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(ethan) whatever it takes.

@ Invité

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Dim 3 Nov - 20:26
Une main qui passe dans ses cheveux ébènes, Alix se concentre sur le développement des photos dans la chambre noire de son atelier, cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas fait cela, qu’elle avait eu peur de perdre la main, mais visiblement, elle l’a toujours. Lors de cette soirée, elle s’était amusée à alterner avec l’argentique et le reflex, jonglant habilement avec les deux appareils qui étaient dans son sac et elle ne savait pas ce que valait les photos prises à l’argentique, mais de ce qu’elle en voyait pour le moment, ça lui plaisait bien. Puis si jamais, elle avait toujours les tirages réflex qu’elle pourrait imprimer. Elle épingle la dernière photo et attend un instant, quand elle est sûre d’en avoir vraiment terminé, elle range tout, récupère les clichés qu’elle glisse dans une enveloppe avant de sortir de la pièce pour s’installer sur son ordinateur histoire de faire quelques retouches, elle entend encore ses amis lui dire «  mais tu ne le connais pas ? C’est Ethan Pierce bon sang. » Ethan Pierce. L’un des candidats à la mairie de New York, Alix est très peu engagée politique ce qui explique le fait qu’elle ne l’avait pas reconnu, elle l’avait juste trouvé à l’aise en société et elle s’était amusé à le prendre en photos. Un cliché, puis deux, puis trois, puis voilà qu’elle était passé pour l’allumée de service à ne pas connaître cet homme politique. Et puis elle était sûrement passé pour l’allumée de service quand elle lui avait donné rendez-vous à son appartement parce qu’elle avait des clichés pour lui. Alix la photographe invisible qui offrait gracieusement des clichés, juste parce qu’elle avait un peu abusé sur le déclencheur. Et il avait accepté ou du moins il n’avait pas refusé l’invitation puisqu’il n’avait pas répondu à son message. Après tout, qui répondrait au message d’une fille qui propose gratuitement des clichés qu’elle a prit, sans même la connaître ? Personne. Quoiqu’il en soit, elle monte les escaliers qui la mène à son appartement, l’enveloppe dans son sac à main tout comme son argentique et des objets qu’elle pourrait qualifier d’inutiles tant ils sont éclectiques. Mais soit, elle sort une bouteille de bon vin qu’elle a acheté il y a quelques jours, regarde son téléphone, aucun message, pas même de Ian pour la tenir informé de l’état de santé de sa gamine. Elle souffle, fait craquer sa nuque, synonyme d’un stress assez présent dans le corps. Quand elle entend que ça sonne, elle sursaute et se trouve idiote, lève les yeux au ciel, synonyme d’agacement avant de se presser jusque la porte qu’elle ouvre. Elle sourit alors à l’homme en costume avant de le laisser entrer. Voilà que maintenant, elle fait rentrer un inconnu chez elle. « Je pensais que vous ne viendriez pas. » avoue t-elle en guise de salutations, avant de se déplacer pour attraper l’enveloppe qu’elle a préparé à côté de deux verres de vins. « Vous sembliez si à l’aise que je me suis permise de faire certains clichés de vous, en cachette. » La main qui enserre l’enveloppe, Alix lui tend avant de lui sourire, son regard planté dans celui du brun. « Je vous offre un verre de vin ? »

