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2 résultats trouvés pour SaberistAcademy

so quick as a flash I Agatha

Invité
19 r ; 1794 v.
Sam 8 Aoû - 13:25
agatha galbraith
30 yo - gardienne pénitentiaire
FEAT : Tuppence Middleton  Agatha est une jeune écossaise de trente ans à l'accent prononcé. Véritable rayon de soleil, son sourire et sa bonne humeur quotidienne illuminent le pénitencier d'ordinaire si morne dans lequel elle travaille en tant que gardienne. Elle est arrivée à New York il y a quatre ans après avoir été agressée par son ex petit ami, avec l'envie de prendre un nouveau départ. Elle en garde beaucoup de séquelles, mais depuis elle parvient à ne pas les montrer, les dissimulant derrière cet optimisme et ces sourires à toutes épreuves. Afin de ne pas se retrouver seule et ressasser cet évenement, elle s'occupe beaucoup lors de son temps libres, notamment la nuit : peu après son arrivée aux États Unis, elle s'est immiscée dans un trafic de courses de voitures illégales, en devenant la meilleure pilote de la ville grâce à son atout majeur ; la maîtrise des cascades, qu'elle pratique en club depuis qu'elle a obtenu son permis de conduire.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, piles.
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuelle, elle n'est attirée que par les hommes, ne trouve refuge que dans leurs bras, alors que l'un d'eux l'a pourtant détruite
ꕥ situation : célibataire et qui plus est persuadée qu'elle le restera toute sa vie
ꕥ occupation : gardienne de prison officiellement, officieusement elle est la meilleures pilote de courses urbaines illégales de la ville, raflant victoire sur victoire depuis son arrivée
ꕥ quartier : Brooklyn
ꕥ qualités : optimiste, avenante, souriante, drôle, altruiste, généreuse, téméraire, douce
ꕥ défauts : hyperactive, imprudente, tête brûlée, franche, fragile, cachotière
ꕥ passions :{#}famille{/#} {#}écriture{/#} {#}chat{/#} {#}chien{/#} {#}star-wars{/#} {#}bière{/#} {#}manger{/#} {#}culturegénérale{/#} {#}antiquités{/#} {#}histoire{/#} {#}metal{/#} {#}concert{/#} de rock {#}piano{/#} {#}voiture{/#} {#}promenades{/#} {#}associatif{/#} {#}écologie{/#} {#}féminisme{/#} {#}travailler{/#} + {#}cascades-automobiles{/#} (ou car-stunt) {#}sauvetages-d{/#}'animaux
ꕥ communautés : {#}TheLift{/#} {#}NewYorkPoliceDepartment{/#} {#}SaberistAcademy{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : ///
ꕥ groupe : I Need Help
ꕥ parrain : oui puppy

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Holà les copains !
Je m'appelle Nuvka et Sarah IRL. cute
J'ai 22 ans, et dans la vie je suis employée dans la grande distribution aka c'est moi qui mets vos yaourts en rayon et qui me farcis les clients chiants tous les jours.  Tag saberistacademy sur I've got 99 problems 1380091441 C'pas le boulot de rêve, mais je l'aime bien et c'est pas définitif car je souhaite attaquer prochainement un bachelor en ligne concernant les métiers du livre, car mon ultime rêve serait d'ouvrir une librairie en Écosse.  keur
Je fais du RP depuis que j'ai neuf-dix ans, ayant commencé sur un jeu d'élevage de chevaux virtuels. J'écris aussi beaucoup et ai tout un lore autour de mes personnages.  sisisi Je vis pour les feels, mais sur forum j'ai malheureusement rarement eu l'occasion d'en jouer et ça me manque beaucoup.  puppy
Autrement et en vrac, je fais de la sorcellerie, je dessine et fait un peu d'aquarelle, je suis hyper fan de Rupaul's Drag Race, d'Animal Crossing, Harry Potter, Star Wars, Tim Burton, etc…  Tag saberistacademy sur I've got 99 problems 3466005161

petit portrait chinois
ꕥ un livre : La Bibliothèque des Cœurs Cabossés, de Katerina Bivald.
ꕥ un film : Les Noces Funèbres de Tim Burton
ꕥ une série : Sherlock ou Peaky Blinders
ꕥ une chanson : Kyoto Song de The Cure
ꕥ un animal : Le chat.
ꕥ un plat/dessert : Des macarons
ꕥ une boisson : Du Schwepp's au gingembre !
ꕥ une célébrité : Helena Bonham Carter
ꕥ un pouvoir magique : La manipulation des frontières physiques et métaphysique, c'est précis et qu'est-ce que c'est cool !

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Le suicide par pendaison.
Et ceux qui suivent peuvent être mentionnés mais pas détaillés : La maltraitance animale et l'inceste. En général je préfère qu'on en discute avec mes partenaires de RP hihi.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Au premiers abords on peut penser d'Agatha qu'elle n'est rien d'autre qu'une espèce de tapageuse, un peu grande gueule et très impulsive qui aime faire des entrées fracassantes. En réalité, c'est surtout du au fait que c'est une jeune femme qui a beaucoup d'énergie à revendre, une énergie qui marche en fonction de la pression qu'elle peut ressentir lors d'un évènement. Plus il y a de pression, plus l'adrénaline monte, plus elle aime ça et essaye de le tirer à son avantage. Le stress ? Elle connaît pas. Ou très peu.

Agatha, ce qui la botte, son essence de vie, ce sont les prises de risque. Si elle ne pouvait vivre que pour ça, elle le ferait. Se mettre constamment en danger.
C'est une femme très débrouillarde, Agatha. Elle est capable de se sortir de n'importe quelle situation : tout ce qu'il faut faire, c'est réfléchir avant d'agir. Paradoxal avec ce qui a été dit au début, non ? Cet aspect de gamine écervelée est une couverture. La demoiselle peut s'avérer bien plus maligne qu'on ne le croit et c'est tout à son avantage.

Dynamique et intrépide, elle semble n'avoir peur de rien et possède toujours une certaine ambition de réussir qui l'anime. Mais si elle n'y arrive pas, elle relativise. La négativité, Agatha elle ne sait pas trop ce que c'est. Elle est optimiste h24, toujours en train de répéter que ce qui arrive n'est pas si pire, que ce qui aurait pu arriver aurait pu l'être. Un moyen de se protéger ? Peut-être.

Toujours très souriante, c'est un véritable rayon de soleil pour son entourage, quel qu'il soit. Il est difficile de la mettre en colère ou de l'attrister. Peut-être qu'elle garde tout en elle lorsque ça arrive, mais ce sera toujours d'un grand sourire qu'elle répondra à ce genre de choses. Et elle aime communiquer sa gaité, faire sourire les autres, c'est un objectif qu'elle se donne au quotidien.

ANECDOTES

+ Grande passionnée d'écriture, elle ne se sépare jamais d'un petit carnet et d'un stylo. Chez elle, elle a toute une bibliothèque consacrée à ses notebooks, remplis d'idées, de textes achevés ou non, de petites histoires qu'elle invente et de répertoires à personnages. C'est une passion qu'elle possède depuis toute petite.  

+ Gardienne de prison, ce n'est pas un métier bien joyeux en apparence, mais son optimisme constant et son grand sourire à toute épreuve mettent un peu de couleur dans ce pénitencier si morose d'ordinaire. Que ce soit avec ses collègues ou bien certains des détenus eux-mêmes, Agatha est appréciée de beaucoup de monde.  

