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3 résultats trouvés pour LGBTcenter

Alisha || Toss a coin

Invité
4 r ; 183 v.
Dim 20 Nov - 14:07
{@=990}Alisha Gauthier{/@}

QUICK AND DIRTY
Nationalité : américano hindi.
Ethnie/origines : américaines par son père alcoolique & hindis de par sa merveilleuse mère.
Orientation : elle ne sait jamais réellement posée la question, mais elle préfère se dire homoromantique et pansexuelle.
Situation : fiancée à son compagnon d'écran. Il s'agit d'une relation de façade, ils ne s'apprécient pas et se contentent de sourire pour les paparazzis lorsqu'ils sont de sortie.
Occupation : violoniste et actrice depuis quelques années pour une série Netflix.
Quartier :Manhattan dans un magnifique duplex.

and what else ?
Qualités :Ambitieuse, Créative, Extravertie, Tenace, Chaleureuse.
Défauts : Prétentieuse, Jalouse, trop Franche, Rancunière.
Passions : le violon, la musique, Bollywood, l'acting, le cinéma, les animaux, la justice, le droit des femmes.
Communautés : {#}LGBTCenter{/#}
{#}TheInnocenceProjet{/#}
{#}LeGotha{/#}
{#}theoutpost{/#}
{#}thelift{/#}
{#}harlemJazzJam{/#}
Groupe : Fit hot guys have problems too


that's my story / self diagnosis
Jaya s'était-elle attendue à une vie de souffrance face à ce beau blond qu'était Anderson lorsqu'ils se sont rencontrés? Elle, jeune immigrée, qui excellait en droit et qui avait un avenir brillant tout tracé dans les beaux cabinets de la ville de New York s'était-elle attendue à subir les coups de son mari lorsque celui-ci forçait trop sur la bouteille? Sûrement pas, mais Jaya a toujours été une femme forte et a su réussir sa carrière, laissant ce poivrot derrière elle, sauvant sa fille d'une vie de misère pour lui offrir tout ce qu'elle pouvait. Les deux héritières Gautier se réfugièrent à New York pendant de longues années, ne lâchant aucune larme en apprenant que le paternel avait succombé à une cirrhose au fin fond du Minnesota.

Jaya n'a pas hésité un seul instant à offrir la meilleure éducation à sa fille afin de lui offrir un très bel avenir. Après tout, elles se doivent de se forger une renommée dans ce monde de brutes. Alisha s'est rapidement révélée être une prodige de violon et la voilà condamnée à passer la majorité de ses après-midis à se tuer les doigts à l'apprentissage de ce merveilleux instrument. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle était malheureuse loin de là, la jeune fille ne vivait que pour sa passion du violon, ne vivait que pour rendre sa mère heureuse et fière. Assez rapidement, elle se produit sur scène pour le plus grand plaisir des amateurs de son art.

Alisha assiste aux défilés de beaux pères qui ne restent jamais plus de deux mois dans sa vie, cela devient presque un jeu pour elle qui ne cesse de lancer des paris à sa mère. L'unique de sujets de discorde entre les deux Gautier. La jeune fille n'a jamais compris l'obsession de sa mère de ne pas être seule, d'avoir toujours quelqu'un à son bras. De son côté, trop absorbée par son violon, elle se contente de quelques baisers et étreintes volés sans chercher à vouloir plus. Elle se méfie des hommes, tout comme elle se méfie du Dieu Alcool qui ne cesse de couler à flots dans toutes les soirées où elle est conviée. Elle ne veut pas perdre le contrôle, bien trop hantée par le fantôme d'un père violent.

C'est lors d'un voyage en Inde pour rencontrer, pour la première fois, la famille de sa mère qu'elle découvre un intérêt pour le cinéma. Amusée et intriguée par la fureur bollywoodienne, elle dépeint une toute autre culture qu'elle aime apprendre, détailler dans son journal intime. Dès lors, naît la tradition de rendre visite à la famille de sa mère une fois par an. Entre temps, Alisha se fait remarquer par un studio cinématographique qui cherche désespérément une violoniste expérimentée pour un rôle.

La série fait carton plein et Alisha se voit propulser sur une scène qu'elle ne connaît pas au bras de son compagnon d'écran qui devient quelque temps son amant avant qu'elle ne se lasse de l'entendre parler de lui, encore et toujours de lui. Entre temps, elle perd sa mère de vue, cette dernière décide de fuir la grande ville pour se reposer ailleurs, mais sa fille ne peut pas la suivre, les obligations sont nombreuses et elle ne peut les fuir d'un claquement de doigts. Alisha n'a plus de temps pour elle, la jeune femme doit jongler entre sa carrière de musicienne et les tournages qui s'enchaînent dans un rythme infernal


this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : G.
Age: 23 yo.
Avez-vous des triggers personnels ? viol, inceste, relations toxiques. 
Avatar à réserver : Anya Chalotra
Crédit avatar utilisé dans la fiche: bambieyestuff
Souhaitez-vous un mp d'intégration nan merci.

none is forgiven, all is replaced, petrichor

Invité
15 r ; 714 v.
Jeu 17 Sep - 19:30
Gaeul Sin
24 ans - étudiante en droit
FEAT : Kang Seulgi (Red Vlevet)Gaeul, c'est un mélange très mal blendé des prequels Star Wars, de Mike Ross, et d'un condensé de dank memes -- dans le sens où toute sa vie se résume au fait que son père soit un génie du mal, qu'elle possède une mémoire hors du commun, et que c'est dans ses gènes de dramatiser et compliquer les choses.

Du haut de ses vingt-quatre ans, quoi qu'elle puisse plaindre, elle a mené une vie plutôt facile. Elle est née en Corée-du-Sud, Seoul, et a été élevé par sa grand-mère (d'où elle tire son sarcasme prononcé et son penchant pour l'humour noir, d'ailleurs). De ce pays, elle n'a connu que les quartiers les plus riches, que les écoles les plus réputés, que les personnes les plus estimés. Ca vient avec le nom : Sin. Ce qu’a commencé autrefois une petite raffinerie de sucre à Busan, est devenu un empire Fortune 500 aujourd'hui. Et elle en est l'unique héritière.

En bref: son père n'a jamais vraiment aimé sa mère, sa mère n'a jamais vraiment voulu voir qu'il ne voulait que sa fortune, et Gaeul n'a jamais vraiment eu le courage de s'en mêler. Sa lettre d'acceptation de candidature Pre-Law pour l'université de Columbia était l'excuse parfaite pour s'en distancer davantage.

