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3 résultats trouvés pour enfants

(NOA) God, I'm so blue, know we're through but I still fuckin' love you, babe

Invité
20 r ; 562 v.
Ven 5 Mar - 9:42
noa aguilar
just small daddy issues
ID CARD
{@=828}noa aguilar{/@}
29 ans - graphiste
FEAT : gina rodriguez
Noa a grandi dans une famille Guatémalienne très catholique. Arrivée aux États-Unis à l’âge de trois ans, elle a dû s’adapter à ce nouveau mode de vie et apprendre l’anglais. Elle a vécu dans une grande pauvreté toute son enfance, mais n’a jamais ressenti le manque de quoi que ce soit. Elle est tombée enceinte lorsqu’elle avait 22 ans, et a accouché de petites jumelles à ses 23 ans. Elle était folle amoureuse du père de ses enfants, mais elle l’a forcé à partir car il n’était plus heureux. Il avait besoin de vivre son rêve et d’être libre. Elle a toujours espéré le voir revenir, mais après quelques années, elle s’est fait une raison. Aujourd’hui, à 29 ans, Noa a réussi sa vie. Elle est graphiste freelance, elle est propriétaire et élève seule ses filles. Elle est très entourée de sa famille et de ses amis. Elle ne pouvait rêver mieux. Elle transmet son héritage latin à ses filles, et elle espère qu’elles seront fières de savoir d’où elles viennent et de leurs grands-parents pour être les premiers à leur avoir offert la possibilité de cette belle vie qu’elles possèdent.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Née au Guatemala, la belle a dû passer son enfance à prouver à tout le monde qu'elle pouvait, elle aussi, être une vraie américaine. L'adolescence a été difficile, un conflit d'identité... trop latino pour ses camarades de classe, trop américaine pour sa famille. Et puis, à ses 15 ans, la belle a obtenu la nationalité américaine, en plus de sa nationalité guatémalienne. Elle a depuis mis de côté ces problèmes acceptant fièrement sa double nationalité. Mais surtout, elle a su en faire une force d'être "différente" des autres, de parler une langue supplémentaire et d'être capable de s'adapter à deux cultures simultanément. C'est cet héritage qu'elle souhaite transmettre à ses filles.
Ethnie/origines : Quand toute sa famille vient de Guatemala et le revendique haut et fort, il est difficile d'oublier d'où on vient. Ceci étant dit, son arrière-grand-mère maternelle venait de Porto Rico. La demoiselle a donc un peu de sang portoricain qui coule dans ses veines.
Orientation : Noa a toujours été attirée par les hommes, que ce soit dans le jeu de la séduction ou même sexuellement. Elle n'a jamais été attirée par les femmes, ce qui ne l'empêche pas de les trouver belles, jolies et sexy. Elle ne ressent juste aucun désir pour la gente féminine.
Situation : La belle est célibataire, et mère de deux enfants en plus de ça. Mais elle vit bien la situation, ne s'en plaint pas. Après tout, c'est elle qui a rompu avec l'homme de sa vie pour lui permettre de vivre la vie qu'il désirait. Et étant donné que c'était sa décision à elle, elle l'accepte fièrement. Noa se débrouille bien, ses filles ne manquent de rien, elles reçoivent des lettres de leur père règulièrement. Bien sûr, les attentions et les câlins lui manquent. Mais un bon plaid, un verre de vin et un bon film lui font très vite oublier ses petits tracas.
Occupation : Noa est graphiste avec le statut d'auto-entrepreneur. Elle travaille de chez elle, et d'où elle veut en vérité, et se gère toute seule. Pas de patron pour lui dicter quoi faire, ni à quelle heure. Elle se fixe elle-même ses objectifs, ses horaires, son salaire. Et elle n'a jamais été aussi heureuse que depuis qu'elle s'est mise à son compte ! Pour rien au monde elle ne reviendrait en arrière.
Quartier : La belle a vécu toute sa vie à Brooklyn, et c'est du coup tout naturellement qu'elle y est restée. Le quartier est dynamique, il y flotte une ambiance bohème depuis quelques années, elle s'est trouvée un petit loft vraiment sympa et son brunch préféré se trouve à 15 minutes à pied de chez elle. Que demander de plus ?

