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2 résultats trouvés pour NYC

none is forgiven, all is replaced, petrichor

Invité
15 r ; 714 v.
Jeu 17 Sep - 19:30
Gaeul Sin
24 ans - étudiante en droit
FEAT : Kang Seulgi (Red Vlevet)Gaeul, c'est un mélange très mal blendé des prequels Star Wars, de Mike Ross, et d'un condensé de dank memes -- dans le sens où toute sa vie se résume au fait que son père soit un génie du mal, qu'elle possède une mémoire hors du commun, et que c'est dans ses gènes de dramatiser et compliquer les choses.

Du haut de ses vingt-quatre ans, quoi qu'elle puisse plaindre, elle a mené une vie plutôt facile. Elle est née en Corée-du-Sud, Seoul, et a été élevé par sa grand-mère (d'où elle tire son sarcasme prononcé et son penchant pour l'humour noir, d'ailleurs). De ce pays, elle n'a connu que les quartiers les plus riches, que les écoles les plus réputés, que les personnes les plus estimés. Ca vient avec le nom : Sin. Ce qu’a commencé autrefois une petite raffinerie de sucre à Busan, est devenu un empire Fortune 500 aujourd'hui. Et elle en est l'unique héritière.

En bref: son père n'a jamais vraiment aimé sa mère, sa mère n'a jamais vraiment voulu voir qu'il ne voulait que sa fortune, et Gaeul n'a jamais vraiment eu le courage de s'en mêler. Sa lettre d'acceptation de candidature Pre-Law pour l'université de Columbia était l'excuse parfaite pour s'en distancer davantage.

Elle ignore ce qu’elle veut vraiment – éternellement l’indécise – mais elle sait ce qu’elle ne veut absolument pas : n’être qu’un ombre parmi les ombres. Sin, quelqu’un. Sin, quelque chose. Comme une phobie qui la hante, ou une peur qui motive chaque acte et influence chaque pensée – l’ordinaire l’épouvante, tant les expectations s’empilent sur ses épaules. Et on attend d’elle beaucoup. Tant de choses. Tant, tant de choses qu’elle en perd le souffle parfois, à l’abri des regards. Nerveuse, agitée.

Qu’elle soit une effigie exemplaire, alors, glorifiée et façonnée à la Sin mais frêle sous la surface. Son jeu, elle le cache bien ; et le cachera toujours aussi bien – fière, trop fière. Sin Gaeul. On la dit souriante, facile à vivre, drôle. Différente. Sympa, mais d’un air de sûreté qui vire un peu vers de l’arrogance, de l’arrogance qui ne sert qu’à maintenir son charme alors on le lui pardonne.

Elle ne promet jamais ce qu’elle ne pense pas pouvoir accorder. Soit un non, soit un oui, jamais un peut-être ; elle n’agit quand dans les limites de ses possibilités. Seulement, son pragmatisme échoue là où ses sentiments commencent. Les interpréter, les accepter, les digérer – que des frustrations qui s’ajoutent.

La vérité, c’est qu’elle n’est pas assez patiente.
who am I
ꕥ âge : 24 ans
ꕥ nationalité : sud-coréenne
ꕥ ethnie/origines : de père et mère coréens
ꕥ orientation : bisexuelle, confuse (men are trash amirite)
ꕥ situation : en couple, pourtant elle n'arrive pas à virer une certaine péruvienne de son cœur
ꕥ occupation : étudiante en droit, première année
ꕥ quartier : 74th street, upper east side
ꕥ qualités : drôle, pragmatique, amicale
ꕥ défauts : perfectionniste, arrogante, têtue
ꕥ passions : {#}memes{/#} {#}instagram{/#} {#}cinéma{/#}
ꕥ groupe : fit hot guys have problems too
ꕥ communautés : {#}Les{/#} étudiants & profs de Columbia University; {#}TheLift{/#}; {#}LGBTcenter{/#}; {#}NYC{/#} Expats; {#}Gotha{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : inventé
ꕥ mp d'intégration : ui et je veux des câlins uwu

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Je m'appelle Narimene, j'ai 23 ans, et je suis algérienne Tag nyc sur I've got 99 problems 1380091441 Je suis étudiante en médecine, du coup j'ai un penchant inné pour le sado-masochisme  :lyzirius: niveau rp, je suis là assez souvent (daily?) et je pense pouvoir assurer un rp/mois, tant je ne suis pas en période d'exam  slurp

petit portrait chinois
ꕥ un livre : malika mokeddem - mes hommes
ꕥ un film : last holiday
ꕥ une série : suits
ꕥ une chanson : ts - the one
ꕥ un animal :  Tag nyc sur I've got 99 problems 3323327925
ꕥ un plat/dessert : COOKIES  :lyzirius:
ꕥ une boisson : café pour survivre, thé pour le plaisir
ꕥ une célébrité : sandra oh
ꕥ un pouvoir magique : invisibilité wbk wbk

