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gonna take my horse to the old town road | victoria

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
Messages : 553
Pseudo : tara
Player's pronoun : elle
Rythme de rp : en théorie, 1 fois par semaine
Multinicks : Jessica Doyle / Madison Reed
Avatar : nicola coughlan + nocreativejuiceleft (avatar) + plume (gifs) + aeairiel (code) + dolly parton (lyrics)
Trigger : ras mais j'apprécie un MP si une situation potentiellement difficile se présente
Warning : rapports à l'alcool difficiles, abandon familial, lgbt-phobie
gonna take my horse to the old town road | victoria F5567b133e339e4547b97765b4854c273cc863f8
Age : 36 ans
Nationality : américaine
Origins : 50 shades of white
Religion : élevée Southern Baptist (courant évangélique) mais aujourd'hui agnostique
Status : célibataire avec un crush
Orientation : bisexuelle
Work : comédienne à Broadway, actuellement on vocal rest
Home adress : vinegar hill, brooklyn
Communities : broadway, lgbt center, the outpost
Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
   https://99problems.forumactif.com/t7623-debbie-sinclair-backwoods-barbie
#
Jeu 14 Oct - 19:47
Si on lui avait dit qu'elle se lèverait au petit matin, alors qu'elle est en repos et a terminé l'after avec ses collègues un peu tard hier, miss Sinclair n'y aurait pas cru. Non pas qu'elle ne soit pas matinale - on ne grandit pas avec des grands-parents fermiers sans apprendre à se lever au chant du coq - mais depuis son arrivée à New-York, son rythme est bien plus nocturne qu'avant. Aussi, ce réveil brutal avant sept heures du matin picote très légèrement et la blonde grommelle et appuie sur la touche snooze du téléphone. Elle hésite à rester couchée, profiter de la chaleur de sa couette, du plaisir de ne rien faire. Mais quand la sonnerie retentit à nouveau, elle éteint le réveil et se force à s'étirer et ouvrir grand les yeux. Il serait mal venu de ne pas se bouger un peu.

En effet, sa relation avec sa demi-sœur est assez fragile comme ça, Debbie ne veut pas passer pour le genre de personne qui ne tient pas ses engagements, pour le genre de fille malpolie et mal élevée que leur père doit imaginer qu'elle est. Et puis, elle veut être là pour sa famille quand elle a dit qu'elle serait. Pas comme leur père, justement. Et si elle ne perçoit pas encore tout à fait Victoria comme sa sœur, leur relation n'en a pas moins nettement progressé, depuis ce soir de printemps où elle l'a alpaguée à la sortie du théâtre.

Elles sont allées boire des verres, Debbie a fait visité à la nouvelle venue quelques spots sympas de New-York, a évoqué l'idée de l'emmener à un événement du LGBT Center, histoire de tâter le terrain. Elle n'a pas pu encore aller au bout de cette démarche, mais l'apparente ouverture d'esprit de la rousse l'a rassurée. Au vu du milieu dans lequel elle a grandi, rien n'était moins sûr. Mais Victoria s'avère pleine de surprise, derrière ce petit vernis de naïveté et de privilège, il y a une réelle détermination, une force de caractère qui n'a pas encore eu la possibilité de s'affirmer.

La comédienne soupçonne que ce tempérament s'illustre dans la pratique compétitive de l'équitation et a donc émis l'idée d'aller voir Victoria s'entraîner. Après tout, elle aussi a grandi avec des chevaux, même si c'était de plus loin et sa demi-sœur est venue la voir dans son élément, il est naturel qu'elle fasse pareil. Mais peut-être aurait-t-elle dû réfléchir un peu plus, puisque cela implique tout de même près d'une heure et demi de transport jusqu'à Staten Island, où elle ne met jamais les pieds. Après tout, est-ce vraiment encore New-York?

