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(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist

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Anneke Van Asten
Anneke Van Asten
To do list rp :
jaylior - www | marley - www | annley 8 - www | annley 9 - www

ARCHIVES :
ariadne - www | wes 1 - www | tc the lift - www | wes 2 - www | TC overkill - www | wes 3 - www | dgee - www | debbie, wes, elior - www | wes 4 - www | wes 5 - www | jan - www | wes 6 - www | annley 7 - www | elior - www | AU annley - www
Summary :
Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître.
Date d'inscription :
21/06/2020
Messages :
314
Pseudo :
k-ro
Player's pronoun :
elle
Rythme de rp :
j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
Multinicks :
Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre)/ Neil (d. tennant) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Wade (d. diggs) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
Avatar :
Freema Agyeman + nocreativejuiceleft (av. + gif)
(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist F560e7de50119be3faa7221667eec0edc9b0d0f1
Age :
39 ans
Nationality :
belge, résidente permanente américaine
Origins :
Ghana, Iran
Status :
aux prémices d'une relation amoureuse avec celui qu'elle considérait jusqu'alors comme son meilleur ami
Orientation :
straight
Work :
au merch / bar d'une salle de concert
Home adress :
east village, manhattan
Communities :
- the overkill
- the lift
Trigger :
relations toxiques romantisées, viol
Warning :
dépression, crises d'angoisse, abandonment issues
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Summary : Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître.
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Nationality : belge, résidente permanente américaine
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Status : aux prémices d'une relation amoureuse avec celui qu'elle considérait jusqu'alors comme son meilleur ami
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Warning : dépression, crises d'angoisse, abandonment issues

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https://www.ivegot99problems.com/t3673-ann-let-there-be-rock#63426https://www.ivegot99problems.com/t3683-ask-anneke-van-asten#63427
Depuis quelques mois déjà, le quotidien d’Anneke s’est considérablement amélioré, et son moral est au beau fixe. Même aller travailler ne l’embarrasse plus autant qu’avant, en partie parce qu’il arrive à Wes de l’accompagner, et que lorsqu’il ne le fait pas, elle a aujourd’hui une bonne excuse pour s’éclipser deux minutes aux toilettes et vérifier qu’elle n’a pas reçu de textos de sa part (ce qui est bien ridicule, pour une adulte de son âge, mais que voulez-vous ?). Bref, elle a des choses à attendre, et notamment la fin de son service à une heure et demie, pour pouvoir rentrer chez elle et se blottir dans les bras de Wes, une idée qui la rend d’une bonne humeur presque inquiétante lorsqu’on l’a connue ces deux dernières années. Quant à son podcast, elle n’a jamais été aussi prête du but, et rien ne semble capable de l’arrêter, cette fois. Ni l’insécurité, ni le syndrome de l’imposteur – qui viendra probablement pointer le bout de son nez à un moment, mais une chose à la fois. Bref, pour Anneke, la vie reprend doucement du terrain et il lui arrive parfois de penser que si ce qu’elle a vécu depuis son retour à New York était bel et bien une dépression, cette dernière est aujourd’hui plus loin d’elle que jamais.

La naïveté cela dit a ses limites et depuis quelques jours, Anneke sent à nouveau la panique qui reprend du terrain sur la sérénité. Comme si son corps lui avait joué un tour, elle recommence à surinterpréter le moindre geste, la moindre parole (ou absence de parole, en l’occurrence), et les pensées moroses pointent à nouveau le bout de leur nez. La raison à ce soudain revirement de situation n’est pas compliquée à interpréter : tout d’abord, elle n’est pas vraiment guérie, elle en a juste eu l’illusion, tout accaparée qu’elle a été par son petit nuage d’euphorie. Ensuite, Wes. Wes qui a passé les quarante-huit dernières heures à l’éviter sans vergogne, enfermé dans la pièce d’à côté, sans un mot qui ne soit pas absolument nécessaire, parfois même encore enfermé à deux heures du matin à son retour du travail, envoyant donc sur les roses le petit rituel qu’ils avaient de fait établi jusqu’alors. Alors, lorsqu’elle rentre à l’appartement cette nuit-là, elle ne s’attend pas à le trouver à sa place de prédilection, dans le canapé. Aussi, un sourire lui illumine le visage, balayant d’un seul coup ses appréhensions.

« Hi, babe ! Pas fatigué ? » Elle ferme la porte à clés et se débarrasse de sac et chaussures, sans faire attention à son petit ami dont elle n’a jusqu’à présent aperçu que la silhouette. « Moi qui m’attendais à te retrouver au lit… », elle plaisante, l’air mutin, tout en s’approchant du canapé. Arrivée derrière Wes, elle entoure ses bras autour de son cou sur lequel elle dépose un baiser furtif. Ce n’est que quelques secondes plus tard, alors qu’elle fait le tour du canapé, qu’elle remarque la mine déconfite du musicien. Soudain, elle se rappelle de ces derniers jours, de sa fuite, de tous ces détails qui lui avaient mis la puce à l’oreille et une vague de panique s’empare à nouveau de la brune qui retient son souffle. Tout un tas de pensées parasites se mettent à tourner en boucle dans la tête d’Ann, à nouveau, avec en première ligne l’horrible impression que son mec s’est réveillé un matin en décidant que tout cela était une bien mauvaise idée et qu’il doit s’en aller. Soudain, elle décide que c’en est trop, et la mémoire de l’évènement qui les a poussés dans les bras l’un de l’autre lui rappelle aussi une promesse : celle de communiquer. Alors, elle prend une grande inspiration. « Hey », l’interpelle-t-elle avant de l’embrasser, accroupie à son niveau. Sa main vient caresser la joue de Wes alors que son regard cherche le sien. Prudente, par peur de ce qu’il va bien pouvoir lui avouer – ou non -, elle se risque à demander : « Tout va bien ? »
Wesley Takagi
Wesley Takagi
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Losers club - www | Joham - www | Debbie (2) - www | Arthur - www | Ezra - www | Annley (8) - www | Teddy - www | Aiden - www | Annley proposal - www | Eryn - www

Archivés :
Dgee (1) - www ✓ | Elior (1) - www ✓ | Anneke (1) - www ✓ | Marley - www ✓ | Benjamin - www ✓ | Neal - www ✓ | #TheLift - www ✗ | Bianca - www ✗ | William - www ✓ | Jezabel - www ✓ | Elior (2) - www ✓ | Anneke (2) - www ✓ | Addison - www ✗ | Dgee (2) - www ✗ | Debbie - www ✓ | Andy - www ✗ | Moira & Elior - www ✗ | Elior (3) - www ✓ | Reagan - www ✗ | Janet - www ✓ | Ann (3) - www ✓ | Ann (4) - www ✓ | La bergerie - www ✓ | TC anniv - www ✓ | Ann (5) - www ✓ | Annley (6) - www ✓ | Tya - www ✗ | Annley (7) - www ✓| Annley (what if) - www ✓ | Marley (2) - www
Summary :
Wesley Takagi est le cofondateur et bassiste de Spleen Code, un groupe relativement connu dans le monde du heavy metal américain. Pendant dix ans, sous le pseudo de Wes Tag, il s’est laissé porter par les tournées, toujours en retrait par rapport aux autres membres. Mais au fil du temps, ses aspirations artistiques ont évolué, jusqu’à ce qu’il ne se retrouve plus du tout dans l’œuvre de Spleen Code. De cette divergence sont nées des tensions au sein du groupe. Il y a six mois, Spleen Code a définitivement éclaté.

Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
Date d'inscription :
06/10/2020
Messages :
661
Pseudo :
Ada
Player's pronoun :
Elle
Rythme de rp :
Variable, environ 1x/15j
Multinicks :
Olivia Hampton / Samir Patra
Avatar :
Mike Shinoda + linkinlocks
(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist 7141043e9f8ed0e28897bef50b911323deb4ecd7
Age :
40 ans
Nationality :
Américaine
Origins :
Père japonais, mère américaine
Religion :
Agnostique mais s'intéresse beaucoup aux gens qui entretiennent leur spiritualité
Status :
In love with his bestfriend but too much of a loser to say it out loud ♥
Orientation :
Hétérosexuel
Work :
Musicien et songwriter en déshérence, ex-membre d'un groupe à succès qui s'est séparé plus ou moins à cause de lui
Home adress :
East village, Manhattan
Communities :

- The Overkill
- The Outpost
- Juilliard
- El Halito
- Cinéma du Queens
Trigger :
Romantisation des relations abusives
Warning :
Crises d'angoisse, autodépréciation, dépression
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Summary : Wesley Takagi est le cofondateur et bassiste de Spleen Code, un groupe relativement connu dans le monde du heavy metal américain. Pendant dix ans, sous le pseudo de Wes Tag, il s’est laissé porter par les tournées, toujours en retrait par rapport aux autres membres. Mais au fil du temps, ses aspirations artistiques ont évolué, jusqu’à ce qu’il ne se retrouve plus du tout dans l’œuvre de Spleen Code. De cette divergence sont nées des tensions au sein du groupe. Il y a six mois, Spleen Code a définitivement éclaté.

Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
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Ces derniers mois, Ann et Wes les avaient vécus en étant plus inséparables que jamais. C'est simple : lorsqu'Ann ne travaillait pas, ils ne se lâchaient pas d'une semelle. Et pendant le service de la jeune femme, il n'y avait pas un soir où ils ne s'envoyaient pas au moins un texto. Rien de très constructif, une blague, un mot doux, un screenshot inintéressant pour n'importe qui d'autre qu'eux. Bref, impossible de les décoller – comme depuis le début de leur coloc, en fait, sauf que désormais, ils l'assumaient pleinement. Néanmoins, ces deux derniers jours s'étaient déroulés de manière légèrement différente. Emporté par une impulsion créative, Wes s'était mis à travailler de manière obsessionnelle, assez peu sainement, grisé par ce sentiment qu'il n'avait pas ressenti depuis des années. L'ennui, c'est que sa frénésie l'avait sensiblement isolé d'Ann, physiquement du moins, car elle continuait d'occuper chaque parcelle de son cerveau qui ne lui servait pas à composer.

Le bruit du jeu des clés dans la serrure le tira de sa réflexion. Habituellement, il adorait le moment où Ann rentrait à l'appartement, tard le soir. Il aimait se dire que tout le voisinage était endormi, sauf eux, et que de fait, il s'agissait de leur moment, unique et privilégié. Mais ce soir, il était tracassé, même s'il essaya de ne pas le laisser paraître dans le ton de sa voix. « Hi, Ann. Ça s'est bien passé ? » La jeune femme apparut dans le salon, visiblement surprise de le trouver dans le canapé. C'est vrai qu'elle avait pris l'habitude de le rejoindre sous les draps, dans lesquels il aurait dû somnoler depuis un moment. « Je t'attendais, en fait. » Elle l'enlaça et en réponse, il caressa doucement le bras qui s'était enroulé autour de lui.

Quand Ann lui fit face, il ne parvint pas à cacher plus longtemps sa contrariété, peinte sur son visage. Elle s'abaissa à sa hauteur pour l'embrasser – il songea alors qu'elle était vraiment formidable et qu'il ne la méritait pas. Leurs regards se croisèrent et il fit son possible pour rendre le sien rassurant. « Tout va bien, je t'assure. Seulement… » Il chercha sa main pour la serrer dans la sienne et se donner du courage. « Tu te souviens que je devais aller manger chez Debbie ? » Ann n'était pas sans l'ignorer, il avait pris soin de l'informer de l'invitation le matin même, par souci de transparence. Debbie était certes son amie, mais elle demeurait aussi son ex, et Wes ne voulait pas donner à Ann matière à s'inquiéter en créant des ambiguïtés. Pas à ce sujet-là, en tout cas. « Elle m'a dit… Bon, elle m'a dit que je suis un idiot, mais ça elle le fait à chaque fois, je crois que c'est sa façon de dire qu'elle m'apprécie, bref, c'est pas ça qui m'embête. » Il eut un petit rire qui se voulait détendu. Puis ses grands yeux, toujours posés sur sa copine, se firent à nouveau inquiets. « Elle m'a dit que tu te sentais mal. Parce que j'ai un peu disparu ces derniers jours. » Il se mordilla la lèvre inférieure sous l'effet de la culpabilité, et ajouta tout bas : « C'est vrai ? » Cette tentative de communication efficace étant un peu trop belle de la part du musicien, il ne put s'empêcher de rétropédaler : « Peut-être qu'il est tard et que t'as pas envie d'en parler ce soir. »
Anneke Van Asten
Anneke Van Asten
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Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître.
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La mine déconfite de Wes ne rassure pas Ann dont les émotions ont pris une montagne russe en quelques secondes à peine. Elle ne se dégonfle pas cependant, bien déterminée à mettre les choses au clair. Il commence par lui assurer que tout va bien et la brune lui en est reconnaissante, elle hoche d’ailleurs la tête. Oui, elle se rappelle de l’invitation de Debbie. Ann se prend même à rire franchement à la boutade qu’il tente pour détendre l’atmosphère. Cependant, elle ne comprend pas le rapport entre Debbie et la conversation sérieuse qu’ils s’apprêtent à avoir.

Mais soudain, au fil des explications de Wes, tout s’éclaire. « Oh. » Ann baisse les yeux, penaude. Tout cela explique la petite mine du musicien. Son cœur s’accélère dans une poussée d’adrénaline relativement désagréable et la brune se mord la lèvre inférieure. « Donc elle t’en a parlé. », frémit-elle, un peu honteuse. Il est probable qu’au détour d’une conversation avec la blonde la veille, Ann ait mentionné ses insécurités d’un ton désinvolte. Evidemment, une adulte fonctionnelle aurait commencé par en parler au principal concerné, à savoir son copain, avant d’impliquer une amie commune dans l’équation. Mais jamais elle n’aurait pensé que Debbie vende la mèche avant qu’elle ne trouve le courage d’évoquer le sujet avec Wes. Car jusqu’à présent, elle s’était surtout persuadée qu’elle se faisait des idées. Pire encore : qu’elle psychotait sévèrement, et qu’elle ne réussirait qu’à l’effrayer en lui demandant des comptes. Ainsi dévoilée au grand jour cependant, elle secoue la tête lorsque Wes propose de reporter cette discussion au lendemain. Il est temps de cesser les non-dits avant qu’il n’arrive une cage d’escalier bis. « Non, si, si, j’aurais déjà dû, de toute façon. Pardon, c’est pas de la bouche de Debbie que tu devais l’entendre. » Ses doigts se resserrent sur ceux du musicien. « Je, je me sens pas… mal, en soi, enfin, si, peut-être un peu ? Mais c’est mes insécurités, c’est mon problème que t'as pas à gérer et... well, c’est sûrement stupide, Wes, vraiment. »

Ann baisse le regard un instant, soudain fascinée par les motifs du tapis du salon. Tandis qu’elle se mordille frénétiquement l’intérieur de la joue, elle ne lâche pas la main de Wes dont elle triture nerveusement les doigts sans même s’en rendre compte. « Est-ce que j’ai fait quelque chose ? », supplique-t-elle soudain en posant ses grands yeux inquiets sur celui qui accapare la plupart de ses pensées depuis des semaines, des mois, des années. Elle prend un peu de recul et se laisse lourdement retomber en tailleur sur le sol. Incapable d’attendre sagement une réponse, Ann bafouille à toute vitesse : « Parce que, tu sais, on peut en parler, I can take it, anything, just… stop the silent treatment, please. » La panique se lit dans son regard. Et si elle a conscience en cet instant de faire des caisses de pas grand-chose, son côté irrationnel continue de former des boucles infernales de pensées parasites qui ne pourront être chassées que par un remède miracle : la communication.
Wesley Takagi
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Summary :
Wesley Takagi est le cofondateur et bassiste de Spleen Code, un groupe relativement connu dans le monde du heavy metal américain. Pendant dix ans, sous le pseudo de Wes Tag, il s’est laissé porter par les tournées, toujours en retrait par rapport aux autres membres. Mais au fil du temps, ses aspirations artistiques ont évolué, jusqu’à ce qu’il ne se retrouve plus du tout dans l’œuvre de Spleen Code. De cette divergence sont nées des tensions au sein du groupe. Il y a six mois, Spleen Code a définitivement éclaté.

Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
Date d'inscription :
06/10/2020
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661
Pseudo :
Ada
Player's pronoun :
Elle
Rythme de rp :
Variable, environ 1x/15j
Multinicks :
Olivia Hampton / Samir Patra
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Mike Shinoda + linkinlocks
(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist 7141043e9f8ed0e28897bef50b911323deb4ecd7
Age :
40 ans
Nationality :
Américaine
Origins :
Père japonais, mère américaine
Religion :
Agnostique mais s'intéresse beaucoup aux gens qui entretiennent leur spiritualité
Status :
In love with his bestfriend but too much of a loser to say it out loud ♥
Orientation :
Hétérosexuel
Work :
Musicien et songwriter en déshérence, ex-membre d'un groupe à succès qui s'est séparé plus ou moins à cause de lui
Home adress :
East village, Manhattan
Communities :

- The Overkill
- The Outpost
- Juilliard
- El Halito
- Cinéma du Queens
Trigger :
Romantisation des relations abusives
Warning :
Crises d'angoisse, autodépréciation, dépression
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Depuis le début de la soirée, Wes tentait de se persuader que Debbie exagérait. Qu’elle avait compris de travers, qu’il connaissait Ann mieux qu’elle et que de fait, il ne pouvait pas être totalement passé à côté du trouble de sa copine. Non, vraiment, impossible qu’il se soit montré aussi égocentré, impossible que son propre bonheur ait pris tant de place, au point d’évincer celui d’Ann… Et pourtant, la mine penaude de la brune fit voler en éclats ses efforts pour s’auto-convaincre. Car non seulement Debbie n’exagérait pas, mais en plus, elle avait analysé la situation avec beaucoup plus de jugeote que ce dont il était capable. La conclusion étant sans appel : en à peine quelques mois, Wes commençait à retomber dans ses travers. Cette constatation le minait : était-ce un signe avant-coureur ? Allait-il faire échouer cette relation pourtant si prometteuse ? Et le pire de tout : rendait-il Ann malheureuse ?