+ Elle a cette fâcheuse tendance à adopter n'importe quel chat de rue qui passerait prêt de chez elle. Elle en a trois pour l'instant ici à Los Angeles, mais encore cinq chez ses parents en Écosse. Elle possède aussi un berger allemand et un rat domestique. Elle adore les animaux, et a adopté depuis plusieurs années un régime végétalien. Aussi très engagée dans la cause animale, elle va souvent aider des associations de sauvetage (équidés la plupart du temps, mais aussi beaucoup de chiens et de chats) lors de ses temps libres.

+ La seconde passion d'Agatha réside dans le domaine des cascades automobiles. En effet, depuis qu'elle a l'âge de tenir un volant, elle s'est inscrite dans un club de cascades et en pratique régulièrement depuis. C'est notamment et surtout ce qui fait sa force dans le trafic dans lequel elle s'est immiscée peu après son arrivée à LA, et c'est pourquoi en très peu de temps elle en est devenue la meilleure pilote, assez connue dans le milieu.  

+ Agatha a eut un accident de voiture ayant faillit lui couter la vie lorsqu'elle avait 21 ans. Ce n'était pas elle qui conduisait mais une amie et elles se sont faites rentrer dedans par un automobiliste alcoolisé. Elle a passé une semaine dans le coma suite à un choc au niveau du crâne, mais s'en est finalement sortie. Son amie a gardé davantage de séquelles, dont une immobilisation complète des jambes. Malgré cet accident, ça ne l'a pas résigner à arrêter de pratiques les cascades et les courses.  

+ Elle possède une Honda Civic Type R qu'elle s'est offerte peu après son arrivée aux Etats Unis. D'un rouge flamboyant, c'est une voiture performante bien qu'elle ne court pas avec, et il s'agit de son petit bijou. Elle en est très fière.  

+ Agatha participe aux courses urbaines avant tout pour s'amuser et non pour l'argent. Elle estime que les sensations fortes qu'elle ressent lorsqu'elle se trouve à toute blinde sur la route valent tout l'or du monde. C'est une mafia qui gère ce genre de trafic au sein de NY, mais Agatha ne s'est toutefois jamais faite arrêtée par les forces de l'ordre : faisant elle même partie du milieu carcéral, elle fait office de "taupe" et permet à la police de garder un œil sur le trafic. Sauf que ça, le patron du trafic et les autres coureurs n'en savent absolument rien.  

+ Aussi, en tant que grande fan de Star Wars (on dit merci papa et le frangin), elle a découvert en arrivant à New York une nouvelle activité qui l'a complètement charmée : les combats de sabre laser. Elle a trouvé le concept extrêmement original, et aime énormément ce mélange spectaculaire entre le combat et sa chorégraphie. Elle a intégré la Saberist Academy et pratique ce sport depuis trois ans désormais.

+ Ce sont des sons des années 80, synthétiseurs et synthwave en folie qui rythment ses pas et ses courses. Agatha n'écoute presque que ça et il lui arrive même parfois de bidouiller quelques remixs de chansons récentes en les mettant à la sauce "eighties" grâce à son propre synthé'.  

+ L'écossaise sait imiter à la perfection toutes sortes d'accents. Ça ne lui sert pas à grand chose, mais il faut avouer que c'est assez marrant et ça anime parfois les soirées de l'entendre parler tantôt avec un accent allemand, tantôt français.

HISTOIRE

Sur un chemin caillassé, bordé par ces champs piétinés par quelques troupeaux de moutons, trottine une fillette. Elle évite les pierres, saute à cloche pieds sur certaines d'entres elles, les nuages noir menaçant de l'engloutir sous une pluie torrentielle à tous moments. Son sac qu'on dévine être celui d'une écolière rebondit sur son dos au rythme de ses pas et petits sauts. Elle gravit une pente et s'arrête à son sommet pour admirer le paysage que lui offre ses précieuses Highlands. Beauté entre eaux et rochers. Sa petite maison se dresse à l'horizon et son pas s'accélère.
Elle en passe la porte et une voix retentit. "Qu'est-ce que t'as encore fait ?" Le ton n'est pas empli de reproches. Il n'est pas moqueur. Mais curieux, rieur, comme si le jeune homme avait l'habitude de voir sa petite sœur couverte de bleus et d'égratignures sur les bras et les jambes. La brunette rit doucement. "Je suis passée par un autre chemin. Tu le dis pas à Maman hein, elle aime pas trop."


Agatha est la deuxième née de la famille Galbraith, purement écossaise depuis des décennies entières. Une petite famille tout à fait charmante, qui sans rouler sur l'or a toujours vécu dans un confort minimum. Les parents de la jeune femme étaient musiciens pour une troupe de théâtre avant de devenir propriétaires d'un pub dans le village où ils ont toujours vécus; Applecross. Raghnall et Donella Galbraith ont toujours tout donné pour leurs enfants et ce sont eux qui leur ont transmit toutes leurs valeurs.

Dès qu'elle fut en âge de marcher, Agatha s'est vite avérée être une fillette plus difficile que son frère à cause de son côté casse-cou. A peine ses parents avaient le dos tourné, et ils la retrouvaient à grimper de partout, à essayer de faire des figures acrobatiques depuis les meubles du salon ou encore à partir seule dans les champs de moutons autour de la maison.

Plus tard, lorsqu'elle apprit à écrire et à lire, Agatha s'est mise à inventer ses propres histoires. Elle réalisait de petits livres à l'aide de feuilles qu'elle pliait soigneusement, écrivait sur le côté droit et dessinait en face, à l'image d'un livre illustré pour enfants. Si ses œuvres graphiques n'étaient pas du grand art, il fallait avouer que du côté écriture elle avait une imagination débordantes. Quelques fautes par-ci, quelques erreurs par là, mais les idées étaient toujours plus variées les unes que les autres et gardaient une certaine logique. L'enfant faisait lire ses écrits, mais ce qu'elle aimait le plus c'était les raconter de vive voix, s'inspirant des pièces de théâtre qu'elle voyait de temps en temps, lors des quelles ses parents jouaient de leurs instruments. Très vite, Raghnall et Donella virent en elle une future carrière littéraire.

Ses yeux courent à plusieurs reprises le long des lignes. Elle veut être sûre de ce qu'elle lit, sûre de ce dans quoi elle s'engage. Mais en même temps, elle est pressée à l'idée de signer ce papier. Elle entends les vrombissements des voitures qui passent derrière elle, étouffés par ces murs qui la séparent du circuit. Elle regarde parfois par la fenêtre, les yeux rêveurs. Puis elle appose enfin sa signature, d'un geste vif et précis. Elle fait glisser le papier sur la petite table pliante qui sert de bureau et l'inspecteur la range sans même y accorder le moindre regard. Agatha sens des frissons lui parcourir le corps lorsqu'il la fait monter au volant d'une des voitures. Le moniteur est étonné par sa maîtrise, lui demande si elle ne lui a pas menti en lui disant qu'elle avait son permis depuis quelques semaines seulement. La sincérité de la jeune fille le cloue un peu plus dans son siège. La voiture prend de la vitesse. Encore et encore."

Au grand damne de ses parents, après avoir passé son permis Agatha a souhaité s'inscrire dans un circuit automobile pratiquant les cascades. Si Donella était catégoriquement contre de peur pour la sécurité de sa fille, Raghnall a su tempérer les choses et faire en sortes que sa compagne accepte l'envie de sa fille. Cela fait donc plusieurs années maintenant que la jeune femme maîtrise les cascades à la perfection. Il lui arrive même parfois de former certains novices. Elle est extrêmement douée au volant, et la voiture n'a aucun secret pour elle.