@ Invité

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Dim 3 Nov - 21:08
Tu gares ta voiture le long du trottoir, éteint le moteur avant de relire ce texto vraiment étrange. Tu n’y as pas répondu et malgré tout, te voilà ici, au lieu de rendez-vous donné par cette jeune femme que tu ne connais pas. Peut-être que tu fais  une erreur en étant là, mais ça a été plus fort que toi. Tu te demandes quel genre de photos elle a pris de toi. Et après de longues secondes, un soupire et après avoir rangé ton téléphone, tu te décides enfin à sortir de ta Maserati. Verrouillant le véhicule, tu te diriges vers le numéro indiqué dans le message. Tu rentres dans le bâtiment et monte les escaliers jusqu’à l’appartement de la jeune inconnue. Avant de sonner, tu réajustes ton costume trois-pièce. Puis ton doigt presse la sonnette. Il ne faut pas longtemps avant que des bruits de pas te parviennent, signe qu’elle est là et que ce n’est qu’une question de secondes avant que la porte s’ouvre. Cliquetis signe d’une clef qui déverrouille la serrure, tu tombes nez à nez avec une charmante brune, lui renvoyant son sourire tout en entrant dans l’appartement. « Je dois avouer que j’ai longtemps hésité » que tu lui révèles d’une voix calme alors que ton regard parcourt l’entrée. « Vous êtes beaucoup plus jolie en vrai qu’en photo. » que tu lui lances en pivotant vers elle, lui faisant comprendre par la même occasion que tu as fait quelques recherches de ton côté. N’importe quelle personne de censée l’aurait fait en recevant un message comme celui qu’elle t’a envoyé. Elle aurait tout aussi bien pu être une psychopathe. Qui sait ? On n’est jamais trop prudent. « Non pas que vous n’êtes pas belle sur les photos ! Mais elles ne rendent vraiment pas hommage à votre beauté. » que tu ajoutes rapidement pour justifier tes propos, réalisant que tes mots aient pu la blesser ou être mal interprétés. Sourire en coin charmeur, tu détailles les traits de son visage un instant, avant que ton regard ne se pose sur l’enveloppe qu’elle tient entre ses doigts. La demoiselle semble l’avoir remarqué car très vite, elle te la tend. « En cachette hein ? » que tu répètes d’une voix taquine en arquant un sourcil dans sa direction, tout en sortant les clichés de l’enveloppe. Et tu restes un moment silencieux alors que tu les parcours. Tu n’y connais rien en photographie mais tu peux affirmer qu’elle est douée. « Elles sont superbes » que tu affirmes finalement d’une voix admirative. Tu n’as jamais aimé te voir en photo. Et depuis que tu es connu, tu dois bien avouer que voir ta tête dans la une de certains magasine est quelque chose que tu as bien du mal à gérer. Tu fais comme si de rien était mais clairement, les séances photo et ce genre de choses ne sont pas ta tasse de thé. Sans parler des moments volés par les paparazzis pour alimenter la presse à scandale… « Avec plaisir » que tu lui réponds lorsque la jeune femme te propose un verre de vin, sa voix te faisant sortir de tes pensées. Tu la suis dans le salon, non sans jeter de nouveaux coups d’œil dans la pièce. « Je voulais d’ailleurs m’excuser pour ne pas avoir répondu. Ce n’était pas mon intention mais avec mon emploi du temps j’avoue que ça m’est sorti de la tête » que tu finis finalement par avouer, t’excusant par la même occasion pour l’attitude malpolie que tu as eu en ne prenant même pas la peine de lui répondre et en débarquant chez elle malgré tout.

@Alix Westmore

@ Invité

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Dim 3 Nov - 22:09
Peut-être qu’elle aurait pu s’abstenir et tout simplement envoyer les photographies à son bureau de campagne, avec simplement une note. Mais non, il avait fallu qu’elle lui envoie un message et qu’il ne réponde pas. Ça lui apprendra à Alix, à mettre les charrues avant les boeufs. Mais il est là, sur le pas de sa porte, et elle se sent idiote, terriblement idiote. Un sourire se dresse sur ses lèvres quand il lui dit avoir hésité et puis, elle baisse la tête et se sent rougir quand il lui dit qu’elle est plus belle que sur les photos « Je ne sais pas comment le prendre » avoue t-elle en riant avant qu’il n’éclaire sa lanterne, et elle rit un peu « je vous remercie alors. » Elle passe une main dans ses cheveux en se pinçant les lèvres, elle se sent mieux sur le coup mais elle a l’impression qu’elle ressemble au rouge d’un feu tricolore, tellement elle rougit, elle tente de s’occuper les mains en attrapant l’enveloppe, heureusement qu’elle ne peut pas abîmer les photos, son travail serait complètement abîmé sur le coup. Quand elle avoue avoir prit les photos en cachette, ce n’était pas vraiment de la cachette mais elle n’avait prévenu personne « Enfin en cachette… Non, je ne suis pas comme ces paparazzis qui doivent vous rendre la vie dure, mais disons que j’ai capturé des moments volés. » Il n’était pas au courant et tout ce qu’il faisait sur ces photos était naturelle, à savoir, ce qu’Ali préfère, elle n’aime pas quand les gens posent et surtout quand ils ne savent pas poser. Alix aimait son boulot mais quand elle avait une demoiselle avec un balai mal placé qui n’arrivait même pas à exprimer ne serait-ce qu’une expression, elle détestait cela. « Je vous remercie. » Il est vrai qu’elle était fière de ces photos, et elle appréciait qu’on apprécie son travail pour le coup, alors qu’il n’était même pas prévu que quelqu’un d’autre que la personne qui lui avait demandé des photos. Sa main sur la bouteille, elle attendait une réponse et quand il confirmait qu’il voulait bien un verre de vin, Alix retirait le bouchon de la bouteille, servait deux verres de moitié avant de lui tendre son verre quand il se rapproche d’elle. « Ne vous en faites pas, je ne pensais pas attendre une réponse en vérité. » Elle ne savait pas, mais pour elle, il n’y avait aucune chance qu’il lui réponde. Elle s’installe alors sur le canapé, une jambe repliée sous elle, et elle prend une gorgée de vin en le regardant, son regard planté dans celui du brun. Elle dépose son verre en s’humidifiant les lèvres « Vous me croyez si je vous dit que je ne savais pas qui vous étiez ? » Alix qui apprécie mettre les pieds dans le plat, vient de sauter la tête la première. « Mes collègues ont dû me prendre pour une folle mais j’avais envie de retrouver l’homme des clichés… » Elle sourit en coin « Je ne voudrais pas me vanter, mais si jamais vous aimez vraiment mes clichés peut-être que je pourrais me débrouiller pour vous prendre en photos par la suite. Enfin, si vous aimez vraiment mon travail. » Après tout, pourquoi pas ?