Mais Debbie fait un effort et après un bol de café et un breakfast burrito dans le métro, elle arrive finalement au centre équestre. Le froid piquant de l'automne lui pique les joues et elle n'est pas mécontente de s'être bien emmitouflée. Depuis les gradins, le temps risque d'être un peu long par ce froid. Elle reconnaît la chevelure de Victoria un peu plus loin et s'approche donc d'un pas rapide pour se réchauffer un peu. « Salut! » Elle offre un large sourire à la rousse et l'enlace brièvement, dans un geste de plus en plus naturel. Le cœur y est, même si l'habitude n'est pas prise. « Ca va? Pas trop dur le réveil? » Réalisant que cet horaire est sans doute quotidien pour elle, la comédienne se reprend. « Enfin, je suppose que tu as l'habitude! Je t'avoue, j'ai eu un un peu de mal à me tirer du lit, mais j'ai hâte de voir à l'œuvre. Tu es prête? » Non pas qu'elle soit impatiente d'en finir, elle est réellement curieuse des prouesses de sa petite sœur. Après tout, on parle d'une prétendante aux J.O, ça devrait envoyer!

@ Invité

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#
Mar 2 Nov - 20:44

Victoria était dans la Grande Pomme depuis quelques moins, ayant vécu le doux printemps, l'été étouffant et observant les jolies couleurs de l'automne s'installant dans la ville. Ca avait toujours été une saison qu'elle avait apprécié, ayant l'impression de se fondre dans le décors avec sa chevelure de feu. Sauter dans les tas de feuille, dans les flaques, avoir ses chaussures vernies plaines de boue et ses collants blancs trempés. Elle avait toujours rendu ses parents fou à cette saison, jusqu'à l'âge de cinq ans. C'était la seule saison où elle s'exprimait plainement, jusqu'à ce qu'on lui fasse comprendre qu'il n'était plus acceptable qu'elle agisse de la sorte. Elle s'était calmée, elle s'était enfermée dans sa coquille et était devenue la jeune femme bien élevée qui ne faisait aucune vague, qui possédait un feu intérieur brulant qui ne demandait qu'à s'exprimer. L'enfant de cinq ans qui sautait dans les flaques à chaque automne, elle était bien loin. Bien trop loin. Pas qu'elle était malheureuse, elle n'était pas elle-même. C'était bien différent.

Aujourd'hui, elle s'était réveillée tôt. Comme tous les matins, son téléphone sonnait à cinq heures. C'était son rythme de vie, parce qu'il fallait toujours qu'elle arrive à l'écurie à sept heures. Il lui fallait une heure pour se préparer tranquillement, une autre heure pour faire le trajet jusqu'à son lieu de travail. Elle faisait les écuries, sortait les chevaux et nourissait ceux qu'il y avait à nourir. Elle travaillait les équidés qu'il y avait à travailler, les plus jeunes et les moins jeunes. Lorsqu'elle avait réussi à tout faire, elle s'entraînait et prenait des cours. Elle rentrait les chevaux à mettre au box en fin d'après-midi, les nourissait et partait à la salle de sport pour s'entraîner. Il n'y avait pas qu'à cheval qu'elle devait travailler, surtout en tant que sportive de haut niveau.

Ce matin, elle avait eu un cheval à travailler avant que Debbie n'arrive. Sa demi-soeur venait la voir et elle trépignait d'impatience, autant qu'elle était nerveuse. Leur relation s'était nettement améliorée, la rouquine faisant beaucoup d'effort. Cependant, ça l'avait toujours beaucoup stressée qu'un membre de sa famille vienne la voir monter. Le regard qu'on pouvait avoir sur sa pratique, c'était trop important. Pourtant elle savait que Debbie ne la jugerait pas, qu'il n'y avait que l'autre côté de leur famille qui le faisait. Surtout leur père, qui attendait énormément d'elle. Elle avait abandonné ses études en politique pour monter à cheval. Ce n'était pas rien, il fallait qu'elle réussisse.

Quand Debbie l'interpela, la rouquine remplissait les seaux avec les rations des chevaux qu'elle devait nourrir. Elle dirigea son regard vers la blonde et lui fit un sourire, répondant à son étreinte lorsque celle-ci fut à sa hauteur. Elle ne pourait pas se lasser de ce geste, bien qu'il lui paraisse encore maladroit. Ca voulait dire que leur relation évoluait, ce qui était bon signe. Debbie ne la considérerait peut-être jamais comme une soeur, mais ça lui allait très bien comme ça.

