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snap out of it (malone)

@ Invité

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Sam 12 Oct - 19:56
"Excusez-moi, pardon, bonsoir… Est-ce-qu’il serait possible d’avoir une pinte de Bud s’il-vous-plait ?” Ce ne sont pas les paroles du client mais le claquement de doigts qui vient accompagner sa question qui finit par capter l’attention d’Orion, détournant son regard de la scène pour qu’il atterrisse sur l’homme devant lui. Le barman n’a pas le temps d’être agacé par le geste qu’il trouve déplacé, se contente d’un hochement de tête avant d’attraper un verre et de s’approcher de la tireuse. La minute qui suit la bière est déposée sur le comptoir et le terminal de paiement tendu, prêt à recevoir la carte bleue qui avait eu le mérite de déjà être sortie au moment de la commande.

C’est scène ouverte ce soir, ça l’est toujours pour le dernier quart d’heure qu’il reste avant la fermeture du bar. Ce sont des soirées qu’Orion avait eu le plaisir de découvrir quand Malone lui avait parlé du Outpost il y a presque trois ans de ça. Il les aime bien, Orion. Il y a une l’ambiance différente, plus chaleureuse, qui évolue au fil des artistes prenant place sur scène. Il y avait aussi cette clientèle supplémentaire, l’entourage des chanteurs et autres musiciens venant supporter leurs proches.

Le tout avait tendance à densifier la charge de travail ces soirs-là et aujourd’hui n’avait pas coupé à la règle. Orion a partagé son service avec Malone mais il a à peine eu le temps de lui parler. Oui il avait pensé à lui ramener son sweat. Et non il avait pas pu s’empêcher de lui dire de faire attention avec le mercure qui baissait et le ciel qui se couvrait de plus en plus souvent. The boy’s name was Orion Parrish and you couldn’t keep him from being benevolent towards people he cared about even if you tried. C’était un roulement d’yeux et un haussement d’épaules presque agacés qui lui avait répondu à la place du combo secouement de tête/sourire en coin auquel il était plutôt habitué dans ces situations-là. Orion avait décidé de ne pas relever -pour l’instant-. Après le coup de la veille, il n’était pas exactement le mieux placé pour parler de mauvaise humeur.

Il y a un coup d’oeil à sa montre qui lui dit qu’il est enfin l’heure de fermer boutique et après quelques sourires face aux gentilles protestations et soupirs face aux gens qui tiennent absolument à avoir un dernier verre, la salle est enfin vide. Orion peut entendre l’écho des voix en extérieur mais à côté de ça le silence régnant à présent dans la pièce est presque trop lourd, le différentiel de décibels avec l’animation qui a secoué le lieu au cours des dernières heures faisant appel à la fatigue pour qu’elle retombe sur ses épaules. Toujours derrière le bar, Orion fouille son jean pour en sortir son téléphone qu’il branche au système audio du Outpost, une playlist random de lancé et c’est la voix d’Alex Turner qui vient remplir l’air. Ça a le mérite de le faire légèrement bouger en chantonnant alors qu’il se retourne pour attraper une bouteille de tequila qu’il dépose sur le comptoir avant d’y joindre deux shooters qu’il s’empresse de remplir. Entre temps Malone a eu le temps de fermer le bar à clé et de revenir à ses côtés, Orion lui tendant son shot, prêt à trinquer.