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : abus sexuel


that's my story / self diagnosis

vodka shot, amphetamine coma


Elle arrive dans cette famille très attendue – mais ils arrivent tous très attendus. Sin. Tous ceux d’avant, ceux d’avant avant ; ceux d’après, aussi, qu’en sait-elle. Ils sont tous liés de sang, tous liés d’un seul et simple nom : Sin. Traduit dieu, ou divin. L’ironie. Ils n’ont absolument rien de divin. L’empire qu’ils se plaisent tous à gouverner n’est pas le leur. Ni leur réputation d'ailleurs, même pas leurs vies. Tout ce qu’ils possèdent, Gaeul incluse, leur a été servi sur une cuillère en or. A quoi bon se tenir si crânes, s’ils n’en méritent rien ?

« Tu es l’héritière Sin. »
Une inhalation agacée. « M’ouais. Je n’ai jamais rien demandé, mais ok. »

C’est un titre qui la dérange, Gaeul. Elle a du mal à se valoriser en tant que personne quand on lui rappelle sans cesse que tout ce qu’elle possède, toutes les opportunités, toutes ses réussites, elle les doit à son grand-père. Et puis elle, elle ne veut pas faire perdurer le rêve d’un autre, elle veut plutôt réaliser le sien. Elle n’en veut rien, de cet héritage. Et c’est quand qu’ils l’ont perdu, le sens de l’ambition, dans cette famille ? Bon sang, quand ont-ils commencé à croire qu’ils étaient entitled à quoi que ce soit d’autre que leurs propres triomphes ?

« Tu m’écoutes ? »
« Mm.. non, » répond-t-elle, sourire aux lèvres. Elle se redresse un peu, croise les jambes pour y poser son livre. Elle tourne la page, inscrit chaque mot dans sa mémoire.

« C’est quand que tu es devenue aussi insolente ? »
L’aînée réprimande, ôtant enfin le regard de la télé en face. Elle n’a pas l’air irritée, plutôt taquine. « Je dis juste que tu n’as pas besoin de lire un guide pratique pour chirurgie parodontale, tu ne vas pas devenir dentiste. Après tout, son ton se morphe en une imitation du père de Gaeul, tu es déjà l’héritière Sin ! »

« Haha, très drôle Ma’, » Gaeul lui donne la satisfaction de la voir lever la tête, rouler les yeux, puis reprendre sa lecture. Elle sait, mieux que tout le monde, à quel point elle déteste ce titre. « Et c’est pour un parie que j’ai fait avec un étudiant en chir-dent, le livre. » Elle lui a dit qu’elle apprendrait le livre par cœur et il a cru qu’elle bluffait.

Un rire échappe à la grand-mère. « Et c’est quand que tu comptes dire à tes parents, pour ton ‘don’ ? »

Un petit hum, puis, « sûrement jamais ? » Satisfaite de son progrès, Gaeul ferme son livre et le pose sur le chevet à côté du lit. Elle se tourne pour s’allonger, sa tête sur les hanches de sa parente. « Dis. T’as toujours voulu travailler dans ce business ? Tu n’as jamais eu envie de… faire autre chose ? »

« Et bien, pour être honnête, si, je voulais devenir vétérinaire, à ton âge. » Amusée de voir les sourcils de sa petite fille se froncer tantôt ces paroles dites, elle ramène une main contre sa joue, caresses qu’elle espère consoler. « Je comprends que ça t’effraye. J’ai déjà été à ta place. On a tous eu nos moments de doute, tout comme toi. » Raffermit-elle, patiente. « Tu dois juste… garder en tête que c’est toi qui définies l’extraordinaire. Et quoi qu’il puisse arriver, tu n’es pas seule. C’est aussi ça, d’avoir une famille aussi grande que la nôtre. Cet héritage n’est pas une punition. »

Gaeul grogne son désaccord. « Si je finis coincée dans un bureau, si, ça m’a tout l’air d’une punition. »

« On peut faire de merveilleuse choses, depuis un bureau. Crois-moi. » Une pause. « Et tu peux toujours faire autre chose. Tu dois juste trouver comment le faire sans fuir ton devoir. »

Ton devoir. La jeune fille résiste à l’envie d’en rire un bon coup. « Et tu penses que je suis dramatique. » Sa grand-mère roule les yeux, mais n’en dit rien de plus. C’est pas du genre de Gaeul, d’éviter les responsabilités. Elle se plaint, mais elle compte pas les laisser tomber ceux qui comptent sur elle.

Elle ferme les paupières, plus trop partante pour en parler.

Tu es l’héritière Sin, comme beaucoup l’ont été autrefois.
Ordinaire.



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Il y a deux, trois dossiers qui traînent sur son bureau. Elle les regarde avec une grimace qu’elle n’arrive pas à s’ôter du visage depuis qu’Alessa l’a quitté.

