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3 résultats trouvés pour famille

L'Oeil de Lynx ~ Lynn Sciarra

Invité
11 r ; 729 v.
Dim 27 Déc - 12:27
Lynn Sciarra
just small daddy issues
ID CARD
{@=794}Lynn Sciarra{/@}
31 ans - Responsable clientèle au Scarlet Casino
FEAT : Barbara Palvin
Née à New York, américaine aux origines siciliennes, Lynn Sciarra est la cousine de Dexter Sciarra et la nièce d'Ornella Sciarra. Âgée de 31 ans et célibataire, elle travaille au Scarlet Casino en tant que Responsable des relations clientèles. En sous-marin, elle fait également partie de la mafia italienne en tant que Contrôleuse de la qualité de la marchandise réelle et fausse. Dans le milieu, on connaît plutôt son surnom, l'Oeil de Lynx. Dans son métier, rien ne lui échappe, ce qui n'est pas le cas dans sa sphère privée. Elle aime sa vie, mais le bonheur en est absent. Au fond, elle espère un jour trouver l’homme de sa vie et pouvoir fonder sa propre famille sans pour autant s’éloigner des Sciarra et de son métier.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américaine
Ethnie/origines : Italienne, plus précisément Sicilienne.
Orientation : Hétérosexuelle et demi-sexuelle.
Situation : Célibataire. Quand cela arrivera, Lynn fondera sa propre famille, mais encore faut-il rencontrer la bonne personne.
Occupation : Lynn a suivi des études d'art à New York et a été diplômée. Actuellement, elle travaille depuis plusieurs années au Scarlet, le Casino familial, en tant que Responsable des relations clientèles. Officieusement, elle fait partie de la mafia italienne. Elle est en charge de contrôler la qualité de la marchandise réelle et fausse, mais elle est plus connue sous le surnom d'Oeil de Lynx. D'un simple coup d'oeil, elle arrive à faire la différence entre la perle rare et la plus médiocre ou la plus majestueuse des reproductions. Qu'il s'agisse de bijoux ou d'oeuvres d'art, rien ne lui échappe.
Quartier : Manhattan

and what else ?
Qualités : Attrayante- Affable – Curieuse – Observatrice – Protectrice – Fidèle – Vaillante – Attentionnée – Déterminée – Patiente - Persévérante.
Défauts : Têtue – Intransigeante – Perfectionniste – Taquine – Rancunière – Jalouse - Enigmatique – Ambigüe - Dissimulatrice - tantôt menteuse, tantôt d’une cinglante franche.
Passions : {#}littérature{/#} {#}musée{/#} {#}natation{/#} {#}manger{/#} {#}famille{/#} {#}travailler{/#}
Communautés : {#}Scarlet{/#}






that's my story / self diagnosis
Enfant inespéré et tant attendu depuis de longues années, Lynn Sciarra est ce qu’on appelle un enfant miracle. Née à New York d’une mère sicilienne et d’un père américain, sa naissance fut le plus beau des cadeaux pour le couple. Durant toute son enfance, elle fut choyée et aimée. Elle n’a que des bons souvenirs de cette époque où tout n’était qu’amour, bonheur et joie. Sa mère Luciana, conserva le plus longtemps possible l’innocence de sa fille, désirant à tout prix qu’elle puisse vivre pleinement son enfance avant d’apprendre la réalité sur leur famille. Car il y a bien une raison pour laquelle Lynn n’a pas le nom de son père, John Moore, mais bien celui de sa mère, Luciana Sciarra. Mais pour l’heure, Lynn était trop jeune pour comprendre tout ce qui lui était minutieusement caché.

Pour autant, ils commencèrent à préparer très tôt Lynn, d’une manière la plus subtile et naturelle possible. Elle ne se rendait pas à l’école, puisqu’elle suivait une scolarité par correspondance comme d’autres enfants de son âge, mais à la différence qu'elle ne suivait pas exactement les mêmes cours. Sans en avoir conscience, sa mère lui inculquait déjà les valeurs et les traditions de la famille. Luciana lui transmit également son goût et sa passion pour les bijoux. Non pas seulement qu’ils étaient beaux, chers, précieux et qu’ils brillaient, mais bel et bien l’art de la joaillerie. L’histoire de bijoux célèbres, la connaissance des pierres précieuses et comment on les travaillait. Tout lui était enseigné comme s’il s’agissait d’un cours de mathématiques ou de géographie. Quoi de plus normal ? Bien entendu, il ne fallait pas croire qu’elle ne faisait qu'étudier. Lynn s’amusait aussi beaucoup et profitait, comme tout le monde, de moments en famille pour le simple plaisir d’être ensemble; du moins le croyait-elle du haut de ses 8 ans. En réalité, même dans ces moments-là, il y avait des intentions et des objectifs. Rien n’était fait au hasard ou par simple plaisir. Car ces sorties en famille n’étaient jamais une promenade dans un parc ou une sortie au cinéma, mais plutôt ce qu’on pourrait appeler des sorties scolaires.

En fait, plusieurs fois dans l’année, John et Lynn visitaient les musées et les expositions en tout genre. Son père aimait tout particulièrement emmener sa fille au MoMa, le Metropolitan Museum of art de New York. Il lui présentait chaque œuvre d’art, lui racontait son histoire et même des secrets. Des secrets qu’il ne fallait révéler à personne, surtout celui que papa lui avait avoué : qu’il était l’auteur de deux chefs d’œuvres exposés dans le musée et que tout le monde l’ignorait. Il fallait que cela reste ainsi, c’était le jeu. Etre les seuls à savoir, c’était ça qui était réellement amusant ! Lynn s’amusait et gardait bien évidemment le secret.

Malheureusement, toute bonne chose a une fin. Durant l’année de ses 10 ans, le conte de fée finit par s’assombrir pour faire place à la réalité.

***

L’année 2000 se révéla être la pire et la plus douloureuse pour la famille Sciarra, tout du moins pour John et Lynn.

Depuis le début de l’année, Lynn vit de moins en moins sa mère ; cette dernière étant très souvent alitée dans sa chambre. Son père lui refusait l’accès, soit disant qu’elle allait épuiser sa mère alors qu’elle devait se reposer. Cependant, les semaines passèrent sans aucun changement. Le couperet finit par tomber : Luciana était atteinte d’un cancer en phase terminale. Il n’y avait plus rien à faire. Lynn ne pouvait plus être mise à l’écart, elle devait savoir et Luciana voulait passer ces derniers instants en famille. John et Luciana expliquèrent le plus sincèrement possible la situation à leur fille. Deux mois plus tard, Lynn et John se retrouvèrent seuls. Lynn se souvient difficilement du mois qui suivit. Perdre sa mère si jeune était inimaginable et très douloureux. Elle passa quasiment tout le mois entier recluse dans sa chambre, son père n’ayant pas la volonté de la brusquer. Néanmoins, il profita de ce mois pour agir. John prépara tout pour assurer protection et sécurité à sa fille en demandant aide et conseils à sa belle-famille.