A côté de cela, contrairement à ce que pensaient ses parents, la brunette ne s'est pas lancée dans des études littéraires. Son grand frère étant récemment engagé dans la police, elle a décidé de suivre la même voie que lui en se renseignant sur les métiers y étant liés. Et en découvrant celui de surveillant pénitentiaire ce fut le coup de foudre.


L'homme la toise d'un regard. Est-ce qu'il la trouve trop petite ? Trop frêle ? Trop… Souriante ? Bah, ça se tassera bien au fil du temps, doit-il penser. Au pire des cas, elle ne sera pas admise. Il lui tend pourtant le formulaire et elle s'éloigne pour le remplir, y glisse sa lettre de motivation et son curriculum vitae. Quelques semaines plus tard, c'est une petite tornade qui entre dans le salon où toute la famille discute tranquillement. " J'ai été acceptée !" Elle en a presque les larmes aux yeux. Harry la félicite. Leur petite sœur, Cléo, applaudit. Ses parents l'étreignent un instant, heureux pour leur fille. Ce n'est pas le métier auquel ils avaient rêvé pour elle, mais si c'est ce qui lui convient, ça leur convient aussi. Alors tant qu'elle est heureuse dans ce qu'elle fait, ils seront comblés.


Agatha s'est vite avérée être une gardienne pas comme les autres en intégrant sa première prison. Elle était la nouvelle recrue, celle qu'on pensait beaucoup trop frêle et fragile pour ce métier, celle sur laquelle les autres pariaient entre eux sur la durée pendant laquelle elle allait tenir. La surprise fut que, au bout de quelques mois, elle était devenue le petit rayon de soleil de cet endroit si sombre. Sa gaité constante et son optimisme à toute épreuve ont ajouté quelque chose de plus au pénitencier, quelque chose d'insoupçonné. Les détenus commençaient à vouloir voir elle seulement lors de leurs moments difficiles, et elle organisaient parfois des "activités" d'écriture avec les plus réceptifs d'entres eux. Sa différence avec beaucoup de ses collègues était qu'elle traitait les prisonniers comme des égaux malgré leurs actes, sans pour autant sympathiser avec eux.

Cette prison se situant à Glasgow, y entrer fut pour Agatha l'occasion de prendre son envol. Petit appartement en ville, découverte de la vie citadine et apprendre à se gérer toute seule. Un joli petit programme qui lui donna du fil à retordre les premières semaines mais auquel elle finit par s'y habituer peu à peu. Très vite elle commença à sortir, à faire de nouvelles rencontres, se faire des amis, des amours. Un train de vie qui lui plaisait beaucoup.

Elle n'eut pas beaucoup de conquêtes durant ces première années en tant qu'adulte de la vie active. Mais avec Jace, c'était du sérieux. Du moins c'est ce qu'elle croyait. A tel point qu'à 25 ans, après un an déjà de relation, ils s'installèrent ensemble. Aveuglé par l'amour qu'elle portait à cet homme, Agatha ne voyait pas la face cachée de l'iceberg. Belles paroles, mensonges, tromperies. Il lui aura fallu un an de plus pour le découvrir. Triste, trahie, indignée, en colère. Elle n'a pas attendu une seule seconde après l'avoir su pour lui annoncer qu'elle le quittait. Il a essayé de la retenir, de s'excuser, de se justifier, mais elle ne voulait rien entendre. Il semblait pourtant désolé, mais la jeune femme ne voulait pas se laisser avoir une seconde fois.

"Il n'est pas tard, mais il fait nuit. Les rues sont encore bondés de monde et bercées par le bruit des pneus sur le bitume. Après cette violente dispute, Jace est sorti et elle a préféré téléphoner à Harry et à Cléo. Entendre des paroles rassurantes, avoir un peu de réconfort dans cette dure épreuve. Le téléphone finalement raccroché après deux heures écoulés, elle décide d'aller se coucher. Elle peine a trouver le sommeil, mais y arrive finalement au bout de quelques heures.
Une silhouette menaçante sur l'encadrement de la porte. Le son d'une bouteille en verre qui s'écrase sur le sol. Elle se réveille en sursaut, l'odeur de l'alcool lui agresse les narines. Il s'avance, titube jusqu'au lit. Elle ne bouge pas, ce mélange de colère et de tristesse toujours ancré en elle. Il s'approche, vient lui susurrer à l'oreille qu'il a envie d'elle. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il n'est pas de cet avis là. Elle refuse encore. Mais il la force."


Cette nuit restera gravée en elle à tout jamais. Sur sa peau, dans son cœur meurtri. Saoul, bouteille à la main, il revient. La réveille en la brisant sur le mur, au dessus de sa tête. Elle est effrayée. Il la veut. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il ne lui laisse pas le choix. S'en suivent deux heures d'un véritable supplice. Si elle a le malheur de pleurer, de crier, de se débattre, il la blesse avec le verre.
Un moment d'inattention et elle parvient à s'échapper. Rassemble le peu des forces qui lui restent, l'assomme avec la lampe de chevet pour s'enfuir et l'enfermer dans la chambre. Nue, le corps ensanglantée, elle s'empare de son téléphone, pour directement alerter Harry qui, chef de la police de Edimburgh, a donné l'alerte à celle de Glasgow et s'est dépêché de prendre la route pour retrouver sa sœur et l'aider. Laissant sa femme et ses filles derrière lui en pleine nuit. Le mal était fait, mais il voyait rouge. Tout ce dont il avait envie, c'était de le faire payer à cet homme. En arrivant, il a trouvé une Agatha comme il ne l'avait jamais vue.

La jeune femme mit plusieurs semaines pour retrouver un état émotionnel à peu près stable grâce au soutien de sa famille. Mais elle n'avait plus envie de rester à Glasgow. Car aller travailler voulait dire pour elle revoir son agresseur, l'homme qu'elle a aimé pendant deux ans et qui en quelques heures a détruit une part d'elle-même. Désormais emprisonné pour son acte, sur le lieu de travail d'Agatha.

Elle voulait donc partir. Loin. Oublier tout ça malgré les séquelles, prendre un nouveau départ. C'est alors qu'elle se mit à chercher un endroit où s'en aller. C'est après plusieurs jours, à peser le pour et le contre entre divers endroits, qu'elle fit son choix et s'arrêta sur la belle et immense ville de New York. Quitter le Royaume Uni pour les États Unis semblait être bien mieux que ce qu'elle aurait imaginé. Elle se mit très vite en contact avec le pénitencier local le plus adapté et, bingo, ils cherchaient actuellement quelqu'un. Elle se mit en suite en contact avec diverses agences immobilières pour se trouver un toit, et elle allait enfin pouvoir partir.

La séparation avec sa famille fut très dure. Mais elle savait que c'était de ce départ dont elle avait besoin pour se reconstruire. Elle s'envola donc pour NYC, emplie d'un sentiment étrange fait d'un mélange de soulagement et de déchirement.

