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love me in public {TERMINE}

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Dim 20 Oct - 23:38
love me in public {TERMINE} 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f586169564230492d566d547172673d3d2d3336393934303932302e313461313630646530366235313433643534373039373938313434382e676966?s=fit&w=720&h=720
love me in public Hannah & Gabriele


    "Tu sais que t'es carrément sexy !" Il avait dit ces mots en se mordant la lèvre et avec un regard de pervers. Gabriele eu un haut de coeur et retourna la tête pour qu'il comprenne bien qu'elle n'était pas intéressée. Comme quoi, même dans l'Upper East Side, les hommes sont des crétins. Et certains s'étonnaient qu'elle soit lesbienne ! Vraiment ?! Heureusement pour ce jeune homme, il n'avait pas insisté et c'était à la fois une chance et à la fois décevant. En effet, Gabriele avait passée une journée des plus atroces et aurait certainement apprécier se défouler sur un petit gamin de riche qui n'imaginait même pas qu'une femme comme elle puisse être gay. Pauvre crétin, il n'était pas le seul d'ailleurs. La plupart des hommes que Gabriele rencontrait n'imaginaient pas un seul instant que Gabriele puisse être homosexuelle. Lesbienne, pas bisexuelle comme ils préféraient sans doute l'entendre dire. Et non, c'est incroyable mais les femmes homosexuelles ne portent pas forcément des pantalons, n'ont pas forcément les cheveux rasés et ne portent pas de faux pénis. Incroyable pour certains mecs, vraiment. Il est vrai que ce soir là, Gabriele attirait les regards. Elle portait une robe noir élégante qui lui arrivait juste après les genoux et léger collier en or tombait sur sa poitrine, mettant d'avantage en valeur sa poitrine. Gabriele avait toujours aimé être féminine même si elle appréciait tout autant porter un jogging et de ne pas se maquiller. Quand elle sortait, elle aimait prendre soin d'elle et puis ce soir là, elle en avait eu particulièrement envie. Pour qu'une journée soit bien merdique aux yeux de Gabriele, il fallait vraiment une bonne dose d'emmerdes. Gabriele était plutôt du genre optimiste, à toujours essayer de voir le bon côté des choses, le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Pourtant, aujourd'hui, elle n'avait pas réussi du tout à optimiser. D'abord, un accident pendant le cours de gym. Un petit con qui avait voulu faire le malin avait raté les anneaux et était retombé sur le dos avant même que les matelas soient en dessous. Les pompiers et compagnie et bien sûr, un aller retour pour Gabriele dans le bureau du directeur qui voulait savoir ce qui s'était passé et comment expliquer l'absence de matelas. Et bien tout simplement parce que cet élève n'a pas attendu que les choses soient installées. Il avait sous entendu qu'elle était quand même un peu responsable et Gabriele n'avait pas du tout apprécié cela. Elle qui faisait toujours très attention à la sécurité de ses élèves. Bref, il semblerait que ce jeune homme allait s'en remettre et qu'elle aurait bientôt le privilège de lui dire ce qu'elle pensait de lui. Ensuite, elle était rentrée chez elle et avait reçu un texto d'une amie. Rachel proposait une soirée "in". Gabriele n'avait pas tellement apprécié l'idée que son amie puisse penser que les soirées avec elle n'était pas assez branchée mais passons. Gabi avait justement besoin de sortir et de se changer les idées. Et là, les choses s'étaient compliquées. D'abord parce que sa chère et tendre amante avait plus ou moins prévu de se rendre à un vernissage avec ses parents. Encore ?! Mais aussi parce que sa petite amie n'était pas d'avis à se rendre dans ce bar qui était aussi un restaurant et qui lui arrivait de fréquenter avec son père. On pourrait la reconnaître. Bien que Gabriele avait promis de faire des efforts, elle en était incapable, surtout après une journée comme celle-ci. Elle avait dit à sa petite amie à quel point elle ne supportait plus cette vie et lui avait clairement dit qu'il fallait que ça change. Elle n'avait pas lancé un ultimatum mais ce n'était pas loin. Alors qu'en réalité, cette dispute serait oubliée rapidement. Gabriele s'en voudrait et présenterait ses excuses à Hannah. C'était toujours ainsi que ça se terminait. Hannah qui disait qu'elle était désolée et Gabriele qui acceptait. Elles étaient sans doute destinées à vivre ainsi pour le restant de leurs jours mais peu importe, c'était toujours mieux qu'une vie sans Hannah. Il revenait à la charge ce petit con. Il n'avait donc rien comprit. Elle essaye de prendre sur elle pour ne pas se montrer trop désagréable et fit un signe à son amie Rachel pour que celle-ci vienne la soutenir. Malheureusement, son amie qui voulait une soirée branchée devait être ravie et particulièrement attirée par le jeune homme qui lui faisait du rentre dedans. Et merde pensa Gabriele. Elle allait devoir se débrouiller toute seule. "Ecoute moi bien ?! Premièrement je ne suis pas sûre que tu sois majeur, deuxièmement, j'aime les femmes et troisièmement, il est évident que tu es encore puceau alors s'il te plais casse toi si tu ne veux pas que je passe mes nerfs sur toi et crois moi, j'en aurai bien besoin." Il était parti aussi vite qu'il était arrivé laissant place à une femme un peu plus mure, dans les âges de Gabriele et plutôt très jolie. "Je suis impressionnée par ta répartie. Et je me suis attardée sur le deuxième point, tu aimes les femmes alors ?" Elle avait dit ça avec une voix qui se voulait sensuelle, tout en sirotant son cocktail. En temps normal, enfin plutôt avant que Hannah n'arrive dans sa vie, c'est à dire il y a quatre ans, la perspective de terminer la soirée avec cette jeune femme aurait été plutôt alléchante. Mais aujourd'hui, il en était hors de question. Non pas parce qu'elle avait des valeurs et qu'elle était fidèle mais plutôt parce qu'elle était follement amoureuse et n'avait besoin de personne d'autre. "J'en aime une en tout cas." Gabriele avait dit cela sans aucune agressivité, juste pour que cette jeune femme comprenne bien qu'elle n'était pas libre. Cette jeune femme était tout l'opposée de Hannah. Plutôt masculine, veste en cuire et pantalons moulants. Elle était belle c'était une évidence mais elle ne l'était absolument pas autant que sa merveilleuse petite amie cachée mais petite amie quand même. "Aoutch...Si je comprends bien, je suis tombée sur la seule femme fidèle de Manhattan." Elle avait dit ça en caressant doucement son épaule. Gabriele ne l'avait pas repoussée. Elle n'avait pas envie de se montrer désagréable avec cette femme et de toute façon, elle savait que ça n'irait pas plus loin. En plus, ça tenait les hommes à distance une bonne chose et enfin, se faire draguer n'était pas déplaisant et lui permettait de se changer les idées. Gabriele lui adressa un sourire. "L'explication est sans doute que je ne suis pas réellement du coin." Sans répondre quoi que ce soit, la jeune femme s'approcha dangereusement; bien que pas tellement dangereux dans l'état actuel des choses; de Gabriele qui leva sa main, l'appuyant contre le corps de la jeune femme pour que celle-ci recule. Non, il ne se passerait rien. Ce n'était pas la peine d'essayer. Et évidemment, comme c'était définitivement une journée de merde, ce fût le moment où sa petite amie décida de faire son entrée dans ce bar à cocktail qu'elle connaissait bien mieux que Gabriele. Et merde !

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Lun 21 Oct - 1:25
love me in public.
Elle n'en revenait pas. Elle savait que sa famille était puritaine et complètement homophobe. Elle le savait, mais le voir la rendait absolument folle, alors que son père regardait avec dégoût un artiste dont il avait passé la soirée à vanter les mérites. « Les artistes ont toujours plus d'un vice », souffla le candidat au Congrès en regardant l'artiste en question, tenant tendrement la main de son amoureux. « Leur dépravation a malheureusement trop souvent tendance à égaler leur talent », soupira sa mère en retour.

« Sérieusement ? », claqua Hannah, à la fois en colère et meurtrie par leur attitude. « Hannah, ton langage ! » « En quoi le fait qu'il aime un homme le rend moins génial. Il est actif dans la communauté, participe à des galas de charités et offre ses œuvres à la vente pour que les associations puissent gagner plus d'argent. Et il soutient ta campagne. Je ne vois pas de vice là-dedans. » « Tu fréquentes trop d'homos, Hannah. J'ai entendu dire qu'il y en avait beaucoup dans le professorat de ton lycée. J'espère que ta... colocataire n'en est pas une, au moins. » La façon dont il prononça le mot ''colocataire'', avec un tel mépris, la fit sursauter. « Sérieusement, il serait temps d'entrer dans le vingt et unième siècle », dit-elle avant de tourner des talons pour aller à l'autre bout de la galerie, admirer des œuvres de cet artiste vraiment doué qui ne correspondait malheureusement pas assez aux standards de sa famille.