Elle ignore ce qu’elle veut vraiment – éternellement l’indécise – mais elle sait ce qu’elle ne veut absolument pas : n’être qu’un ombre parmi les ombres. Sin, quelqu’un. Sin, quelque chose. Comme une phobie qui la hante, ou une peur qui motive chaque acte et influence chaque pensée – l’ordinaire l’épouvante, tant les expectations s’empilent sur ses épaules. Et on attend d’elle beaucoup. Tant de choses. Tant, tant de choses qu’elle en perd le souffle parfois, à l’abri des regards. Nerveuse, agitée.

Qu’elle soit une effigie exemplaire, alors, glorifiée et façonnée à la Sin mais frêle sous la surface. Son jeu, elle le cache bien ; et le cachera toujours aussi bien – fière, trop fière. Sin Gaeul. On la dit souriante, facile à vivre, drôle. Différente. Sympa, mais d’un air de sûreté qui vire un peu vers de l’arrogance, de l’arrogance qui ne sert qu’à maintenir son charme alors on le lui pardonne.

Elle ne promet jamais ce qu’elle ne pense pas pouvoir accorder. Soit un non, soit un oui, jamais un peut-être ; elle n’agit quand dans les limites de ses possibilités. Seulement, son pragmatisme échoue là où ses sentiments commencent. Les interpréter, les accepter, les digérer – que des frustrations qui s’ajoutent.

La vérité, c’est qu’elle n’est pas assez patiente.
who am I
ꕥ âge : 24 ans
ꕥ nationalité : sud-coréenne
ꕥ ethnie/origines : de père et mère coréens
ꕥ orientation : bisexuelle, confuse (men are trash amirite)
ꕥ situation : en couple, pourtant elle n'arrive pas à virer une certaine péruvienne de son cœur
ꕥ occupation : étudiante en droit, première année
ꕥ quartier : 74th street, upper east side
ꕥ qualités : drôle, pragmatique, amicale
ꕥ défauts : perfectionniste, arrogante, têtue
ꕥ passions : {#}memes{/#} {#}instagram{/#} {#}cinéma{/#}
ꕥ groupe : fit hot guys have problems too
ꕥ communautés : {#}Les{/#} étudiants & profs de Columbia University; {#}TheLift{/#}; {#}LGBTcenter{/#}; {#}NYC{/#} Expats; {#}Gotha{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : inventé
ꕥ mp d'intégration : ui et je veux des câlins uwu

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Je m'appelle Narimene, j'ai 23 ans, et je suis algérienne Tag lgbtcenter sur I've got 99 problems 1380091441 Je suis étudiante en médecine, du coup j'ai un penchant inné pour le sado-masochisme  :lyzirius: niveau rp, je suis là assez souvent (daily?) et je pense pouvoir assurer un rp/mois, tant je ne suis pas en période d'exam  slurp

petit portrait chinois
ꕥ un livre : malika mokeddem - mes hommes
ꕥ un film : last holiday
ꕥ une série : suits
ꕥ une chanson : ts - the one
ꕥ un animal :  Tag lgbtcenter sur I've got 99 problems 3323327925
ꕥ un plat/dessert : COOKIES  :lyzirius:
ꕥ une boisson : café pour survivre, thé pour le plaisir
ꕥ une célébrité : sandra oh
ꕥ un pouvoir magique : invisibilité wbk wbk

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : abus sexuel


that's my story / self diagnosis

vodka shot, amphetamine coma


Elle arrive dans cette famille très attendue – mais ils arrivent tous très attendus. Sin. Tous ceux d’avant, ceux d’avant avant ; ceux d’après, aussi, qu’en sait-elle. Ils sont tous liés de sang, tous liés d’un seul et simple nom : Sin. Traduit dieu, ou divin. L’ironie. Ils n’ont absolument rien de divin. L’empire qu’ils se plaisent tous à gouverner n’est pas le leur. Ni leur réputation d'ailleurs, même pas leurs vies. Tout ce qu’ils possèdent, Gaeul incluse, leur a été servi sur une cuillère en or. A quoi bon se tenir si crânes, s’ils n’en méritent rien ?

« Tu es l’héritière Sin. »
Une inhalation agacée. « M’ouais. Je n’ai jamais rien demandé, mais ok. »

C’est un titre qui la dérange, Gaeul. Elle a du mal à se valoriser en tant que personne quand on lui rappelle sans cesse que tout ce qu’elle possède, toutes les opportunités, toutes ses réussites, elle les doit à son grand-père. Et puis elle, elle ne veut pas faire perdurer le rêve d’un autre, elle veut plutôt réaliser le sien. Elle n’en veut rien, de cet héritage. Et c’est quand qu’ils l’ont perdu, le sens de l’ambition, dans cette famille ? Bon sang, quand ont-ils commencé à croire qu’ils étaient entitled à quoi que ce soit d’autre que leurs propres triomphes ?

« Tu m’écoutes ? »
« Mm.. non, » répond-t-elle, sourire aux lèvres. Elle se redresse un peu, croise les jambes pour y poser son livre. Elle tourne la page, inscrit chaque mot dans sa mémoire.

« C’est quand que tu es devenue aussi insolente ? »
L’aînée réprimande, ôtant enfin le regard de la télé en face. Elle n’a pas l’air irritée, plutôt taquine. « Je dis juste que tu n’as pas besoin de lire un guide pratique pour chirurgie parodontale, tu ne vas pas devenir dentiste. Après tout, son ton se morphe en une imitation du père de Gaeul, tu es déjà l’héritière Sin ! »

« Haha, très drôle Ma’, » Gaeul lui donne la satisfaction de la voir lever la tête, rouler les yeux, puis reprendre sa lecture. Elle sait, mieux que tout le monde, à quel point elle déteste ce titre. « Et c’est pour un parie que j’ai fait avec un étudiant en chir-dent, le livre. » Elle lui a dit qu’elle apprendrait le livre par cœur et il a cru qu’elle bluffait.