Je, je me sens pas… mal, enfin, si, peut-être un peu. La phrase faillit lui faire monter les larmes aux yeux. Mais Wes avait quarante ans, il n’était plus question pour lui de se comporter comme un enfant pleurnicheur qui tente tant bien que mal d’évacuer son trop-plein d’émotions. Il baissa les yeux sur sa paume, qu’Ann compressait nerveusement. « Peut-être que c’est stupide, peut-être que ça l’est pas, mais dans tous les cas, ce sera sûrement plus facile si on essaye de le gérer ensemble, enfin si t’es d’accord ? » Après tout, c’était ainsi qu’ils fonctionnaient depuis le début de leur colocation : à deux.

Le musicien laissa sa main dans celle de sa petite amie, même si Ann lui triturait machinalement les doigts et que ça n'était qu'à moitié agréable. Lorsqu’elle l'interrogea pour savoir si le problème venait d’elle, il s’exclama vivement : « Jesus no, you're perfect, I'm like, the luckiest guy in NYC. » Comment avait-il fait pour lui laisser croire le contraire ? Il lui sembla entendre la voix de Debbie résonner dans son crâne : ben tu t’es claquemuré pendant 48h sans rien lui expliquer, you idiot. Dérangé par le fait qu’ils ne soient pas à la même hauteur, le brun se laissa glisser du canapé pour s’asseoir à côté d’elle, sur le tapis. Puis il entreprit de lui expliquer, les mots se bousculant un peu trop vite hors de sa bouche : « Je suis désolé, c'est de ma faute, j'ai ressenti un genre de… Je sais pas comment l’expliquer, une envie soudaine d'écrire un truc, du genre irrépressible. Après ça, j'ai eu comme un bon feeling et j'ai tenté de composer deux, trois bricoles, bref, ça m'a happé, j'ai pas vu le temps passer. Et puis ça fait tellement longtemps que… (Il s’interrompit, son processus créatif n’étant pas vraiment le sujet) Tu n'y es pour rien. Je suis tellement désolé. » Un peu essoufflé par son propre laïus, il prit une longue inspiration, puis se serra contre Anneke, son épaule contre la sienne. « J'avais pas réalisé que ça te pesait autant, parce que physiquement – je sais, c’est bête – on était pas loin, tu vois ? J'ai jamais voulu t'infliger mon silence, ou quoi que ce soit d’autre. » Quelques secondes passèrent, pendant qu’une idée continuait à trotter dans sa tête, lancinante. Il finit par prendre son courage à deux mains et demanda doucement, de sorte à ce que ça ne ressemble pas à un reproche : « Pourquoi tu ne m'as rien dit ? »
Anneke Van Asten
Anneke Van Asten
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ariadne - www | wes 1 - www | tc the lift - www | wes 2 - www | TC overkill - www | wes 3 - www | dgee - www | debbie, wes, elior - www | wes 4 - www | wes 5 - www | jan - www | wes 6 - www | annley 7 - www | elior - www | AU annley - www
Summary :
Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître.
Date d'inscription :
21/06/2020
Messages :
314
Pseudo :
k-ro
Player's pronoun :
elle
Rythme de rp :
j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
Multinicks :
Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre)/ Neil (d. tennant) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Wade (d. diggs) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
Avatar :
Freema Agyeman + nocreativejuiceleft (av. + gif)
(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist F560e7de50119be3faa7221667eec0edc9b0d0f1
Age :
39 ans
Nationality :
belge, résidente permanente américaine
Origins :
Ghana, Iran
Status :
aux prémices d'une relation amoureuse avec celui qu'elle considérait jusqu'alors comme son meilleur ami
Orientation :
straight
Work :
au merch / bar d'une salle de concert
Home adress :
east village, manhattan
Communities :
- the overkill
- the lift
Trigger :
relations toxiques romantisées, viol
Warning :
dépression, crises d'angoisse, abandonment issues
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Gérer le problème à deux est une telle évidence qu’Ann ne peut s’empêcher de se sentir bête l’espace d’une seconde tandis qu’elle prend conscience d’un fait évident : durant deux ans de colocation, ils ont passé un temps considérable à s’appuyer l’un sur l’autre, à s’épauler, et à gérer les crises ensemble. Qu’elle ait pu le moindre instant penser que cette situation changerait parce que Wes a soudainement pris ses quartiers dans son lit est tout bonnement ridicule. Elle acquiesce donc rapidement et puisqu’elle se sent autorisée à s’ouvrir, n’hésite plus un seul instant.

Les explications que lui offre d’ailleurs Wesley sont au-delà de tout ce à quoi elle s’attendait. Si jusqu’à présent elle pensait être responsable d’un détail qui aurait pu lui échapper, elle n’avait pas le moindre instant imaginé qu’à vrai dire… il ne se soit absolument rien passé. Oh, l’idée lui a bien traversé la tête à un moment, très vite balayée cela dit par tout un tas de pensées bien plus illogiques mais bien plus plausibles selon ses propres standards. « Oh non, mais quelle conne. », gémit-elle au milieu des explications de Wes en enfouissant son visage cramoisi dans ses genoux ramenés contre sa poitrine.

Pourquoi tu ne m’as rien dit ? La question se pose, et à vrai dire, maintenant qu’Anneke a pris conscience de la vérité, elle se le demande aussi. Chacune des réponses qu’elle pourrait offrir à son compagnon lui semblent à présent plus bêtes les unes que les autres. Sans le regarder, elle bredouille alors, penaude : « Parce que… well, pour – pour plein de raisons, en fait. » Happée par le tissu du canapé tout d’un coup fascinant, la brune étouffe un soupir. Aucune de ces raisons n’est véritablement valable, mais elle lui doit bien une explication. « J’ai cru que j’avais fait quelque chose, puis je me suis dit que, ehm, que j’aurais dû savoir de toute façon parce que, tu sais, we’re a team and all that. Après je me suis dit que si tu me disais rien c’est que ça devait être moi qui débloquais et visiblement, c’était ça, mais je sais pas, ça me paraissait trop… facile ? » Comme si elle n’avait pas mérité ces quelques mois de simple sérénité et que tout son monde ne pouvait fonctionner qu’à travers un chaos palpable, Anneke n’a pu s’empêcher d’imaginer le pire. Sa bouche se tord en une grimace ennuyée, et c’est dans un grognement à peine perceptible et mal articulé qu’elle termine : « Du coup j’ai commencé à penser que tu t’étais enfin réveillé et que tout compte fait… » c’était une mauvaise idée. Les mots s’arrêtent à la barrière de ses lèvres à temps tandis qu’elle prend conscience de la phrase qu’elle s’apprêtait à prononcer. Avec la certitude qu’elle n’y est pour rien, Ann réalise finalement qu’après tout ce temps passé à se tourner autour sans le réaliser et tout ce qu’ils ont vécu durant ces deux dernières années, assumer que Wes aurait pu tout envoyer valser d’un coup de tête reviendrait presque à l’insulter. « Bref. Je te l’avais dit que c’était stupide. », marmonne-t-elle finalement en haussant les épaules.

Après quelques secondes de silence, Ann décide de revenir sur ce que lui a confié le musicien, prenant soudain conscience de l’ampleur de la nouvelle. « Donc tu t’es remis à composer. C’est – c’est génial, Wes, vraiment. » Pour la première fois depuis qu’il s’est installé à côté d’elle, Ann tourne la tête vers lui et lui offre un sourire faiblard mais épris de tendresse, un contact qui ne dure que quelques secondes à peine puisqu’elle détourne à nouveau les yeux, le dos rond, un peu honteuse. « J’avais dit que je serais derrière toi quand ça arriverait et la première chose que j’ai fait c’est me mettre à psychoter et rien faire de tout ça. », soupire-t-elle finalement, tête baissée. « Si tu me l’avais dit… » Non. L’accuser d’avoir causé cette incompréhension n’est pas une solution, d’autant qu’elle se sent à peu près aussi responsable que lui. Ce n’est pas la première fois que le couple se rend coupable d’un manque de communication évident, après tout. Aussi, Ann revient sur ses pas et reformule l’évidence d’une manière moins unilatérale : « Pardon, non - si j’avais su… Je suis désolée. J’ai pas géré. Tu veux m’en parler ou tu préfères garder ça pour toi encore un peu ? » Sa tête se pose finalement sur l’épaule de Wes, un premier pas timide vers la rédemption d’une part, une demande déguisée pour un geste d’affection de l’autre. Mais si Ann en a un peu manqué ces derniers jours, elle réalise petit à petit que ce besoin constant de proximité, d’être rassurée, de la validation de son petit ami également, n’est peut-être pas si sain. Il faudra qu’elle lui en parle. Mais plus tard : il n’est pas question de ramener la couverture à elle pour l’instant. Et puis, le déni est d’un confort agréable que la brune n’est pas prête à abandonner.
Wesley Takagi
Wesley Takagi
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Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
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Wes prit conscience de l’ampleur du malentendu en entendant Ann se fustiger. Pour la deuxième fois depuis que Debbie lui en avait touché un mot, il eut l’impression de dégringoler du 3eme étage. Jusqu’à aujourd’hui, il n’avait pas cessé un instant de croire que tout était parfait entre eux – la désillusion était donc de taille. Encore en train de digérer les révélations d’Ann, il fut incapable de réagir autrement que par un « Hey… » un peu maladroit. Lui qui se pensait prévenant allait sérieusement devoir réviser ses façons de faire. Il osa une brève caresse sur le bras de la jeune femme, avant de retirer sa main, soudainement plus si certain de savoir comment se comporter avec sa copine.

