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And yet, we meet again || Leonie

@ Invité

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Mar 29 Oct - 17:07
Un sourire aux lèvres, je regardais mon écran à travers mes lunettes de soleil. Moi ? Oublier un gilet chez les Lancaster ? Mais comment cela avait-il bien pu arriver ? Bon, vous vous en doutez par mon ton, j’ai fait exprès. Ce n’est pas comme si j’étais tête en l’air, je savais exactement ce que je faisais au moment où j’ai décidé de ne pas récupérer ce gilet. Je prenais quelques secondes à taper ma réponse pour Léonie. J’avais été élevée pour faire preuve de politesse, et j’avais du mal à ne pas retomber dans ces habitudes avec la mère de ma meilleure amie et de simplement l’appeler Madame. Je me retenais notamment parce que depuis quelques temps, j’avais décidé de me venger de ma dernière dispute avec Olivia, notamment en draguant sa mère – qui était clairement misérable dans son mariage – pour ensuite la blesser à partir de là. Que ça soit par les sentiments, par la fierté, par n’importe quoi, ça m’allait. Après tout, ce n’était qu’un juste retour des choses pour maintenir l’équilibre cosmique de mon égo.

Je répondais rapidement : Bonjour Léonie ! Effectivement, je l’ai cherché partout, je suis soulagée d’apprendre qu’il était chez vous. Je passe tout de suite le récupérer.
Je supposais qu’elle était chez elle si la.. gouvernante – vraiment, à quel point ils étaient riches ?! – l’avait informée immédiatement de ce qu’elle avait trouvé. Je n’attendais pas vraiment de réponse et j’enfilais ma veste en cuir par-dessus mon blazer avant d’attraper mon casque de moto. Une fois les roues sur l’asphalte, je fonçais droit vers la demeure des Lancaster.
Brièvement, je regardais mon téléphone à un feu rouge pour voir si j’avais le feu vert pour passer, et même dans le cas où je ne l’avais pas je décidais d’ignorer le message et de reprendre ma route.

Je me garais dans l’allée de l’immense villa dans laquelle vivait une seule famille et je retirais mon casque comme on pouvait le faire dans les films, mes cheveux tombant parfaitement autour de mon visage en de magnifiques boucles brillantes. Dans ma tête en tout cas c’était comme ça, dans la réalité mes cheveux partaient un peu dans tous les sens et une mèche était carrément du mauvais côté sans que je le remarque particulièrement.
Considérant le quartier dans lequel je me trouvais, je ne prenais pas la peine d’engager de protections supplémentaires sur ma moto, rangeant tout simplement casque, gants et veste dedans tout de même. Je lissais mon blazer avant de m’engager dans l’allée de la demeure. On aurait pu mettre mon appartement 10 fois dedans. Bon, j’exagérais, mais vous voyez l’idée. Une fois devant la porte, je sonnais et j’attendais. Evidemment, la gouvernante vint m’ouvrir et je la suivais lorsqu’elle me demanda de le faire.
En trois ans, je n’étais venu que cinq fois tout au plus ici, je ne connaissais donc pas aussi bien que je l’aurais voulu la propriété. La gouvernante m’amena jusqu’à une pièce dont j’ignorais la fonction première, d’autant que mon regard fut immédiatement attiré par quelque chose dans celle-ci. Léonie. En train de faire du yoga. Je sentais ma bouche s’assécher et je me retenais de pencher la tête pour mieux voir.
« Madame, miss Ellner est arrivée, » informa la gouvernante avant de se retirer.
Une fois celle-ci partie, j’avançais d’un pas dans la pièce.
« Je suis sincèrement désolée de vous dérangée, dans d’autres circonstances j’aurais attendu qu’Olivia puisse me rapporter mon gilet elle-même mais… je ne pouvais pas attendre. »
Bien sûr, c’était un mensonge, mais croyais-moi, si elle le remarquait – et je ne faisais rien pour le cacher, avec un ton exagéré – je savais exactement quoi lui faire gober.

@ Invité

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Ven 1 Nov - 10:24
Nous avons eu de la compagnie hier soir. Olivia a invité sa... camarade? Son amie? Sa chérie? Bref, une jeune fille à la maison. Petit bout de femme métissée aux traits fins et gracieux, genre de personnage qui ne passe pas inaperçu. Enfin toujours est-il qu'auprès de moi elle a fait forte impression. Posée, à l'écoute, polie, bien élevée et cela bien qu'elle vienne d'un modeste milieu. Comme quoi, les "autres" ne sont pas tous aussi mauvais que je le pensais jusqu'ici. Cette pensée étire un trait sur mon visage.