Elle était perdue dans ses pensées (des pensées toutes tournées vers Gabriele) quand un homme s'approcha d'elle. Verre de champagne plein à la main, il lui offrit un sourire qu'elle ne connaissait que trop bien et la jeune femme s'empressa, dès lors, d'afficher son regard le plus significatif de son non-intérêt. « Vous avez du goût », souffla l'homme, pas décontenancé pour autant. « Je me plais à le croire », répondit-elle simplement. « C'est aussi mon tableau préféré ce soir. Je m'appelle Garett. » « Hannah » « Decker. Je sais. Vous êtes un peu une célébrité ici. » Il lui offrit son sourire le plus séducteur et elle se retint de soupirer. Elle n'y pouvait rien. Elle n'était pas intéressée et ne le serait jamais. Il n'avait pas ce qu'il fallait et ce petit truc en trop qui ne faisait clairement pas vibrer la brune. « Je suis désolé, Garett, mais je vais vous épargner du temps. J'ai déjà quelqu'un dans ma vie et je ne suis pas intéressée. » Il sembla surpris. « Pourtant, votre mère m'a dit que... » Elle se tourna vivement vers lui, manquant de faire tomber son verre de champagne. « Ma mère vous a dit de venir me parler ? » L'absence de réponse suffisait à lui répondre et la brune ne cacha plus sa frustration, délaissant l'homme pour revenir vers ses parents. « Sérieusement, maman ? » Sa mère claqua la langue, pleine de désapprobation. « Ce langage, Hannah. » « Je m'en fous, de mon langage », dit-elle, assez bas quand même pour que seuls ses parents entendent. « Je n'ai pas besoin que tu t'immisces ainsi dans ma vie. Je ne suis pas une fille à qui ont présente des prétendants en négociant sa dote. » Elle était furieuse. Comment osaient-ils ? « Hannah, chérie, tu es célibataire et je ne fais que te présenter des hommes qui pourraient te plaire, je ne suis pas en train d'organiser un mariage contre ton gré. » Aucun homme ne pourrait me plaire, maman. Elle avait envie de le hurler, mais se mordit la langue, soupirant. « Dire que j'aurais pu passer la soirée avec... » Non... Ça non plus elle ne pouvait pas le dire. « Je n'ai pas besoin que tu me présentes quelqu'un, maman. Je n'ai pas besoin de rencontrer qui que ce soit. » Soudain, une lumière sembla s'allumer dans l'esprit de son père. « Hannah, est-ce que tu vois un homme ? » Elle répondit sans même y penser. « Je vois quelqu'un, oui. » Elle en avait marre de cacher cela. Elle pouvait au moins dire cela. Ses parents n'avaient jamais été du genre trop fouineur. Ils n'enverraient personne chercher de qui il s'agissait tant qu'elle n'aurait pas envie de leur présenter quelqu'un. « Depuis quand ? » Elle ne répondit pas, cette fois, cependant. Elle n'avait pas envie d'entrer dans des détails qui demanderaient trop d'explications et avait encore moins envie de mentir. « Oh ma chérie... » « Il n'y a pas de ''ma chérie'', maman. J'en ai fini ici ce soir. » Si elle restait plus longtemps, elle allait finir par craquer et tout avouer. Leur dire qu'elle ne vaudrait jamais mieux pour eux que cet artiste que maintenant, ils allaient détester et avoir honte d'avoir comme soutien.

Quittant rapidement le vernissage, la brune commanda un taxi pour l'emmener au seul endroit où elle avait réellement envie d'être ce soir, ce bar dont lui avait parlé Gabriele et où elle savait trouver la seule personne qu'elle voulait voir. Le trajet lui parut interminable. Portable à la main, Hannah hésita longuement à lui envoyer un message pour la prévenir qu'elle arrivait, mais elle décida, finalement, de ne pas le faire. Elle allait entrer dans ce bar, prendre sa femme par surprise et l'embrasser, en se fichant royalement de qui pourrait ou non les voir. Elle était fatiguée de tout ça. Fatigué que ses parents la maintienne dans un placard dont elle ne pourrait jamais sortir. Fatiguée de mentir, de ne pas être libre d'aimer qui elle voulait, comme elle le voulait. Fatiguée des disputes avec l'amour de sa vie et fatiguée d'être incomplète dans sa vie officielle, parce que manquant de la seule personne qui la rendait totalement elle-même.

Seulement, rien ne se passa comme prévu, car lorsqu'elle franchit les portes du bar et s'avança assez pour distinguer sa compagne dans la foule, la scène qui l'attendait fut comme un nouveau coup de couteau dans sa poitrine déjà fragile. Gabriele, plus belle que jamais, était là, en compagnie d'une autre femme, la main posée sur le torse de cette dernière. Une partie d'elle hurlait que ce n'était pas ce qu'elle croyait, qu'il y avait une explication, qu'elle était probablement en train de la repousser et pas de la toucher, mais la partie déjà fragile de son amour-propre le prit comme une claque. Une retentissante vision de ce que serait sa vie si elle continuait à blesser son amoureuse encore et encore. C'était trop. Tout ça, c'était beaucoup trop. Elle était là, dans sa robe de grand couturier rouge, son manteau épais sur les épaules, son sac et son chignon parfait, prête à dire au monde entier que cette femme sexy au bar était la sienne et elle, elle était en compagnie d'une autre femme, parce qu'elle arrivait trop tard et qu'une autre lui avait déjà mis la main dessus. Son premier réflexe fut d'avancer d'un pas, le poing serré, prête à montrer les crocs et à dire à cette pouffiasse ce qu'elle pensait d'elle et du fait qu'elle touchait sa compagne... et puis, soudain, ça la frappa, l'idée qu'elle était dans un bar où elle n'était pas une inconnue et elle recula avant de tourner des talons et de s'enfuir.

Une fois à l'air libre, elle laissa un gémissement douloureux quitter ses lèvres, et enroula ses bras autour de son ventre, serrant son manteau plus fort autour d'elle.

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Lun 21 Oct - 20:42
    Ce n'était pas la première fois que Gabriele sortait sans Hannah. Ce n'était pas non plus la première fois qu'elle se faisait approcher par une jeune femme qui tentait de la séduire. Il arrivait aussi à Hannah de sortir seule, sans que Gabriele ne soit à ses côtés mais il y avait une chose absolument merveilleuse entre les deux jeunes amantes et cela malgré toutes les épreuves que leur couple traversaient : elles se faisaient confiance. Elles avaient une confiance aveugle l'une en l'autre et jamais, Gabriele n'avait pensé que Hannah puisse la tromper. D'ailleurs, il ne fallait pas car il était évident que Gabriele aurait prit ses jambes à son cou. Elle était folle amoureuse de la brune mais n'aurais jamais accepté une chose pareille. Le respect était pour Gabriele la base du couple. De toute manière, Gabriele de son côté, ne s'était jamais sentie attirée vers la moindre femme depuis que Hannah était dans sa vie. Pourtant, ce soir, elle n'avait pas repoussé la jeune femme presque androgyne; qui plus est n'était pas du tout son style. La question était maintenant de savoir pourquoi. Elle n'était pas ce genre de personne qui avait besoin de se faire draguer pour avoir l'impression d'être toujours dans le coup ou attirante. Elle savait parfaitement que Hannah avait toujours envie d'elle et c'était ça l'important. Gabriele savait entretenir la flamme avec celle qu'elle aimait tant et rien d'autre n'était important. Mais ce soir, Gabriele avait eu besoin de ressentir une chose qu'elle n'avait jamais encore ressentie ou alors à distance de New York , avec Hannah. Elle avait juste besoin de voir à quoi ressemblait une vie de couple normale.

    Hannah n'avait jamais eu l'idée de rejoindre Gabriele quelque part et encore moins quand ce quelque part est un endroit où elle déjeune régulièrement avec son père. Ce bar qui est aussi un restaurant plutôt selecte le midi. Mais Hannah avait décidé de se pointer et il était évident que dans d'autres circonstances, Gabriele aurait été plus que ravie de retrouver sa belle venue lui faire une surprise. Seulement, c'était différent là car le contexte, la situation dans laquelle se trouvai Gabriele prêtait à confusion. Aucun doute puisque Hannah avait fait demi tour aussi rapidement qu'elle était entrée dans le bar. Gabriele poussa un peu plus fermement la jeune femme qui lui faisait face. De toute manière, à cet instant précis, elle n'avait plus la moindre importance; en admettant qu'elle en ait eu à un moment. Néanmoins, Gabriele n'était pas quelqu'un de mauvais et ne manquais que très rarement de respect aux gens; c'est pourquoi elle se sentie instantanément obligée de se justifier. "J'suis désolée, ma petite amie vient d'arriver dans le bar et..." Elle n'allait quand même pas raconté sa vie à une parfaite inconnue et puis imaginez que cette jeune femme connaisse le père de Hannah. Un drame assuré. "Je dois filer." Elle avait dit ça très rapidement, se dirigeant déjà vers la sortie du bar. Et c'était le moment parfait apparemment; en tout cas celui qu'avait choisit Rachel pour l'interrompre. Elle ne pouvait pas continuer à se faire draguer quand on n'avait pas besoin d'elle. "Tu sais qu'Hannah vient de pénétrer dans le bar et...elle n'a pas aimé ce qu'elle a vu." Elle avait dit ça avec un large sourire, comme si la situation s'y prêtait. Gabriele n'avait pas du tout envie de rire là maintenant. Elle avait réussit à perdre son sourire et c'était plutôt une chose difficile à faire pourtant. Il faut dire avouer que Rachel n'avait jamais été très fan de Hannah. Elle faisait avec mais préférait de loin les soirées où Hannah n'était pas présente. Rachel était une amie de longue date. C'était la première personne qu'elle avait rencontré quand elle était arrivée aux Etats Unis fraîchement débarquée d'Allemagne. Pour une raison assez étrange, Gabriele continuait de voir Rachel. Pourtant, cela faisait plusieurs années qu'elle se demandait bien ce qu'elle pouvait lui trouver. Elles étaient tellement différentes. Mais d'un autre côté, Rachel avait toujours été là et rien que pour ça, elle était incapable de la rejeter bien que ce soir, ce n'était pas l'envie qui lui manquait. "J'vois pas en quoi c'est drôle ! mais je te remercie de l'info !" avait elle dit secouant sa chevelure blonde de droite à gauche et en levant les yeux au ciel. Le message était clair et son amie perdit aussitôt son sourire. Dans le fond, ce n'était pas Hannah le problème de Rachel mais plutôt ce que Hannah représentait à ses yeux. C'est à dire une petite fille à papa, riche, trop riche, catholique et républicaine. Tout ce que Rachel détestait profondément et tout ce que Gabriele aurait détesté aussi si cela n'avait pas été Hannah. Quand elle l'avait rencontré dans la salle des profs la première fois, elle n'avait rien vu de tout ça. Elle avait juste vu une femme magnifique et petit à petit, elles s'étaient rapprochées, puis elles s'étaient aimées. Est ce que Gabriele trahissait le monde d'où elle venait ?! Non, son père avait beau être un gauchiste, artiste et limite fou, il était un homme aimant qui avait apprit à sa fille à regarder au délà des apparences; ce qu'apparemment Rachel ne savait pas faire ! D'ailleurs, elle revenait à la charge. "Tu serais mieux avec cette fille là bas" avait elle dit désignant la jeune femme androgyne au bar. "Tu mérites mieux Gabi quand est ce que tu vas t'en rendre compte ?" Cette fois c'était trop. Beaucoup trop que ce que Gabriele pouvait supporter pour ce soir. Pas de chance pour Rachel, elle allait payer le prix de sa journée pourrie. "Je t'interdis de dire une chose pareille. Je ne mérite pas mieux. Il n'y a pas mieux qu'Hannah. Tu ne la connais pas Rachel car tu n'as jamais cherché à la connaître." elle poussa un long soupire avant de poursuivre. "Je l'aime d'accord ?! Alors oui, notre vie n'est pas parfaite je te l'accorde mais pour rien au monde je changerai de vie. Elle est la plus belle chose qui me soit arrivée." Elle ne laissa pas le temps à Rachel de répondre quoi que ce soit, qu'elle avait déjà franchit la porte du bar pour se rendre dehors.

