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Who said reunion should be nice ?

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6th Streat, East Village, Manhattan, Karlson's Penthouse, 22h53

Vous direz surement que c’est un stalkeur et vous auriez probablement raison. C’est pas méchamment , c’est pas par manque de confiance en elle non plus. C’est purement par curiosité. En fait, non, scratch that. S’il a utilisé l’application de localisation du téléphone d’Angie, c’est parce que. Premièrement, elle part souvent de façon mystérieuse et deuxièmement, Teddy lui a montré son cadeau en disant que ça venait de tonton Tony. Donc vous vous doutez qu’il s’est demandé si ça avait été envoyé par la port ou si ce lieu dans Bronx si souvent visité par Angie est l’endroit où vit le fameux Tony. Du coup, impossible pour lui de résister, il doit aller vérifier. Donc, en beau début de nuit, il laisse tomber ses médocs pour dormir et sort comme une ombre dans la nuit. Littéralement, étant vêtu d’un skinny, d’une camisole et d’une veste de cuire noire. Pareil pour ses bottes. Traverser la rue pourrait être dangereux en fait. Mais bon, pourquoi porter de la couleur alors qu’il peut porter de vêtements aussi noirs que son âme ? Et voilà, aussi sorti, il embarque dans sa voiture. Direction Bronx ! En toute honnêteté, Karl n’est pas trop sur de s’il veut une réponse à sa question. Apprendre que Tony serait dans le coin et que sa meilleure amie le voit fréquemment, le tout sans rien lui dire ? Ça risque autant de le blesser que de le mettre en colère. Faut pas en vouloir à Angie. Si c’est le cas, c’est surement lui qui lui aurait demandé de rien te dire.. Mais quand-même, ça serait chiant. Après tout, il n’a pas eu de nouvelle depuis une éternité. Ed soupir longuement en y pensant. Une étape à la fois Ed. Commence déjà par voir ce qu’il y a ici. Ensuite tu verras quoi en penser.

Lafayette Avenue, Soundview, Bronx, Miranda Height’s Parking Lot, 23h49

Enfin arrivé dans Bronx, il se stationne dans la rue, non loin de sa destination. À parement, c’est au Miranda Height qu’il va. Il sort de sa voiture, s’allumant aussitôt une cigarette et se dirige vers la bâtisse, lentement, mais surement. Est-ce que les nom son écrit vis-à-vis les numéro d’appartement ? Il n’y a pas pensé à ça. Il n’a aucune idée de quel appartement son amie visite fréquemment. Second soupire. Il s’assoit sur le trottoir face au building et le regarde. Y aller ou ne pas y aller, telle est la question. Il ne sait pas combien de temps il restera installé là, à regarder les gens passer, entrer et sortir, mais il sait qu’il a le temps de griller 4 ou 5 clopes avant d’enfin se lever et aller zieuter l’intérieur.
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Minuit, l’heure du crime. Mais bon, en fait, c’est loin d’être un crime de rentrer sagement à la maison juste après-minuit. Ouais, ok, si on oublie ces histoires de citrouilles, évidemment, parce que bon, après minuit, tout foire en général. Mais rien ne va foirer ce soir, parce que ce soir, il va juste rentrer après le boulot et se prendre une bière (ou six), jouer du drum, regarder l’évolution de sa colonie et peut-être… non, ça risque de ressembler à ça. Comme tous les soirs. Bonne soirée en perspective se dit-il en conduisant et franchement, cette idée fait la chaudasse à ses intentions.

Il stationne son SUV dans le stationnement derrière l'immeuble et rentre tranquillement chez lui, se demandant s’il y a quelque chose à livrer à cette heure ou s’il va se contenter d’une toast au beurre de peanut et miel. Et, meilleure question, avant ou après la bière, se demande-t-il en tâtant ses poches pour trouver son paquet de cigarettes. Oh merde, il l’a laissé sur la console. Mince, ça va pas le faire. Alors il s’arrête juste avant d’entrer dans le building et fait demi-tour. Il traverse la rue et passe devant un homme assis sur le trottoir, lui jette un coup l‘oeil, parce qu'il fume les même cigarettes que lui. Bon sang, il ressemble vachement à Karl, pense-t-il en ralentissant pour un deuxième coup d’oeil. Eh merde. C’EST Karl. Il se détourne et fait un pas vers la tabagie, puis abandonne l’idée, puisqu’il sait très bien que Karl l‘a reconnu. Alors il s’arrête et reprend le pas qu’il avait fait.

- Ok, qu’est-ce que tu fiches dans le Bronx.

Non, il ne croit pas au hasard. Pourtant, c’est ce qu’il aurait cru, avant. Mais bon, là, il est clean. Jane le lui a bien fait comprendre. Parce que Tony est Tony, il s’assoit à côté de Karl et lui chipe son paquet de cigarette. Il prend son temps pour s’allumer, avec ses allumettes, parce que Tony préfères les allumettes. Il aime l’odeur du souffre et le son de la flamme qui crépite.



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Il attend patiemment sur le trottoir. Il attend quoi en particulier ? La motivation ? Le courage ? Le messie peut-être ? En réalité, il attend juste de trouver ce qu’il va dire question de pas foncer tête baissée pour une fois. Mais il se connait, il va juste finir par dire ce qui lui passe par la tête. Alors, au moment où il se décide, qu’il s’apprête à se lever pour s’introduire dans le bloc appartement, il voit sa cible passer devant lui. Il arque un sourcil en le suivant du regard. Mais t’as vu comment il t’a regardé pour simplement continuer son chemin ? Karl roule des yeux en le voyant faire, se demandant limite si Tony l’avait réellement pas reconnu. Mais vu comment il se retourne pour s’approcher de Karl, il devine qu’il l’a très bien reconnu. La tête penché sur le côté, Quentin regarde son interlocuteur avec un air plutôt neutre, mais avec une très légère touche de joie au fait de voir ce bon vieux Simon.

Ne puis-je pas simplement venir rendre visite à un vieille ami ?

Sans même broncher, il laisse l’ainé prendre son paquet de cigarette, l’habitude de partager étant restée. Q regarde son vieil ami de haut en bas dans un moment de silence.

Teddy a un peu vendu la mèche en me disant que tu lui avais donné un cadeau. Alors fallait que je vois si tu osais réellement voir Angie tout en m’ignorant.

Dit-il en haussant les épaules. Il n’est pas dur d’entendre l’irritation
dans sa voix. Karl est quelque peu en colère contre Tony. Bon okay, peut-être pas juste un peu. Ça l’a fait chier quand Tony s’est cassé et qu’il a arrêté de le voir, il a le droit de mal prendre le fait qu’il voit les autres. Un long soupire se faufile entre ses lèves avant qu’une cigarette ne soit coincée entre celle-ci. Tiens ta bouche occupé pour évite de trop dire de merde pour l’instant.
[/i]
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Rendre visite à un vieil ami ? Et puis quoi encore ? Non, ce n’est pas une visite de courtoisie. C’est pas le genre de Karl de faire une simple visite de courtoisie. Ou du moins Karl ne rendrait pas une simple visite de courtoisie à Tony. Non. Il n’est pas là par hasard, pas plus qu'il n’est là que pour venir le visiter. Parce que Karl n’est pas supposé savoir qu'il habite ici. Seule Angie le sait. Même Dgee ne le sait pas, bien qu,il soit allé chez elle. Sa présence ici n’a rien à voir avec rendre une visite à un vieil ami.

- Toi ? Non. C’est pas ton genre.

Ce n’est pas un reproche, c’est juste une affirmation. Du moins, il espère que Karl n’a pas tant changé que ça, sinon, il se sentirait très mal que ce soit le cas. Sincèrement, il est content de le voir. Toutefois, il y a cette appréhension qu’il sait être légitime. Il ne peut pas espérer que Karl fasse semblant qu’il ne les a pas abandonné depuis deux ans. Il ne peut pas non plus faire semblant que Karl ne lui en voudra pas. Tony se demande à quel point il a torturé Angie pour qu’elle révèle où il habite. Qu’est-ce qu,il a bien pour dire pour qu’elle lui dise même qu’elle vient régulièrement chez lui ? Ah oui, où Teddy a parlé.