Consterné par sa propre attitude, il grimaça : « Je t'ai encore laissé croire que je m'en fiche, c'est ça ? » Le fait qu’elle évite son regard décuplait sa culpabilité. Se séparer d’Ann comptait parmi ses pires cauchemars, littéralement. Il était convaincu, naïvement, qu’elle le savait. Mais le musicien avait tendance à oublier qu’elle ne se trouvait pas dans sa tête. Il n’était peut-être pas un livre aussi ouvert qu’il le croyait – et le fait qu’il joue les fantômes n’arrangeait rien. « Non, c’est pas stupide. C’est juste moi qui te dis pas suffisamment que, ben, j’adore ce qu’il y a entre nous. » Il baissa les yeux à son tour, rougissant. Comme imprimés dans son crâne, il y avait des discours entiers qui pouvaient décrire à quel point il chérissait sa relation avec Ann. Mais lorsqu’il ouvrait la bouche, il finissait immanquablement par s’exprimer comme un adolescent. Ça le frustrait énormément, parce que dans une situation comme celle de ce soir, il aurait aimé pouvoir dire plus et dire mieux. « Promis, je vais museler mes habitudes de vieux garçon, à commencer par celle de jouer les ermites. » Un léger rire, empreint de malaise, s’échappa d’entre ses lèvres, avant de s'essouffler très vite. Car il y avait une angoisse, diffuse et insidieuse, qui commençait à se former dans le creux de son ventre. Il décida qu’il ne pouvait pas la garder pour lui, sans quoi il finirait par s’en rendre malheureux, à force de tourner et retourner l’idée dans sa tête jusqu’à s’en empêcher de dormir. Wes déglutit difficilement, puis murmura : « J'ai peur que tu ne sois pas heureuse avec moi, sur le long terme. »

Si tu me l’avais dit… Wes secoua la tête lorsqu’Ann chercha à retirer sa phrase. « Non, c’est toi qui as raison. » Avec un peu de recul, il comprenait ce qui avait pu la blesser dans sa démarche : il avait érigé Ann au rang de confidente ultime et soudain, il se montrait extrêmement secret, pour ne pas dire carrément taiseux… De quoi déboussoler n’importe qui. « J’aurais dû te le dire, je voulais juste que… Je voulais que tout soit parfait. » Car comment lui avouer que ces deux derniers jours, il avait travaillé presque exclusivement pour elle, et qu’en fait, tout tournait autour d’elle depuis le début ? Alors qu’Anneke culpabilise de ne pas en faire assez pour lui, ça, il ne pouvait le tolérer. Pas besoin qu’elle se mette au cheerleading pour qu’il se sente soutenu. « T’en as peut-être pas l’impression, mais savoir que t’es là, pas loin, ça suffit à m’encourager. T’es pas obligée d’en faire plus pour moi. » Ann posa sa tête sur son épaule et il comprit qu’elle recherchait sa proximité, alors il l’enlaça et s’autorisa même à déposer un baiser sur son front. Quelques secondes s’écoulèrent, pendant lesquelles il réfléchit à la dernière question de la jeune femme. S’il attendait trop, il craignait de se dégonfler et de ne jamais réussir à lui avouer ce qu’il avait réellement trafiqué ces dernières 24 heures. Sentant doucement le trac l’envahir, il souffla : « Je voulais attendre que ce soit fini pour te faire écouter, mais peut-être que je serai jamais entièrement satisfait, donc… Ça te plairait d’entendre ? Garde seulement en tête que c’est une v1, d’accord ? »
Anneke Van Asten
Anneke Van Asten
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Summary :
Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître.
Date d'inscription :
21/06/2020
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314
Pseudo :
k-ro
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elle
Rythme de rp :
j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
Multinicks :
Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre)/ Neil (d. tennant) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Wade (d. diggs) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
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(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist F560e7de50119be3faa7221667eec0edc9b0d0f1
Age :
39 ans
Nationality :
belge, résidente permanente américaine
Origins :
Ghana, Iran
Status :
aux prémices d'une relation amoureuse avec celui qu'elle considérait jusqu'alors comme son meilleur ami
Orientation :
straight
Work :
au merch / bar d'une salle de concert
Home adress :
east village, manhattan
Communities :
- the overkill
- the lift
Trigger :
relations toxiques romantisées, viol
Warning :
dépression, crises d'angoisse, abandonment issues
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Si Ann avait pu disparaître six pieds sous terre pour se terrer dans une bulle de honte, elle l’aurait fait. La gêne se mêle à un soulagement intense, cependant, rendant toutes ces émotions bien explosives bien qu’elle tente de ne rien laisser paraître. En premier sur la liste de ses stratégies pour y parvenir : ne pas croiser le regard de Wes, au risque d’éclater en sanglots nerveux. Elle se sent bête, incroyablement possessive aussi, et si son attitude pourrait faire croire le contraire, Ann n’en veut pas au musicien le moins du monde. Toute cette petite situation aurait été évitée si elle n’avait pas tiré de conclusions hâtives basées sur des insécurités uniquement propres à elle. Les mots rassurants du brun lui font du bien, cependant. Les yeux toujours rivés sur le tissu du canapé, elle acquiesce – je t’ai encore laissé croire que je m’en fiche, c’est ça ? Du pouce et de l’index, elle mime « un petit peu ». Il a trouvé les mots justes pour expliquer la petite crise de paranoïa qui l’a traversée ces derniers jours. Elle n’en reste pas moins impardonnable, selon elle.

D’autant que le discours qu’il lui offre ensuite au sujet de ses insécurités, du muselage de ses habitudes également, arrachent une grimace à Anneke. A quel moment a-t-elle merdé au point de lui laisser croire qu’il ait besoin de changer pour elle ? Elle qui pensait lui montrer l’étendue de ses sentiments – en dépit de ses défauts, qu’elle ne peut pas se targuer de ne pas connaître - au quotidien se retrouve prise au dépourvu. Aussi, après un léger silence, elle se risque à l’honnêteté : « C’est une peur que je partage aussi. Enfin, dans l’autre sens. » L’idée en lui avouant la réciprocité de ce sentiment est de lui faire comprendre qu’il n’est pas seul, qu’il n’y peut pas grand-chose non plus, pour ce qu’elle en sait. Ses doigts cependant s’entortillent sur le bas de son t-shirt, dans un tic nerveux qu’elle peine à contenir. Ann qui aimerait oser un regard dans la direction de son petit ami se retrouve paralysée, tandis qu’elle tente d’exprimer le fond de sa pensée : « On sait pas de quoi demain sera fait mais si ça peut te rassurer, je me suis jamais sentie aussi… à ma place ? Ouais, jamais aussi à ma place qu’avec toi. Et je veux pas que tu te muselles pour moi, Wes, jamais. It’s part of who you are and I love – » you, everything about you, manque-t-elle d’ajouter, ainsi que toutes sortes de déclarations pour lesquelles les mots justes disparaissent une fois qu’elle ouvre la bouche. Ann cependant s’en empêche de justesse. Parce qu’il est trop tôt, qu’elle est persuadée d’exagérer, ou encore que Wes n’accueillerait pas la nouvelle avec le sourire. Elle-même se trouve surprise de cet élan soudain d’honnêteté réprimé. Pourtant, lorsqu’elle pose les yeux sur son petit ami, c’est clair comme de l’eau de roche. Les mots sincères sont difficiles à sortir mais l’évidence est là, et elle aura tout le temps d’en faire une insomnie cette nuit, peut-être même la suivante. Mais pour l’heure, il lui faut avancer et faire mine de rien. Elle fait alors machine arrière avec plus ou moins de finesse, presque imperceptiblement (et elle s’en félicite intérieurement) : « I love what we are. A lot. I should remind you of that more often as well. » Ann glisse de quelques centimètres, pour se rapprocher du musicien dont elle serre la main dans la sienne, le regard rivé sur leurs doigts entrelacés. Après une seconde qu’elle utilise pour respirer, elle conclut : « Ton côté ermite fait partie de toi, j’ai juste… écoute, c’est mes insécurités, c’est pas à toi de les gérer. Je m’en charge. » Assez maladroitement, voire pas du tout, en vérité, mais elle n’a pas à lui imposer, c’est une chose certaine. Elle est déjà suffisamment honteuse de la scène qu’elle vient de leur offrir.