@ Invité

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Sam 12 Oct - 23:24

ces derniers temps, t'es en colère contre le monde entier, malone, mais tu l'es encore plus envers toi-même. tu es en colère parce que tes sentiments par rapport à pace sont hors de contrôle depuis que tu l'as revu et tu as l'impression de perdre pied. à nouveau. y'a toute cette énergie négative qui brûle en toi et elle n'attend que la plus minuscule des étincelles pour exploser. et parce que t'as jamais su quoi faire de toi-même quand tes émotions spiralent, tu attises cette étincelle à grand renfort d'essence. you run on gasoline, comme dirait halsey. t'as fait exprès de demander à ton boss de bosser un soir de scène ouverte alors que c'est typiquement le genre de soirée que tu cherches à tout prix à éviter quand tu es de mauvaise humeur, en temps normal. il te l'a accordé sans sourciller, parce que t'as beau être un peu chiant parfois, t'es aussi sacrément professionnel. et t'as toujours besoin d'argent, et ça, il le sait parfaitement. et là où tu aurais esquivé les clients relous qui te racontent leurs vies dès qu'ils ont un verre en trop dans le nez, ce soir, tu es resté sagement à ton bar. tu les as écouté raconter leurs vies pathétiques chacun à leur tour, tu ne leur as rien répondu parce que ta vie était pas encore assez pathétique pour avoir un quelconque conseil utile et tu leur as resservi un verre parce que c'est ton job, et qu'on te paie pour faire boire les gens. et puis, quand t'as relevé la tête à un moment de la soirée, tu as croisé un regard que tu connais bien. y'a ce mec qui participe aux scènes ouvertes régulièrement et qui passe généralement ces moments de libre à te faire du rentre-dedans pas subtil du tout. tu fais genre de rien voir toi, parce que ton boss t'a engueulé la dernière fois que t'as envoyé bouler un mec qui te draguait. et ce soir n'y fait pas exception. le mec est là, à te regarder sans cesse depuis la scène, puis à se glisser sur un tabouret de ton côté du bar. à ce moment-là, tu donnerais n'importe quoi pour qu'orion reprenne ton emplacement et que tu t'éclipses à l'arrière. t'as envie de te fracasser la tête contre un mur tellement l'étincelle de colère brûle de plus en plus fort à travers tes veines. tu sais pas quoi faire pour l'apaiser, et t'as l'impression qu'elle va bientôt t'asphyxier dans son brasier. tu détestes ça, perdre pied.

tu sais pas trop comment s'est arrivé, mais une seconde, tu es encore derrière ton bar à écouter quelqu'un déblatérer sur sa vie merdique, et celle d'après, tu es dehors à hurler sur le mec pseudo-artiste de scène ouverte qui refuse de partir sans ton numéro. t'es entrain de lui crier de dégager, que le bar a fermé depuis cinq minutes déjà, que tu veux pas voir sa gueule et encore moins le baiser. t'es sur le point de lui cogner ton poing dans la tronche quand tu entends des faibles notes de musique derrière toi. orion. c'est lui que tu entends, sa musique en tout cas. et il va probablement s'inquiéter pour toi si tu te mets à taper sur l'autre mec, parce que c'est ce qu'orion fait. il s'inquiète pour les gens auxquels il tient. comme toi. ça te fait soudainement penser à ton sweat qu'il t'a ramené, à son avertissement sur la température en chute. et comme par magie, le feu s'apaise un peu. juste assez pour que tu fasses demi-tour et claque la porte brutalement à la gueule du mec des scènes ouvertes. tu fermes à clé et part t'effondrer sur le bar, à cheval sur un tabouret, côté clients. tu laisses à peine le temps à orion de vous servir un shoot, que tu claques ta téquila contre la sienne avant de la descendre cul-sec. il m'arrive que des merdes depuis que j't'ai quitté. tu sais pas trop pourquoi t'a dit ça. peut-être pas que t'es épuisé d'être en colère depuis des jours.