- Hum, oui, je suppose que ça devait arriver un jour...

C’est ce qui arrive quand on demande à un enfant de cinq ans de mentir, ça devait se terminer comme ça. Oui, parce que bon, un jour où l’autre il savait qu'il devrait faire face à nouveau à Karl. Il sait qu’il a des comptes à régler et il n’est pas prêt. Bon, d’accord, dans la rue, peut-être que ça ira, mais ailleurs ? Dans une environnement familier et trop lié à la vie qu’il a toujours connu ?

- C’est pas Angie que j’ai osé revoir, c’est Teddy. J’aurais pas volontairement ignoré mon filleul. À son âge, il m’aurait oublié, dit-il en tirant une bouffée de nicotine. Et je pouvais pas voir Teddy sans Angie, dit-il en soufflant la fumée. Angie sait pas que tu es ici, hein ? Sinon elle m’aurait appelée pour s’excuser mille fois d’avoir vendu la mèche. Je crois pas que Teddy connaisse l’adresse.

Un Tony lucide, c’est un peu effrayant. High, il y a trop de choses dans sa tête pour qu'il arrive à se concentrer assez sur une déduction de ce genre. Stone, il restait perspicace, mais le délais de réaction était déraisonnable. À jeun, il était assez concentrée pour rapidement faire des liens.



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Il hausse les épaules. Tony a bien raison, ce ne serait pas de son genre de se pointer ainsi, à l’improviste pour simplement rendre visite à ce bon vieux Tony, pas dans considérant leur relation. Ils étaient à un point où une simple visite de courtoisie n’est pas réellement une option, ils ne se sont pas quitter de la bonne façon. Ou comme dirait Karl, il l’a trop bêtement lâché pour ça. Il a d’ailleurs encore une certaine rancune. Oui, il est content de revoir le visage de son beau Tony, oui il s’est ennuyé de lui, mais il lui en veut toujours pour ce qu’il a fait. Ce cher Quentin n’a jamais digéré cet abandon. Le fait est qu’il a toujours eu peur, a même encore peur que ça finisse par le groupe qui soit dissout et lui laissé seul. Il ne veut pas perdre sa famille après tout. Il a déjà perdu ce qu’il avait de famille biologique, sa famille de coeur, il y tient énormément.

Eh oui. T’avais pas le choix que me voir.

Il écrase son mégot de cigarette sur le trottoir et se tourne de façon à être assis en indien face à son interlocuteur. Il a de ces airs fermé, ou boudeur, à le prendre comme voulu. Dans tous les cas, il y a de forte chance qu’il ne soit pas très réceptif aux explications qui lui sera potentiellement donné. Pas qu’il soit normalement réceptif à quoi que ce soit en fait. C’est une vrai tête de mule, si quelque chose ne fait pas son affaire, il va avoir de la misère à changer d’idée. Surement qu’il verra avec ce que lui dit Tony. Advienne que pourra. À la question qui lui est posé, presque réthorique, Karl hoche négativement la tête.

Non, c’est pas Angie, ni Teddy qui m’a donné ton adresse. J’ai utilisé l’app de traçage installé sur le cell d’Angie pour savoir où elle était le plus souvent. Je me doutais que ça serait toi que je trouverais.

Avec Tony, il ne ressent pas ce besoin de cacher quoi que ce soit. À quoi bon mentir de toute façon, c’est pas comme s’il le croirait, c’est pas comme si mentir lui sauverait la peau. Il n’a pas à le cacher de toute façon, non ? Non. Il croise les bras, fronçant les sourcils et, à la limite, il juge son Tony du regard.

Alors. Tu vas m’expliquer pourquoi t’as jouer les fantôme pendant tout ce temps ? Je ne suis plus assez bien pour toi peut-être?
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Ah, ouais. C’est une bonne explication. Il n’aime pas trop savoir que Karl se sert de cette application pour ce genre de truc. Pour une question de sécurité, c’est bon… pour le pister, lui, c’est moins légitime. Il esquisse une moue contrariée, mais il ne dit rien à ce sujet. De toute manière, il est trop tard et il y a de fortes chances que Karl s’en fiche pas mal. Mais quand même, il ne peut s’empêcher de commenter sur un point.

- Si c’est chez moi qu’elle est venue le plus souvent ces derniers mois, faut vraiment qu’elle se divertisse un peu. C’est pas comme si elle était venue toutes les semaines depuis que je suis ici.

DE toute évidence, Karl est venu pour régler des comptes, mais pas nécessairement pour comprendre et envisager toutes la démarche derrière. Mais bon, Karl n’a jamais été vraiment comme ça, tant que ça marche comme il l’entend, le reste… mais quand même, Tony est un peu surpris que Karl ait poussé l’audace à venir le chercher. Il se serait plutôt attendu à ce qu’il boude et qu'il l’incendie dès que Tony se retrouverait face à lui. Tony se préparait depuis plusieurs mois, déjà, à fair face à Karl. Mais de toute évidence, il est moins prêt qu’il ne le croyait, parce que sincèrement, il ne sait pas quoi dire. Il a toujours été beaucoup plus doué pour écrire des chansons de de parler à coeur ouvert. En particulier à Karl. Parce qu’ils n’ont jamais eu besoin de vraiment s’expliquer, outre pour leurs discussions musicales qui parfois viraient en guerre ouverte, mais c’était leur manière de communiquer leur passion commune. Pour le reste, ils n’en avaient jamais vraiment discuté ou du moins ils n’avait jamais vraiment eu à s’expliquer… à débattre… Mais si Karl insiste pour commencer comme ça…

C’est un peu ça, oui. Il hoche la tête, évitant de croiser le regard de Karl. Il se concentre plutôt sur le bout incandescent de la clope. Je dirais plus que j'ai joué au vampire plus qu'au fantôme. Je suis mort juste quelques minutes. Et je suis toujours aussi sexy, peut-être plus, faut voir.

C'est tout à fait le genre de Tony de sortir une absurdité pareil dans un moment assez sérieux, quand même. Mais Tony n’a jamais été très sérieux. Et il semble ne pas l'être plus une fois sobre. Il prend une longue bouffée de fumée et la souffle loin au-dessus de sa tête.

Mon petit coeur est malade. Trop de coke à ce qui paraît. Enfin, ça et tout le reste, dit-il en agitant la main, mais principalement la coke.

Il prend la dernière bouffée de sa cigarette et jette le mégot dans la rue, avant d'expirer. Il y a un moment de flottement, ou Tony semble un peu plus agité, quand des passants traversent la rue un peu plus loin, puis il se lève.

Viens, on rentre, j'ai pas très envie de raconter ça dans la rue.

Avec Karl, si on veut quelque chose, on le fait. C'est pour cette raison qu'il lui impose plutôt que de lui proposer de monter à son appart. Si Karl n'est pas d'accord, il va protester.







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À la vue de la tête que fait Tony, Karl se doute qu’il y a une désapprobation de sa part et il pense bien savoir pourquoi, mais il n’en a rien à foutre, comme toujours. Il hoche la tête en total approbation de ce que lui dit son interlocuteur.

Ouai non, si t’es son seul divertissement, y’a un problème. Mais je doute que chez toi soit la place où elle va le plus souvent.

Il est un peu dur de dire si Karl est sarcastique ou s’il le pense vraiment. Il ne le sait même pas lui-même à vrai dire. Il ne sait même pas encore comment ça se fait qu’il se soit pointé là pour faire face à Tony. Il s’est surpris en prenant cette décision, normalement il n’aurait que laissé ça trainer et attendre que Tony se pointe le bout du nez pour lui tomber dessus et lui faire entendre sa façon de penser. Mais non, il a décidé d’aller le voir, comme un grand pour régler les choses. De manière calme et civiliser ? À suivre, mais connaissant Karl, probablement pas, non. Il est bien trop impulsif et imprévisible pour ça. C’est pour ça qu’il a pensé pendant un instant de lui écrire une chanson pour lui faire comprendre comment il se sent, mais il ne l’a pas fait. Peut-être aurait-il dû ? Question de rester dans ses habitudes. Mais qu’est-ce qui t’a pris au juste ? Depuis quand tu réfléchis comme ça toi.?