- Salut, répondit-elle en reprenant sa tâche. Ca va, j'ai l'habitude. Elle prit quelques seaux et lui fit signe de venir avec elle. Elle souriait à sa demi-soeur, marchant à ses côtés. J'ai des scrupules à t'avoir fait venir si tôt, tu n'étais pas obligée de venir. Elle savait que Debbie avait insisté, mais elle se sentait coupable de l'avoir fait se lever si tôt.

Elle ouvrit quelques boxes, pour mettre les seaux à l'intérieur et laisser les chevaux manger tranquillement. Elle leur octroyait une rapide caresse sur l'encolure avant de passer au suivant. Ils avaient déjà leur foin, il lui restait à distribuer les rations à ceux qui en avaient besoin.

- Il me reste à donner les rations et on pourra aller chercher le cheval avec qui je sors en compétition. Tu verras, il est magnifique !

Le sien était au pré, elle l'avait emmené mais...il avait déjà quinze ans, elle ne voulait plus l'emmener en compétition. Il avait déjà fait assez comme ça, il méritait une pause. Elle continuait à le monter, mais seulement pour leur plaisir. Elle termina de donner les rations aux chevaux, avant de faire signe à Debbie de la suivre. Elle attrapa un licol au passage et se dirigea d'un pas assuré jusqu'au pré où un cheval hennit en la voyant. Victoria fit un doux sourire, entrant. Elle fit une caresse à l'équidé.

- Désolé mon grand, ce n'est pas toi que je viens chercher, dit-elle en lui gratouillant l'encolure, le cheval s'occupant de lui lécher le cou avec affection. Debbie, je te présente Phoenix. C'est mon cheval. Elle pointa un grand cheval bai dans le fond, qui broutait tranquillement. Celui que je viens chercher, c'est Cinamon Roll qui est là-bas. Je ne sors plus Phoenix en compétition, il m'a déjà assez donné comme ça.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Summary : Debbie a grandi au coeur de la Caroline du Sud, dans une famille conservatrice et pauvre. Autant dire que rien ne la prédestinait à fouler les planches de Broadway. Mais elle a eu de la chance dans son malheur: elle s'avère être le fruit de l'union extra-maritale d'un politicien républicain influent, qui a donc payé pour ses frais de scolarité. Un rêve et une guitare en poche, la blondinette a débarqué à New-York pour intégrer la prestigieuse Tisch School of the Arts, où elle a trimé à l'école et dans une foule de petits boulots. Bientôt 15 ans plus tard, Debbie vit à peu près bien de son art et sa personnalité pétillante fait qu'elle s'en sort plutôt bien dans sa vie sociale. Sentimentalement, c'est peut-être un rien plus compliqué, éternellement condamnée à devenir potes avec ses exs ou ne plus jamais leur parler.
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Lun 15 Nov - 19:55
Debbie n'est pas vraiment familière avec l'air piquant d'une matinée – pour le coup, très matinale – d'automne à New-York. Cela fait des années qu'elle n'a pas mis le nez dehors à une heure pareille et encore, c'était parce qu'elle rentrait après une soirée étudiante endiablée. Il y a bien eu quelques auditions ou répétitions mais, en moyenne, elle n'est même pas encore sortie du lit à cette heure. Mais elle ne va certainement pas dire tout ça à sa demi-sœur, lui offrant plutôt un grand sourire et des paroles de réconfort. « Mais non, ça me fait plaisir de venir, ne t'en fais pas ! » Et c'est vrai, même si la partie levée aux aurores n'est pas sa préférée.

Elle suit alors Victoria, qui a des chevaux à nourrir. Cela fait longtemps que la blonde n'est pas réellement venue dans un box, se contentant d'une balade ponctuelle, en vacances, avec des ami.e.s. Et encore, elle ne se souvient même pas de la dernière fois qu'elle a posé ses fesses sur une selle. En voyant sa petite sœur trimer, elle propose naturellement. « Tu veux que je te donnes un coup de main, que je portes un seau ? Je me sens bête à te suivre sans rien faire ! » La comédienne rit un peu, mais le sentiment d'inutilité n'est pas plaisant. D'autant qu'elle est loin de son territoire, ce n'est pas elle qui a la main, qui peut montrer à Victoria où aller, quel métro prendre, quel bodega éviter. Il y a un aspect plaisant, de redécouvrir cet univers et, surtout, de prendre l'air et être un peu dans la nature. Mais c'est aussi un peu déstabilisant.