Un rire échappe à la grand-mère. « Et c’est quand que tu comptes dire à tes parents, pour ton ‘don’ ? »

Un petit hum, puis, « sûrement jamais ? » Satisfaite de son progrès, Gaeul ferme son livre et le pose sur le chevet à côté du lit. Elle se tourne pour s’allonger, sa tête sur les hanches de sa parente. « Dis. T’as toujours voulu travailler dans ce business ? Tu n’as jamais eu envie de… faire autre chose ? »

« Et bien, pour être honnête, si, je voulais devenir vétérinaire, à ton âge. » Amusée de voir les sourcils de sa petite fille se froncer tantôt ces paroles dites, elle ramène une main contre sa joue, caresses qu’elle espère consoler. « Je comprends que ça t’effraye. J’ai déjà été à ta place. On a tous eu nos moments de doute, tout comme toi. » Raffermit-elle, patiente. « Tu dois juste… garder en tête que c’est toi qui définies l’extraordinaire. Et quoi qu’il puisse arriver, tu n’es pas seule. C’est aussi ça, d’avoir une famille aussi grande que la nôtre. Cet héritage n’est pas une punition. »

Gaeul grogne son désaccord. « Si je finis coincée dans un bureau, si, ça m’a tout l’air d’une punition. »

« On peut faire de merveilleuse choses, depuis un bureau. Crois-moi. » Une pause. « Et tu peux toujours faire autre chose. Tu dois juste trouver comment le faire sans fuir ton devoir. »

Ton devoir. La jeune fille résiste à l’envie d’en rire un bon coup. « Et tu penses que je suis dramatique. » Sa grand-mère roule les yeux, mais n’en dit rien de plus. C’est pas du genre de Gaeul, d’éviter les responsabilités. Elle se plaint, mais elle compte pas les laisser tomber ceux qui comptent sur elle.

Elle ferme les paupières, plus trop partante pour en parler.

Tu es l’héritière Sin, comme beaucoup l’ont été autrefois.
Ordinaire.



vodka shot, amphetamine coma
the fear that you've lived an ordinary life, koinophobia



Il y a deux, trois dossiers qui traînent sur son bureau. Elle les regarde avec une grimace qu’elle n’arrive pas à s’ôter du visage depuis qu’Alessa l’a quitté.

Son professeur lui a personnellement demandé d’étudier ces cas, d’essayer de trouver une loophole quelque part dans les termes décrits dans ces papiers pour rompre le contrat. À ce qu’il parait c’est une tradition : chaque année il se permet de choisir un élève en première qui lui tape à l’œil, auquel il offre la chance d’assister à un vrai procès en le faisant participer à une de ses affaires en cours. De l’expérience gratuite, ça se chérit. Et si même sa grand-mère  (qui insiste à l’appeler sur Skype au moins une fois par semaine quand elle est à Seoul, et qu’elle ne se sent pas capable d’endurer des heures en avion) trouve ça cool, c’est que ça l’est – puis même si ça ne l’est pas, elle est juste contente d’avoir été ‘élue’ parmi quelques milliers d’élèves.

(L’ego Sin.)

Et elle sera encore plus contente une fois avoir trouvé ce putain de trou, pour enfin passer à autre chose.
Mais ça n’avance pas.

Un grognement, puis un grincement lorsqu’elle tire un tiroir de son bureau pour en extraire un autre dossier, le logo du Groupe Sin inscrit dessus d’un doré brillant cette fois-ci. Elle n’avance pas avec le contrat du professeur parce qu’elle a l’esprit ailleurs. Gaeul quitte sa chaise, yeux rivés sur ces pages alors qu’elle se pose au sol. « Tu peux fermer la porte à clé, s’teuplé ? »

Iseul* la regarde d’où elle est vautrée, amusée par la grimace que son amie fait quand concentrée. « Sure. » Elle délaisse son livre quelque part sur le lit, un bâillement qui lui échappe tandis qu’elle s’exécute. Elles sont dans la chambre de Gaeul, chacune occupée à faire ses propres devoirs. Quand elle se retourne, elle ne revient pas à sa place mais va plutôt se poser à côté de son hôte. « T’es toujours sur les dossiers du professeur Park ? »

Gaeul secoue la tête, complètement perdue dans les chiffres qu’elle lit. « C’est un rapport. ‘Vient de la branche que mon père administre à NY. On me l’a envoyé ce matin. Had it on my mind all day. »

« Why ? What's up with it ? »

L’héritière ne répond pas immédiatement. Elle tourne une page encore, fronce les sourcils lorsqu’elle lit une ligne de plus qui la déplait. Elle ne relève la tête que quelques secondes plus tard, ses yeux durs. « Well... j’avais vu des papiers dans son bureau, l’autre jour qui m’ont suggéré qu’il vole de l’argent de nos comptes bancaires. »

Iseul rattrape le dossier qu’elle lui lance. « Et ? No offense, but it’s not stealing if it’s his own money. »

« C’est de l’argent destiné aux charités. » Et encore, ce n’était pas tant l’argent qui manque qui la dérange, mais l’acte en lui-même. C’est la pire chose qui soit, être déloyal, surtout si c’est contre sa propre famille. Ses pensées vont à cent à l’heure, l’envie de le dénoncer à sa mère s’impose, mais elle n’a jamais été assez courageuse pour lui parler de ce qui regarde son père. Gaeul voit déjà un plan B s’esquisser devant ses yeux. « Je vais remonter le fil. Trouver combien il a volé, et où il le met, l’argent. I’m gonna make him pay us back every Won, every penny he ever took. »

« Laisse ta mère s’en charger ? »

Gaeul secoue la tête, main contre sa nuque tandis qu’elle réfléchit. « Elle va rien faire. Au mieux, elle va demander un divorce et le laisser prendre encore plus d’argent on top of what he took. She loves him. » C’est beaucoup plus réel – plus tangible – maintenant qu’elle a une preuve que quelque chose cloche.

Iseul n’a pas l’air convaincue. « And you don’t ? C’est ton père, Eul-ah. »

Il y a tant à dire là-dessus, mais elle a la flemme d’expliquer à quel point leur famille est fucked up. Shortcut : « Il ne l’a jamais vraiment été. Pas avant, et il ne va pas commencer à l’être maintenant. » Il y a de la rancœur dans son ton, un you should’ve been there, dad implicite qu’elle refuse de se l’admettre.

Et elle se demande – brièvement, parce qu’en fait elle s’en fout un peu, de toute la mauvaise foi que ça implique – si elle n’est pas heureuse d’avoir enfin trouvé l’occasion de se mettre en face de son père sur l’échiquier.

C’est à ce moment précis que papa devient l’ennemi.