    C'était tout Hannah ça. Ne pas faire de scandale devant tout le monde alors que clairement, Gabriele aurait bien aimé ce scandale devant une salle pleine, ainsi Hannah lui aurait prouvé qu'elle pouvait être spontanée, qu'elle pouvait assumée. Oui, elle avait beau l'aimer de tout son coeur et de toute son âme, elle n'avait pas pour autant oublié qu'elle était en colère contre la brune. Gabriele ne mit pas longtemps à trouver Hannah. Elle était magnifique dans cette robe rouge même si celle-ci était cachée par un manteau. Au passage, Gabriele était sortie comme ça, sans veste et allait certainement attrapé la mort. Peu importe ce n'était pas cela l'important pour le moment. La blonde s'approcha doucement d'Hannah, elle n'avait pas envie de la mettre d'avantage en colère car dans les yeux de sa petite amie, elle voyait de la colère mais aussi de la tristesse. Elle se positionna devant elle, cherchant sa petite amie du regard. Il n'était pas question qu'Hannah ne la regarde pas. "Je ne te dirais pas que ce n'est pas ce que tu crois. Car j'espère sincèrement que tu ne crois rien Hannah..." Elle avait dit ça sur un ton sec mais qui se voulait néanmoins rassurant. En même temps, elle n'imaginait pas un seul instant que la brune puisse imaginer Gabriele l'a tromper. C'était tout bonnement impossible et Gabriele aurait été profondément déçue dans le cas contraire. "Je suis fatiguée Hannah. J'ai passé une journée de merde, j'avais envie d'en discuter avec toi mais toi, tu as préféré aller à un vernissage avec tes parents." Elle poussa un nouveau soupire d'agacement cette fois. "J'en ai marre d'accord ?! Je t'aime et je veux que tout le monde le sache." Gabriele avait dit cela fort. Ce n'était pas de la provocation mais juste la vérité. Elle voulait que tout le monde sache plus qu'elle ne l'avait jamais voulu. Il n'avait jamais été difficile pour Gabriele de dire ses sentiments. C'était autre chose pour Hannah et si maintenant elle savait le faire dans l'intimité, elle devait maintenant apprendre à le faire dehors, aux yeux de tous. Egoïste ?! Peut être, mais cela faisait trop longtemps que Gabriele acceptait une vie qui ne lui convenait pas.

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Mar 22 Oct - 1:15
love me in public.
Cette situation était horrible et parfois, Hannah avait plus de mal à cacher la vérité que d'autres fois. Sans ses parents, elle n'aurait jamais caché sa sexualité. Elle ne se cachait pas derrière cette excuse, même si Gabriele le pensait. Elle n'avait réellement qu'envie de vivre son histoire d'amour au grand jour. Elle se moquait de l'avis des autres, elle se moquait de ce que les inconnus pouvaient en penser. Elle n'avait aucune difficulté à se séparer des gens proches d'elle qui pourraient trouver à y redire. Tout le monde... sauf sa famille. Elle ne pouvait pas les perdre, elle n'en avait pas la force et malheureusement, c'était, de tous, ceux qui la maintenaient le plus dans le placard. Parce que jamais son père n'accepterait ce qu'elle était. Parce que son père avait voulu montrer « les ravages de l'homosexualité », il avait été visité un refuge pour des jeunes lgbt+ qui avaient été jeté à la rue par leurs parents il y a quelques années. Les gens du refuge étaient malins. Même s'ils avaient accepté de faire pénétré en leur sein un homophobe connu, ils avaient bien mené les discussions avec lui pour faire passer leur message. Certes, son père n'avait rien entendu, rien compris, mais en temps que lesbienne dans le placard, Hannah, elle, l'avait entendu : Qui que tu sois, si un jour on te rejette parce que tu as le malheur d'aimer le mauvais sexe, d'être né dans le mauvais corps ou de ne pas te reconnaître dans une identité cisgenre hétéronormée, alors notre porte te seras toujours ouverte. Aucun jeune ne mérite que ses parents le rejettent parce qu'il aime de tout son cœur. Tu n'es pas un monstre...

Elle n'en doutait pas. Comment aimer aussi éperdument pouvait-il être mal ? Si Dieu l'avait faite ainsi, amoureuse des femmes, éperdument amoureuse de Gabriele, Hannah était convaincu que ça ne pouvait pas être pour lui faire du mal. Pas quand aimer Gabriele lui faisait tant de bien et la rendait si bien, meilleure, plus humaine, plus altruiste, plus désireuse de propager l'amour, le respect et le bonheur autour d'elle.

Sa femme finit par la rejoindre dehors et Hannah essaya de ne pas laisser les larmes couler de ses yeux, alors qu'elle savait que le moment n'était vraiment pas bien choisi pour exploser. Pas qu'elle se fiche d'exploser en pleine rue. Juste qu'elle ne voulait plus se battre. Pas ce soir. Elle s'était déjà assez battu comme ça et elle était vidée. Elle avait été trop loin dans ses retranchements de bonne petite fille pour la soirée... Pour toute une semaine. « Bien sûr... », dit-elle, quand sa compagne argua qu'elle espérait ne pas avoir à justifier que les apparences avaient été trompeuses ce soir. « Je le sais. » Et elle était honnête. Elle le savait. Elle savait que Gabriele ne lui ferait jamais ça. Elle la quitterait avant de faire le moindre geste vers une autre femme. Ce n'était pas pour autant que la brune se sentait mieux.

Gabriele continua, se plaignant de sa journée, lui disant qu'elle avait ''préféré'' aller à un vernissage avec ses parents et cette fois, la jeune femme n'arrive pas à contenir ses larmes. Deux gouttes salées glissèrent sur ses joues, alors qu'elle pressait un peu plus fort ses bras contre son ventre. « Tu crois que ça n'est pas mon cas ? Tu crois que tout ça... » Elle fit un geste vague en l'air. « … me plaît. » Suivant l'impulsion, elle s'avança, saisissant les joues de son amoureuse et plaqua des lèvres furieuses sur les siennes. Le baiser était plutôt dur, pas tendre, mais désespéré et quand elle le brisa, elle tremblait. « Je t'aime. Je t'aime et je n'ai aucun mal à le dire devant des gens qui ne me connaissent pas ou des amis sincères, devant ce portier qui se rince l’œil, devant n'importe qui pourvu qu'ils ne le disent pas à ma famille... » Elle lâcha sa compagne et secoua la tête en reculant. « Mais après tout, peut-être qu'ils n'auront plus besoin de ça pour comprendre... » Après tout, si elle avait été énigmatique, elle n'avait pas non plus été très subtile ce soir. Peut-être qu'elle avait été trop loin et que ses parents allaient comprendre.

« Je n'ai pas envie de me disputer ce soir non plus, Gabriele. Une dispute par soir, c'est suffisant pour moi. J'étais venue parce que j'espérais qu'on pourrait... Je ne sais pas... Passer une bonne soirée ensemble dans ce bar ou rentrer à la maison parce que je ne veux que toi, ce soir, mais... tu t'amuses, très clairement et je sais que tu ne t'amuseras pas autant avec moi, que tu seras tout simplement sombre parce que je serais sur mes gardes, refusant tes caresses et tes baisers alors... Va. Retourne vite à l'intérieur avant d'attraper froid. Profite de ta soirée, de tes amis. Je vais rentrer à la maison et t'y attendre... Fait le mois juste savoir si tu veux que je dorme sur le canapé... » Ça n'arrivait jamais. Même si la menace était souvent sous-entendue, même si Hannah avait lancé la perche plusieurs fois pour que Gabriele la jette de leur lit si elle le voulait, la blonde ne l'avait jamais forcé à quitter leur chambre et ne l'avait jamais quitté non plus. Aucune des deux n'avait jamais permis à l'autre de s'en aller. Même en colère, elles avaient besoin de se blottir l'une contre l'autre pour pouvoir dormir. Aucune n'y arrivait vraiment les rares fois où pour une raison X ou Y, l'une ou l'autre devait découcher.

Lentement, Hannah se tourna de nouveau vers la rue, sortant son téléphone portable pour commander un Uber. Si un taxi avait été acceptable pour aller de la galerie au bar, la somme serait trop exorbitante pour rejoindre Staten Island. Un Uber valait toujours mieux.

