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4 résultats trouvés pour El

Quand on l'attaque, l'empire contre-attaque (Joseph)

Invité
8 r ; 322 v.
Mar 27 Juil - 9:42
Joseph Attar
Just small daddy issues
ID CARD
{@=902}Joseph Attar{/@}
55 ans - prof d'histoire
FEAT : Alain Chabat
Joseph a 55 ans et est prof d'histoire au lycée de Staten Island, il a grandi en France et ses parents sont algériens. On vous le décrira comme un prof fantasque qui fout un peu le bordel, mais qui fait tout pour faire passer sa passion aux élèves. Il est toujours dans la bienveillance avec les autres et est prêt à aider n'importe qui. Joseph plaisante, beaucoup, il fait du théâtre aussi et aime regarder un bon film au cinéma. Il a un côté un peu geek puisqu'il est fan de Star Wars et du MCU, ne le lancez pas sur le sujet, il risque de vous faire perdre une après-midi. Il est bon vivant et il semble sûr de lui. Joseph est divorcé depuis 11 ans. Il a découvert son homosexualité et depuis, il essaie de se comprendre, de s'accepter pour pouvoir enfin le dire fièrement. Parce que oui, il ne parle pas de ça, sauf à sa famille et à ses amis proches, il a peur que le regard des gens change. Il travaille sur lui et ses passages au LGBT Center l'aide beaucoup. Un jour, il pourra s'afficher avec un homme et trouver une vie de couple épanouie.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américain, Français
Ethnie/origines : Origine algérienne
Orientation : homosexuel et homoromantique
Situation : Divorcé depuis plus de 10 ans, n’a pas vraiment eu de relation sérieuse depuis
Occupation : Professeur d’histoire au lycée de Staten Island
Quartier : Brooklyn

and what else ?
Qualités : Bienveillant, bon vivant, débrouillard, extraverti, optimiste, spontanné.
Défauts : Trop bavard, trop curieux, envahissant, fantasque, fougueux, hyperactif.
Passions : Histoire, théâtre, cinéma
Communautés : {#}Cours{/#} de théâtre du mardi soir, {#}Le{/#} lycée de Staten Island,  {#}Le{/#} cinéma du Queens, {#}El{/#} Hálito et {#}LGBT{/#} Center Manhattan




that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Mon plus gros problème ? Je n'ai même pas besoin de chercher bien longtemps pour trouver une réponse à cette question. Je voudrais ne pas avoir de problème, pouvoir dire que tout va bien dans ma vie et qu'il n'y a que des petits trucs qui me tracassent. Ce n'est pas le cas. Mon plus gros problème c'est mon homosexualité, pas le fait que je le sois, non, le fait que je ne l'assume pas totalement, que je ne l'accepte pas totalement même. L'homophobie est tellement ancrée dans mon éducation que j'ai encore du mal à accepter que je ne pourrais pas reproduire le schéma standard. D'ailleurs, qui a décidé de ça ? Qui a décrété que pour être heureux dans la vie il fallait un homme et une femme, des enfants et un chien dans une grande maison avec jardin ? Pourquoi c'est ça la famille parfaite ? C'est stupide, mais j'ai longtemps cru que c'était ça la vérité. J'ai reproduit ce schéma, j'ai eu une femme, magnifique, parfaite, des enfants et une maison avec jardin. Pas de chien par contre. Et puis, il y a 11 ans, je me suis rendu compte que ça ne me convenait pas. Les femmes sont belles, intelligentes, fortes, mais je préfère les hommes. Maintenant, je suis divorcé et je ne parle qu'à mes amis proches et à ma famille de mon homosexualité. Les autres n'en savent rien parce que je n'arrive pas encore à assumer ça complétement. Peut-être qu'un jour, à force d'aller au LGBT Center, je pourrais dire fièrement que je suis gay.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). J'aime bien les questions de ce genre, c'est plus léger, moins déprimant. Comme tout le monde, je pense, j'ai quelques addictions, tout d'abord je dirais le cinéma et le théâtre. Si je ne fais pas de théâtre dans la semaine, il me manque quelque chose, j'ai besoin de m'exprimer au travers d'un personnage, de jouer, de faire rire les gens. Et puis, je suis aussi addict à mon boulot si c'est possible. Faire rire les gosses et leur apprendre toute l'histoire d'un pays et même du monde plus largement, j'adore ça. Voir leurs yeux s'illuminer quand ils ont compris un truc, le grand sourire qu'ils ont en recevant un A, tous ces trucs là, je pourrais pas vivre sans. J'aime bien trop aider les gamins, leur montrer qu'ils sont meilleurs que ce qu'ont leur faire croire, les aider à s'affirmer. Et puis, j'essaie toujours de rendre mes cours plus intéressant alors je débarque habillé en Roosevelt ou en Kennedy, on refait des batailles de la guerre de sécession et je m'amuse.

Est-ce que je peux dire que je suis addict à la connerie ? Parce que si c'est le cas, je le dis sans hésiter, j'aime blaguer, faire le pitre, poser mille questions et rire.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Si on parle d'une relation sérieuse, par un divorce. Quand j'ai avoué à ma femme que je pensais être gay, on a pris quelques temps pour réfléchir, voir ce qu'on voulait faire de la situation et on a décidé que le divorce était la meilleure option. J'en ai parlé à mes enfants aussi, lea plus jeune a eu un peu de mal, iel comprenait pas trop pourquoi ses parents se séparaient, mais on a bien pris le temps de lui expliquer tout ça. C'était important pour moi que mes enfants vivent bien ce changement dans leur vie. Mon homosexualité a impacté tout le monde, ça a été dur au début, surtout parce que j'étais paumé, mais je suis toujours en contact avec mon ex-femme. On est en bon terme et on a fait une garde alternée pour les enfants, et puis, on les a aussi laissé choisir ce qu'ils voulaient faire quand ils ont été assez grands, ils ont le droit de choisir.