Après son arrivée, elle prend deux mois pour s'installer et se faire à ce tout nouvel endroit. Deux mois lors desquels elle évite de se morfondre dans son coin et préfère sortir. Elle adopte un chien, récupère un chat dans la rue, s'offre une nouvelle voiture, écrit, intègre des associations de sauvetage d'animaux, cherche un nouveau club de cascades, découvre petit à petit la ville, se rend dans son futur lieu de travail pour faire connaissance avec ses futurs collègues. Fait des choses qui lui parlent, des choses qui lui plaisent. Puis elle intègre son nouveau pénitencier. Se remets dans le bain de son métier et c'est le même schéma qui s'opère que lors de ses début dans ce milieu. Elle commence à sympathiser avec un peu tout le monde, elle est douée pour ça, Agatha.

Agatha arrive au niveau d'un feu qui passe au rouge et s'arrête alors en première ligne. Cette fois, c'est une chanson de Depeche Mode qui l'accompagne. Mais quelques autres sons attirent davantage son attention, tandis qu'une voiture apparaît à côté de la sienne, et d'autres derrière. Un sentiment étrange s'empare d'elle tandis qu'elle jette un coup d'œil vers le véhicule parallèle au sien. Un homme est au volant et joue sur sa pédale d'accélérateur. Les autres, à l'arrière, semblent en faire de même. Agatha sent la montée d'excitation s'emparer d'elle. Puis, l'homme tourne la tête et leurs regards se croisent. Elle ne saurait définir ce qu'il se passe lors de cet échange silencieux. Quelque chose d'électrifiant. Un air de défi. Elle ne pense plus qu'à une seule chose : se prendre à ce jeu dont elle n'a absolument aucune idée de ce qu'il peut être. Elle se met alors elle aussi à jouer sur sa pédale, faisant rugir le moteur de sa Civic. Un sourire en coin s'étire sur son visage. Les voitures d'en face s'arrêtent, leur feu va bientôt passer au vert. Son moteur vocifère de plus en plus fort, elle est prête à démarrer.
n'a absolument aucune idée de ce dans quoi elle s'engage, mais ça lui plait. Son cœur bat au rythme de cette excitation qui la gagne. Les mains fixes sur son volant, elle n'attend qu'une seule chose : que le feu passe au vert. En attendant, elle prépare ses pédales, joue avec l'accélérateur. Le son du moteur de la Civic la fait frémir, tandis que sa carrosserie écarlate se reflète dans celle de la Lexus près d'elle. Contrairement à tous les participants, Agatha n'a aucune idée de l'itinéraire. Mais c'est dans un sens ce qui lui plait davantage. L'inconnu. Et, bien évidemment, les dérapages qu'un virage surprise pourrait l'obliger à réaliser. Les néons colorés de la ville éclairent la route, face à l'enfièvrement de l'adrénaline, Agatha monte le son. Les secondes s'écoulent lentement, la pression semble palpable pour certaines des participants. Elle jette quelques coups d'œil sur ses rétroviseurs. Ils n'ont pas l'air bien commodes mais ça ne lui fait pas peur. Du moins, l'euphorie l'empêche de ressentir ne serait-ce qu'une once de crainte. Elle ne pense même plus à son appartement, à l'accueil que lui réserveront ses animaux, à ce film qu'elle pourrait regarder en attendant de s'endormir. Elle ne songe même pas une seule seconde aux dangers de ce qu'elle s'apprête à faire.

Vert. Les moteurs à l'unisson s'embrasent, les pneus crissent et son cœur s'emballe.


Cette première course dans laquelle elle s'est immiscée sans vraiment le vouloir fut la signature de son entrée dans le domaine des courses urbaines illégales. Une première course vaincue, le début d'une longue série de victoire avec pour principal atout son expérience dans les cascades. Le trafic est encadré par la mafia, et possède des règles strictes à ne surtout pas briser. Voitures obligatoirement prêtées, GPS pour avoir connaissance du parcours, système de paris grâce à une caméra embarquée et balise présente dans les véhicules pour dissuader quiconque d'en voler un.

Agatha a réussi à négocier pour que le salaire qu'elle est censée gagner après chaque course soit redistribué aux autres participants, car elle le fait avant tout pour s'amuser, pas pour l'argent. C'est un domaine qui comporte énormément de risques desquels elle est consciente, mais c'est justement ce qui l'encourage à continuer. De plus, le fait d'être la seule femme présente parmi les coureurs a fait naître en elle une certaine fierté.

Mais d'autres ne sont pas de cet avis là. Dont l'homme qui a déclenché ce soudain envie chez la tempête écossaise de participer de façon clandestine à cette première course. Car avant, c'était lui le meilleur pilote. Jeremiah a essayé de la dissuader de rejoindre le trafic après sa première victoire, lui expliquant que le grand manitou lui en voudrait et qu'elle risquait gros. Mais c'est avec un beau sourire et un immense entrain qu'Agatha a refusé de l'écouter.

Les remords se sont pourtant vite immiscés dans sa tête quant au paradoxe entre son travail et son activité illégale. Après beaucoup de réflexion et sans aucune transparence, elle en a parlé à son frère, puis à l'un de ses supérieurs, énonçant l'idée de s'infiltrer dans le trafic pour y faire office de "taupe". Non pas sans difficulté, elle a su les convaincre. Plus aucun problème de ce côté là. Mais si un jour sa couverture est découverte par les mafieux… Disons qu'elle préfère ne pas y penser.



"Aujourd'hui, elle va beaucoup mieux. Elle a réussi à se retrouver du travail dans la prison du coin, a pu acquérir son propre appartement dans lequel elle vit avec ses chats, son chien et son rat, a pu s'offrir une voiture performante qui lui a valu sa place dans un trafic de courses illégales. Si elle participe aux courses, dès qu'elle peut, c'est pour s'éviter une nuit seule. S'éviter ces cauchemars qui la hantent dès qu'elle ferme les yeux. Elle a été brisée. Détruite. Depuis cette nuit, elle a honte des cicatrices qui lui parcourent le dos, la poitrine et le ventre, souffre de vaginisme. Elle n'arrive plus à se reconstruire, à faire confiance à quelqu'un. Et pourtant. Pourtant, elle a toujours le sourire aux lèvres, Agatha. Toujours cette énergie infatigable, cette manie à tout rendre positif, à toujours communiquer la moindre once de bonne humeur avec son entourage.

Elle hausse les épaules et sourit. Ses grands yeux verts se perdent un instant sur l'horizon, puis elle se retourne vers la personne en face d'elle. "Hey, relativise, ça pourrait être pire, hein !" Lance-t-elle en riant doucement.





this session is gonna be different
nuvka/sarah ꕥ 22 ans
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toni || there are no shortcuts to any place worth going