Debbie aide donc comme elle le peut, mais observe principalement la rouquine dans son élément, non sans une certaine tendresse. Finalement, elles se dirigent vers le pré, où plusieurs chevaux semblent profiter de la vie. Elles font un léger détour, pour saluer Phoenix, à qui la comédienne donne quelques caresses sans rechigner. La bête a clairement un rapport avec sa demi-sœur, qui lui explique qu'elle ne fait plus de compétition avec lui. Avec un léger rire, elle répond « Ah Phoenix est à la retraite ! » s'adressant maintenant au cheval, elle ajoute « T'as raison mon vieux, profites, l'herbe, les grattouilles, les carottes, c'est ça la belle vie. » Phoenix a d'ailleurs de la chance de pouvoir profiter de son grand âge dans un pâturage verdoyant, Debbie n'est pas sans savoir que ce n'est pas le cas de tous les chevaux de concours.

« Cinammon Roll a l'air d'être un vaillant compétiteur cela dit, j'ai hâte de te voir. Je te retrouve au manège du coup, où je peux venir le voir avec toi ? » Caresser les animaux dans un grand pré a quelque chose de thérapeutique et elle ne serait pas contre répéter l'expérience, mais elle peut aussi comprendre que Victoria et Cinammon Roll aient besoin de se concentrer sur la tâche à réaliser.

@ Invité

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Mer 1 Déc - 0:10
Victoria offrit un sourire à sa soeur, quand celle-ci proposa son aide. Debbie semblait déstabilisée de ne pas pouvoir contrôler la situation, alors la jeune femme tendit un sceau à sa demie-soeur pour qu'elle se sente utile. Au delà d'essayer de contrôler un minimum la situation ; elle cherchait à s'investir, à rentrer dans son univers, et elle ne pouvait pas lui refuser ça. Au contraire. Vicky appréciait que Debbie s'intéresse à elle, parce qu'elle pouvait appercevoir le début d'une relation. Seraient-elles soeurs un jour ? Aucune des deux ne pouvait le prédir, mais elles construisaient quelque chose. Et ça ravissait la rouquine, heureuse de pouvoir créer un lien avec sa demie-soeur.

Victoria lui montra ou poser un sceau, puis un autre ; tout en réalisant ses propres tâches et en s'avançant dans d'autres, afin de passer plus de temps avec Debbie. Quand tout ce qu'elle avait besoin de faire fut terminé, la rouquine marcha d'un pas assuré jusqu'au pré où Phoenix et Cinnamon Roll se trouvaient. L'un était son cheval, l'autre un jeune étalon qu'elle montait en compétition.

- Phoenix n'est pas si vieux, en réalité, reprit Victoria avec un large sourire, offrant une gratouille sur l'encolure de son cheval. Celui-ci tendit sa tête et ses lèvres se mirent à trembler de plaisir, sa jeune cavalière ayant trouvé son point faible. Elle connaissait bien son cheval. Il n'a que quinze ans, il pourrait faire de la compétition encore un moment. Il m'a beaucoup donné ces dernières années, je trouvais ça injuste de lui demander de faire de la compétition jusqu'au jour où il ne pourrait plus. Je continue de le travailler, de m'occuper de lui et de le monter en balade, mais c'est tout.

Elle offrit un regard tendre à son cheval, qui ne s'en redait peut-être pas compte. Il y avait tout l'amour du monde dans ses yeux, la jeune femme étant très attachée à l'équidé qui était devant elle. Jusqu'au moment où Cinnamon Roll vint à leur rencontre, ayant quitté son coin d'herbe pour voir ce qu'il se passait.

- Cinnamon est jeune et fougueux, mais il a beaucoup de potentiel, répondit-elle en le regardant s'approchcer. Elle s'avança vers lui pour caresser sa tête et lui passer le licol, l'étalon ne bronchant pas.

- Tu peux venir. Si tu veux m'aider à le brosser, ça serait avec plaisir !