Son professeur lui a personnellement demandé d’étudier ces cas, d’essayer de trouver une loophole quelque part dans les termes décrits dans ces papiers pour rompre le contrat. À ce qu’il parait c’est une tradition : chaque année il se permet de choisir un élève en première qui lui tape à l’œil, auquel il offre la chance d’assister à un vrai procès en le faisant participer à une de ses affaires en cours. De l’expérience gratuite, ça se chérit. Et si même sa grand-mère  (qui insiste à l’appeler sur Skype au moins une fois par semaine quand elle est à Seoul, et qu’elle ne se sent pas capable d’endurer des heures en avion) trouve ça cool, c’est que ça l’est – puis même si ça ne l’est pas, elle est juste contente d’avoir été ‘élue’ parmi quelques milliers d’élèves.

(L’ego Sin.)

Et elle sera encore plus contente une fois avoir trouvé ce putain de trou, pour enfin passer à autre chose.
Mais ça n’avance pas.

Un grognement, puis un grincement lorsqu’elle tire un tiroir de son bureau pour en extraire un autre dossier, le logo du Groupe Sin inscrit dessus d’un doré brillant cette fois-ci. Elle n’avance pas avec le contrat du professeur parce qu’elle a l’esprit ailleurs. Gaeul quitte sa chaise, yeux rivés sur ces pages alors qu’elle se pose au sol. « Tu peux fermer la porte à clé, s’teuplé ? »

Iseul* la regarde d’où elle est vautrée, amusée par la grimace que son amie fait quand concentrée. « Sure. » Elle délaisse son livre quelque part sur le lit, un bâillement qui lui échappe tandis qu’elle s’exécute. Elles sont dans la chambre de Gaeul, chacune occupée à faire ses propres devoirs. Quand elle se retourne, elle ne revient pas à sa place mais va plutôt se poser à côté de son hôte. « T’es toujours sur les dossiers du professeur Park ? »

Gaeul secoue la tête, complètement perdue dans les chiffres qu’elle lit. « C’est un rapport. ‘Vient de la branche que mon père administre à NY. On me l’a envoyé ce matin. Had it on my mind all day. »

« Why ? What's up with it ? »

L’héritière ne répond pas immédiatement. Elle tourne une page encore, fronce les sourcils lorsqu’elle lit une ligne de plus qui la déplait. Elle ne relève la tête que quelques secondes plus tard, ses yeux durs. « Well... j’avais vu des papiers dans son bureau, l’autre jour qui m’ont suggéré qu’il vole de l’argent de nos comptes bancaires. »

Iseul rattrape le dossier qu’elle lui lance. « Et ? No offense, but it’s not stealing if it’s his own money. »

« C’est de l’argent destiné aux charités. » Et encore, ce n’était pas tant l’argent qui manque qui la dérange, mais l’acte en lui-même. C’est la pire chose qui soit, être déloyal, surtout si c’est contre sa propre famille. Ses pensées vont à cent à l’heure, l’envie de le dénoncer à sa mère s’impose, mais elle n’a jamais été assez courageuse pour lui parler de ce qui regarde son père. Gaeul voit déjà un plan B s’esquisser devant ses yeux. « Je vais remonter le fil. Trouver combien il a volé, et où il le met, l’argent. I’m gonna make him pay us back every Won, every penny he ever took. »

« Laisse ta mère s’en charger ? »

Gaeul secoue la tête, main contre sa nuque tandis qu’elle réfléchit. « Elle va rien faire. Au mieux, elle va demander un divorce et le laisser prendre encore plus d’argent on top of what he took. She loves him. » C’est beaucoup plus réel – plus tangible – maintenant qu’elle a une preuve que quelque chose cloche.

Iseul n’a pas l’air convaincue. « And you don’t ? C’est ton père, Eul-ah. »

Il y a tant à dire là-dessus, mais elle a la flemme d’expliquer à quel point leur famille est fucked up. Shortcut : « Il ne l’a jamais vraiment été. Pas avant, et il ne va pas commencer à l’être maintenant. » Il y a de la rancœur dans son ton, un you should’ve been there, dad implicite qu’elle refuse de se l’admettre.

Et elle se demande – brièvement, parce qu’en fait elle s’en fout un peu, de toute la mauvaise foi que ça implique – si elle n’est pas heureuse d’avoir enfin trouvé l’occasion de se mettre en face de son père sur l’échiquier.

C’est à ce moment précis que papa devient l’ennemi.