En lui posant ses questions assez directement, il observe les réactions de Tony, le regardant presque fixement. Il hausse le sourcil en laissant entendre un bref rire à la réponse qu’il lui donne. Être fâché ne l’empêche pas de reconnaitre une bonne blague. Il se contente d’un haussement d’épaule pour commencer avant de répondre de vive voix. Ça reste à débattre.

D’un hochement de tête, il laisse voir qu’il comprend cette explication que lui donne son confrère, bien qu’il me voit pas en quoi ça explique le pourquoi il a été absent. Karl fronce les sourcils à l’agitation de Tony et se lève à son tour.

Si t’insiste, okay. Tant que t’as pas l’intention de m’y assassiner.

Encore une fois, le ton de Karl est trop neutre à tendance frustré pour pouvoir distinguer du sarcasme et de l’humour dans ses paroles.

Mais t’as intérêt à me donner des explications. Sans quoi, il va soit faire pression pour avoir des réponses ou il va foutre le camps.
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WHO SAID REUNION SHOULD BE NICE ?
Hocher la tête implique souvent bien des significations sans devoir dire un seul mot. Et ça n’oblige pas à s’expliquer immédiatement. Ça laisse une certaine latitude et un délais de réflexion. Ou avec de la chance, l'interlocuteur oubliera tout ça ou mieux, il tentera aussi de faire semblant qu’il s’en fiche aussi. Mais effectivement, ça reste à débattre. Plus sexy, peut-être, mais pour le reste, c’est pas sûr qu'il soit meilleur… mieux ? Difficile à dire… et il a tellement de doutes actuellement. Il doute de tout, surtout de lui-même.

Discuter de tout ça dans la rue, aux oreilles de n’importe qui ne l’enchante pas vraiment. Il est pratiquement incognito ici et même s’il est plus de minuit, il préfèrerais que personne ne fasse le lien entre Karl et Tony. Ce serait tannant pour sa quiétude. Il aime bien cette portion d’être méconnu. Ici, les gens ne connaissent qu'une fraction de lui-même. Tandis que le gus devant lui, il le connaît sous presque toutes les coutures. Ouais, presque. Certaines ont changées, ces dernières années. Quelques unes sont nouvelles, d’autres ont été refaites. C’est un peu un remix de lui-même. Mais en général, les gens préfèrent l’original… il ne sait pas encore si c’est pour le mieux ou pour le pire.

- J’vais pas t’assassiner chez moi quand même. Ce serait très con…

Il marche vers les logements où il vit actuellement. Ça n’a rien à voir avec l’endroit où vit Karl. Ni même la maisons dans laquelle il vit avec Jane à LA. Si ça se trouve, c’est encore moins luxueux que le bus de tournée.

- Ouais, je m’en doutais, mais va savoir si mes explications vont te satisfaire. C’est pas gagné.

Il évite l’ascenseur et prend les escaliers. Parce que l’ascenseur fait du bruit et il est tard. Ou tôt, tout dépend de l’heure ou on se lève.

- Y a une série Netflix qui tourne au 4e, mais je suis au 3e.

C’est bien à se demander pourquoi Tony vient s’enterrer ici. Il se cache, c’est facile. Mais pourquoi ? Il n’est pas certain lui-même. Peut-être que ça lui plaît, jusqu’à un certain point, d’être un inconnu. Comme Karl, il est connu et reconnu depuis un très jeune âge. L’anonymat a son charme.

- Les voisins sont cool, marmonne-t-il en déverrouillant la porte avec sa clé. Bienvenue chez moi. Enfin, mon chez moi actuel.

C’est quand même un grand appartement, du moins pour l’immeuble. Très peu de fantaisie, les murs sont blancs, les meubles dispendieux, mais très épuré. Il y a des instruments qui trainent un peu partout, mais c’est normal. Tony est peut-être le batteur du groupe, mais il s’amuse à jouer de tout. C’est d’ailleurs le drum électronique qui prend une bonne partie du salon, outre le canapé et l’écran suspendu au mur.

- Tu veux quelque chose à boire ? T’as mangé ces six dernières heures ?

Parce que Angie n’est pas la seule qui se soucie que Karl mange. Non. Dgee et Tony aussi. C’est une question rituelle, un peu, dès qu’ils ne l'ont pas vu depuis plus de trois heures, ils demandent s'il a mangé. Normal.

- Je suis pas sûr de savoir par où commencer…

Commencer par le début serait sans doute la chose la plus raisonnable, mais Tony n’a jamais été très raisonnable et commencer par le début risque d’ennuyer Karl plus que d’autre chose.







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Un haussement d’épaule avant de commenter. Il y a des gens assez con pour le faire. Mais c’est vrai que c’est encore pire que tuer dans la demeure de la victime. Parce que la victime va connaitre les lieux et avoir un potentiel avantage sur le tueur, se dira-t-on. Ce n’est pas entièrement vrai et ça, Karl en sait quelque chose, mais bon. C’est assez ironique, mais cet homme a toujours eu l’impression qu’il finirait lui aussi assassiné. Morbide non ? Peut-être un vestige de traumatisme, qui sait ? Mais là n’est pas le sujet du jour.

Il suit ce frère qu’il croyait disparu. Oui ce frère, parce que Karl aura beau être en colère autant qu’il veut, ça changera pas qu’il considère Tony comme tel. C’est ça la fraternité ; un amour inconditionnel et ce, malgré les querelles et les différents. Pendant un instant, avant d’entrer, Karl se permet de juger la bâtisse du regard. Ça fait assez… Contraste pour rester polis.

Ça, y’a que d’une façon qu’on va le savoir. En effet, à part que confronter le sujet, ils ne le sauront jamais. Bien sagement, il le suit dans les escaliers, écoutant le semi silence qui les entoure. Ah bon ? Juste en dessous de l’action alors. C’est un endroit comme un autre pour tourner suppose-t-il mentalement.

Il y a un petit rire qui se fait entendre de la part de Karl en entendant marmonner Tony. C’est presque à se demander s’il le pense vraiment, vu comment c’est tout bas. Mais Karlson ne commente pas. Il se contente d’entrer et d’explorer, premièrement du regard, puis physiquement. C’est… blanc et vide, en un sens. Mais quand-même pas si mal, en soit. C’est tout de même moins pire que certain logement que Karl a pu visiter dans sa vie.

Le chanteur se tourne vers l’hôte de la place avec un air quelque peu surpris. Un sourire commence à prendre vie sur ses lèvres en réalisant que ce cher Tony n’a pas perdu cette bonne vieille habitude. Je vois que t’as pas perdu cette habitude. J’ai mangé il y a… Il sort son téléphone portable pour y regarder l’heure avant de le ranger. Cinq heure et quarante-huit minutes, très exactement. Mais je te prendrais bien quelque chose à boire, n’importe quoi.

Il s’éloigne alors vers la fenêtre pour regarder la vu qu’offre la place, vue qui n’est pas aussi splendide que celle qu’il a de chez lui, avouons-le. Il hausse de nouveau les épaules. Par la raison qui t’a poussé à nous ghoster je suppose?
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Pourquoi a-t-il choisi cet endroit pour y vivre ? C’est Ariadne qui le lui a proposé. Elle a dit que ce serait bruyant, mais qu'il y avait également beaucoup de va et vient, puisqu’une série y est tournée. Ça lui avait semblé parfait pour passer inaperçu. Mais finalement, c’était moins difficile qu'il ne l’avait cru. Et il est moins isolé qu’il ne l’aurait cru. Le bruit, il l’entend, certes, mais il a toujours dormi dans le bruit. Il est convaincu que dormir dans le silence l’aurait angoissé plus que dans le bruit.

- Ouais, je suis pas très doué pour la déco… et ouais, c’est vrai, c’est vide. Mais c’est que temporaire… j’ai… j’ai ma maison à L.A.

Maison dans laquelle il n’a pas mis les pieds depuis plus de deux ans. Mais étrangement, le bus de tournée lui manquait plus que la maison de L.A. Faut dire qu’il y a passé nettement plus de temps. Avec son clan… ça lui manquait, mais il sait que de revenir trop rapidement à ses mauvaises habitudes serait néfaste, voir fatal.