Pourtant, il y a encore des points d’ombre à éclaircir, des actes pour lesquels il serait judicieux qu’elle lui offre des excuses. Elle ose enfin poser les yeux sur Wes, un regard tendre qui se veut encourageant. Malgré ses maladresses, il semble acquiescer et la rassure – à nouveau, Ann est traversée par une intense sensation de sécurité, de celles qui lui manquaient ces derniers jours. « J’aurais aussi pu te demander. Mais d’accord. », bredouille-t-elle en haussant les épaules. Elle n’a pas relevé la seconde partie de sa phrase (celle où il mentionne un besoin de perfection), pensant simplement que c’est son professionnalisme qui parle. Alors qu’elle pose la tête sur son épaule, elle soupire : « La communication, mmh ? » Ce trait qui leur fait défaut à tous les deux. Alors même qu’elle était persuadée de bien faire, Ann est tombée de bien haut. Mais elle ne désespère pas : ils y arriveront, ensemble. Après tout, ce n’est pas la première fois qu’ils se rendent tous les deux un peu meilleurs.

Quelques secondes passent dans un silence presque apaisé. Ann se blottit contre Wesley dès le premier signe de sa part indiquant qu’il accepte leur proximité, et qu'il lui offre une étreinte rassurante. Les yeux de la brune se ferment et elle ne réprime pas un soupir de soulagement lorsqu’il lui embrasse le front. Soudain, la fatigue s’empare d’Anneke, le contrecoup de sa soirée de travail lui tombant finalement sur le coin de la tête, et elle pourrait tout à fait s’endormir là, assise par terre, dans les bras du musicien. Mais c’est sans compter sur la réponse tardive qu’il donne à une question posée quelques minutes auparavant et pour laquelle elle n’a pas souhaité insister. Un sourire se dessine sur son visage fatigué et elle relève la tête : « Tu me proposes une exclu et tu penses que je pourrais dire non ? Bien sûr que ça me plairait. Enfin, seulement si t’es à l’aise avec l’idée, babe, te sens pas obligé de me rendre des comptes. » Parce qu’elle ne voudrait pas qu’il lui en dévoile plus que ce qui le met à l’aise si ce n’est que pour apaiser ses angoisses à elle. Ses doigts se resserrent sur les siens. « Cela dit, c’est ton taf, je suis certaine que c’est incroyable. Ça l’est toujours. »
Wesley Takagi
Wesley Takagi
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Summary :
Wesley Takagi est le cofondateur et bassiste de Spleen Code, un groupe relativement connu dans le monde du heavy metal américain. Pendant dix ans, sous le pseudo de Wes Tag, il s’est laissé porter par les tournées, toujours en retrait par rapport aux autres membres. Mais au fil du temps, ses aspirations artistiques ont évolué, jusqu’à ce qu’il ne se retrouve plus du tout dans l’œuvre de Spleen Code. De cette divergence sont nées des tensions au sein du groupe. Il y a six mois, Spleen Code a définitivement éclaté.

Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
Date d'inscription :
06/10/2020
Messages :
661
Pseudo :
Ada
Player's pronoun :
Elle
Rythme de rp :
Variable, environ 1x/15j
Multinicks :
Olivia Hampton / Samir Patra
Avatar :
Mike Shinoda + linkinlocks
(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist 7141043e9f8ed0e28897bef50b911323deb4ecd7
Age :
40 ans
Nationality :
Américaine
Origins :
Père japonais, mère américaine
Religion :
Agnostique mais s'intéresse beaucoup aux gens qui entretiennent leur spiritualité
Status :
In love with his bestfriend but too much of a loser to say it out loud ♥
Orientation :
Hétérosexuel
Work :
Musicien et songwriter en déshérence, ex-membre d'un groupe à succès qui s'est séparé plus ou moins à cause de lui
Home adress :
East village, Manhattan
Communities :

- The Overkill
- The Outpost
- Juilliard
- El Halito
- Cinéma du Queens
Trigger :
Romantisation des relations abusives
Warning :
Crises d'angoisse, autodépréciation, dépression
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Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
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Wes vivait depuis deux mois dans un rêve éveillé, d’une façon ridiculement optimiste, à la limite de la béatitude. Disons-le, il était complètement à côté de ses pompes. Du moins jusqu’à ce soir. Car la réalité d’une relation entre deux adultes anxieux venait de le rattraper. Le choc était violent, mais Wes comprenait qu’il n’aurait pas pu y échapper. Leurs angoisses étaient de retour, comme de bonnes vieilles amies : ils allaient devoir composer avec.

Parmi ces fameuses angoisses, la crainte de rendre Ann malheureuse sans même s'en rendre compte, exactement comme il l’avait fait ces deux derniers jours. Il savait bien qu’il n’était pas l’homme le plus facile à vivre des Etats-Unis, que ses phases moroses n’avaient rien d'idyllique. Peut-être qu’il n’était pas suffisant. L’idée prit racine dans son cerveau en quelques secondes à peine, amplifiée par la vision de sa copine au bord des larmes. Mais avant que le venin ne se répande dans tout son cerveau, Ann le rassura. Elle le fit de la meilleure des manières. Il sentit son coeur se gonfler et se délecta de la sensation… Même s’il passa totalement à côté de la déclaration d’amour sous-jacente – classic Wesley. « J'échangerais notre relation pour rien au monde, même si on me proposait la carrière du siècle. » Conscient qu'il ne venait pas de sortir la phrase la plus poétique de l'année, le musicien plissa son nez, contrarié. Décidément, il s’exprimait mieux en musique.

C’est mes insécurités, je m'en charge. Wes hocha la tête, pas tout à fait convaincu. Il s’empêcha cependant de protester. Il ne voulait pas se montrer envahissant, après tout Ann n'avait pas besoin de lui, alors il se promit seulement d'être plus attentif à l'avenir. Plus disponible, aussi. « Si jamais ça devient trop difficile à gérer, parle-moi, tu sais où me trouver, tu sais où j’habite. » Il sourit, mais ce sourire ne chassa pas la fatigue de son visage : le brun s'était fait du souci toute la soirée et se payait maintenant le contrecoup. Anneke se rapprocha, d’abord en lui prenant la main, puis en se blottissant contre lui, sa tête posée sur son torse. En dépit de la légère mélancolie qui régnait entre eux, Wes soupira de bien-être en serrant sa petite amie dans ses bras. Il défiait quiconque de trouver meilleure sensation au monde. Apaisé, il confirma dans un souffle : « Ouais, la communication. » Si la sacro-sainte communication leur avait permis de résoudre le quiproquo, se parler en amont aurait été bien plus judicieux… Oui, mais une chose après l’autre, ils avançaient ensemble, lentement mais sûrement.

Si Wes ne se pensait pas encore prêt à faire écouter son morceau à Ann, un regard vers elle suffit à le convaincre du contraire. Il ressentit subitement l’urgence de l’impliquer dans son processus créatif. Tant pis si tout n’était pas encore parfait, il lui parut soudain évident qu’il ne pouvait pas le finaliser sans elle. « Non, non, je ne me sens pas obligé, je veux que tu me donnes ton avis. Genre, vraiment. » Une violente appréhension s’empara de lui, heureusement les compliments d’Ann l’aidèrent à la combattre. « Je reviens. » Il se défit doucement de leur étreinte, se leva et s'éclipsa quelques secondes, le temps d'aller récupérer son disque dur et son pc. Quand il réapparut dans le salon, il n'était plus qu'une boule de trac. En se penchant sur la chaîne hifi, il réalisa qu'il avait rarement stressé autant. Même les plus gros festivals de sa carrière n'avaient pas provoqué les palpitations qu'il ressentait actuellement. Comme un saut dans le vide, il déglutit et appuya sur play.

Pour la première fois depuis le début de sa carrière, ce morceau était le résultat d'un processus qui n'impliquait que lui. Personne d'autre que Wes n'avait eu son mot à dire, c'était son style, sa patte. C'était d'ailleurs étonnant que Wes, le type le moins appliqué de NYC, ait composé quelque chose d'aussi précis, d'aussi millimétré. Le morceau ne s'embarrassait d'aucune fioriture, d'aucun effet inutile ou superficiel, en revanche il paraissait évident pour quelqu'un d'un peu calé dans le domaine qu'aucune note n'avait été laissée au hasard. Les mains dans les poches, il se donnait un air détaché, comme s'il n'accordait aucune importance à l'avis d'Ann sur l'un des seuls morceaux de sa carrière qui représentait vraiment ce dont il était capable.