Sinon, depuis je n'ai pas eu de relation très longue ou très sérieuse. En fait, tant que je n'arriverai pas à m'accepter, je ne veux pas imposer ça à quelqu'un. Et puis, je n'ai pas trouvé la bonne personne. Il faut quand même me supporter, je suis fatiguant à force. Donc je n'ai eu que des coups d'un soir ou des relations sans nécessairement de sentiments pour découvrir ma sexualité. Par contre, j'ai l'impression de parler que de ça depuis tout à l'heure, il y a que des questions comme ça ?

Le dernier texto que tu as envoyé ? Félicitation pour ton stage ! Je suis fier de toi love A l'un de mes enfants, il faut dire que je suis vraiment fier d'eux et que je ne manque jamais une occasion de leur faire savoir.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Elle est plutôt bonne, mes parents ont toujours tout fait pour mes frangins et moi. Ils nous ont toujours poussé à faire ce qu'on voulait. Le seul truc que je regrette, c'est qu'ils ne m'ont jamais parlé de la guerre d'Algérie, pourtant ça me concerne un peu, je suis algérien moi aussi. Ils m'ont jamais parlé non plus de ce qu'ils ont vécu en tant que juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. J'ai très vite compris que c'était un sujet sensible, alors j'ai tout simplement cessé de l'aborder. Ils faisaient déjà tellement pour qu'on arrive à trouver une place en France et pour qu'on soit heureux. Mon enfance a été bruyante, pleine de couleurs, de goûts et d'odeurs agréables. Je courrais dehors avec mes frères et sœurs, je rigolais, je m'amusais, c'était tellement bien. Mes parents ont toujours eu ce regard bienveillant et si doux pour nous. Ils nous ont appris la tolérance, autant qu'ils le pouvaient, l'écoute de l'autre et surtout l'empathie.

Mon père a eu du mal quand il a appris que j'étais gay, je redoutais tellement ce moment, mais il fallait bien que je le dise à mes parents, à ma famille, ils avaient le droit de le savoir. Il n'a rien dit, s'est muré dans le silence pendant quelques jours. Ma mère me disait qu'il avait besoin de temps, alors je lui en aie laissé. Après on a eu une grande discussion, je l'ai rassuré, lui ai dit que j'étais toujours le même, que c'était pas mon orientation sexuelle qui allait me changer. Je crois que je n'y croyais pas moi-même à ce moment-là, mais il avait besoin de l'entendre. Depuis, il l'accepte mieux, d'ailleurs, on parle de ça beaucoup plus librement maintenant. Je sais que je peux compter sur eux, qu'ils me soutiendront quoiqu'il arrive.

Ils sont vieux, mes parents, je les vois pas souvent, je fais toujours en sorte de revenir en France pendant les fêtes et on s'appelle, mais parfois ils me manquent. J'ai l'impression de passer à côté de plein de choses, bientôt ils ne seront plus là et je n'aurais pas pu profiter à fond d'être avec eux.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Je pense que ça vous avez pu le deviner avec la partie sur mes addictions. Je vais au théâtre, pour jouer ou pour être le spectateur. D'ailleurs, tous les mardi je vais à des cours et je m'amuse tellement. Je vais au cinéma aussi, beaucoup, je suis fan de Star Wars et du MCU et je peux me vanter d'avoir vu tous les Star Wars au cinéma ! D'ailleurs, le cinéma m'a pas mal aider à mieux maitriser l'anglais, je regardais les films en VO avec des sous-titres. J'aime bien aussi d'autres type de films, sur l'histoire, quand même il faut bien, des comédies aussi et surtout les comédies françaises à l'humour absurde. Il y a un truc dans ses films là, j'ai essayé d'écrire des scénarios de ce genre, mais sans succès, j'ai pas leur talent et puis je me décourage un peu trop vite.

Pour finir, je fais partie de quelques assos, El Halito tout d'abord, pour aider les plus jeunes. J'aime bien donner des conseils, faire des cours d'histoire improvisés et plein d'autres choses comme ça. Et je vais au LGBT Center, pour m'éduquer d'une part, mais aussi pour aider d'autres qui passent par les mêmes étapes que moi. J'essaie toujours de faire comprendre aux gens qu'on ne doit pas les voir différemment à cause de leur orientation sexuelle. Je ne crois pas ça moi-même, mais je me dis qu'à force de le répéter à d'autres, je pourrais me dire que c'est vrai pour moi aussi. C'est très bizarre parce que j'arrive à être très détaché de tout ça si ça concerne quelqu'un d'autre, mais quand c'est pour moi, je fais une fixette et j'ai l'impression que le regard des autres va changer, que tout va devenir différent. C'est pas faux, mais ça devrait pas être le cas. Je pense qu'on devrait tous pouvoir vivre comme on l'entend sans que les autres n'aient à donner leur avis. C'est plus dur que ça. J'en ai un peu marre de ne pas réussir à appliquer ce que je pense vrai pour moi-même, mais je travaille sur moi et ça devrait le faire. De toute façon, je serais toujours le même gars un peu bruyant, qui fait des blagues et qui part trop loin dans les conneries.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Elle n'est pas facile cette question, j'ai pas nécessairement envie de vous raconter ça. Mais bon, vous demandez, je vais y répondre. Alors, c'est un peu vieux, ça date de quand je passais l'agrégation d'histoire en France. J'avais réussi les écrits sans trop de problèmes et il ne me manquait donc plus que les oraux pour mettre ce concours totalement derrière moi. L'une des épreuves consistait en la réalisation d'une leçon d'histoire devant un jury suivie d'un court entretien. Jusque là, ça va, j'avais bien préparé la méthode, je savais ce que je devais faire et de toute façon je m'étais bien entrainé dans l'année. J'arrive devant le jury, déjà je manque de trébucher, j'étais stressé, ça reste un moment important. L'épreuve se déroule bien, j'échange bien avec le jury et je vais pouvoir repartir. Juste à côté de la porte il y avait une petite poubelle, j'ai marché dedans, littéralement marché dedans. J'ai mis bien trente seconde à ressortir mon pied, j'étais mortifié. Ça a bien fait rire les jurys et j'ai quand même eu mon agrég donc tout est bon, mais c'était gênant sur le moment.

