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lizian (I don't wanna miss you)

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Mer 11 Aoû - 21:45

lizian (I don't wanna miss you) 765035bb536869184fe9de0da14110d8bd466bcd

Le téléphone qui vibre et le tire de sa léthargie, Adrian ouvre les yeux d’un seul coup d’un seul et tape sur l’engin de malheur qui ne cesse de vibrer. Un appel. On pourra le rappeler, ça fera les pieds aux gens qui l’appellent si tôt. Parce qu’hier ils sont rentrés tard avec Liz, et il aurait bien aimé dormir un peu. Ce n’est pas son jour off pour rien. Quand il entend de nouveau le téléphone qui vibre, il grommelle et se décale sur le côté pour ne regarder que d’un oeil l’écran allumé et qui lui agresse sévèrement la rétine. Elior. Étrange quand on sait qu’il sait qu’Elizabeth est là et qu’il ne veut pas encore avoir à faire à la brune qui est encore endormie à ses côtés. Enfilant un sous-vêtement qui traîne sur la pile de linge propre depuis déjà des semaines, il sort de la chambre et se dirige jusque le salon, Buzz qui pense que c’est l’heure pour les croquettes. Il nourrit son chien tout en prenant l’appel et Elior semble assez gêné de lui demander ce service mais il faut qu’il garde Adam. Ce n’était pas franchement prévu au programme, et ils avaient prévu de sortir avec Elizabeth, mais Adam dans l’équation met certainement à mal tout ses plans. Tant pis, ils sortiront demain, où ils sortiront avec Adam, quand les deux hommes raccrochent, Adrian retourne dans la chambre et se vêtit d’un jean et d’un tee-shirt, basique avant d’allumer la cafetière pour faire couler le café. Liz ne semble pas réveiller alors il range tout ce qui peut traîner et qui peut intéresser Adam ou plutôt éveiller sa curiosité avant d’entendre du bruit dans le couloir, il reconnaît le pas pressé d’Adam et la voix d’Elior qui lui dit de ne pas courir dans les couloirs. Il ouvre alors la porte et recueille son neveu de coeur dans le creux de ses bras pour lui offrir un câlin digne de retrouvailles de personnes qui ne se sont pas vus depuis des années. Un rire filtre les lèvres d’Adrian, et il promet à Elior qu’il prendra soin de son fils, qu’il va bien aller et il lui dit que si jamais, il leur enverra un texto, mais que tout ira bien. Adam prend déjà ses aises dans le canapé, allumant la télévision pour un épisode du Dino Train avant de prendre son doudou tout contre lui. Adrian lui jette un oeil et sert deux tasses de café, avant de faire des oeufs brouillés, un oeuf sur le plat pour Adam qui lui a réclamé et un verre de jus d’orange pour le petit, avant de voir Elizabeth qui émerge dans la cuisine et il se rapproche d’elle pour saisir son visage et ses lèvres avant de lui murmurer au creux de l’oreille « J’aime bien te voir au réveil » et il lui tend sa tasse de café avant qu’Adam ne débarque dans la cuisine telle une terreur avant de regarder Elizabeth « T’es l’amoureuse de mon tonton ? » Adrian s’amuse de la situation et regarde Liz en croisant les bras sur son torse « Alors, t’es mon amoureuse ? » demande t-il en riant en attrapant les petits déjeuners de tout le monde pour les mettre sur la table de la cuisine, Adam ne se faisant pas prier pour s’installer à table en regardant Liz, poussant sa peluche dino pour la mettre sur la table et en rajoutant « Tu peux t’asseoir à côté de moi si tu veux. »

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Mer 11 Aoû - 22:20
Allongée, le visage écrasé contre l’oreiller, les cheveux en pagaille sur ma joue, je soupire doucement. J’entends Adrian se lever et lorsque j’ouvre les yeux, je ne vois pas le soleil à travers les volets. Me lever et le retrouver ou me rendormir. Option numéro deux, voilà ce que je choisis. Nous sommes rentrés tard hier et je suis exténuée. Voyager entre les États-Unis et l’Europe est la meilleure - comme la pire - idée que j’ai eu depuis longtemps. Je suis cassée, usée, fatiguée et tout ce qui va avec. C’est bien pour cela que je profite un peu, ne souhaitant pas quitter les draps chauds pour le moment. Juste dix minutes de plus. Ou deux heures, c’est au choix. Seulement, rapidement, j’entends des voix dans l’appartement, le rire d’Adrian et un ton que je n’avais pas entendu depuis très - trop - longtemps. Qu’est-ce qu’Elior Munroe fiche ici ? Est-ce que c’est l’heure de ma fête, de mon jugement, de ma mort ? Merde. Je me redresse rapidement, nue comme un ver et regarde par la fenêtre. M’habiller et me barrer par l’escalier de secours, c’est l’idée du siècle non ? J’enfile une petite culotte ainsi qu’une robe et me dirige vers la porte sur la pointe des pieds. La poignée tournée avec douceur, j’entrouvre la porte et entend la voix d’un enfant dire ‘à tout à l’heure papa’ et c’est toute une nouvelle dynamique qui semble se passer dans le salon. Les cheveux dans tous les sens, j’attrape un ruban sur la commode et attache vulgairement mes cheveux, ne faisant pas bien attention à mon reflet ni l’image que je vais donner à ce petit garçon, ce petit Adam. Le pas léger, je me dirige vers la cuisine et ne peux m’empêcher de sourire aux mots d’Adrian. Léger baiser partagé et je pose mes mains de chaque côté de la tasse de café brûlant. T’es pas mal non plus. Un peu trop habillé mais... Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase ni de demander ce qu’Adam fait là qu’il est déjà… là. Dans nos pattes, dans la cuisine. Je me tourne vers le jeune garçon et lui adresse mon plus beau sourire. Sa question me laisse perplexe et quelque peu sur le cul, pour être gentille. Et voilà que le grand s’y met ! Euuuuh. Je suis plein de choses oui. Clairement que oui. Adrian n’écoute même pas ma réponse et s’active rapidement. Quel dinosaure irait le mieux avec un t-rex ? Que je demande avec un sourire, glissant les yeux sur ce qu’il y a à la télé et la peluche qu’il pose sur la table. Je crois qu’il y a des t-rex madame et des t-rex monsieur, non ? Du coup, si ta question c’est est-ce que je suis la t-rex madame de tonton t-rex… La réponse est oui. Je souris et m’asseois à côté du jeune garçon. Je me penche doucement vers lui et souffle Ne le dis pas à tonton mais oui, je suis son amoureuse. Enfin, il est mon amoureux. Parce qu’on a pas vraiment parlé de tout cela au final. Il est venu en Hongrie, on a filé vers Londres pour une visite surprise à sa soeur et nous revoilà ici à profiter. Du coup, tu vas devoir partager ton tonton avec moi aujourd’hui, ça te gène Adam ? Que je demande rapidement, ne voulant pas que le gamin me déteste parce que je m’impose. Il a l’air plus ouvert que ses parents mais ce n’est pas difficile, il ne sait pas ce que j’ai fait à son tonton. Je lève les yeux vers Adrian et souris légèrement, soufflant un Merci. pour les oeufs et le café, dans lequel je me plonge rapidement.

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Jeu 12 Aoû - 13:08

Il n’avait pas vraiment ça au programme Adrian mais il apprécie grandement de garder Adam, ça lui donne une raison de se lever le matin, ça lui donne une raison de se lever quand il ne travaille pas et que Liz n’est pas là. Quand rien n’était pareil, quand ils n’étaient rien, il s’était raccroché au baby sitting du garçon pour se donner un minimum de stabilité et la stabilité est retrouvée mais il se dit que plus rien ne changera maintenant, qu’ils ne seront plus séparés. C’est étrange cette sensation qu’il a quand Liz est près de lui, comme si, avant il avait cessé de respirer, et qu’il retrouve son souffle près d’elle, quand elle est près de lui, ou loin mais qu’ils s’appellent parce que le manque est plus fort que la distance. Il n’avait jamais pensé quand il est sorti du centre, que sa vie retrouverait un équilibre parfait, qu’il y arriverait aussi. Il a douté, de multiples fois, il a douté de sa capacité à résister à l’appel de la boisson qui le prend encore parfois. Il y a des soirs comme ça, où il a envie de voir ce que ça lui ferait de reprendre un verre ne serait-ce que de bière, avec ses collègues quand ils sortent. Mais il a résisté jusque là et il ne voudrait pas prendre le risque d’agir une nouvelle fois comme un con, et de la perdre, certainement pour toujours. Quand Liz le rejoint dans la cuisine, il ne peut s’empêcher de se fendre d’un sourire goguenard sur le visage avant de répondre « Je sais, ce soir. » Comme une promesse silencieuse qu’Adam ne peut comprendre comme il vient d’arriver dans la cuisine. Adrian est presque trop amusé de la situation même si en soi, elle n’est pas amusante, il se languit de voir le visage de Liz qui ne sait quoi répondre et il se dit que ça aurait sûrement été la même chose si jamais il lui avait posé la question à lui. Il aurait certainement ri comme un idiot avant de changer de sujet, on n’apprend pas à une autruche à se cacher. Adrian a bien trop souvent fait l’autruche pour ne plus le faire désormais. Il entend vaguement la réponse de la brune et il ne peut s’empêcher de sourire comme un idiot. Comme l’imbécile heureux qu’il est. Face à la question de celle qui partage sa vie, Adrian regarde Adam d’un regard protecteur qui ne connaît que lui avant d’écouter Adam qui répond « Non, ça ne me dérange pas, j’aime bien parce que Tonton T-Rex il n’arrête pas de sourire quand il te voit alors moi j’aime bien. » Et Adrian lève un pouce vers la brune avant de s’installer en face d’eux, faisant craquer sa nuque pour laisser passer la tension qui vient peu à peu de s’installer dans son corps, sensation étrange qui le prend, mais qu’est-ce que ça peut bien lui faire, l’innocence de son neveu est quelque chose qu’il adore et il espère sincèrement qu’il ne perdra pas sa flamme, qu’il ne perdra pas ses pensées d’enfants et que le brouillard ne viendra jamais gâcher le ciel bleu de son coeur. Il prend une gorgée de café et regarde Adam qui dévore ses oeufs mais il voit bien son air un peu chafouin, alors il attend et Adam sort ce qu’il a sur le coeur « La dame elle a dit que c’était ton amoureuse. » Adrian lève les yeux au ciel avant de regarder Liz « Alors comme ça, on fait des cachotteries ? » demande t-il, avec un ton amusé. Et il prend une bouchée de ses oeufs avant qu’Adam ne reprenne la parole « On pourra aller manger une gaufre ? » Adrian acquiesce et regarde Liz « Si tu ne veux pas, tu peux rester à l’appartement si tu veux, mais dans l’endroit où je vais l’emmener, il y a des fruits et pleins de trucs qui ne sont pas trop gras pour toi si tu veux. Ou alors, on pourra faire du sport ce soir pour te faire éliminer. » Et il rit, en la regardant, le regard perçant qui se perd dans celui noisette de la brune, levant les sourcils pour lui faire comprendre le sous-entendu. Même s’il est persuadé qu’elle va l’avoir compris sans demander son reste.