Invité
16 r ; 532 v.
Mar 23 Juin - 22:34
antonio "toni" moretti
38 yo - détective NYPD
FEAT : david giuntoli
Toni, c'est cet enfant né dans une famille américaine aux origines italiennes vivaces et tenaces. C'est cet enfant né dans une famille trop proche de la mafia italienne sévissant à Chicago. C'est cet adolescent qui en prenant de l'âge réalise qu'il ne veut pas faire le mal, qu'il ne veut pas s'approcher de la mafia. C'est ce jeune adulte qui choisit de s'engager dans la Navy. C'est cet homme qui rejoint les rangs des SEALs à l'âge de 24 ans. C'est cet homme qui en voit beaucoup, qui en fait beaucoup, mais qui fait malgré tout, parce que c'est son devoir. C'est cet homme qui aime les hommes mais qui s'en cache en déploiement et sur la base, par peur des représailles. C'est cet homme qui doit abattre un frère d'armes devenu dangereux. C'est ce frère qui apprend la disparition de sa soeur en 2013. C'est cet homme qui raccroche en 2014 pour se lancer à la recherche de sa soeur. C'est cet homme qui va aller de ville en ville pendant sept longues années, s'accrochant finalement à la cocaïne pour tenir le coup, dormant parfois dehors et ne mangeant presque rien des jours durant par manque d'argent (parce qu'on préfère acheter la drogue plutôt que de se payer à manger). C'est cet homme qui finalement arrive à New-York pour se reconstruire une vie en devenant détective au NYPD, abandonnant finalement les recherches pour retrouver sa soeur. Souffrant de PTSD, il se bat contre les insomnies, contre les cauchemars, contre les épisodes dissociatifs. Il se bat contre lui-même et compte bien le gagner, ce combat. En continuant de faire le bien autour de lui.
who am I
ꕥ âge : 38 années écoulées, un 39ième anniversaire bientôt célébré, une quarantaine qui approche et qui ne lui fait aucunement peur
ꕥ orientation sexuelle : homosexuel, désir uniquement pour la gente masculine, plaisir éprouvé entre les cuisses habillées de virilité
ꕥ situation : célibataire Toni, célibataire ; finalement, la seule relation sérieuse qu'il ait jamais eue remonte à quinze ans de cela et c'était avec un jeune homme qui s'approchait à peine de l'âge adulte à l'époque ; depuis, il n'a jamais connu que des histoires éphémères, trop éphémères pour qu'il puisse s'attacher et il a peur de s'attacher Toni, peur d'en souffrir, peur de faire souffrir ; peur
ꕥ occupation : Toni n'a jamais fait d'études supérieures puisque, après avoir obtenu son diplôme de fin d'études au lycée, il s'est engagé sans attendre dans la NAVY ; l'année de ses 27 ans, il a rejoint la Team Three des SEALs et la seule raison qui l'ait poussé à raccrocher a été la disparition de sa petite soeur en 2013 ; il a été de petits boulots en petits boulots à travers le pays jusqu'à avril 2020 où il a intégré le NYPD en tant que détective à la Special Victims Division qui s'occupe des agressions sexuelles et des abus sur mineurs.
ꕥ quartier :Chinatown ; US Pacific Hotel ; room n°313 ; parce qu'il ne peut pour le moment pas se payer un appartement mais il a bon espoir de pouvoir remédier à ça d'ici la fin de l'été quoiqu'il soit habité à se contenter de peu de toutes les façons
ꕥ qualités : courageux, loyal, généreux, sensible, obstiné
ꕥ défauts : rancunier, maniaque, obstiné bis, instable, violent
ꕥ passions : {#}rock{/#} {#}starwars{/#} {#}boxe{/#}
ꕥ groupe : I need help
ꕥ communautés : {#}NYPD{/#} {#}LGBTcenter{/#} {#}PlannedParenthood{/#} {#}theOverkill{/#} {#}SaberistAcademy{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : pré-lien de {@=579}Dario Vitali{/@} & {@=580}Matteo Medici{/@} pas posté  Tag saberistacademy sur I've got 99 problems 995762081
ꕥ parrain : non merci, ça devrait le faire Albert  cute

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Bon, j'vais commencer par ce que j'aime : MON CHAT (c'est mon bébé), le cinéma, les séries, Star Wars, Harry Potter (oui,  c'est important de le préciser), les Vampires ( sisisi ), l'astronomie, la musique, le chant, les Manga, le dessin, la peinture, le graphisme, la pâtisserie, la lecture, l'écriture of course (reprise du RP en décembre 2019 doucement et on m'arrête plus), la neige, la pluie, et ma foi c'est déjà pas mal  Tag saberistacademy sur I've got 99 problems 36146562
Et je vais faire un deuxième paragraphe Y'a aucune obligation de lire (TW de maladie mentale) mais voilà, j'me dis que c'est le forum pour en parler, parce que la commu a l'air adorable et ce que le forum dégage est si positif que ça donne envie de se confier, d'oser le faire en tout cas  love  De base je suis secrétaire médicale, je vais célébrer mes dix ans à l'hôpital en septembre mais j'suis actuellement en arrêt maladie depuis le 08/10 (c'est pour ça que j'ai un rythme de RP plutôt rapide, j'avoue).  En gros, mon cerveau a un peu surchauffé à force d'encaisser, d'encaisser, d'encaisser (les dernières années ont été un peu rudes sur certains points). Finalement, j'suis arrivé.e à un point où je pouvais même plus manger (je me suis trop rattrapé.e depuis mais ça c'est un autre problème  Tag saberistacademy sur I've got 99 problems 566061312 ). J'ai même dû arrêter le RP en juin 2019 tellement c'était devenu anxiogène. Je ne réalisais pas encore que c'était qu'un symptôme de ce qui n'allait pas. Anyway, j'ai été mis.e sous traitement à l'été 2019, j'ai trouvé une psychologue, j'ai tenu, et puis début octobre, après trois semaines infernales au travail, j'ai atteint le bout de ce que je pouvais supporter. Je suis arrivé.e à un stade où dès qu'on me parlait je pleurais, où j'étais angoissé.e rien qu'à l'idée d'aller au boulot ou même d'aller au cinéma, resto et j'en passe. J'avais des phobies avant mais là, ça a pris des proportions absolument incontrôlables. BREF. Pour finir, j'ai pu trouver un psychiatre qui a mis un traitement plus fort, une psychologue (car celle qui me suivait a quitté la ville en décembre) qui est absolument fantastique avec laquelle on fait de l'EMDR (si vous ne connaissez pas, n'hésite pas à vous renseigner, c'est une méthode vraiment incroyable) mais voilà, en gros, dépression sévère à cause d'une fatigue mentale et finalement, le diagnostic final c'est un TAG avec des TOC et de nombreuses phobies (paraît que j'ai bien géré la crise COVID malgré tout, c'est déjà ça). J'me soigne, j'suis bien entouré.e (enfin pas que mais c'est la vie, les gens en or rattrapent les connards) et du coup j'suis à la maison. Beaucoup à la maison. Donc ça, c'est ma tête un peu cassée mais réparable. Mais si j'en parle c'est pas parce que ça me définit, j'en parle parce que ça fait partie de moi. Et pour finir, c'est la première fois qu'on me demande de choisir un pronom pour me définir et j'ai franchi le pas en écrivant "iel". Voilà, voilà pour le moment 3615mylife  hidebox

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Call Me By Your Name
ꕥ un film : First Man
ꕥ une série : Buffy contre les Vampires
ꕥ une chanson : My Immortal
ꕥ un animal : un requin blanc
ꕥ un plat/dessert : des profiteroles au chocolat
ꕥ une boisson : du coca-cola
ꕥ une célébrité : Sarah Michelle Gellar
ꕥ un pouvoir magique : la téléportation

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : le cancer et les TCA


that's my story / self diagnosis
and now I see, my most constant mistake is i don't know what i love till its gone ; but its too late to go back and I can see the darkness through the cracks ; daylight fading, i curse the breaking ;
the day is gone.