and what else ?
Qualités : Créative, souriante, passionnée, mature, indépendante, débrouillarde, joviale, sociable, empathique, organisée
Défauts : Râleuse, jalouse (mais pas maladivement), n'a pas la langue dans sa poche, franche, trop honnête, souvent en retard, rancunière, trop gourmande, maladroite.
Passions : {#}animaux{/#} ; Noa a toujours aimé les animaux, mais ses parents n'en voulaient pas à la maison (pas assez d'argent, trop de travail pour s'en occuper, perd trop de poils, bave...). Elle ne peut pas forcément encore se permettre d'en adopter un, alors pour allier son amour des animaux avec l'envie d'en avoir, Noa a décidé de devenir famille d'accueil pour des chiens et des chats. De plus, ses filles prennent très à coeur de l'aider à s'en occuper. {#}enfants{/#} ; Forcément lorsqu'on est maman... on ne peut pas dire "ew je déteste les bambins". Depuis six ans maintenant, son quotidien c'est les enfants, surtout quand on en a deux à la maison. Que ce soit les sorties en famille, entre filles ou en play date... la vie de Noa tourne autour des enfants. {#}instagram{/#} ; Quel genre d'auto entrepreneur serait-elle si elle n'avait pas Instagram ? Déjà, pour commencer, Noa adore ce réseau. Elle aime beaucoup la photographie, et elle aime partager des photos de ses filles. Mais elle en profite aussi pour partager des astuces de graphisme aux débutants ou frileux de se lancer en tant que freelance. {#}design{/#} ; C'est un peu ce autour de quoi gravite ses journées. 70% mère, 20% graphiste, 5% "je le ferai demain", 3% râleuse, 2% estomac sur pattes. Bref, le design, elle en fait, elle en mange, elle en respire, elle en rêve. Quand elle n'en fait pas, elle en cherche, quand elle n'en cherche pas, elle se renseigne dessus et en apprend toujours plus.
Communautés : {#}LosLatinx{/#} ; Toutes ces années d'adolescence à essayer de renier sa vraie nature, ses origines, son pays natal, sa langue maternelle, sa culture... Tout ça parce qu'elle avait honte d'être différente des autres. Pour finalement, aujourd'hui, être on ne peut plus fière de venir d'Amérique Latine. Elle veut que ses filles ne ressentent jamais ce qu'elle a pu ressentir pendant son enfance, alors elle les emmène souvent rencontrer d'autres latinos (autre que leur famille). Et puis, elles parlent exclusivement espagnol à la maison. {#}BFLC{/#} (best friends lifesaving center) ; Noa adore les animaux, alors elle a dernièrement décidé de devenir famille d'accueil. Ses filles adorent l'idée, même si elles préfèreraient d'avantage garder l'animal toute leurs vies. {#}meowparlour{/#} ; un café chat où l'on peut faire du yoga et de la méditation ? Il n'en fallait pas plus pour convaincre Noa ! D'ailleurs, elle s'est inscrite aux cours de méditation avec ses filles. Et elles en ont bien besoin ! Être entourées de chats tout en apprenant à se détendre leur fait beaucoup de bien. Et à Noa aussi d'ailleurs !






that's my story / self diagnosis
New York, février 1994 ◊ « C’est notre nouvelle maison, mi hija. » La petite fille est encore trop jeune pour bien comprendre ce que sa mère lui raconte. Elle n’a que trois ans, et du jour au lendemain, ses parents ont attrapé tout ce qu’ils possédaient pour quitter leur maison, leur pays et traverser les frontières afin de se retrouver à New York. La petite fille ne comprend pas bien. Elle se pense en vacances. Bientôt, elle rentrera à la maison. Il fait bien trop froid ici. « Nueva York est notre nouveau chez nous, mi hija. » La petite fille cligne des yeux. Puis elle tend les bras vers son père. « Papá… » Elle est fatiguée. Ses parents aussi, mais ils ne le montrent pas. Son père la prend dans ses bras et s’assoit dans un vieux fauteuil abîmé. Il la berce tout doucement. La petite fille s’endort tout contre lui. Elle est encore trop innocente pour comprendre ce qu’il se passe. Ce petit appartement miteux, ce deux pièces avec ce matelas à même le sol et ce vieux fauteuil abîmé, c’est sa nouvelle maison. C’est ici qu’elle grandira. Elle passera ses premières nuits sur ce vieux matelas, à même le sol, avec ses parents. Avant qu’ils puissent enfin s’offrir un canapé convertible qui deviendra son lit. « Tout ira bien, mi cariño. » Chuchote son père au creux de son oreille en lui caressant les cheveux. « Dios está con nosotros. »

New York, septembre 1997 ◊ Trois années se sont écoulées depuis son arrivée dans le pays, mais l’enfant ne s’adapte pas bien. Tout est étrange ici. Les hivers sont glacials. Les étés bien trop humides. Sans parler de cette période étrange à la rentrée scolaire où il commence à faire froid, et puis d’un coup il fait à nouveau chaud avant que le froid ne revienne. Ils appellent ça l’été indien. Et puis surtout, elle a fini par comprendre qu’elle ne rentrerait plus à la maison. C’est ici, maintenant, la maison. Mais Noa a du mal à s’y faire… Les enfants ne sont pas très gentils avec elle. « Tu parles bizarre. Pourquoi tu roules les r ? » « Parce qu’elle est pas comme nous ! » Des mots qui résonnent dans son crâne, comme des coups de poing. Pas comme nous. La petite fille n’a que six ans, mais elle comprend déjà que quelque chose n’est pas normal. Est-ce elle ? Est-ce eux ? « Je roule pas les r… » S’efforce de dire Noa d’une petite voix, en roulant bien évidemment les r. Elle n’y peut rien si elle parle comme ça. Elle ne parle qu’espagnol à la maison. Elle a appris l’anglais en à peine trois ans. Elle fait encore beaucoup de fautes. Mais elle essaye, et elle n’abandonne pas. Seulement, Noa en a marre qu’on se moque d’elle. « Non mais écoutez la ! » S’égosille l’un des garçons en rigolant méchamment. « Mon papa a une femme qui range tout à la maison, elle parle comme toi. » Noa fronce des sourcils. Elle ne les aime pas ces garçons. « ¡Estúpido! » Leur crie-t-elle juste avant de s’enfuir en courant. Tandis que les larmes lui montent aux yeux, la petite fille rêve de retourner chez elle, au Guatemala.