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Jeu 12 Aoû - 15:56
Je sais qu’une fois que je vais sortir de cette chambre, tout va changer. Tout va changer pour moi et pour Adrian mais de son côté cette fois-ci. Il a rencontré presque toute ma famille - il ne manque que ma mère - et mes amis savent tout à son sujet. Adrian est celui qui a fait battre mon coeur de nombreuses années - et il y a de nombreuses années - et le fait que tout recommence aujourd’hui que nous sommes posés n’étonne personne. Ce type, je l’ai dans la peau et il n’y a pas un moment auquel je ne me suis pas dis que le larguer lors de sa demande en mariage n’était pas une erreur. Sur le coup, je pensais que c’était la chose à faire. J’y croyais dur comme fer et lorsque le manque s’est installé, je me suis vite rendue compte qu’il me manquait. Mais entre les courses, les voyages et les soirées, j’ai tenté d’oublier jusqu’à ce qu’il me recontacte en fin d’année dernière. Je sais que je ne l’aurais pas fait. Après tout, je l’ai quitté alors pourquoi revenir ? Pour le blesser, pour lui rappeler tout ce que le futur nous promettait ? Personnelle, oui, mais pas au point de foutre le bordel dans le vie du beau brun. Mes lèvres contre les siennes, un sourire sur le visage à sa remarque, je me tourne rapidement vers le mini Munroe dans la cuisine. Voilà, tonton t-rex a une chérie et en plus, elle va être là toute la journée. Je pourrais rentrer chez moi, profiter de mon appartement et tout ce qui va avec mais je n’en ai aucune envie. Je vois bien le sourire sur le visage de mon petit ami (!!!) et j’ai envie d’en profiter toute la journée. Bien que je ne sois pas la plus à l’aise possible avec les enfants, je sais que là, je n’aurais pas besoin de trop en faire et - perfection - il n’y a pas de couches à changer. Enfin, je crois. C’est propre à quel âge les enfants ? Et il a quel âge, déjà ? Des informations qui ne sont clairement pas restées dans mon esprit. La confession faite, le sourire en coin qui va avec, la réaction d’Adam me fait chaud au coeur. Les enfants ne mettent jamais et ils voient les choses que nous, adultes, tentons d’occulter ou de rationnaliser. Les enfants ont cette facilité de ne voir que le bien et de ne pas vouloir le cacher. Alors quand il balance mon petit ‘secret’ à Adrian, j’ouvre grand la bouche et souffle C’était un secret ! Mais je ne peux pas lui en vouloir, loin de là même. Peut-être qu’on arrivera plus facilement à discuter de ce qu’il se passe réellement entre nous avec un enfant pour intermédiaire. Meh, pas l’idée du siècle mais qui sait. J’ai dis que j’étais ton amoureuse, pas que tu étais le mien. Et je ne peux m’empêcher de glousser comme une enfant à ce mots. Si je l’ai dis mais taquiner et enquiquiner Adrian est bien plus intéressant, je ne peux le nier. Je commence à manger mes oeufs et la question d’Adam me fait sourire. On est en train de manger qu’il est déjà en train de penser à un autre repas ! Je l’aime bien ce gosse. Et Adrian ne refuse clairement pas, il pense même à moi, les calories que cela pourrait engendrer et tout ce qui va avec. Bien entendu, le sport qui est offert est très tentant mais je réponds rapidement C’est les vacances, on a bien le droit à une grosse gaufre pleine de chocolat, crème chantilly et de fruits rouges ! Tu ne penses pas Adam ? Que je demande au jeune garçon avant de finir mes oeufs et mon café. Par contre, avant de partir où que ce soit, il faut que je prenne une douche. Simple comme bonjour. Après une soirée et une partie de la nuit à faire des cochonneries, j’ai besoin d’une bonne douche fraîche pour me remettre les idées en place et aussi dompter mes cheveux. Ça te dit d’aller à l’air de jeu Adam ? Ça pourrait l’occuper, le fatiguer et je pourrais probablement faire quelques tours pendant qu’Adrian le surveille. Et à midi, on va manger où vous voulez, avant la gaufre, bien entendu ! Histoire de contenter tout le monde. Et j’attends leur aval, avant de m’activer. C’est moi l’intru dans le duo et j’espère pouvoir m’intégrer sans trop de difficultés. Est-ce que j'essaye d'acheter le petit avec mon tour au parc et au restaurant ? Clairement. Ai-je honte ? Pas du tout !

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Mar 24 Aoû - 14:39
N’était-ce pas passer une étape supplémentaire que de garder Adam avec Elizabeth ? Adrian n’en savait rien et il ne voulait pas se poser plus de questions. Il ne lui imposerait rien, il n’imposerait rien quand à la suite des événements, elle pourrait rester là si elle le désirait, elle pourrait rentrer chez elle si elle le voulait, ou même rester ici. C’était son choix, ses envies et Adrian n’irait pas à l’encontre de cela. Il accepterait, même si, au fond de lui, il préférerait nettement qu’elle reste ici avec eux. Pour l’instant, l’acclimatation d’Adam et de Liz semble se passer comme sur des roulettes ce qui ne manque pas de faire sourire Adrian, comme à l’accoutumée. Parce qu’Adrian, il a souvent le sourire sur pilote automatique quand il est près d’Adam ou même près de Liz. Alors les deux ensemble, dans la même pièce, ça ne manque absolument pas de le faire sourire. A la confession d’Adam quant à ce qui le tracassait, Adrian ne peut s’empêcher de surenchérir parce que c’est comme ça qu’il l’aime son neveu, à ne rien savoir cacher, à ne rien taire « J’aime pas les secrets. » avoue finalement Adam avant qu’Adrian ne rit une fois de plus façon à l’impertinence de cet enfant. Adrian prend un air faussement choqué et regarde Liz en répondant « Ah parce que je ne suis pas ton amoureux ? » demande t-il, avec une voix mi amusée-mi sérieuse « Est-ce qu’il faut que je te demande officiellement que je sois ton amoureux pour que je le sois ? » demande t-il en faisant une moue boudeuse, ses sourcils froncés et une tête de chat potté qui squatte sur son visage. « Vas y tonton ! » l’encourage Adam, alors Adrian se lève et met un genou à terre en attrapant la main de Liz et avec un air joueur il lui demande « Est-ce que j’ai officiellement le droit d’être ton amoureux ? » Et il attend sa réponse en plongeant son regard dans celui de la brune avant de se relever et de vaquer de nouveau à ses occupations, c’est à dire parler business, ou plutôt nourriture avec Adam et Liz. A savoir des gaufres parce que c’était leur rituel à Adam et Adrian d’aller manger une gaufre quand il le gardait et il faut croire qu’il gardait ça dans un coin de son esprit quand il le voyait. Ça allait bientôt être acte dans l’esprit du petit garçon que ça devait se passer comme ça à chaque fois et à l’explication de Liz, Adam hochait positivement la tête et répondait de sa voix d’enfant « Oui les vacances on peut manger pleins de bêtises. Je pourrais prendre la même gaufre que toi madame ? Et d’accord la douche mais j’espère que tu prends moins de temps que mon papa dans la salle de bain. Des fois je peux regarder quatre épisodes du Dino train et il n’est pas encore prêt. » Adrian ravale un rire et pince ses lèvres en regardant Liz puis Adam, il garde cette information dans un coin de son esprit au cas où Elior lui chercherait des noises pour lui dire qu’il est au courant de tout. Il vide alors sa tasse d’une traite avant de se lever pour débarrasser ce qui est déjà vide et le mettre dans le lave-vaisselle avant d’écouter d’une oreille la conversation entre les deux personnes les plus importantes de sa vie « Oui, je veux bien mais seulement si tu veux bien faire du toboggan avec moi Madame, Tonton t-rex il veut jamais. » Adrian se retourne, offusquée « C’est parce que je te dis que je ne peux pas, je suis un super héros et c’est ce qui me permet de m’envoler ! » Sure jan, Adam regarde son oncle d’un air suspicieux avant de reporter son attention sur Liz « Moi je veux bien aller manger une pizza avec plein de fromage. » Adrian hausse les épaules en regardant Liz, et laisse Adam qui va se mettre dans le canapé pour finir son épisode du Dino train, il attrape alors le bras de Liz pour la prendre dans ses bras et, prenant son visage en coupe, il l’embrasse doucement avant de caresser ses joues de ses deux mains « Tu vas voir, ça va bien se passer. Adam va t’adorer. » murmure t-il, avant de l’embrasser une nouvelle fois. « Je ne vois pas comment il pourrait ne pas le faire, tu es quelqu’un d’exceptionnel et puis, tu me rends heureux. » avoue t-il finalement, en la laissant filer à la douche, en profitant pour finir de ranger la cuisine, tout en gardant toujours un oeil sur Adam pour qu’il n’aille pas dans la salle de bain sans pression.