Avant le début de l’été, Lynn se retrouva dans une cage dorée. Elle était tout ce qui restait à son père, elle était la prunelle de ses yeux et il avait très peur de la perdre. Alors il l’entoura. Le plus possible de ses proches et surprotégée par des gardes du corps, que ce soit chez eux ou à l’extérieur, car elle avait le droit de sortir, mais jamais seule. Cela pouvait paraître extrême et exagéré, mais pas pour les Sciarra. Durant tout le reste de l’année, Lynn apprit tout ce qu’on lui avait subtilement dissimulé : l’origine de la famille, leurs métiers, l’existence de la mafia, les dangers, tout ce que cela impliqué et l’importance de certains détails et particularités de son éducation. De par ce flux d’informations, Lynn fut soulagée que son père l’ait enveloppé dans une cage dorée, lui accordant ainsi tout le temps nécessaire pour assimiler ce qu’elle venait de réaliser et aussi pour commencer les choses sérieuses : se mettre réellement au travail. Cette fois-ci, elle eut droit à un programme éducatif intensif et très organisé. D’ailleurs, son père veilla personnellement à cultiver, entraîner et peaufiner le plus finement possible l’œil aiguisé de sa fille et sa culture artistique. Il lui apprit tout ce qu’il savait en tant que maître faussaire. Non pas pour qu’elle devienne faussaire à son tour, mais pour qu’elle sache et puisse repérer, déceler, identifier et reconnaître.

Les années s’écoulèrent et l’adolescence arriva bien vite. Les choses devinrent alors de plus en plus difficiles à gérer. Peu à peu, les barreaux de la cage n’étaient plus un havre de paix sécurisant et protecteur, mais une contrainte à sa liberté qui l’étouffait un peu plus chaque jour. Le petit oiseau désirait prendre son envol et voler de ses propres ailes. Lynn avait grandit et mûri. Elle avait fait son deuil et elle n’oublierait jamais sa mère. Elle avait apprit à vivre avec, mais ce qu’elle souhaitait maintenant, c’était de vivre réellement. Elle voulait faire ce qu’elle voulait quand elle l’avait décidé, se déplacer où et quand elle le voulait et sans être constamment surveillée.

Après des heures, des semaines, des mois et même des années d’insistance et d’argumentation, son père finit par céder. Il le fallait bien, car elle avait décidé d’entreprendre des études supérieures l’année prochaine. Alors après avoir négocié ensemble, son père lui accorda le droit de faire des études d’art dans une faculté à New York. Finit les études par correspondance. Lynn était douée et ça ne pourrait qu’accentuer son œil avisé et ses connaissances. Mais sa semi-liberté venait avec un prix ou plutôt une contrepartie : les gardes du corps seraient toujours présents. En un moindre nombre et plus discrètement. Lynn accepta. Va s’en dire qu’elle ne respecta pas toujours cet accord. Bon nombre de fois, Lynn réussit à échapper à la vigilance de sa sécurité. Que voulez-vous ! C’était la fougue de la jeunesse, la soif de liberté, l’excitation de transgresser les règles et l’envie irrépressible de vivre et de s’amuser avec ses cousins et ses amis sans avoir toujours un chaperon derrière soi.

***

Peu de temps après l’obtention de son diplôme, Lynn eu le temps de fêter les fêtes de fin d’année avec son père avant que ce dernier s’éteigne deux mois plus tard, à l’âge de 74 ans, de mort naturelle. La voici désormais propulsée cheffe de cette branche de la famille, dernière et unique héritière du savoir de ses parents et de tout leur legs. Un peu trop tôt à son goût, même si Lynn savait très bien que ce jour arriverait et que tout avait été déjà préparé en amont. Elle se devait de perpétuer le savoir qui lui avait été légué et de continuer sa vie. Ce fut tout naturellement qu’elle resta auprès de sa famille et qu’elle commença à travailler dans le casino familial avec son cousin Dexter et sa tante Ornella qui la prit sous son aile.

Sept ans plus tard, l’oiseau vole de ses propres ailes sans aucune difficulté et a trouvé son équilibre. Actuellement, Lynn travaille toujours au Scarlet Casino et s’est forgée une réputation dont la famille est fière, dont elle-même ; que ce soit officiellement en tant que responsable des relations clientèles, qu’officieusement en tant que l’Oeil de Lynx. Lynn aime sa vie, elle adore ses métiers, mais est-elle heureuse pour autant ? A première vue, oui. Qu’est-ce qui pourrait bien lui manquer ? Vue de l’extérieur, la jeune femme a tout et n’a pas à se plaindre ou à être exigeante : elle est jeune, belle, séduisante, elle a un métier qui paie bien, qui lui plaît, elle est proche de sa famille et a une vie sociale. Bon nombre de personnes aimerait être à sa place. Bien entendu, ils ignorent tout de son affiliation à la mafia italienne. Les bons côtés viennent forcément avec les mauvais côtés. Ces derniers peuvent parfois peser très lourd dans la balance. Puis Lynn se sent seule, malgré la proximité de sa famille. Peut-être qu’au fond elle n’est en réalité qu’une égoïste insatisfaite qui aimerait avoir le beurre et l’argent du beurre, mais est-ce vraiment trop demandé d’espérer un jour trouver l’homme de sa vie et de pouvoir fonder sa propre famille sans pour autant s’éloigner des Sciarra et de son métier ?