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you are not made of steel


Pile cinquante secondes après sa naissance, le cœur de sa mère s’est arrêté de battre. L’arrêt cardiaque, inusuel pour une personne de son âge, a été causé par une hémorragie importante pendant l’accouchement – elle y a survécu, mais de peu. Elle n'a plus jamais été la même personne après. ○ On l’a nommée Gaeul car son arrière-grand-mère est décédée au même jour où elle est venue au monde – c’est son prénom. ○ Contrairement aux autres familles de leur rang, la famille Sin refuse le stratagème de ‘gendre adopté’ pour faire perdurer sa lignée. Il est donc fréquent, chez eux, si besoin, que les enfants prennent le nom de famille de leurs mères pour honorer leurs ancêtres – un peu comme dans le cas de Gaeul. ○ Sin. Patronyme maternel que la fille unique porte pour honorer les traditions et faire persister la descendance. Un fardeau d’excellence et de prétention qui s’étale à travers les décennies, et qu’elle ne se hâte pas de porter. Sin. Son père aime le prononcer, ce nom, aime son poids sur ses lèvres même s’il n’est pas le sien. Lourd, puissant. Il aime s’appuyer sur le ‘s’ et redresser ses épaules quand il le dit, quand il remarque qu’il est l’époux de l’héritière d’un des plus grands groupes financiers de l’histoire de la Corée. Sin, Gaeul. Même son prénom n’a pas été choisi au hasard – on l’appelle Gaeul, comme on a appelé son arrière-grand-mère avant elle. Traduit automne : le symbole de déclin et de décadence qu’elle n’est pas. ○ Elle a grandi témoin de l’élitisme de sa matriarche. De sa façon d’être à la maison comme au travail, de sa façon d’être dans le détail comme dans le gros, le tout. Distante. Froide. ○ Elle a grandi gâtée par sa grand-mère – aimée si fort que l’absence de son père (autant celui de sa mère) dans sa vie ne se faisait même plus remarquer. ○ Elle n’a percuté son don pour la remémoration qu’à l’âge de sept ans : elle avait lu un livre d’histoire qui traînait dans la chambre de sa mère, deux ans plus tôt, mais elle arrivait toujours à se rappeler de chaque mot. ○ Elle n’en a parlé qu’à sa grand-mère, et personne d’autre. ○ Comme chaque membre de la famille Sin qui se respecte, Gaeul parle principalement quatre langues : Coréen, Japonais, Chinois et Anglais. ○ Elle a choisi des études en droit pour plus d’une raison – déjà pour mieux protéger et diriger l’entreprise qui l’attend, ensuite for the thrill. Déjouer les règles, frôler les limites sans jamais se faire choper. Tout un art. ○ Elle est de ces rêveurs qui veulent changer le monde sans trop savoir comment s’y prendre. Il y a tant à faire, mais nulle part où commencer. ○




this session is gonna be different
twen/nari ꕥ 23 ans
fréquence de rp : 1-2/30j. ϟ fréquence de connexion : 7/7j. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 600-1200. ϟ avatar à réserver : kang seulgi. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : bleu ϟ comment avez-vous connu 99 ? {@=700}leah barghava{/@}. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? je pense qu'on doit tous écouter le nouvel album de taylor swift et manger un donut.
tumblr (gif) solsken (avatar)

nothing means nothing without you (lola)

