec les mèches de cheveux d'une conquête dans la bouche, parce que t'as possiblement dormi la bouche ouverte cette nuit. ronflements inclus, on en convient. tu tires une main de sous le draps pour chasser ces intrus d'ton système avant d'prendre conscience que ton second bras t'as sûrement été arraché dans la nuit. aucune sensation, a u c u n e  p a l p i t a t i o n. une épaule, et rien d'autre. tu tournes la tête en pensant qu'peut-être, il est tombé en bas du lit, mais tu vois ta main dépasser de l'autre côté du corps nue d'la meuf. elle t'avait écrasé tous les nerfs d'ton bras pendant la nuit. tu sais même pas si c'est récupérable, bien franchement. tu grognasses en t'voyant emprisonné sous cette carcasse humaine alors qu'tu voulais partir avant d'faire un tête à tête avec son haleine du matin. tu tires le mollusque sans vie de sous son corps, lui soutirant des plaintes sans réellement la réveiller et tu t'lèves avec une merveilleuse cacophonie des os du corps.

.fallu t'calmer un peu avant d'sortir.
..trouver ton caleçon aussi.
...t'es pas chez toi.
....même si tu fais tout comme.

ça sent rien.
p't'être juste le mort dans l'appart.
tu t'essaies d'calculer d'nombre de fois que tu t'es réveillé dans c't'appartement, et que le café était déjà près. aucune. faut pas t'attendre d'être traité comme un roi non plus. et plus souvent qu'autrement, si c'était pas de l'autre qui s'amourachait d'nuits blanches, t'étais l'premier à ouvrir la porte du frigo' le matin. tu t'grattes l'bas du dos. et ce simple son semble faire vibrer les murs de briques de l'appartement. c'que tu n'donnerais pas pour toujours t'réveiller dans c'silence. t'ouvres la porte d'une armoire pour en sortir le récipient du café instant. tu l'secoues pour voir les possibilités d'une telle approche et tu grognasses dans ta barbe inexistante. déjà, le café instant. ça goûte les fonds d'poubelles. secondo, le café instant, ça goûte les fonds d'poubelles. c'est ton seul argument. tu déposes le pot sur le comptoir avec plus de fracas qu'escompter. tu tires vers toi la bouilloire pour la remplir d'eau et la mettre en marche. de toute manière, t'allais pas trop t'attarder aujourd'hui. avec la visite de mom à l'hôpital et la prise en charge du frérot avant d'aller travailler. t'avais même pas l'temps d'te prendre la tête avec...

le plancher grince.
y t'parle, le plancher.
à moins qu'ça soit lui ?
tu portes ton pouce et ton index à l'os de ton nez et tu prends une grande respiration. tu pourrais paraître irrité, mais tu t'questionnes uniquement sur quelle merde tu flottes encore. à croire que t'as perdu ton bras, et que le plancher te parle. l'goût amer sur ta langue te vient pas d'nul part y semblerait. tu t'complais dans l'idée d'ignorer le garçon qui vient d'entrer dans la cuisine. parce que si tu l'regardes pas. y'a peut-être moins d'chance qu'il existe. et qu'tu croises son regard dans tes pensés toute la putain d'journée. tu combles le manque de réactions et le manque de réponse d'un léger sifflement alors que tu ouvres une autre porte d'armoire pour prendre une tasse, en regardant attentivement si elle était bien propre.

comme si t'en avais quelque chose à foutre.
de la propreté.