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Mar 22 Oct - 2:11
    Hannah et Gabriele avaient des centaines de choses en commun. Elles aimaient la même nourriture, à commencer par les raviolis au fromage. Franchement, quelqu'un connaît il quelque chose de meilleur ?! Elles adoraient toutes les deux enseigner aux élèves même s'ils se comportaient la plupart du temps comme des petits cons, aucun des deux ne lâchait l'affaire. Elles aimaient sortir, s'amuser, faire la fête mais aussi rester à la maison, dans les bras l'une de l'autre regardant Netflix un après midi entier s'il le fallait. Elles aimaient les chocolats chauds, les bains bouillonnants, les fleurs surtout les roses. Elles adoraient se baigner toutes les deux, une chance parce qu'autrement, il n'aurait pas été aisé de vivre avec Gabriele qui est un vrai poisson dans l'eau. Néanmoins, elles étaient aussi tellement différentes sur certains points et c'est ce qui rendait sans doute la situation aussi compliqué par moment. C'était d'ailleurs de pire en pire. Elles n'avaient pas été élevées de la même façon. Si Gabriele avait, tout comme Hannah, vécue dans une famille avec des moyens financiers, leurs familles respectives n'avaient pas eu la même façon de gérer le porte monnaie ou encore de l'étaler au grand Jour. Elles n'avaient pas été inculquées avec les mêmes valeurs. Etonnant d'ailleurs qu'Hannah soit Hannah avec les parents qu'elle avait eu. Gabriele avait été élevée avec une notion importante de la famille et de l'amour. On lui avait apprit toute petite à dire ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle même. Alors c'était facile pour elle. Tellement simple de crier au monde entier que Hannah était l'amour de sa vie mais malheureusement, Hannah l'empêchait souvent de le faire. A cause de sa famille. Oui, ça elle l'avait bien comprit. Mais à cause de la famille d'Hannah, la plupart de ses collègues ignoraient qu'elles étaient en couple. Cela n'avait peut être aucune importance pour Hannah mais ça en avait pour Gabriele. De toute façon, cela faisait des mois qu'elles avaient toujours la même conversation, inlassablement. En vain.

    Il était rassurant de voir que malgré tout ce qui pouvait se passer entre elles, Hannah ne doutait pas de l'amour de Gabriele. Ou en tout cas, elle ne doutait pas de ses valeurs. Jamais Gabriele n'aurait trompé sa petite amie. Elle ne l'avait jamais fait même lorsqu'elle sortait avec des filles qu'elle n'aimait pas vraiment. Cela n'allait certainement pas être différent avec une femme qu'elle aimait plus que tout au monde. Le moins que l'on puisse dire c'est que Gabriele n'avait pas hésité à passer ses nerfs sur sa compagne, parce qu'en réalité, il n'était pas si facile de vivre avec Gabriele. Elle avait beau avoir la pêche, le sourire du matin au soir lorsqu'elle était en colère, son impulsivité prenait toujours le dessus et c'était ce qu'elle venait de faire avec Hannah. La brune était en train de payer la journée merdique que venait de passer Gabriele. Soudain, dans un geste plein de désespoir, la brune attrapa les lèvres de Gabriele pour lui donner un baiser à la fois passionné et brutal. C'était presque violent. En tout cas, c'était douloureux. C'était le genre de baiser qui signifiait à quel point cette situation était tout aussi insupportable pour Hannah. Comme à son habitude, la culpabilité envahit Gabriele. Son but n'était certainement pas de faire du mal à sa petite amie. Et puis le baiser avait prit fin, privant Gabriele des lèvres de sa moitié. Des lèvres qu'elle aimait plus que tout. Des lèvres dont elle ne pourrait jamais se passer. Si elle l'oubliait parfois, cela lui revenait en pleine tête à chaque fois qu'elles échangeaient un baiser. Hannah lui expliqua une énième fois que le problème était ses parents. Gabriele voulu lui répondre encore une fois également qu'elle savait tout ça. Seulement, ça ne servait à rien. Elles tournaient en rond. Elles se disputaient pour les mêmes choses depuis des mois, voire des années. Gabriele se demandait parfois sur quel sujet les couples normaux pouvaient bien se disputer ? Franchement, elles ne se disputaient jamais vraiment pour autre chose ou alors ce n'était pas de vraies disputes. « Mais après tout, peut-être qu'ils n'auront plus besoin de ça pour comprendre... » Cette phrase était pour le moins égnimatique. Gabriele ne comprenait pas de quoi il s'agissait. Devait elle la questionner à ce sujet ? Hannah ne lui laissa pas le temps de répondre quoi que ce soit et la blonde se contenta de froncer les sourcils. Est ce que ça voulait dire que quelqu'un qui connaissait son père venait de les voir ? Gabriele tourna rapidement la tête pour voir si quelqu'un les regardait. Ou peut être leur avait elle parler ? Non impossible. De toute manière, Hannah semblait avoir décidé que c'était à elle de parler maintenant. Elle expliqua à Gabriele qu'elle rentrerait sans elle; que celle-ci n'avait qu'à rester dans ce bar à s'amuser. Comment pouvait elle s'amuser maintenant ? Elle venait de se disputer avec Hannah et il n'était plus question de s'amuser mais plutôt d'arranger les choses ou de les empirer parce qu'il arrivait que Gabriele soit douée pour ça aussi. Souvent sans le vouloir. "Je n'ai pas envie de rester ici sans toi." Elle leva les yeux au ciel secouant l'une de ses mains. "Et je n'ai pas non plus envie que tu dormes sur le canapé, arrête avec ça." Ce n'était pas la première fois que Hannah lui disait une chose pareille. Quelle idée ?! Est ce que ses parents faisaient souvent chambre à part ? Car ça c'était une chose que Gabriele ne pouvait pas comprendre. Elles ne pouvaient pas se coucher l'une sans l'autre comme elles ne pouvaient pas se coucher en étant fachés. Du moins, la plupart du temps. "Je rentre avec toi." C'était décidé et ce n'était pas possible de la faire changer d'avis. Elle savait ce qu'elle voulait Gabriele Gärtner. Encore une chose qu'elle tenait de ses parents !

    Il avait fallu environ une heure pour que le Uber arrive et les ramène à destination, c'est à dire dans leur appartement. Les échanges avaient été brefs dans le Uber, voire totalement inexistants. Etaient elles en colère l'une contre l'autre ?! Gabriele ne savait plus tellement ce qu'elle ressentait ce soir. Elle qui avait pourtant l'habitude de dire tout fort ce qu'elle pensait, elle était perdue dans ses propres pensées. Elles passèrent toutes les deux la porte de l'appartement sans un mot. Hannah se dirigea vers la salle de bain et Gabriele alla attraper un coca dans le frigo. Boire un coca à cette heure tardive n'était pas la meilleure idée qu'elle ai eu mais elle n'avait pas eu le temps de finir sa bière alors et puis il fallait qu'elle s'occupe. Hannah réapparût quelques minutes plus tard. Elle était magnifique. Maintenant que son manteau ne cachait plus sa tenue, Gabriele l'a trouvait absolument sublime. Cette robe faisait ressortir chaque parcelle de son corps, laissant deviner ses courbes que Gabriele connaissait pourtant par coeur mais dont elle ne se lassait pas. Et il était évident que jamais elle ne s'en lasserait. La blonde ne pût s'empêcher de laisser ses yeux parcourir le corps de sa bien aimée mais son regard se fit plus triste une fois qu'elle croisa les yeux d'Hannah. Elle avait honte de son comportement et en même temps, elle n'avait pas envie de s'excuser. Elle n'avait pas envie de passer son temps à lui demander pardon alors qu'elle ne faisait que lui dire ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle même. Assise sur le fauteuil du salon, elle bu une gorgée de son coca avant de le reposer sur la petite table basse. Hannah était toujours au milieu du salon, un pied entre leur chambre à coucher et entre le salon. Peut être se demandait elle où elle devait aller. Gabriele se leva, attrapant d'une main ses cheveux et dans un geste les passa du côté droit de son cou. Elle passa ensuite sa main dans son dos pour défaire la fermeture de sa robe et celle-ci s'écroula aussitôt au sol laissant apparaître les sous vêtements noirs de la jeune femme. Elle avait toujours ses talons aux pieds et pourtant ce n'était même pas une façon de rendre la situation sexy ou quoi que ce soit. Elle s'approcha, sans un mot de sa petite amie, passa derrière elle et fit doucement glisser la fermeture de sa robe. Elle se pencha en même temps vers son cou déposant un tendre baiser sur celui-ci. Hannah s'apprêtait à dire quelque chose mais n'eut pas le temps. "Chut...tais toi, je t'en pris." Il n'était plus l'heure de discuter et puis, elles n'avaient pas fait l'amour depuis longtemps. Du moins, trop longtemps. Etrangement, ce soir, il y avait quelque chose de différent de d'habitude. C'était comme si tout le corps de Gabriele réclamait celui de Hannah. Elle avait besoin d'elle, de sentir son corps, de l'entendre jouir sous ses mains. C'était viscéral. Vital. Une fois la fermeture éclaire de la robe de sa petite amie défaite, elle se mit de nouveau face à elle et lui attrapa les bras pour que celle-ci les lèvent et elle lui enleva sa robe, laissant également apparaître de magnifiques dessous. Gabriele la regarda de haut en bas se mordant la lèvre inférieur avant d'attraper le visage de sa petite amie pour l'embrasser. C'était un baiser passionné, plein d'amour mais aussi de rage. La rage de ne pas pouvoir vivre comme elles l'entendaient. Finalement, c'était Monsieur Decker le responsable de tout cela, de leur mal être. Tout en l'embrassant, elle fit reculer sa petite amie jusqu'à l'îlot central de la cuisine. Hannah sursauta légèrement quand son dos heurta la paroi, ça devait être froid. Gabriele reprit son baiser qui était maintenant de plus en plus passionnel tout en attrapant le cou de sa petite amie comme si elle voulait rendre ce baiser encore plus fort. Dans le cas où c'était possible.

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Mer 23 Oct - 19:58
love me in public.
Elle était bornée, quand elle le voulait, la jolie blonde. La plupart du temps, Hannah adorait ça chez elle. Elle était tombée amoureuse de sa compagne aussi pour sa ténacité et son côté borné. Elle aimait que sa chérie soit une femme de caractère, une femme forte. Elle aimait ça, vraiment, mais parfois, comme quand elles se disputaient, c'était plus difficile à supporter. Pourtant, elle ne lui retirerait ce côté-là de sa personnalité pour rien au monde. Elle aimait trop sa femme dans toute son entièreté.