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Lun 6 Sep - 19:14
Faire du babysitting ne faisait définitivement pas parti de mes plans mais nous y voilà. On dirait une famille complète et heureuse et ce constat me file la chair de poule. Ce schéma familial a toujours été celui que j’ai connu mais ce n’est clairement pas celui qui m’attire pour le moment et probablement pour toujours. Je ne connais pas la position d’Adrian là-dessus mais ne cherche pas à le savoir, profitant du temps que l’on passe ensemble, des souvenirs que l’on se créait, sachant pertinemment que demain pourrait être le dernier jour de notre histoire. Je ne dis pas qu’Adrian compte me quitter, absolument pas, mais on ne sait jamais. Je ne pensais pas le quitter à l’époque et pourtant, les évènements ont fait que… Je chasse ces idées et pensées de mon esprit pour me concentrer sur le petit garçon qui m’arrache un rire Ah bah j’avais pas remarqué. Le sarcasme à l’état pur, pas trois fois sûre qu’il comprenne ma touche d’humour et ne me reprenne pas mais ce n’est pas bien grave, je tente de ne pas me concentrer là dessus, préférant profiter de ce moment et de la légèreté de ce dernier. Un regard de défi à Adrian, je ne peux m’empêcher de rire ouvertement et clairement quand Adam lance de l’huile sur le feu. Alors, d’un regard, d’un mouvement de sourcil, je l’invite à ce qu’il me demande d’être officiellement mon amoureux. Seulement, je ne m’attendais pas à cela, à ce qu’il pose un genou à terre et je crois que mon visage passe de la rigolade à la concentration complète. Je veux être sûre de ce qu’il va dire et je l’écoute attentivement, comme lorsque l’on me parle à la radio lors de mes courses. Je reste quelques secondes interdite, le palpitant à je ne sais trop combien, complètement prête à hurler, à lui sauter à la gorge, à râler et crier. J’ai presque eu peur. Mais aussi fou que cela puisse sembler, je crois que la réponse serait différente d’il y a quelques années. C’est même sûre. Mais ce n’est pas ce qu’il a demandé. Pourtant, je réponds Oui tu as le droit, oui je le veux. Que tu sois mon amoureux. Je pince mes lèvre, retrouvant rapidement ma consistance et embrasse doucement ses lèvres avant qu’il reparte de son côté de la table, Adam riant comme l’enfant qu’il est. On doit vraiment avoir l’air de deux clowns pour lui. Je souris et l’écoute me parler de son père et du temps qu’il prend à se préparer. Promis, tu n’en regarderas pas autant. Je lui adresse un clin d’oeil et souffle Par contre, appelles moi Liz s’il te plaît. Parce que madame ça fait vraiment trop vieille et je ne suis pas sûre que je serais capable de survivre à cela, à ces mots, à cette vieillesse et à la solennité que cela implique. Et moi, je peux t'appeler Adam ? C’est son prénom mais s’il veut que je l’appelle Petit Bonhomme toute la journée, je suis bien partante pour le faire. Vraiment pas drôle ce tonton T-rex… Que je souffle en tournant mon regard sur Adrian, ne pouvant m’empêcher de pouffer quand je l’entends sortir son excuse complètement bidon. Non mais celui-là, je vous jure… Moi je ne suis pas une super héroïne alors j’en ferai avec toi ! Mais ce n’est pas dit que je ne m'arrangerais pas pour trouver l’aérodynamique parfaite afin de descendre plus vite que lui ! Le poids va aider, aucun doute là-dessus. Et alors que le petit-déjeuner est consommé, que le mini Munroe est devant la télé, je me retrouve rapidement dans les bras d’Adrian. Mmmh… C’est le fils d’Elior alors permets moi de douter de tout ça. Que je lance avec un léger rire, glissant mes bras autour de son cou. Mon nez contre le sien, je souffle Mais bon, c’est peut-être ma chance de gagner le coeur de Munroe... Ce n’est pas ma mission mais ça peut se faire. J’embrasse les lèvres d’Adrian et me décale rapidement. On décolle dans trente minutes les garçons, soyez prêts ! Et moi, je file vers la salle de bain et la douche. Rapide rafraîchissement, un short et un tshirt enfilé, mes baskets aux pieds et les cheveux attachés me voilà prête pour la sortie de la journée. On prend Buzz avec ou pas ? Il n’a pas l’air trop partant, depuis le lit mais bon. Métro ou voiture ? Que je demande à Adrian, ne sachant pas trop où il veut aller. J’ai proposé l’air de jeu mais je ne sais même pas où il y en a une dans les environs, c’est pour dire. Et pour la voiture, on a un siège adapté ? Parce qu’il est hors de question que le petit monte dans ma voiture s’il n’a pas ce qu’il faut, j’aurais trop à perdre en cas d’accident. Et lorsque toutes les décisions sont prises, c’est vers le parc que l’on se dirige pour une journée forte en activité et émotions, aucun doute sur cela.

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Lun 11 Oct - 21:05

Adrian ne savait pas vraiment comment il imaginait que la journée se déroulerait, mais il avait confiance en elle, en eux. Il avait confiance en elle surtout et il se doutait que tout se passerait bien malgré le fait que ce n’était absolument pas prévu. Mais l’ambiance bon enfant qui régnait dans l’appartement démontrait que tout se passerait bien. Il en était sûr, persuadé à 100%. Un sourire naît sur ses lèvres quand elle accepte d’être son amoureuse, ou plutôt qu’il soit son amoureux. Au moins il ne s’est pas pris un vent. « Alors je suis ton amoureux » rétorque t-il en l’embrassant, ses deux mains qui se déposent sur les joues de Liz. « D’accord Madame. Liz. Madame Liz. » Adrian ne peut s’empêcher de rire avant de reprendre Adam « D’accord. Liz. Et oui je veux bien que tu m’appelles Adam. » Et il lève un pouce en l’air Adrian, parce qu’il est heureux, heureux qu’ils s’entendent bien, heureux qu’il n’y ait pas d’animosité entre Adam et Liz parce qu’il a entendu des mots trop hauts sortir de la bouche de son père. Une fois le petit-déjeuner avalé, Adrian ne peut s’empêcher d’avoir envie de l’avoir contre lui et il sourit, il sourit quand elle est contre lui « Ça ira, tu verras, il t’appréciera avec le temps. Quand il verra que tu me rends heureux. » annonce Adrian en prolongeant le baiser, et il a froid quand elle s’éloigne de lui. Adrian finit de débarrasser la table, éteint la télé et prépare un sac avec des gourdes pour eux, des snacks dans un sac et il fait mettre ses chaussures à Adam avant que Liz ne débarque et Adrian enfile sa veste, met son porte feuille dans sa poche arrière « Non, on laisse Buzz, il dort on va pas le déranger. » explique Adrian et il hausse les épaules « Métro, Elior ne m’a pas laissé le siège. » Et ils se pressent jusque le métro, main dans la main, Adam qui ne veut pas lâcher la main de Liz et Adrian qui met ses mains dans ses poches parce qu’il se sent délaissé. Il boude presque en avançant et quand ils arrivent au parc, ils s’installent sur un banc et Adam reste debout « Tata Liz, t’as dit que tu venais faire du toboggan avec moi. » Adrian s’assoit et sort une cigarette avant de la ranger, se rendant compte que ce n’est pas pertinent de fumer ici et il regarde Liz qui fait du toboggan avec Adam, avant qu’elle ne revienne, quand elle s’installe à côté il dépose une main sur ses cuisses, ne quittant pas le petit garçon du regard et il prononce d’une voix assurée « Il t’aime vraiment bien. » explique Adrian en dessinant des arabesques sur la peau nue de la cuisse de la pilote de course. « C’est peut être un garçon très avenant mais quand il ne sent pas les gens, il ne les sent pas et il le dit haut et fort. » continue t-il avant de se tourner vers Liz un instant, amusé « Et comme ça, je suis ton amoureux alors ? » Il fallait bien qu’il taquine un peu, ça faisait partie de lui, qu’elle le veuille ou non.