@malone oaks 

@ Invité

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Ven 1 Nov - 19:49
quelle vie.
il y a le silence, toi qui dort encore et puis le bruit de la cafetière en plastique qui cogne contre le bois du comptoir. ton inconscient n'a pas besoin de toi pour reconnaître ce son parce que tu l'as tellement entendu récemment que ça en ait presque devenu ton réveil. et tu sais parfaitement ce que ça signifie – il est là, réveillé, dans votre cuisine. tu sais que quand tu vas te lever de ton pieu, que tu vas traîner ton corps fatigué jusqu'à la cuisine, il va être là. dans cette cuisine qui ne lui appartient pas et qu'il connaît pourtant comme la sienne. ça fait des semaines que ça dure, que ce mec que ta coloc a ramené prend ses aises dans votre appart. cet inconnu dont tu connais toujours pas le nom, mais dont tu reconnaîtrais le dos entre mille. parce que tous les matins, ou presque, il est là. dans ta cuisine, dos face à toi, entrain de chercher de quoi se faire un café quand tu te traînes enfin hors de ton lit. tu râles un peu parfois, quand t'as passé une mauvaise nuit à écouter tous les ivrognes du quartier te raconter leurs vies pourries. et souvent tu te la fermes, parce que vous avez un arrangement implicite avec ta coloc – le coup d'un soir de l'autre peut rester jusqu'au matin, tant que la personne est partie d'ici midi et elle est priée de bien vouloir être discrète le matin. bien évidemment, ce mec qu'eileen s'obstine à ramener dans son lit à outrance ne respecte rien de votre arrangement. il est là à n'importe quelle heure de la journée, parce qu'eileen ne couche pas avec lui que le soir et il n'est pas discret, du tout. enfin, pas assez pour ton sommeil un peu trop léger. et tu en as vite fait l'amère découverte – parce que tous les matins où il est là, c'est lui qui te réveille. mais tu dis rien malone, tu fermes ta gueule comme un bon coloc parce que sans cet appartement, sans eileen, tu serais probablement à la rue.

alors forcément, quand tu te traînes enfin hors de ton lit, tu vois la peau de son dos nu d'abord, puis tu réalises que t'as marché sur une des lattes du plancher qui grince. et qu'il s'est retourné. il te regarde pas, pourtant. continue de vaquer à ses occupations, attrape une tasse et vérifie qu'elle est propre. longuement. trop, longuement. tu sais qu'il t'ignore, tu sais juste pas trop pourquoi. tu t'avances jusqu'au frigo, t'ouvres la porte et jette un coup d’œil à son contenu – qui fait presque peur à voir tellement il est vide. mais il reste une bouteille de jus de fruits et c'est tout c'qui t'intéresse. tu l'attrapes et boit au goulot. eileen déteste quand tu fais ça, mais tu t'en fous, parce qu'elle est pas là pour le voir. elle avait qu'à pas encore pioncer à cette heure-là. tu t'essuies du dos de la main le jus qui a coulé sur ton menton et pose la brique sur le comptoir. tu te hisses à ton tour dessus, avec l'habitude d'un mec qui fait ça tous les matins. installé sur ton perchoir, t'observes l'inconnu dans ta cuisine. alors, eileen baise bien ? c'est cru, un peu trop peut-être pour un matin. pour des paroles adressées à un quasi inconnu. tu sais pas trop pourquoi tu lui demandes ça d'ailleurs, peut-être parce que t'as envie qu'il te regarde. ouais, ça doit sans doute être ça, parce que t'as clairement pas envie de connaître les performances sexuelles de ta coloc. absolument pas.

@nox sawyer

@ Invité

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Mer 6 Nov - 3:56
décidément, c'est pas l'plancher.
et les sons, ils viennent d'une source.
que t'aurais préféré fermée.
pour aucune raison assez valable, tu troques la tasse que tu tenais pour une seconde, enfoncée plus loin dans l'armoire, sûrement abandonnée considérant la pellicule de poussière qui reposait sur la base. tu souffles, avec à peine dans l'optique de nettoyer la vieillesse de l'objet et tu la déposes finalement sur le comptoir. écho à des talons qui se butent sur les portes après qu'un postérieur trouve confort sur l'espace de travail. tu t'ennuies un peu du temps qu't'étais pas si grand. que tu pouvais toi aussi, te percher sur la mélamine. et m'man d'dire que c'est qu'les animaux qui font ça. d'quoi porter un jugement immédiat sur le colocataire d'ton coup d'un mois. alors, eileen baise bien ? tu glousses. une réaction qu't'aurais jamais pu être possible dans un tel contexte. le culot. quoi que, niveau culot, tu n'laissais pas beaucoup d'place non plus. les secondes de silence qui te sépares de lui t'permettais à t'affairer à la préparation du café alors qu'tu renverses une dose approximative de grains sur un filtre posé dans le haut de la cafetière.