this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Sophie
Age: La trentaine
Avez-vous des triggers personnels ? Abus sexuels. Avant d’aborder un sujet pouvant être sensible, j’aime bien en discuter ensemble.
Avatar à réserver : Barbara Palvin
Crédit avatar utilisé dans la fiche: Cranberry
Souhaitez-vous un mp d'intégration C'est très gentil à vous, mais je pense que ça ira, j'ai déjà eu quelques propositions lors de ma présentation d'invité et j'attends d'ailleurs leurs précisions pour peaufiner et tout mettre en place en liens et/ou rp Tag famille sur I've got 99 problems 995762081

so quick as a flash I Agatha

Invité
19 r ; 1794 v.
Sam 8 Aoû - 13:25
agatha galbraith
30 yo - gardienne pénitentiaire
FEAT : Tuppence Middleton  Agatha est une jeune écossaise de trente ans à l'accent prononcé. Véritable rayon de soleil, son sourire et sa bonne humeur quotidienne illuminent le pénitencier d'ordinaire si morne dans lequel elle travaille en tant que gardienne. Elle est arrivée à New York il y a quatre ans après avoir été agressée par son ex petit ami, avec l'envie de prendre un nouveau départ. Elle en garde beaucoup de séquelles, mais depuis elle parvient à ne pas les montrer, les dissimulant derrière cet optimisme et ces sourires à toutes épreuves. Afin de ne pas se retrouver seule et ressasser cet évenement, elle s'occupe beaucoup lors de son temps libres, notamment la nuit : peu après son arrivée aux États Unis, elle s'est immiscée dans un trafic de courses de voitures illégales, en devenant la meilleure pilote de la ville grâce à son atout majeur ; la maîtrise des cascades, qu'elle pratique en club depuis qu'elle a obtenu son permis de conduire.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, piles.
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuelle, elle n'est attirée que par les hommes, ne trouve refuge que dans leurs bras, alors que l'un d'eux l'a pourtant détruite
ꕥ situation : célibataire et qui plus est persuadée qu'elle le restera toute sa vie
ꕥ occupation : gardienne de prison officiellement, officieusement elle est la meilleures pilote de courses urbaines illégales de la ville, raflant victoire sur victoire depuis son arrivée
ꕥ quartier : Brooklyn
ꕥ qualités : optimiste, avenante, souriante, drôle, altruiste, généreuse, téméraire, douce
ꕥ défauts : hyperactive, imprudente, tête brûlée, franche, fragile, cachotière
ꕥ passions :{#}famille{/#} {#}écriture{/#} {#}chat{/#} {#}chien{/#} {#}star-wars{/#} {#}bière{/#} {#}manger{/#} {#}culturegénérale{/#} {#}antiquités{/#} {#}histoire{/#} {#}metal{/#} {#}concert{/#} de rock {#}piano{/#} {#}voiture{/#} {#}promenades{/#} {#}associatif{/#} {#}écologie{/#} {#}féminisme{/#} {#}travailler{/#} + {#}cascades-automobiles{/#} (ou car-stunt) {#}sauvetages-d{/#}'animaux
ꕥ communautés : {#}TheLift{/#} {#}NewYorkPoliceDepartment{/#} {#}SaberistAcademy{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : ///
ꕥ groupe : I Need Help
ꕥ parrain : oui puppy

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Holà les copains !
Je m'appelle Nuvka et Sarah IRL. cute
J'ai 22 ans, et dans la vie je suis employée dans la grande distribution aka c'est moi qui mets vos yaourts en rayon et qui me farcis les clients chiants tous les jours.  Tag famille sur I've got 99 problems 1380091441 C'pas le boulot de rêve, mais je l'aime bien et c'est pas définitif car je souhaite attaquer prochainement un bachelor en ligne concernant les métiers du livre, car mon ultime rêve serait d'ouvrir une librairie en Écosse.  keur
Je fais du RP depuis que j'ai neuf-dix ans, ayant commencé sur un jeu d'élevage de chevaux virtuels. J'écris aussi beaucoup et ai tout un lore autour de mes personnages.  sisisi Je vis pour les feels, mais sur forum j'ai malheureusement rarement eu l'occasion d'en jouer et ça me manque beaucoup.  puppy
Autrement et en vrac, je fais de la sorcellerie, je dessine et fait un peu d'aquarelle, je suis hyper fan de Rupaul's Drag Race, d'Animal Crossing, Harry Potter, Star Wars, Tim Burton, etc…  Tag famille sur I've got 99 problems 3466005161

petit portrait chinois
ꕥ un livre : La Bibliothèque des Cœurs Cabossés, de Katerina Bivald.
ꕥ un film : Les Noces Funèbres de Tim Burton
ꕥ une série : Sherlock ou Peaky Blinders
ꕥ une chanson : Kyoto Song de The Cure
ꕥ un animal : Le chat.
ꕥ un plat/dessert : Des macarons
ꕥ une boisson : Du Schwepp's au gingembre !
ꕥ une célébrité : Helena Bonham Carter
ꕥ un pouvoir magique : La manipulation des frontières physiques et métaphysique, c'est précis et qu'est-ce que c'est cool !

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Le suicide par pendaison.
Et ceux qui suivent peuvent être mentionnés mais pas détaillés : La maltraitance animale et l'inceste. En général je préfère qu'on en discute avec mes partenaires de RP hihi.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Au premiers abords on peut penser d'Agatha qu'elle n'est rien d'autre qu'une espèce de tapageuse, un peu grande gueule et très impulsive qui aime faire des entrées fracassantes. En réalité, c'est surtout du au fait que c'est une jeune femme qui a beaucoup d'énergie à revendre, une énergie qui marche en fonction de la pression qu'elle peut ressentir lors d'un évènement. Plus il y a de pression, plus l'adrénaline monte, plus elle aime ça et essaye de le tirer à son avantage. Le stress ? Elle connaît pas. Ou très peu.

Agatha, ce qui la botte, son essence de vie, ce sont les prises de risque. Si elle ne pouvait vivre que pour ça, elle le ferait. Se mettre constamment en danger.
C'est une femme très débrouillarde, Agatha. Elle est capable de se sortir de n'importe quelle situation : tout ce qu'il faut faire, c'est réfléchir avant d'agir. Paradoxal avec ce qui a été dit au début, non ? Cet aspect de gamine écervelée est une couverture. La demoiselle peut s'avérer bien plus maligne qu'on ne le croit et c'est tout à son avantage.

Dynamique et intrépide, elle semble n'avoir peur de rien et possède toujours une certaine ambition de réussir qui l'anime. Mais si elle n'y arrive pas, elle relativise. La négativité, Agatha elle ne sait pas trop ce que c'est. Elle est optimiste h24, toujours en train de répéter que ce qui arrive n'est pas si pire, que ce qui aurait pu arriver aurait pu l'être. Un moyen de se protéger ? Peut-être.

Toujours très souriante, c'est un véritable rayon de soleil pour son entourage, quel qu'il soit. Il est difficile de la mettre en colère ou de l'attrister. Peut-être qu'elle garde tout en elle lorsque ça arrive, mais ce sera toujours d'un grand sourire qu'elle répondra à ce genre de choses. Et elle aime communiquer sa gaité, faire sourire les autres, c'est un objectif qu'elle se donne au quotidien.