La jeune femme décida finalement qu'elle ne voulait plus s'amuser ici et qu'elle allait rentrer avec elle, Hannah hocha simplement la tête, finissant sa commande. « D'accord, si tu insistes », dit-elle doucement. Elle n'allait pas se battre. Pas plus ici qu'ailleurs. Elle avait dit qu'elle ne le voulait pas, alors elle allait simplement accepter que sa compagne rentre avec elle. Elle se tourna malgré tout vers elle, avec cet air sévère qu'elle livrait à ses élèves les plus récalcitrants. « Mais va chercher tes affaires, tu vas attraper la mort à rester dehors sans manteau. » Ce n'était pas qu'elle n'avait pas envie de voir la jolie robe de sa compagne, bien au contraire. Elle trouvait Gabriele très sexy ainsi, mais il faisait froid en ce mois d'Octobre et elle ne voulait pas que son amoureuse attrape mal à cause d'une de leurs éternelles disputes. Accompagnant sa moitié, elles allèrent récupérer ses affaires, avant d'attendre dans le hall, à l’abri du froid, sans réellement se parler et certainement pas en se touchant, puis pareil dans la voiture. À peine quelques mots échangés, et pas le moindre effleurement. Une vraie torture pour la brune qui, condamné chaque jour à réprimer son besoin de la toucher, ne pouvait se passer de son contact lorsque rien ne les obligeait à se cacher.

Finalement parvenues à la maison, elles entrèrent chez elle, toujours sans parler et Hannah se dirigea rapidement vers la salle de bain après avoir posé son manteau sur le portant. Elle avait besoin de sortir de ce costume ridicule de fille à papa et retrouver un peu d'elle-même. Ôtant ces talons hauts qui lui brûlaient la plante des pieds, elle se démaquilla, se brossa les dents et prit un peu de temps pour défaire sa coiffure sophistiquée et libérer ses cheveux pour les rabattre sur son épaule. Une fois prête, elle réalisa qu'elle avait laissé son pyjama dans la chambre ce matin et qu'elle ne pouvait donc pas se mettre en tenue de nuit. Soupirant, elle quitta la salle de bain toujours en robe. Pas qu'elle n'aurait pas pu l'enlever. Elle ne se gênait pas pour se promener en petite tenue quand elle en avait envie, mais elle n'était pas certaine qu'elle pouvait se le permettre ce soir, alors qu'elles étaient en froid. Il n'y avait pas de guide de bonne conduite en cas de dispute conjugale.

Revenue dans le salon, la brune resta un peu mal à l'aise et triste, ne sachant quoi faire. Elle la trouvait magnifique, sa blonde, dans sa robe noire moulante. Elle la trouvait désirable et attirante. En même temps, elle la trouvait toujours désirable et attirante. Les disputes n'y changeaient rien. Parfois, c'était même pire. Parfois, son minois en colère lui faisait complètement perdre la tête et elle se jetait sur son amante pour lui faire l'amour, alors. Ce soir, cependant, elle ne savait pas sur quel pied danser, entre le canapé et la chambre. Gabriele lui avait dit qu'elle n'allait pas la faire dormir sur le canapé, mais elle pouvait toujours changer d'avis, non ?

Et puis Gabriele bougea du canapé, se levant en écartant ses cheveux, hypnotisant instantanément la brune qui se lécha la lèvre quand sa belle sortie de sa robe de manière très sensuelle. Elle vint se placer derrière la brune, s'attelant dès lors à lui retirer sa robe, glissant un baiser dans son cou. « Ga... », commença Hannah dans un souffle, rapidement couper par sa compagne qui lui demanda de se taire. Alors elle le fit, ne disant plus rien, laissant son amour la délester de sa robe et l'embrassant passionnément en retour quand elle attaqua ses lèvres. Hannah posa les mains sur les hanches de Gabriele, alors que celle-ci la faisait reculer. Quelque chose de froid et dur rencontra le bas de son dos, la faisant haleter dans un sursaut. La suite ne fut qu'amas de baisers et caresses. Gabriele voulait clairement dominer ce soir, la colère, peut-être, guidant ses envies. Hannah sourit contre ses lèvres, cajolant les courbes de sa compagne avec envie.

Les deux femmes étaient assez appréciatrices de la domination. Elles aimaient avoir le contrôle dans leur vie. Comme Hannah avait été éduqué pour prendre tout ce qu'elle désirait, Gabriele était une compétitrice née, une femme qui aimait avoir le contrôle et la domination. Cela donnait des choses intéressantes dans la vie de couple. Mais, fort heureusement, les deux savaient aussi laisser le contrôle à leur moitié quand il le fallait et Hannah sentait que ce soir, c'était à Gabriele de contrôler leur étreinte. Elle en frissonnait d'avance, désireuse d'être soumise aux désirs de celle qui faisait battre son cœur.

Elle n'allait pas rester passive pour autant, alors la brune remonta une main dans le dos de sa compagne et dégrafa son soutien-gorge, l'aidant à s'en débarrasser, avant de le jeter plus loin. Elle profita d'une seconde pour observer le corps dénudé de son amante, n'ayant plus désormais que ses chaussures et sa culotte pour tout vêtement. « Tu es si belle, mon amour », chuchota la brune, ne pouvant plus tenir sa langue plus longtemps. Parfois, elle se disait qu'elle pourrait pleurer de la chance qu'elle avait d'avoir une telle femme dans sa vie, dans son cœur et dans son lit. Gabriele était tout ce qu'elle avait toujours voulu. Une femme forte, sûre d'elle, déterminée, avec son petit caractère. Une femme aimante, qui était ouverte et douce et ne ferait pas de mal à une mouche. Une femme qui pouvait aimer si inconditionnellement que sous son regard, Hannah ne pourrait se sentir que comme la femme la plus chanceuse de l'univers. Et Dieu avait été généreux. Il lui avait apporté Gabriele et elle se maudissait chaque jour de ne pas en être digne.

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Mer 23 Oct - 21:36
    Gabriele était une femme bienveillante, généreuse et attentive aux autres. C'était ainsi qu'elle avait été élevé. Ses deux parents avaient mis un point d'honneur à faire de leur fille quelqu'un de bien et dans un sens, il avait réussit. Néanmoins, Gabriele avait aussi un caractère bien affirmé. Un caractère qui pouvait faire d'elle quelqu'un d'impulsif et de colérique parfois. Heureusement, cette partie de sa personnalité était souvent endormie et ne ressortait que très rarement. En règle générale, elle était sûre d'elle, confiante voir charismatique et cela faisait d'elle une femme joyeuse et aimante. Mais elle restait humaine et lorsque quelque chose lui faisait du mal, le côté plus sombre de sa personnalité pouvait apparaître et dans ces moments là, Hannah avait bien du courage de pouvoir supporter sa bien aimée. Hannah aussi avait son caractère mais il était néanmoins différent de celui de Gabriele. Elle avait beaucoup plus de difficulté à gérer sa frustration; sûrement à cause de la façon dont elle avait élevée; mais elle était aussi moins impulsive que Gabriele. Contrairement à la blonde, Hannah savait contrôler plus facilement ses émotions négatifs, ce qui n'était pas du tout le cas de Gabriele qui avait apprit à dire tout ce qu'elle pensait quand elle le pensait. Et heureusement, cette force et cette franchise lui avait permit d'arriver là où elle était allée. Aux Jeux Olympique. Quoi qu'il en soit, ça n'en restait pas moins difficile à gérer pour les gens qui vivaient auprès d'elle lorsqu'elle laissait la colère s'emparer d'elle.

    Ce soir là, elle avait ressentit de la colère et avait tenté de la faire taire au maximum. S'approcher de sa femme, si belle et si excitante, pour lui faire l'amour était un bon moyen de changer une émotion par une autre. Oui, elle avait envie d'Hannah, peut être encore plus qu'habituellement. C'était comme si elle avait envie de lui prouver à quel point elle l'aimait. Elle voulait qu'Hannah comprenne qu'elle lui appartenait. N'allez pas voir là une phrase de pervers narcissique. Non, Gabriele voulait juste posséder Hannah toute entière, telle qu'elle était. Comme pour lui prouver que même si Hannah ne lui donnait pas tout ce qu'elle voulait, Gabriele n'aurait changer de vie pour rien au monde.

    Les mots, Gabriele aimait ça. Elle parlait même plus que la plupart des gens ce qui lui avait permit d'être catégorisée dans la case "bavarde" quand elle était encore à l'école. Un comble quand on y pense que maintenant elle est professeur et qu'elle ne supporte pas les jeunes qui n'arrêtent pas de parler et qui ont toujours quelque chose à dire. Mais elle était comme ça. Pourtant, ce soir, les mots étaient de trop. Elle n'avait pas envie de parler. Elle voulait montrer tout son amour à sa compagne à travers les gestes. Les déclarations d'amours, les disputes à répétition, ça elles faisaient souvent. Toujours sur le même sujet. Maintenant, il fallait essayer autre chose. Lui faire comprendre qu'elle la voulait pour toujours, pour cette vie et celle d'après et qu'elle se fichait totalement que ça ne plairait pas aux parents de sa petite amie. Monsieur et Madame Decker ne comprenaient rien. N'avaient ils jamais été amoureux ?! Hannah et Gabriele étaient faites l'une pour l'autre et il fallait être naïf pour ne pas s'en rendre compte. Ses parents auraient dû le savoir depuis longtemps. En voyant ses différents profils de réseaux sociaux, leur appartement, les cadres qui arpentaient les murs de celui-ci. Il n'était pas difficile de se rendre compte qu'elles n'étaient pas de simples colocataires. La vérité, c'est qu'ils refusaient de voir. Ils avaient bien trop peur de se rendre compte d'une chose qu'ils jugeaient si terrible : avoir une fille unique homosexuelle !