New York, juillet 2003 ◊ La demoiselle passe un dernier coup sur sa robe pour la lisser. Elle se regarde dans le miroir d’un air perplexe. Elle ne se reconnait plus trop. Elle a beaucoup changé ses derniers mois, et elle commence même à avoir de la poitrine. Pas suffisamment pour porter un soutien-gorge, mais assez pour que ça se remarque et que ça la gêne. Noa déteste ça. Elle déteste porter une brassière. Et cette robe, elle ne l’aime pas. Mais elle est obligée de la porter quand même, parce que c’est dimanche et que le dimanche, toute la famille Aguilar se réunit à l’église. Noa n’est pas la seule enfant Aguilar, ses cousins sont également là. Leurs parents aussi ont quitté le Guatemala pour venir s’installer à New York. C’était d’ailleurs un projet dont discutaient les frères Aguilar (le père de Noa et le père de ses cousins). Elle aime bien les voir, car elle se sent un peu seule dans son petit appartement avec ses parents. C’est ça aussi d’être fille unique… c’est envier ses cousins qui sont quatre. Et puis elle s’entend particulièrement bien avec Rosita, la benjamine, qui a le même âge qu’elle. Noa soupire. Elle aurait aimé avoir des frères et sœurs. Ou au moins une sœur. « ¡Vamos, Noa! » La jeune fille observe son reflet une dernière fois. Il n’y a rien à faire, elle n’aime pas ces robes du dimanche… Elle prend une grande inspiration, ferme les yeux un instant, puis elle sort de la salle de bain. « ¡Sí, papá, ya voy! » En route pour l’église, ce qui ne réjouit pas tellement Noa. Car même si elle est encore jeune, elle sait déjà qu’elle ne croit pas tout ce qu’on lui apprend dans ce lieu de culte. Elle a bien entendu appris le respect de la part de ses parents, alors elle ne se permet pas de critiquer ou de dire quoi que ce soit. Mais elle sait, au fond d’elle-même, qu’elle n’est pas croyante comme ses parents.

New York, décembre 2006 ◊ « Mi hija, hay una carta para ti. » Noa soupire bruyamment. Elle est fatiguée d’entendre ses parents parler espagnols tout le temps alors qu’elle se bat depuis des années pour apprendre l’anglais et prendre un parfait accent new yorkais. Ce qu’elle a finalement réussi. Si ce n’est pour son visage qui la trahit, lorsqu’elle parle, Noa a tout l’air d’une américaine. Mais chez elle, ses parents continuent de parler leur langue maternelle, et ça l’agace. D’ailleurs, ça fait quelques mois qu’elle ne répond plus qu’en anglais. Et ça, ça les agace eux. « J’ai une lettre ? Où ça ? De qui ? » Noa sort de la salle de bain pour rejoindre sa mère. Ils vivent toujours dans ce petit deux pièces. Alors, l’adolescente passe beaucoup d’heures dans la salle de bain. C’est le seul endroit où elle peut être tranquille. Elle a pris l’habitude de s’installer tous pleins de coussins et des plaids dans la baignoire afin de se créer un petit nid. Elle y lit, elle dessine… « Aquí. » La jeune fille attrape l’enveloppe que lui tend sa mère. C’est une enveloppe avec un tampon. Ça a l’air bien trop formel pour elle. Une affreuse pensée lui traverse l’esprit : et si on l’expulsait ? Un frisson lui parcourt toute l’échine. Noa prend une grande inspiration, et elle expire longuement. « ¿A qué esperas? » Sa mère la sort de ses pensées. Tout en s’asseyant à ses côtés, Noa lui fait part de son inquiétude. « Et si c’était une mauvaise nouvelle ? Et si on voulait… me renvoyer ? » Lorsqu’elle était petite, c’était tout ce qu’elle souhaitait : retourner à la maison. Mais aujourd’hui, à quinze ans, sa maison est ici. L’Amérique est son pays. « Así que no te preocupes, mi hija. » « Tu as raison, j’imagine, j’ai tort de m’inquiéter… » Noa offre un sourire pas très rassuré à sa mère. « Ok bon… » Elle ouvre l’enveloppe d’un coup sec. En tombe alors une carte à son nom, accompagné d’une lettre qu’elle s’empresse de lire. « … la nationalité américaine… ¡Oh, Dios mío! ¡Soy americano! ¡Mamá, soy americano! J’ai obtenu la nationalité américaine, tu te rends compte ?! » Noa saute de joie dans la cuisine en serrant la lettre contre son cœur ! Sa mère, folle de joie et on ne peut plus fière de sa fille unique, se lève et l’embrasse. « Estoy muy orgullosa de ti, mi hija. » « Moi aussi je suis fière de toi, mamá. » Les deux se prennent dans leurs bras et s’embrassent. Aujourd’hui est un grand jour. Noa Aguilar a obtenu la nationalité américaine, et rien ne pouvait rendre plus fière sa mère.

New York, octobre 2013 ◊ Voilà à peine un an, maintenant, que Noa fréquentait un homme incroyable. Simon. Elle l’avait rencontré sur le campus de son université le 5 mai, alors qu’elle célébrait Cinco de Mayo avec la communauté latine du campus, mais aussi avec sa cousine et ses amis à qui elle avait forcé la main. Aller venez, ce sera génial, vous verrez, et je vous promets une teq paf ! Cela faisait maintenant quelques années que Noa avait su accepter sa différence et en faire une force. Elle était dorénavant très fière d’être Guatémalienne et de parler espagnol. Et pour ainsi dire, tout se passait beaucoup mieux avec ses parents. Ils avaient même totalement accepté Simon qu’ils adoraient ! Simon… c’était une rencontre toute bête à la hauteur de la maladresse de Noa. Avec ses amis, ils venaient de se poser dans un bar et c’était elle qui était en charge de commander les boissons. Quelle idée quand on la connait… Elle était en train de revenir avec cinq verres dans les mains (en marchant doucement et en regardant plus les verres que là où elle mettait les pieds). Et voilà qu’elle a trébuché sur quelque chose au sol – ou plutôt quelqu’un – et qu’elle s’est étalée de tout son long sur ce garçon qui se trouvait allongé au sol. Que faisait-il ? Un de ses amis l’avait défié de s’enfiler plusieurs shoots en étant allongé au sol. Joueur, le garçon avait relevé le défi. C’était sans compter sur la maladresse de Noa. Voilà qu’à présent ils étaient tous deux recouverts de divers alcools (bière, whisky, vodka entre autres). Et Noa était tombée de tout son long sur lui. D’ailleurs, dans un réflexe il l’avait rattrapé. « ¡Oh, Dios mío! » Noa était trempée et elle puait l’alcool. Et puis c’est là qu’elle avait croisé son regard. « … Salut ! » Avait-elle sorti d’une petite voix. « Salut ! » Avait-il répondu en lui repassant une mèche de cheveux derrière l’oreille. C’est un peu comme si le temps s’était arrêté autour d’eux. Et puis le bruit environnant leur était revenu aux oreilles et ça les avait frappés. Elle était toujours dans ses bras sur le sol, tous les verres étaient éparpillés autour d’eux et ils étaient recouvert d’alcool. Noa s’était relevée très vite, rouge de honte. Et puis, alors qu’elle pensait disparaitre et ne jamais le revoir, il avait insisté pour passer le reste de la journée avec elle. Ce n’était pas juste une rencontre, c’était comme s’ils se retrouvaient enfin après une vie entière à se chercher.