ANECDOTES

+ Grande passionnée d'écriture, elle ne se sépare jamais d'un petit carnet et d'un stylo. Chez elle, elle a toute une bibliothèque consacrée à ses notebooks, remplis d'idées, de textes achevés ou non, de petites histoires qu'elle invente et de répertoires à personnages. C'est une passion qu'elle possède depuis toute petite.  

+ Gardienne de prison, ce n'est pas un métier bien joyeux en apparence, mais son optimisme constant et son grand sourire à toute épreuve mettent un peu de couleur dans ce pénitencier si morose d'ordinaire. Que ce soit avec ses collègues ou bien certains des détenus eux-mêmes, Agatha est appréciée de beaucoup de monde.  

+ Elle a cette fâcheuse tendance à adopter n'importe quel chat de rue qui passerait prêt de chez elle. Elle en a trois pour l'instant ici à Los Angeles, mais encore cinq chez ses parents en Écosse. Elle possède aussi un berger allemand et un rat domestique. Elle adore les animaux, et a adopté depuis plusieurs années un régime végétalien. Aussi très engagée dans la cause animale, elle va souvent aider des associations de sauvetage (équidés la plupart du temps, mais aussi beaucoup de chiens et de chats) lors de ses temps libres.

+ La seconde passion d'Agatha réside dans le domaine des cascades automobiles. En effet, depuis qu'elle a l'âge de tenir un volant, elle s'est inscrite dans un club de cascades et en pratique régulièrement depuis. C'est notamment et surtout ce qui fait sa force dans le trafic dans lequel elle s'est immiscée peu après son arrivée à LA, et c'est pourquoi en très peu de temps elle en est devenue la meilleure pilote, assez connue dans le milieu.  

+ Agatha a eut un accident de voiture ayant faillit lui couter la vie lorsqu'elle avait 21 ans. Ce n'était pas elle qui conduisait mais une amie et elles se sont faites rentrer dedans par un automobiliste alcoolisé. Elle a passé une semaine dans le coma suite à un choc au niveau du crâne, mais s'en est finalement sortie. Son amie a gardé davantage de séquelles, dont une immobilisation complète des jambes. Malgré cet accident, ça ne l'a pas résigner à arrêter de pratiques les cascades et les courses.  

+ Elle possède une Honda Civic Type R qu'elle s'est offerte peu après son arrivée aux Etats Unis. D'un rouge flamboyant, c'est une voiture performante bien qu'elle ne court pas avec, et il s'agit de son petit bijou. Elle en est très fière.  

+ Agatha participe aux courses urbaines avant tout pour s'amuser et non pour l'argent. Elle estime que les sensations fortes qu'elle ressent lorsqu'elle se trouve à toute blinde sur la route valent tout l'or du monde. C'est une mafia qui gère ce genre de trafic au sein de NY, mais Agatha ne s'est toutefois jamais faite arrêtée par les forces de l'ordre : faisant elle même partie du milieu carcéral, elle fait office de "taupe" et permet à la police de garder un œil sur le trafic. Sauf que ça, le patron du trafic et les autres coureurs n'en savent absolument rien.  

+ Aussi, en tant que grande fan de Star Wars (on dit merci papa et le frangin), elle a découvert en arrivant à New York une nouvelle activité qui l'a complètement charmée : les combats de sabre laser. Elle a trouvé le concept extrêmement original, et aime énormément ce mélange spectaculaire entre le combat et sa chorégraphie. Elle a intégré la Saberist Academy et pratique ce sport depuis trois ans désormais.

+ Ce sont des sons des années 80, synthétiseurs et synthwave en folie qui rythment ses pas et ses courses. Agatha n'écoute presque que ça et il lui arrive même parfois de bidouiller quelques remixs de chansons récentes en les mettant à la sauce "eighties" grâce à son propre synthé'.  

+ L'écossaise sait imiter à la perfection toutes sortes d'accents. Ça ne lui sert pas à grand chose, mais il faut avouer que c'est assez marrant et ça anime parfois les soirées de l'entendre parler tantôt avec un accent allemand, tantôt français.

HISTOIRE

Sur un chemin caillassé, bordé par ces champs piétinés par quelques troupeaux de moutons, trottine une fillette. Elle évite les pierres, saute à cloche pieds sur certaines d'entres elles, les nuages noir menaçant de l'engloutir sous une pluie torrentielle à tous moments. Son sac qu'on dévine être celui d'une écolière rebondit sur son dos au rythme de ses pas et petits sauts. Elle gravit une pente et s'arrête à son sommet pour admirer le paysage que lui offre ses précieuses Highlands. Beauté entre eaux et rochers. Sa petite maison se dresse à l'horizon et son pas s'accélère.
Elle en passe la porte et une voix retentit. "Qu'est-ce que t'as encore fait ?" Le ton n'est pas empli de reproches. Il n'est pas moqueur. Mais curieux, rieur, comme si le jeune homme avait l'habitude de voir sa petite sœur couverte de bleus et d'égratignures sur les bras et les jambes. La brunette rit doucement. "Je suis passée par un autre chemin. Tu le dis pas à Maman hein, elle aime pas trop."


Agatha est la deuxième née de la famille Galbraith, purement écossaise depuis des décennies entières. Une petite famille tout à fait charmante, qui sans rouler sur l'or a toujours vécu dans un confort minimum. Les parents de la jeune femme étaient musiciens pour une troupe de théâtre avant de devenir propriétaires d'un pub dans le village où ils ont toujours vécus; Applecross. Raghnall et Donella Galbraith ont toujours tout donné pour leurs enfants et ce sont eux qui leur ont transmit toutes leurs valeurs.

Dès qu'elle fut en âge de marcher, Agatha s'est vite avérée être une fillette plus difficile que son frère à cause de son côté casse-cou. A peine ses parents avaient le dos tourné, et ils la retrouvaient à grimper de partout, à essayer de faire des figures acrobatiques depuis les meubles du salon ou encore à partir seule dans les champs de moutons autour de la maison.

Plus tard, lorsqu'elle apprit à écrire et à lire, Agatha s'est mise à inventer ses propres histoires. Elle réalisait de petits livres à l'aide de feuilles qu'elle pliait soigneusement, écrivait sur le côté droit et dessinait en face, à l'image d'un livre illustré pour enfants. Si ses œuvres graphiques n'étaient pas du grand art, il fallait avouer que du côté écriture elle avait une imagination débordantes. Quelques fautes par-ci, quelques erreurs par là, mais les idées étaient toujours plus variées les unes que les autres et gardaient une certaine logique. L'enfant faisait lire ses écrits, mais ce qu'elle aimait le plus c'était les raconter de vive voix, s'inspirant des pièces de théâtre qu'elle voyait de temps en temps, lors des quelles ses parents jouaient de leurs instruments. Très vite, Raghnall et Donella virent en elle une future carrière littéraire.