    Ce soir, Gabriele voulait prendre les choses en mains. Elle voulait guider Hannah et que celle-ci se laisse guider. Cela devenait parfois un jeu entre elles : qui allait dominer l'autre ? Qui allait avoir le dernier mot ? Finalement, elles se comprenaient toujours rapidement et savaient quand elles pouvaient en jouer ou non et quand c'était à l'autre de prendre le pouvoir. Elles étaient toutes les deux des femmes fortes, intelligentes, indépendantes; bien que devenues dépendantes l'une de l'autre; et elle aimait avoir le contrôle. C'était ainsi qu'Hannah avait été élevé et ainsi que Gabriele avait vieillit grâce à la compétition sans doute. Hannah ne mit pas longtemps à comprendre le message de sa moitié. Elle devait se laisser aller à ses caresses mais ça aurait été mal connaître Hannah qui ne pouvait pas rester tranquille très longtemps. Elle ne mit pas longtemps à lui retirer son soutien gorge, laissant apparaître la poitrine de la blonde. Et puis Hannah rompit l'un de leur baiser pour lui faire face et la regarder de bas en haut. Ce regard...Gabriele l'aimait tellement et se demandait souvent ce qu'elle avait pu faire de si formidable dans sa vie pour qu'une femme la regarde avec tant d'amour. Même si ce regard était aussi emprunt de désir à cet instant précis. Gabriele avait bien comprit le message et adressa un tendre sourire à sa petite amie. Elle s'approcha plus encore de sa chérie pour que leur corps ne fasse plus qu'un, plaça une main dans la nuque de la jeune femme pour recommencer un baiser plus passionné encore. Leur langue claquait l'une contre l'autre et leur souffle se faisait plus haletant. Elles en avaient envie. Oh que oui, elles avaient envie l'une de l'autre et même après quatre ans de vie commune, cette envie qu'elles ressentaient l'une pour l'autre n'avait jamais cessé. Gabriele savait qu'elle ne pourrait jamais se lasser du corps de sa petite amie. Puisque toutes les bonnes choses ont une fin, Gabriele décida de rompre ce baiser, laissant Hannah légèrement sur sa fin. Elle le savait et dans le fond, ça l'amusait un peu de voir la brune réouvrir les yeux, la bouche encore entrouverte. "Pardon de te frustrer mon amour..." En réalité, elle n'était pas désolée du tout. Un sourire sur les lèvres, elle écarta doucement son corps presque nue de celui de sa compagne pour passer son doigt entre ses deux seins toujours prisonniers dans leur soutien gorge, le fit glisser contre le ventre de la brune et celui-ci termina sa course sur le haut de son boxer terriblement sexy. Gabriele n'avait pas lâché Hannah des yeux et son sourire s'était transformé pour laisser place à une légère morsure de sa propre lèvre signifiant clairement à son amie qu'elle avait faim d'elle. Elle retira ensuite son doigt pour s'accroupir devant sa petite amie qui s'était déjà cambrée, s'accrochant au îlot central derrière elle. Gabriele fit un mouvement léger de tête pour que les cheveux qu'elle avait devant le visage ne la gênent pas pour ce qu'elle s'apprêtait à faire. Une fois à genoux devant sa compagne, elle lui retira rapidement son boxer pour approcher ensuite son visage de l'intimité d'Hannah. Elle laissa son souffle se propager, sans que ses lèvres ne touchent vraiment l'objet de son désir. C'était une torture pour Gabriele mais elle avait envie de s'amuser un peu. Ses mains se baladaient maintenant sur les jambes de la brune, les faisant remonter doucement vers l'intérieur. Et puis comme cette torture avait assez duré, elle posa ses lèvres contre l'intimité de sa belle pour l'embrasser avant de laisser sa langue s'aventurer à cet endroit si excitant. Il était évident qu'Hannah ne mettrait pas longtemps à laisser échapper de petits sons. Des sons si doux et si excitants à l'oreille de Gabriele. Elle aimait plus que tout au monde entendre sa petite amie prendre du plaisir sous ses mains, ou sa langue.

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Sam 2 Nov - 17:47
love me in public.
Hannah n'avait jamais été plus sûre de sa vie. Elle était amoureuse éperdue de Gabriele et voulait faire sa vie entière avec cette seule et unique femme. Elle ne pouvait pas s'imaginer une seconde d'une vie sans sa compagne. Plus maintenant qu'elle avait goûté au plaisir de la vie à deux avec celle qui faisait battre son cœur furieusement depuis quatre ans. C'était pourquoi tout ceci était si difficile. Elle ne pouvait envisager sa vie sans elle. Elle ne le voulait assurément pas. La question était de savoir, maintenant, si elle pouvait envisager une vie sans famille. Amoureuse et heureuse, mais orpheline... Beaucoup pourraient dire que oui, que l'amour valait tous les sacrifices, que les happy end se trouvaient avec l'amour de sa vie, après une lutte contre l'adversité, mais Hannah avait cessé de croire aux contes de fées depuis longtemps et elle savait que tout n'était pas aussi simple. Il y avait de l'amour dans sa famille. Un amour des plus forts et pourtant, il n'était pas suffisant à son bonheur... Surtout parce qu'il n'était pas inconditionnel et la brune savait que Gabriele pourrait se révéler être une condition aux conséquences néfastes. Cela tournait sans cesse dans sa tête, la tourmentant jour et nuit. La proximité de Gabriele et son amour pour seul répit.

Plongée dans un nouveau baiser, Hannah effleurait de ses doigts les courbes de son amante, le cœur battant d'amour et de désir, l'anticipation de ce qui allait suivre la rendant déjà toute chose. Le désir n'avait jamais fondu entre elles, pas depuis le premier baiser. Hannah se souvenait parfaitement de tout ce qu'elle avait ressentit ce jour-là, quand elle avait enfin osé faire le premier pas vers celle avec qui elle jouait au chat et à la souris depuis des semaines. Elle se souvenait de la douceur de ses lèvres, qu'elle aimait toujours follement aujourd'hui, le son de sa gorge, satisfaite d'avoir enfin fait craquer la jeune Decker et l'envie. Oui, l'envie. À la minute ou sa langue avait exploré la bouche de Gabriele, Hannah avait désiré la posséder toute entière et cette envie ne s'était jamais éteinte depuis lors. La jeune professeur d'histoire en était convaincue, jamais elle ne cesserait de désirer sa femme.

Le baiser brisé par la blonde, Hannah s'apprêtait à protester, mais elle la coupa, s'excusant pour la forme et pour s'amuser, car tout dans son regard trahissait combien elle était amusée de laisser ainsi sa moitié sur sa faim. Elle se mordit la lèvre, se laissant faire alors que Gabriele caressait sa peau, glissant de ses seins à son sous-vêtement. Le visage que lui afficha la jeune femme ne laissa pas de doute qu'elles se désiraient autant l'une que l'autre. Tremblante un peu sous l'anticipation, Hannah regarda sa moitié s'agenouiller devant elle, glissant une main tendre dans ses cheveux blonds. Elle adorait caresser les brins d'or sur la tête de son amante. Aimait caresser tout un tas d'autres parties d'elle, mais pour l'heure, elle savait qu'elle allait surtout avoir besoin de rester debout. Alors, tandis que Gabi tirait sur le tissu recouvrant le bas de son corps, elle s’agrippa au marbre derrière elle pour pouvoir lever les jambes une à une et se libérer entièrement du sous-vêtement.

Un souffle chaud se propagea sur son intimité, la faisant soupirer d'aise, alors qu'elle serrait un peu plus les doigts autour du marbre, les caresses sur ses cuisses lui faisant entrouvrir la bouche et fermer les yeux. Et puis Gabriele posa enfin sa bouche là où elle la voulait, lui arrachant un gémissement de plaisir, alors qu'elle basculait la tête en arrière. Écartant un peu les jambes pour lui offrir un meilleur accès, la brune ne tarda pas à se retrouver avec une cuisse sur l'épaule de son amante, s'empêchant de tomber en s'emprisonnant entre la blonde à ses pieds et le meuble. Elle glissa à nouveau ses doigts dans les cheveux de celle qu'elle aimait tant, roulant des hanches pour obtenir les caresses intimes tant désirées, pour guider la langue de Gabriele là où elle la voulait. Les sons incontrôlés glissant sur ses lèvres indiquant clairement ce qu'elle aimait le plus. Il n'était pas difficile pour Gabriele de trouver les zones les plus sensibles et exercer exactement les bonnes caresses au bon endroit et au bon moment. Peu avare en sexe, les deux jeunes femmes connaissaient le corps de l'autre par cœur, sans jamais sans lasser. Bien sûr, il leur arrivait de tester de nouvelles choses, pour pimenter un peu leur vie de couple et grandir ensemble en tant qu'unité, mais dans le sexe de rabibochage ou quand elles faisaient tout simplement l'amour paresseux, pour le doux plaisir d'un moment à deux, elles savaient exactement quoi faire et comment, pour que l'autre vienne rapidement. « Continue... », supplia Hannah, la voix tremblante et fiévreuse de désir, emmêlant ses doigts dans la chevelure soyeuse de sa maîtresse. « S'il te plaît... »

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Dim 3 Nov - 15:48
    Gabriele était encore assez jeune lorsqu'elle a eu son premier rapport sexuel avec une femme. Elle avait quinze ans et son amante en avait sept de plus. Une relation purement sexuelle qui avait duré plusieurs années. Une relation pas très saine, en y repensant avec le recul, mais qui avait permis à Gabriele d'expérimenter le sexe dans son entièreté. Elle avait tout essayé, appris à connaître le corps de la femme et les endroits qui procuraient le plus de plaisir. Bien que différents en fonction des femmes. Cette femme de vingt deux ans avait trouvé dans l'adolescente qu'était Gabriele; mais qui avait toujours fait plus vieille que son âge à cette époque; une jeune fille à contrôler et à qui elle pourrait apprendre. Dans la tête, le coeur et le corps de Gabrielle adolescente, les choses n'étaient pas aussi claires et elle avait finit par tomber amoureuse. Ses parents avaient fini par comprendre ce qui se tramait et avait mit un terme à la relation, menaçant de porter plainte. Gabriele les avait détesté pour ça, à l'époque. Aujourd'hui, elle les en remercie. Pendant des années, Gabriele s'était dit qu'elle ne pourrait plus jamais tomber amoureuse de cette façon. C'était tout bonnement impossible à imaginer. Elle avait tellement aimer...Et puis...Il y avait eu Hannah. Cela avait commencé en douceur, comme un simple jeu de séduction dans lequel Gabriele s'amusait à mettre Hannah mal à l'aise qui tentait à tout prix de refuser ses avances alors que la blonde avait bien comprit l'effet qu'elle produisait chez la brune. Gabriele ne regrettait pas leur début, au contraire. Cela avait été sexy, amusant, existant. Si elle devait recommencer, Gabriele ferait en sorte que les choses se passent de la même façon. Pourtant, très vite, le premier "je t'aime" était apparu. Oh oui Gabriele était tombée amoureuse et cela n'avait aucunement rien à voir avec ce qu'elle avait connu jusque là. C'était pur, sincère, fort et surtout sain. Hannah était faite pour elle. C'était la bonne et ça, Gabriele en avait été intimement convaincue très rapidement. Au bout de deux mois de relation, elle savait déjà qu'elle voudrait faire sa vie avec Hannah, elle qui était pourtant plutôt du genre à enchaîner les histoires sans lendemains. S'amusant de toutes ces femmes que la vie avait à offrir. Pourtant, avec Hannah, Gabriele savait qu'elle était prête à renoncer à ces histoires d'un soir, ces moments de drague dans des boîtes de nuit ou encore ces parties de jambes en l'air avec des filles dont elle ne connaissait même pas le prénom. C'était terminé tout ça. Hannah était la bonne. Evidemment, pour ne pas faire fuir sa petite amie, bien plus réticente qu'elle sur la question de l'engagement, Gabriele avait tenté de refréner ses envies et c'était limité à quelques mots amoureux avant de lui dire clairement qu'elle était la femme de sa vie. Maintenant, Hannah savait et malgré les difficultés que cela entraînaient dans la vie de la brune, Hannah était toujours là.