@ Invité

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Sam 23 Nov - 18:41
Tu appréhendais cette rencontre. Car si tu as eu le temps d’aller sur internet pour voir à quoi ressemble cette mystérieuse demoiselle, tu ne sais pas quelles sont ses intentions. Par le passé, tu es tombé sur des jeunes femmes un peu… étranges. Pour ne pas dire complètement hystérique. S’imaginant tout et n'importe quoi juste parce que tu as été gentil avec elles et échangé quelques mots. Et tu dois bien avouer que tu redoutes que ce soit ce genre de situation à laquelle tu risque de te retrouver confronté à nouveau. Et pourtant, tu es là. Tu sonnes à la porte et attends qu’on vienne t’ouvrir. La curiosité bien trop forte vis-à-vis des photos que cette brune a prises de toi. Tu pénètres dans l’appartement, ne perds pas une minute pour lui faire un compliment sur son physique. Elle est belle, bien plus que sur les photos sur lesquelles tu es tombé. Une beauté à couper le souffle et dont les clichés ne rendent pas suffisamment honneur. Tu t’embrouilles un peu dans tes propos, te rendant compte qu’ils risquent d’être mal interprétés. Alors, tu te rattrapes, tant bien que mal. La journée a été longue et cela se ressent. Pourtant, tu parviens à la faire rougir. Le charme Pierce qui agit encore une fois malgré ta maladresse.

Tu fais quelques pas, dévoile les photos de toi alors que tu la taquines sur les mots qu’elle emploie. Levant le visage vers elle, tu arques un sourcil. « J’suis pas certain que des moments volés soient mieux ! » que tu dis avec un sourire amusé, voyant bien qu’elle ne sait plus où se mettre pour justifier ces photographies prises à ton insu. « Je plaisante. » que tu ajoutes rapidement d'une voix légère pour la rassurer, avant de parcourir les clichés qui sont, tu dois bien l’avouer, magnifiques. D’ailleurs, tu ne perds pas une minute pour le lui dire alors que tu la suis dans le salon et qu’elle te propose un verre de vin que tu acceptes volontiers. Sa remarque sur ton identité te fait rire à moitié. « Ça fait du bien de redevenir un illustre inconnu de temps en temps » que tu lui avoues finalement avec ton sourire en coin charmeur. Rassuré de savoir qu'elle ignorait ton identité. Tu n'as donc pas affaire à une profiteuse ou une psychopathe. Puis, elle finit par te proposer ses services. Tu la scrutes un instant, avant de poser à nouveau ton regard sur les clichés. Elle est vraiment douée, tu le concèdes volontiers. Beaucoup plus que ton photographe actuel avec qui les séances durent des heures interminables. « Je vais y réfléchir » que tu dis finalement, relevant tes prunelles vers son joli minois avant de faire de même avec ton verre pour trinquer avec elle avant de prendre une gorgée du précieux liquide rouge. « Alors ? Qu’est ce qu’une jeune femme comme vous fait de son temps libre à part prendre les gens en photo en cachette ? » que tu demandes pour faire la conversation, reprenant ses propos précédents pour la charrier gentiment.