Invité
21 r ; 438 v.
Lun 20 Juil - 21:24
Lola Diaz
30 ans - doublure à Broadway
FEAT : Gina Rodriguez
Lola est née au Mexique, elle n’en garde pour autant aucun souvenir, trop jeune lorsque sa famille a expatrié aux Etats-Unis. Elle a grandi à New-York, des étoiles plein les yeux malgré l’incompréhension qui subsiste quand à l’arrivée de sa famille aux Etats-Unis. Lola, elle en a eu des reproches lourds, trop accablée par l’image qu’on avait d’elle. La mexicaine, l’expatriée alors qu’elle, elle se sentait uniquement américaine. Aujourd’hui, en conflit avec ses origines et sa Green Card, Lola rêve de gloire, du feu des projecteurs sur son visage. Lola danse, chante, joue la comédie, est musicienne. Elle aimerait un rôle vedette mais se retrouve constamment reléguée à être la doublure des seconds rôles. Lola n’est personne, incapable de réussir ses castings. Les factures s’accumulent, et malgré qu’elle soit serveuse pour s’en sortir, elle n’y parvient pas. Lola ne s’en sort plus, elle n’en dit pourtant rien à ses proches. Elle prévoit d’être mère porteuse pour rembourser ses dettes et pouvoir continuer à rêver dans l’ombre.
who am I
ꕥ âge : elle a 30 ans, maintenant, depuis le 15 janvier.
ꕥ orientation sexuelle : elle est attirée par les hommes.
ꕥ situation : Lola est une handicapée des sentiments qui multiplient les déceptions amoureuses. Elle en a eues, des relations et pourtant, elles se sont toutes terminées par des larmes. Elle est de celle qui s’attache, trop tôt, à donner son coeur à qui en voudra. Et à qui n’en voudra pas, d’ailleurs. Elle s’est longtemps persuadée que son prince charmant viendrait un jour, elle l’attend encore.
ꕥ occupation : Elle avait des rêves plein la tête. Enfant aux étoiles dans les yeux, elle avait regardé les spectacles de Broadway avec autant d’admiration que de détermination. Lola y serait, elle le savait. Lola le voulait tant. Elle se rêvait sur les devants de la scène, les projecteurs pointés sur elle. La réalité, elle ne l’avait pas anticipée. Elle ne l’avait même imaginée, tant elle était difficile à avaler. Lola, avec le temps, voyait son rêve s’évaporer. Elle, elle était reléguée à l’arrière de la scène, à l’espoir malsain de voir celle dont elle était la doublure se blesser. Lola, elle n’est que la remplaçante, celle qui vient sauver le spectacle en cas de besoin, jamais vraiment. Les seconds rôles ne se blessent que trop rarement, eux aussi, ils espèrent. Lola, doublure à Broadway, rêve toujours. Et pourtant, ses désirs ne paient pas les factures qui s’accumulent encore et encore. Lola se noie, s’oblige à travailler dans des bars pour compenser les dettes. Insuffisant, bien évidemment.
ꕥ quartier : elle a pris ses quartiers dans le Queens (the sunflower building).
ꕥ qualités : déterminée - passionnée (par tout et rien) - souriante - tendre - romantique - douce - créative
ꕥ défauts : têtue (terriblement) - curieuse - craintive - rêveuse - rancunière - jalouse - impatiente
ꕥ passions : {#}danse{/#} - Lola a toujours aimé ça, s’exprimer à travers les mouvements de son corps, elle danse souvent, s’entraîne en permanence. La danse, c’est ses émotions qu’elle n’ose dire. Les courbes de son corps parlent à sa place, lorsqu’elle ne parvient plus à parler. Des mouvements doux, légers, parfois plus vifs, plus saccadés. Lola ne s’en lassera jamais. {#}piano{/#} - ça n’a pas toujours été simple et pourtant, le simple fait d’effleurer les touches de son vieux piano l’apaise, calme ce trop plein d’émotion qui l’envahit sans arrêt. Lola a appris seule, avec du temps, avec de l’envie, avec la détermination qui l’anime. Ce talent, elle le montre quelques soirs. Cette passion, elle la vit pourtant seule, en général. Dans l’ombre. Ses sentiments, elle les vit en silence, tandis que les notes s’envolent. Parfois, elle chante. Voix cristalline qui explose, surprend. Lola, elle aime la musique, indéniablement. {#}chat{/#} - grande amoureuse des animaux qu’elle est, Lola aime les chats avec adoration. Elle est de celle qui change de voix, lorsqu’elle voit l’une de ses boules de poils, de celle à vouloir tous les adopter. Elle en a deux, d’ailleurs. Deux chats qui lui offrent l’amour dont elle manque cruellement. {#}dessin{/#} - ça, c’est un secret pour tous. Son jardin à elle, mais Lola dessine, met sur papier des petits personnages qu’elle connaît ou qu’elle invente. Elle laisse glisser ses crayons pour donner vie à ce qui lui passe par la tête. Elle garde ça précieusement, dans un petit carnet, sorte de journal intime.
ꕥ groupe : just small daddy issues
ꕥ communautés : {#}Broadway{/#} - {#}Los{/#} Latinx - {#}NYC{/#} Expats
ꕥ scénario/pré-lien : la petite soeur Diaz
ꕥ parrain : oui, ça me plairait bien si possible

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Hello tout le monde Tag nyc sur I've got 99 problems 2881807329,
J’ai pas tellement l’habitude de ce genre de présentation, et même de parler de moi, je préfère écouter en général. Je suis plutôt discrète, comme personne, mais vous pouvez m’appeler Lili.Je fais du rp depuis dix ans maintenant, ça me paraît loin tout ça quand je vois tout ce que j’ai pu inventer. J’aime dessiner, chanter, dormir (c’est très important), lire, écrire (évidemment). Je suis une petite joueuse d’Animal Crossing, Pokémon et d’autres (quand je prends le temps). Et voilà ce que je peux dire pour le moment.Vous êtes beaux et adorables, aussi.  Tag nyc sur I've got 99 problems 995762081

petit portrait chinois
ꕥ un livre : La Baie des Baleines, Jojo Moyes
ꕥ un film : Love Actually (pour n’en choisir qu’un)
ꕥ une série : Sex and The City (ou One Tree Hill, ou Grey’s Anatomy ...)
ꕥ une chanson : Make you feel my love, Adele
ꕥ un animal : le pingouin (ou le chat, le tigre, l’ours, le chien, la loutre ... amoureuse des animaux, en fait)
ꕥ un plat/dessert : la pizza / la tarte au citron meringué
ꕥ une boisson : l’eau ...
ꕥ une célébrité : Emma Watson
ꕥ un pouvoir magique : la téléportation, pour aller partout facilement