FAMILY | La famille c'est simple, ou c'est compliqué, ou c'est entre les deux. Pour Toni, ça a été très vite entre les deux. Parce qu'il aimait ses parents quand il était gosse. Il les aimait de tout son cœur. Mais en grandissant, il a vu, Toni, que ses parents n'étaient pas comme les autres, qu'ils n'avaient pas les mêmes fréquentations que les autres. Il a compris que le milieu dans lequel ils baignaient n'était pas un milieu fait de bonnes personnes bercées de bonnes intentions, non. C'était sombre. C'était dur. C'était violent. C'est pour cela qu'il s'est engagé dans la NAVY à peine à la sortie du lycée Toni. Pour s'éloigner de cette violence qui n'était pas la sienne. Le choix a été difficile parce qu'il a dû laisser sa petite sœur derrière lui. Il espérait qu'elle prenne la même décision que lui quand l'âge le lui permettrait. Et finalement, bien des années plus tard, c'est devenu simple pour Toni : il a rayé ses parents de son existence quand sa petite sœur a disparu. Simple oui. Et radical.

HOMOPHOBIA | Parce qu'on n'est pas des « pédés » chez les Moretti, Toni n'a jamais fait son coming out auprès de sa famille, si ce n'est auprès de sa petite sœur, quand elle a été en âge de comprendre. Il partageait ce secret avec elle. Et sa famille n'a pas été la seule source d'une homophobie oppressante et dégradante. Il a été, à plusieurs reprises dans sa jeunesse, victime d'agressions par des camarades de classe. Il trouvait des excuses en rentrant à la maison et finalement la vérité n'a jamais éclaté mais il a pris cher, Toni, pour aimer préférer les hommes. Il a pris cher. Même dans l'armée, auprès de ses frères d'armes, il n'a jamais fait étalage de sa vie personnelle parce que c'était tabou. Peut-être que certains s'en sont doutés. Il ne l'a jamais su. Et s'il est sorti du placard depuis bien des années à présent, s'il vit chaque relation sans se soucier du regard des autres, il n'en a pas moins souffert à bien des reprises. L'homophobie persiste. Elle est un poison dans les veines de la société.

BROTHERS OF ARMS | La NAVY a été une évidence pour Toni et cela plusieurs années avant qu'il ne s'engage même si personne, en dehors de sa petite sœur et de ses amis les plus proches, ne l'a su. Il a quitté la maison, cette famille qui n'était pas vraiment la sienne et il en a trouvé une autre de famille, dans la NAVY, auprès de frères d'armes. Puis chez les SEALs des années plus tard, où le lien a été encore plus puissant, plus profond. Des frères oui, tous prêts à tout les uns pour les autres. Et même si aujourd'hui il n'est plus des leurs, ils resteront à jamais des frères pour lui. A jamais.

WAYFARING STRANGER | Il s'est perdu Toni, pendant un peu plus de six ans. Il s'est perdu. Lorsqu'il a raccroché des SEALs après la disparition de sa sœur cadette, il s'est mis en tête de la retrouver, persuadé qu'elle avait fui. L'autre alternative était impensable pour lui. Il s'est accroché à cet espoir de la retrouver comme un dément même si une petite voix dans sa tête ne cessait de lui répéter que si elle avait voulu partir, elle aurait fait en sorte que lui et juste lui puisse la retrouver. Six années à parcourir le pays, à aller de ville en ville, se trouvant une alliée de choix en la cocaïne. Des années sombres ponctuées par des rencontres incroyablement belles heureusement. Des années de galère avec un but qui se dissipait de plus en plus au fil des ans puisqu'il ne trouvait aucune trace d'Amanda. Il s'est perdu oui.

REBORN | Mais il s'est retrouvé, quand William, un ancien frère d'armes, l'a contacté pour lui proposer un poste au NYPD de New-York. Toni était alors en plein doute sur ce qu'il devait faire, sur le chemin qu'il devait prendre. Cet appel de William a été un signe pour lui : le signe qu'il était temps que cette course perdue d'avance prenne fin. Alors il a accepté. Alors il s'est sevré seul, à la dure, et ces jours-là ont été particulièrement difficiles mais il a tenu. Il a tenu pour pouvoir arriver à New-York. Pour pouvoir recommencer une nouvelle vie. Pour pouvoir renaître.

PTSD | Il n'a pas ramené avec lui que des souvenirs de ses années chez les SEALs : il a ramené un PTSD qu'il n'a jamais réellement traité puisqu'il a été sur les routes durant toutes ces années. La cocaïne n'a fait qu'aggraver la situation. Des cauchemars quand il ne souffre pas d'insomnies, des flashbacks quand il ne souffre pas d'épisodes dissociatifs, un évitement comportemental qui le pousse à s'éloigner bien malgré lui de tout ce qui peut lui rappeler ce qu'il a vécu, des poussées violentes qui ne lui ressemblent pas dans certaines situations. Il a besoin d'aide mais l'admettre est difficile. Et quand il l'aura admis, le chemin sera encore bien long.

GUILTY AS CHARGED | Il est rongé par la culpabilité Toni. Il repense au moment où il s'est engagé dans la NAVY. Il refait le passé et s'imagine emmener Amanda avec lui à la majorité de cette dernière pour qu'elle refasse sa vie avec lui en Californie même s'il aurait été souvent absent. Il refait le passé et s'imagine avoir fait la même chose avec Illario, l'avoir arraché à cette vie avant qu'il ne prenne la fuite sans jamais plus pouvoir le revoir. Il refait le passé et s'imagine avoir réussi à trouver les bons mots pour éviter à Stevens de ne pas pouvoir trouver une autre issue que celle tragique qu'il a trouvée. Il refait le passé dans son esprit, Toni. Et il en sourit amèrement. Douloureusement.

THINGS & STUFF | supporte très bien l'alcool / n'a jamais touché une cigarette de sa vie / est piètre cuisinier / est bon guitariste et bon chanteur / conduit un pick-up (même en plein New-York oui) / ne  s'est jamais séparé de son backpack / a toujours ses US Dog Tags sur lui / a le prénom de sa soeur tatoué à l'intérieur de son poignet gauche / adore les chiens / n'a jamais touché une femme de sa vie / a gardé une manière très militaire et très protocolaire de s'exprimer en présence de personnes qu'il ne connaît pas

PIECES OF LIFE |
Il avait prévu que cette chambre d'hôtel dans un petit hôtel en périphérique de Chicago ne soit là que pour lui permettre de se reposer pendant son passage en ville. Il n'avait pas prévu qu'elle deviendrait son sanctuaire : leur sanctuaire. Il n'avait pas prévu de tomber amoureux, Toni. Non. Et certainement pas de Illario, de celui qui n'était encore qu'un jeune adolescent la dernière fois qu'ils s'étaient vus et qui était devenu, entre temps, un homme. Un beau jeune homme dont Toni est tombé sous le charme à l'instant où il a posé son regard sur lui à cette pool party où ils étaient avec Amanda et où Toni devait les rejoindre. Et quand leurs regards se sont croisés, ça en a été fini : il ne pouvait plus s'arrêter de penser à lui. Que cela soit réciproque et qu'ils partagent une relation merveilleuse mais parfaitement secrète, était loin de l'esprit de Toni. Et pourtant... Pourtant, il a été le premier d'Illario, et le jeune homme, à bien des égards, a été le premier de Toni également : le premier à lui faire ressentir « ça ». Ils savaient tous deux que ce ne serait que temporaire, que l'amour devrait prendre fin lorsque Toni devrait retourner sur la base de Coronado et pourtant, ils se sont autorisés cette parenthèse échangée. Ils se sont autorisés cette bulle de bonheur. Et maintenant que l'heure du départ a sonné, maintenant que Toni est là, sur le parking de l'hôtel, son backpack l'attendant sur le siège passager de son pick-up, il ne peut pas regretter ce qui s'est passé entre eux mais... Dieu qu'il a mal. Dieu qu'il a mal. Ses mains viennent se poser sur les joues d'Illario et il lui sourit avec tendresse Toni, prenant sur lui pour ne pas pleurer parce qu'il ne veut pas rendre la séparation plus difficile encore pour Illario. Ou pour lui. Parce que faire mal à Illario lui ferait mal. Alors il prend sur lui oui. Il revient capturer ses lèvres dans un baiser d'une douceur infinie, le serre ensuite fort contre lui, laissant son visage se perdre dans les boucles brunes d'Illario. Il respire son parfum à plein nez. Il veut l'encrer dans son esprit. Et parce qu'il faut bien qu'il parte à un moment, il finit par reculer. Il dévore Illario du regard, tout bonnement. Un autre baiser sur les lèvres, un sur la joue, un « Je t'aime Illario. » murmuré à son oreille et il se détourne de lui pour grimper dans son pick-up. Toujours un sourire rayonnant aux lèvres pour ne pas rendre la séparation encore plus difficile. Un signe de la main pour lui dire au revoir et il démarre. Et déjà, quelques mètres plus loin, alors qu'il observe Illario dans le rétroviseur, les larmes s'invitent. Parce que ça fait mal de le laisser ainsi. De se séparer de lui.