Un an plus tard, ils vivaient ensemble dans un petit studio depuis six mois. Bien que les parents de Noa étaient persuadés qu’elle vivait seule. Vous imaginez un peu, deux jeunes non mariés qui vivent sous le même toit ? Ce serait un scandale ! Enfin dans la famille Aguilar tout du moins… Cependant, le scandale se trouvait au coin de la rue. Voyez-vous, à cet instant précis, Noa était assise sur le sol de sa salle de bain. Les larmes roulaient le long de ses joues, son nez coulait. Et tout son corps était parcourus de sanglots. Sa main droite, tremblante, tenait un test de grossesse dont le résultat venait de changer à jamais sa vie. Au même moment, Simon rentrait de son boulot. Quelle ne fut pas sa surprise en trouvant sa bien-aimée en pleurs sur le sol froid de la salle de bain. La rejoignant au sol, il passa ses bras autour d’elle pour la serrer tout contre lui. « Chhhuuut… je suis là, tout va bien se passer. » Il ignorait encore quelle était la cause de son chagrin, évidemment. Noa essaya de parler, mais les sanglots étaient trop puissants. Alors, elle tendit le test vers lui dans un dernier effort. Alors qu’elle lui donnait, les larmes coulaient encore plus. Il fallut un moment à Simon pour faire le lien, et pour comprendre. « Attends… tu es… enceinte ? » Sa réaction surprit Noa plus que tout. Simon arborait un immense sourire. « Tu es en train de me dire que je vais être papa ? » S’exclama-t-il en la serrant tout contre lui. Puis une lueur de lucidité lui passa par la tête. « À moins que… est-ce que tu veux… le garder ? » Son regard s’était fait sérieux alors qu’il plongeait dans les yeux de Noa. Sérieux, mais compréhensif. « Je ne sais pas… » Noa était perdue, trop de choses lui passaient par la tête au même moment. « Mes parents… » « On s’en fiche de ce qu’ils vont dire ou penser. Je serai là mon amour. » Noa sentit comme un poids se retirer de ses épaules. Pour être honnête, elle s’était déjà attachée à ce petit embryon. Et ces quelques mots de Simon finirent de la rassurer. « Je te promets que je ne vais nulle part. »

New York, juin 2014 ◊ « Je sais que vous êtes fatiguée, et vous vous en sortez très, très bien, mais il va falloir pousser une nouvelle fois. Le deuxième arrive ! » « Vous plaisantez ?? » Hurla Noa. La jeune femme était en sueurs, elle était trempée même. Elle maudissait, à l’instant présent, toutes les femmes qui avaient osé lui dire que l’accouchement était le plus beau jour de leur vie. Parce qu’à cet instant précis, Noa souffrait. Elle avait mal partout. Elle voulait juste tout arrêter, se reposer et laisser le bébé quelques mois de plus dans son ventre. Le bébé… le bébé qu’elle venait d’accoucher en plus ! Le médecin avait annoncé à l’instant qu’il s’agissait d’une petite fille. Même que Simon en avait eu les larmes aux yeux en embrassant Noa. Mais voilà, le médecin venait d’annoncer qu’un deuxième bébé arrivait ? « No, no, no. ¡Estás loco! ¡Sólo hay un bebé! Lo sé, he visto la ecografía, ¡sabría que hay dos! » « Chérie, en inglés… » Simon ne connaissait pas beaucoup d’espagnol, mais il savait au moins lui rappeler qu’elle ne parlait pas anglais. « Y en a pas deux ok !!! J’ai vu les échographies, j’étais làààààà oookééééééé, j’étais obligée d’être là vu que le gros ventre c’était moi !!! C’était pas Simon, ah ça non, sinon on lui aurait dit quoi ? Félicitations c’est un kebab ?!! Y EN A PAS DEUX !! Comment c’est possible ???? » À présent, Noa hurlait. Et plus elle hurlait, plus elle écrasait la main de Simon, plus le jeune homme se décomposait. « Noa… ma main… » « Oh t’as mal à la main ?? EH BEN IMAGINE MON UTÉRUS CE QU’IL RESSENT !! » Le médecin esquissa un petit sourire. « Noa… je sais que cette situation est confuse. Il arrive parfois que le second bébé n’apparaisse pas à l’échographie, il se cache derrière le premier. Mais pour votre bien-être, et celui du bébé, je vais vous demander de faire un tout dernier effort, et de pousser. Vous pouvez le faire ! » Simon posa sa seconde main, non broyée, sur l’épaule de Noa en signe d’encouragement. Oh comme elle le détestait à ce moment précis ! Noa pris une grande inspiration, et juste avant de pousser elle se fit la promesse à elle-même que c’était la première et la dernière fois de sa vie qu’elle tomberait enceinte.