Ses yeux courent à plusieurs reprises le long des lignes. Elle veut être sûre de ce qu'elle lit, sûre de ce dans quoi elle s'engage. Mais en même temps, elle est pressée à l'idée de signer ce papier. Elle entends les vrombissements des voitures qui passent derrière elle, étouffés par ces murs qui la séparent du circuit. Elle regarde parfois par la fenêtre, les yeux rêveurs. Puis elle appose enfin sa signature, d'un geste vif et précis. Elle fait glisser le papier sur la petite table pliante qui sert de bureau et l'inspecteur la range sans même y accorder le moindre regard. Agatha sens des frissons lui parcourir le corps lorsqu'il la fait monter au volant d'une des voitures. Le moniteur est étonné par sa maîtrise, lui demande si elle ne lui a pas menti en lui disant qu'elle avait son permis depuis quelques semaines seulement. La sincérité de la jeune fille le cloue un peu plus dans son siège. La voiture prend de la vitesse. Encore et encore."

Au grand damne de ses parents, après avoir passé son permis Agatha a souhaité s'inscrire dans un circuit automobile pratiquant les cascades. Si Donella était catégoriquement contre de peur pour la sécurité de sa fille, Raghnall a su tempérer les choses et faire en sortes que sa compagne accepte l'envie de sa fille. Cela fait donc plusieurs années maintenant que la jeune femme maîtrise les cascades à la perfection. Il lui arrive même parfois de former certains novices. Elle est extrêmement douée au volant, et la voiture n'a aucun secret pour elle.

A côté de cela, contrairement à ce que pensaient ses parents, la brunette ne s'est pas lancée dans des études littéraires. Son grand frère étant récemment engagé dans la police, elle a décidé de suivre la même voie que lui en se renseignant sur les métiers y étant liés. Et en découvrant celui de surveillant pénitentiaire ce fut le coup de foudre.


L'homme la toise d'un regard. Est-ce qu'il la trouve trop petite ? Trop frêle ? Trop… Souriante ? Bah, ça se tassera bien au fil du temps, doit-il penser. Au pire des cas, elle ne sera pas admise. Il lui tend pourtant le formulaire et elle s'éloigne pour le remplir, y glisse sa lettre de motivation et son curriculum vitae. Quelques semaines plus tard, c'est une petite tornade qui entre dans le salon où toute la famille discute tranquillement. " J'ai été acceptée !" Elle en a presque les larmes aux yeux. Harry la félicite. Leur petite sœur, Cléo, applaudit. Ses parents l'étreignent un instant, heureux pour leur fille. Ce n'est pas le métier auquel ils avaient rêvé pour elle, mais si c'est ce qui lui convient, ça leur convient aussi. Alors tant qu'elle est heureuse dans ce qu'elle fait, ils seront comblés.


Agatha s'est vite avérée être une gardienne pas comme les autres en intégrant sa première prison. Elle était la nouvelle recrue, celle qu'on pensait beaucoup trop frêle et fragile pour ce métier, celle sur laquelle les autres pariaient entre eux sur la durée pendant laquelle elle allait tenir. La surprise fut que, au bout de quelques mois, elle était devenue le petit rayon de soleil de cet endroit si sombre. Sa gaité constante et son optimisme à toute épreuve ont ajouté quelque chose de plus au pénitencier, quelque chose d'insoupçonné. Les détenus commençaient à vouloir voir elle seulement lors de leurs moments difficiles, et elle organisaient parfois des "activités" d'écriture avec les plus réceptifs d'entres eux. Sa différence avec beaucoup de ses collègues était qu'elle traitait les prisonniers comme des égaux malgré leurs actes, sans pour autant sympathiser avec eux.

Cette prison se situant à Glasgow, y entrer fut pour Agatha l'occasion de prendre son envol. Petit appartement en ville, découverte de la vie citadine et apprendre à se gérer toute seule. Un joli petit programme qui lui donna du fil à retordre les premières semaines mais auquel elle finit par s'y habituer peu à peu. Très vite elle commença à sortir, à faire de nouvelles rencontres, se faire des amis, des amours. Un train de vie qui lui plaisait beaucoup.

Elle n'eut pas beaucoup de conquêtes durant ces première années en tant qu'adulte de la vie active. Mais avec Jace, c'était du sérieux. Du moins c'est ce qu'elle croyait. A tel point qu'à 25 ans, après un an déjà de relation, ils s'installèrent ensemble. Aveuglé par l'amour qu'elle portait à cet homme, Agatha ne voyait pas la face cachée de l'iceberg. Belles paroles, mensonges, tromperies. Il lui aura fallu un an de plus pour le découvrir. Triste, trahie, indignée, en colère. Elle n'a pas attendu une seule seconde après l'avoir su pour lui annoncer qu'elle le quittait. Il a essayé de la retenir, de s'excuser, de se justifier, mais elle ne voulait rien entendre. Il semblait pourtant désolé, mais la jeune femme ne voulait pas se laisser avoir une seconde fois.

"Il n'est pas tard, mais il fait nuit. Les rues sont encore bondés de monde et bercées par le bruit des pneus sur le bitume. Après cette violente dispute, Jace est sorti et elle a préféré téléphoner à Harry et à Cléo. Entendre des paroles rassurantes, avoir un peu de réconfort dans cette dure épreuve. Le téléphone finalement raccroché après deux heures écoulés, elle décide d'aller se coucher. Elle peine a trouver le sommeil, mais y arrive finalement au bout de quelques heures.
Une silhouette menaçante sur l'encadrement de la porte. Le son d'une bouteille en verre qui s'écrase sur le sol. Elle se réveille en sursaut, l'odeur de l'alcool lui agresse les narines. Il s'avance, titube jusqu'au lit. Elle ne bouge pas, ce mélange de colère et de tristesse toujours ancré en elle. Il s'approche, vient lui susurrer à l'oreille qu'il a envie d'elle. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il n'est pas de cet avis là. Elle refuse encore. Mais il la force."