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : les agressions sexuelles


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
(les anecdotes) Lola est passionnée. Par tout, par rien. Par les petites curiosités de la vie, par le monde en sa globalité. Son ouverture d’esprit - et ses origines - lui ont permis de voir au-delà de New-York. Lola se fascine pour l’histoire, pour les langues - en plus de l’espagnol et de l’anglais, elle a tenté d’apprendre le français et le mandarin avec plus ou moins de succès - pour les découvertes scientifiques, pour la politique, les travaux manuels et même la décoration d’intérieur. Tout ça, en plus de la danse, du théâtre, de la musique. Lola aime tout, veut tout tester. ○  Elle peut passer du tout au rien. Du rire à gorge déployée au torrent de larmes en quelques secondes. De l’apaisement total à un stress intense et sans appel. De l’affection à l’agressivité. Lola change en un instant. Pour une petite contrariété, pour un moment plus triste, plus touchant, pour un problème mineur, pour une grande joie. Ce n’est qu’une partie de l’iceberg, parce que Lola est plus que ça. Elle peut être dérangé par un bruit infime, par une odeur trop forte. Elle peut pleurer pour si peu - ce film triste, cette scène remplie d’émotion dans une série, une tranche de vie dans la rue. Lola est à fleur de peau sans arrêt. Elle craint, elle a peur du regard des autres. Lola veut plaire, cherche à se faire aimer. Tout le temps. Elle a le souci du bien faire, trop perfectionniste parfois d’ailleurs. On lui dira qu’elle est trop sensible, mais Lola répondra qu’elle l’est. Qu’elle est même hypersensible. Des bons côtés, il y en a. Elle a de la créativité au bout des doigts, des pieds, dans la tête. Lola écoute beaucoup, elle sait le faire à merveille bien plus que parler d’elle. Elle analyse, se questionne, conseille. Lola est une éponge à émotion, elle comprend vite, inutile de lui mentir. ○ Lola a rêvé très tôt du grand amour. De celui en lettres capitales. Elle rêvait d’un prince aussi beau que drôle. Aussi charmant qu’intelligent. Elle a rêvé de perfection très longtemps. Et elle en a rencontrés, des crapauds. De nombreux. Les mêmes qui se prenaient pour des princes. Lola est tombée amoureuse plusieurs fois. Peut-être trop, d’ailleurs, pour que ce soit véritable. Lola s’est surtout couverte de ridicule. Elle a cru, s’est abandonnée. Elle a perdu gros. Sa fierté, son coeur et son amour propre, aussi. ○ Elle a beaucoup vécu de ses économies, sans réellement pouvoir prévoir l’avenir. Faut dire, doublure de seconds rôles, ça n’avait rien pour lui offrir la vie dont elle avait rêvée. Lola a bien essayé de s’en sortir, en travaillant plus, toujours plus pour payer les factures accumulées, pour éviter les relances trop nombreuses. Lola a tenté de palier au rouge de son compte en banque, aux loyers impayés, aux menaces. Elle a commencé comme serveuse, puis comme pianiste pour divertir. Lola avait besoin d’argent mais rien ne suffisait. Devenir mère porteuse, finalement, ce n’était que la solution à ses problèmes. Elle le savait. Ce n’était pourtant pas ainsi qu’elle avait imaginé devenir maman - et même pas vraiment, d’une certaine façon. ○ Du plus loin qu’elles se souviennent, Lola a toujours aimé les animaux. Pas étonnant de savoir qu’elle en possède. Un lapin, douce peluche du nom de Harry - à cause du héros à lunettes, pas du prince - deux chats, l’un affectueux et fin gourmet qui répond au nom de Cookie et l’autre, tendre et peureux du nom de Hercule. De l’amour, elle leur en donne plus que de raison. Si elle pouvait, elle en aurait d’autres. De toutes les tailles, de toutes les couleurs, de toutes les formes. ○ Lola en veut à sa mère, depuis tant d’années qu’elle a cessé de compter. Les étiquettes l’ont lassée. Pas aussi américaine qu’elle le prétendait, il suffisait de voir sa Green Card. Et pourtant, des souvenirs, elle n’en a aucun. De là-bas, de son pays d’origine. Lola n’était rien d’autre que la mexicaine, l’expatriée, la fausse espagnole. Elle n’a cessé d’être jugée, de ne pas comprendre pourquoi on ne la considérait pas comme ce qu’elle était. Une New-Yorkaise. Elle ne cesse de reprocher leur arrivée ici, d’avoir été déracinée pour vivre sous des étiquettes qu’elle ne pouvait accepter. ○ Lola est allergique aux fraises. Elle déteste le café. Elle a toujours des bonbons à la menthe dans son sac à main. Elle fait des listes, de peur d’oublier alors qu’elle a pourtant une excellente mémoire. Elle réfléchit trop, est trop souvent indécise et se perd dans des pensées désordonnées. Lola a le rire facile. Elle a appris à jouer du piano toute seule, sur un coup de tête. Elle cuisine plutôt bien, même si elle ne fait jamais rien de compliqué.