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Sam 16 Oct - 17:38
C’est une drôle de compagnie qui m’attend lorsque j’arrive dans le salon mais mes craintes s’avèrent infondées. Je pensais vraiment qu’Adam allait me repousser, me rejeter et que son père lui aurait - d’une certaine manière - passé toute la haine et la colère qu’il a pour moi. Ça ne m’étonnerait pas, pour être honnête. Vraiment pas. Mais quand je vois que ce n’est pas le cas, je suis contente. Non, plus que ça. Je suis heureuse. Heureuse de voir qu’il n’a pas impliqué le petit dans quelque chose qui ne le regarde pas. Nous avons nos différends, je n’ai jamais prétendu être une enfant de chœur et avoir bien fait les choses à l’époque mais de voir que tout se passe bien aujourd’hui me prouve aussi - je crois - que tout n’est pas perdu. De toute façon, je ne suis pas prête de partir et je crois que l’ami de mon petit-ami - ou amoureux - l’a bien compris. Je souris aux mots d’Adrian et glousse à ceux d’Adam. Ça marche Adam. Un clin d’oeil dans sa direction et une fois le petit-déjeuner englouti, il y a plein de choses à faire. La vaisselle, la douche, s’habiller, garder toutes ses réflexions clairement perverses qui ne cessent de traverser mon esprit pour moi et… ne pas sauter sur Adrian bien que l’envie soit là. Mes bras autour de son cou, un petit sourire sur le visage, j’acquiesce. Je commence aussi à y croire, qu’il finira par m’apprécier. Qu’avec le temps, il verra que tout a changé en quelques années, que la Liz du passé est toujours là - elle a aidé à ce que la Liz du présent soit vivante - mais qu’elle a des motivations bien différentes maintenant. Et rendre l’Américain heureux en fait partie. C’est même ma préoccupation personnelle première, c’est pour dire. Il n’y a rien de plus important que cela pour moi. Et quand je reviens, on a tout de la petite famille parfaite et ça m’arrache un sourire. C’est un schéma qui ne m’a jamais trop tenté mais on est mignon. Pas de souci, métro alors. Que je dis en embrassant furtivement les lèvres d’Adrian avant de mener ce petit duo vers l’ascenseur. Tout se passe très vite et je ne pensais pas avoir Adam accroché à mon bras. La mine renfrognée d’Adrian m’éclate et je me penche pour souffler J’ai deux mains tu sais. Et je pourrais très bien prendre la sienne aussi mais le petit Munroe bouge trop vite et se place entre nous, comme s’il avait entendu, ce qui m’arrache un éclat de rire. Désolée. Aucun son ne sort de ma bouche mais mes lèvres bouge pour prononcer ce mot. On est rapidement au parc et alors que je m’assois à côté de mon petit-ami, prête à me faire pardonner d’avoir laisser ses petites mains attraper froid, la voix du plus jeune de la bande résonne. Et je dois dire qu’à ce “tata Liz”, je fonds carrément. J’embrasse Adrian et dis Je saurai me faire pardonner. Un nouveau baiser volé et je me tourne vers le petit. Allez pirate fonces avant que je t’attrape ! Et je me mets à lui courir derrière pour l’épuiser et l’entendre rire. Aucun doute que ce son plaise à Adrian alors autant en profiter. Je ne sais pas combien de fois je monte et descends de ce toboggan mais je suis presque fatiguée, n’ayant pas l’habitude de ce genre de choses. Mettez moi sur un vélo, sur un tapis de course et je pourrais continuer pendant des heures mais là, j’ai besoin de me poser et c’est comme cela que je me retrouve à ses côtés. Les jambes à l’air, le contact de sa main sur ma peau est agréable. Je suis contente qu’il m’aime vraiment bien. T’as entendu, il m’a appelé Tata Liz. Est-ce que ça veut dire que j’ai le Munroe approval, du coup ? Je ne devrais pas m’y intéresser de la sorte mais c’est plus facile à dire qu’à faire. J’ai vraiment envie que ça colle, que tout se passe bien entre nous trois. Mon visage glisse sur l’enfant unique qui s’occupe tout seul et la question d’Adrian me fait rire. Nos regards se croisent et je souffle Carrément que t’es mon amoureux. Je souris largement. Je n’ai jamais été très douée avec mes sentiments mais je sais qu’il faut que je remédie à tout cela. J’étais amoureuse de toi à l’époque et je le suis à nouveau aujourd’hui. Il m’a fallu du temps pour comprendre que tout n’est pas limpide, que la vie n’est pas facile et ne peux pas l’être même si on le souhaite plus que tout au monde... Mais je suis arrivée à des tas de conclusions pendant ces années loin l’un de l’autre. Je me suis rendue compte que je pouvais faire ce que je voulais, l’amour que je lui portais ne voulait pas totalement disparaître. Pourtant, s’il ne m’avait pas contacté à nouveau, je ne sais pas ce que je ferais à l’heure actuelle. J’ai qu’une mission pour 2021. Et c’est pas de gagner un championnat du monde. Je sais bien que j’ai fait passer le travail avant lui à l’époque mais aujourd'hui, la balance est équilibrée. Et je ne dis pas cela parce que je n’ai aucune chance. J’en glousse mais il faudrait être con pour croire que dans ma Haas, j’ai une chance de gagner quoi que ce soit. La dernière place oui, mais c’est tout. Je ne te laisserai plus tomber. Et quand je dis ça, j’espère qu’il sait à quel point je suis sincère. Je ne dis rien sans le penser et puis, pour qu’on se retrouve de la sorte, c’est que lui et moi, c’est fait pour durer. J'ai appris de mes erreurs et je refuse de les refaire. Ni demain, ni dans l'année, ni dans le siècle.

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Lun 1 Nov - 18:42
Adrian ne se doute pas le moins du monde que tout se passera bien, après tout Adam n'est pas un enfant compliqué et il aime tout le monde, alors le barista ne voit pas pourquoi Adam n'apprécierait pas celle qui partage sa vie. Après tout, la première rencontre s'est bien passée, alors il n'a aucun doute que la suite de la journée se déroulera comme sur des roulettes. Il espère en tout cas, Adrian. Parce qu'Adam fait partie quasi intégrante de sa vie, presque comme au même titre qu'Elizabeth, alors ça l'embêterait de ne pas pouvoir prendre son neveu à garder quand Liz serait là. Mais à en voir leurs comportements aux deux, ça n'arrivera pas. Quand ils se dirigent vers le métro, Adrian a envie de prendre la main de Liz pour montrer au monde entier qu'elle est à lui et à personne d'autre, pour montrer aux hommes qui pensent qu'ils peuvent faire dévier leur regard sur autre chose que le visage de la brune que c'est un non catégorique. Mais Adam en a décidé autrement et Adrian ne peut pas lui en vouloir alors il se targue d'un sourire et hausse les épaules aux excuses de Liz, après tout, elle n'y est pour rien. Adrian a toujours réussi à ne pas monter dans les jeux pour enfants et il est bien heureux d'avoir quelqu'un pour s'y coller aujourd'hui. Il prolonge le baiser de la brune avec une main qui se balade le long de sa taille avant de les regarder. Quand Liz revient, il montre sa possession avec sa main contre sa cuisse et il ne peut s'empêcher de sourire « Je ne doutais pas du fait qu'il allait bien t'aimer. Et t'es sa tata au fond. » Parce qu'ils sont ensemble, c'est officiel. Ou du moins c'est officiel à leurs yeux et c'est certainement tout ce qui compte. Quand elle le lui confirme, Adrian l'embrasse une nouvelle fois avant de sourire contre ses lèvres « Heureusement que je suis ton amoureux. » Il ne sait pas s'il aurait été capable de rester avec elle uniquement pour le sexe. Il n'aurait pas supporter de savoir qu'un autre pouvait la toucher, il n'aurait pas supporter de savoir qu'il n'y avait pas que lui qui avait la possibilité de la voir nue. Il aurait sûrement tout casser en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Ses doigts qui dessinent des arabesques sur la cuisse de Liz, Adrian l'écoute parler. Il sent qu'il ne faut pas qu'il la coupe ou qu'il l'interrompe, parce qu'il risquerait de casser quelque chose d'important certainement. Il souffle un peu quand elle a terminé et doucement, il l'embrasse, d'abord doucement puis avec un peu plus de ferveur, il l'embrasse parce qu'il sait qu'il ne pourra pas lui faire plus belle déclaration. Parce qu'il sait qu'il ne sera pas capable de lui dire quelque chose de mieux, il s'humidifie les lèvres et se recule après avoir posé son front contre celui de la brune. « J'ai été une sombre merde. » commence t-il d'une voix presque brisée. « Quand tu m'as quitté, à l'époque, ça a été la descente en enfer, j'aurais pas- j'aurais pas été capable de te rendre heureuse. J'aurais pas été capable d'être le mari que j'aurais voulu être. » explique t-il en continuant, tout en saisissant sa main pour entrelacer leurs doigts « Je t'aurais fait plus de mal que de bien. Mais je me suis soigné, et je suis persuadé que c'est une récompense. Pour avoir réussi à mettre mes démons derrière moi. Je ne crois pas aux secondes chances, encore moins avec le passif et les casseroles que je me traîne, mais... avec toi j'ai envie d'y croire. » Et heureusement qu'Adam arrive en courant pour couper court, sinon Adrian aurait pu continuer dans le mélodrame encore longtemps et seul dieu sait où cette conversation aurait pu les mener.