Cette nuit restera gravée en elle à tout jamais. Sur sa peau, dans son cœur meurtri. Saoul, bouteille à la main, il revient. La réveille en la brisant sur le mur, au dessus de sa tête. Elle est effrayée. Il la veut. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il ne lui laisse pas le choix. S'en suivent deux heures d'un véritable supplice. Si elle a le malheur de pleurer, de crier, de se débattre, il la blesse avec le verre.
Un moment d'inattention et elle parvient à s'échapper. Rassemble le peu des forces qui lui restent, l'assomme avec la lampe de chevet pour s'enfuir et l'enfermer dans la chambre. Nue, le corps ensanglantée, elle s'empare de son téléphone, pour directement alerter Harry qui, chef de la police de Edimburgh, a donné l'alerte à celle de Glasgow et s'est dépêché de prendre la route pour retrouver sa sœur et l'aider. Laissant sa femme et ses filles derrière lui en pleine nuit. Le mal était fait, mais il voyait rouge. Tout ce dont il avait envie, c'était de le faire payer à cet homme. En arrivant, il a trouvé une Agatha comme il ne l'avait jamais vue.

La jeune femme mit plusieurs semaines pour retrouver un état émotionnel à peu près stable grâce au soutien de sa famille. Mais elle n'avait plus envie de rester à Glasgow. Car aller travailler voulait dire pour elle revoir son agresseur, l'homme qu'elle a aimé pendant deux ans et qui en quelques heures a détruit une part d'elle-même. Désormais emprisonné pour son acte, sur le lieu de travail d'Agatha.

Elle voulait donc partir. Loin. Oublier tout ça malgré les séquelles, prendre un nouveau départ. C'est alors qu'elle se mit à chercher un endroit où s'en aller. C'est après plusieurs jours, à peser le pour et le contre entre divers endroits, qu'elle fit son choix et s'arrêta sur la belle et immense ville de New York. Quitter le Royaume Uni pour les États Unis semblait être bien mieux que ce qu'elle aurait imaginé. Elle se mit très vite en contact avec le pénitencier local le plus adapté et, bingo, ils cherchaient actuellement quelqu'un. Elle se mit en suite en contact avec diverses agences immobilières pour se trouver un toit, et elle allait enfin pouvoir partir.

La séparation avec sa famille fut très dure. Mais elle savait que c'était de ce départ dont elle avait besoin pour se reconstruire. Elle s'envola donc pour NYC, emplie d'un sentiment étrange fait d'un mélange de soulagement et de déchirement.

Après son arrivée, elle prend deux mois pour s'installer et se faire à ce tout nouvel endroit. Deux mois lors desquels elle évite de se morfondre dans son coin et préfère sortir. Elle adopte un chien, récupère un chat dans la rue, s'offre une nouvelle voiture, écrit, intègre des associations de sauvetage d'animaux, cherche un nouveau club de cascades, découvre petit à petit la ville, se rend dans son futur lieu de travail pour faire connaissance avec ses futurs collègues. Fait des choses qui lui parlent, des choses qui lui plaisent. Puis elle intègre son nouveau pénitencier. Se remets dans le bain de son métier et c'est le même schéma qui s'opère que lors de ses début dans ce milieu. Elle commence à sympathiser avec un peu tout le monde, elle est douée pour ça, Agatha.

Agatha arrive au niveau d'un feu qui passe au rouge et s'arrête alors en première ligne. Cette fois, c'est une chanson de Depeche Mode qui l'accompagne. Mais quelques autres sons attirent davantage son attention, tandis qu'une voiture apparaît à côté de la sienne, et d'autres derrière. Un sentiment étrange s'empare d'elle tandis qu'elle jette un coup d'œil vers le véhicule parallèle au sien. Un homme est au volant et joue sur sa pédale d'accélérateur. Les autres, à l'arrière, semblent en faire de même. Agatha sent la montée d'excitation s'emparer d'elle. Puis, l'homme tourne la tête et leurs regards se croisent. Elle ne saurait définir ce qu'il se passe lors de cet échange silencieux. Quelque chose d'électrifiant. Un air de défi. Elle ne pense plus qu'à une seule chose : se prendre à ce jeu dont elle n'a absolument aucune idée de ce qu'il peut être. Elle se met alors elle aussi à jouer sur sa pédale, faisant rugir le moteur de sa Civic. Un sourire en coin s'étire sur son visage. Les voitures d'en face s'arrêtent, leur feu va bientôt passer au vert. Son moteur vocifère de plus en plus fort, elle est prête à démarrer.
n'a absolument aucune idée de ce dans quoi elle s'engage, mais ça lui plait. Son cœur bat au rythme de cette excitation qui la gagne. Les mains fixes sur son volant, elle n'attend qu'une seule chose : que le feu passe au vert. En attendant, elle prépare ses pédales, joue avec l'accélérateur. Le son du moteur de la Civic la fait frémir, tandis que sa carrosserie écarlate se reflète dans celle de la Lexus près d'elle. Contrairement à tous les participants, Agatha n'a aucune idée de l'itinéraire. Mais c'est dans un sens ce qui lui plait davantage. L'inconnu. Et, bien évidemment, les dérapages qu'un virage surprise pourrait l'obliger à réaliser. Les néons colorés de la ville éclairent la route, face à l'enfièvrement de l'adrénaline, Agatha monte le son. Les secondes s'écoulent lentement, la pression semble palpable pour certaines des participants. Elle jette quelques coups d'œil sur ses rétroviseurs. Ils n'ont pas l'air bien commodes mais ça ne lui fait pas peur. Du moins, l'euphorie l'empêche de ressentir ne serait-ce qu'une once de crainte. Elle ne pense même plus à son appartement, à l'accueil que lui réserveront ses animaux, à ce film qu'elle pourrait regarder en attendant de s'endormir. Elle ne songe même pas une seule seconde aux dangers de ce qu'elle s'apprête à faire.

Vert. Les moteurs à l'unisson s'embrasent, les pneus crissent et son cœur s'emballe.


Cette première course dans laquelle elle s'est immiscée sans vraiment le vouloir fut la signature de son entrée dans le domaine des courses urbaines illégales. Une première course vaincue, le début d'une longue série de victoire avec pour principal atout son expérience dans les cascades. Le trafic est encadré par la mafia, et possède des règles strictes à ne surtout pas briser. Voitures obligatoirement prêtées, GPS pour avoir connaissance du parcours, système de paris grâce à une caméra embarquée et balise présente dans les véhicules pour dissuader quiconque d'en voler un.

Agatha a réussi à négocier pour que le salaire qu'elle est censée gagner après chaque course soit redistribué aux autres participants, car elle le fait avant tout pour s'amuser, pas pour l'argent. C'est un domaine qui comporte énormément de risques desquels elle est consciente, mais c'est justement ce qui l'encourage à continuer. De plus, le fait d'être la seule femme présente parmi les coureurs a fait naître en elle une certaine fierté.