(l’histoire)
INTO THE UNKNOWN
Elle n’en gardera aucun souvenir, de ces paysages qui se dessinaient sous ses yeux. Ce sera la dernière fois qu’elle les verra. Ce sera la derrière fois qu’elle foulera les terres qui l’avaient vu naître. Lola n’était qu’une enfant, incapable de comprendre ce qu’il se passait réellement. Incapable de mettre des mots sur ce qu’ils faisaient tous. Elle n’aurait jamais pensé que c’était pour le mieux, que c’était ce qu’il fallait. Lola n’en savait rien, elle ne faisait que suivre le mouvement. Fuir le pays pour une nouvelle vie. Trop jeune même pour comprendre que jamais plus elle ne reverrait celui qu’elle appelait Papa, qu’elle n’en garderait que des souvenirs vagues grâce à une vieille photo conservée précieusement. Lola ne savait pas encore combien les discriminations pourraient la toucher, elle mais toute sa famille également.

ALL I WANT IS A GOOD GUY
Il y a ces moments dans vie qui marquent plus que les autres. Ou peut-être qu’elle a voulu le voir ainsi, Lola. Elle a souvent imaginé, rêvé, pensé à ce jour où elle pourrait croiser son chemin, un peu trop bercée par les romans d’adolescentes et les dessins animés. Trop optimiste pour ne pas voir l’envers du décor. Elle l’a vu à la sortie d’un cours. Un nouveau venu, venu de loin - comme elle, d’une certaine façon - d’après les quand dira-t-on. A peine plus vieux, beaucoup plus beau. On a dit qu’il s’appelait Teddy, Theodore. Il venait de Memphis, une mutation. On en a tant dit à son sujet que Lola, elle n’a plus su ce qui était vrai ou non. On a surtout fait rêver tout le monde, toutes les filles du lycée surtout. Teddy, il a représenté la fraîcheur, l’élève à amadouer. Elles ont tout essayé pour l’approcher, pour lui décrocher un sourire, pour le séduire. Sauf Lola, toujours dans l’ombre. Toujours en retrait. Suffisamment loin pour observer le défilé de la concurrence. Elle n’aurait eu aucune chance. Le destin a eu raison de l’attente, de l’observation et du fantasme qu’il avait fait naître. Lola avait finalement eu la chance de se retrouver en binôme avec lui, pour un exposé important. De quoi griffonner les pages de ses cahiers de Teddy + Lola sans jamais se lasser. Lui, il est resté fantasme inavoué, parce qu’elle, elle n’a jamais osé le lui dire. Elle l’a aimé longtemps, jusqu’à s’en brisé le cœur.

FLYING ON MY OWN
Ils avaient tous des rêves plein la tête. Certains avaient voulu Harvard, d’autres Brown. Lola, elle, elle rêvait surtout de Broadway. Elle dansait déjà depuis longtemps, elle chantait, depuis autant de temps - et même dans la chorale - elle avait rejoint la troupe de théâtre du lycée. Elle avait l’art au bout des doigts, la musique dans le sang et l’envie de briller toujours plus. Des rêves, Lola en avait, mais ils étaient bien différents de ceux des autres. Médecine, ce n’était pas pour elle. Droit, encore moins. Littérature, sociologie, psychologie, rien ne l’intéressait plus que la scène. Lola a étudié à Columbia, grâce à une bourse durement obtenu. Elle est entrée à l’université, pleine d’espoir pour son avenir. Elle a choisi d’étudier la danse, le théâtre et la musique, aussi. Pour se donner les chances de réussir. Son ambition était forte, trop sans doute. Lola voulait prouver ce qu’elle valait, quitte à se brûler les ailes. Elle voulait que sa famille soit fière, montrer à tous qu’elle pouvait y arriver.

LOVING YOU HAD CONSEQUENCES
Nouvelle crise de larmes, nouvelle déception. Elle a fini par cesser de les compter. Incapable de choisir les bons hommes. Hugo, Samuel, Julian, Trent, Brett. Et la liste pouvait continuer ainsi, encore trop longue. Au fond, ça n’avait jamais été très loin. Parfois quelques rendez-vous, quelques promesses puis rien. Parfois quelques mois, quelques projets. Puis rien. Alan a été le dernier en date. Et si les autres avaient été idiots, ils n’avaient jamais osé aller jusque-là. Lola a eu droit aux excuses sans fondement. Des c’est pas toi, c’est moi. Des t’es trop bien pour moi, tu trouveras mieux. Du manque de sentiments, passion ou flamme - ça dépendait de l’homme. Du besoin de se recentrer. Du plus direct, sans passer par la case délicatesse. Lola a connu les déceptions amoureuses en plusieurs volumes. Une encyclopédie, sans vraiment exagérer. Peut-être parce qu’elle s’attache trop, trop vite. Et Alan, il a eu le meilleur trophée. Celui du salaud. Lola l’a surpris avec une autre. Une fois. Elle a pardonné. Et il a recommencé. Plusieurs fois, trop de fois. Elle s’était pourtant persuadée que c’était le bon.