Après, je dois avouer que j'ai déjà raconté ça à certaines de mes classes pour essayer d'en détendre certains qui devaient passer au tableau. En général ça marche plutôt bien.



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Seung / Salomé
Age: 22 ans
Avez-vous des triggers personnels ? Harcèlement, maltraitance animale
Avatar à réserver : Alain Chabat, le seul, l’unique
Crédit avatar utilisé dans la fiche: Valtersen
Souhaitez-vous un mp d'intégration No I'm good love

no one knows us (cesar)

Invité
9 r ; 449 v.
Mar 25 Mai - 18:27
cesar MUÑOZ
i need help
ID CARD
{@=877}cesar MUÑOZ{/@}
27 ans - mécanicien
FEAT : danny ramirez
Cesar vient d’une famille mexicaine nombreuse qui a immigré aux États-Unis peu de temps avant sa naissance. Il y a quelques années, son père se blesse gravement et se voit contraint d’arrêter de travailler. C’est sa mère qui prend le relai et le manque d’argent se faisant ressentir au sein du foyer,  son grand frère Miguel tombe dans des affaires louches (même s’il prétend le contraire à sa famille) tandis que Cesar enchaîne les petits jobs au lieu de continuer ses études de droit. Mais en mars 2021, Miguel disparaît. Son corps est retrouvé quelques jours plus tard et Cesar se met en tête de résoudre lui-même le meurtre, quitte à empiéter sur le travail des enquêteurs et se mettre en danger. Cesar, c’est une tête brulée, un peu trop impulsif pour son propre bien et qui déteste une chose par dessus tout : l’injustice. C’est pour cela qu’il a tendance à vouloir faire justice lui-même.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américaine.
Ethnie/origines : Mexicaine et colombienne.
Orientation : Sa mère a été très claire sur le fait qu’il devait se marier et lui donner des petits-enfants avec une femme et il ne vaut mieux pas la contrarier, ça répond à la question ? Dans les faits, c’est tout de même un peu plus compliqué.
Situation : Célibataire, pas le temps de se préoccuper d’une quelconque relation.
Occupation : Après avoir arrêté ses études de droit après trois années d’études, il enchaîne depuis les petits jobs. C’est l’homme à tout faire par excellence. Depuis plusieurs mois, il est mécanicien dans une concession automobile et cela lui convient pour le moment.
Quartier : En colocation dans le Bronx.

and what else ?
Qualités : Perspicace, courageux, loyal, cultivé.
Défauts : Impulsif, borné, rancunier.
Passions : Netflix and chill, boxe, escalade.
Communautés : {#}The{/#} Lift, {#}Les{/#} habitants du Miranda Heights, {#}El{/#} Halito.






that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Résoudre le meurtre de mon grand frère, comprendre ce qui s'est passé quitte à devoir me mêler ce qui ne me regarde pas et à piétiner sur le travail des forces de l'ordre. Je n'arrive pas à rester là, à attendre tranquillement sans rien faire. J'ai besoin de savoir et de parler aux dernières personnes qui ont vu mon frère. Ce qui fait le plus mal, c'est de l'avoir vu changer, plonger et n'avoir rien pu faire pour l'arrêter. Et de ne pas pouvoir lui dire au revoir.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Je n'ai pas d'addiction particulière... Je ne fume pas, je ne bois pas de café car je déteste le goût. Hm, à part peut-être la nature et l'escalade. Trouver les meilleurs parcours possibles, fuir le centre-ville, m'évader loin... C'est ce qui se rapproche le plus d'une passion dans ma vie mais de là à parler d'addiction, c'est tout de même

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Pas de la meilleure des manières. J’ai eu droit à mes quatre vérités…. C’est-à-dire, que je suis un lâche, que j’ai constamment peur et que je n’arriverais jamais à être heureux en continuant de me comporter de cette façon. J’ai fait ce que je sais faire le mieux : jouer l’indifférent et rester dans le silence jusqu’à ce que cela finisse par se calmer, comme d’habitude. Mais cette fois-ci, la porte s’est claquée définitivement.

Le dernier texto que tu as envoyé ? "Je suis là dans 5 minutes", à ma soeur avec qui j'ai rendez-vous dans un café.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? On s'aime, on ne le se dit pas mais on le sait. Ca reste quand même compliqué. Ma mère me parle sans arrêt de mariage, de lui présenter quelqu'un, son souhait d'avoir des petits-enfants et disons-le clairement... ce n'est pas du tout dans mes projets actuellement. Puis depuis qu'il n'y a plus Miguel, c'est différent. L'ambiance est pesante. Personne n'ose se parler. Je passe souvent à la maison familiale pour m'occuper de mes frères et sœurs mais ce n'est plus pareil.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Je fais beaucoup de sport, principalement de la boxe et de l'escalade en intérieur et en extérieur. Surtout en extérieur, car ça me permet de découvrir de nouveaux lieux à New-York même et aussi en dehors. Cela me permet aussi de souffler, de ne penser à rien d'autre que les gestes que j'applique. Je déteste rester enfermé, j'ai ce besoin constant de bouger.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Difficile d'en choisir qu'un seul, ma vie étant un fait peu glorieux à elle toute seule. Il y a la fois où j'ai voulu suivre Miguel dans ses conneries mais où j'ai fini par me barrer au dernier moment, la fois où j'ai voulu présenter une femme à ma mère pour qu'elle arrête de se poser des questions et que la relation s'est finie deux jours après... Disons que j'enchaîne constamment les mauvaises décisions et il faut croire que cela ne s'arrêtera jamais.