« Félicitations, vous êtes l’heureuse maman de deux petites filles en parfaites santés ! » Alors qu’on lui déposait ses deux filles dans les bras, Noa, épuisée, était en larmes. Des larmes de joie, de fatigue, d’un trop plein d’émotions. « Bonjour Adelaida, bonjour Ainoa. Bienvenue au monde mes amours… » Simon était assis près d’elle, les yeux remplis de larmes et d’amour. « Je suis si fier de toi… Je t’aime… » Murmura-t-il à Noa. Le sourit qu’elle lui rendit valait tous les mots.

New York, novembre 2014 ◊ « Ça ne fonctionne pas. » Décréta un soir Noa alors qu’elle observait Simon avachit dans le canapé de leur studio. « Tu es en train de t’éteindre. » « Quoi ? » Noa s’assit à côté de lui et lui attrapa la main qu’elle serra fort contre elle. « Je suis en train de te perdre… Ce que tu souhaitais, c’était voyager, découvrir le monde, vivre de ta passion… Pas être enfermé dans un train-train pareil. Boulot, biberon, dodo. Ce n’est pas pour toi. » Simon était complètement perplexe, ahurit même. « Quoi ? » « Je t’aime. Et tu m’aimes aussi. Et tu aimes les filles plus que tout. Mais je ne veux pas que tu cesses de nous aimer, que tu cesses de m’aimer parce que ton rêve te file entre les doigts. » Il secoua la tête. « Je ne comprends pas… » « Nos chemins se croiseront toujours. Tu es mon pingouin, mon âme sœur, l’amour de ma vie. Mais tu dois vivre ta vie ! Tu dois vivre tes rêves ! » « Mais… » Noa l’embrassa, puis elle embrassa sa main. Elle se mordait l’intérieur des joues pour ne pas pleurer. « Je ne veux que ce qu’il y a de mieux pour toi. Et aujourd’hui, être père, être coincé dans cette routine, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour toi. » Simon était totalement perdu. « Simon… je t’aimerai toute ma vie. Et quand tu seras prêt à revenir vers nous, je serai là, je t’attendrai. Mais je ne supporterai pas de te voir t’éteindre un jour de plus. Ça fait cinq mois que ta petite flamme s’est éteinte. » Elle avait raison. Mais de l’entendre le dire, c’était bien plus douloureux que de l’admettre lui-même. Simon ne s’en rendait pas compte, mais il avait des larmes plein les yeux. « Je ne peux pas… » « Bien sûr que si tu peux. Va vivre tes rêves. Je serai toujours là, avec toi. » Dit-elle en posant sa main contre le cœur de Simon. « Toujours… » Il prit son visage dans ses mains. Qu’est-ce qu’il l’aimait ! Et le fait qu’elle le comprenait aussi bien rendait tout ça encore plus difficile. Mais elle avait raison… il s’éteignait, il devenait mauvais pour elle et les filles. Et s’il espérait un jour être un père parfait et être à nouveau l’homme dont Noa était tombée amoureuse, il devait se reprendre en main. Vivre ses rêves pour ne pas être amer. Il détestait ça, mais elle avait raison. Noa n’arrivait plus à retenir ses larmes. Elle se lova contre Simon, en pleurant silencieusement. Elle savait très bien ce qu’elle faisait, et c’est parce qu’elle l’aimait tellement qu’elle le libérait. Ils passèrent la nuit entière dans les bras l’un de l’autre, en silence, s’imprégnant au maximum de ces derniers moments ensembles. Le lendemain matin, Simon était parti.

New York, mars 2021 ◊ « Ainoa, Adelaida, ¡vamos mis hijas! » Six ans plus tard, le temps avait bien passé depuis que Simon était parti. Noa en avait pleuré des larmes. Jamais devant ses filles. Toujours en silence. Elle s’était montrée plus forte que jamais. Ses parents avaient été d’une aide incommensurable. Ils avaient, bien évidemment, maudit Simon. Malgré le fait que Noa eut essayé, trop de fois, de leur expliquer que c’était elle qui l’avait forcé à partir. Bien évidemment, sa mère lui avait aussi fait la leçon sur le fait qu’elle n’avait pas su retenir son homme. Cet homme qui, malgré la distance, avait continué de subvenir aux besoins de ses filles, de leur envoyer des cadeaux et des lettres. Qu’est-ce qui lui manquait… Mais Noa avait appris à grandir sans lui, à vivre sans lui. Et elle ne l’avouerait pas, aujourd’hui, qu’il lui manque. Cette fierté qu’elle tient de sa propre mère. « On va à notre séance de méditation. » « ¿Con los gatos? » Demanda Ainoa. « Sí, con los gatos. » Les filles aimaient faire de la méditation avec les petits chats. C’était leur rituel, deux fois par mois, le samedi. Noa avait su se débrouiller seule, sans Simon. Elle avait construit une vie stable pour ses enfants. Elle était devenue graphiste à son compte. Elle s’était trouvé un loft de trois chambres à Brooklyn dont elle était propriétaire. Mais surtout, elle était heureuse et épanouie. Elle n’y croyait pas au début, mais finalement, elle avait réussi. Et elle pouvait être fière d’elle-même !