@orion parrish

@ Invité

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Dim 13 Oct - 2:14
Il y a aucune remarque qui vient accompagner le shot qu’Orion tend à Malone. La nécessité d’en faire une n’existe pas. Après plus de deux ans et demi à travailler au Outpost et quelques dizaines de soirées passées et terminées avec l’autre homme, ils ont eu l’occasion de tout vivre. Les débuts, les fermetures qui s’accompagnait d’un verre de bière pour apprendre à se connaître. Le changement de cap, quand soit ils se dépêchaient de ranger pour pouvoir vite sortir ailleurs/être seuls à la maison soit le nettoyage du bar devait attendre un peu parce qu’il y en avait un des deux qui avait été beaucoup trop sexy dans ce t-shirt toute la soirée  ou que évidemment que je suis un peu jaloux quand tu te fais draguer, t’es à moi, il y a que moi qui peut faire ça et qu’il y avait la démonstration qui allait avec derrière. Le déclin, quand l’ambiance était au mieux froide et silencieuse, au pire électrique et le théâtre de disputes (ce qui avait au moins le mérite de rendre l’après-service incroyablement rapide dans les deux cas). L’après, maintenant, où il y a eu cette période d’ajustement un peu bizarre où ils arrivaient plus vraiment à se parler puis ils ont finis par retrouver un équilibre où ils peuvent boire un verre ensemble ou travailler efficacement si l’un deux a autre chose à faire ou simplement besoin d’aller se coucher au plus tôt.

Ils ont récupéré un équilibre et dans le même temps Orion sait qu’il peut pas toujours lire Malone parfaitement et que parfois il doit lui laisser le temps de dire les choses, et ce uniquement si il en a envie. C’est une leçon qu’il avait appris au travers de trop nombreuses disputes et souvenirs difficiles pour qu’il ne l’applique pas maintenant. Alors il est pas toujours parfait Orion, parce que c’est concrètement dans sa nature de chercher à comprendre ce qui ne va pas immédiatement mais il s’est amélioré. Il essaye, en tout cas, un peu.

Orion il connaît Malone mais c’est pas pour autant qu’il est préparé pour la phrase qui franchit ses lèvres après avoir pris son shot. “Il m’arrive que des merdes depuis que j’t’ai quitté.” La brûlure qui lui traverse la gorge empêche probablement à son visage de montrer sa surprise et après avoir reposé son shot Orion lève son doigt dans un signe qui se veut vouloir transcrire ne bouge pas, j’arrive et il contourne le bar pour aller s’asseoir sur un tabouret à côté de Malone. La discussion qui va venir ressemble pas à celles qu’on peut avoir tranquillement avec un comptoir de distance.

Tourné entre la direction de sa position précédente et Malone, il y a sa main droite qui vient se poser sur le genou de Malone avant qu’Orion ne reprenne la parole. “De un je suis là et je compte pas bouger.” Une légère pression de sa main, rassurante, puis il hésite quelques secondes avant de continuer avec un sourire en coin. “Tu m’as si bien formé que Luz me laissera jamais partir d’ici de toute façon, trop grosse perte d’investissement.” Ils savent très bien tous les deux que leur patron n’aura aucun mal à remplacer Orion s’il venait à partir et que ce serait tout aussi nul si il restait sans adresser la parole à Malone mais c’est le sentiment derrière sa remarque qui compte et surtout ce qu’il a dit juste avant. Orion sait que Malone est assez intelligent pour le comprendre.

Il y a quelque chose dans son cerveau qui doit finir par tilter parce qu’Orion finit par retirer sa main du genou Malone, partant en direction de la bouteille pour de nouveau remplir leur verre. Il aurait pu demander au plus jeune ce qu’il voulait avant de passer de l’autre côté du bar mais une bière ou un quelquonc cocktail semblait futile et inadéquat au vue de la situation.  “Qu’est-ce-qu’il s’est passé ?” Le bref sourire a disparu mais Orion fait de son mieux pour ne pas laisser transparaître toute l’inquiétude qui s’est logé en lui sur son visage. C’est trop tôt pour ça. Il a progressé, Orion.