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : debo.
Age: 26 ans.
Avez-vous des triggers personnels ? le vomi.
Avatar à réserver : danny ramirez.
Crédit avatar utilisé dans la fiche: moi-même.
Souhaitez-vous un mp d'intégration nope.

Zhaleh | I'll let you love me

Invité
18 r ; 1021 v.
Sam 2 Jan - 19:28
Zhaleh Tabrizi
I need help
ID CARD
{@=797}Zhaleh Tabrizi{/@}
38 ans - Journaliste
FEAT : Golshifteh Farahani

Zhaleh est une femme iranienne musulmane. Elle est tout de même une femme moderne, cherchant son orientation sexuelle et tente de comprendre tout ce qui l'entoure. Elle déteste qu'on lui parle de quelque chose qu'elle ne connaît pas et s'empresse la plupart du temps à faire des recherches sur tout et n'importe quoi, de la série Games of Thrones à de plus gros enjeux comme les opposants politiques. Elle semble assez autoritaire, mais elle est une femme solaire malgré ce qu'elle a pu voir et vivre. Elle a perdu ses parents biologiques vers l'âge de six ans après la guerre imposée (Iran-Irak) et si leur souvenir deviennent flous, elle a un carnet qui appartenait à son père qui lui a apprit la relation amoureuse entre lui et Levi, l'homme à l'appareil photo comme elle l'appelait. Anciennement journaliste indépendante en Iran, elle s'est installée aux Etats-Unis il y a presque un an. Elle a obtenu un poste dans un journal moins engagé qu'elle le désirerait, mais il lui a été plus facile de prolonger son visa en ayant un contrat assuré pour au moins les deux prochaines années. Elle compte néanmoins se faire un nom dans le domaine du journalisme pour retrouver ses combats sur le féminisme, l'immigration et autres causes qu'elle soutient ardemment. Elle consulte actuellement un psychologue qui l'aide à gérer son passé et sa façon bien étrange d'aimer les autres. Elle est une femme qui idéalise rapidement les gens qui l'entoure et l'empêche de voir les lignes fragiles entre l'amitié, l'idole et l'amour. Elle tente de comprendre ce besoin qu'elle semble avoir de partager les passions de ses partenaires. Elle a beau être une femme au caractère fort et à l'assurance impressionnante, elle varie souvent ses goûts selon la personne qu'elle fréquente, une certaine façon de se rapprocher d'eux et de faire en sorte qu'elles ne l'abandonnent pas.      

QUICK AND DIRTY
Nationalité : Elle ne le cache pas, Zhaleh est iranienne. Elle a un visa qui lui permet d'habiter et travailler temporairement aux Etats-Unis. Elle trouve parfois les démarches administratives contraignantes et commence à penser rester sur le sol américain de façon permanente.  
Ethnie/origines : Elle avait beau ignorer plusieurs choses sur ses parents biologiques, elle sait cependant que son arbre généalogique n'est pas aussi complexe que plusieurs. Elle est iranienne tout simplement. Si elle ne se rappelle pas clairement, elle se souvient que du côté maternelle, ils étaient kurdes comme plusieurs autres habitants de son village. Elle n'est plus aussi attachée à ce côté musulman sunnite traditionnel, car Doreh, sa mère avait su s'en détacher en rencontrant son père plus ouvert d'esprit et sa famille, seulement, il faut dire que vivre selon une culture pendant une trentaine d'années, ça laisse des traces et des idées préconçues, même si elle n'aime pas l'avouer.   
Orientation : Elle a du mal à choisir quoi dire et semble plutôt éviter le sujet pour l'instant, car depuis son arrivée aux Etats-Unis, elle se rend compte que tout ou presque tout est possible. En Iran, la question de l'homosexualité est encore tabou et si elle s'est toujours convaincue qu'elle était simplement regardante sur le physique de jeune femme pour mieux leur ressembler ou par jalousie, il est vrai que maintenant elle se pose des questions, et si elle n'était pas qu'hétérosexuelle? Elle sait très bien qu'elle a de la misère avec le sens du mot aimer et la frontière entre l'adoration et l'amour lui échappe totalement.  
Situation : L'occasion qu'on lui passe la bague au doigt est arrivé à de nombreuses reprises, plusieurs inconnus, quelques amis d'enfance dont les parents imaginaient pouvoir la voir devenir une femme épanouie, mais la solitude lui a toujours convenu. Elle avait assez de travail et de cause à défendre sans devoir à défendre son statut social.  
Occupation : Elle était autrefois une journaliste indépendante en Iran, ça ne lui faisait pas gagner beaucoup d'argent, mais elle a finalement pu s'offrir son billet pour l'American Dream qui la fait pour l'instant un peu désenchantée. Elle a d'abord chercher à joindre des équipes de journalismes engagés avant d'accepter un poste dans un journal moins centré sur le féminisme ou le militantisme qu'elle le voudrait et dont elle fait preuve quotidiennement.  
Quartier : Elle vit dans le Queens, elle paie d'ailleurs le loyer grâce au travail qu'elle fait et quelques petits services qu'elle peut rendre aux voisins, garder les enfants, repasser un peu de vêtements, arroser les plantes ou garder les animaux de compagnie en leur absence et quelques fois le ménage lorsqu'il le faut. Elle aurait certainement dû s'installer au Bronx vu son budget, seulement, elle trouve le calme qu'il lui faut ici. Elle s'habitue aux bruits avoisinants, mais il lui est encore difficile de se retrouver dans des endroits où elle pourrait entendre des coups de feux et autres bruits qui l'effrayent.