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you are not made of steel


Pile cinquante secondes après sa naissance, le cœur de sa mère s’est arrêté de battre. L’arrêt cardiaque, inusuel pour une personne de son âge, a été causé par une hémorragie importante pendant l’accouchement – elle y a survécu, mais de peu. Elle n'a plus jamais été la même personne après. ○ On l’a nommée Gaeul car son arrière-grand-mère est décédée au même jour où elle est venue au monde – c’est son prénom. ○ Contrairement aux autres familles de leur rang, la famille Sin refuse le stratagème de ‘gendre adopté’ pour faire perdurer sa lignée. Il est donc fréquent, chez eux, si besoin, que les enfants prennent le nom de famille de leurs mères pour honorer leurs ancêtres – un peu comme dans le cas de Gaeul. ○ Sin. Patronyme maternel que la fille unique porte pour honorer les traditions et faire persister la descendance. Un fardeau d’excellence et de prétention qui s’étale à travers les décennies, et qu’elle ne se hâte pas de porter. Sin. Son père aime le prononcer, ce nom, aime son poids sur ses lèvres même s’il n’est pas le sien. Lourd, puissant. Il aime s’appuyer sur le ‘s’ et redresser ses épaules quand il le dit, quand il remarque qu’il est l’époux de l’héritière d’un des plus grands groupes financiers de l’histoire de la Corée. Sin, Gaeul. Même son prénom n’a pas été choisi au hasard – on l’appelle Gaeul, comme on a appelé son arrière-grand-mère avant elle. Traduit automne : le symbole de déclin et de décadence qu’elle n’est pas. ○ Elle a grandi témoin de l’élitisme de sa matriarche. De sa façon d’être à la maison comme au travail, de sa façon d’être dans le détail comme dans le gros, le tout. Distante. Froide. ○ Elle a grandi gâtée par sa grand-mère – aimée si fort que l’absence de son père (autant celui de sa mère) dans sa vie ne se faisait même plus remarquer. ○ Elle n’a percuté son don pour la remémoration qu’à l’âge de sept ans : elle avait lu un livre d’histoire qui traînait dans la chambre de sa mère, deux ans plus tôt, mais elle arrivait toujours à se rappeler de chaque mot. ○ Elle n’en a parlé qu’à sa grand-mère, et personne d’autre. ○ Comme chaque membre de la famille Sin qui se respecte, Gaeul parle principalement quatre langues : Coréen, Japonais, Chinois et Anglais. ○ Elle a choisi des études en droit pour plus d’une raison – déjà pour mieux protéger et diriger l’entreprise qui l’attend, ensuite for the thrill. Déjouer les règles, frôler les limites sans jamais se faire choper. Tout un art. ○ Elle est de ces rêveurs qui veulent changer le monde sans trop savoir comment s’y prendre. Il y a tant à faire, mais nulle part où commencer. ○




this session is gonna be different
twen/nari ꕥ 23 ans
fréquence de rp : 1-2/30j. ϟ fréquence de connexion : 7/7j. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 600-1200. ϟ avatar à réserver : kang seulgi. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : bleu ϟ comment avez-vous connu 99 ? {@=700}leah barghava{/@}. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? je pense qu'on doit tous écouter le nouvel album de taylor swift et manger un donut.
tumblr (gif) solsken (avatar)

toni || there are no shortcuts to any place worth going

Invité
16 r ; 531 v.
Mar 23 Juin - 22:34
antonio "toni" moretti
38 yo - détective NYPD
FEAT : david giuntoli
Toni, c'est cet enfant né dans une famille américaine aux origines italiennes vivaces et tenaces. C'est cet enfant né dans une famille trop proche de la mafia italienne sévissant à Chicago. C'est cet adolescent qui en prenant de l'âge réalise qu'il ne veut pas faire le mal, qu'il ne veut pas s'approcher de la mafia. C'est ce jeune adulte qui choisit de s'engager dans la Navy. C'est cet homme qui rejoint les rangs des SEALs à l'âge de 24 ans. C'est cet homme qui en voit beaucoup, qui en fait beaucoup, mais qui fait malgré tout, parce que c'est son devoir. C'est cet homme qui aime les hommes mais qui s'en cache en déploiement et sur la base, par peur des représailles. C'est cet homme qui doit abattre un frère d'armes devenu dangereux. C'est ce frère qui apprend la disparition de sa soeur en 2013. C'est cet homme qui raccroche en 2014 pour se lancer à la recherche de sa soeur. C'est cet homme qui va aller de ville en ville pendant sept longues années, s'accrochant finalement à la cocaïne pour tenir le coup, dormant parfois dehors et ne mangeant presque rien des jours durant par manque d'argent (parce qu'on préfère acheter la drogue plutôt que de se payer à manger). C'est cet homme qui finalement arrive à New-York pour se reconstruire une vie en devenant détective au NYPD, abandonnant finalement les recherches pour retrouver sa soeur. Souffrant de PTSD, il se bat contre les insomnies, contre les cauchemars, contre les épisodes dissociatifs. Il se bat contre lui-même et compte bien le gagner, ce combat. En continuant de faire le bien autour de lui.
who am I
ꕥ âge : 38 années écoulées, un 39ième anniversaire bientôt célébré, une quarantaine qui approche et qui ne lui fait aucunement peur
ꕥ orientation sexuelle : homosexuel, désir uniquement pour la gente masculine, plaisir éprouvé entre les cuisses habillées de virilité
ꕥ situation : célibataire Toni, célibataire ; finalement, la seule relation sérieuse qu'il ait jamais eue remonte à quinze ans de cela et c'était avec un jeune homme qui s'approchait à peine de l'âge adulte à l'époque ; depuis, il n'a jamais connu que des histoires éphémères, trop éphémères pour qu'il puisse s'attacher et il a peur de s'attacher Toni, peur d'en souffrir, peur de faire souffrir ; peur
ꕥ occupation : Toni n'a jamais fait d'études supérieures puisque, après avoir obtenu son diplôme de fin d'études au lycée, il s'est engagé sans attendre dans la NAVY ; l'année de ses 27 ans, il a rejoint la Team Three des SEALs et la seule raison qui l'ait poussé à raccrocher a été la disparition de sa petite soeur en 2013 ; il a été de petits boulots en petits boulots à travers le pays jusqu'à avril 2020 où il a intégré le NYPD en tant que détective à la Special Victims Division qui s'occupe des agressions sexuelles et des abus sur mineurs.
ꕥ quartier :Chinatown ; US Pacific Hotel ; room n°313 ; parce qu'il ne peut pour le moment pas se payer un appartement mais il a bon espoir de pouvoir remédier à ça d'ici la fin de l'été quoiqu'il soit habité à se contenter de peu de toutes les façons
ꕥ qualités : courageux, loyal, généreux, sensible, obstiné
ꕥ défauts : rancunier, maniaque, obstiné bis, instable, violent
ꕥ passions : {#}rock{/#} {#}starwars{/#} {#}boxe{/#}
ꕥ groupe : I need help
ꕥ communautés : {#}NYPD{/#} {#}LGBTcenter{/#} {#}PlannedParenthood{/#} {#}theOverkill{/#} {#}SaberistAcademy{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : pré-lien de {@=579}Dario Vitali{/@} & {@=580}Matteo Medici{/@} pas posté  Tag lgbtcenter sur I've got 99 problems 995762081
ꕥ parrain : non merci, ça devrait le faire Albert  cute