Alors que je me change pour me rendre dans la salle de sport pour ma session quotidienne de yoga, Maria toque à ma porte et me prévient qu'elle a retrouvé un gilet qui ne semble pas appartenir à Olivia. D'un rapide coup d’œil je lui confirme que cette pelure ne pouvait effectivement pas appartenir à ma princesse. Et il ne me faut pas longtemps pour revoir la belle au teint sombre déposer ce gilet sur le dossier d'une chaise hier soir. La gouvernante allait prendre congé quand je l'interpelle pour lui dire à la volée, « Laissez le moi Maria, je sais à qui il est. Je ferai le nécessaire. » Et l'employée de maison approuve d'un semble "bien madame" en laissant la pièce de tissu pendue à l'entrée de ma chambre. J'attrape mon téléphone posé sur la table de chevet et j'en voie deux messages : le premier à ma fille pour qu'elle me donne le numéro de téléphone de la demoiselle présente hier soir, puis un second à la principale concernée. Je reçois une réponse rapide de la belle qui me confirme passer le chercher dans l'instant. Mais comme elle habite dans un quartier différent, j'aurais le temps de faire ma séance de sport avant qu'elle n'arrive.

En pleine position du chien tête en bas, Maria frappe doucement à la porte et m'annonce l'arrivée de mademoiselle Ellner qui vient récupérer son bien puis elle nous laisse toute les deux. Maria me connaît et elle sait que je ne suis gênée de rien, ou peu, mais allez savoir pourquoi aujourd'hui alors que je suis en position équivoque et en tenue vraiment prête du corps je sens le rouge me monter aux joues. Je n'attends pas longtemps avant de me remettre en position assise d'ailleurs. Les jambes croisées en position du lots maintenant, j'essaie de retrouver mon contenance pour faire redescendre ce rouge qui me teinte le visage et aussi pour calmer mon cœur qui s'est étrangement emballé. Je ne me lève cependant pas et reste là affairée tout en lui répondant, « Je vous en prie Mademoiselle, ne faites pas tant de manière. C'est à vous et je comprends que l'on puisse tenir à ses affaires. Je l'ai laissé juste là, sur la chaise. » Terminé-je en montrant le gilet posé prêt de moi sur la chaise qui me sert à poser ma serviette et ma gourde d'eau tempérée. D'un geste de la main je lui fais comprendre qu'elle peut avancer pour se servir. Une fois chose faite et alors que le parfum suave de la miss empli mon espace vital je m'adresse à nouveau à elle sans lever la tête, les yeux fermés, « C'est tout ce qu'il vous fallait ma chère? Tant que vous êtes ici... Vous pratiquez un sport vous-même? Le yoga vous est-il familier? Je dis ça, c'est si vous souhaitez vous joindre à moi bien entendu. » Une séance à deux, en tout bien tout honneur.

@ Invité

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Ven 1 Nov - 15:31
La position dans laquelle j’avais trouvé Leonie était… je ne me serais pas plainte si j’avais pu l’admirer plus longtemps, dira-t-on. Quel dommage qu’elle décide de s’asseoir pour discuter – même si c’était clairement plus confortable pour elle. Je souriais presque timidement, cachant quelque part mon plaisir de la voir tomber dans le panneau, avant de hocher la tête et d’avancer vers elle pour atteindre la chaise et mon gilet.
« Merci d’être aussi compréhensible, » je la remerciais dans un sourire charmeur.
Je posais ma main sur le dossier de la chaise, commençant à prendre mon gilet avant que la femme s’adresse de nouveau à moi. Je prenais l’habit pour le passer par-dessus mon avant-bras et le tenir ainsi. Je profitais que ses yeux soient fermés pour admirer son visage brièvement, la courbe de ses cils et de ses pommettes dont les traits descendaient jusqu’à ses lèvres pleines, encadrés d’une mâchoire à couper du verre. L’or de sa peau appelait mes caresses. Mes yeux remontaient jusqu’aux siens lorsque sa proposition résonna dans l’air.
Je hochais la tête et je me penchais vers elle un peu plus. J’avais conscience de notre nouvelle proximité alors que je sentais son parfum sous le musc léger de son exercice.
« Ce serait avec plaisir de vous suivre dans vos exercices. » J’accentuais le mot exercice, presque dans un sous-entendu charmeur. Je reposais mon gilet sur la chaise, rapidement suivi de mon blazer. « Je fais de l’escalade en ce moment, mais je ne me balade pas exactement avec mes affaires de sport sur moi, je me demandais si vous auriez une tenue que je pourrais emprunter ? » Je m’approchais un peu plus d’elle, ma main longeant le dossier de la chaise comme j’aurais voulu caresser sa joue. Mais pas encore. Je ne pouvais pas la presser. « Je ferais sans sinon. Je ne voudrais pas laisser passer ma chance de passer du temps avec vous. » Ma voix était descendu d’un ton, comme si je lui révélais un grand secret, une plume qui venait effleurer sa peau d’un souffle.

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