    Ce soir, Gabriele voulait Hannah. Elle la voulait certainement plus qu'elle ne l'avait jamais voulu. Elle voulait la posséder toute entière, la faire jouir une nuit entière s'il le fallait. Elles avaient besoin de ne faire plus qu'un. Cela faisait tellement de semaines que les choses n'étaient pas simples entre elles. Les disputes avaient remplacé les séances charnelles et Hannah lui manquait terriblement. Elle, ses mains, ses petits cris quand Gabriele lui donnait du plaisir, son regard...Son regard ! La première fois que Gabriele avait fait l'amour avec Hannah, c'était dans le gymnase de l'école. Certes, il existe des endroits bien plus romantiques et pourtant, ça avait été la meilleure partie de sexe de toute sa vie. Gabriele avait jouit si vite qu'elle avait presque eu honte devant son amante qui s'en était amusée. Ce n'était pas de sa faute, Hannah avait le pouvoir de lui procurer du plaisir rien qu'en la regardant avec désir. Heureusement, au fil des années, les choses s'étaient améliorées et les deux jeunes femmes étaient devenues des expertes quand il s'agissait de faire l'amour. Gabriele connaissait le corps d'Hannah par coeur. Elle connaissait chaque parcelle du corps d'Hannah qui lui arrachait des soupirs de plaisir. Ce soir encore, elle savait y faire. Hannah aimait les caresses de Gabriele et elle en redemandait. Sentant la jambe de son amante par dessus son épaule, Gabriele attrapa celle-ci de sa main, continuant de jouer avec sa langue sur l'intimité de la jeune femme pendant que celle-ci ondulait d'avantage le bassin pour que les choses accélèrent. Non, Gabriele n'avait pas l'intention d’accélérer ce soir. Elle voulait rendre Hannah folle de plaisir et même si la brune la suppliait déjà, par ses mots et sa main dans les cheveux de la blonde, il n'était pas question qu'Hannah prenne le pouvoir. Ce soir, c'était Gabriele qui menait la danse. Elle s'arrêta donc rapidement alors que son amante la suppliait pourtant de continuer. Un peu de frustration ça fait du bien non ? Il faut juste trouver le bon dosage pour ne pas faire fuir le désir. Gabriele attrapa délicatement la jambe de son amante pour que celle-ci puisse se redresser sans tomber et se releva tranquillement, prenant bien soin de coller son corps presque nue contre celui de son amie totalement nue. Elle l'embrassa rapidement avant de déposer de tendre baiser dans son cou qui ressemblaient d'ailleurs plus à des effleurements qu'à de véritables baisers. "Je ne veux pas que tu viennes aussi rapidement ce soir." Elle se dégagea délicatement et attrapa la main d'Hannah pour la guider jusqu'à leur chambre. Il est évident qu'elles seraient plus à leur aise dans un lit. Même s'il est évident qu'il y avait que chose de terriblement excitant à faire l'amour dans une cuisine, pour ce qui allait suivre, Gabriele avait besoin d'être à l'aise.

    Une fois dans la chambre, elle embrassa avec désir; laissant échapper presque malgré elle un râle de plaisir; sa petite amie tout en l'allongeant sur le lit. Elle se redressa. Gabriele aurait pu rester là à la regarder pendant des heures, tellement elle était belle nue et offerte au moindre de ses désirs. "T'es magnifique." Elle retira doucement ses talons puis le dernier morceau de tissue qui cachait son inimité, laissant apparaître cet endroit qui ne désirait qu'une chose, se libérer du plaisir que Hannah lui procurait. Seulement, c'était à sa manière ce soir et ça prendrait le temps qu'elle voudrait.

    Gabriele s'allongea ensuite sur le corps de sa petite amie, faisant de légers mouvements de va-et-viens comme pour augmenter l'excitation de sa partenaire mais qui avait aussi l'intérêt de faire grandir la sienne. Le coeur de Gabriele battait déjà terriblement fort, il fallait qu'elle se concentre si elle ne voulait pas se laisser posséder par son désir trop rapidement. Alors qu'elle embrassait langoureusement son amante, elle descendit l'une de ses mains le long de son corps avant d'arriver à l'endroit le plus chaud. Elle pénétra doucement son amie, lui arrachant un râle de plaisir. Elle accéléra ses mouvements, continuant à l'embrasser. Le mouvement de va-et-vient qu'elle jouait à l'intérieur d'Hannah avait l'intérêt de pouvoir également répondre à son propre plaisir. L'accélération continuait, toujours couverte de baisers de plus en plus langoureux. Soudain, Gabriele cessa son baiser et décida de ralentir la cadence. Elle n'était pas loin de jouir et ne voulait pas que ce soit aussi rapide. Elle regarda son amante dans les yeux, elle la trouvait plus belle que jamais. "Épouses moi !" Okay, ce n'était certainement pas la meilleure chose qu'elle ait dite ce soir mais c'était venue tout seul, comme un secret qui nous échappe alors que l'on a promit de ne rien dire. C'était ce qui s'était passé. Gabriele venait de dire son secret à voix haute.

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Lun 4 Nov - 18:50
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love me in public.
Hannah avait rapidement su qu'elle n'était pas hétérosexuelle. Quand elle avait embrassé son meilleur amie, elle avait détesté ça et elle avait su, déjà à l'époque, ce que n'était pas parce que c'était son meilleur ami, mais parce que c'était un garçon et que cela ne l'attirait pas. Elle avait essayé avec lui parce qu'elle se sentait en confiance, qu'il ne la jugerait pas et ça avait été vrai. Sa première fille, quelques années plus tard, ça avait été toute autre chose. Une véritable explosion de délices. Sa première fois avait été magique. Elle avait trouvé une fille bien, attentionné, attentive. Elle avait été heureuse de sa première fois, même si elle avait été des plus maladroites. Déjà qu'il n'y avait pas de manuel pour une première fois réussi avec un garçon, savoir quoi faire avec une fille était encore plus compliqué. Heureusement, son amante avait été patiente et l'avait guidé, lui permettant d'en garder un souvenir mémorable. Avec le temps et l'expérience, Hannah n'avait fait que s'améliorer et avec Gabriele, ses relations sexuelles avaient atteint l'apothéose. Parce que Gabriele avait ce truc magique qui faisait que la connexion était immédiate entre elles. Parce qu'elle était amoureuse. Elle ne le savait pas encore, la première fois qu'elles avaient fait l'amour, mais elle l'avait vite compris, même si elle avait mis du temps à l'admettre. Elle aimait Gabriele avec toute son âme et cela rendait l'acte charnel encore plus intime et merveilleux. Une chose donc elle ne pouvait se lasser. Avoir le corps de sa femme contre elle était tout ce qu'elle voulait pour le reste de sa vie.

Perdue dans les méandres du plaisir, elle sentit Gabriele quitter son intimité et gémit de frustration, alors qu'elle la sentait remonter le long de son corps. Un sourire s'étira rapidement sur ses lèvres cependant, dès qu'elles furent assez proches pour échanger un baiser, trop bref. Plantant ses doigts contre les hanches de sa belle, Hannah pencha le cou, cherchant ses baisers qui ne restaient qu'effleurement. Son épiderme piquait de tous les endroits où elle la sentait, la voulait, avait besoin d'elle et elle se mordit la lèvre, consciente que son amante ne voulait que la rendre dingue. Elle n'allait pas lui donner ce qu'elle voulait. Elle voulait la rendre complètement fiévreuse. Était-ce seulement possible qu'elle le soit plus ? Le simple fait que Gabriele lui parle de venir, même pour lui dire qu'elle ne voulait pas lui faire atteindre l'orgasme tout de suite, faisait palpiter son intimité plus violemment.

Sans se faire prier, la brune suivie sa moitié jusqu'à la chambre, répondant avec empressement à son baiser, glissant de nouveau ses doigts dans les cheveux de sa belle en se pressant contre elle. Il y avait tant de mots d'amour qu'elle voulait dire et tant qu'elle ne saurait dire que parfois, Hannah se disait que la meilleure façon de lui dire son amour était en lui montrant. Se laissant guider, l'emmenant avec elle, la brune se coucha, avant que Gabriele ne brise le baiser pour la regarder. Souriante, heureuse, elle la laissa l'étudier, une main près de son sein, l'autre sur son ventre, admirant en retour le corps magnifique et athlétique de son amante. Elle l'aimait tellement. Incapable de se contrôler, la brune rougit un peu sous le compliment, se mordant la lèvre en la regardant se délester des chaussures et du dernier sous-vêtement qu'elle portait. Les mots restèrent bloqués dans la gorge d'Hannah, alors qu'elle l'admirait sans se lasser. Elle avant tant de chance d'avoir cette femme pour elle, rien qu'à elle. Puis, Gabriele revint enfin contre elle, câline, caressante, experte et dans un baiser passionné, Hannah sentit les doigts de Gabriele glisser en elle, la faisant exhaler de plaisir.