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Bon, j'vais commencer par ce que j'aime : MON CHAT (c'est mon bébé), le cinéma, les séries, Star Wars, Harry Potter (oui,  c'est important de le préciser), les Vampires ( sisisi ), l'astronomie, la musique, le chant, les Manga, le dessin, la peinture, le graphisme, la pâtisserie, la lecture, l'écriture of course (reprise du RP en décembre 2019 doucement et on m'arrête plus), la neige, la pluie, et ma foi c'est déjà pas mal  Tag lgbtcenter sur I've got 99 problems 36146562
Et je vais faire un deuxième paragraphe Y'a aucune obligation de lire (TW de maladie mentale) mais voilà, j'me dis que c'est le forum pour en parler, parce que la commu a l'air adorable et ce que le forum dégage est si positif que ça donne envie de se confier, d'oser le faire en tout cas  love  De base je suis secrétaire médicale, je vais célébrer mes dix ans à l'hôpital en septembre mais j'suis actuellement en arrêt maladie depuis le 08/10 (c'est pour ça que j'ai un rythme de RP plutôt rapide, j'avoue).  En gros, mon cerveau a un peu surchauffé à force d'encaisser, d'encaisser, d'encaisser (les dernières années ont été un peu rudes sur certains points). Finalement, j'suis arrivé.e à un point où je pouvais même plus manger (je me suis trop rattrapé.e depuis mais ça c'est un autre problème  Tag lgbtcenter sur I've got 99 problems 566061312 ). J'ai même dû arrêter le RP en juin 2019 tellement c'était devenu anxiogène. Je ne réalisais pas encore que c'était qu'un symptôme de ce qui n'allait pas. Anyway, j'ai été mis.e sous traitement à l'été 2019, j'ai trouvé une psychologue, j'ai tenu, et puis début octobre, après trois semaines infernales au travail, j'ai atteint le bout de ce que je pouvais supporter. Je suis arrivé.e à un stade où dès qu'on me parlait je pleurais, où j'étais angoissé.e rien qu'à l'idée d'aller au boulot ou même d'aller au cinéma, resto et j'en passe. J'avais des phobies avant mais là, ça a pris des proportions absolument incontrôlables. BREF. Pour finir, j'ai pu trouver un psychiatre qui a mis un traitement plus fort, une psychologue (car celle qui me suivait a quitté la ville en décembre) qui est absolument fantastique avec laquelle on fait de l'EMDR (si vous ne connaissez pas, n'hésite pas à vous renseigner, c'est une méthode vraiment incroyable) mais voilà, en gros, dépression sévère à cause d'une fatigue mentale et finalement, le diagnostic final c'est un TAG avec des TOC et de nombreuses phobies (paraît que j'ai bien géré la crise COVID malgré tout, c'est déjà ça). J'me soigne, j'suis bien entouré.e (enfin pas que mais c'est la vie, les gens en or rattrapent les connards) et du coup j'suis à la maison. Beaucoup à la maison. Donc ça, c'est ma tête un peu cassée mais réparable. Mais si j'en parle c'est pas parce que ça me définit, j'en parle parce que ça fait partie de moi. Et pour finir, c'est la première fois qu'on me demande de choisir un pronom pour me définir et j'ai franchi le pas en écrivant "iel". Voilà, voilà pour le moment 3615mylife  hidebox

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Call Me By Your Name
ꕥ un film : First Man
ꕥ une série : Buffy contre les Vampires
ꕥ une chanson : My Immortal
ꕥ un animal : un requin blanc
ꕥ un plat/dessert : des profiteroles au chocolat
ꕥ une boisson : du coca-cola
ꕥ une célébrité : Sarah Michelle Gellar
ꕥ un pouvoir magique : la téléportation

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : le cancer et les TCA


that's my story / self diagnosis
and now I see, my most constant mistake is i don't know what i love till its gone ; but its too late to go back and I can see the darkness through the cracks ; daylight fading, i curse the breaking ;
the day is gone.


FAMILY | La famille c'est simple, ou c'est compliqué, ou c'est entre les deux. Pour Toni, ça a été très vite entre les deux. Parce qu'il aimait ses parents quand il était gosse. Il les aimait de tout son cœur. Mais en grandissant, il a vu, Toni, que ses parents n'étaient pas comme les autres, qu'ils n'avaient pas les mêmes fréquentations que les autres. Il a compris que le milieu dans lequel ils baignaient n'était pas un milieu fait de bonnes personnes bercées de bonnes intentions, non. C'était sombre. C'était dur. C'était violent. C'est pour cela qu'il s'est engagé dans la NAVY à peine à la sortie du lycée Toni. Pour s'éloigner de cette violence qui n'était pas la sienne. Le choix a été difficile parce qu'il a dû laisser sa petite sœur derrière lui. Il espérait qu'elle prenne la même décision que lui quand l'âge le lui permettrait. Et finalement, bien des années plus tard, c'est devenu simple pour Toni : il a rayé ses parents de son existence quand sa petite sœur a disparu. Simple oui. Et radical.

HOMOPHOBIA | Parce qu'on n'est pas des « pédés » chez les Moretti, Toni n'a jamais fait son coming out auprès de sa famille, si ce n'est auprès de sa petite sœur, quand elle a été en âge de comprendre. Il partageait ce secret avec elle. Et sa famille n'a pas été la seule source d'une homophobie oppressante et dégradante. Il a été, à plusieurs reprises dans sa jeunesse, victime d'agressions par des camarades de classe. Il trouvait des excuses en rentrant à la maison et finalement la vérité n'a jamais éclaté mais il a pris cher, Toni, pour aimer préférer les hommes. Il a pris cher. Même dans l'armée, auprès de ses frères d'armes, il n'a jamais fait étalage de sa vie personnelle parce que c'était tabou. Peut-être que certains s'en sont doutés. Il ne l'a jamais su. Et s'il est sorti du placard depuis bien des années à présent, s'il vit chaque relation sans se soucier du regard des autres, il n'en a pas moins souffert à bien des reprises. L'homophobie persiste. Elle est un poison dans les veines de la société.