tu t'arrêtes. finalement. pour poser une main moite sur le comptoir, te permettant d'être pleinement tourné vers lui. l'gloussement n'avait pas imprégné de sourire à ton visage. même qu'tu dégageais d'quoi d'beaucoup trop neutre pour la conversation qui s'élevait. « tu n't'es jamais taper eileen ? elle qui ouvre les cuisses si facilement... j'suis étonné. » niveau respect pour la d'moiselle, tu pourrais aisément faire mieux. c'était tout de même une réalité qu'tu pouvais pas nié. vu le manque d'intérêt spirituel l'un pour l'autre. et ta gueule pour la moitié du temps à moitié cassé. t'es pas très attirant dans l'ensemble. même si tu t'traînes trop souvent pas de chandail. si t'es pas quelqu'un qui aime show off, t'es tout près. tu t'avances d'un pas, en penchant ton corps plus que nécessaire pour attraper la brique de jus. « t'es pas jaloux, j'espère ?». y'a l'obscurité d'tes yeux qui épie les traits d'son visage, un sourcil haussé. tu t'attendais pas à une réaction. t'étais juste étonné. c'est pas la première fois qu'tu l'vois. mais c'est peut-être la première fois qu'tu t'attardes.

et faut pas.

tu t'intéresses finalement à la brique sucrée pour regarder la saveur. toi, tout c'qui est pas jus d'orange, c'est pas tant dans tes branches. mais tu n'sais pourquoi, après avoir humé les arômes qui s'dégagent, tu portes aussi l'goulot à tes lèvres. t'avais bien entendu la déglutition d'ses gorgées dans ton dos. est-ce que ça t'dérange ? non. l'mec à visiblement aucune maladie autour des lèvres, pas d'quoi paniquer. tu t'arrêtes en plissant l'nez lorsque les saveurs t'remontes d'dans. tu regardes la date d'expiration, comme si l'erreur était forcément . « j'pensais qu'il y avait qu'les gosses qui buvaient c'te sucre liquéfiée.» . tu déposes la brique là où tu l'avais prise, récolant les dernières saveurs sur tes lèvres. tu t'détournes finalement en relâchant le comptoir pour regarder la progression du poison dans le plastique.

@malone oaks

@ Invité

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Mer 6 Nov - 18:45
tranquillement perché sur le comptoir, tu observes l'inconnu. chacune de ses réactions – de la tasse qu'il repose pour en reprendre une autre, au gloussement qui lui échappe suite à ta question, de la façon presque automatique qu'il a de préparer son café en t'ignorant, à sa main qu'il pousse sur le comptoir. il est désormais tourné face à toi, et il n'y a aucun sourire amusé sur son visage. t'es un peu déçu, t'avoues, t'aurais aimé lui tirer un rictus au minimum. et cette fois, c'est lui qui enchaîne sur quelque chose de bien cru, et légèrement irrespectueux envers ta coloc. mais bon, tu vas rien dire, tu sais comment est eileen – t'iras jamais lui reprocher. elle fait bien ce qu'elle veut de son cul après tout, et de toute façon, tu tiens trop à ton appart pour risquer de finir à la rue. parce que vous avez beau vous entendre la majorité du temps, elle reste quand même sacrément susceptible comme nana. de toute façon, t'as beau jouer sur les deux tableaux, t'as toujours eu plus de mal à comprendre les femmes. t'es plutôt du genre à te fracasser contre un corps qu'à vouloir profiter de la douceur de celui-ci, parce que c'est tellement plus simple à gérer. et les femmes, elles sont toujours du genre à rechercher à faire plus compliquer, même quand rien n'est déjà simple dans ta propre tête. enfin bon, y'a cet inconnu qui te parle de ta coloc comme d'un coup d'un soir, qui dure depuis des semaines déjà. au beau milieu de ta cuisine, de bon matin. t'es pas sûr d'avoir eu raison de lancer ce sujet. les histoires de cul des autres au p'tit déj, très peu pour toi. pourtant, la question qui suit te dessine un sourire au coin des lèvres. toi, jaloux ? de lui ? pas vraiment. d'eileen, tu pourrais. le mec et sa gueule amochée ont définitivement du charme à tes yeux. pendant un court instant, tu envisages de répliquer quelque chose, de sous-entendre que oui, si t'étais du genre jaloux, tu serais jaloux, d'eileen. mais tu réponds rien, tu te contentes de garder ton regard planté sur lui, à suivre ses moindres mouvements. sa pomme d'adam qui monte et redescends quand il avale une gorgée de jus de fruits, le plissement de son nez quand il désapprouve le goût du liquide, ses yeux qui glissent sur la brique à la recherche de quelque chose, sa main qui repose finalement le jus de fruits et lâche le comptoir pour s'en éloigner.