@malone oaks

@ Invité

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Dim 13 Oct - 23:08
l'outpost a été ta maison à une époque, malone. t'y as d'abord traîné un peu après que ça se soit terminé avec pace, et puis t'as fini par te faire embaucher. luz a dû avoir pitié de toi, tu sais pas trop. n'empêche qu'il t'a embauché à plein temps et que t'as fini par y passer pratiquement toutes tes soirées. et puis un soir, tout a dérapé. t'étais de fermeture avec une de tes collègues et y'avait cet ivrogne qui vous aviez emmerdé toute la soirée – il était allé jusqu'à faire la fermeture en bon mec bourré qu'il était. forcément, il avait fallu que tu le foutes dehors toi-même pour qu'il débarrasse le plancher et t'avais à peine eu le temps de te retourner, que tu l'avais entendu emmerder une demoiselle qui sortait elle aussi du bar. ton sang a fait qu'un tour ce soir-là, tu l'avais déjà dans le viseur de toute façon, alors tu t'es jeté dessus pour lui en mettre une. vous vous êtes battus devant le bar, à même le sol. t'as beau eu taper le plus fort et le plus efficacement, les coups qu'il a réussi à te mettre ont pété ton arcade gauche et trois côtes sur ton flanc droit. t'as aussi dit bye bye à ton coude quand il t'a repoussé brutalement contre une benne à ordure en métal. t'avais du sang partout sur la gueule quand t'es retourné à l'intérieur et t'as bien cru que ta collègue allait s'évanouir quand elle t'a vu. elle l'a pas fait, heureusement. à la place, elle a appelé une ambulance et votre boss. luz a pété un plomb quand il a vu dans quel état t'étais, et il en a pas eu grand-chose à faire de tes explications, ou même de tes semblants d'excuses. il a probablement paniqué de te voir avec tous ces os cassés parce qu'il savait pas pour ta maladie – ta peau qui marque un peu trop facilement, tes os qui se brisent un peu trop rapidement. alors il a fait la seule chose qui lui paraissait sensée; il t'a viré. tu t'es résigné malone, t'avais le coude dans le plâtre, les côtes bandées, des points de suture sur l'arcade et plus de boulot. t'as pas cherché à joindre luz, t'as attendu qu'il vienne à toi. c'était peut-être un peu présomptueux de ta part, mais tu savais qu'il allait te répondre. il avait besoin de toi. c'est d'ailleurs ce que tu lui as dit quand t'as décroché le téléphone. t'étais son meilleur barman, il pouvait pas te virer définitivement. alors il t'a repris, mais seulement à mi-temps. et il entreprit de te coller tous les nouveaux à former dans les pas. c'est comme ça que t'es devenu si proche d'orion.

speaking of the devil. il y a orion qui te sourit, une main posée sur ta cuisse. il veut t'apporter du réconfort, comme il l'a toujours fait. et comme à l'époque où vous étiez ensemble, t'as toujours autant de mal à te dire que tu le mérites. alors tu dis rien, mais tu esquisses un petit sourire amusé à sa remarque sur luz. et on sait très bien à quel point luz tient à ce que rien ne vienne déranger son business. tu dis ça sur le ton de la plaisanterie, mais vous savez tous les deux à quel point tu as raison. si luz apprenait l'existence de ta maladie, tu serais viré sur le chant. et si orion finissait dans le viseur de leur boss, il n'aurait aucune pitié à le virer ou à le remplacer si ce dernier décidait qu'il méritait mieux que de bosser dans un bar. la main sur ton genou disparaît, ton shooter se remplit de nouveau et tu le descends aussitôt. c'est pathétique à dire, et dangereux à faire, mais tu vas avoir besoin de courage liquide si tu dois parler de pace à orion. parce que votre histoire n'a rien de joli et qu'orion prend trop à cœur les choses qui arrivent aux gens à qui il tient, même celles qui sont dans le passé depuis longtemps. je suis tombé sur pace, il y a quelques jours. j't'ai déjà parlé de lui, je crois ? on a été ensemble il y a longtemps, c'était ma première vraie relation et ça s'est mal terminé. tu te ressers un shot, sans le boire. tu observes l'alcool immobile dans ton verre. t'aimerais être aussi calme que ça, mais tu l'es pas. il y a cette colère incendiaire qui brûle en toi à chaque fois que tu repenses à pace.