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Elodie
Age: 29 ans
Avez-vous des triggers personnels ? Hm, pas que je sache... Enfin là, comme ça, y a rien qui me vient. hehokoi
Avatar à réserver : Gina Rodriguez Tag enfants sur I've got 99 problems 176241234
Crédit avatar utilisé dans la fiche: LITTLE WILDLING RPG
Souhaitez-vous un mp d'intégration Hm, non je pense que ça ira, mais l'idée est trop mignonne Tag enfants sur I've got 99 problems 995762081  plzz

I intend to live forever. so far, so good. / archer

Invité
7 r ; 800 v.
Mar 6 Oct - 18:18
archer quinn
32 ans - acteur à broadway
FEAT : henry golding né à Kuala Lumpur en Malaisie, Archer n'a que peu d'informations sur sa famille biologique, malgré les recherches menées quand il était adolescent. adopté par un couple très aisé vivant à New York, il arrive sur le sol américain quand il a quatre ans, et ne dira pas un mot pendant un an. c'est à travers un piano qu'il s'exprimait, et il n'a jamais cessé d'être attiré par la musique et la chanson. encouragé dans cette voie, il a étudié à la Tisch, avec pour objectif de fouler les planches de Broadway. ses parents, bien qu'aimants, n'ont pas été très présents quand il était jeune, et il se souvient surtout des nounous et autres domestiques, qui l'ont élevé. quand ce fut son tour de devenir parent, un peu plus tôt que prévu (24 ans, dans une relation depuis six mois, assez précoce donc même s'il était amoureux et qu'ils sont toujours mariés), il a alors mis sa carrière de côté, alors qu'il avait un gros rôle, pour être père à plein temps. ses jumeaux ont été toute sa vie pendant six ans, et quand ils sont rentrés à l'école, reprendre sa carrière n'a pas été chose facile. de frustrations en frustrations, se sentant seul parce que sa femme ne le comprenait pas, il a entamé une liaison avec une autre femme. puis une deuxième, et il a cessé de compter pendant deux ans. à côté, sa carrière repartait doucement, loin des premiers rôles qu'il parvenait à avoir, avant sa pause. ses indiscrétions ont fini par être connues de sa femme, qui a d'abord imposé une séparation, avant qu'ils ne décident de travailler sur leur couple en thérapie.
who am I
ꕥ âge : trente-deux ans.
ꕥ nationalité : devenu américain, par son adoption.
ꕥ ethnie/origines : son sang et ses origines sont malaisiennes, au moins de sa mère, parce qu'il n'a jamais su qui était son père biologique. un test adn a cependant révélé des origines européennes.
ꕥ orientation : hétérosexuel, il a bien essayé d'embrasser un homme une fois mais ça n'a pas été concluant.
ꕥ situation : marié, en thérapie de couple pour reconstruire de bonnes fondations, après plusieurs infidélités de sa part.
ꕥ occupation : acteur sur les planches de Broadway, il joue Hans dans Frozen actuellement.
ꕥ quartier : upper east side
ꕥ qualités : travailleur, attentionné, souriant
ꕥ défauts : infidèle, impatient, un peu jaloux
ꕥ passions : {#}théâtre{/#}  {#}karaoké{/#} {#}enfants{/#}
ꕥ communautés : Broadway
ꕥ scénario/pré-lien : //
ꕥ groupe : idk what you're talking about
ꕥ mp d'intégration : j'aime bien recevoir les mps de marion le citron Tag enfants sur I've got 99 problems 3485736869

all about my player
ꕥ petite présentation perso : toujours moi, j'ai pas changé et actuellement, je profite de mon mercredi pour glander plzz
ah et j'ai décidé de remplir le portrait chinois comme je l'aurais fait quand j'étais  enfant / ado, on s'amuse comme on peut Tag enfants sur I've got 99 problems 36146562

petit portrait chinois
ꕥ un livre : 4 filles et un jean, ou les nana
ꕥ un film : harry potter
ꕥ une série : charmed, ou gossip girl la toute première que j'ai suivie en vo et en entier, ah et desperate housewives, que mon oncle enregistrait pour nous sur cassette parce qu'il avait canal +  sisisi
ꕥ une chanson : cendrillon, téléphone (mon papa était fan Tag enfants sur I've got 99 problems 2153884322)
ꕥ un animal : dauphin
ꕥ un plat/dessert : gâteau au chocolat
ꕥ une boisson : orangina
ꕥ une célébrité : Sophia Bush
ꕥ un pouvoir magique : pouvoir voler

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : //

that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Essayer d'être à l'heure à la sortie de l'école, puis trouver le meilleur itinéraire pour accompagner chaque enfant à ses activités (qui ne sont pas au même endroit, forcément), puis rejoindre le cabinet du docteur Holmes pour discuter mariage et compromis. Le tout après une répétition, et avant une représentation pour Frozen à Broadway. Difficile de tout avoir.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Fut un temps, c'était la cigarette, j'en fumais facilement une dizaine par jours. A l'annonce de la grossesse de Tammy, j'ai tout fait pour arrêter et, en m'en donnant les moyens, j'ai réussi. Il m'arrive d'en fumer une, par ci, par là mais ça n'a plus rien d'une addiction... enfin je crois. En revanche, j'ai sans doute une espèce d'addiction à l'attention, d'où vient sans doute ce si grand amour pour la scène. Et ça, c'est moins facile d'arrêter. Et encore faudrait-il en être conscient, puis le vouloir.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Pas très bien, du tout. Il faut dire qu'elle a découvert que j'étais marié et, au lieu de simplement rompre et m'insulter copieusement (ce qu'elle a fait aussi), elle a décidé que ma femme devait être au courant. Autant dire qu'on n'est pas restés amis.