WILD HEART CAN’T BE BROKEN
On lui avait encore fait la remarque. Encore une fois, on lui avait dit qu’elle ne ferait pas l’affaire. Trop mexicaine, qu’on lui avait rétorqué. Lola ne correspondait pas, elle n’irait pas. Elle leur avait hurlé qu’elle était d’ici, qu’elle avait grandi ici. Probablement même qu’elle connaissait mieux cette ville que n’importe qui d’autre. On lui avait désigné la porte, sans un mot. Lola en avait assez. Trop à fleur de peau. L’annonce officielle de la mort de son père l’avait bouleversée. Personne ne l’avait cherché, au fond. Peut-être qu’il n’était pas mort d’ailleurs, Lola n’en saurait jamais rien, incapable de se souvenir de lui ou même du son de sa voix, de mots qu’il lui disait avant de dormir ou de son sourire. Lola ne s’en souvenait pas. Comme elle ne se souvenait pas de ce pays qui avait été le sien, un jour. Un jour lointain. Lola s’est toujours sentie américaine, quand bien même elle était obligée d’avoir une Green Card pour ça. Elle lui en voulait si fort, à sa mère, de l’avoir obligé à partir, de l’avoir privée d’une vie qu’elle croyait sans discrimination - bien loin d’entendre qu’elle l’aurait subi au Mexique aussi, trop espagnole cette fois. Elle lui en voulait tant qu’elle en provoquait des tensions, des crises auprès de ses aînés. Ses reproches ne devraient pas, c’était mieux pour eux. C’était comme ça. Pour leur sécurité. Discours qu’elle n’entendait pas, tant elle en voulait d’être aujourd’hui encore discriminée pour des origines sur le papier.


I’LL NEVER LOVE AGAIN
Il paraît que l’on ne s’en remet jamais réellement. Lola a été heureuse un instant. Un an, finalement. On lui a dit qu’elle avait précipité les choses. Et c’était vrai. Il paraît qu’on ne se relève jamais, de cette déchirure à la poitrine. Lola a eu le coeur brisé une énième fois. Non, je ne peux pas. Désolé. Les mots continuent de résonner dans son esprit. Elle a cru à un rêve, s’est pincée et a réalisé. Des larmes plein les joues, des rêves envolés et un coeur en morceau. Elle l’avait rencontré après une nouvelle déception. Le hasard, avait dit quelqu’un. Un beau hasard qui lui a permis d’y croire à nouveau - encore une fois. Lola a espéré que tout soit différent. Tout a été soudain, spontané. Jusqu’à cette demande, genou à terre, devant des milliers de gens. Lola ne s’y attendait pas. Il a demandé sa main lors d’un match de baseball. Petit coup monté de sa part, filmé sur la caméra centrale. Des larmes de joie, un grand oui et une sublime bague à son doigt. Lola a vécu le rêve ultime. Non, je ne peux pas. Désolé. Elle n’avait pas compris, elle n’a jamais eu d’explication. Il s’est enfui, devant familles et amis. Il l’a plantée devant l’autel, sans se retourner. Elle ne l’a même pas revu après ça, incapable de le regarder en face. La lune de miel non remboursable, elle l’a passée avec ses meilleures amies. Les cadeaux de mariage ont retrouvé le chemin des magasins, les remboursement celui des acheteurs. Les lettres de félicitations jetées. Les dizaines de mails d’excuses envoyés dans les courriers indésirables. Et la bague, toujours sur le porte bijou, comme pour lui rappeler de ne jamais plus commettre d’erreur.

NEVER ENOUGH
La honte l’a envahie. Elle n’avait pas prévu d’en arriver là. Des rêves plein la tête, des projets en pagaille et le néant. Lola a eu l’esprit trop vif, avec ses espoirs de gloire. Aujourd’hui, fauchée. Loyers en retard, factures impayées. Elle n’aurait jamais cru en arriver là, en choisissant ses rêves à la sécurité. Lola, pourtant, elle aurait dû se résigner. Toujours doublure, jamais de rôles. Toujours là, avec l’espoir malsain que l’actrice se blesserait et qu’il lui faudrait la remplacer. Ça n’arrivait quasiment jamais. Elle n’avait pas le succès espéré. Lola ne pouvait nier, elle commençait à paniquer. Ses soucis financiers, elle préférait ne pas en parler. Ni à ses amis, ni à sa famille. Encore moins à sa famille. Lola a tenté, espéré. Elle a commencé à travailler comme serveuse, comme pianiste. En attendant la gloire. Lola est définitivement dans le rouge. Lola, elle n’aurait jamais cru devoir faire ça. Tenter le tout pour le tout, gênée et incertaine de ce qu’elle faisait. Devenir mère porteuse pour de l’argent. Elle n’a rien dit. Pas tant qu’elle ne sera pas enceinte, de peur de revenir sur sa décision sous le regard de ses proches.



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lili/alicia ꕥ 26 ans
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