BROTHERS OF ARMS | La NAVY a été une évidence pour Toni et cela plusieurs années avant qu'il ne s'engage même si personne, en dehors de sa petite sœur et de ses amis les plus proches, ne l'a su. Il a quitté la maison, cette famille qui n'était pas vraiment la sienne et il en a trouvé une autre de famille, dans la NAVY, auprès de frères d'armes. Puis chez les SEALs des années plus tard, où le lien a été encore plus puissant, plus profond. Des frères oui, tous prêts à tout les uns pour les autres. Et même si aujourd'hui il n'est plus des leurs, ils resteront à jamais des frères pour lui. A jamais.

WAYFARING STRANGER | Il s'est perdu Toni, pendant un peu plus de six ans. Il s'est perdu. Lorsqu'il a raccroché des SEALs après la disparition de sa sœur cadette, il s'est mis en tête de la retrouver, persuadé qu'elle avait fui. L'autre alternative était impensable pour lui. Il s'est accroché à cet espoir de la retrouver comme un dément même si une petite voix dans sa tête ne cessait de lui répéter que si elle avait voulu partir, elle aurait fait en sorte que lui et juste lui puisse la retrouver. Six années à parcourir le pays, à aller de ville en ville, se trouvant une alliée de choix en la cocaïne. Des années sombres ponctuées par des rencontres incroyablement belles heureusement. Des années de galère avec un but qui se dissipait de plus en plus au fil des ans puisqu'il ne trouvait aucune trace d'Amanda. Il s'est perdu oui.

REBORN | Mais il s'est retrouvé, quand William, un ancien frère d'armes, l'a contacté pour lui proposer un poste au NYPD de New-York. Toni était alors en plein doute sur ce qu'il devait faire, sur le chemin qu'il devait prendre. Cet appel de William a été un signe pour lui : le signe qu'il était temps que cette course perdue d'avance prenne fin. Alors il a accepté. Alors il s'est sevré seul, à la dure, et ces jours-là ont été particulièrement difficiles mais il a tenu. Il a tenu pour pouvoir arriver à New-York. Pour pouvoir recommencer une nouvelle vie. Pour pouvoir renaître.

PTSD | Il n'a pas ramené avec lui que des souvenirs de ses années chez les SEALs : il a ramené un PTSD qu'il n'a jamais réellement traité puisqu'il a été sur les routes durant toutes ces années. La cocaïne n'a fait qu'aggraver la situation. Des cauchemars quand il ne souffre pas d'insomnies, des flashbacks quand il ne souffre pas d'épisodes dissociatifs, un évitement comportemental qui le pousse à s'éloigner bien malgré lui de tout ce qui peut lui rappeler ce qu'il a vécu, des poussées violentes qui ne lui ressemblent pas dans certaines situations. Il a besoin d'aide mais l'admettre est difficile. Et quand il l'aura admis, le chemin sera encore bien long.

GUILTY AS CHARGED | Il est rongé par la culpabilité Toni. Il repense au moment où il s'est engagé dans la NAVY. Il refait le passé et s'imagine emmener Amanda avec lui à la majorité de cette dernière pour qu'elle refasse sa vie avec lui en Californie même s'il aurait été souvent absent. Il refait le passé et s'imagine avoir fait la même chose avec Illario, l'avoir arraché à cette vie avant qu'il ne prenne la fuite sans jamais plus pouvoir le revoir. Il refait le passé et s'imagine avoir réussi à trouver les bons mots pour éviter à Stevens de ne pas pouvoir trouver une autre issue que celle tragique qu'il a trouvée. Il refait le passé dans son esprit, Toni. Et il en sourit amèrement. Douloureusement.

THINGS & STUFF | supporte très bien l'alcool / n'a jamais touché une cigarette de sa vie / est piètre cuisinier / est bon guitariste et bon chanteur / conduit un pick-up (même en plein New-York oui) / ne  s'est jamais séparé de son backpack / a toujours ses US Dog Tags sur lui / a le prénom de sa soeur tatoué à l'intérieur de son poignet gauche / adore les chiens / n'a jamais touché une femme de sa vie / a gardé une manière très militaire et très protocolaire de s'exprimer en présence de personnes qu'il ne connaît pas

PIECES OF LIFE |
Il avait prévu que cette chambre d'hôtel dans un petit hôtel en périphérique de Chicago ne soit là que pour lui permettre de se reposer pendant son passage en ville. Il n'avait pas prévu qu'elle deviendrait son sanctuaire : leur sanctuaire. Il n'avait pas prévu de tomber amoureux, Toni. Non. Et certainement pas de Illario, de celui qui n'était encore qu'un jeune adolescent la dernière fois qu'ils s'étaient vus et qui était devenu, entre temps, un homme. Un beau jeune homme dont Toni est tombé sous le charme à l'instant où il a posé son regard sur lui à cette pool party où ils étaient avec Amanda et où Toni devait les rejoindre. Et quand leurs regards se sont croisés, ça en a été fini : il ne pouvait plus s'arrêter de penser à lui. Que cela soit réciproque et qu'ils partagent une relation merveilleuse mais parfaitement secrète, était loin de l'esprit de Toni. Et pourtant... Pourtant, il a été le premier d'Illario, et le jeune homme, à bien des égards, a été le premier de Toni également : le premier à lui faire ressentir « ça ». Ils savaient tous deux que ce ne serait que temporaire, que l'amour devrait prendre fin lorsque Toni devrait retourner sur la base de Coronado et pourtant, ils se sont autorisés cette parenthèse échangée. Ils se sont autorisés cette bulle de bonheur. Et maintenant que l'heure du départ a sonné, maintenant que Toni est là, sur le parking de l'hôtel, son backpack l'attendant sur le siège passager de son pick-up, il ne peut pas regretter ce qui s'est passé entre eux mais... Dieu qu'il a mal. Dieu qu'il a mal. Ses mains viennent se poser sur les joues d'Illario et il lui sourit avec tendresse Toni, prenant sur lui pour ne pas pleurer parce qu'il ne veut pas rendre la séparation plus difficile encore pour Illario. Ou pour lui. Parce que faire mal à Illario lui ferait mal. Alors il prend sur lui oui. Il revient capturer ses lèvres dans un baiser d'une douceur infinie, le serre ensuite fort contre lui, laissant son visage se perdre dans les boucles brunes d'Illario. Il respire son parfum à plein nez. Il veut l'encrer dans son esprit. Et parce qu'il faut bien qu'il parte à un moment, il finit par reculer. Il dévore Illario du regard, tout bonnement. Un autre baiser sur les lèvres, un sur la joue, un « Je t'aime Illario. » murmuré à son oreille et il se détourne de lui pour grimper dans son pick-up. Toujours un sourire rayonnant aux lèvres pour ne pas rendre la séparation encore plus difficile. Un signe de la main pour lui dire au revoir et il démarre. Et déjà, quelques mètres plus loin, alors qu'il observe Illario dans le rétroviseur, les larmes s'invitent. Parce que ça fait mal de le laisser ainsi. De se séparer de lui.

