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who's to blame - harry

Neil Bailey
Neil Bailey
To do list rp :
PJ - www | liv - www | TC Outpost - www
Summary :
Neil avait tout du gamin privilégié de base. Né de bonne famille – père hockeyeur professionnel et mère ancienne Miss USA reconvertie en présentatrice de journal télévisé -, il a d’abord tenté de suivre les traces de son géniteur, avec brio, avant d’être stoppé de plein fouet par la vie. Victime d’une erreur judiciaire qui lui vaudra douze ans passés derrière les barreaux, il n’a plus jamais été le même depuis. S’il a repris sa vie en main et est aujourd’hui psychologue aguerri travaillant étroitement avec ceux qui l’ont sauvé – l’Innocence Project de New-York, donc -, Bailey fait aujourd’hui face à un autre genre de challenge : celui de s’occuper de son neveu orphelin, main dans la main avec son ex-compagne (et surtout : sous le même toit).
Date d'inscription :
29/07/2021
Messages :
79
Pseudo :
k-ro
Player's pronoun :
elle
Rythme de rp :
j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
Multinicks :
Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre) / Ann (f. agyeman) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
Avatar :
david tennant - mortisbpf
who's to blame - harry 5774287a281b9ebfdb3b73d8010264813d251dc6
Age :
46 ans
Nationality :
américain
Origins :
scottish
Status :
ptdr quoi (is what he would answer to that question)
Orientation :
bi
Work :
psychologue au lycée de Staten Island
Home adress :
dawson circle, staten island
Communities :
innocence project, harlem jazz jam, lycée de staten island, lea
Trigger :
relations toxiques romantisées, viol
Warning :
condamnation à tort, ptsd, deuil
To do list rp : PJ - www | liv - www | TC Outpost - www
Summary : Neil avait tout du gamin privilégié de base. Né de bonne famille – père hockeyeur professionnel et mère ancienne Miss USA reconvertie en présentatrice de journal télévisé -, il a d’abord tenté de suivre les traces de son géniteur, avec brio, avant d’être stoppé de plein fouet par la vie. Victime d’une erreur judiciaire qui lui vaudra douze ans passés derrière les barreaux, il n’a plus jamais été le même depuis. S’il a repris sa vie en main et est aujourd’hui psychologue aguerri travaillant étroitement avec ceux qui l’ont sauvé – l’Innocence Project de New-York, donc -, Bailey fait aujourd’hui face à un autre genre de challenge : celui de s’occuper de son neveu orphelin, main dans la main avec son ex-compagne (et surtout : sous le même toit).
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Nationality : américain
Origins : scottish
Status : ptdr quoi (is what he would answer to that question)
Orientation : bi
Work : psychologue au lycée de Staten Island
Home adress : dawson circle, staten island
Communities : innocence project, harlem jazz jam, lycée de staten island, lea
Trigger : relations toxiques romantisées, viol
Warning : condamnation à tort, ptsd, deuil

[tw : angoisse, adultère]

Les doigts de Clare pianotent nerveusement sur ses cuisses. Les yeux rivés sur la porte de la salle de classe qu’elle pourrait presque suivre de l’extérieur, elle se remémore en boucle les mots qu’elle a répétés tant de fois. Son estomac se noue face à l’heure qui tourne et aux phrases qui ne reviennent pas, bien qu’elle les connaisse par cœur à force d’y avoir réfléchi. Plus que quelques minutes avant l’heure fatidique. Et à la voir, on pourrait presque croire que Clare se prépare pour l’oral de sa vie, l’audition immanquable pour son rôle préféré de tous les temps – autant vous dire qu’elle préférerait. Mais les raisons de sa visite à la Tisch sont d’ordre plus personnel, disons, et si elle avait pu s’en passer, vraiment, elle serait restée chez elle.

Le lancement des Misérables est imminent, maintenant. Tout aurait pu aller pour le mieux s’il n’y avait pas eu cette histoire de Damian, Damian et ses mensonges, Damian et sa bouille adorable dont elle ne s’était pas méfié la moindre seconde. Elle a merdé et elle se retrouve aujourd’hui à essuyer la réputation de briseuse de ménage, et ça serait bien assez humiliant si ça s’arrêtait là, mais il avait fallu que de tous les hommes, elle choisisse celui qui a de l’influence, qui lui a trompé celle qui a également de l’influence. Bref, tout le monde est au courant de détails dont elle n’a pas souvenir elle-même, rapport au fait que ce charmant Damian raconte bien ce qu’il veut pour sauver ses précieuses petites fesses, ce qui lui vaut le dédain de Broadway tout entier, semble-t-il. Et pour ne rien arranger, Clare doit lui chanter la sérénade les yeux dans les yeux plusieurs fois par jour. Si elle ne peut rien faire pour cette dernière situation, la blonde se croit tout de même capable d’essayer de talk some sense à tous ces gens qui boivent les paroles de ce crétin, ce qui doit passer par Agnes. Et pour passer par Agnes, qui refusera forcément d’entendre sa version des faits – compréhensible réaction, soyons francs -, il lui faudrait d’abord réussir à parler à quelqu’un qui lui soit proche.