@orion parrish

@ Invité

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Lun 21 Oct - 16:43
Le shot qu’Orion a resservi disparaît aussi vite qu’il est arrivé et le barman réprime une grimace. Qu’est-ce-que vous vouliez qu’il fasse comme commentaire sur la vitesse ou l’enchaînement des deux  verres alors que c’était lui qui les avait servis. Il se contente de jeter un coup d’oeil au sien, pas encore prêt à y retoucher. Un court instant, il regrette de ne pas s’être servi une bière avant de quitter l’autre côté du comptoir. Quand c’était pour boire plus tranquillement, il ne disait pas non à un alcool possédant une petite trentaine de degrés que moins que la bouteille pure actuellement à ses côtés. Whatever. L’idée de bouger maintenant parait ridicule, probablement autant que l’idée qu’un déplacement de ce type serait susceptible de casser la dynamique dans laquelle ils étaient et couperait Malone dans son élan. Malone, qui se remet à parler justement. “Je suis tombé sur Pace, il y a quelques jours. j't'ai déjà parlé de lui, je crois ? On a été ensemble il y a longtemps, c'était ma première vraie relation et ça s'est mal terminé.” Pace, Pace, Pace… Pace. Le cerveau d’Orion finit par resituer le nom et il hoche de la tête pour répondre à la question de Malone. C’était ma première vraie relation et ça s’est mal terminé. Une dizaine de mots qui résume très bien l'entièreté des connaissances d’Orion sur la personne. Les deux barmen ont eu l’occasion d’aborder le sujet des ex au cours de leur année et demi de relation, sure, mais ça n’a pas non plus été leur discussion de prédilection. (Est-ce-qu’il y avait des couples pour qui c’était réellement le cas, honnêtement.) (Ne pas penser à Viktor et Sidney, la situation est différente.)

“Qu’est-ce-qu’il s’est passé ?” La dernière fois que vous vous êtes vus, il sous-entend. Oh, évidemment que les évènements ayant eu lieu il y a quelques années de ça l’intéresse aussi mais Orion est bien conscient que c’est pas ce à quoi il peut avoir droit en priorité. Droit. C’est peut-être pas le mot le plus approprié à la situation. Il lui doit rien Malone. Orion a encore du mal à se dire que c’était pas le cas à l’époque mais il essaye de plus y penser. Ce serait moche de ruiner ce qu’ils ont réussi à sauver/reconstruire pour des restes de rancoeur et d’incompréhension ne voulait pas disparaître. Les yeux d’Orion sont plantés sur le visage de Malone mais petit à petit il les laisse descendre, son torse, ses bras, une manche relevé qui expose des traces jaunes et violettes, des marques qu’il a trop souvent vu là et dont il avait jamais su quoi faire. Il y avait trente-cinq millions de scénarios qui lui étaient passés par la tête. C’était allé des combats illégaux à l’idée que Malone jouait au justicier la nuit dans les rues de New York, passant par les délires SM (et l’éventualité que son petit-ami de l’époque le trompe) et le fait que Malone se faisait harceler et se refusait de lui en parler. Evidemment avec le temps il avait fini par partager ses théories, sa jalousie et le manque de confiance qui en découlait, et on savait tous où ça les avait amenés par la suite.

Fronçant les sourcils, Orion finit par remonter son regard au niveau de l’homme en face de lui. “Il t’a touché ?” Les mots sortent de sa bouche avant que Malone n’ait eu le temps de répondre à sa première question. Touché. Un drôle de choix de mot, là encore. Peut-être que frappé ça semblait trop fort. Peut-être que fait du mal ça enrobait trop les choses. Peut-être qu’il aurait pu attendre que Malone continue pour en savoir plus. Toujours dans l’attente de votre arrivée dans la vie d’Orion, madame la patience.