- C’est pas une habitude… non, il n’y avait pas songé depuis plus de deux ans. C’est que j’ai peur d’Angie si jamais il t’arrive quelque chose pendant que t’es avec moi. Elle me pardonnera jamais, dit-il sur un ton blagueur.

Les bonnes blagues, c’est bien le genre de Tony. Toujours, tout le temps. Chasser le malaise ou les tensions en racontant n’importe quoi. Il a toujours fait ça. Et c’est pas prêt de changer. En général, ça lui donne le délais pour réfléchir à une réponse plus appropriée. Mais est-ce que là, il y a vraiment une réponse appropriée ? Alors Tony va chercher la bouteille de Whisky. Sa préférée. Rien de particulièrement prestigieux. Mais il aime vraiment le whisky. Ça quelque chose de rassurant, pour lui. Il pose deux verres sur la table du salon, qui est en majorité jonchée de papiers gribouillés, mais aussi d’un amoncellement de pierres variées et un bocal contenant de la mousse d’un vert vibrant. Il sert Karl, avant de le rejoindre près de la fenêtre pour lui tendre le verre. Ouais, cette raison là. Il aimerait bien trouver une connerie à balancer, mais celles qui lui viennent en tête sont nulles, concrètement et Karl semble sérieux.

- Hmm, dit-il. Il aurait préféré ne pas répondre à cette question maintenant. Mais il devra s’y résoudre un jour ou l’autre. Autant le faire maintenant. Au départ, c’était nécessaire. Question de survie, il fallait que je sorte de ma routine… je… il allait dire qu’il ne sait pas si Karl peut comprendre, mais ce serait une question purement à sens unique. Non, il doute que Karl puisse comprendre sincèrement. Je suis mort, tu sais. Pendant une minute. Mon coeur a pas aimé comment je le traitais, mon rythme de vie. Je vous ai ghosté parce que c’était plus facile, avoue-t-il.

Il n’espère pas vraiment que Karl comprenne. Juste qu’il accepte.






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Karl laisse entendre un léger rire au commentaire de Tony en rapport à la déco. T’aurais pu m’appeler, j’aurais réglé ton problème de déco. Aussi temporaire que ce soit. Un autre commentaire qui laisse entendre sa bonne foi, malgré le ton qui semble bien ironique et désintéressé. Une légère surprise bien agréable pour lui, Tony n’a pas oublié cette habitude. Bon, selon ce dernier, ce n’est pas une habitude, mais plus un instinct de survis. Karl roule les yeux en se détournant. Il sait bien que c’est dit à la blague, c’est Tony après tout. Pour ce qui est de lui, étrangement, il est bien sérieux. Après tout, il est venu le voir pour avoir des réponses sérieuses.

Le voyant arriver du coin de l’oeil, Quentin prend le verre qui lui est offert et en prend aussitôt une bonne gorgée. Lorsque son interlocuteur se question quant à où commencer, le visiteur lui donne une réponse. Pourquoi pas commencer par le plus évident, le plus important, à son avis. Il y a doute quant à la capacité qu’a le plus jeune à comprendre, il est entêté comme mille, mais il peut toujours essayer. Donc il l’écoute s’expliquer, mais l’expression sur le visage de Karlson, ses sourcils froncés, ça laisse comprendre que ce n’est pas une excuse qui lui plait, loin de là. Il soupir longuement et se retourne vers l’hôte. Il le regarde d’un de ses regards qui pourraient tuer. Aussi surprenant que ça puisse paraitre, en dehors son ton outré et quelque peu levé, Karl reste calme. C’était plus facile ? Quoi, c’était trop difficile d’avertir ?! Oh désolé, j’ai merdé, je dois m’aider m’semble que c’est pas dur à dire ça ! T’aurais simplement pu avertir et non disparaitre comme un con !! J’me suis inquiété pour toi, espèce d’imbécile ! Ce dernier mot s’accompagne d’une claque en arrière de la tête de Tony. C’est un automatisme, Karl n’a même pas le temps d’y penser avant qu’elle parte. Juste un signe de vie, juste une explication avant que tu partes. J’aurais bien pris ce départ s’il n’avait pas été soudain et laisser sans raison.
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WHO SAID REUNION SHOULD BE NICE ?
Une bonne idée, pourquoi il n’y a pas pensé, à Karl, pour venir décorer chez lui. Sans doute parce que concrètement, ça lui suffit. Il n’a pas besoin que ce soit décoré. Il s’en fiche pas mal de la déco. Tant que ses trucs traînent partout, ça lui va. C’est pour cette raison qu’à LA, dans sa maison, à Jane et lui, il ne se soucie que de quelques pièces. Son studio et sa pièce de bricolage. Enfin, c’était surtout là où trônaient ses fourmilières. Et puis il ne comptait pas rester longtemps… un an, peut-être… ou deux… tout dépendait de Jane, à vrai dire…

À coup sur, Karl le prend mal. Tony peut lire la désapprobation sur son visage à mesure qu’il explique ses choix. Enfin, ce n’est pas tant une explication qu’une justification, mais Karl n’est pas content. Ça se voit. Non, mais il lui reproche quoi au juste ? De ne pas être venu lui dire face à face « sorry, bro, je fais une overdose, si ça ne te dérange pas, je vais prendre quelque jours de congés. J’t’appelle dès que je sors de l’ambulance. » Ok, non, ce n’est sans doute pas ce que Karl attendait, mais c’est l’effet que ça lui fait. Et ça se ressent, que Karl n’est pas content.

- Aowch, réplique Tony, piqué au vif.

Il préfère s’éloigner de quelques pas pour se frotter l’arrière du crâne. Il ne s’y attendait pas. Pourtant, il aurait dû. Mais en général, c’était plus un coup sur l’épaule. Ça, il aurait eu l’habitude. D’ailleurs, il se demande bien s’il est toujours presque insensible à ce coup… parce que bon, à force de jouer à qui frappera le plus fort, sachant que Karl ne ressent pas la douleur, Tony capitulait toujours le premier. Des jeux débiles de gars complètement stone… et ça lui manquait, même si pour le moment, il sentait plutôt un agacement et une contrariété grandissante. Il ne saisi pas non plus exactement en quoi Karl a bien pu s’inquiéter. Et en quoi qu'il soit venu lui parler avant aurait changé les choses.

- J’avais pas de permission à te demander, Karl ! Sérieux ! C’est pas comme si j’avais disparu sans que vous sachiez ce qui m’était arrivé ! J’étais avec vous dans cet hôtel ! J’suis pas disparu sans que vous sachiez quoique ce soit ! Ça aurait changé quoi ? Je me souviens de rien entre le moment… je ne me souviens même pas être allé dans cette salle de bain, avant de me réveiller à l’hôpital. Tu crois vraiment que j’avais envisagé ça ? De partir aussi longtemps ? J’avais pas du tout imaginé me retrouver dans ce genre de situation ! Je ne savais même pas que Dgee était venue ! Et je ne voulais pas que vous veniez ! Personne. Mais encore là, je croyais sortir de l’hôpital et revenir et que tout serait comme avant. Dès le lendemain de mon réveil, j’étais prêt à rentrer, mais... il a un bref rire sans joie. C’est pas ce qui s’est passé.

Et sa contrariété retombe comme elle est venue. Du moins en partie. Il y pense tout le temps, à tout ça. Mais juste à le ressasser comme ça, sans y mettre de l’ordre, ça faisait longtemps. Enfin, il a raconté à Jane, évidemment. Il n’a pas eu à expliquer à Dgee, parce qu’elle en comprenait une bonne partie, même si elle a eu plus de courage que lui. Angie a pu le suivre un peu plus régulièrement, mais sans avoir droit aux détails, parce que bon, il y a toujours Teddy. Il ne savait pas du tout comment ça se passera avec Edge, mais il ne l'appréhende pas. Avec Karl, par contre, il savait que ce serait difficile. Parce que pour que Karl envisage les choses, il faudrait en dire beaucoup, s’expliquer et être cru. Il sait qu’avec Karl, il faut que tout soit à vif, parce que Karl ne ressent pas comme les autres. Déjà, la douleur. Avec la claque qu’il lui a envoyée quelques secondes plus tôt, il aurait dû avoir mal aux doigts. Il tourne le dos à Karl et s’assoit sur le canapé. Il soupire, puis, tant qu’à être parti, mieux vaut continuer.