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Lun 1 Nov - 22:07
C’est une journée chargée qui nous attend mais cela ne me gêne pas le moins du monde, loin de là même. J’aime partager des moments avec Adrian qu’ils soient doux, forts ou même de ce genre. Ça ne nous ressemble clairement pas mais ça fait pourtant partie de notre semaine ensemble et je compte bien en profiter comme il se doit. Tiraillée entre les deux (petits) hommes, je m’excuse auprès de l’aînée mais dois avouer que je ne le suis pas vraiment. Je me sens bien d’être choisie par Adam. Je me sens heureuse d’avoir sa petite main dans la mienne parce que cela montre qu’il m’accepte. Et juste avec ce petit geste, ce sont de longues minutes de craintes et de questionnements qui s’envolent. Son père ne l’a pas monté contre moi, ce gamin va donc faire parti de ma vie et je sais aussi que cela soulage Adrian, bien qu’il ne montre rien pour le moment. Sourire aux visages, le toboggan descendu un nombre incalculable de fois, il me faut un certain temps pour larguer le plus jeune de ce trio et le laisser pour tout seul pour retrouver son oncle. Affalée sur le banc, un sourire sur le visage, j’essaye de me remettre de toutes ces émotions qui prennent possession de mon corps. Qu’est-ce que je suis heureuse d’être là. Le bonheur, tout simplement. C’est la première fois que je suis tata. C’est bizarre mais c’est plutôt cool. Que je lance en gloussant comme une conne. Mes frères sont en couple mais il n’y a pas (encore) de petits monstres pour agrandir la famille. Ça ne devrait pas tarder mais ils prennent leur temps. Et de mon côté, ça ne fait pas partie de mes projets à court ou à longue durée. Ce n’est pas ce que je souhaite et c’est ainsi. Peut-être un jour comme peut-être pas. Le plus merveilleux des amoureux. Parce que j’ai mis du temps à remettre de l’ordre dans mes pensées et dans mon cœur mais que j’y suis arrivée. Sourire sur les lèvres, quelques baisers sont échangés avant que j’ouvre ce palpitant en deux et en offre une partie à Adrian. Je n’ai pas envie de lui cacher quoi que ce soit et je crois que même si l’endroit n’est pas le plus adéquat pour les déclarations, c’est comme ça que j’ai envie de le faire. Parce que c’est simple, c’est spontané et les mots, je ne veux pas les penser pendant des heures, je ne veux pas les répéter. Je veux qu’ils sortent aussi beaux ou maladroits qu’ils puissent l’être. Et sa réponse me fait chaud au cœur. Parce que c’est nous. Deux crétins qui ne sont pas doués avec les mots, deux personnes qui s’aiment - plus aucun doute là dessus - mais qui n’ont pas toujours été des plus intelligents l’un envers l’autre. Le laisser tomber n’est pas ce dont je suis la plus fière mais je crois aussi que sa demande en mariage n’était pas la meilleure des choses à faire. Pas à ce moment-là de ma carrière. On a pensé à nous, à nos personnes et nos envies sans penser à l’autre et c’est ce qui nous a fait défaut. Aujourd’hui, on a la chance de pouvoir recommencer et s’en sortir mille fois mieux. Alors que mes lèvres se détachent de celles d’Adrian, je lui souris. Je mordille doucement ma lèvre inférieure et ne le quitte pas du regard. Je le boufferais sur place si je le pouvais mais l’idée est là ; je ne le peux pas. Je l’écoute et ma main reste dans la sienne, mes doigts s'entremêlant avec les siens avec un peu plus de force. J’ouvre la bouche pour le rassurer sur le fait qu’il n’est pas une sombre merde, qu’il gérait ses problèmes avec l’aide de sa copine la bouteille d’alcool et que oui, ce n’était pas l’idée du siècle mais il s’en est sorti. Seulement, Adam débarque et réclame sa gaufre. Je tourne le visage et fronce les sourcils. Il est encore un peu tôt pour la gaufre mon grand. Que je dis, passant sûrement pour la casse bonbon de service. Et vu l’heure, c’est plutôt la pizza avant la gaufre. On se rapproche plus de midi qu’autre chose. Tu ne veux plus jouer ? Que je demande rapidement en regardant les gens qui commencent à arriver petit à petit. J’ai une idée d’activité pour cette après-midi alors si on part déjà du parc, ce sera tout pour aujourd’hui. Sa capacité de concentration est celle d’un gamin de son âge : pas très élevé mais je suis sûre que faire du pédalo sur la Rivière va l’occuper et sérieusement l’intéresser cette après-midi. Alors ? Tu veux pas retourner jouer que je dise à tonton à quel point il est merveilleux ? Je demande, comme ça… Obligé qu’il va décider d’aller refaire un peu de balançoire ou je ne sais quoi. Et c’est ce qu’il fait, partant à vive allure. Je souris et lance Je sais souffler à l’oreille des gamins. Clin d’oeil dans sa direction. Je glisse mes mains de chaque côté de son visage et regarde Adrian dans les yeux. On vit tous les choses de manières différentes et le plus beau là dedans, c’est qu’on s’est retrouvé. En tant que personnes et en tant que couple. Et je ne pouvais pas demander mieux. Je l’embrasse tendrement et, mon front contre le sien, je souffle Je suis fière de toi. Je veux qu’il le sache. Et Adrian, de son côté, veut dire autre chose Beurk !!! Arrêtez de vous faire des bisous ! Et tonton, viens me pousser ! J’hausse les sourcils. Allez tonton, c’est toi qui est demandé sur ce coup. Files voir ! C’est ton neveu qui le demande. Et à son neveu, on ne refuse jamais rien. Dure réalité.

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Lun 15 Nov - 20:41
Adrian n’a jamais pensé avoir une famille, il n’a jamais pensé avoir envie de devenir papa. Et il sait qu’Elizabeth n’en a pas envie non plus, mais la voir ave Adam, là, assis sur son banc, ça remet des perspectives en questions et il s’en veut de penser à ça parce que ce serait parler de quelque chose qui rend Elizabeth inconfortable et il ne veut pas prendre le risque qu’il y ait une dispute ou même qu’elle le déteste parce qu’il a eu l’idée d’oser penser qu’ils seraient bien en étant parents. Alors il se contente de la regarder avec Adam et de chasser les images insidieuses qui se dressent dans son esprit. Il n’a pas envie de briser ce qui vient de renaître, tel le phénix qui renaît de ses cendres. Et il a besoin d’elle, besoin de la sentir contre lui, sentir ses doigts contre sa peau. Il apprécie le tournant qu’a prit leur relation. C’est beau, mature, c’est eux tout simplement. Deux âmes en peine qui se sont déchirées avant de se retrouver et de retrouver de leur superbe, ensemble comme séparément. Et les mots lui réchauffent le coeur plus que de raisons. Les mots ont, sur lui, cette façon de lui donner envie de soulever des montagnes et de décrocher la lune. Il a besoin d’expliquer à Liz comment il se sent, ce qu’il ressent, le passé et les problèmes auquel il a fait face. Il ne veut pas noircir le coeur pur d’Adam alors il reste silencieux dès que le petit les rejoint. Adam et ses yeux brillants qui regardent Liz alors qu’Adrian malmené son paquet de cigarettes entre ses mains « C’est quoi l’activité de cet apreeeeeem ? Et on peut manger une pizza avec plein de fromage ? » Il espère qu’Adam accepte et quand il le voit courir comme un fou il est plutôt rassuré et heureux que l’enfant ne veuille pas partir tout de suite, il se doute que cette conversation ne reviendrait pas sur le tapis avant longtemps s’ils s’arrêtaient là. Il surveille qu’Adam ne tombe pas et reporte son attention vers Liz avec un sourire pincé. Ses yeux céruléens qui se perdent dans ceux noisette de Liz, son sourire s’agrandit et il ne bouge pas, mais pose tout de même sa main gauche sur la main droite de Liz « Et on s’est retrouvés pour ne plus jamais se quitter. » murmure t-il, un excès de niaiserie qui prend son corps avant qu’il ne s’approche d’elle pour lui rendre ce baiser mais Adam en a décidé autrement alors Adrian rit avant de lever les yeux au ciel, il se targue d’un murmure au creux de l’oreille de Liz « Je me ferais pardonner. » Et il se lève pour aller pousser Adam sur sa balançoire, Adam qui rit aux éclats, Adam qui rit si fort que le coeur d’Adrian se gonfle d’une bonheur qui lui est inexpliqué. Il a, pour la première fois depuis longtemps, l’impression d’être au bon endroit et au bon moment. Là où il devrait être. Quand Adam en a marre, Adrian l’attrape pour le mettre sur ses épaules et il se rapproche d’Elizabeth avec un grand sourire « On a faim. » explique Adam de sa voix de petit garçon et Adrian ouine du chef avant de regarder Liz en haussant les sourcils « J’ai faim d’autre chose mais je me contenterais d’une pizza quatre fromages. » Et Adrian se met à marcher avec Liz à ses côtés et Adam sur ses épaules en sifflotant, comme si de rien n’était.