@malone oaks

@ Invité

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Lun 28 Oct - 19:40
qu'est-ce qu'il s'est passé ? pas grand chose, justement. pas réellement, en fait. t'as juste découvert que cette colère, cette amère trahison, qui brûlait en toi il y a six ans de ça est toujours là, tapie au creux de ton ventre. il a juste fallu que tu tombes face à face avec pace pour le réaliser, parce qu'elle s'était si bien tapie, si bien assagie, que t'as cru qu'elle avait disparue toi. tu t'es clairement trompé. elle est toujours bel et bien là, et t'as presque envie de vomir tellement la vague de colère, de rage, est puissante quand tu repenses à pace.  c'est pas le sentiment en lui-même qui te fout la gerbe, mais plutôt le fait que tu ne contrôles rien de tes sentiments quand tu repenses à pace. t'aimes être en contrôle malone, surtout de ce que tu ressens. t'as toujours l'impression de perdre pied quand tu laisses filer un peu les rênes, surtout après la fin de ton histoire avec pace. alors ouais, ça te fout la gerbe quand une vague de colère t'a balayé quand t'as revu pace. c'était même plus une vague d'ailleurs, plutôt un putain de tsunami. orion continue de te parler, et tu redescends sur terre. sur ce tabouret où les clients poussent leurs culs pour toute la soirée et te racontent leurs vies comme si t'en avais quelque chose à faire. orion qui n'a même pas attendu ta réponse pour enchaîner sur sa question suivante, ça te fait légèrement sourire. il a pas changé, aucun miracle n'est arrivé. il n'est pas devenu patient depuis que vous avez rompu, il le deviendra sans doute jamais. ça fait un peu parti de son charme, d'après toi. enfin bon, ça te fait quand même bizarre sa question. parce que son sens premier te donne un peu la gerbe, pour de vrai, cette fois. pace a beau être un connard à tes yeux, tu sais parfaitement qu'il ne t'aurait jamais toucher de manière déplacée, sexuellement parlant. mais tu sais aussi que le second sens du mot se rapproche un peu trop près de la vérité à ton goût. tu soupires, longuement. t'es pas sûr d'être prêt à lui dire la vérité sur pace et toi, parce que pour qu'il comprenne réellement la situation, il faudrait que tu lui dises la vérité sur toi. et t'as pas envie de son regard sur toi change, tu crains ça plus que tout autre chose. orion, c'est une de rares choses de bien dans ta vie, et t'as pas envie de le perdre. pas quand t'as failli déjà le voir disparaître une fois, quand t'as été assez con pour tout envoyer valser.

tu décides de commencer par répondre à sa première question, sans toucher à ton verre d'alcool avant – t'en auras forcément besoin pour la suite, même si t'es pas encore sûr d'à quoi ressemblera la suite. il s'est pas passé grand chose, en réalité. on s'est croisé dans une supérette, un soir. j'ai eu envie de lui refaire le portrait à grand coup de bouteille de vodka. je l'ai pas fait. tu marques une pause, avant de boire cul-sec ton shot. dommage. encore une pause. pas de verre cette fois-ci. à l'époque, quand on s'est quitté, j'aurai pu le regarder finir sous un train sans broncher. j'aurai probablement même été la personne qui l'aurait balancé sur les rails. orion doit te prendre pour un cinglé, un vrai connard, mais il peut pas comprendre. (pas que tes sentiments soient vraiment valables comme justifications.) faut dire que tu lui dis pas toute la vérité aussi, alors forcément. je pensais que c'était dans le passé tout ça, mais faut croire que je le déteste toujours autant, tu termines finalement. et tu te ressers un nouveau verre, avant de le descendre aussitôt. l'alcool te brûle la trachée, mais tu ne bronches pas.

@orion parrish

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