Comment en sont-ils arrivés là ? Hier encore, ils étaient tous en train de rire à pleins poumons alors que, pour la veille de Noël, Toni avait réussi à s'arranger avec leur supérieur pour faire venir un canon à neige, en plein désert. Comment en sont-ils arrivés là ? Hier encore, ils regardaient la neige virevolter et fondre quelques secondes plus tard tant il faisait chaud si bien que c'était plus de la pluie de la neige finalement. Comment en sont-ils arrivés là ? Hier encore, ils étaient soudés, une famille et maintenant... Maintenant il est là Toni, la main sur son arme, un frère d'armes à sa droite, Paulson, un autre en face, Stevens. Paulson n'a pas son arme, elle est démontée sur la table derrière lui pour un nettoyage. Stevens a une grenade à fragmentation M67 dans la main gauche, l'index de sa main droite est glissé dans l'anneau de goupille. Derrière lui, une caisse entière de grenades M67. Et derrière la caisse, l'immense toile sous laquelle les soldats s'installent pour se nourrir ou pour simplement discuter à l'ombre du soleil agressif. Et sous cette toile, des dizaines de soldats qui n'ont pas la moindre idée de la menace qui plane au-dessus de leurs têtes. Une menace qui vient de l'intérieur. Le cœur de Toni bat bien vite, trop vite. Pourtant, il est parfaitement calme en apparence.

« Paulson, fais sortir les autres.
- Bouge pas ! » lui intime Stevens alors il ne bouge pas non.

Toni non plus ne bouge pas. Il garde sa main sur son arme. Calme. Même si intérieurement c'est le chaos. Un chaos auquel Stevens est confronté, il le voit bien dans ses yeux. Le SEAL est paumé. Complètement paumé. Il est au plus mal.

« Stevens... »

Il essaye de capter son attention et y parvient. Cela ne peut malheureusement pas permettre pour autant à Paulson de faire évacuer mais au moins, Toni a le regard de Stevens. Il l'a. Et il va peut-être réussir à faire ce qu'il faut pour éviter un drame.

« Fais pas ça.
- Donne-moi une bonne raison. »

Toni reste silencieux un instant puis fronce un peu les sourcils avant de secouer doucement la tête de droite à gauche.

« Ce qui sera une bonne raison pour moi ne le sera pas pour toi. Pas si t'en es là. Et là, c'est le moment où il menace la vie de ses frères en plus de la sienne. Mais leur vie ne t'appartient pas. » qu'il ajoute finalement. Tu peux décider la tienne mais pas de la leur. »

Le regard de Stevens dévie jusqu'à la main de Toni, qui est toujours sur son arme. Il revient chercher les prunelles claires du SEAL.

« Tu crois vraiment que tu peux être plus rapide que moi ?
- J'en sais rien mais j'ai pas envie de le découvrir. Allez pose ça. »

Et puis il y a ce moment où il voit le regard de Stevens changer. Ce moment où il voit l'ombre disparaître pour laisser la place au néant. Ce moment où le poignet de Stevens se soulève à peine. Juste un peu. C'est suffisant pour Toni. Bien suffisant. Il dégaine. Il tire. Dans le bras. La grenade vole et c'est Paulson qui la dégage plus loin d'un coup de pied en criant « GRENADE ! » parce qu'il ne sait pas si Stevens a eu le temps de la dégoupiller. Heureusement, non. Toni se précipite bien vite sur Stevens qui est au sol, littéralement en train de se vider de son sang, alors qu'autour d'eux, les autres SEALs apparaissent. Toni vient plaquer ses deux mains contre la plaie par balle. Il fait compression. Avec force. Parce qu'il a compris qu'il a touché l'artère braciale pour que l'hémorragie soit si importante.

« Que quelqu'un aille chercher Rojas ! »

Le chirurgien traumato qui est déployé avec eux. Celui avec lequel il a flirté et qui est finalement devenu son ami. Celui qui pourra sauver la vie de Stevens.

« MAINTENANT PUTAIN ! »

Et ça s'active enfin.

« Je te tiens. Je te tiens. qu'il assure à Stevens alors que les mains ensanglantées de ce dernier se referment sur les poignets de Toni.
- Si jamais...
- Sshh... »

Si jamais rien.

« T'as fait ce qu'il fallait... Je t'en veux pas... Te sens pas coupable... »

Toni continue de compresser la blessure comme il peut. Quand Ugo vient chercher Stevens, ce dernier est toujours en vie. Et il va le rester.

tw : suicide
Il est un peu tendu quand il frappe à la porte de la maison. Parce qu'il n'a pas prévenu Stevens de son arrivée. Parce qu'il craint, dans le fond, que de revoir son ancien frère d'armes fasse plus de mal que de bien au SEAL qui a, à présent, totalement raccroché depuis des mois. Depuis l'incident. Il a été sauvé par Ugo et après ça, il a été réformé : trop instable psychologiquement. Finalement, le boulot et la mission avaient eu raison de son bien-être mental. Et il est là aujourd'hui Toni, devant la porte de la maison, après avoir cherché l'adresse. Une adresse pas si facile à trouver puisqu'ils ont déménagé. Mais il l'a trouvée l'adresse. Et il est venu. Sans trop réfléchir, il est venu. Et il finit par frapper contre la porte en bois, le cœur battant rapidement mais il est là, il est venu jusque-là, il ne va pas reculer. Il veut le voir. La porte s'ouvre sur la femme de Stevens, il l'a assez vue en photo pour la reconnaître.

« Bonjour. Je peux vous aider ? »

C'est étrange. De la voir en personne. Il lui faut quelques secondes pour se reprendre à Toni.

« Bonjour Madame. Pardon de vous déranger. Antonio Moretti. Je suis dans l...
- Je sais qui vous êtes. »

Elle sourit avec douceur.

« Vous l'avez sauvé. Merci. »

Dans les faits c'est peut-être vrai mais il n'aime pas trop employer ce terme. Pourtant il ne sait pas en trouver un autre alors il se contente de hocher la tête doucement. Juste cela.