and what else ?
Qualités : Zhaleh est solaire - forte - sûr d’elle - a une capacité de travail hors norme - combative - indépendante - honnête - activiste - empathique et optimiste.
Défauts : Zhaleh est aussi autoritaire - obstinée - têtue - impulsive - hypersensible - envahissante - pointilleuse; elle cherche la petite bête - manque de tact - peine à comprendre les coutumes, mais elle tente de s'intégrer et trop franche.
Passions : Depuis son enfance et sa rencontre avec Levi, la {#}littérature{/#} est devenue une passion. Elle s'intéresse à la {#}culture-générale{/#}, car elle déteste ne pas connaître ce dont on lui parle et elle s'est découvert une passion pour {#}lesplantesvertes{/#} et la botanique.
Communautés : Elle commence à se documenter à l'aide de personnes bénévoles du {#}LGBT{/#}, elle fait de la boxe au {#}The{/#} Lift pour garder une santé mentale de fer et elle compte se joindre au {#}club{/#} de lecture du Queens. Elle a aussi envie de joindre en tant que bénévole quelques causes qui lui tiennent à coeur ; {#}El{/#} Halito et {#}Orphans{/#} and their angels.






that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...

Ses souvenirs font souvent surface une fois qu'elle a les yeux fermés. Parfois, elle se souvient d'un détail qui semble minuscule, alors que d'autres fois, elle a l'impression de retrouver l'essence de ses parents, même si elle les a malheureusement très peu côtoyés. Elle peut parfois revoir des images qui lui avait justement fait fermer les yeux plus jeune. Elle a vu des scènes qu'elle ne décrit rarement si ce n'est jamais, car c'est un tue l'ambiance comme elle dit. Si elle sait très bien que ses images sont fortes et cauchemardesques, elle sait que son inconscient ne les a pas amplifiés. Après tout, même son esprit ne pouvait être aussi tordu, aussi dévasté que cette ville en ruine. Bombardée, comme ses repères. Cependant, elle se demande parfois si elle n'a pas recréer elle-même l'image de ses parents. Elle se fie maintenant davantage au carnet d'écriture de son père qu'elle possède encore qu'à ses souvenirs lorsqu'ils s'agit de sa mère, Doreh et son père, Atash. Son carnet lui a confirmé certains faits, souvenirs et a aussi complètement bouleversé sa vie. Comme quoi de simples phrases peuvent tout changer.

*
                                         
Sarpol-e Zahab, 1987. Ses parents. Ils étaient deux exemples de vies pour elle. Un cocon qui semblait si solide et s'avéra plus vide qu'elle ne l'avait cru. Les temps étaient difficiles, la guerre éclatait entre l'Irak et l'Iran, mais la petite ne comprenait pas. Elle tentait pourtant du mieux qu'elle le pouvait, mais comment une gamine de cinq ans pouvait comprendre une guerre politique si complexe? Même avec toute la volonté du monde, elle ne put comprendre que plus tard et un moindrement par ce qu'Atash ou même Levi voulait bien lui confier. Elle l'appelait par son prénom seulement lorsqu'elle voulait l'aborder directement, sinon elle le surnommait l'homme à l'appareil. Elle ne le savait pas encore, mais cet homme, il allait rester dans sa mémoire même une trentaine d'années plus tard. Elle lui confiait le moindre petit secret et si au début elle avait eu peur qu'il ne dise quoi que se soit à ses parents, il gagna rapidement sa confiance. Elle lui montrait la moindre petite chose qui pouvait la faire sourire et en échange, il lui apprenait le goût de la lecture, l'anglais et lui montrait les nombreuses photos qu'il avait su capturer. Un instant volé à ces personnes qui n'étaient certainement plus en état de montrer leur combativité comme il le faisait sur le champ de bataille. Se pouvait sembler sombre, mais elle savait que dehors, ça pouvait être dangereux, il fallait être prudent.

Même si Doreh et Atash veillait à ce que la petite ne soit pas aussi exposé à la guerre, ils savaient qu'elle était bien trop curieuse pour ne pas essayer de comprendre. Après tout, fille de deux enseignants et enfant unique, elle n'avait qu'une chose que ses parents avaient encourager le plus naturellement du monde : sa soif d'apprendre. C'était avec les yeux pleins de lourdeurs parfois qu'ils la regardait grandir dans cette ambiance, mais aussitôt que les yeux de l'enfant commençaient à les scruter, leur joie de vivre refaisait surface. Elle avait besoin de sourire, de regards apaisants, disait Doreh. Ils voulaient impérativement faire comprendre à leur petite "rosée matinale" que la vie ressemblait malheureusement à un front. Il fallait trop souvent se battre pour acquérir ce qu'elle voudrait plus tard. Même Levi, cet homme à la couleur de peau si pâle et aux yeux si clairs, lui avait dit de nombreuses choses qu'elle ne pouvait croire possible lorsqu'elle y repensait lors de son adolescence et d'une grande partie de sa vie en Iran.

Elle aurait voulu figer le temps. Ne pas les voir disparaître, ni ses parents, ni cet homme tout juste sorti d'un autre pays.

*

Sarpol-e Zahab, 1990. La fin de la guerre avait sonné il y avait déjà presque deux ans, seulement tellement de choses c'était produit depuis ce moment. La joie avait finit par quitter le nid un peu à la fois, pour finalement la laisser seule. Le premier a quitter le foyer fut Levi. Il avait beau avoir vécu une seule année sur le canapé familial, il était devenu le seul à qui Zhaleh donnait toute son attention. Il était parti et elle n'avait pas comprit. Elle savait que c'était dangereux dehors et qu'il ne devait pas toujours se mettre en danger pour capturer des images comme l'avait dit Atash, mais elle ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait pas simplement rester ici sans devoir prendre le peu de bagage qu'il avait. Ensuite, ce fut le tour de son père. Atash, homme de conviction qui avait réussi à ne pas prendre les armes contre les Irakiens, avait été mobilisé en 1988.  Elle avait senti l'inquiétude et la tristesse l'assaillir tout comme Doreh, qui plusieurs semaines plus tard, avait ouvert la porte et était partie à la recherche de nouvelles de son époux. Malheureusement pour Zhaleh, il n'avait pas survécu à l'opération Mersad et Doreh ne reviendrait certainement jamais.