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Lun 15 Nov - 22:23
Être tata, tous les jours, sans soucis aucun. Après tout, le rôle d’une tante est de garder le môme de temps en temps, de le couvrir de cadeaux et de lui faire passer de bons moments, non ? Et le mieux, là dedans, c’est qu’après la journée ou soirée à profiter, le môme retourne avec papa et maman. Les obligations s’arrêtent là. Les impératifs prennent fin à la seconde où les paternels passent la porte et je crois que c’est ce que j’aime le plus dans le fait d’être une tante. Je crois même que c’est ce qui me fait autant profiter avec Adam. Je sais que ce soir, il retournera chez son père et qu’on pourra retrouver notre quotidien à nous, Adrian et moi. On passe un bon moment, je ne peux le nier, mais ce n’est pas ce que je m’imaginais pour nous. Ça ne me gêne pas, loin de là, mais ça me fait tout étrange. Mes frères n’ont pas (encore) d’enfants alors je n’ai jamais trop eu le temps de m’exercer et de pratiquer sur qui que ce soit. Mais aujourd’hui est vraiment agréable. Nous sommes en pleine déclaration quand le garçonnet débarque à nouveau avec l’enthousiasme de tout le parc à lui tout seul. Si plus tard, il fait de la scène ou un sport à haut niveau, cela ne m’étonnerait pas le moins du monde. Que dis-tu d’aller faire du pédalo sur le lac ? On pourra aller voir les cygnes et les canards. Que je dis rapidement, clairement fière de mon idée. Et je crois bien que c’est le plan. Je souris et adresse un clin d’oeil à la tornade qui a l’air encore plus emballée que nous deux de passer ce temps ensemble. Je dois dire que je suis surprise mais heureuse que ça se passe si bien avec lui, qu’il soit aussi joyeux et indépendant aussi. Parce que moi, c’est de tonton dont j’ai envie de profiter. Aux mots de mon petit-ami, je rougis et acquiesce. Je suis sûre que ce temps loin l’un de l’autre, on en avait besoin. Sans ça, on ne serait pas nous, on ne serait pas ensemble. Quelque chose aurait cloché mais là, nous sommes à cent pour cent dans ce qu’on entreprend. Un baiser échangé et je souffle Je compte bien être très demandante ce soir. Je lui adresse un clin d’oeil et ne me gêne pas pour claquer ma main contre son postérieur quand il file pour aller pousser le petit garçon. Je prends quelques photos, une vidéo sur laquelle on entend le rire d’Adam comme jamais et puis quelques clips que je m’empresse d’envoyer à Adrian. Et puisqu’un gamin, ça a du mal à rester sur une même activité trop longtemps, il se retrouve rapidement sur les épaules de son super tonton et moi, j’attrape la main de mon petit-ami. Et c’est l’heure de la pizza ! Que je souffle en regardant le petit garçon. La réflexion d’Adrian m’arrache un sourire et je souffle Il ne fait pas la sieste ? C’est dommage quand même… Parce que l’envie est partagée mais nous allons devoir la retenir jusqu’à ce soir, ce qui n’est pas surhumain non plus. Allez jusqu’au restaurant ne prend pas trop longtemps et Adam nous raconte ses journées à l’école et les activités qu’il y fait. Alors mon grand, tu veux t’installer où avec papa et maman ? Phrase complètement banale lancée par la restauratrice et moi, je reste figée au milieu du chemin quelques secondes. Je n’entends plus trop ce qu’il se passe autour de moi. C’est embarrassant de freezer de la sorte, non ? J’ai vraiment l’impression d’être sous l’eau parce que je n’entends rien et je regarde Adrian, toute béate, un peu idiote. Je hum… Je vous suis les garçons. Parce que je ne suis plus capable de réfléchir pour un petit moment. Tata Liz elle va bien ? Que j’entends au loin, d’en haut, j’en sais trop rien.

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Dim 5 Déc - 18:49
Tout est limpide, sans complications et Adrian est plutôt content parce que ce n’était pas prévu mais ça se passe avec une facilité déconcertante, si bien qu’il se demande s’il ne réitérera pas l’occasion de passer du temps avec Adam et Elizabeth. Le petit garçon semble apprécier la jolie brune alors ce n’est pas le barista qui va se plaindre. Il apprécie le fait qu’ils soient bien l’un avec l’autre, il pourra potentiellement le mettre dans les dents d’Elior qui semble toujours aussi chafouin du fait qu’Adrian est retourné avec celle qu’il a aimé, celle qu’il n’a pas su choyé comme il était censé le faire. Il était plus occupé à se retourner le cerveau qu’à faire autre chose, alors il ne manquerait pas de se rattraper encore et encore jusqu’à ce que le cerveau se décide à ne plus lui rappeler ce qu’il a manqué, le mal qu’il a fait autour de lui, inlassablement, comme une chanson qu’on écoute au boucle avant d’en être dégoûté. Il chasse toutes cette négativité de son esprit avant de regarder Adam et il rit « Trop chouette ! Woaw tata Liz t’es trop cool. » Et il est satisfait Adrian, si bien qu’il sourit en coin en regardant la brune pour jauger sa réaction. Il se mord la lèvre inférieure face à la réponse de Liz et il a plutôt hâte, même si bon, ils ne sont pas des animaux et ils ne vont pas se sauter dessus comme si cela faisait six mois qu’ils ne s’étaient pas vus. Adam sur ses épaules, Adrian entrelace les doigts de Liz au sien en avançant, tenant l’une des jambes d’Adam de l’autre main pour qu’il ne bascule pas en arrière et il aurait presque envie de chantonner et de danser mais il n’a pas envie qu’il chute, ce serait avoir cassé tout les efforts pour rien et se faire, accessoirement, tuer par Elior. Il fusille Liz du regard face à son sous-e entendu et quand ils arrivent au restaurant, Adam descend rapidement des épaules d’Adrian et la restauratrice fait ouvrir la bouche à Adrian en forme de O, il ne sait pas quoi répondre mais Adam répond à sa place « C’est pas mon papa et ma maman, c’est Tonton T-Rex et Tata Liz, mon Papa il travaille et ma maman elle est partie en voyage. » Adrian garde la bouche entrouverte, un peu embêté et il voit bien que le regard d’Adam a changé, il secoue la tête, tente de se remettre, on est passé de tout va bien, à fuck fuck, triple fuck en trente secondes. Adrian a tellement été scotché par la question de la restauratrice et la question d’Adam qu’il ne voit même pas que Liz ne va pas bien. Il tourne la tête à la question d’Adam et attrape doucement la main de la brune. « Oui, Tata Liz va bien. » Et il suit la blonde qui ne comprend sûrement pas trop ce qu’il se passe avant de s’installer, Adam à ses côtés et Liz en face, il sort une boîte de feutres du sac à dos du petit garçon et le laisse dessiner sur le sous main en papier. Il attrape la main de la brune et cherche à capter son regard, il se sent mal à l’aise pour le coup et il a l’impression que son tee shirt est bien trop serré. « Ça va ? » Murmure t-il en caressant le dos de sa main du pouce, ses yeux qui plongent dans ceux noisette de la brune. « Parle moi… » continue t-il parce qu’il a l’impression de se retrouver face à un mur et qu’il est en train de la perdre, en train de perdre le bonheur et la bulle qu’ils avaient crée pour cette journée.

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Sam 18 Déc - 17:48
Le moment est tout sauf pensé et préparé. Je ne m’attendais pas à quitter le lit ‘si tôt’ et encore moins à passer ma journée avec un enfant mais la vie est pleine de surprise et je dois avouer que ce n’est pas pour me déplaire. On va passer un bon moment ensemble et ce tour au parc le montre déjà. Adam est très bien élevé, gentil et s’il demande pas mal d’attention, c’est normal. Je sais juste que ce soir, je risque d’embêter Adrian pour lui prendre toute l’attention que je n’ai pas reçu aujourd’hui. Ce n’est pas que j’en ai besoin de manière viscérale - le monde ne tourne pas autour de moi - mais juste pour l’enquiquiner, juste pour voir ses actions et réactions… Je m’en délecte déjà ! Et puisque les enfants ont une capacité de concentration pas très longue, le parc et la balançoire l’occupent assez longtemps pour qu’il soit l’heure de manger et de penser à l’après-midi. À la réflexion d’Adam, un large sourire se dessine sur mon visage et je donne un petit coup de coude à mon petit ami en soufflant - répétant - T’as vu, je suis trop cool. Ça me procure bien plus de joie et de bonheur que j’aurais pu l’imaginer. J’ai l’impression de venir de gagner la coupe du monde de F1, c’est pour dire ! Je sais que ce moment est important pour moi, pour Adrian mais aussi pour Elior. Je me doute que le père de famille ne va pas se gêner pour poser cent questions à son fils sur cette journée et j’ai hâte qu’il lui répète haut et fort que je suis trop cool. Toute l’importance de la chose est bien dans le superlatif qu’il a utilisé. TROP cool. Pas juste cool. Et si la taquinerie est de mise entre Adrian et moi, le chemin jusqu’au restaurant est rapide et agréable. Je me rends compte aujourd’hui que ça, ces moments, je pourrais m’en contenter sans soucis aucun une fois que ma carrière sera terminée. Cela ne semble pas énorme mais pour moi ça l’est. Et je crois que c’est cette réalisation plus la demande de la restauratrice qui me bloque complètement. Qu’est-ce qu’il se passe ? Presque robotique, je suis les garçons et m’asseoir rapidement à la table que le petit a choisi. Ce n’est que lorsqu’Adrian attrape ma main que je relève le visage et reviens ici, à New York. Je suis… Quoi ? T’es quoi Elizabeth ? Elle m’a… Prise pour la mère du gamin. Je crois que je suis déstabilisée et que ça me fait plus peur qu’autre chose. Non, c’est même sûre, je suis entrain de paniquer. J’ai l’air d’être sa mère ? Que je demande à voix basse. Ça me fait flipper. Les gens attendent qu’une femme de mon âge ait des enfants. Et ne me demandez pas pourquoi je panique à ce point, je n’en sais rien. Tu veux des enfants ? Que je finis par souffler, carrément paniquée de la suite.