Puis, au bout d'une ou deux minutes, son détachement se fissura. Le grand brun commença à se tortiller, horrifié à l'idée qu'Ann puisse trouver ça "moyen" ou "niais". Car ce morceau, il l'avait écrit pour elle, sans jamais la nommer explicitement dans les paroles, mais en pensant à elle tout du long. Il racontait comment elle l'avait tiré de l'engrenage de la dépression et comment, après deux ans à errer dans un brouillard d'angoisses, il avait réalisé qu'il vivait avec la femme de ses rêves. Wes ferma les yeux. C'était terrible, car maintenant qu'il n'était plus seul à l'entendre, il avait l'impression de découvrir tous les défauts de son travail. Il ne rouvrit ses paupières qu'à la fin et, incapable d'avoir une attitude normale, lâcha en haussant les épaules : « Ben voilà. » Il faillit se coller une gifle : Ben voilà ? Ben voilà ?? Sérieusement ?
Anneke Van Asten
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k-ro
Player's pronoun :
elle
Rythme de rp :
j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
Multinicks :
Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre)/ Neil (d. tennant) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Wade (d. diggs) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
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Age :
39 ans
Nationality :
belge, résidente permanente américaine
Origins :
Ghana, Iran
Status :
aux prémices d'une relation amoureuse avec celui qu'elle considérait jusqu'alors comme son meilleur ami
Orientation :
straight
Work :
au merch / bar d'une salle de concert
Home adress :
east village, manhattan
Communities :
- the overkill
- the lift
Trigger :
relations toxiques romantisées, viol
Warning :
dépression, crises d'angoisse, abandonment issues
To do list rp : jaylior - www | marley - www | annley 8 - www | annley 9 - www

ARCHIVES :
ariadne - www | wes 1 - www | tc the lift - www | wes 2 - www | TC overkill - www | wes 3 - www | dgee - www | debbie, wes, elior - www | wes 4 - www | wes 5 - www | jan - www | wes 6 - www | annley 7 - www | elior - www | AU annley - www
Summary : Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître.
Date d'inscription : 21/06/2020
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Ann n’avait jamais eu besoin de personne. Toute sa vie, on lui avait appris à se débrouiller avec peu de choses, à s’auto-gérer, et d’une certaine manière, aujourd’hui encore, elle remercie le ciel d’avoir appris les leçons avant d’avoir à en gérer les conséquences. Être assistée par qui que ce soit n’a donc jamais fait partie de son vocabulaire, d’aussi loin qu’elle s’en rappelle. Aujourd’hui (et depuis le début de sa colocation avec Wes, à vrai dire), elle découvre la nuance entre accepter de l’aide et dépendre de quelqu’un. Et si elle a des scrupules à faire peser sur lui le poids de ses angoisses, qu’il a déjà bien trop souvent prises en charge, Ann acquiesce doucement lorsque le musicien lui rappelle sa présence.

Elle sourit, une grimace située quelque part entre l’amusement et la fausse exaspération face à ses plaisanteries. En retour, elle répond, sur le même ton : « Ouais. Dans mon pieu. Notre pieu. », corrige-t-elle aussitôt, sans quitter son sourire qui se mute en rictus. La satisfaction à l’idée de cet énoncé – le nôtre, la notion de partage de quoi que ce soit entre eux – se lit sur son visage malgré ses petits yeux rougis par la fatigue et le soulagement. « Côté droit. » Elle rit doucement en se laissant aller contre Wes, les yeux fermés, prise de court pas la fatigue d’une journée épuisante. Et alors qu’elle retient un soupir de satisfaction, lovée dans les bras de Wes, elle lui rend la réciproque : « Toi aussi tu sais où me trouver si jamais, right ? Ca change rien, pour moi, j’étais là pour toi avant et je le suis toujours, la seule chose qui change c’est que j’ai plus peur de prendre trop de place. » Car lors de leur colocation, la brune s’était empêchée beaucoup de choses par sentiment d’illégitimité, l’accompagner lors des quelques concerts qu’il avait donnés – ou tenté de donner – dans des bars en tête de liste. Oh, elle l’avait parfois suivi, quand elle ne travaillait pas et que l’espace entre deux shows était suffisamment long pour ne pas se sentir oppressante. Au fond d’elle pourtant, elle le sait : elle aurait pu le suivre à chaque fois qu’elle ne s’en serait pas lassée une seconde – et aujourd’hui, elle comprend mieux pourquoi.

Soudain, il s’éclipse, dans un élan de partage qui contente la brune plus qu’elle n’oserait l’avouer. Elle en profite pour se relever et s’asseoir plus confortablement, sur le canapé dans lequel elle s’affale et lutte contre le sommeil jusqu’au retour de Wes, pc et disque dur à la main. Elle baille longuement et se redresse en tailleur, se mettant en conditions pour écouter au mieux. Et lorsqu’il presse le bouton play, c’est les coudes sur les genoux, la tête dans les mains et les yeux fermés pour mieux se concentrer qu’elle s’exécute. Elle ne fait attention à rien, ni à l’air désinvolte du musicien, ni à son agitation soudaine, concentrée sur les notes, sur le sourire niais qu’elle se retient d’afficher, sur cette pensée qu’elle chasse aussitôt qu’elle revient et qui l’empêche de se focaliser sur l’essentiel – he wrote that.

Et quand la dernière note finit de résonner, la brune relève les yeux vers Wes qu’elle découvre nerveux. Si elle est complètement passée à côté du message global – ce morceau écrit pour elle -, le reste ne lui a pas échappé. Un peu ébahie, incapable de trouver par où commencer, c’est l’ahurissement qui prend le dessus : « T’as composé ça en deux jours ? » Elle s’arrête une seconde. « Je veux dire, genre, deux jours, deux jours ? » Impressionnée, Ann lève les yeux vers son petit ami qui n’aura, elle en est persuadée, jamais de cesse de la surprendre. Quarante-huit heures pour composer et enregistrer une première version aussi propre… Elle n’y connaît rien de plus que les habitudes de son père, mais elle croit savoir que ce dernier n’a jamais réalisé tel exploit. « How the fuck did you manage… It’s brilliant, it’s, it’s fucking brilliant, Wes. » Enfin, elle s’autorise ce sourire niais qu’elle réprime depuis si longtemps. Dans ses yeux, une véritable admiration. « Faudrait que je l’écoute quelques fois si tu veux mon avis objectif de musicienne médiocre sur le sujet, mais en attendant, la fangirl en moi vit sa meilleure vie, c’est, genre, dingue ? On te reconnaît dès les premières notes et en même temps, c’est… comment dire, um, différent ? Evolué. » Elle hoche la tête en pointant son petit ami du doigt, satisfaite d’avoir trouvé le mot adéquat pour exprimer sa pensée. Evolué, dans le sens reconnaissable mais en mieux, dans le sens il y a de la maturité dans ce morceau qu’on n’entendait pas dans les précédents. Ann est passée à côté de beaucoup de détails – le plus évident en tête de liste - mais pas du fait que l’expérience personnelle du musicien a façonné ce son du début à la fin, justifiant donc cette dernière donnée. La brune se lève du canapé et s’approche de Wes à qui elle offre une constatation plus douce, au creux de l’oreille, son sourire attendri reconnaissable jusque dans le ton de sa voix : « C’est cool d’entendre ta voix, aussi. Tu devrais chanter plus souvent, c’est agréable. » Elle peut parler, cela dit. En deux ans de cohabitation, Anneke n’avait pas une seule fois osé sortir un instrument ou pousser la chansonnette devant Wes. Un petit complexe d’infériorité face au multi-instrumentaliste diplômé de la Julliard l’en avait clairement empêchée, elle l’autodidacte qui n’a même pas fini le lycée et a appris à gérer quelques instruments suffisamment pour pouvoir les régler pour les autres avant un show, mais jamais assez pour se sentir vraiment légitime de jouer face à d’autres.

Sur la pointe des pieds, gardant ses deux mains autour du cou du musicien, elle s’écarte un peu. Et tandis qu’elle capte son regard, elle conclut : « Je sais pas ce qui t’a inspiré tout d’un coup, mais c’est le morceau le plus beau et abouti que j’aie entendu en 2022. Freaking Ozzy hasn’t done any better and the motherfucker’s been around forever. » Et s’il est fort possible qu’elle fasse preuve d’une pointe d’exagération dans les compliments, aveuglée par ce qu’elle ressent pour le musicien qu’elle hisse sur un piédestal aussi grand que ses sentiments, Anneke pense le moindre des mots qu’elle prononce.
Wesley Takagi
Wesley Takagi
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Summary :
Wesley Takagi est le cofondateur et bassiste de Spleen Code, un groupe relativement connu dans le monde du heavy metal américain. Pendant dix ans, sous le pseudo de Wes Tag, il s’est laissé porter par les tournées, toujours en retrait par rapport aux autres membres. Mais au fil du temps, ses aspirations artistiques ont évolué, jusqu’à ce qu’il ne se retrouve plus du tout dans l’œuvre de Spleen Code. De cette divergence sont nées des tensions au sein du groupe. Il y a six mois, Spleen Code a définitivement éclaté.

Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
Date d'inscription :
06/10/2020
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Pseudo :
Ada
Player's pronoun :
Elle
Rythme de rp :
Variable, environ 1x/15j
Multinicks :
Olivia Hampton / Samir Patra
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(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist 7141043e9f8ed0e28897bef50b911323deb4ecd7
Age :
40 ans
Nationality :
Américaine
Origins :
Père japonais, mère américaine
Religion :
Agnostique mais s'intéresse beaucoup aux gens qui entretiennent leur spiritualité
Status :
In love with his bestfriend but too much of a loser to say it out loud ♥
Orientation :
Hétérosexuel
Work :
Musicien et songwriter en déshérence, ex-membre d'un groupe à succès qui s'est séparé plus ou moins à cause de lui
Home adress :
East village, Manhattan
Communities :

- The Overkill
- The Outpost
- Juilliard
- El Halito
- Cinéma du Queens
Trigger :
Romantisation des relations abusives
Warning :
Crises d'angoisse, autodépréciation, dépression
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Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
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La répartie de sa copine lui tira un sourire. Aussi futile que cela puisse paraître, le fait qu’ils aient leur chambre à eux, leur cocon, le ravissait. L’heure du coucher comptait désormais parmi les choses les plus agréables de la journée : Wes n’avait plus à redouter le moment où il lui fallait quitter Ann pour regagner la chambre d’amis. Et depuis qu’ils avaient officialisé leur couple (bien qu’Ann ait redoublé d’efforts pour qu’il se sente chez lui dès le premier jour de colocation) le musicien s’était enfin débarrassé de la sensation de n’être qu’un squatteur. Comme elle l’avait si bien dit quelques minutes plus tôt, il se sentait à sa place à ses côtés. Lorsqu’elle lui rappela à nouveau son soutien, le brun hocha doucement la tête, avant d’enfouir son nez dans ses cheveux, respirant l’odeur agréable de son shampoing. Il savait qu’il pouvait solliciter son aide n’importe quand, d’ailleurs il en avait très largement profité ses deux dernières années. Ce qu’il ignorait en revanche, c’est qu’à l’époque, Ann craignait d’être trop présente. Il gloussa. « T'avais peur de prendre trop de place mais moi j'attendais que ça. » Encore une légère confusion entre eux, qu’ils avaient entretenue sans le vouloir – à croire qu’ils étaient tous les deux abonnés à Quiproquo Magazine.

Cette profonde reconnaissance qu’il éprouvait envers sa petite amie, Wes s’était mis en tête de l’exprimer autrement. Par “autrement”, comprenez en musique, c’est-à-dire sans avoir à initier une conversation d’adultes – un exercice dans lequel il était parfaitement mauvais. C’est au bord de la panique qu’il présenta à Ann son travail. Heureusement, la jeune femme ferma les paupières pour se concentrer sur le morceau, ce qui lui évita d’avoir à fuir son regard. D’un autre côté, le fait de ne pas pouvoir lire dans ses yeux l’effraya, parce qu’il était incapable de deviner ce qu’elle pensait. Donc forcément, il s’imagina les pires scénarios, d’autant plus que les défauts de sa composition semblaient lui sauter aux oreilles. Le cœur au bord des lèvres, il attendit le verdict.

C’est pourtant des yeux plein d’admiration qu’elle posa sur lui. La sensation d’avoir impressionné sa copine le grisa soudainement, éclipsant toutes ses appréhensions, comme si elles n’avaient jamais existé. Anneke, peut-être la personne la plus calée dans son domaine qu’il connaissait, trouvait son travail brillant. Un peu comme s’il était un bon élève qui récolte un 20/20 de son professeur préféré, un puissant sentiment de triomphe s’empara de lui. Mais, fidèle à lui-même, Wes se sentit tout de même obligé de minimiser : « Deux jours, ouais, mais j'ai rien fait d’autre. Et j'ai pas beaucoup dormi. » En deux jours, le pauvre homme avait dû cumuler six heures de sommeil, ce qui expliquait ses petits yeux fatigués et le léger décalage entre ses pensées et ce qui sortait de sa bouche. « Évolué ? (Il pencha la tête sur le côté, intrigué par le terme. Le répéter encore une fois parut lui en révéler le sens.) Évolué... I like it. That's dope. » Être meilleur qu’avant le soulageait, il n’avait pas régressé comme il le craignait, la faute à deux années exemptes de stimulation musicale. Au bout d’une seconde, Wes cessa de se regarder le nombril et repensa à ce qu’elle venait de lui dire. Le fait qu’elle se dénigre en même temps qu’elle le complimentait ne lui plaisait pas. Il répliqua : « Médiocre ? J’en suis pas si sûr. D’ailleurs je t’ai jamais entendue jouer – c’est fou quand j’y pense. J’aimerais bien. » Pas une seconde Wes songea qu’il pouvait l’intimider sur ce plan-là. Après tout, s’il avait fait la Juilliard, c’était en grande partie parce qu’à l’époque, ses parents possédaient les moyens d’aligner la thune pour payer sa scolarité sans qu’il ait besoin d’un job étudiant. Pas de quoi crier au génie, donc.

Elle se rapprocha pour murmurer à son oreille et l’espace d’une seconde, il crut qu’elle avait compris à qui s’adressait le morceau. Quand il réalisa que ça n’était pas le cas, Wes fut saisi d’un doute. Sa galvanisation disparut d’un coup, aussi vite qu’elle était arrivée. L’évidence s’imposa à lui : il n’aurait jamais dû lui faire écouter ce morceau. Non, il n’aurait jamais dû ne serait-ce que composer ce morceau. L’idée lui avait semblé excellente il y a deux jours, mais soudain il réalisait que c’était trop tôt, que c’était trop intense, que ça risquait de d’oppresser Ann. Il aurait dû commencer par offrir un bouquet de fleurs, comme un garçon sain d’esprit. Là, il risquait de passer pour un type obsessionnel. Subitement paniqué, Wes sentit sa respiration s’accélérer. Oh non, elle va trouver ça bizarre. Il envisagea un instant l’option du mensonge – Ce qui m’a inspiré ? Je dirais que c’est avant tout l’humain et les rencontres – avant de l’écarter. Il lui fallait prendre son courage à deux mains et assumer sa potentielle connerie. Finalement, comme s’il se rendait à la police, il avoua du bout des lèvres : « C'est toi, Ann. C'est pour toi. Depuis le début. »
Anneke Van Asten
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Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître.
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De bien des façons, Ann et Wes avaient entretenu leur relation au fil des mois et des années, témoins d’une évolution insidieuse mais néanmoins bien réelle. La brune réalise tous les jours des détails à côté desquels elle est passée sans rien y comprendre. Au programme d’aujourd’hui : comprendre qu’elle n’avait pas envie de suivre Wes dans tous ses faits et gestes par simple amitié innocente, et que ce dernier aurait bien aimé qu’elle s’exécute plutôt que de se morfondre dans sa piaule. Cette révélation lui soutire un sourire tendre et elle ne rajoute rien, trop occupée à profiter de l’étreinte qu’elle partage avec l’intéressé contre lequel elle pourrait parfaitement s’endormir malgré l’inconfort du tapis du salon, jusqu’à ce qu’il s’écarte en douceur dans le but de lui faire écouter sa dernière création.

Véritablement impressionnée, Ann balaie les minimisations de son petit ami d’un revers de la main. Et lorsqu’il approuve le choix de ses mots, c’est avec un sourire satisfait et un regard attendri qu’elle confirme : « And it’s true. I mean it a hundred percent. » Aussi attirée soit-elle par le musicien, elle ne se permettrait pas de lui mentir. Elle garde un œil relativement objectif, et s’il est évident qu’elle y aurait mis les formes, elle l’aurait mis au courant si elle avait trouvé son essai moyen. Ça n’aurait pas été lui rendre service de prétendre trouver merveilleuse une composition moyenne, surtout après avoir reçu la consigne de donner un avis franc. La question ne se pose cependant pas, et c’est une Ann au regard enamouré qui rebondit sur les mots de son copain : « Ehm, rude, babe. Bien sûr que si tu m’as déjà entendue ! J’ai fait tes balances tous les soirs pendant, quoi, trois ans ? » La mauvaise foi l’étouffe. Ce n’est pas ce que Wes voulait dire et elle est bien gonflée de jouer l’imbécile alors qu’elle l’a parfaitement compris. Sans laisser le temps au musicien de le notifier, cependant, Ann corrige quasi-directement : « Non, c’est juste que je ne joue jamais quand t’es là, c’est tout. Même si je reste à peu près persuadée que tu m’as déjà entendue à l’occasion. » Elle sourit, incapable de feindre l’offense plus longtemps. « We used to jam a lot with the crew. Like a hundred years ago. », explique-t-elle, la nostalgie dans la voix. Les deux ans et demi qui viennent de s’écouler lui semblent avoir duré si longtemps. Toute sa vie a changé et si elle s’accroche toujours à la Ann qu’elle était à l’époque, force est de constater qu’un monde la sépare aujourd’hui de son ancienne vie. S’il fut un temps où cette simple pensée aurait pu déclencher une violente crise, aujourd’hui, la brune l’accueille avec nostalgie, certes, mais philosophie également : tant de bonnes choses sont arrivées ces derniers mois, à commencer par sa relation avec Wes qui n’aurait jamais évolué de cette manière autrement, qu’elle relativise bien plus aisément aujourd’hui. « Je suis clairement pas très douée tu sais, c’est pas fou, fin, j’ai appris sur le tas. J’ai pas de formation musicale ni rien. » J’ai pas fait la Juilliard, moi, signifie cette dernière phrase, sans pour autant ressentir la moindre animosité, simplement des insécurités immenses et une tendance à l’autodépréciation qui transpire par tous les pores de sa peau. Aussi, pour noyer le poisson, elle ramène le sujet précédant sur le tapis. D’un doigt, elle désigne la chaîne hi-fi, et s’exclame : « That, though, that’s some very good work. It’s dope. » Une conclusion satisfaisante selon la brune qui s’approche finalement de quelques pas et reprend le fil de ses pensées comme s’il ne s’était rien passé.