- Non, j’ai rencontré les docteurs et j’étais un peu surpris qu’ils aient insisté pour que j’accepte que mon père soit là. Ça m’allait, en fait, c’est stressant, et pis je me suis dit que si papa voyait que j’allais bien, ils me laisseraient sortir plus tôt. Mais non. Ils m’ont expliqué que mon coeur avait cessé de battre une longue minute. Parce ce que l’abus de coke a épaissit les parois du coeur, tu vois, et que du coup, il pompe moins fort, moins de sang circule à chaque battement, explique-t-il en mimant la contraction des deux ventricules du coeur avec ses mains. J’ai dit, ok, que j’allais faire attention, mais ils ont dit que j’avais pas compris. Non, j’avais pas compris. Si je reprends de la coke et bien mon coeur risque tout bonnement de me dire un gros fuck you et de me lâcher. Il laisse échapper un autre faux rire, mais pourtant, le sourire qu’il offre à Karl est sincère, bien que amer. À 25 ans, j’aurais trouvé ça trop cool, voir une sorte de romantisme tragique, mais à presque quarante ans, je suis trop vieux pour mourir jeune, tu comprends ? Ça perd tout son charme, tu trouves pas ? Et encore là, je pensais être absent seulement quelques mois, pas de quoi vous déranger pour ça. J’ai sûrement pensé que pas de nouvelles bonnes nouvelles… mais franchement, je suis pas certain d’y avoir réfléchi vraiment. Ouais, c’était franc et sincère. Et après, c’est devenu compliqué. J’avais du mal à me retrouver avec les gens, parce que j’étais jamais en forme… enfin, manière de parler, parce que j’avais plus le boost, tu vois ? Bien sûr que Karl voit. Karl connaît bien ce boost dû à la coke. J’adorais ce boost… quand tu te sens invincible. J’adorais ça. Et ça me manque. Juste à en parler, il en a presque le vertige. Il vide son verre d’une traite pour s'occuper l’esprit. J’ai essayé de revenir plusieurs fois. Chaque fois, dès que j’ai pris la décision de rentrer à la maison, The Rip, on s’entend, dès que je pensais à comment ce sera cool de reprendre les tournées, les shows, les afters, la vie qu’on avait… je… je sais pas comment je vais tenir le coup. Je sais juste pas comment faire.

Par réflexe, il porte son verre à ses lèvres, mais il se rend compte qu’il est déjà vide. Heureusement, la bouteille n’est pas loin. Il se ressert. Et avec Tony, quand y’en a plus, y’en a encore. C’est à se demander comment il peut être clean depuis plus de 2 ans.






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S’il fallait décrire Karl en un mot, Impulsif serait celui choisi. Chez lui, tout est plus rapide que sa pensé, que ce soit ses paroles ou ses gestes. Comme là, sa main qui vient frapper l’arrière de la tête de Tony, il n’a même pas eu le temps de penser à le faire que sa main est partie. Il n’a surtout pas contrôlé la force d’impact et bien honnêtement, il sait qu’il y est allé fort juste à cause de la réaction de Tony. Quentin hausse le sourcil en le regardant reculer et hausse les épaules sans s’excuser. Selon lui, Tony l’a mérité alors il n’a aucune raison de s’en vouloir. Ses sourcils se froncent et on peut avoir la contrariété dans son visage. Il roule les yeux en soupirant. no shit que tu n’avais pas envisagé ça ! J’ai pas dit que t’aurais dû nous avertir d’avance ! J’dis juste que t’aurais pu l’dire que tu ne reviendrais pas tout de suite quand tu l’as su. T’aurais pu dire que tu disparaitrais de ma vie de la sorte le temps de te remettre sur pied. J’aurais juste aimé ne pas passé les deux dernières années à me demander si tu daignerais un jour montrer le bout de ton nez.

Il suit Tony du regard un instant, puis retourne se planter sur le bord de la fenêtre. Un bain de soleil pour se tenir au chaud peut-être ? Et éviter de regarder son interlocuteur pour un petit temps. Aussi frustré qu’il puisse être, il laisse tout de même la chance à Tony de continuer de s’expliquer. Son regard se reporte à lui lorsqu’il le voit gesticuler du coin de l’oeil. Il hoche la tête pour laisser savoir qu’il écoute et comprend. Il a même un léger sourire sur le coin des lèvres lorsqu’il mentionne le romantisme tragique. En soit, Karl comprend, en bonne partie et en un sens, on peut dire que l’explication l’aide à l’éclairer un peu, mais n’efface pas le sentiment de trahison. Il rit silencieusement et fini son verre pour ensuite se rapprocher de Tony, ou plutôt de la bouteille. Il tend son verre vers eux en demande pour plus. Ça va peut-être te surprendre, mais en un sens, je comprend Et oui, clairement t’as pas réfléchis sur ce coup, parce que si tu l’avais fait, t’aurais su que même si ça avait été quelques mois, tenir au courant c’est important. Ne serait-ce que par écrit. J’comprend que revenir à ton ancien mode de vie, surtout considérant mes habitudes, ça pourrait clairement être dur, alors ok, j’comprend que tu ne sois pas revenu si vite. Mais quand-même. J’me suis toujours demandé si tu reviendrais un jour ou si c’était juste la dernière page de notre histoire. J’ai eu peur de te perdre ! Merde j’ai encore cette peur pour être honnête. J’sais pas ce que je deviendrais s’il fallait que tu disparaisse de ma vie… Et voilà un Karl sentimental. Ça lui a foutu la chienne cette épisode dans la salle de bain. Et ajouter le fait qu’il a été un bon deux ans à sans réelles nouvelles, ça ne lui a pas plut. C’est à se demander maintenant ce qu’il va faire. S’il va forcer Tony a le voir de temps à autre ou même, s’il va le kidnapper. Il serait capable de le faire.
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PIVETTE

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Le hic, dans tout ça, c’est que Tony n’avait rien envisagé. Il s’était contenté de laisser passer le temps et de voir comment ça s'emboîte, un jour après l’autre. C’était pas mal comme ça qu,il avait abordé toute sa vie jusqu’à maintenant, mais il l’avait rarement fait tout seul. Avant, il était plus du genre à tenter quelque chose et de voir avec le groupe ce que ça faisait. Par contre, maintenant, le faire ainsi était un peu difficile, parce que faire quelque chose avec eux pouvait être un problème puisque ça ne pouvait plus être fait comme avant. Parce qu’avant, il était pratiquement constamment high et ce n’était plus possible pour lui. Les choses étaient plus facile à envisager avec Dgee. Elle est clean maintenant. Mais ce n’est pas le cas de Karl.

- Je sais, mais j’ai pas su faire autrement. Il hausse les épaules, agacé par lui-même, parce qu’il sait bien que ces reproches sont justifiées, mais il ne va quand même pas les encaisser sans rouspéter. Et ça t’as quand même pris deux ans et demi avant de venir t’imposer. T’avais qu’à venir avant si tu voulais des explications et des raisons plus ou moins bonnes à mon absence, réplique-t-il d’un ton cassant.

Il remplit le verre tendu sans que la demande ne soit verbalement formulée. De toute évidence, ils en ont besoin, tous les deux. Il se doute que c’est parce que plus ils vont boire, moins ils auront de retenue et entre eux, les résultats ont toujours été meilleurs sans retenue. C’est pour ça que leurs engueulades donnaient de meilleures conclusions que des discussions dites civilisées.  Et pis franchement, ils n’ont jamais eu de discussions bien philosophiques, il faut bien l’avouer. Ça toujours été soit une parfaite entente, soit une opposition farouche. Leur relation n’a jamais été neutre.