Elle avait passé des jours seule, sans sa mère ni son père. Quelque chose lui tenaillait l'estomac, si au début c'était parce qu'elle avait peur, les jours suivants, elle commença à entendre hurler son estomac qui ne couvrait malheureusement pas les cris et les sifflements, les ricochets de toutes les armes utilisées dans les villages avoisinants et tout près de Sarpol-e Zahab. Elle se couvrait les oreilles, mais les vrombissements lui traversait le corps, tout comme la ténacité de sa faim. Elle restait hydratée et une fois les assauts terminés, elle se décida à trouver quelque chose à manger, sa réserve de sohan finit depuis belle lurette. Elle s'était recroquevillé sur son canapé durant tout ce temps, et lorsqu'elle traversa le seuil de sa porte, elle vit tous les enfants qui venaient parfois demander des explications à Doreh ou Atash plantés là, comme elle l'était en ce moment, comme si une quelconque force avait arraché les parents de leur village. La mobilisation des pères pour plusieurs et des mères qui avaient protégés plusieurs enfants sans y parvenir. Plusieurs pilliers étaient là, choqués, trop jeunes, mais tout de même en âge de comprendre. Pour plusieurs, les genoux cédèrent, les larmes coulèrent, mais l'enfer avait déjà prit Sarpol-e Zahab dans ses filets.  

Pliée en deux, son corps essayait d'expulser une contenance qui n'existait plus. Des larmes, de la bile, elle ne savait plus. Elle était si désorientée qu'elle eut peine à gagner à nouveau le canapé sur lequel elle avait attendu. Et si elle guettait la porte qu'elle avait laissée entrouverte, ce ne fut ni le visage d'Atash, ni celui de Doreh qu'elle vit. Des collègues à ses parents, enseignants à l'école avait réussi à trouver la petite et l'avait aussitôt prit en charge. Surement une ultime demande que sa mère avait du prononcé, elle ne le saurait jamais. Elle fut simplement reconnaissante de trouver refuge chez des partisans des mêmes idéologies que ses parents. Elle entendit plus tard que l'ONU avait su aider les autres orphelins qui avaient pu survivre dans son village. Elle ne savait pas trop ce en quoi ils allaient les aider, mais il le ferait plus efficacement que ses parents adoptifs. Après tout, ils ne pouvaient pas prendre autant d'enfants à charge, ayant déjà les leur à s'occuper et à nourrir.  

*

Téhéran, 2002-2015. Officiellement adoptée, elle réussit à intégrer l'Université Shahid Beheshti où elle étudiera les sciences humaines et les lettres afin de devenir journaliste. Avec l'approbation de ses frères adoptifs et du père de famille, elle peut aller étudier sereinement sans avoir peur de représailles administratives. Cependant, elle sait qu'elle marche sur des œufs en empruntant cette voie. Lors de ses études et au long de ses premières années de travail, elle reste très en surface des sujets. Plusieurs arrestations dans le métier, hommes et femmes confondus, occupent une grande place dans les appréhensions de la relève médiatique. Elle voit rapidement des camarades de classes entrer en rébellion et être menottés. Elle ne peut rien faire pour eux, et si elle sent qu'elle devrait élever la voix devant tant d'injustice et de censure, elle reste sans mot, la bouche ouverte, la gorge nouée. Elle porte ses mains à sa gorge et ses mains se crispent sur le nœud de son voile. Elle aimerait avoir le courage et la force de tirer sur celui-ci, enlever son voile et faire retrouver à ses camarades la liberté, mais il est trop tard, si ce n'est pas devant la faculté, ce sera devant leur domicile, ils ont signé leur travail et savait au final que le gouvernement ferait ce qu'il a toujours fait : la chasse aux sorcières.

Elle qui se croyait en sécurité à Téhéran, elle déprima quelques jours avant de se remettre en tête qu'elle ne pouvait pas laisser les gens sans la moindre informations. Elle eut l'audace de parler des arrestations, avec une fausse neutralité qui avait endormi la politique. Elle était principalement journaliste grâce à un camarade qui avait vu le potentiel de Zhaleh à dénoncer sans éveiller les soupçons, et aussi sa maîtrise de l'anglais qui leur permettait d'avantage de liberté dans leur article. Ils travaillaient d'arrache-pied pour mettre en place leur propre journal et si au début, ils y mettaient des sommes et des efforts colossaux, ils finirent par voir leur travail se concrétiser. Deux camarades qui en unissant leurs forces avaient trouver une faille qui finirait certainement par leur coûter la peau, et ils le savaient. Une crainte encore plus profonde s'installa lorsque la vague d'arrestations des femmes journalistes et documentalistes d'octobre 2014, dont une qui avait simplement prit les clichés pour l'article. L'angoisse la tenait, alors qu'elle entendait partout "intention de propagande contre le régime iranien" et qu'elle savait bien que toute la documentation finirait certainement au sein des archives secrètes si elles n'avaient pu entrer en contact avec d'anciens camarades qui avaient choisis l'exil à juste motif.