@Alix Westmore
(désolée pour cette longue attente >.<)

@ Invité

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Dim 24 Nov - 15:31
Elle ne se rendait pas compte de ce que ce rendez-vous impliqué, peut-être que c’était un psychopathe, peut-être que ce n’était pas quelqu’un de fréquentable. Mais Alix lui avait quand même donné rendez-vous. Chez elle qui plus est. Inconsciente qu’elle était. Ce n’est pas parce que c’est un homme politique qu’il est forcément fréquentable. Alix ne se rend pas compte qu’elle peut peut-être faire rentrer le loup dans la bergerie. Mais quand il rentre elle a l’impression que c’est un type tout a fait normal. Enfin, en dehors du fait que c’est un homme politique qui veut être à la tête de la ville qui ne dort jamais, il semble tout à fait normal. Et elle se rend compte qu’il est tout à fait normal quand il fait des compliments qui la font rougir. Bien un homme et elle, elle n’a pas changé, toujours à rougir quand on lui fait des compliments, à croire qu’elle n’a plus l’habitude. Et elle n’a plus l’habitude Alix de recevoir des compliments qui sont -techniquement- sans but précis. « Parce que vous pensez que c’était mieux de savoir que j’allais vous prendre en photos ? Puis au moins, on voit dans cette situation que je peux être discrète quand je le veux. » se vante t-elle en levant la tête un instant avant de rire. Et un sourire timide se dresse sur ses lèvres quand il dit qu’il plaisante, elle avait bien compris la plaisanterie mais elle se sentait mieux si elle répondait à cette attaque. Quand elle lui avoue qu’elle ne le connaissait pas, elle s’étonne de sa réponse, elle ne savait pas qu’il avait envie de redevenir un inconnu. Elle pensait rapidement qu’il pourrait le faire en ne se présentant pas aux élections municipales, mais elle se gardait cela pour elle « Alors je ne me souviendrais jamais de vous. » prononce t-elle en riant, comme pour le rassurer, comme pour lui dire qu’avec elle, il pourrait avoir une part d’inconnu et qu’elle pourrait être celle qui lui fait avoir une vie normale s’il en a besoin, mais ça impliquerait de  le revoir et elle n’était même pas sûre qu’il veuille le revoir. Et même si elle n’est pas sûre, elle a envie de lui proposer ses services, ce qu’elle fait, abruptement, sans prendre de gants. S’il a envie d’utiliser ses services, elle acceptera. Après tout, ça lui ferait de la pub. Alix plonge alors son regard dans celui de l’homme politique pour murmurer « Réfléchissez bien alors. » Un sourire en coin plus tard, elle trinquait avec lui avant de prendre une gorgée de la boisson alcoolisée tout en écoutant sa question. « Hum… Et bien de mon temps libre je fais des photographies pour le plaisir, je tente de me rattraper auprès de ma fille et j’invite des inconnus chez moi pour boire un verre avec eux. » prononce t-elle en riant, avant de déposer son verre sur la table basse pour s’appuyer sur le dossier du canapé, sa main en forme de poing maintenant sa tête « Et vous alors, ça vous arrive souvent de vous faire aborder par d’illustres inconnues qui ne savent pas qui vous êtes ? » Demande t-elle en riant avant d’avoir une idée, elle attrapait alors son appareil photo pour le pointer vers l’homme politique et elle le prenait en photos en riant avant de lui montrer « Je trouve que vous faites un très bon modèle. » Et une nouvelle photo avant de déposer l’arme du crime sur la table basse « Je suis plutôt contente qu’on m’ait engagé pour cette soirée même si techniquement je ne suis pas censée invité mes clients par la suite. » Mais était-il vraiment son client ? Elle n’en était pas sûre. Après tout, ce n’était pas grâce à lui qu’elle avait été à cette soirée mais une personne tout autre qui n’était pas dans la pièce ce soir. Alors peut-être qu’elle pourrait se laisser aller, ou non. Elle n’en savait rien, elle verrait où cette soirée la mènerait, tout simplement.