Mais d'autres ne sont pas de cet avis là. Dont l'homme qui a déclenché ce soudain envie chez la tempête écossaise de participer de façon clandestine à cette première course. Car avant, c'était lui le meilleur pilote. Jeremiah a essayé de la dissuader de rejoindre le trafic après sa première victoire, lui expliquant que le grand manitou lui en voudrait et qu'elle risquait gros. Mais c'est avec un beau sourire et un immense entrain qu'Agatha a refusé de l'écouter.

Les remords se sont pourtant vite immiscés dans sa tête quant au paradoxe entre son travail et son activité illégale. Après beaucoup de réflexion et sans aucune transparence, elle en a parlé à son frère, puis à l'un de ses supérieurs, énonçant l'idée de s'infiltrer dans le trafic pour y faire office de "taupe". Non pas sans difficulté, elle a su les convaincre. Plus aucun problème de ce côté là. Mais si un jour sa couverture est découverte par les mafieux… Disons qu'elle préfère ne pas y penser.



"Aujourd'hui, elle va beaucoup mieux. Elle a réussi à se retrouver du travail dans la prison du coin, a pu acquérir son propre appartement dans lequel elle vit avec ses chats, son chien et son rat, a pu s'offrir une voiture performante qui lui a valu sa place dans un trafic de courses illégales. Si elle participe aux courses, dès qu'elle peut, c'est pour s'éviter une nuit seule. S'éviter ces cauchemars qui la hantent dès qu'elle ferme les yeux. Elle a été brisée. Détruite. Depuis cette nuit, elle a honte des cicatrices qui lui parcourent le dos, la poitrine et le ventre, souffre de vaginisme. Elle n'arrive plus à se reconstruire, à faire confiance à quelqu'un. Et pourtant. Pourtant, elle a toujours le sourire aux lèvres, Agatha. Toujours cette énergie infatigable, cette manie à tout rendre positif, à toujours communiquer la moindre once de bonne humeur avec son entourage.

Elle hausse les épaules et sourit. Ses grands yeux verts se perdent un instant sur l'horizon, puis elle se retourne vers la personne en face d'elle. "Hey, relativise, ça pourrait être pire, hein !" Lance-t-elle en riant doucement.





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nuvka/sarah ꕥ 22 ans
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Eilis + Personne ne bouge, j’ai perdu ma cervelle !

Invité
18 r ; 846 v.
Dim 16 Fév - 13:39
eilis benson
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ꕥ résumé : Enfant désirée par l'un, pas par l'autre, carte fatidique d'un château branlant, petit bébé né pour le bonheur d'un père et révélateur des failles d'une mère. Maman partie, grande sœur a pris le rôle. Adolescente compliquée, a pris la fuite vers d'autres contrées. Apaisée, plus consciente de ses désirs, revenus quelques mois plus tard pour suivre ses rêves. Étudiante en cinéma, désir de réaliser, job alimentaire pour pouvoir payer. Loyauté familiale dans un drame personnel : le vol de tout son travail, d'une vie entière de création...
who am I
ꕥ âge : vingt quatre ans. Bientôt le joli quart de siècle dont tout le monde parle avant tant de bien ou de mal. Je n'ai jamais vraiment aimé les maths, les fractions, tout ça. Je préfère les nombres ronds.  
ꕥ orientation sexuelle : bisexuelle aujourd'hui affirmé, ça n'a pas toujours été facile cependant. Mes premiers émois pour une fille ont été... compliqué. Difficile à encaisser, à assumer. Surtout que je n'ai pas vraiment eu le choix. Un moment, c'était là, un truc bizarre que je découvrais, la seconde d'après, c'était sur toutes les lèvres. Entre les deux, j'ai dû lutter pour juste garder la tête hors de l'eau. Aujourd'hui, tout va bien. Je suis en paix avec mes désirs.
ꕥ situation : célibataire qui n'a, pas encore tout à fait, fait le deuil de sa dernière relation. Ces chose là prennent du temps, après tout.
ꕥ occupation : étudiante en cinéma, je dois bien travailler aussi à côté pour payer mes études et tous les frais inhérents à une vie autonome. Depuis que j'ai déçu ma famille à l'école, je ne peux pas être un poids pour eux, même si cela me demande quelques sacrifices. Je suis donc employée à mi-temps et endettée pour vingt ans.
ꕥ quartier : Bedford Street, Brooklyn, New York
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ꕥ petite présentation perso :Hello everyone. Que dire de moi ? 29 ans, bientôt les 30 (ENFIN !), plus de douze ans de RP, une passion dévorante pour la lecture, l'écriture et l'exploration des méandres de l'esprit humain et des relations qu'on peut nouer aux travers des histoires. Passionnée, barge, compulsive, blagueuse, désespérante, hypersensible, entière, shippeuse, romantique, honnête, loyale, incomprise (drama queen XD), sadique avec mes persos, soumise à leurs envies, atteinte de DCites compulsive quand je me sens chez moi, tumblr addict, etc...

ꕥ ........ petit portrait chinois ........ ꕥ
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ꕥ un livre : Hunger Games (visiblement XD)
ꕥ un film : Frozen 2
ꕥ une série : Un, dos, tres
ꕥ une chanson : Never Enough
ꕥ un animal : Berger australien
ꕥ un plat/dessert : crème brûlée
ꕥ une boisson : jus de fraise
ꕥ une célébrité : je ne suis vraiment pas doué pour ça
ꕥ un pouvoir magique : ouvrir des portes vers d'autres mondes/histoires

ꕥ ........ et pour finir en beauté ........ ꕥ
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ꕥ un trigger : ça dépend des jours en fait ! Mais tant que ça reste safe et pas gratuit, ça me convient.

that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Un drame insupportable ! Une horreur (non, j'exagère à peine !) ! Mon ordinateur a été volé. Oui ! VOLE !!!! Cet ordinateur contenait toute ma vie. Littéralement ! Tout mon travail, mes projets d'études, et même quelques travaux que je prépare déjà depuis des années et que j'avais prévu d'utiliser le moment venu dans ma carrière professionnelle. Sans compter toutes les choses privées qu'on pouvait trouver dans des dossiers (photos de familles, etc.). Idiot de ne pas garder tous ces documents dans une sauvegarde de secours me direz-vous, hein ? Et bien figurez vous que j'en avais une sauvegarde ! Un disque dur externe tranquillement rangé chez moi. Lui aussi a été volé. Mon appartement a été fracturé et mon ordinateur et mon disque dur ont été volé. Et seulement mon ordinateur et mon disque dur. Rien d'autre. Pas un bijou (pas que j'ai beaucoup d'objets de valeurs). Pas même mon vidéo projecteur hors de prix (qui coûte deux fois plus cher que mon ordinateur et mon disque dur réuni). Clairement, ce vol n'avait pas pour but de me dépouiller de mes biens de valeurs pour les revendre à bon prix. Non. C'est un vol calculé pour une autre raison. J'en suis convaincue !