- Ça bien failli être le cas. Je suis mort pendant deux minutes. Il fixe son verre. C’est pour ça que je prends du temps avant de revenir… j’ai pas non plus envie de me perdre. Oui, il n’a pas vraiment envie de mourir. Mais j’ai surtout peur de ne pas être à la hauteur. Clean, j’arriverai pas à te suivre… parce que Tony avait toujours réussit à tenir le rythme infernal de Karl et pour vrai, il adorait ça. C’était stimulant et il est terrifié à l’idée de ne plus y arriver. Ce serait tellement décevant... Je vais servir à rien si j’arrive pas à t’accoter ? demande-t-il, révélant sa plus grande crainte actuelle.

Tant qu’à se dévoiler, autant le faire franchement. Peut-être est-ce superficiel ou prétentieux de vouloir rester à la heuteur et de craindre de ne plus assurer, mais sa survie en dépendait. Du moins sa survie parmi The Rip. S’il n’arrive plus à les suivre, à quoi ça sert ? Dgee lui avait dit qu’elle préférait qu'il renoue avec eux plus que de revenir officiellement dans le groupe, mais pour Tony, tout ça c’était la même chose. The Rip, c’était eux tous. Il n’est pas certain de savoir faire la part des choses et de séparer tout ça.






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Il veut comprendre, mais il n’y arrive pas totalement. Le fonctionnement de la pensé de Karl a toujours été différent des autres, ce qui l’empêche bien souvent de comprendre ce qui pourtant semble bien logique chez autrui. Il a beau dire qu’il comprend, mais son cerveau n’assimile qu’une partie des explications. Il aimerait bien se développer sur ce point, mais paraitrait-il que c’est un travail qui prend beaucoup de temps, pour lui. Les sourcils se fronçant aux paroles de Tony, c’est d’un ton plutôt outré que Karl lui répond. Ah bah oui, j’suis con ! Pourquoi j’y ai pas pensé avant ? Ah oui ! Peut-être parce que j’ai pas osé venir te déranger avant, parce que je voulais te laisser ton espace ! Peut-être aussi parce que je viens de découvrir que t’étais revenu à New York. Son verre aussitôt remplis, il en boit déjà la moitié. Ça l’agace de se faire renvoyer l’accusation de la sorte. Ce n’était pas à Karl d’aller le voir, c’est pas lui qui aurait dû faire les premiers pas. Et pourtant, c’est ce qui est arrivé.

Le plus jeune roule les yeux aux aveux de Tony. Il frotte son visage en soupirant longuement. Tu sais que t’es con ? Mon rythme, t’as pas à le suivre. Je peux très bien m’en sortir avec personne pour le suivre d’ailleurs. S’il ne se retenait pas, il y a une autre claque qui partirait, question de lui replacer les idées. T’as pas besoin de ça pour être à la hauteur ! T’as beau être un vrai imbécile, t’as bien des qualifications qui nécessite pas une certaine consommation pour te rendre plus utile. Karl se demande qu’est-ce qui a bien pu faire croire à Tony qu’il a besoin de ça pour l’accoter ? Ou qu’il a simplement besoin de l’accoter ? Tout ce que Karl veut, c’est ravoir l’homme avec qui il se prend toujours la tête, mais qui fait ressortir les meilleurs idées. Et non ramener l’imbécile qui pensait qu’il serait sain d’adopter son mode de vie.
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PIVETTE
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Concrètement, il n’est pas certain qu’il aurait répondu ou qu’il aurait été aussi réceptif que maintenant si Karl s’était imposé quelques mois plus tôt. Pas du tout, même. Mais il n’apprécie pas que Karl soit contrarié. C’est normal qu'il le soit, mais ça l’agace. Ça fait que tout ce dont il a envie, c’est de répliquer à tout ce qu’il dit et de prendre au mot tout ce qu'il dit pour pouvoir le contredire. Très mature, pense-t-il, sarcastique, mais il ne peut pas s’en empêcher. C’est pas non plus comme si tout ça avait été plus facile pour lui que pour Karl. C’est lui qui lutte contre son addiction depuis presque trois ans.

- Je suis pas revenu à New-York, j’y ai jamais habité. J’avais juste des trucs à y faire, temporairement… et puis j’ai voulu voir mon filleul et je savais que Jane serait ici au début de l’été… et c’est juste pour ça que je suis encore ici, parce que Jane y est pour l’été, affirme-t-il avec un peu de mauvaise foi.

Ouais, non, c’est pas sûr. C’est peut-être pas juste pour ça. C’est plus facile de voir Teddy et Angie, ici, aussi. Et puis il a revu Dgee, à quelques reprises… Tony roule des yeux. Quoi ? Il n’a pas à suivre le rythme de Karl ? Et pis quoi encore ? Bien sûr qu'il faut suivre le rythme ! C’est essentiel ! Et pis il dit ça comme si c’était une invention de Tony. Est-ce que Karl a la moindre idée de la pression que Karl peut mettre sur les autres ? Tony le faisait avec plaisir, parce que ça lui plaisait comme ça. Mais est-ce qu’il pourra le supporter maintenant ? Est-ce que Karl ne s’en rend pas compte ou s’il fait juste faire semblant que non ?

- Je suis le drummer ! Je DOIS te suivre ! Si on ne se suit pas, ça donne n’importe quoi ! Même à contre-temps on suit le même rythme ! On peut pas tous les deux suivre un rythme différent, Karl. Non, sérieux, Karl, faut que je t’explique ! Il inspire. C’est une constatation difficile à accepter pour lui. J’arriverai pas à faire tout ce que je faisais parce que je carburait à la coke, Karl ! Je pouvais à peine dormir pendant quelques jours parce que j’étais high tout le temps ! Je sais que j’en faisais trop, mais j’adorais ça ! J’arriverai pas à tout faire comme avant.

Oui, il avait bien compris que Karl disait ne rien exiger, mais c’était faux, Karl est aussi exigeant, sinon plus que lui, il le sait bien, et tout ce que Tony fait actuellement, c’est… rien de bien.

- Et j’arrive à rien, je compose rien, tout ce que je fais c’est moche et si j’arrive à rien créer de parfait et si je suis incapable de faire ce que je faisais avant, je sers à quoi ? Je veux pas être utile. Vous en avez, des tech. Je peut être utile à bien des endroits. Je suis très utile à l’Overkill depuis quelques mois, mais c’est pas The Rip ! Je veux pas être utile à The Rip ! Il vient pour ajouter quelque chose, mais il doute des mots. Je veux être un quart… comme avant… mais je ne suis pas certain d’être à la hauteur... Cette perspective le terrifie à vrai dire. T’es vraiment très exigeant, Karl, dit-il en émettant un rire nerveux. Tu laisses aucune chance. C’est Angie qui doit jouer le drummer parce que vous avez poussé l’autre à bout ! Il était doué ! Très doué ! Mais tu l’a poussé à bout, parce qu’il n’arrivait pas à te suivre ! Et tu fais la même chose avec Angie. Je sais, elle est pas moi, mais je suis pas sûr d’être toujours moi comme j’étais avant !

Ouais, il est peut-être con. Il n’a jamais été du genre à douter, ou du moins très brièvement. Il n’avait qu’à accrocher le regard d’un des trois autres pour se confirmer ou non et il savait exactement ce qui clochait ou non. Maintenant, c’était difficile de le savoir tout seul. Il n’a jamais autant douté que depuis qu’il est seul. Mais il devait apprendre à vivre tout seul… c’était nécessaire. Enfin, il le croyait… il en était convaincu… ou avait-il essayé de s’en convaincre ? C’est difficile de remettre tout ça dans un ordre qui peut être expliqué… surtout à Karl. Il soupire.





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Ça emmerde Karl que la principale raison pour laquelle il est à New-York soit Teddy et Jane, mais en même temps, ça il peut comprendre. Autrement, le reste, il a beau prétendre qu’il comprend, essayer de se convaincre que c’est le cas, mais non. Karl étant Karl, il fonctionne différemment des autres. Il était un cas à part et lui, il ne s’en rend même pas compte. Il est comme un loup qui se croit être brebis. Les choses ont toujours été contrôlé pour Karl. Il n’a jamais eu le contrôle sur ce qui se passait dans sa vie avant ni sur ses émotions. Le seul contrôle qu’il réussi à exercer sur ces derniers, c’est à l’aide de la drogue. Alors il va de soit, dans la logique de la psychologie de Karl, que ce qu’il peut contrôler, il va contrôler. Il aime se savoir être en charge de la prise de décision, en charge de la situation. Ça le rassure en un sens. Mais tout ça, il le fait sans totalement s’en rendre compte. Il réalise ce qu’il fait après que ce soit fait. Quand il est déjà trop tard. Il est comme ça et ça risque de ne jamais changer, même s’il le voudrait.  