tu réalises avec un temps de retard qu'il t'a parlé, quelque chose à propos de sucre et de gosses. tes yeux avaient beau être concentré sur l'immensité de peau à portée de doigts, ton inconscient a fait le travail pour toi. alors forcément, toi aussi, tu répliques quelque chose. enfin. et moi, j'croyais que y'avaient que les gens frustrés pour boire du café dès l'matin ? très peu pour la subtilité et les sous-entendus sexuels, malone. bien joué. un jour, t'apprendras à fermer ta gueule dans les moments qui comptent, mais visiblement, c'est pas encore aujourd'hui que ça arrivera. tu détournes enfin le regard de lui, glissant en bas du comptoir et vers un placard – tu te mets à la recherche de quelque chose à te mettre sous la dent. t'as encore oublié de manger en rentrant tôt ce matin, et tu crèves la dalle malone.

@nox sawyer

@ Invité

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Jeu 7 Nov - 2:26
tu te grattes la mâchoire. tu te frottes sous l'menton. tu t'étires. tu fais une torsion du corps pour faire chanter les vertèbres de ton dos. pour faire chialer tes côtes qui ne s'sont même pas remises encore d'une dernière bataille incontrôlée dans l'fond d'une ruelle. y'avait tout ton corps qui voulait t'faire savoir qu'il était là. encore un morceau. d'en tenir rigueur. d'en prendre soin. et tu regardes le liquide brun, trop pâle, et tu te demandes ce qu'il y a de pire. ingérer ce qui se trame, ou t'perforer un poumon. l'choix, à une heure aussi matinale, te semblait plus compliquée que nécessaire.

inconsciemment, tes gestes réagissent à ses paroles alors qu'tes doigts descendent assez bas sur ton corps pour s'arrêter à la limite du pelvis. « j'le suis peut-être. » que tu t'contentes de dire. tu remontes la main sur ton torse et arrête le mouvement en t'tournant vers lui. tu lui envoie un clin d'oeil, pour t'rendre compte à retardement qu'il te faisait dos. tu lèves les yeux. « j'suis difficilement satisfait, c'est un d'mes défauts. j'te sors une tasse ?» dans un haussement d'épaules qui t'semblait plus personnel, tu ouvres de nouveau la porte d'armoire pour prendre la première tasse avait laquelle tu jouais et la déposer sur le comptoir. tu insinuais quoi ? qu'il était frustré ? ou tu voulais simplement être le bon jack.

t'attrapes la carafe, sans même qu'elle ait terminé sa besogne. t'étais peut-être trop pressé d'mettre fin à cette conversation étrange. quoi que plus plaisante et divertissante que de parler du bon temps à l'extérieur. t'en verses le contenu dans les deux tasses inertes sur la mélamine et tu remets le plastique à sa place, presque dans un fracas sonore. tu toises l'individus assez du regard pour voir ce qu'il cherchait. de la nourriture. que ça. et pourtant, cette simple recherche semblait être ardue. t'en avais conscience. t'en as toujours eu conscience depuis que tu mets les pieds dans ce cocon. « j'suis certain qu'si vous vous présenter à la maison qui vient en aide aux pauvres, vous pouvez faire assez pitié pour avoir un panier d'goodies. » nox. n o x.

bonjour, comment tu t'appelles, moi c'est nox.
et j'porte aucun jugement.

c'était trop demandé, de tenir une conversation tout à fait normale. comme deux hommes normaux. dans une situation normale. trop demandé. après, tu serais du genre à le pointer du doigt et dire qu'il a commencé. t'attrapes ta tasse et tu souffles sur la fumée pour te permettre une gorgée. une gorgée poisseuse. comme ta sainte vie. « si t'es assez chanceux, l'pain n'a pas encore viré au bleu. » . N O X. t'es qui pour porter ce genre de jugement ? ce genre de commentaire. alors que t'étais sûrement celui qui avait terminé le lait. hier. et tu l'sais. tu l'sais dans l'fond. parce que tu souris. saleté.