Elle pencha légèrement sa tête sur le côté, offrant un large sourire à sa demie-soeur. Partager ce moment avec elle, c'était un véritable privilège. Elle ne comprenait toujours pas comment son père avait pu la laisser tomber, elle qui était si douce et gentille. Elle ne méritait pas un père comme lui.

@ Debbie Sinclair

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Dim 5 Déc - 14:15
Debbie se fait gentiment corriger par sa demi-sœur, qui défend son cheval avec l'énergie que seule une vraie horse girl possède. Cela dit, elle peut comprendre, au vu de l'âge de l'animal et de celui de Victoria, elle a clairement grandi avec Phoenix et appris à concourir avec lui. C'est un lien particulier et loin d'elle l'idée de s'en moquer. Toutefois, elle rit légèrement et lève les mains devant elle, avant d'en poser une sur l'encolure du cheval. « Pardon Phoenix, je ne voulais pas te traiter de papi, je ne doute pas que tu as la pêche! » Un rien plus sérieuse, elle se tourne vers la rousse et ajoute. « En tout cas, c'est touchant comme tu tiens à lui. Et il mérite bien de se reposer et de faire de belles balades, c'est sûr. »

Les deux sœurs se dirigent alors vers le jeune cheval, Victoria lui proposant de l'aider à le brosser. « Oh ben oui, avec plaisir ! Bon ça fait longtemps, mais ça s'oublie pas, pas vrai? » Elle sourit, faisant preuve d'un peu plus de bravade qu'elle n'en a réellement. Non pas qu'elle s'inquiète, les chevaux ne lui ont jamais fait peur. Mais c'est une habitude que la blonde a perdu, devenue sacrément citadine ces quinze dernières années.

Néanmoins, Debbie s'attèle à la tâche sous les instructions de sa demi-sœur et n'a, a priori, pas l'air parti pour tirer les mèches du pauvre animal. Profitant de la tâche à accomplir pour discuter un peu, elle demande « Ca va toi sinon? Tu t'adaptes bien à ta routine new-yorkaise? » La dernière fois qu'elles se sont vues, elle avait l'air de bien s'acclimater, mais la comédienne espère que ça dure. Au fil des semaines, elle se prend peu à peu d'affection pour la petite rousse et cela lui ferait de la peine de savoir que sa famille lui manque ou qu'elle est dépassée par la vie dans la grosse pomme. Mais, pour l'instant, Debbie se garde bien de lui dire tout ça.

@ Invité

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Mar 25 Jan - 10:09
En voyant sa demi-soeur brosser Cinamon Roll, la jeune rouquine fit un large sourire. Celle-ci s'en sortait comme un chef, ayant les bons gestes. Elle n'avait aucune correction à apporter, lui permettant de profiter pleinement du moment plutôt que de surveiller ce qu'elle faisait. Elle lui faisait confiance.

- Ce n'est pas toujours facile, répondit-elle à la question de sa demi-soeur en haussant les épaules, avec un sourire un peu triste. Tout va très vite, ça me submerge des fois. Je me réfugie ici, quand j'ai besoin d'échapper à la ville...

Elle n'avait jamais vécu dans une ville aussi grande que New-York et bien que Columbia soit une grande ville, sa taille n'égalait pas celle de la grosse pomme. Il y avait moins de mouvement, moins de vie, moins de tout. New-York était innégalable. Et...parfois, Vicky se sentait submergée. Elle s'était retrouvée à paniquer d'être dans le métro, se retrouvant en sandwich à cause du monde qu'il y avait. Elle était descendue cinq stations avant et avait fini son chemin à pieds, plutôt que de faire une crise d'angoisse. Elle s'aclimatait beaucoup moins bien que ce qu'elle espérait, ça la rendait un peu triste de ne pas être à la hauteur de cette ville.

La rouquine mit la selle sur le cheval, une fois qu'il fut brossé. Cinnamon Roll avait les yeux qui se fermaient, complètement détendu par le brossage qu'il avait eu. Victoria s'était perdue dans ses pensées jusqu'à la fin de celui-ci, la constatation qu'elle pouvait se sentir mal dans la grosse pomme la rendant triste. Columbia lui manquait, au final. Ou alors, c'est parce qu'elle avait toujours été dans sa bulle et que le changement de vie, c'était une grosse adaptation.