Comment en sont-ils arrivés là ? Hier encore, ils étaient tous en train de rire à pleins poumons alors que, pour la veille de Noël, Toni avait réussi à s'arranger avec leur supérieur pour faire venir un canon à neige, en plein désert. Comment en sont-ils arrivés là ? Hier encore, ils regardaient la neige virevolter et fondre quelques secondes plus tard tant il faisait chaud si bien que c'était plus de la pluie de la neige finalement. Comment en sont-ils arrivés là ? Hier encore, ils étaient soudés, une famille et maintenant... Maintenant il est là Toni, la main sur son arme, un frère d'armes à sa droite, Paulson, un autre en face, Stevens. Paulson n'a pas son arme, elle est démontée sur la table derrière lui pour un nettoyage. Stevens a une grenade à fragmentation M67 dans la main gauche, l'index de sa main droite est glissé dans l'anneau de goupille. Derrière lui, une caisse entière de grenades M67. Et derrière la caisse, l'immense toile sous laquelle les soldats s'installent pour se nourrir ou pour simplement discuter à l'ombre du soleil agressif. Et sous cette toile, des dizaines de soldats qui n'ont pas la moindre idée de la menace qui plane au-dessus de leurs têtes. Une menace qui vient de l'intérieur. Le cœur de Toni bat bien vite, trop vite. Pourtant, il est parfaitement calme en apparence.

« Paulson, fais sortir les autres.
- Bouge pas ! » lui intime Stevens alors il ne bouge pas non.

Toni non plus ne bouge pas. Il garde sa main sur son arme. Calme. Même si intérieurement c'est le chaos. Un chaos auquel Stevens est confronté, il le voit bien dans ses yeux. Le SEAL est paumé. Complètement paumé. Il est au plus mal.

« Stevens... »

Il essaye de capter son attention et y parvient. Cela ne peut malheureusement pas permettre pour autant à Paulson de faire évacuer mais au moins, Toni a le regard de Stevens. Il l'a. Et il va peut-être réussir à faire ce qu'il faut pour éviter un drame.

« Fais pas ça.
- Donne-moi une bonne raison. »

Toni reste silencieux un instant puis fronce un peu les sourcils avant de secouer doucement la tête de droite à gauche.

« Ce qui sera une bonne raison pour moi ne le sera pas pour toi. Pas si t'en es là. Et là, c'est le moment où il menace la vie de ses frères en plus de la sienne. Mais leur vie ne t'appartient pas. » qu'il ajoute finalement. Tu peux décider la tienne mais pas de la leur. »

Le regard de Stevens dévie jusqu'à la main de Toni, qui est toujours sur son arme. Il revient chercher les prunelles claires du SEAL.

« Tu crois vraiment que tu peux être plus rapide que moi ?
- J'en sais rien mais j'ai pas envie de le découvrir. Allez pose ça. »

Et puis il y a ce moment où il voit le regard de Stevens changer. Ce moment où il voit l'ombre disparaître pour laisser la place au néant. Ce moment où le poignet de Stevens se soulève à peine. Juste un peu. C'est suffisant pour Toni. Bien suffisant. Il dégaine. Il tire. Dans le bras. La grenade vole et c'est Paulson qui la dégage plus loin d'un coup de pied en criant « GRENADE ! » parce qu'il ne sait pas si Stevens a eu le temps de la dégoupiller. Heureusement, non. Toni se précipite bien vite sur Stevens qui est au sol, littéralement en train de se vider de son sang, alors qu'autour d'eux, les autres SEALs apparaissent. Toni vient plaquer ses deux mains contre la plaie par balle. Il fait compression. Avec force. Parce qu'il a compris qu'il a touché l'artère braciale pour que l'hémorragie soit si importante.

« Que quelqu'un aille chercher Rojas ! »

Le chirurgien traumato qui est déployé avec eux. Celui avec lequel il a flirté et qui est finalement devenu son ami. Celui qui pourra sauver la vie de Stevens.

« MAINTENANT PUTAIN ! »

Et ça s'active enfin.

« Je te tiens. Je te tiens. qu'il assure à Stevens alors que les mains ensanglantées de ce dernier se referment sur les poignets de Toni.
- Si jamais...
- Sshh... »

Si jamais rien.

« T'as fait ce qu'il fallait... Je t'en veux pas... Te sens pas coupable... »

Toni continue de compresser la blessure comme il peut. Quand Ugo vient chercher Stevens, ce dernier est toujours en vie. Et il va le rester.

tw : suicide
Il est un peu tendu quand il frappe à la porte de la maison. Parce qu'il n'a pas prévenu Stevens de son arrivée. Parce qu'il craint, dans le fond, que de revoir son ancien frère d'armes fasse plus de mal que de bien au SEAL qui a, à présent, totalement raccroché depuis des mois. Depuis l'incident. Il a été sauvé par Ugo et après ça, il a été réformé : trop instable psychologiquement. Finalement, le boulot et la mission avaient eu raison de son bien-être mental. Et il est là aujourd'hui Toni, devant la porte de la maison, après avoir cherché l'adresse. Une adresse pas si facile à trouver puisqu'ils ont déménagé. Mais il l'a trouvée l'adresse. Et il est venu. Sans trop réfléchir, il est venu. Et il finit par frapper contre la porte en bois, le cœur battant rapidement mais il est là, il est venu jusque-là, il ne va pas reculer. Il veut le voir. La porte s'ouvre sur la femme de Stevens, il l'a assez vue en photo pour la reconnaître.

« Bonjour. Je peux vous aider ? »

C'est étrange. De la voir en personne. Il lui faut quelques secondes pour se reprendre à Toni.

« Bonjour Madame. Pardon de vous déranger. Antonio Moretti. Je suis dans l...
- Je sais qui vous êtes. »

Elle sourit avec douceur.

« Vous l'avez sauvé. Merci. »

Dans les faits c'est peut-être vrai mais il n'aime pas trop employer ce terme. Pourtant il ne sait pas en trouver un autre alors il se contente de hocher la tête doucement. Juste cela.

« Je suis vraiment désolé de débarquer comme ça sans prévenir mais je voulais passer le voir en rentrant avant d'aller rendre visite à ma famille. Est-ce qu'il est là ? »

Et le sourire qui étire soudain les lèvres de l'épouse de Stevens lui fait froid dans le dos. Il en perd le sien de sourire. Parce qu'il voit la tristesse. Et dans le sourire. Et dans le regard.  Lui fronce doucement les sourcils, battant des paupières pour ne pas se mettre à pleurer comme un con devant elle.