Le dernier texto que tu as envoyé ?
[mention]archer, to tammy[/mention] a écrit:didn't have time to put the clothes in the dryer before show time, can you do it before bed ? also, there is a pumpkin pie for you and the kids tonight. love u


Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? elle a longtemps été très peu existante. Trop occupés par leurs carrières, ils n'étaient pas du genre à me border le soir, ce qui était plutôt fait par des nounous. Même s'ils ont été présents pour moi, pour mes rêves et financièrement, je savais que je voulais être tout sauf comme eux quand je deviendrais père. Mais on ne peut pas dire qu'on ne s'entende pas, simplement que nos relations sont assez formelles.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Je suis papa ? Croyez-moi, ça prend du temps, beaucoup de temps, même quand les enfants ont huit ans. Jasper et Romy occupent la plupart de mon temps, et j'aime passer du temps avec eux. En dehors de ça et de mon travail, je n'ai pas beaucoup de loisirs, même si je m'accorde parfois quelques soirées karaoké, ou une séance de sport.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Toute première audition, c'était pour West Side Story. J'étais tellement stressé que j'ai vomi en plein numéro de danse. Etonnement, je n'ai pas été rappelé. Heureusement, j'ai appris à mieux gérer mon stress ensuite.

this session is gonna be different
tearsflight, marine ꕥ 27 ans
fréquence de rp : au moins une fois par semaine ϟ fréquence de connexion : tous les jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? autour de 500. ϟ avatar à réserver : écrire ici. ϟ de quelle couleur sont les petits pois :  Tag enfants sur I've got 99 problems 199075109 ϟ comment avez-vous connu 99 ? disons que je connais la maison maintenant Tag enfants sur I've got 99 problems 3485736869  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? c'est quand le bonheur les vacances ? Tag enfants sur I've got 99 problems 1481559233
mine (gif) juice (avatar)

(kowalski) to be human

Invité
24 r ; 692 v.
Mer 26 Aoû - 0:34
Sasha Kowalski
34 ans - pilote de f1
FEAT : Jake Mcdorman
Américain d'origine polonaise de trente-quatre ans, born and raised à Greenpoint (Brooklyn) et enfant d'ouvriers, Sasha est le produit de la working-class américaine. Pilote de Formule Un renommé, gagnant de plusieurs grand prix, c'est néanmoins pour son terrible accident en 2018 qu'il se fit connaitre du grand public. En rémission un an et demi plus tard, il s'efforce de donner son temps à la communauté qui l'a toujours supporté grâce à l'association Drive Safe qu'il a fondé. Bien que son retour sur les circuits soit attendu par les fans du milieu, Kowalski a du mal à admettre qu'il est tout sauf prêt à remettre un volant entre ses mains.
who am I
ꕥ âge : 34 ans
ꕥ nationalité : Américaine
ꕥ ethnie/origines : Polonaise
ꕥ orientation : Officiellement hétéro, officieusement pansexuel
ꕥ situation : Divorcé, célibataire
ꕥ occupation : Pilote de F1
ꕥ quartier : Brooklyn
ꕥ qualités : Optimiste, affectueux, bon vivant, minutieux, calme.
ꕥ défauts : Compétitif, émotif, impulsif, obstiné.
ꕥ passions : {#}car-racing{/#} {#}chat{/#} {#}bière{/#} {#}enfants{/#}
ꕥ groupe : Idk what you're talking about
ꕥ communautés : The Overkill et Drive Safe, l'association qu'il a crée dans son quartier de Greenpoint.
ꕥ scénario/pré-lien : non
ꕥ parrain : non je vais essayer de m'intégrer comme une grande !

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Hello je suis Clara aka Mouette  saluut j'habite au Canada, je travaille dans le JV et j'aime la bonne bouffe, la bière et les sports gaéliques ! J'aime partager mon temps rp entre les liens dramas et les amitiés de longue date. J'aime aussi les surprises et me laisser porter par les sujets  sisisi Je suis du coté easy peasy de la balance, en essayant d'avancer le plus possible l'action sans mettre la pression à mes partenaires de jeu. Je m'essaye pour la première fois au city et j'ai hate de voir ce que ça donne !

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Good Omens, Terry Pratchett/Neil Gaiman.
ꕥ un film : Short Term 12, Destin Daniel Cretton.
ꕥ une série : Parks and Rec.
ꕥ une chanson : To Be Human, Marina.
ꕥ un animal : la loutre.
ꕥ un plat/dessert : Un camember au four.
ꕥ une boisson : la smithwicks.
ꕥ une célébrité : Nick Offerman.
ꕥ un pouvoir magique : l'invisibilité.

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : situation claustrophobique.


that's my story / self diagnosis
the facts
Born and raised dans le quartier de Greenpoint à Brooklyn, Sasha est le deuxième enfant d'une fratrie de quatre. Il grandit dans une famille soudée, entouré de ses parents et de ses frères et sœurs. D'origine polonaise comme la majorité du quartier, sa famille a immigré aux États-Unis dans les années 40, fuyant les dangers de la guerre. Bien qu'il ne possède pas la nationalité, il parle couramment la langue avec ses grands-parents et d'autres membres de la communauté. Enfant turbulent, facilement distrait à l'école, ses parents réalisent rapidement que le sport canalise son énergie et tentent de l'inscrire dans le club de foot du quartier, mais de par son jeune âge et sa frêle constitution, Sasha se retrouve rapidement la risée de l'équipe qui le menace et le tourmente sous le sourire entendu du coach : boys will be boys. Il faudra que sa mère intervienne pour qu'on le retire finalement de l'équipe, au grand dam de son père qui aurait préféré qu'il profite de cette expérience pour s'endurcir.