@ Invité

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Lun 25 Nov - 14:41
Cette fille ne manque pas d’aplomb et cela te plaît. Malgré ses joues qui rosissent, elle répond à la provocation sans sourciller. Et cela te fait sourire. Cette brune semble avoir du caractère. Cela te change des jeunes femmes que tu rencontres en ce moment. Même si celles qui gravitent autour de toi ne manquent pas de piquant. Tu penses notamment à ton amie Azu et son caractère bien trempé. « Bon point pour vous, la discrétion est quelque chose d’important » que tu rétorques avec un sourire, avant d’affirmer que tu réfléchiras à sa proposition de l’embaucher pour ta campagne. Mais au fond, tu as déjà la réponse. Son talent est indéniable, et bien plus professionnel que le professionnel avec qui tu travailles actuellement. Même quand il s’agit de faire des photos spontanées, rien ne se passe jamais comme prévu. Clairement, la discrétion dont tu parlais juste avant n’est pas son fort et tu te promets que dès demain, tu l’appelleras pour dire que tu n’as lus besoin de ses services. Tu ne comprends même pas comment les personnes qui s’occupent de ta campagne aient pu le choisir avec les talents qui évoluent dans cette grande ville qu’est New York. Des talents comme cette fameuse Alix qui se trouve assise près de toi. Nouveau sourire en coin alors que tu lui demandes quels sont ses passe-temps. Maintenant que tu es là, que tu bois un verre de vin et surtout, que vous allez travailler ensembles même si elle ne le sait pas encore, autant faire connaissance. « Oh ? Vous avez une fille ? » que tu demandes, n’ayant pas du tout fait attention aux photographies exposées dans la pièce. Tu regardes autour de toi, les yeux qui se posent un peu longuement sur chaque photo. « Très joli. Le portrait de sa mère » que tu complimentes avec ton sourire charmeur, alors que tu constates qu’aucun homme n’est présent avec elles, te mettant la puce à l’oreille quant au fait que cette Alix est très certainement divorcée, ou juste séparée. Mais tu ne poses pas la question car tu ne veux pas t’immiscer dans sa vie privée. En tout cas, tu penses que la petite est chez son père, puisqu’elle n’est pas ici présentement. Ou peut-être est-elle en train de dormir ? Tu n’en sais rien. Mais encore une fois, tu ne demandes pas. « Et pour répondre à votre question non. Pas depuis un moment » que tu lui dis lorsqu’elle demande si tu as l’habitude des femmes qui t’abordent sans te connaître. Le fait est que ce n’est plus le cas depuis plusieurs mois. Maintenant, quand les femmes viennent vers toi, et même si tu sais que tu plais, c’est d’avantage parce que tu es connu qu’autre chose. Tu n’as même plus plaisir à draguer car dès qu’elles te reconnaissent, le charme est rompu et elles ne voient plus que le politicien et possible futur maire de la ville.

Alors que tu ne t’y attends pas, Alix sort son appareil photo et commence à te mitrailler. Gêné, tu mets une main devant l’objectif pour qu’elle arrête de le faire mais la brune esquive et poursuit ses clichés. Tu détournes les yeux, l’embarras qui se lit sur ton visage malgré ton sourire. Ultime photographie où tu décides de jouer le jeu. Tu prends la pose et Alix repose l’objet sur la table basse près du canapé. « Un client mh ? Mais je ne vous ai pas encore engagée. » que tu lui réponds avant de prendre une nouvelle gorgée de vin et l’observer de tes yeux perçants. « Surtout que, vous ne me connaissez même pas et vous voudriez que je vous embauche ? » que tu demandes pour sonder sa réaction. Mais au fond, tu te fiches bien de savoir ce qu’elle connaît de toi. Tout ce qui t’importe c’est son talent pour la photographie qui sera un atout indéniable pour ta campagne. Et du talent, pour sûr elle en a. « Je vous taquine. Comme je l’ai dit je vais y réfléchir. Si vous n’avez pas de nouvelles d’ici demain c’est que j’ai décidé que vous ne convenez pas. » que tu dis d’une voix sérieuse, comme si tu faisais un entretien d’embauche ou que tu parlais affaire. « En attendant… » que tu dis alors que tu termines ton verre de vin alors que tu le reposes sur la table basse. « Si on apprenait à se connaître ? J’aime savoir avec qui je travaille. » que tu ajoutes, la mettant sur la piste de la décision que tu as prise à son sujet. « Et pour commencer, si cela vous va, j’aimerais que l’on se tutoie. Le vouvoiement est bien trop formel à mon goût. »