Il pousse un soupir d’exaspération en écoutant les explications de Tony. Il doit se retenir pour ne pas l’interrompre. Il roule les yeux en entendant le Non, sérieux, Karl, faut que je t’explique !. Va savoir pourquoi, ça l’agace. Il croise les bras, après avoir déposé son verre, et écoute en tentant d’être le plus réceptif possible. C’est dur. Tony a beau s’expliquer sur les raisons pour lesquelles il ne croit pas être à la hauteur, Karl s’en fout. Lui, tout ce qu’il veut, c’est ravoir Tony à ses côtés. Pour lui, c’est Tony et Tony seulement. Angie a beau être bien doué tout comme le drummer d’avant, mais personne ne pourra jamais remplacer SON drummer. Il est fermé à cette idée à un point inimaginable et typiquement Karl. Il est sélectif et très possessif dans la vie. C’est ce qui fait son charme ou qui fait de lui un vrai enfer sur deux pattes.

Tu es et seras toujours un quart de ce groupe, ça changera jamais. Et puis, tu ne seras jamais utiles à The Rip, tu arriverais pas à trouver comment être utile. Notez ici le brin d’humour dans son ton irrité. C’est vrai qu’avec les merdes que tu dis, t’es plus toi. Parce que le Tony que je connais, sur la coke ou non, ne doute pas de lui. Oui il est con, très con même, mais pas autant que toi actuellement. Je te pensais pas être du genre à laisser ta peur et ton insécurité prendre le contrôle de toi. Et puis pour Angie et l’autre, j’y peux rien moi s’ils sont pas capable de me tenir tête de la façon que tu le fais. Exemple de plus pour appuyer le fait que c’est de toi que j’ai besoin. Alors va falloir que t’apprennes à te ressaisir et que tu ramènes ta tête de mule derrière le drum. Il n’est pas question que je te laisse te défiler sans te voir ne serait-ce qu’essayer.

Karl est fermé à l’argumentation, pas que ce soit nouveau. Il a tout de même avoué avoir besoin de Tony à ses côtés. C’est bien, non ? Il n’est simplement pas capable de rester là, sans rien dire et d’imaginer le pire, soit que Tony les quittes de façon définitive. Ça, il ne saurait l’accepter. C’est le même quatuor depuis le début. The Rip, c’est comme un mariage, c’est jusqu’à ce que la mort les sépare. Il n’est pas question que Karl n’accepte un divorce.
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PIVETTE
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C
Ouais, un quart de The Rip. Actuellement, il est le quart manquant. Il sait pourquoi. Le pourquoi est en fait un pour qui… et le qui est devant lui. Tony n’a jamais été très doué pour raisonner et ça lui prenait toute son énergie pour se raisonner lui-même. Expliquer à Karl à quel point il doit se raisonner était au moins aussi difficile qu'il l’avait craint. Peut-être parce que pour le moment, il n’arrive pas à réfléchir. Il ressent. Ça c’est effectivement plus son genre de ressentir que de réfléchir, mais à part ressentir qu'il aurait besoin d’un coup de boost pour peut-être espérer se retrouver sur la même fréquence que Karl. Mais il ne peut pas. Il ne doit pas. Mais il en a franchement envie. Mais il a beaucoup plus envie d’éviter de se retrouver à l’hôpital parce que son coeur ne le supporte pas. Dans tous les sens du terme.

- T’as raison, tsé.

Concrètement, tout ce que dit Karl est cruellement vrai. Et Tony le sait. Il en est conscient. Et c’est là tout le problème. Il n’avait pas peur, avant. Ou plutôt, c’était facile de ne plus avoir peur. C’était facile de se foutre un peu de tout. C’était facile de lutter contre l’insécurité.

- Ouais… c’est ça… je dois apprendre à me ressaisir… parce que j’ai jamais su comment faire. Alors, ouais, j’essaie. T’as pas idée à quel point j’essaie, Karl, mais je sais pas comment faire...

Il n’a pas l’air contrarié. Il n’en a plus l’air en tout cas. Il a juste l’air blasé, ou peut-être la déception de celui qui doit s’avouer vaincu, parce qu’il ne voit pas d’autres solutions.

- C’était facile, avant. Une track et quelques minutes plus tard, pffft, c’était le boost et tout allait bien. J’avais plus peur de rien. Plus de doutes. J’étais bien. J’étais fort. J’étais invincible. Il regarde Karl, un sourire sur les lèvres, comme quand on se remémore un agréable souvenir. Ouais, c’est vrai. Cette sensation, toute artificielle, était agréable. Enfin, non, je savais que j’étais pas invincible, mais je m’en fichais. Tu sais ce que c’est, hein ? Son sourire se crispe, puis s’efface. J’adorais ça... Il fixe son verre quelques secondes. Ça me manque, cette sensation. Il relève le regard vers Karl et hoche la tête. Y a plein de trucs que je vais devoir apprendre et réapprendre. J’y travaille. Là, maintenant. J’y travaille fort.

Il n’était pas prêt à faire face à Karl. Il essaie d’être raisonnable. Il essaie de se ressaisir. Après tout, il ne l’avait pas encore foutu dehors… et il lui tenait tête, d'une certaine manière, non ?




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Je sais que j’ai raison, j’ai toujours raison Tony.

C’est plus fort que lui, cette réplique sort tout seul. Bon après, ce n’est pas dans sa nature de douter de lui-même, alors il n’y a rien de surprenant là. Tout comme c’est une habitude de dire sa façon de penser sans gêne et cette situation n’en n’est pas une exception. Il lui dit directement ce qu’il pense du cas de Tony, sur ses besoins et ses intentions. Karl a besoin de Tony, point barre et il n’est pas question qu’il laisse Tony lui glisser entre les doigts, pas une autre fois. Il ne veut pas à avoir à se faire une vie sans son binôme. L’un va avec l’autre, c’est aussi simple que ça. Il pousse un long soupir qui laisse deviner son impatience. Non pas de l’impatience en fait, plus un sentiment de… En fait Karl n’est pas trop sur de ce qu’il ressent à ce moment. Il est déçu de ce qui se tient face à lui, frappé par la réalité de la situation. Ce n’est pas à ce genre de Tony qu’il pensait avoir affaire. Il aurait espéré revoir celui avec qui il se prend toujours la tête. Mais à quoi avait-il pensé ? Au vu de ce que Tony a vécu, il ne peut pas espérer le ravoir comme si rien n’était arrivé. Il a vécu quelque chose de gros et maintenant, il doit apprendre à vivre sans son boost toxique qui l’a propulsé pendant si longtemps. Karl ne fera pas semblant de comprendre ce que c’est, il est bien trop loin de le savoir en toute honnêteté. Sa santé ne l’a jamais préoccupé, mourir semble pas l’effrayée. Du moins, tant qu’il n’aura pas passé proche de la mort, il ne saura pas si c’est réellement apeurant ou pas. Karl garde son regard posé sur Tony en l’écoutant partager son sentiment et le chanteur fini par hocher la tête.

Ça te donnait le boost nécessaire pour passer au travers de n’importe quoi, même un rythme de vie aucunement saint comme le mien, je sais. Et je suis capable d’imaginer que l’adaptation doit être sacrément dur. Il soupir de nouveau, s’avouant limite vaincu. T’es mieux d’y travailler fort. Parce que moi, j’veux que tu trouves la force et le courage de revenir auprès de ta famille sans que ça soit un méga fardeau. Mais sache que si tu reviens pas dans la prochaine année, tu vas passer un mauvais quart d’heure, je te le promets. Une menace ? Oui, c’est bien Karl ça, laisser un délais relativement peu raisonnable avec conséquence en bout de ligne.
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C’est parfaitement faux. Comme si Karl pouvait toujours avoir raison. Vraiment ? Pffff, n’importe quoi. Mais bon, c’est aussi une réplique qu’il fait souvent et qui est tout aussi fausse que Karl. Mais c’est vrai qu'il a plus tendance à accepter de dévoiler ses doutes et ses incertitudes que Karl. Après, c’est ce qui un leader, non ? Et pis bon, il n’est pas non plus exclu que Karl sache ce qu'il fait, contrairement à Tony qui fait seulement tout ce qui lui passe par la tête.