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Téhéran, 2017-2019. Les réseaux internationaux et l'exil étaient deux solutions et les deux seuls moyens de pressions qu'ils pouvaient utiliser, mais ils savaient aussi que la plupart des articles seraient aussitôt censuré par le gouvernement, mais entre agir ou ne rien faire, il fallait essayer. Se constituant leur propre réseau, Zhaleh et Ardeshir commencèrent à penser à former un blog commun, un front. Le projet était ambitieux, mais rien n'arrêterait les deux amis de le faire. C'est d'ailleurs à partir de ce moment qu'elle lui avouait la découverte qu'elle avait fait dans le carnet de son père, carnet qui avait éveillé depuis un bon moment la curiosité de l'homme. Si au début, il semblait aussi choqué qu'elle de la révélation sur la relation entre Levi et Atash, il fut le premier à lui dire de partir le retrouver. Elle ne pouvait abandonner leur projet, lui dit-elle rieuse au début, mais il était vrai qu'elle pouvait partir. Rien à part ce projet lui tenait aussi à cœur que de reparler et demander à l'homme à l'appareil pourquoi. Pourquoi il était parti aussi précipitamment? Elle se doutait bien maintenant, avec de meilleures connaissances politiques que son Ambassade avait certainement laissé peu de chance à l'homme de rester en Iran dans une telle situation, mais... Elle se demandait pourquoi il n'avait pas essayer de faire quelque chose. Quoi que ce soit même. Elle avait une certaine colère en y repensant et si elle la consumait et l'aider à bosser encore plusieurs heures sans trouver le sommeil, elle enviait Ardeshir de dormir sur son bureau qui faisait aussi office de salon. Après tout, leur espace de travail se résumait à l'appartement d'Ardeshir et de façon inconsciente, comme l'homme à l'appareil, elle avait aménager le peu de bagages qu'elle avait chez lui et dormait sur le canapé, éprouvant parfois un peu de gêne lorsqu'elle voyait la femme d'Ardeshir tenter de nettoyer derrière eux, trop concentrés sur le prochain article à faire paraître dans des journaux locaux ou dans le leur. Lorsqu'elle finit par sombrer elle aussi dans le canapé, elle pensait que les ordinateurs étaient simplement en veille, leur bruit l'apaisant et l'aidant à trouver le sommeil.  

Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'il s'était réveillé pendant la nuit, reprenant sa place à son poste de travail. Encore à moitié endormie, ce fut le son de leur vieille imprimante qui la réveilla. Il lui tendait déjà un document dont elle ne savait pas le contenu. Peut-être qu'au final elle n'aurait pas dû l'ouvrir. Seulement, une fois tendu et la phrase éveillant sa curiosité dite "Je l'ai trouvé", elle avait déjà fait voler la page vierge du dessus. Il l'avait trouvé... Elle croyait qu'il avait trouvé un de leur ancien camarade dont la libération avait été annoncé, au lieu de quoi elle découvrait la photo de l'homme à l'appareil. Il avait vieilli, mais elle reconnaissait sa peau blanche et ses yeux clairs, comment les oublier? Elle ne savait pourquoi, mais elle avait aussitôt fermés les yeux, le revoyant une trentaine d'années plus tôt, alors que sans le vouloir, des larmes vinrent rouler sur ses joues. Jamais Ardeshir n'avait réellement eu de gestes aussi tendres pour elle, mais comme lorsque sa femme pleurait, il passait ses pouces sous ses yeux pour balayer la tristesse ou la joie de Zhaleh. Elle rouvrit les yeux, et ne savait plus quoi faire entre le remercier ou lui sauter au cou. Elle avait peine à décrocher son regard de sur son collègue et cher ami pour se focaliser sur le reste des informations qu'il avait pu trouver. Il l'aiderait, elle le savait. Peu importe ce qu'elle lui demanderait, elle savait qu'elle pouvait compter sur lui.       

Mais il savait très bien que le reste des démarches, elle les ferait seule. Elle avait toujours fait les choses à sa manière et seule, même si elle ne l'avait pas encore comprit. Si elle croyait qu'elle lui devait sa réussite, lorsqu'elle put obtenir son visa et qu'elle lui montrait le nombre d'informations sur la carrière de Levi Boyle, il lui avouait à demi-mots que sans elle, il serait perdu pendant quelques temps. Elle le consultait du regard, se demandant si c'était une façon pour lui de la faire rester, mais son cœur ne pouvait accepter de refuser de partir une fois le visa, le billet et son unique valise en main. Elle n'eut pourtant pas la volonté de lui demander s'il voulait qu'elle reste.

*

New-York, aujourd'hui.  

"Et une autre qui croit déjà qu'elle prendra les meilleures titres et qui fera la meilleure des ventes avec ses histoires de féministes et d'immigrés, c'est pas ça le journalisme. Tu tapes, tu reviens à la ligne, tu écris la rubrique qu'on t'a assigné on approuve, on aime l'idée et le contenu, sinon tu retapes et quand on est satisfaits, là tu encaisses ton chèque, compris?" Voilà l'accueil qu'il lui avait réservé. Elle aurait certainement tuer pour moins que cela, mais il y avait un contrat de deux ans avec cette poignée de main. Elle ne pouvait refuser maintenant. Elle avait à peine réussit à signer un bail de location et si elle ne montrait pas de contrat de travail rapidement, aussi bien dire qu'elle allait devoir dormir sous le pont. Elle avait donc accepté et se disait qu'elle trouverait mieux plus tard. Elle avait aussi eut des nouvelles d'Ardeshir qui l'encourageait à retrouver Levi, et de surtout, essayer de faire prolonger son visa. Il ne lui avait pas dit, mais il commençait légèrement à avoir des doutes sur une ouverture d'enquête contre leur journal indépendant, seulement, parfois, elle se doutait qu'à sa voix, il se passait quelque chose. Il prétextait des soucis avec sa femme qui était maintenant enceinte. Elle avait aussitôt cru son ami, ne cherchant pas plus loin, déjà bien préoccupé à garder un toit sur la tête, un renouvellement de visa et un contrat de travail.  