Vous suivez encore ?

En gros : si Clare se bat avec le nœud de stress dans son estomac en cette fin d’après-midi, c’est pour essayer de parler de son comportement stupide avec quelqu’un qu’elle ne connaît que de nom, mais qui, lui, pourrait potentiellement aider à créer une ouverture avec Agnes. Oui, c’est absurde, et c’est précisément pour cela qu’elle angoisse autant. Mais à l’heure actuelle, elle n’a pas d’autre issue.

La fin du cours retentit, les étudiants se pressent vers leur liberté et Clare s’avance, nerveuse, vers la porte à laquelle elle frappe avec douceur. « Mr Fletcher ? », elle ose timidement avant qu’il ait eu l’occasion de sortir de la salle de classe. « I… I’m sorry to bother you, I know we don’t know each other. Well, you probably know my name, anyone close enough to Agnes does now. » Sa voix tremblote et elle perd les pédales, incapable de se souvenir de tout ce qu’elle a répété, encore et encore, avant d’ouvrir la bouche. Il n’y a pourtant aucune raison de s’en faire autant. Au pire, elle essuiera un refus. Mais Clare a l’impression de jouer bien plus que sa réputation dans cette histoire et en position de faiblesse, un rien lui ferait tourner la tête. « I’m Clare Green. », elle se précipite d’ajouter pour clarifier la situation. Et elle se tait, quelques secondes de silence où son regard fuit partout sauf vers celui de son interlocuteur. Ses bras se referment comme une protection supplémentaire autour de sa poitrine et elle ne peut s’empêcher de se dandiner d’un pied à l’autre, tic nerveux qu’elle pensait avoir éradiqué il y a des années déjà. Si seulement elle ne s’était pas fourrée dans un pétrin pareil…
Invité
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- Try that line again but make it more… simple?

Harry Fletcher se retient in extremis de lever les yeux au ciel. D’habitude, il est un professeur exigeant mais plutôt patient, qui se donne du mal pour ne pas laisser transparaître son opinion dans ses commentaires. A priori, tous les élèves qui foulent les allées de la Tisch ont été sélectionnés pour y entrer, et ceux qui suivent un programme impliquant des cours de chant – ou de composition musicale, he does that too – avec lui sont suffisamment doués pour avoir gagné leur place. Il n’irait donc pas jusqu’à remettre en question, ce qui risquerait de le faire passer pour un aigri à l’égo surdimensionné, et il n’a vraiment pas envie d’en arriver là. Mais certains élèves semblent bien partis pour faire de la compétition à Damian dans quelques semestres, avec des voix pleines de fioritures et d’effets peu classieux, ce qui est bien éloigné de la conception de la musique d’Harry. Pour lui, la musique doit être bien écrite, simplement chantée, et bien interprétée. Voilà la recette d’une chanson agréable à écouter. Les ornements désagréables que certains élèves, influencés par les chanteurs et les chanteuses pop récents, se sentent obligés d’ajouter partout, ne sont pas vraiment de son goût – hors de question pour lui de les enseigner ici.

Le signal retentit pour sonner la fin du cours cependant et les élèves, à l’image d’une série américaine relativement clichée, ramassent leurs affaires pour partir. Ils ne sont qu’en petit groupe, et Harry se permet donc d’ajouter, avant que le premier élève n’ait quitté la salle :

- Don’t forget to work, and remember that the most beautiful songs are often the simplest!

Quelqu’un ricane un peu – mais le professeur ne le prend pas vraiment mal. Il ramasse ses affaires à son tour, glisse ses partitions dans sa sacoche avant d’accrocher cette dernière à l’arrière de son fauteuil. Il s’apprête à partir, à la suite du dernier élève, mais une tête blonde – peut-être familière, peut-être pas, il ne saurait le dire – apparaît dans l’encadrement de la porte de la salle. Visiblement, cette jeune femme souhaite lui parler, ce qui est assez inhabituel car la réputation d’Harry décourage souvent les plus téméraires de la Tisch. Cependant, la jeune femme aborde Agnes, un peu maladroite, visiblement gênée, et Harry fronce le nez.