Une addiction à déclarer ? Impulsive compulsive, j'ai tendance à ne pas faire les choses à moitié. Quand j'aime, j'adore et je consomme (voir surconsomme) et quand je n'aime pas, il n'y a pas moyen. Aussi, j'ai quelques addictions plus ou moins saines. Les séries (que je binge watch à la moindre occasion, même si c'est rare à cause de mon emploi du temps), le café (le nectar des dieux), la nourriture (binge eating compulsif qui me pourrit souvent la vie),... mais le pire de tout, c'est mon besoin compulsif de contrôle. Contrôle de ce que je mange, contrôle de ce que je créé,... J'aurais un besoin total de "contrôler" mes proches, comme pour m'assurer qu'ils seront toujours près de moi, mais comme je me refuse à leur imposer une telle insupportable personne, je mets tout ce besoin dans toutes mes addictions que j'essaye de maitriser, jusqu'à l'outrance dans mes pires moments, jusqu'à ce non lâcher prise de ce que je fais devienne lui-même une sorte d'addiction au contrôle.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Comme beaucoup de relations. On n'avait pas les mêmes attentes. Il voulait qu'on passe plus de temps ensemble (tout notre temps ensemble). J'avais des priorités différentes. Il voulait qu'on passe à des choses plus sérieuses, qu'on envisage une vie ensemble, un avenir, j'étais incapable de voir plus loin que nos prochains projets vacances, alors d'un commun accord, on a décidé qu'il était temps d'arrêter là, alors que nos vies allaient à deux vitesses différentes et que nos désirs profonds étaient des plus incompatibles. Aujourd'hui il est fiancé et ils essayent d'avoir un bébé et je ne pourrais pas être plus heureuse pour lui.

Le dernier texto que tu as envoyé ?
[mention]Envoyé à Willow[/mention] a écrit:Hey ! Comment on fait des "oeufs en neige" ?


Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Easy ! Mon père est l'homme de ma vie. Ma mère est ma sœur. Okay, je vous arrête tout de suite ! Y a pas d'histoire dégueulasse là-dedans. Le fait est que la femme qui m'a mis au monde a tellement flippé en me voyant la première fois qu'elle a pris ses jambes à son cou. Je ne déconne pas. Elle a profité que mon père descende chercher un café pour fuguer en lui laissant une lettre dans mon berceau qui lui disait qu'elle était désolé, mais ne pouvait pas faire ça encore une fois. Par ça, elle entendait élever un enfant avec lui. C'est donc mon père qui nous a élevé ma sœur et moi à partir de là. Et parce qu'elle est qui elle est, Willow a endossé le rôle de maman pour moi. Je l'aime d'amour pour ça et je ne peux pas m'empêcher de m'en vouloir d'avoir dû lui imposer ça. Je sais que je ne l'ai pas choisi, mais c'est plus fort que moi. Je m'en veux d'avoir détruit leur famille, peu importe combien mon père n'a cessé de me dire au cours des années qu'il était plus heureux avec ses deux filles chéries qu'il n'aurait jamais pu l'être avec cette femme qu'il avait pourtant aimé de tout son cœur.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Je n'ai pas beaucoup de temps pour faire autre chose, à vrai dire, alors je me contente surtout de traîner chez ma sœur et jouer avec ses enfants. Tata un peu trop gâteau (bien que je sois nulle en cuisine), je n'ai pas vraiment de mal à me mettre à leur niveau pour faire l'idiote et la troisième enfant. Il faut dire qu'elle a été comme ma mère pendant pratiquement toute ma vie, alors il est assez facile de jouer les gamines en compagnie de ses véritables enfants. Quand je ne peux pas traîner chez Willow (principalement parce que je m'en veux de m'imposer dans sa vie de famille si parfaite), je traîne plutôt chez moi, commentant toute seule les productions Netflix (ou en compagnie de mes colocs pour leur plus grand déplaisir) ou travaillant sur un projet ou un autre... oups, je suis revenu sur l'idée du travail et des études. Oui, je n'ai aucune vie !

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Coup du sort, du destin, j'ai recroisé ma mère à l'âge de dix-huit ans. J'étais à Madrid, je partais pour la Grèce et là, je l'ai vu. Elle avait dix-huit ans de plus que sur les rares photos que mon père avait daigné me montrer, bien sûr, mais elle était toujours reconnaissable et j'ai entendu la femme des embarquements l'appeler. C'était bien elle. Drôle d'humour de la part de l'univers, elle prenait en plus le même avion que moi. J'aurais voulu aller la voir. J'aurais voulu lui taper sur l'épaule et lui dire quelque chose comme "Bonjour ! Tu ne me reconnais pas, mais je suis le bébé que tu as abandonné à l'hôpital quand papa était à la recherche d'un café pour toi, y a dix-huit ans." Je n'en ai pas eu le courage. J'ai fait demi-tour, me suis caché dans les toilettes de l'aéroport et j'ai attendu, des heures durant. J'ai raté mon vol et décidé de faire du stop pour aller plutôt visiter la France. Je n'en ai jamais parlé à personne. Probablement la honte de ne pas avoir pu affronter cette femme...
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Lilith W./Em ꕥ 29 ans
fréquence de rp : suivant l'inspiration, mais au minimum une fois par deux semaines. ϟ fréquence de connexion : Autant que possible *SBAFF*. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Je préfère la qualité à la quantité, je peux très vite écrire 500 mots sur une phrase qui m'a inspiré et je ne demande qu'une chose qui m'en inspire tout autant en retour, même si c'est court. Faut donc pas s'inquiéter de la quantité Wink ϟ avatar à réserver : Emma Mackey. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : poiiiiis pois pois pois pois pois pois po po po po poiiiiiiiis (faut le chanter sur l'air de Fort Boyard ^^) ϟ comment avez-vous connu 99 ? le seul, l'unique et le cultissime prd. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? Ma maman disait toujours "la vie, c'est comme une boite de chocolat. On sait jamais sur quoi on va tomber."
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