A suivre...
 



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Pomme
Age: 25 ans
Avez-vous des triggers personnels ? Inceste, zoophilie et nécrophilie. Je ne pense pas avoir d'autres trigger, simplement un petit MP si vous n'êtes pas sûr va faire l'affaire.
Avatar à réserver : Golshifteh Farahani
Crédit avatar utilisé dans la fiche: corleone-avatars
Souhaitez-vous un mp d'intégration Oui, et merci d'avance.  keur

but with the beast inside there's nowhere we can hide/ Clyde

Invité
14 r ; 362 v.
Jeu 5 Mar - 19:54
clyde stenford
ft shawn mendes
ꕥ résumé : Il est orphelin depuis ses cinq ans, sa tante l'a élevé durant un an avant de l'abandonner dans un orphelinat.+ Il a été adopté vers l'âge de dix ans+ Il a souvent été mêlé à des affaires de vols et de bagarres+ Il a du mal à accepter d'avoir été adopté et de ne plus avoir de famille.
who am I
ꕥ âge :21 ans
ꕥ orientation sexuelle :Hétéro, il n'a jamais connu d'autres relations que celle là.
ꕥ situation : célibataire
ꕥ occupation : il est serveur dans un restaurant et il fait des photos à ses heures perdues.
ꕥ quartier : Le bronx lien si applicable
ꕥ groupe : IDK WHAT YOU'RE TALKING ABOUT
ꕥ souhaitez-vous un parrain ? (fortement recommandé pour les nouveaux membres   )
all about my player
ꕥ petite présentation perso :Rose, 27 ans, je fais du rp depuis une dizaine d'années. Je suis fan d'harry potter. J'ai été fan de Smallville et Charmed. Je ne mords pas, jamais, un peu bourrue parfois, mais je me soigne  cute

ꕥ ........ petit portrait chinois ........ ꕥ
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ꕥ un livre : Harry potter à l'école des sorciers
ꕥ un film : Inception
ꕥ une série : Lucifer
ꕥ une chanson : Million eyes
ꕥ un animal :chat
ꕥ un plat/dessert : Dame Blanche
ꕥ une boisson :Soda
ꕥ une célébrité : Jeremy Renner
ꕥ un pouvoir magique : transplaner/ se téléporter

ꕥ ........ et pour finir en beauté ........ ꕥ
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ꕥ un trigger : ce n'est pas obligatoire, mais n'hésitez pas à préciser les sujets sur lesquels vous n'avez pas envie de lire, ou qui vous mettent mal à l'aise.

that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Arrêter de m'attirer des ennuis. J'ai le chic pour tremper dans les histoires louche, je suis assez influençables, j'ai un casier presque aussi long que mon bras. Vol, bagarre, outrage à agent, ivresse sur la voie publique, je ne suis pas un cadeau et j'ai du mal à comprendre ce qui m'arrive à comprendre quand je tourne mal, parce que je fais ce qu'on me dit.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). La clope sans hésiter, je fume comme un pompier, j'ai commencé tôt et on me l'a souvent reprocher, on me reproche aussi d'avoir de l'argent pour la clope, mais pas pour d'autres choses, bref, je suis réellement accro à la clope.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Mal. Comme la plupart des mes relations d'ailleurs ... je ne me suis souvent demandé si c'était moi qui était pas net ou si les filles avec qui je suis sorti me prenaient pour un idiot. Ou si c'est moi qui faisait n'importe quoi et je pense que c'est plutôt la deuxième option. J'ai tellement fait de conneries. Je suis sorti avec plusieurs filles en quelques années. Je crois que je les collectionne. Je n'aime pas trop m'attacher. Je sais que je vais finir par les décevoir, par faire une bêtise et je sais qu'elles ne veulent jamais très longtemps de moi.

Le dernier texto que tu as envoyé ?Salut tu fais quoi? Généralement quand j'envoie cette question, c'est que j'ai des idées derrière la tête.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Je n'ai pas grand chose à dire sur mes parents biologiques, ils sont morts quand j'étais petit. Je ne les ai pas beaucoup connu. J'ai été élevé d’abord par ma tante un peu moins d'un an. J'étais petit et elle n'avait pas le temps pour moi. Elle n'avait pas le temps de s'occuper de moi. J'ai été dans un orphelinat quelques années, avant d'être adopté par un homme riche, un homme qui avait l'air d'aimer les enfants, de vouloir une grande famille. Je n'ai jamais compris il m'a adopté, il avait d'autres enfants et on n'était pas toujours facile.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Je dessine, j'adore le dessin, j'aime la photographie aussi, c'est un peu ça qui m'aide à avancer, qui m'aide à me sortir la tête de l'eau. Je rêve de devenir photographe, de photographier des mannequins, de pouvoir participer à des événements comme les défilés de mode. Je fais un peu de musique aussi.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? J'ai tourné dans une vidéo pour adulte. Ça m'arrive de temps en temps pour gagner un peu d'argent. J'ai connu quelques personnes du milieu et ils m'ont convaincu. J'ai tourné avec un garçon ... un homme un peu plus âgé que moi. C'était la première fois et c'était ça qui les intéressait. Je n'ai pas réitéré l'expérience? Mais ce n'était pas désagréable.

this session is gonna be different
rose  ꕥ 27 ans
fréquence de rp :deux à trois fois par semaine  ϟ fréquence de connexion : presque tous les jours  ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ?entre 300 et 500 mots ϟ avatar à réserver : shawn mendes ϟ de quelle couleur sont les petits pois : bleus  What a Face  ϟ comment avez-vous connu 99 ?je l'avais connu par ma kyo mais je suis un dc une refonte de personnage  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? je vous nems  uuh
tumblr (gif) solsken (avatar)

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