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Sam 29 Jan - 8:54
Adrian ne laissera rien gâcher cette journée. Parce qu’Adam mérite le meilleur, parce qu’Adam ne mérite pas que des personnes se déchirent, se prennent la tête autour de lui ni même n’interrompe la bulle de bonheur dans lequel il est. S’il y a bien quelque chose qu’Adrian prend à coeur c’est le bonheur de cet enfant qui n’est pas le sien, mais il était là, parfois quand les crises de larmes survenaient en pleine nuit, alors qu’il dormait chez lui. Parce que sa mère lui manquait trop, parce qu’il avait envie de revoir sa maman. Il était là parfois, à la sortie de l’école quand il lui disait que des copains lui avaient dit que de toutes façons il était nul parce qu’il n’avait pas de maman. Adrian a souvent été là pour Adam et il le sera toujours, qu’importe où il est, qu’importe où il sera. Il prend son rôle de tonton à coeur et il le fera toujours. Même quand il sera vieux en maison de retraite, avec un déambulateur. Toujours. Donc savoir qu’Adam a confiance en Elizabeth, ça le rassure un peu, parce qu’il sait bien que ce petit bonhomme va lui donner tout l’amour dont il est capable, va lui donner confiance en elle et lui prouver qu’elle est quelqu’un de bien, de son point de vue d’enfant. Il en est persuadé Adrian. Et ça lui fait chaud au coeur. Heureusement pour Elizabeth, ils sont rapidement arrivés au restaurant, parce que quelque chose qu’Adrian lui a caché c’est qu’Adam peut être vraiment pénible quand il a faim et Adrian ne voulait pas que ça déclenche une tempête, alors il est plutôt fier de son coup d’avoir pu trouver quelque chose rapidement et près de l’endroit où ils se trouvaient pour pouvoir se restaurer rapidement. Mais bien évidemment, tout ne pouvait pas si bien se passer et Adrian tente d’apaiser la situation qui semble se dérouler sous ses yeux, il essaie de la faire revenir parmi eux et il ne sait pas ce qui a bien pu se passer pour qu’elle réagisse ainsi. « Respire. » murmure t-il, en lui montrant la marche à suivre, comme on fait avec quelqu’un qui est en proie à des crises d’angoisses. Il l’a vécu ça, ceux qui sont en angoisse dans le centre de désintoxication, devoir aider ceux qui avaient du mal à respirer. Il l’a fait tant de fois qu’il a l’impression qu’il fait ça par automatisme. Il continue à caresser sa main, jette un oeil à Adam qui est plus préoccupé par son dessin et secoue la tête « Non, je pense qu’elle a fait ça pour être polie. Adam ne s’est pas formalisé, il t’a appelé Tata, ça va Liz, respire. Et c’est la société qui veut ça, mais on n’est pas obligé de l’écouter. » qu’il continue en la regardant toujours, sa main qui reste dans celle de la brune. Et la question fatidique arrive, Adrian ne sait pas franchement comment réagir. Il hausse les épaules « Non, enfin, je n’en sais rien, peut-être. Mais quoiqu’il en soit, si j’ai un enfant c’est avec toi que je l’aurais et je ne te forcerais en rien. Ce sera quand tu seras prête, quand tu en auras envie. C’est quelque chose qu’on décide à deux d’accord ? » Sa voix est posée, bien trop calme, mais à l’intérieur c’est la cacophonie, il n’imposerait pas à un enfant, un père détraqué qui combat encore ses démons, il faudrait qu’il se soigne pour être sûr de donner une vie convenable à un enfant, et ça c’est sur la bonne voie mais ce n’est pas encore tout a fait réussi. La serveuse qui arrive pour donner les menus s’excuse si elle a fait une boulette et Adrian lui offre un sourire compatissant avant de regarder le menu une fois qu’elle est partie « Bon ! On mange quoi ? » demande t-il à destination de ses deux invités du jour. « C’est Tonton qui régale alors faites vous plaisir ! »

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Jeu 3 Fév - 21:16
Difficile à imaginer que l’ambiance parfaite d’une sortie, d’une rencontre qui se passe si bien puisse changer aussi vite. Tout va bien et puis un fragment de seconde plus tard, plus rien ne va. Dans mon esprit, c’est un peu comme si tous les éléments étaient contre moi. J’ai l’impression que le soleil se lève mais que les nuages ne sont pas là et que la noirceur menace du ciel va venir foutre le bordel dans mon coeur. Oui, tout ça, c’est interne, le changement, le mélange perturbant de toutes ces choses qui ne vont pas ensemble. La serveuse n’a rien fait de mal, rien dit de mal, une simple supposition inoffensive qui me fait penser à bien trop de choses. Et j’ai peur. Peur de ce qu’Adrian pourrait y voir, de ce qu’il pourrait comprendre. Les enfants, c’est bien chez les autres. Moi, j’ai plus de la mère canine que de la mère câline et je le sais. Le courant passe bien avec Adam parce qu’il est déjà grand mais un bambin ? Je crois que je pourrais faire une crise d’angoisse rien qu’à l’idée de me retrouver avec un bébé dans les bras. Pire encore, le mien. Il faut que je me sorte ces idées de la tête avant de perdre pieds et de faire - ou dire - une connerie. Je ne veux pas gâcher ce moment qui avait pourtant si bien commencé. Et j’essaye de me contrôler mais ce n’est pas facile, loin de là même. La panique monte de plus en plus et je tourne le regard vers mon petit ami quand il me dit de respirer. Je glisse mes yeux sur son torse et regarde sa poitrine qui se soulève et redescend. Les questions fusent dans mon esprit et hors de mes lèvres aussi. Je sais mais… Ça me panique plutôt pas mal en fait. On m’a toujours différencié des autres dans le sport. La seule femme, la première femme. Et que va-t'il se passer quand elle voudra des enfants ? Impossible de conduire en étant enceinte. La grossesse mettra-t-elle fin à sa carrière ? Comment élever un enfant quand on voyage plus des deux tiers de l’année ? Personne ne se pose ce genre de questions pour mes collègues masculins, ce qui est assez frustrant comme cela. Et si j’en ai jamais envie ? Tu resterais avec moi ? Tu serais quand même heureux ? Je sais bien que ce n’est pas le genre de lieux ni de moments pour parler de ces questions importantes mais j’ai besoin de lancer les questions qui ne m’avaient jamais trop perturbées jusqu’ici. Aujourd’hui, c’est différent. Cette simple remarque me prend au dépourvu, me pousse dans des discussions que je pensais si lointaines. Ma main toujours accrochée à celle d’Adrian, je glisse mon index et majeur sur son poignet pour compter son rythme cardiaque. Il n’y a que cela qui arrive à me détendre un peu. Assez pour ne plus avoir l’impression que la tête me tourne. Et l’intervention de la serveuse est encore maladroite mais je n’en dis rien, me concentrant sur le rythme cardiaque de mon petit-ami. Sa main m’échappe et je prends la carte entre mes doigts. Je la regarde quelques secondes et lorsqu’Adrian tente de changer le sujet de la conversation et d’y inclure Adam - je n’ai donc plus la possibilité de paniquer - j’embrasse sa joue et mon nez contre cette dernière, je dis Je t’aime. Je me redresse rapidement et inspecte la carte. Il y a des pizzas pour ravir Adam mais aussi des plats un peu moins riches en calories. Je regarde les deux hommes détailler leur carte et quand mon choix est fait, je pose le papier sur la table et dis à Adrian Tu me prends des parpadelles ricotta épinards saumon s’il te plaît ? Il faut que j’aille aux toilettes. Et je file rapidement, en profitant pour souffler, me laver les mains mais aussi me passer de l’eau sur le visage. Lorsque je vais repasser cette porte et retourner dans le restaurant, il n’y a rien qui viendra avec moi. Les craintes, le stress, l’angoisse… Tout a filé dans le lavabo avec l’eau et le savon.

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Jeu 24 Mar - 19:57
Il voudrait essayer de comprendre, il voudrait essayer de savoir ce qu'il pouvait bien se passer dans la tête d'Elizabeth pour qu'elle réagisse ainsi. Il ne voulait pas qu'elle soit mal, il ne voulait pas qu'elle ait peur de quoi que ce soit pour une raison qu'il ne connaissait pas. Adrian se doutait bien de la raison pour laquelle elle avait complètement bloqué mais le barista voulait surtout qu'elle extériorise ce qu'elle pouvait bien ressentir, et ce qui la bloquait. Il savait pertinemment que c'était la raison de l'appellation de cette pauvre serveuse qui avait cru bien faire. Alors Adrian prit son rôle sûrement trop à coeur et tenta maladroitement de la rassurer, il fronça un instant les sourcils quand elle lui posa la question, il aurait voulu réagir du tac au tac, mais la question méritait une réflexion même s'il connaissait la réponse « Bien sûr que je serais heureux. On a pas besoin de faire un enfant pour être heureux. Et je t'aimerais quand même quoi qu'on fasse, quoi qu'on décide. » Il n'avait jamais penser être père, ou du moins, ça ne lui avait jamais effleurer l'esprit parce qu'il savait pertinnement que ce n'était pas l'histoire de quelques mois, non un enfant c'est pour au moins, jusqu'à dix-huit ans et il était bien trop inconstant pour se décider à avoir un enfant, même s'il aimerait avoir un petit être issu de son amour avec Liz, il ne se vexerait pas le moins du monde si elle refusait. Après tout, son travail était le plus important, il le savait et il n'avait pas envie de lui retirer ça par égoïsme, en quête d'une paternité qu'il n'était même pas sûr de pouvoir assumer. Histoire de pouvoir changer d'atmosphère, Adrian lança une possibilité de réflexion quant à la commande du repas, Adam ayant déjà choisi, il tenta distraitement de se concentrer avant de fermer les yeux le temps de quelques secondes pour finir par répondre « Je t'aime aussi » et il prit une décision quant au plat qu'il allait déguster, une pizza avec plein de fromage pour pouvoir être calé, il releva la tête pour regarder Liz et il n'avait pas eu le temps de prononcer un mot qu'elle était déjà partie ailleurs et il regarda Adam avec un sourire, commandant les plats pour tout le monde, et remerciant la serveuse qui avait déjà apporté les verres d'eau, il était plutôt satisfait et Adam aussi alors il n'allait pas se plaindre. Adrian sortit une feuille blanche du sac du petit garçon et ses feutres qu'il avait insisté pour prendre. « Tu fais un dessin à Tata Liz ? » demanda t-il avant qu'il n'acquiesce et se mette à dessiner un énorme coeur coloré. Quand il vit Liz revenir, il ne put s'empêcher de lui tendre la feuille avec un grand sourire « Tiens tata c'est pour toi ! Un coeur aussi gros que je t'aime ! »