@malone oaks

@ Invité

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Dim 10 Nov - 0:22
non, je m'en passe très bien en ce moment, que tu lui réponds à sa proposition de café. et oui, tu sous-entends très bien ce qu'il pense. t'es pas frustré en ce moment, pas de ce côté-là en tout cas. vous circulez dans l'espace restreint de la cuisine dans un harmonieux ballet involontaire – chacun évite de toucher l'autre, sans dire un mot, pourtant parfaitement conscient de la présence de l'autre à quelques centimètres de lui. toi, tu cherches toujours de quoi manger et lui, tu l'entends verser du café dans les tasses. deux tasses, d'ailleurs, que tu remarques quand tu pivotes vers un autre placard. il a visiblement pas attendu ta réponse, mais tu hausses vaguement les épaules. tu t'en fous pas mal, du gâchis de cette tasse de trop. soit il la boira aussi, et ça t'étonnerait même pas, soit eileen s'en chargera quand elle décidera de se lever. toi, t'as encore le goût du shoot de vodka d'hier soir tôt ce matin collé à la langue et le mélange alcool-café dans ta bouche a toujours eu du mal à passer. toi, t'es pas du genre à soigner tes gueules de bois à grandes doses de café. toi, t'as surtout envie de te foutre quelque chose sous les dents, mais vos placards sont désespérément vides.

tu claques une porte de placard en soupirant, pile au moment où l'inconnu qui squatte ta cuisine te lance une pique. tu sais même pas si c'est une pique en vrai, et si ça l'est, tu le prends même pas mal. t'as beau avoir faim, et être claqué, sa remarque t'amuse. et forcément, quand tu lui réponds, c'est pour lui rendre la pareille. pique ou pas pique. s'ils me donnaient un panier, j'aurais même pas le temps d'y toucher. t'auras déjà tout descendu avant que je sois rentré. t'as un sourire en coin quand tu te tournes vers lui et tu l'observes boire son café, ton café. tu le fixes une fraction trop longtemps. à la recherche de quoi ? tu n'sais pas. puis tu te détournes pour te diriger vers un dernier placard, vers la cachette qu'eileen pense secrète. c'est là qu'elle est planque ses céréales bio, vegan ou tu sais pas trop quoi. sa bouffe qu'elle t'a interdit de toucher quoi. mais t'es un peu désespéré malone, tu crèves la dalle putain. tu souris, enfin, quand tu mets la main dessus. t'attrapes un bol dans le placard où l'inconnu a récupéré les deux tasses, et tu verses les céréales dans un même mouvement. tu te sers une cuillère, que tu mets dans ta bouche au moment où le plan cul d'eileen te parle du pain – et tu sais déjà qu'il n'est pas devenu bleu, parce qu'il y en a plus, t'en as pas trouvé. tu fronces le nez à peine ta bouchée avalée parce que, bordel, c'est vraiment dégueulasse. fais chier, y'a vraiment rien de potable à manger dans cet appart, que tu râles à voix haute. tu laisses passer un silence, avant d'ajouter, on se demande bien qui c'est qui passe son temps à dévaliser les placards. et ça te saoule quand même un peu quoi, parce que t'as toujours aussi faim. à défaut d'avoir trouvé à manger, tu abandonnes le bol encore rempli et tu récupères ta tasse de jus de fruits dont t'avales une gorgée. appuyé contre un comptoir, tu glisses ton regard sur l'inconnu. et sinon, il a un nom le mec qui pense qu'il peut se servir dans nos placards comme s'il était chez lui ?

@nox sawyer

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