Très jeune, il développe un intérêt pour la vitesse, pédale à fond sur son vélo dans les rues du quartier. Mais sa réelle passion naît lorsqu'il est invité à fêter l'anniversaire d'une amie dans un circuit de karting. Fasciné par la conduite, il passe ses journées près des circuits automobiles à regarder tourner professionnel et amateurs, conduisant dès qu'il le peut sur les karts de ses nouveaux amis. Consciente du potentiel de son fils et heureuse de le voir finalement s'épanouir, sa mère remue ciel et terre pour acquérir un premier kart et force son mari à balader le jeune Sasha, alors âgé de douze ans, de circuits en circuits. Moins d'un an plus tard, Sasha a remporté la majorité des courses à laquelle il a participé et commence à être repéré par des grands noms de la Formula One. À seize ans, il commence sa carrière de pilote. À vingt ans, il remporte ses premiers grands prix. La même année, il rencontre celle qui deviendra sa femme seulement un an plus tard : amoureux éperdus, jeunesse enflammée, le couple scelle leur union à l'aube de leurs vingt-et-un ans. Ils accueillent une petite fille la même année et divorce deux ans après. Histoire d'amour expéditive que les médias nommeront "The Kowalski Method : fast, very fast".

C'est à Baku, grand prix d'Azerbaijan, qu'il passe proche du titre mondial. Il a plu la veille et la route est glissante. Très glissante. Sasha a répété dans sa tête les virages et les aléas du parcours, les angles et les vitesses. Il se berce lentement, les yeux fermés en visualisant l'asphalte. Dans son crâne ça gronde, ça s'agite, et ce n'est pas seulement la faute à l'oreillette qui grésille d'informations que lui balance l'équipe technique. Stressé, épuisé et apeuré, il n'aura pas fait trois tours avant d'enfoncer sa voiture dans le troisième virage du circuit. Le capot s'envole. Sasha, lui, reste cloué à son siège. Il faudra quinze minutes aux équipes de secours pour le sortir, inconscient, de sa prison de ferraille. Il passera deux mois dans le coma.

Sasha choisit de faire sa convalescence à New-York, là où il a grandi. Héros local dans son quartier de Greenpoint, il partage son temps entre rééducation et son association, DRIVE SAFE, qui sensibilise le public aux dangers de l'alcool au volant. Bien que son corps se remette progressivement de ses blessures et que la date fatidique de son retour sur les circuits approche, il continue de douter de ses capacités à reprendre son activité professionnelle sereinement. Tourmenté entre la pression de la performance et la peur, tétanisante, qui l'envahit à l'idée de remettre ses mains sur le volant.

the figures
THE ELITE AND ME De part son statut de pilote, Sasha s'est frotté très jeune aux élites de tous horizons qui gravitent autour de la Formule Un. Il fréquente plus d'un milliardaire, plus d'un politicien passionné, avocats et juges de tous bords, docteurs fortunés et autre quidam ennuyé à la recherche de sensation forte. Bien conscient de la politique qui règne dans le milieu, il demande très vite à sa sœur de prendre les rênes de son image et de la communication avec les sponsors et les différents constructeurs automobiles. Contrairement à Sasha, l'ainée Kowalski a la négo dans le sang et remporte haut la main plusieurs contrats juteux qui augmenteront la réputation de son frère.

FAST LOVE Sasha ne regrette pas cet épisode de sa vie et prends très au sérieux son rôle de père. Bien que la rupture ait à l'époque entaché ses performances et son morale, notamment à cause de l'acharnement médiatique qui en découla, il continue d'entretenir des relations amicales avec son ex-femme, qu'il considère comme une amie, au grand dam de leurs familles.

INJURIES Depuis son accident, qui a touché son crane et son dos, Sasha souffre de migraines qui apparaissent aléatoirement à différents moments de la journée. La cicatrice qui barrait la droite de sa tête est quasiment enseveli sous les épaisseurs de cheveux. Il clopine de mieux en mieux mais doit encore s'aider d'une canne pour ses longues promenades.

DRIVE SAFE C'est l'association qu'il a crée dans son quartier de Greenpoint et qui rempli plusieurs fonctions : sensibiliser les jeunes à la consommation d'alcool au volant, cours de conduite gratuit donné bénévolement par des instructeurs.rices, éducation des plus jeunes au code de la route et à la sécurité routière. Bien qu'il en soit le fondateur, il en laisse l'organisation et le fonctionnement à plus talentueux et éduqué que lui, signant majoritairement des chèques et faisant quelques apparitions lors de workshop.

UNDER PRESSURE Depuis très jeune, Sasha a appartenu à différents milieux, majoritairement masculins, où le machisme toxique règne. Participant, témoin et victime, il a toujours navigué dans les eaux troubles d'une personnalité à deux facettes : vouloir appartenir et une sensation, plus profonde, plus intime, d'être plus qu'il n'y paraissait. Il garde ses sensibilités et ses douleurs pour lui, se refuse d'être beaucoup de choses par peur de représailles - de la part de la presse, d'abord, qui l'a longtemps déjà malmené pour ses relations amoureuses ; du milieu aussi, qui ne pardonne jamais.


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mouette/clara ꕥ 27 ans
fréquence de rp : 1/2 rp par semaine ϟ fréquence de connexion : 5/7 ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 600-900 mots. ϟ avatar à réserver : Jake Mcdorman ϟ de quelle couleur sont les petits pois : bleu bien entendu. ϟ comment avez-vous connu 99 ? En rencontrant Jojo par hasard sur un Discord de créa'  keur  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? Ce forum est splendide et j'ai hate de l'explorer !
shiya (avatar) kepnitz (icon)

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