« Non... qu'il murmure tout bas, comme si prononcer le mot pouvait empêcher la terrible nouvelle de franchir les lèvres de la femme qui lui fait face. Quand ?
- Le mois dernier.
- Comment ?... »

Le silence est parlant. Il ne veut pas savoir les détails : s'il a mis le canon d'une arme à feu dans sa bouche, s'il s'est ouvert les veines, s'il s'est jeté sous une voiture ou s'il a avalé plusieurs boîtes de comprimés. Il ne veut pas savoir ça. Il en sait déjà assez.

« Je suis tellement désolé... »

Il l'est oui. Il l'est tellement qu'il n'arrive pas à être assez fort à retenir ses larmes. Parce qu'il l'a arrêté et qu'il le pensait sain et sauf.

Il fait face à ses parents. Poings serrés. Mâchoire crispée. Corps tendu. Il se retient Toni. Avec beaucoup de mal il se retient. Parce qu'on vient de lui apprendre qu'Amanda a disparu. Sa petite sœur. Disparue. Et depuis plusieurs semaines déjà. Ils auraient pu le prévenir, de la même manière qu'Amanda l'a elle-même prévenue qu'Illario avait pris la fuite. Ils auraient pu l'appeler pour lui dire qu'elle n'était pas rentrée ce soir-là. En fait, à l'instant où il pense comme ça, il se fourvoie : parce que la vérité, c'est qu'Amanda l'aurait elle-même prévenu de son départ, comme elle l'avait fait pour Toni. Elle n'en a pas eu le temps. Il ne parvient pas cependant pas à penser de cette façon Toni. Son cerveau s'y refuse. Il bloque, tout simplement. Il bloque cette possibilité.

« C'est de votre faute. qu'il finit par siffler entre ses dents. Si elle est partie. Si... »

Mais la phrase reste bloquée. Il ne donnera pas satisfaction à son père. Il ne lui parlera pas d'Illario. Non. Il ne le fera pas. Jamais il ne saura. Jamais il ne salira ce qu'ils ont eus et qui leur appartient même si c'était il y a quelques années déjà. Il observe sa mère qui reste accrochée au bras de son mari et jamais... Jamais il n'a ressenti un tel dégoût pour celle qui l'a mis au monde. Elle doit le voir dans son regard puisqu'elle se met à pleurer.

« Antonio...
- Regardez-moi bien... Parce que c'est la dernière fois que vous posez les yeux sur moi.
- Figlio...
- No. Vous avez fait un choix il y a longtemps. Aujourd'hui j'en fais un. Vous n'existez plus pour moi. Et je vais la retrouver. Je vais rester près d'elle et vous... Vous allez mourir seuls. »

C'est là-dessus qu'il tourne les talons. Oh il entend la plainte douloureuse de sa mère, il entend son hurlement, ses sanglots mais il ne se retourne pas. Et ça ne lui fait rien. Strictement rien. S'il balance quelques jours plus tard des grenades chez les Andrenacci, c'est par pure et simple vengeance. Parce qu'il a perdu la trace de deux êtres chers à cause de cette famille. Et il a perdu ses parents avant même qu'il ne vienne au monde en fait. Alors ces deux grenades, peu importe les dégâts qu'elles causent : elles sont méritées.

Amplement méritées.

tw : addiction ; cocaïne
Trois ans déjà. Trois ans qu'il la cherche, en vain. Trois ans qu'il est sur les routes, qu'il va de ville en ville, espérant réussir à retrouver sa trace. Trois ans qu'il bouffe ses économies dans ces longs trajets et ces longues recherches. Et un an maintenant, qu'il a fait de la cocaïne son alliée pour combler l'absence, la douleur, pour lui permettre de trouver la force de continuer à avancer pour chercher Amanda. Il la pense son alliée, cette poudre blanche qu'il est en train d'étaler sur le rebord d'une petite table en bois dans la chambre de cet hôtel miteux à l'entrée de Los Angeles. Il la pense son alliée alors qu'elle est son ennemie, alors qu'elle aggrave son PTSD. Pourtant il ne s'arrête pas. Parce qu'il a l'impression, Toni, que s'il arrête, il va en mourir. Il préfère ne pas manger parfois, juste pour pouvoir avoir son rail de cocaïne. Juste pour pouvoir avoir ce moment où tout devient plus facile. Alors, pour la énième, il se penche en avant et inspire à plein nez la poudre merveilleuse. Il se laisse ensuite retomber en arrière sur le lit. Un regard sur le côté, sur cette carte sur laquelle il y a tant de mots écrits ça et là.

Prochaine étape : San Francisco.


Un coup d'oeil dans le miroir : il n'est pas mécontent du résultat Toni. La barbe n'est pas complètement rasée mais elle est moins fournie et son visage en est plus doux. Sa tenue est simple, sobre, décontractée mais suffisamment correcte pour son premier jour de travail au NYPD. Il sait qu'aujourd'hui ça va être davantage une prise de marques pour lui mais il sait aussi que très vite il va devoir se jeter seul dans le grand bain. S'il est un peu anxieux, il se sent cependant prêt. Il se détourne du miroir et quitte la salle de bain commune à cet étage de l'hôtel où il séjourne actuellement puisqu'il est dans l'incapacité de s'offrir davantage. Il retourne à sa chambre, récupère les clefs de son pick-up, jette un coup d'oeil au calendrier posé sur le petit bureau et sourit : il va refaire une croix dessus ce soir et cela marquera son cinquantième jour de sobriété. C'est peut-être un hasard, ou peut-être un signe. Il quitte sa chambre et puis, une fois au volant de son pick-up garé un peu plus loin dans la rue, il a un regard pour son poignet, pour ce tatouage qui n'a que quelques semaines. Puis il lève les yeux vers le ciel, s'imagine que là où elle est, Amanda doit être heureuse qu'il ait décidé de poser ses valises ici, qu'il ait décidé de reprendre sa vie en main. Sa vie... Elle n'a plus vraiment été la sienne depuis qu'Amanda a disparu mais il l'a récupérée. Au prix de la perte d'Amanda puisqu'il a fini par céder à la bien triste fatalité qu'il ne la retrouvera jamais, que sa vie a été arrachée. Le travail de deuil sera long. Comme sera long le travail pour se remettre sur pieds, pour réussir à vaincre ce PTSD qui lui bouffe l'existence. Tout va être long mais il a tout le temps devant lui.

Il a la vie devant lui.
Et c'est déjà merveilleux.




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