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Dim 1 Déc - 16:49
Un simple « merci » filtre les lèvres de la photographe quand il lui dit que c’est un bon point pour elle. Après tout, c’est ça qui fait que les gens l’embauchent souvent, elle ne se fait pas remarquer et elle arrive à capturer l’instant T et offrir des photos assez inédites à ses clients. Donc Alix préfère de loin être discrète quitte à paraître pour la photographe étrange que d’être extravertie et faire des photos basiques. Cette soirée n’avait ni queue ni tête, elle l’avait simplement invité à venir récupérer ses photos et puis voilà que maintenant, elle buvait un verre avec ce quasi inconnu et voilà que maintenant, elle est à deux doigts de lui raconter sa vie et de décrocher un possible contrat qui pourrait clairement mettre du beurre dans les épinards si jamais il se faisait. Peut-être qu’avec ça elle pourrait se payer un avocat qui pourrait avoir du poids contre Ian. Peut-être qu’avec ça, elle pourrait enfin récupérer Victoria pour plus qu’une seule soirée. Et Victoria s’immisce dans la conversation, elle a besoin de parler d’elle, elle qu’elle a laissé sur le côté pour aller faire le tour du monde comme l’égoïste qu’elle avait pu être. « Oui, Victoria. Elle va sur ses 7 ans. » Et Alix se pince la lèvre inférieure en rougissant une nouvelle fois quand il lui fait un compliment sur le fait que sa fille lui ressemble, en attendant Alix espère qu’elle ne lui ressemble pas sur le caractère, elle n’a pas envie que sa fille soit égoïste comme elle. Elle n’en dit rien cependant, elle n’a pas envie de se décrédibiliser devant un potentiel employeur qui peut être un gros client soi dit en passant. Et elle ironise sur cette situation, se moquant ouvertement d’elle-même parce qu’il faut quand même être stupide pour ne pas reconnaître l’homme qui va certainement être maire de cette ville dans un futur proche « Et bien souvenez vous de moi comme la demoiselle qui ne savait même pas qu’elle prenait le possible futur maire de la ville en photos. » annonçait-elle en tendant les bras en l’air comme pour ramener toutes les lumières sur elle en riant avant de les baisser « Au moins, vous ne pouvez pas vous dire que je vous ai prit en photos juste pour donner un rendez-vous à un homme politique de grande envergure. J’ai surtout vu l’homme en premier. » Et ça c’était la pure vérité.

Le côté taquin d’Alix reprend le dessus quand elle sort son appareil photo pour le mitrailler, elle voit bien sa gêne mais elle ne peut s’empêcher de continuer, trouvant ça terriblement amusant. Elle se promet alors de lui imprimer les nouveaux clichés et de lui faire parvenir quand elle le pourrait. « Disons que comme vous étiez à cette soirée, vous étiez un peu un client. » se justifie t-elle avant de lui offrir un sourire malicieux « mais c’est vrai vous ne m’avez pas encore engagé. » Et quand il plonge son regard dans celui de la brune, elle ne se défait pas, buvant une gorgée de son vin tout en le regardant, elle gardait son verre entre ses mains avant de lui répondre « Parce que vous pensez que j’ai besoin de vous connaître ? Vous êtes ici et n’avez encore rien tenté envers ma personne, vous n’êtes donc pas un pervers avide de sexe. Vous n’avez pas l’étoffe d’un psychopathe, sinon vous ne vous présenteriez pas aux municipales. Je pense que j’en sais rien assez. » prononce t-elle en gardant son regard dans celui d’Ethan, se pinçant une nouvelle fois la lèvre. Mais quand il lui dit qu’il la taquine, elle se sent bête d’avoir argumenté, si bien qu’elle sent ses joues qui rougissent une fois de plus. Surtout qu’elle a parlé de relations charnelles avec un type qu’elle ne connait ni d’Eve ni d’Adam et qui pourrait être son futur patron. Quelle idiote. Elle n’ose rien dire de plus Alix et elle hausse les sourcils un peu étonnée quand il lui parle du fait qu’il aime connaître les gens avec qui il travaille. Est-ce qu’il se moque d’elle ? Visiblement pas. « C’est vrai que le tutoiement est beaucoup mieux pour apprendre à se connaître. » prononce t-elle d’une voix décidée avant de sourire « Tu reveux du vin ? » Loin d’elle l’idée de l’enivrer mais elle n’aimait pas que ses invités meurent de soif. « Sinon ce que tu dois savoir sur ma personne… Je suis Maman, mais ça tu le sais déjà. Je me bat pour récupérer un minimum la garde de  ma fille, mais c’est assez compliqué parce que je suis partie faire le tour du monde alors qu’elle avait six mois. J’avais besoin d’air. » prononce t-elle, avec un peu de honte dans sa voix, l’excuse étant venue comme ça, aussi rapidement qu’il le fallait. « Et je suis photographe à mon compte, j’ai exposé dans une galerie éphémère à Londres, j’ai exposé en Suède aussi. » Sa petite fierté personnelle. « Et en dehors de ça, je suis tout ce qu’il y a de plus banale. » conclut-elle en haussant les épaules « Et qu’est-ce que je dois savoir sur toi ? Un secret inavouable ? Promis je ne dirais rien à personne et les murs n’ont pas d’oreilles. » Doucement, elle dépose une main chaleureuse sur l’avant-bras du brun et le lui caresse du bout du pouce, sans se rendre compte que ce geste pourrait être terriblement mal interprété « Bon, question plus facile, tu as toujours eu comme projet d’être maire de New York ? » Simple.