- Pfff, c’est pas que t’as toujours raison, c’est que t’as souvent pas tort. C’est pas pareil, assure-t-il avec la ferme conviction de ne jamais affirmer que Karl puisse avoir toujours raison.

Il ne s’attend pas à ce que Karl comprenne. Ni même qu’il accepte d’ailleurs. Pas que Karl soit de mauvaise foi, mais parce que Karl n’est pas taillé pour saisir ce qui ne l’arrange pas. Et pourtant… étonnamment… Karl semble en saisir et en avoir assimilé plus que Tony ne l’aurait cru. Il répète, en d’autres mots, ce que Tony voulait explicitement exprimer, mais avec toutefois quelques nuances, qu'il n’exprime toutefois pas.

- Voilà !

Même pour lui, son exclamation semble hurler « Voilà ! Tout est ta faute ! » mais Tony ne met pas du tout ce qui lui est arrivé sur la faute de Karl. Non, c’est sur la doute au sujet de son retour parmi le groupe qu’il met en grosse partie sur la dos de Karl.

- J’ai presque un an d’avance sur ta menace, Karl. T’es juste le dernier que je voulais revoir, crache-t-il avec plus de fiel qu’il n’en ressent en fait. T’es effectivement le dernier que je revois, mais c’est pas mon choix, là, maintenant. T’as précipité les choses, comme d’hab, dit-il avec une pointe de contrariété dans la voix. Mais il hoche la tête. C’est pas plus mal. Au moins ce sera fait. Il regarde le fond de son verre. Je me suis adapté à un rythme de vie plus sain que celui qu’on avait. M’y adapté n’a pas été très dur en fait. Les quelques mois d’adaptation du manque physique dans un environnement totalement différent, ça s’est passé assez bien pour moi. Je peux très bien m’en passer quand je suis pas avec The Rip. C’est pas les gens en fait, ce sont les événements. C’est pas vous, en fait, qui me fait peur, c’est le milieu… je suis pas certain que je vais être capable de m’adapter à ce qui était avant… parce que j’adorais ça, tsé. Mon problème, c’est pas vous, c’est le groupe. Actuellement. Et un peu toi parce que déjà tu me menaces et me mets un ultimatum. C’pour ça que j’voulais pas te voir, crache-t-il avec assurance, mais je crois que je le vis assez bien, tout compte fait. Et pis bon, un sale quart d’heure contre toi, y a rien là, je te supporte depuis 15 ans.

Moins de presque trois ans, on s’entend. Il esquisse un petit sourire provocateur. Ouais, il ne voulait pas le voir, mais Karl a fait à sa tête, comme d’habitude. Et sincèrement, il est plutôt content, même si ça ne règle en rien ses craintes.



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Who said reunion should be nice ?.
Feat. Tony & Karl


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Le sourcil de Karl se redresse à la réplique de Tony. N’est-ce pas là un pléonasme. Qui n’a pas tord a de facto raison. Il roule les yeux en soupirant. Toujours incapable de lui donner raison, typiquement Tony envers Karl. Ça ferait si mal à ton égo d’avouer que j’ai raison ? Pas qu’il aie besoin d’entendre Tony lui dire pour savoir qu’il a raison.

Aussi borné qu’il puisse être, Karl s’annonce étrangement bien plus compréhensif qu’à son habituel. Le fait de ne pas avoir confronté Tony depuis aussi longtemps lui permet peut-être d’être plus compréhensif. Ou bien simplement parce qu’il a cette impression que d’être plus de son côté et moins en opposition pourrait jouer en sa faveur. Faut bien jouer un peu le jeu si on veut un résultat positif. La façon que Tony lui répond, ce « voilà », c’est un ton que Karl n’aime pas trop. Un ton accusateur. ä lui fait grincer des dents. Comme si tout était de sa faute. Il plisse les yeux sans pour autant commenter. Il se contente d’écouter la suite des explication du drummer. Il doit se faire violence pour ne pas monter sur ses grands chevaux, encore une fois. Toujours de sa faute, jamais celle de Tony. Il soupir bruyamment pour faire entendre son mécontentement.

Évidement que c’est de ma faute. Surtout pas de la tienne pour ne pas avoir laisser ne serait-ce qu’un message de « Je vais bien, t’inquiètes pas pour moi ». Tu peux bien aller te faire foutre Tony. Il dit ça, mais au fond, il sait qu’il n’a pas attendu que Tony vienne le voir ou lui donne des nouvelles. Après, quand ça fait presque trois ans que Karl n’a pas de nouvelle de lui, c’est normal qu’il veuille le voir. Karl ne se sent aucunement coupable. Il roule les yeux à la suite de ses explications. Tu te plains, mais si les rôles étaient inversé, t’en ferais tout autant. Aller, j’vais te libérer du fardeau qu’est ma présence. Dit-il en se dirigeant vers la porte d’entrée. Je reprend cet histoire de sale quart d’heure. Si tu reviens pas d’ici ce un an, j’te fais simplement remplacer de façon définitive. Il ne le pense pas vraiment, du moins, c’est pas ce qu’il veut, mais sur le coup de la frustration, il s’en fout. Ceci étant dit, il ouvre la porte pour quitter l’appartement afin de laisser Tony seul avec ses réflexions stupides, selon lui.
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PIVETTE
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WHO SAID REUNION SHOULD BE NICE ?



Non, ça ne lui ferait pas mal, mais il n’a pas raison, alors pourquoi il le dirait ? Et oui, on peut ne pas avoir raison et toutefois ne pas avoir tort, parce que tout n’est pas noir et blanc. Il y a des couleurs aussi. Et puis bon, pour ce sujet précisément, il n’a pas tort, c’est tout.

- OUI !, crache-t-il, de mauvaise foi.

Il pourrait très facilement cesser de contredire Karl, mais ça ne serait pas la vérité, si ? Il a souvent acheté la paix, parce que comme il a dit, Karl n’a pas toujours tort. s’obstiner sur un sujet avec Karl a longtemps été une partie de plaisir, mais c’était difficile et très énergivore. C’est épuisant de s’engueuler. Avec Karl surtout. Même pas dix minutes qu'ils sont dans la même pièce et Tony se sent déjà contrarié, furieux et épuisé. Et de toute évidence, l’alcool n’a pas le même effet que la coke. Fait chier. Ouais, ok, ça va être difficile.

- J’allais pas bien, Karl, alors c’est exactement ce que j’ai fait. Je suis allé me faire foutre et t’es pas plus content ! Il soupire, agacé. Évidemment que j’en aurais fait autant si je ne m’étais pas retrouvé dans cette situation !

Dès que Karl se dirige vers la porte, Tony se lève et lui emboîte le pas vers l’entrée… ou plutôt, dans ce cas, la sortie. Encore une menace. Et celle-ci fait nettement plus mal que la première. Parce qu’elle est presque aussi terrifiante que son contraire. Karl ouvre la porte et Tony la referme avec violence. Il se demande combien de personnes il a pu réveiller sur l’étage. Mais actuellement, c’est un peu le dernier de ses soucis. Karl est peut-être plus grand que Tony, mais ça ne l’a jamais effrayé. Et puis, ça ne serait pas la première fois qu’ils se bousculent. Il le pousse contre la porte.

- C’est pas parce que je suis à jeun que tu peux te permettre de me menacer. Et pis toi, tout seul, tu peux pas me virer. Ne joue pas à ça avec moi, parce que c’est pas sur que tu vas gagner. Tony recule un peu, juste pour laisser à Karl l’espace suffisant pour sortir. Là, tu peux partir. On s’reverra dans un an, crache-t-il avec mauvaise humeur.



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