Harry met quelques secondes à comprendre – ou plutôt, à ingérer l’information. Car une fois qu’il a entendu son identité, il a du mal à comprendre ce qu’elle fait là. Son impatience se traduit immédiatement par ses doigts qui pianotent l’accoudoir de son fauteuil, en opposition totale avec l’attitude prostrée de Clare, visiblement très gênée d’être ici. Harry ressent une colère froide qui l’envahit, nourrie par l’injuste qu’il ressent quand il songe à ce que représente cette jeune femme pour Agnes. Il devrait s’en foutre, car finalement, Clare a permis de mettre la lumière sur la vraie personnalité de Damian. Mais tout de même, elle a couché avec un homme dont le cœur était censé être pris, sans se soucier des conséquences de son acte sur l’état moral de son amie – cette même amie qu’il a retrouvée à Londres, des larmes plein les yeux, le cœur en miettes.

- I see. I’m not going to introduce myself as I apparently don’t need to. Shouldn’t you be rehearsing your part in Les Mis ? I don’t see how I can help you in any way, Clare Green.

Sa voix est sèche, son accent britannique ressortant légèrement, comme à chaque fois qu’il est énervé. Elle est assez ambitieuse, il doit bien l’admettre, de venir l’affronter lui ici, sur son terrain de jeu, alors qu’elle est en tort – pas autant que Damian, certes. Mais quand même.
Neil Bailey
Neil Bailey
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Clare ne s’attendait à rien. A vrai dire, elle espérait presque être foutue à la porte histoire de se conforter dans l’idée qu’elle ne méritait pas l’aide de quiconque, histoire aussi de trouver une excuse suffisante à donner à ses collègues pour la traiter comme une moins que rien. L’attitude sèche, froide de son interlocuteur cependant la glace. Ses bras se resserrent un peu plus contre sa poitrine dans une vaine tentative de se protéger. Ça ne marche pas. Au contraire, elle ne fait que perdre en consistance. « Well, I… no. », elle commence, avant de recommencer, réalisant sur le tard qu’elle s’est quelque peu trompée entre ce qu’elle aimerait vrai et la réalité : « I mean yes, yes, I should. » Elle s’était éclipsée aussi vite qu’elle l’avait pu, prétextant un rendez-vous important, ce qui n’était en soi pas faux mais n’aurait pas consisté une excuse suffisante si elle avait mentionné le nom de la personne en question ou même le fait qu’il n’était pas au courant de sa visite. De toute façon, à l’heure où je vous parle, Clare Green n’est plus très sûre de vouloir faire partie du casting des Misérables. Elle ne le sait pas encore, ne se l’est probablement pas encore avoué, mais une chose est sûre : l’excitation a fait place au stress, et par stress je ne veux pas dire le trac habituel avant toute représentation, non. Je parle d’une angoisse sourde, profonde et malsaine. Rien de glamour sous les projecteurs de Broadway, de toute évidence.

La blonde prend une courte inspiration. « The thing is… » Elle décroise les bras mais ne s’avance pas plus près pour autant. « I’m not going to complain about how it’s not going as well as I’d have liked it to. I’m not here for that and I’m not looking for anyone’s pity anyway. But some things have been said about our… current situation, with Agnes, I mean, and…» La panique. Clare aurait préféré répéter tranquillement les mots qu’elle avait tournés et retournés dans sa tête histoire de se donner une impression de contenance. Le fait est que tout sort dans le désordre et rien ne va. Mais tant pis, quitte à tout lâcher, autant y aller. « Well, let’s just say Damian has a real talent in telling stories that never happened about us… about me. » Surtout à son propos, d’ailleurs. « I really wanted to share my side of the story with Agnes and obviously she doesn’t want anything to do with me so… I wondered if you could help me get in touch with her. » Courte pause. Puis, une dernière precision, quitte à parler plus que necessaire, autant y aller jusqu’au bout : « I don’t care if they’re staying together and I don’t want her to change her mind about him, I just think it’s really, really unfair that he’s getting away with everything by making some kind of wicked witch out of me. That’s all. »

Et ce n’est pas juste, en effet. Quand bien même ça puisse ressembler à une prise de bec digne d’une cour de récré au lycée.
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