Elle sortit de l'écurie avec le cheval en main et Debbie à côté d'elle, prête à monter.

- J'ai prévu une séance d'obstacle, annonça-t-elle en retrouvant un léger sourire. Tu peux t'asseoir dans les gradins, là-bas. Elle pointa des sièges, qui étaient installés pour qu'on ai une bonne vue sur la carrière de sable. D'ici, elle pourrait tout voir.

@ Debbie Sinclair

Debbie Sinclair
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Dim 30 Jan - 15:05
TW: accident/chute de cheval

La tâche lente et répétitive du brossage et le calme qui émane du cheval rende l'atmosphère paisible et détendue, propice à la conversation, voire aux confidences. Victoria parle donc en toute sincérité à sa demi-sœur, s'avouant parfois dépassée par l'immensité et le rythme effréné de New-York. Si Debbie s'est parfaitement acclimaté en plus de dix ans dans la Grosse Pomme, elle peut tout de même comprendre son ressenti. Après tout, elle aussi a été une campagnarde déboussolée, sans doute plus encore que la jolie rousse, qui a au moins vécu en ville et dans une famille bien éduquée et argentée. Elle lui offre donc un sourire doux, se voulant rassurante. « Tu sais, c'est normal, c'est une ville incroyable mais aussi complètement folle. Je crois que les seules personnes que ça ne surprend jamais, c'est les gens qui ont grandi ici. Des fois, si je vais dans un coin de la ville que je ne connais pas ou quoi, ça m'arrive encore de me tromper de lignes de métro! » Ne serait-ce que pour venir ici, ça a été un sacré périple pour la blonde qui, jusqu'à son récent déménagement à Brooklyn, mettait rarement les pieds en dehors de l'île centrale.

Elle ajoute, essayant d'englober du regard les prés et la nature ambiante. « Et puis, c'est bien d'avoir son refuge, un endroit qui apaise. C'est comme ça qu'on peut continuer. » Pour Debbie, c'est Broadway et le LGBT Center, des lieux où elle peut se ressourcer, trouver des gens qui partageront ses centres d'intérêt, son point de vue sur le monde, son mode de vie… Une communauté en somme. Et elle ne peut donc que souhaiter à Victoria de trouver la même chose au centre équestre de Staten Island.

La blonde s'écarte, laissant Victoria seller le cheval et l'emmener à la carrière, où elle prévoit un parcours de saut d'obstacles. Elle hoche la tête avec un large sourire. « Oh, j'ai hâte de voir! » Elle n'y connaît pas grand chose à la discipline, ayant surtout monté des chevaux en balade ou pour faire des tours de manège aux enfants. Debbie se dirige donc vers les gradins, où elle a une vue de choix sur les prouesses de sa demi-sœur. Elle s'installe, frottant ses mains gantées l'une contre l'autre et regrettant de ne pas avoir prévu un thermos de thé pour la réchauffer. Tant pis, le spectacle l'occupera et lui permettra de penser à autre chose.

Victoria s'élance, à une vitesse qui lui paraît assez incroyable, formant une entité souple et aérienne avec Cinnamon Roll et elle franchit les obstacles comme s'ils n'étaient pas là. Puis, soudain, la chevelure rousse semble se détacher de sa monture et voler un bref instant. Soudain, Victoria n'est plus sur le cheval, mais par terre et la bête se dresse brusquement sur ses pattes arrière, visiblement apeurée. La comédienne n'a pu retenir un cri strident, qui n'a sans doute pas aidé l'animal, ni la cavalière. Par pur instinct, elle se précipite vers sa demi-sœur, parvenant à enjamber la barrière étonnamment vite pour sa petite taille.

Le cheval a l'air de s'être calmé, après avoir couru un peu au sein de la carrière, heureusement close. Debbie continue sa course vers la rousse, s'écriant « Victoria, ça va? » avant même d'être arrivée jusqu'à elle. Le choc est encore l'émotion dominante, mais une certaine terreur commence à monter également. Mon Dieu, faites qu'elle n'ai rien! Elle franchit les quelques mètres restant à une vitesse qu'elle ne se savait pas capable d'atteindre et se retrouve auprès de sa sœur, désemparée et inquiète.

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