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Dim 17 Avr - 15:12
Ça me déboussole complètement. Je ne sais pas pourquoi c’est à ce point mais force est de constater que j’ai peur que cela ampute notre couple de quelque chose. Et s’il veut des enfants ? Et s’il a envie d’être père un jour ? Pour avoir sa famille, pour être tout l’inverse de ce que son père a été, pour aimer autant que sa mère l’aimait. Il y a tout cela qui tourne dans ma tête. Je suis paniquée, stressée, j’ai envie de lui poser cent questions mais la présence d’Adam fait que je ne peux pas tout lui demander de but en blanc. Il va falloir que j’attende et la patience n’est pas franchement ce qui me correspond le mieux. C’est bien pour cela que ça sort quand même. Impulsive à souhait, je ne vais pas pouvoir continuer cette journée qui a si bien débuté avec le cœur si lourd, l’estomac retourné et la tête qui est prête à exploser. Mes yeux dans ceux d’Adrian, je l’écoute et déglutis difficilement. Je ne sais pas si c’est du lard ou du cochon. Est-il sérieux, croit-il à ce qu’il dit ou ment-il pour me faire plaisir ? Je ne pense pas que ce soit le style de mon petit-ami alors je ne pars pas dans ces pensées qui me bousculent. Vraiment ? C’est un peu comme si je lui donnais ma vie et lui confiais la suite de notre histoire. Je ne pourrais pas lui faire du mal une seconde fois, le priver de quelque chose qu’il souhaite plus que tout. Alors s’il me dit qu’un enfant est l’un des projets qu’il a, tout s’arrêtera là. Une nouvelle fois, je ne serais pas capable de lui offrir ce qu’il veut. Ce serait la pire issue et je prie qu’elle ne soit pas ce qu’il souhaite. Alors tous les mots qu’il me dit me rassure en quelque sorte. Je pense que ce n’est qu’à moitié qu’ils le font, cette petite voix dans ma tête me disant que c’est peut-être par amour qu’il dit cela mais qu’il pense l’inverse… Et plutôt que de me stresser davantage, je file vers les toilettes afin de me rafraîchir, de me remettre les idées en place. J’ai besoin de quelques minutes pour souffler, pour laisser disparaître la boule qui se trouve dans ma gorge. Il faut que je gère mes émotions et ces quelques minutes loin des garçons me font un bien fou. Quand je reviens, je me sens mieux et m’assois à côté d’Adrian, laissant glisser ma main sur son bras. Adam me tend rapidement son dessin et je l’attrape avec un léger sourire sur le visage. Woaw. Merci mon chat, il est magnifique ce dessin. Que je dis en le regardant avec attention. Je finis par pencher la feuille vers Adrian et dis T’en as pas des comme ça toi hein ? Un clin d’oeil dans sa direction, je souffle On va le mettre avec tes feuilles d’accord ? Comme ça il ne sera pas abîmé et je pourrai le mettre sur le frigo à la maison. Chez tonton, là où j’habite depuis quelques mois déjà. J’y ai posé mes affaires et ne les ai pas reprises. J’espère que vous avez faim et que vous êtes prêts pour cette après-midi parce que vous n’avez aucune chance face à moi ! On va filer au lac et le pédalo, c’est du sport - en quelque sorte - et ça, ça risque de leur faire tout étrange ! Sous la table, je tends la main et attrape celle de mon petit-ami. Une légère pression, comme pour lui dire que je l’aime et que même si je suis effrayée, avec lui, tout va bien mieux.

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Dim 1 Mai - 19:05
Il ne savait pas comment réagir Adrian. Parce qu’il ne savait pas ce qu’il voulait réellement. Est-ce qu’il était prêt à sacrifier le fait de ne pas avoir d’enfants ? Est-ce qu’il était sûr de sa décision ? Non, bien sur que non. Il n’en avait pas envie sur le moment, mais est-ce que ça ne changerait pas dans les mois à venir ? Il ne voulait pas être comme son père, il ne voulait pas abandonner l’enfant -son enfant- parce qu’il avait fait quelque chose d’abject. Mais est-ce que c’était une raison suffisante pour ne pas avoir envie d’en avoir un ? Quand il voyait Adam, quand il voyait le petit garçon exceptionnel qu’il était, il avait envie d’en avoir un. Mais c’est une conversation que l’on a à deux et certainement pas au milieu d’un restaurant et encore moins à côté d’un enfant qui n’a rien demandé que de passer une journée avec deux adultes bien dans leur tête et qui savent ce qu’ils veulent, ou qui font semblant de le savoir. « Bien sûr que oui. » Il n’avait pas envie de prendre de décisions hâtives mais si cette décision impliqué que Liz soit heureuse et qu’elle ne fasse pas de crises d’angoisses en plein milieu du restaurant, ça arrangeait grandement le barista. Il n’avait pas envie de se disputer avec elle, il n’avait pas envie de dire des mots qu’il ne pensait pas et surtout, il n'avait pas envie que leur histoire se termine là. Parce qu’il n’était pas capable de comprendre le désir qu’elle avait de ne pas vouloir d’enfants. Il comprenait Adrian, difficilement mais il comprenait. Quand elle revint à table, Adrian la sentit plus détendue et c’était ce qu’il voulait qu’elle soit détendue et qu’elle ne stresse plus. Il ne put s’empêcher de ricaner bêtement quand Liz le nargua avec son dessin et il posa une main sur son coeur de façon dramatique pour dire « Non, et je suis touché en plein coeur du manque de ce dessin ! » S’exclama t-il avec une virulence qui n’en était pas vraiment une mais qui le faisait rire et qui fit rire Adam par la même occasion. Adam acquiesca de la tête à la proposition de Liz et sourit « Est-ce que tu habites avec tonton ? » Demanda t-il de sa voix d’enfant après avoir écrit son prénom et son âge à l’arrière du dessin de Liz « Est-ce que si tu habites avec Tonton, ça veut dire qu’on pourra plus faire des cabanes et regarder le Dino train ? » Adrian laissa à Liz le soin de répondre et il entrelaça leurs doigts sous la table en la regardant « Bien évidemment que je suis prêt, j’ai attendu ça depuis des jours ! » Faux, puisqu’ils n’avaient pas franchement prévu de jouer les baby sitters mais il aimait bien le faire croire. « Tu vas voir que je vais gagner la course de pédalos. » s’exclama t-il en tapant la main sur la table « On fera une équipe avec Adam ok ? » Et Adam se tourna vers Liz avec un petit air coquin « Euh, moi je préfère faire une équipe avec Tata Liz, est-ce que tu veux bien ? » Trahison, disgrâce, l’esprit du mal est marqué sur sa face.

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Sam 16 Juil - 19:07
Si notre premier essai de relation s’est vu finir dans le mur, je suis contente de voir que nous avons tous les deux évolué et que cette fois-ci, nous sommes réellement prêts à tout faire pour que ça fonctionne. La discussion est facile, fluide et quand je lui exprime mes peurs et mes craintes, aucun de nous deux ne fuient. On ne peut pas parler à coeur ouvert puisqu’il y a le petit avec nous mais crever l'abcès me permet de me recentrer sur l’après-midi que nous allons passer ensemble. C’est la première fois que ce genre de choses m’arrive et l’angoisse qui m’a pris de cours veut en dire beaucoup sur ma façon de penser. De retour avec les garçons, un sourire sur le visage, je tente vraiment de me détendre et de m’intégrer à nouveau dans le duo. Je ne veux pas qu’Adam ressente toutes ces drôles d’émotions qui m’animent alors je blague. Un rire, un baiser sur le front de mon petit-ami et je m’installe avec eux. J’habite avec tonton oui mais ça ne veut pas du tout dire que tu ne pourras plus faire de cabanes ni regarder le Dino Train. Je veux rassurer ce gamin, son quotidien ne va pas changer du jour au lendemain et ça, j’en fais mon cheval de guerre. Je dois souvent voyager pour mon travail donc je ne serai pas tout le temps là et même si je suis là… Je ne veux pas que tu arrêtes toutes tes activités avec tonton parce que je suis là. Quand vous voudrez de moi, je serai là. Quand vous voudrez être tout seul, j’irai faire du sport. Parce que j’ai quand même un rythme de vie carré et qui ne me permet pas de faire tout et n’importe quoi trop longtemps. C’est bien pour cela qu’après nos pâtes et pizza, ce sera direction le pédalo. Un peu de sport et de quoi muscler mes jambes un peu plus. Je sais que je peux les écraser tous les deux et sans souci mais je crois que mon esprit de compétition va devoir rester au placard aujourd’hui. Je ne peux pas m’imposer face à un gamin sauf que… Voilà qu’il veut se lier à moi. J’éclate de rire et regarde Adrian On va t’écraser. Je n’ai rien de plus à dire parce que c’est clairement le cas. Je suis grave partante mon chat, on va faire équipe contre tonton. Et celui qui perd payera la glace ! Ma main claque dans celle du petit chou et nous reprenons rapidement notre discussion, notre journée et créons de beaux moments. C’est ça que je veux, rendre heureux mon petit-ami, nos amis et leurs enfants. C’est mon équilibre parfait. Et j’espère réellement que c’est celui d’Adrian. J’y crois. Tout bonnement, de tout mon coeur, j’y crois. Qui vivra verra mais je nous fais confiance. C'est pour l'amour et la vie qu'on vit.

rp terminé.

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