@ Invité

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Lun 9 Déc - 13:34
Tu ne peux t’empêcher de faire des compliments. De faire le charmeur. Une attitude naturelle chez toi lorsqu’une femme te plaît. Et même si tu ne le montres pas ouvertement, tu dois bien avouer que cette Alix ne te laisse pas indifférent. Physiquement déjà, elle est tout à fait le genre de femme que tu es. Quant à sa personnalité, tu la découvres petit à petit. Mais le fait est que son aplomb a de quoi te charmer. Encore plus ces moments où tu vois ses joues s’empourprer face à tes remarques. Tu aimes voir cet effet que tu fais chez les femmes. Ce qui tu fais esquisser un sourire en coin. Tu aimes d’autant plus son naturel sans filtre. Et le fait qu’elle ne t’a pas donné rendez-vous pour profiter de ton influence en tant qu’homme politique est d’autant plus agréable. Nouveau point pour elle qui fait que tu vas clairement considérer sa demande de faire partie de ta campagne. Tu la taquines, la teste. Tu veux voir sa façon de rebondir à tes propos. Et la brune ne manque pas une seule seconde pour se justifier et se défendre, ce qui te fait à nouveau sourire alors que tu portes à nouveau le verre de vin que tu tiens à tes lèvres, sans détacher pourtant tes yeux d’elle. Un regard perçant, comme si tu la sondais. L’ambiance est bon enfant alors qu’elle te prend en photo dans des situations spontanées. Ta gêne est palpable et, heureusement pour toi, Alix le ressent rapidement. Posant alors son appareil et cessant de te mitrailler. Et finalement, tu décides de détendre un peu plus l’atmosphère. Tu n’es pas ici pour la mettre mal à l’aise. Tu proposes même de cesser les formules de politesse pour vous parler. D’un coup d’œil, tu peux jauger rapidement son âge et en conclure qu’elle s’approche du tiens. Voire même qu’elle est plus jeune que toi. Sûrement l’âge d’Elizabeth d’ailleurs. Peut-être un peu plus, mais pas de beaucoup. Alors, se vouvoyer est quelque chose d’assez étrange. Et puis, ces politesses creusent un fossé entre vous que tu ne désires pas.

Les propos d’Alix à ton encontre te font arquer un sourcil. Pourtant, tu ne dis rien, te contente de l’écoute avec attention alors qu’elle dresse ton portrait. Tu la laisses finir avant de toi-même pendre la parole. « Qu’est ce qui te fait dire que je ne suis pas quelqu’un de dangereux ? Peut-être que je cache bien mon jeu » que tu réponds avec sérieux, l’œil qui pétille pourtant de malice, avant de poser ton verre de vin vide sur la table basse. Si ta position et le milieu dans lequel tu évolues t’ont bien appris quelque chose, c’est de ne pas se fier aux apparences… « Je veux bien oui, merci » que tu lui dis alors qu’elle te demande si tu veux à nouveau du vin et tandis que tu te cales un peu mieux dans le canapé, souhaitant en savoir plus à son sujet. Et c’est avec une attention non feinte que tu écoutes son récit et le portrait qu’elle dresse d’elle-même. « J’espère que ça ira mieux avec ta fille » que tu dis finalement, un visage un peu désolé. « Du coup si je comprends bien c’est son père qui s’en occupe ? » que tu questionnes, histoire d’en savoir un peu plus sur sa situation amoureuse personnelle. Mais très vite, Alix détourne le sujet et te retourne la question. Ton attitude change du tout au tout. Tu te redresses, entrouvre la bouche avant de légèrement rire. Alix n’a pas la moindre idée des secrets que tu gardes et qui sont un fardeau. Secret que tu ne révèleras jamais. Et certainement pas à une illustre inconnue, aussi belle et intéressant soit-elle. « J’ai des secrets Comme tout le monde. Peut-être qu’un jour je t’en révèlerais quelques uns » que tu dis finalement avec cette voix assurée, l’œil qui pétille à nouveau. Sous-entendu que tu comptes bien la revoir. « Ou peut-être pas » que tu ajoutes avec un sourire en coin avant de te saisir du verre de vin qu’elle vient de remplir à nouveau et que tu t’empresses de porter à tes lèvres. « J’ai plus d’ambition que d’être simple maire de la ville. » que tu avoues après quelques secondes de silence, en réponse à sa question qu’elle affirme plus simple que a précédente. Comme si devenir maire de New York n’était qu’une simple formalité et d’une facilité digne d’un jeu d’enfant. « Mais on va d’abord commencer par ça et puis après… on verra ! » que tu ajoutes d‘une voix enjouée avant de hausser les épaules en souriant. « Et sinon, c’est une habitude d'inviter des inconnus chez toi et de les saouler avec du vin ? » que tu demandes après quelques secondes de silence, sourire en coin, faisant tourner le liquide dans le verre, ton fameux sourire en coin charmeur qui ne se fane pas. « En fait c’est moi qui devrais me méfier c’est ça ? » que tu demandes sur le ton de la plaisanterie avant de poser ton verre de vin sur la table. Le ventre vide, tu sens bien que tu dois ralentir.