Son cœur allait exploser tellement elle était bien, heureuse et fiévreuse alors qu'elle gémissait de plaisir en embrassant et caressant le corps de sa compagne. Et puis tout un coup, Gabriele brisa le baiser et Hannah gémit à nouveau. Non, elle n'allait pas recommencer. Elle n'allait pas encore la faire patienter, maintenant qu'elle sentait le plaisir monter à l'en étouffer. Non...

"Épouses moi !"

Hannah se figea totalement, surprise, choquée, même, par cette demande si explicite, alors qu'elle avait toujours été si latente entre elles. Elle regarda Gabriele, la bouche entrouverte, les lèvres rouges de leurs baisers, le corps tremblant de cet orgasme qui redescendait lentement avant d'avoir été atteint et qui la laissait faible et insatisfaite. Et en cet instant, elle n'avait jamais été plus certaine de toute sa vie de ce qu'elle devait faire, de ce que son avenir devait être et de tout ce qu'elle voulait jusqu'à la mort.

« Oui ! »

Le tremblement dans sa voix la surpris elle-même et elle mit une seconde à réaliser qu'elle pleurait, alors qu'elle attirait Gabrielle vers elle pour un baiser passionné. Elle les fit pivoter toutes deux, perdant la chaleur de la main de sa compagne (sa fiancée ?) entre ses jambes, mais ne se laissant pas abattre alors qu'elle la chevauchait maintenant, picorant des baisers entrecouper de « Oui ! » empressés et rieurs. Bassin contre bassin, elle se redressa, observant la femme sous elle, saisissant ses mains pour entremêler leurs doigts, un sourire radieux aux lèvres et la plus magnifique des futures épouses sous elle. « Je t'aime », souffla Hannah avant de se pencher de nouveau, posant ses lèvres dans le cou de la jeune femme, mordillant la chair tendre et la léchant, savourant la chaleur du corps sous le sien, caressant sa poitrine. Se redressant un peu, elle glissa ses cheveux sur un côté de son cou et sourit à Gabriele. « Demande moi encore... », quémanda-t-elle, avant de glisser des baisers fiévreux le long de son corps, jusqu'à son intimité, s'installant entre ses jambes pour embrasser ses autres lèvres qui savaient tirer tant de doux sons de la bouche de sa blondinette. « Demande moi quand tu viens... » Bon sang, l'idée même de l'entendre lui demander de l'épouser alors que l'orgasme la prenait lui faisait tourner la tête. Elle ne pouvait pas imaginer question plus délicieuse et voulait juste l'entendre, comme ça, pour se souvenir à jamais qu'elle le lui avait demandé dans un moment où ni l'une ni l'autre ne pouvait jamais douter que c'était la question de leur vie. Parce que cela effacerait assurément tout le reste de leur pathétique soirée. Elles ne retiendraient que ça. La plus belle demande du monde dans un orgasme et la réponse la plus assurée de sa vie d'Hannah.

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Mer 6 Nov - 12:23
    Les mots avaient dépassé sa pensée. Ils étaient sortis de la bouche de Gabriele sans qu'elle n'ait absolument rien contrôlé car si ça avait été le cas, elle ne les aurait pas dit. Non pas parce qu'elle ne les pensait pas; au contraire elle ne pensait qu'à cela depuis des semaines; mais plutôt parce qu'elle s'était auto-convaincue qu'Hannah refuserait. Elle avait beau être totalement sûre de l'amour d'Hannah à son égard, elle savait aussi qu'un mariage signifierait que l'amour de sa vie devrait dire adieu à sa famille et c'était quelque chose que Gabriele ne voulait pas la forcer à faire. Elle n'avait jamais eu envie de forcer Hannah à faire un choix entre elle et ses parents. Dans le fond, elle gardait l'espoir enfouit et fou, selon Hannah, que ses parents accepteraient par amour pour leur fille. Quoi qu'il en soit, alors qu'elles étaient en train de consommer leur amour, dans des baisers passionnés, Gabriele n'avait pas pu résister. Regardant le visage de sa petite amie marqué par l'excitation qui était en train de la consumée, Gabriele avait prononcé les mots. Ceux qui allaient absolument tout changer maintenant....

    Le corps d'Hannah se figea instantanément. Elle n'ondulait plus son bassin et son souffle haletant avait déjà commencé à ralentir. Elle était pourtant sur le point d'avoir un orgasme. Gabriele, toujours à l'intérieur de sa petite amie, cessa de jouer avec ses doigts. Soudain, elle était pétrifiée. Peut être perdrait elle Hannah ce soir ?! Non, certainement pas. Au pire, elle lui dirait d'oublier...Pourtant, très vite, des larmes apparurent sur le visage d'Hannah. Gabriele se redressa légèrement attendant une réponse qui lui parût mettre une éternité à arriver. OUI ! Les mots avaient été si doux à entendre, si réconfortant, que l'excitation que ressentait Gabriele laissa place à un léger tremblement. Un tremblement qui faisait état de son émotion mais aussi du moment de stresse qu'elle venait de vivre. Evidemment, ce n'était pas ainsi qu'elle avait prévu de faire sa demande en mariage alors elle n'avait malheureusement pas de bague. D'ailleurs, elle comptait s'excuser auprès de sa future femme mais celle-ci ne lui en laissa pas le temps. En deux temps, trois mouvement, Hannah était maintenant au dessus d'elle, embrassant son cou, répétant de petits "oui" qui étaient tellement bon à entendre. Les baisers d'Hannah sur le corps de Gabriele ne mirent pas longtemps à réchauffer le corps de Gabriele. L'excitation s'emparait à nouveau d'elle et elle se souvenait d'ailleurs qu'Hannah n'avait pas atteint l'orgasme. Elle saurait y remédier en tant voulu, hors de question que la brune n'atteigne pas l'orgasme le soir où on l'avait demandé en mariage. Hannah ne semblait pas penser aux conséquences de sa réponse, à ce que cela entraînerait pour elle : une sortie du placard tout bonnement. Alors Gabriele aussi avait chassé ses doutes et ses peurs, du moins pour cette nuit. A cet instant précis, elle ne voulait penser à rien d'autres qu'à elles deux, aux baisers d'Hannah qui la chevauchait, ondulant légèrement le bassin pour exciter la blonde. Ce qui n'allait pas traîner il fallait bien le dire.

    Bientôt, Hannah se retrouva au bas du lit, embrassant maintenant son intimité. Gabriele pencha sa tête en arrière, fermant les yeux et se mordant la lèvre inférieur pour profiter de ces baisers qui avaient su trouver l'endroit où elle en avait absolument besoin. Tout son être mais surtout sa partie intime réclamait Hannah. Et sa fiancée elle, voulait que Gabriele refasse sa demande. Mais pas à n'importe moment, seulement quand elle jouirait. Gabriele laissa échapper un petit rire plein d'excitation, se redressant légèrement pour lancer un sourire à Hannah, le visage légèrement rougit et les yeux noirs emprunts de désir. "Je n'ai même pas de bague et..." Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que déjà la langue de sa petite amie pénétrait son intimité lui arrachant un râle de plaisir. "Putain..." A son rythme là, elle n'allait pas mettre longtemps à atteindre l'orgasme. Quoi qu'il en soit, elle n'avait aucunement envie qu'Hannah ralentisse. Elle en serait morte de frustration. Elle posa sa main dans les cheveux de sa petite amie, exerçant une légère pression sur la tête de celle-ci pour qu'elle n'ait pas l'idée de s'arrêter en si bon chemin. "T'arrêtes pas surtout..." Sa voix se faisait maintenant plus raque et Gabriele avait l'impression que son corps tout entier brûlait de l'intérieur. Bientôt sa main dans les cheveux d'Hannah accentua sa pression, alors que son autre main se crispait déjà autour du drap. "Hannah je..." Pas le temps de la prévenir qu'elle allait venir. De toute manière, Hannah connaissait Gabriele par coeur et elle ne louperait pas le moment tant attendu, elle devait déjà sentir que sa petite amie était en train d'atteindre l'orgasme. En continuant à faire jouer sa langue sur/dans l'intimité de la blonde, elle redressa légèrement la tête pour regarder Gabriele dans les yeux qui se concentra pour en surtout pas les fermer malgré..."Epouse...MOIII" Les mots étaient sortis saccadés, pas du tout comme Gabriele avait prévu de le faire. Seulement, elle n'avait pas été en capacité de contrôler. Alors que son corps tout tremblant, se remettait à peine de ce qu'il venait de subir, elle lâcha la tête de sa petite amie, laissa tomber sa tête sur le lit et ferma les yeux, bouche entrouverte essayant simplement de reprendre son souffle et se reconnecter avec la réalité. Hannah, les yeux pleins de désirs, laissa son corps remonter contre sa petite amie, caressant doucement le ventre de Gabriele qui suréagissait à chaque caresse. La joie de l'après orgasme. Elle se redressa pour embrasser les lèvres d'Hannah entremêlant ses doigts dans les siens alors que la voix d'Hannah mettait un terme à leur baiser. "Oui je le veux." Le souffle des mots prononcés contre les lèvres de Gabriele, lui permirent de revenir plus facilement à elle alors que de légères larmes perçaient dans le coin de ses yeux. Elle embrassa de nouveau sa petite amie dans un baiser long et passionné avant de reprendre le dessus, allongeant Hannah sous son corps. Elle embrassa le cou de la brune. "Il y a quelque chose que je n'avais pas encore terminé." Les yeux pleins de malice, faisant de légers vas-et-vient contre le corps de sa petite amie, elle replongea ses doigts à l'intérieur de l'intimité de la jeune femme qui n'attendait que ça. Son propre orgasme avait eu pour effet d'empêcher Hannah de sécher trop rapidement. "Je veux t'entendre jouir, ce soir plus que jamais."

THE END

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