« Je suis vraiment désolé de débarquer comme ça sans prévenir mais je voulais passer le voir en rentrant avant d'aller rendre visite à ma famille. Est-ce qu'il est là ? »

Et le sourire qui étire soudain les lèvres de l'épouse de Stevens lui fait froid dans le dos. Il en perd le sien de sourire. Parce qu'il voit la tristesse. Et dans le sourire. Et dans le regard.  Lui fronce doucement les sourcils, battant des paupières pour ne pas se mettre à pleurer comme un con devant elle.

« Non... qu'il murmure tout bas, comme si prononcer le mot pouvait empêcher la terrible nouvelle de franchir les lèvres de la femme qui lui fait face. Quand ?
- Le mois dernier.
- Comment ?... »

Le silence est parlant. Il ne veut pas savoir les détails : s'il a mis le canon d'une arme à feu dans sa bouche, s'il s'est ouvert les veines, s'il s'est jeté sous une voiture ou s'il a avalé plusieurs boîtes de comprimés. Il ne veut pas savoir ça. Il en sait déjà assez.

« Je suis tellement désolé... »

Il l'est oui. Il l'est tellement qu'il n'arrive pas à être assez fort à retenir ses larmes. Parce qu'il l'a arrêté et qu'il le pensait sain et sauf.

Il fait face à ses parents. Poings serrés. Mâchoire crispée. Corps tendu. Il se retient Toni. Avec beaucoup de mal il se retient. Parce qu'on vient de lui apprendre qu'Amanda a disparu. Sa petite sœur. Disparue. Et depuis plusieurs semaines déjà. Ils auraient pu le prévenir, de la même manière qu'Amanda l'a elle-même prévenue qu'Illario avait pris la fuite. Ils auraient pu l'appeler pour lui dire qu'elle n'était pas rentrée ce soir-là. En fait, à l'instant où il pense comme ça, il se fourvoie : parce que la vérité, c'est qu'Amanda l'aurait elle-même prévenu de son départ, comme elle l'avait fait pour Toni. Elle n'en a pas eu le temps. Il ne parvient pas cependant pas à penser de cette façon Toni. Son cerveau s'y refuse. Il bloque, tout simplement. Il bloque cette possibilité.

« C'est de votre faute. qu'il finit par siffler entre ses dents. Si elle est partie. Si... »

Mais la phrase reste bloquée. Il ne donnera pas satisfaction à son père. Il ne lui parlera pas d'Illario. Non. Il ne le fera pas. Jamais il ne saura. Jamais il ne salira ce qu'ils ont eus et qui leur appartient même si c'était il y a quelques années déjà. Il observe sa mère qui reste accrochée au bras de son mari et jamais... Jamais il n'a ressenti un tel dégoût pour celle qui l'a mis au monde. Elle doit le voir dans son regard puisqu'elle se met à pleurer.

« Antonio...
- Regardez-moi bien... Parce que c'est la dernière fois que vous posez les yeux sur moi.
- Figlio...
- No. Vous avez fait un choix il y a longtemps. Aujourd'hui j'en fais un. Vous n'existez plus pour moi. Et je vais la retrouver. Je vais rester près d'elle et vous... Vous allez mourir seuls. »

C'est là-dessus qu'il tourne les talons. Oh il entend la plainte douloureuse de sa mère, il entend son hurlement, ses sanglots mais il ne se retourne pas. Et ça ne lui fait rien. Strictement rien. S'il balance quelques jours plus tard des grenades chez les Andrenacci, c'est par pure et simple vengeance. Parce qu'il a perdu la trace de deux êtres chers à cause de cette famille. Et il a perdu ses parents avant même qu'il ne vienne au monde en fait. Alors ces deux grenades, peu importe les dégâts qu'elles causent : elles sont méritées.

Amplement méritées.

tw : addiction ; cocaïne
Trois ans déjà. Trois ans qu'il la cherche, en vain. Trois ans qu'il est sur les routes, qu'il va de ville en ville, espérant réussir à retrouver sa trace. Trois ans qu'il bouffe ses économies dans ces longs trajets et ces longues recherches. Et un an maintenant, qu'il a fait de la cocaïne son alliée pour combler l'absence, la douleur, pour lui permettre de trouver la force de continuer à avancer pour chercher Amanda. Il la pense son alliée, cette poudre blanche qu'il est en train d'étaler sur le rebord d'une petite table en bois dans la chambre de cet hôtel miteux à l'entrée de Los Angeles. Il la pense son alliée alors qu'elle est son ennemie, alors qu'elle aggrave son PTSD. Pourtant il ne s'arrête pas. Parce qu'il a l'impression, Toni, que s'il arrête, il va en mourir. Il préfère ne pas manger parfois, juste pour pouvoir avoir son rail de cocaïne. Juste pour pouvoir avoir ce moment où tout devient plus facile. Alors, pour la énième, il se penche en avant et inspire à plein nez la poudre merveilleuse. Il se laisse ensuite retomber en arrière sur le lit. Un regard sur le côté, sur cette carte sur laquelle il y a tant de mots écrits ça et là.

Prochaine étape : San Francisco.


Un coup d'oeil dans le miroir : il n'est pas mécontent du résultat Toni. La barbe n'est pas complètement rasée mais elle est moins fournie et son visage en est plus doux. Sa tenue est simple, sobre, décontractée mais suffisamment correcte pour son premier jour de travail au NYPD. Il sait qu'aujourd'hui ça va être davantage une prise de marques pour lui mais il sait aussi que très vite il va devoir se jeter seul dans le grand bain. S'il est un peu anxieux, il se sent cependant prêt. Il se détourne du miroir et quitte la salle de bain commune à cet étage de l'hôtel où il séjourne actuellement puisqu'il est dans l'incapacité de s'offrir davantage. Il retourne à sa chambre, récupère les clefs de son pick-up, jette un coup d'oeil au calendrier posé sur le petit bureau et sourit : il va refaire une croix dessus ce soir et cela marquera son cinquantième jour de sobriété. C'est peut-être un hasard, ou peut-être un signe. Il quitte sa chambre et puis, une fois au volant de son pick-up garé un peu plus loin dans la rue, il a un regard pour son poignet, pour ce tatouage qui n'a que quelques semaines. Puis il lève les yeux vers le ciel, s'imagine que là où elle est, Amanda doit être heureuse qu'il ait décidé de poser ses valises ici, qu'il ait décidé de reprendre sa vie en main. Sa vie... Elle n'a plus vraiment été la sienne depuis qu'Amanda a disparu mais il l'a récupérée. Au prix de la perte d'Amanda puisqu'il a fini par céder à la bien triste fatalité qu'il ne la retrouvera jamais, que sa vie a été arrachée. Le travail de deuil sera long. Comme sera long le travail pour se remettre sur pieds, pour réussir à vaincre ce PTSD qui lui bouffe l'existence. Tout va être long mais il a tout le temps devant lui.

Il a la vie devant lui.
Et c'est déjà merveilleux.




this session is gonna be different
chewie/vivi ꕥ 37 ans
fréquence de rp : 1/semaine, parfois plus. ϟ fréquence de connexion : au moins un passage tous les jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? minimum 500 et pas de maximum ϟ avatar à réserver : David Giuntoli ϟ de quelle couleur sont les petits pois : je trouve la question très vilaine : et si on est daltonien, ON FAIT COMMENT ?! toute façon j'aime pas les p'tits pois. ϟ comment avez-vous connu 99 ? par deux personnes merveilleuses : {@=579}Dario Vitali{/@} & {@=580}Matteo Medici{/@} jovouzem  love  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? j'pense avoir trouvé un p'tit diamant avec ce forum  Tag saberistacademy sur I've got 99 problems 176241234
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