@ Invité

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Ven 3 Jan - 17:05
« Et vous prendriez le risque de vous présenter aux municipales ? » demande t-elle en guise d’argument, ses yeux plantés dans ceux de l’homme politique « Je sais bien qu’on se plaint de notre président, mais je ne pense sincèrement que vous n’êtes pas un psychopathe. » Peut-être se trompait-elle, peut-être pas, mais elle avait un bon feeling concernant cet homme. Elle verrait bien avec le temps. Elle abandonnait ses arguments en lui servant un nouveau verre de vin. S’en servait un par la même occasion, puis vint le moment de parler d’elle, le moment de dresser un portrait peu flatteur d’elle-même comme elle a l’habitude de faire. Dire qu’elle est partie, qu’elle a fuit, tentant de ne pas implorer la pitié de quiconque pour ne pas attirer de la compassion, elle ne veut pas attirer de la compassion Alix, elle se fiche de ce qu’elle a fait, ses gestes et leurs conséquences ont fait d’elle, la personne qu’elle est aujourd’hui. A savoir une photographe fière de ce qu’elle fait, fière d’avoir été exposé dans des galeries d’arts plus ou moins célèbres. Mais elle a loupé le coche. Il espère que ça aille mieux. Est-ce que ça ira mieux ? Certainement pas. Elle a l’impression de ne pas voir la lumière au bout de la tunnel et ça la fatigue Alix. « Oui, c’est son père qui en a la garde exclusive, il accepte de temps à autre de me l’amener à dormir un soir, deux à la suite s’il est d’humeur généreuse. » ironise t-elle en levant les yeux au ciel, reprenant une gorgée de son vin, ses yeux perdus dans le vide avant qu’elle ne détourne le sujet pour cesser de parler d’elle. Et elle rit quant à sa réponse, cachant son visage derrière sa main libre pour contenir le fou rire qui la menace, peut-être qu’il la prendrait pour une folle. « C’est signe que tu acceptes de me revoir ? » Parce qu’honnêtement, les secrets elle s’en fiche un peu, tout le monde en a, même la personne la plus sincère et non problématique du monde doit en avoir. Les yeux d’Alix pétillent quand il lui dit vouloir être plus que le maire de la ville, elle arbore alors une expression étonnée et fière. Elle n’a pas autant d’ambitions que ça, l’artiste. Elle sourit à sa conclusion et reprend une gorgée de vin avant de déposer son verre sur la table, se mordant l’intérieur de la joue. Elle s’esclaffe un instant en le regardant, haussant les sourcils « Oui, après je vais te séquestrer et faire en sorte que tu te souviennes de qui je suis. » rit-elle en secouant la tête négativement par la suite. Comme si elle pouvait faire du mal à une mouche. « Il faudra juste que je ne te descendes pas à la cave, on ne sait pas ce que je cache. » prononce t-elle avec un ton qui se veut dramatique mais qui ne l’est pas du tout. « Mais je suis une si mauvaise hôte… Je ne t’ai pas proposé à manger. » Elle se lève, se presse jusqu’au frigo et prépare un petit quelque chose en quatrième vitesse avant de le rejoindre et déposer le tout sur la table et elle se réinstalle à ses côtés « Et sinon, quelqu’un t’attends peut-être chez toi ? » Question déguisée pour savoir s’il pouvait se passer quelque chose entre eux, non pas qu’elle l’espère, mais elle ne voudrait pas s’en vouloir par la suite. Enfin si jamais il se passait quelque chose. « Non pas que je cours après cette réponse mais je ne voudrais pas te retenir si jamais… » Elle se pince la lèvre en plongeant son regard dans celui du brun. « Je ne voudrais pas me retrouver avec une folle furieuse à mes trousses, c’est juste ça. » Ce serait bien sa vaine à Alix, comme si elle n’avait pas d’autres soucis à traiter.

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