C’est toi, Ann. Les mots résonnent à retardement. Les paroles de la chanson lui reviennent, se mettent en relation avec la révélation de Wes, s’entrechoquent jusqu’à ce qu’elle réussisse à bredouiller : « Oh. D’accord. » Quelques secondes s’écoulent durant lesquelles l’information passe lentement. Elle a compris ce qu’il lui a dit, les mots n’ont simplement pas encore atteint leur cible. Quand soudain Ann parvient à assimiler, elle cligne quelques fois des yeux, hochant machinalement la tête, les lèvres pincées. Dans son cœur, une explosion sur laquelle elle ne réussit pas tout de suite à poser les mots. Enfin, après de longues secondes de silence, elle se redresse. « Wes ? » Ses yeux brillants viennent chercher ceux du musicien, dans lesquels la brune se perd rapidement. Un instant, elle oublie qu’elle s’apprêtait à parler, accaparée par ce regard autrement plus attirant, autrement plus beau que toutes ces pensées parasites qui l’empêchent de simplement profiter de l’instant. Finalement, plutôt que d’ouvrir la bouche pour en sortir des phrases confuses et dénuées de sens, elle pose ses lèvres sur les siennes dans un long baiser qui, elle l’espère, parlera pour elle – une étreinte pressée, un peu désespérée peut-être, de celles qu’on n’offre pas sans raison. Quand le souffle vient à lui manquer, elle ne s’écarte pas tout à fait, tout incapable qu’elle est de se détacher de Wes. Le front toujours collé au sien, elle souffle enfin, caressant sa joue d’une main distraite : « Quand est-ce que je me réveille, maintenant ? Elle est où l’arnaque ? Parce que, clairement, y’en a une. Tout ça, là, tout ça, c’est insensé. I do not deserve all of this. I don’t deserve you. » Un gloussement ému, quelque part entre le rire et le sanglot, secoue Ann qui pour se faire taire dépose un nouveau baiser, plus furtif, sur les lèvres de Wes. Si les larmes ne coulent pas, la brune, émue, se débat avec ce qu’elle ressent, à savoir : un parfait sentiment d’illégitimité. Elle qui a passé les deux derniers jours à penser au pire se sent à nouveau bien bête maintenant qu’elle se trouve non seulement dans la confidence, mais qu’elle réalise qu’elle n’aurait pas pu être plus à côté de la plaque. « Merci. », mumure-t-elle finalement, pour la centième, la millième fois peut-être depuis qu’ils vivent tous les deux sous le même toit. Au fond d’elle et depuis que les mots ont manqué de lui échapper un peu plus tôt, plantant la petite graine dans son cerveau, la pièce tombe petit à petit. Et c’est ainsi qu’à cet instant, alors qu’elle ferme les yeux, le front toujours contre celui de son compagnon et le cœur battant la chamade, Anneke ose se l’avouer pour la première fois : si ce qu’elle ressent en cet instant n’est pas de l’amour pur et simple, alors elle n’en fera jamais l’expérience, tant tout ceci est intense, grisant, et réel.
Wesley Takagi
Wesley Takagi
To do list rp :
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Summary :
Wesley Takagi est le cofondateur et bassiste de Spleen Code, un groupe relativement connu dans le monde du heavy metal américain. Pendant dix ans, sous le pseudo de Wes Tag, il s’est laissé porter par les tournées, toujours en retrait par rapport aux autres membres. Mais au fil du temps, ses aspirations artistiques ont évolué, jusqu’à ce qu’il ne se retrouve plus du tout dans l’œuvre de Spleen Code. De cette divergence sont nées des tensions au sein du groupe. Il y a six mois, Spleen Code a définitivement éclaté.

Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
Date d'inscription :
06/10/2020
Messages :
661
Pseudo :
Ada
Player's pronoun :
Elle
Rythme de rp :
Variable, environ 1x/15j
Multinicks :
Olivia Hampton / Samir Patra
Avatar :
Mike Shinoda + linkinlocks
(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist 7141043e9f8ed0e28897bef50b911323deb4ecd7
Age :
40 ans
Nationality :
Américaine
Origins :
Père japonais, mère américaine
Religion :
Agnostique mais s'intéresse beaucoup aux gens qui entretiennent leur spiritualité
Status :
In love with his bestfriend but too much of a loser to say it out loud ♥
Orientation :
Hétérosexuel
Work :
Musicien et songwriter en déshérence, ex-membre d'un groupe à succès qui s'est séparé plus ou moins à cause de lui
Home adress :
East village, Manhattan
Communities :

- The Overkill
- The Outpost
- Juilliard
- El Halito
- Cinéma du Queens
Trigger :
Romantisation des relations abusives
Warning :
Crises d'angoisse, autodépréciation, dépression
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Summary : Wesley Takagi est le cofondateur et bassiste de Spleen Code, un groupe relativement connu dans le monde du heavy metal américain. Pendant dix ans, sous le pseudo de Wes Tag, il s’est laissé porter par les tournées, toujours en retrait par rapport aux autres membres. Mais au fil du temps, ses aspirations artistiques ont évolué, jusqu’à ce qu’il ne se retrouve plus du tout dans l’œuvre de Spleen Code. De cette divergence sont nées des tensions au sein du groupe. Il y a six mois, Spleen Code a définitivement éclaté.

Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
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Décidément, cette soirée pourtant banale se révélait riche en émotions pour le petit cœur de Wesley. Résumons : d’abord, il y avait eu la désillusion chez Debbie, les sueurs froides en attendant qu’Ann rentre du travail, puis l'éclaircissement de leur malentendu, et enfin ce fameux morceau, comme un énorme de coup de poker. Un genre de all-in, quitte ou double – soit elle adore, soit elle me quitte. Il se trouve qu’Ann choisit la première option, en témoignait le regard tendre qu’elle posa sur lui. Le musicien avait toutes les raisons de ne pas croire en ses compliments, pourtant il décida de les accepter sans se poser de questions. Ann était certes sa copine, mais son amour de la musique était trop grand pour qu’elle se laisse aveugler par ses sentiments.

C’est donc des yeux pétillants de satisfaction qu’il dirigea vers elle. Wes était content de lui pour la première fois depuis longtemps, et le voir dans cet état aurait pu rendre heureux n’importe qui. Son sourire bienheureux se tordit cependant en une moue faussement consternée lorsqu’Ann fit semblant de ne pas le comprendre. Il fut toutefois obligé d’acquiescer quand elle lui assura avoir déjà joué devant lui : il avait forcément déjà surpris une ou deux jam sessions au détour d’une tournée. « C’est possible. Mais je t’ai jamais entendue seule en tout cas. » La nostalgie dans la voix d’Anneke ne sonnait plus aussi douloureuse qu’avant, malgré tout, Wes eut envie de la serrer dans ses bras. Au lieu de ça, toujours debout à l’autre bout du salon, comme encombré par son propre corps, il se mit à triturer machinalement les bracelets à son poignet. Mais son geste se figea quand la brune évoqua son absence de formation musicale. Vivement, il renâcla : « Oh come on, tu sais comme moi que ça veut rien dire ! Plus being an autodidact is definitely more rock'n'roll. And hotter. » Il afficha un sourire complice. « Ça me plairait de t’accompagner. Un jour, quand tu voudras. » Dans la tête de Wes, il n’y avait rien de plus romantique que de jouer en duo avec sa petite amie. Pour lui, cette image était l’équivalent d’une balade main dans la main sur le Pont des Arts – tout aussi cliché bien que moins onéreux qu’un voyage à Paris. Mais Ann ne semblait pas prête à lui dévoiler ses talents. Il n’insista pas, un jour elle se sentirait suffisamment en confiance mais pas aujourd’hui, rien ne pressait. Après tout, il ne pouvait que la comprendre, il avait frôlé la syncope quelques minutes auparavant en appuyant sur le bouton play.

Une syncope, justement, Wes manqua à nouveau d’en faire une lorsque sa copine lâcha « Oh. D’accord. » Son silence durant les minutes suivantes le paralysa. La panique s’insinua en lui – oh non, j’ai tout gâché. Il connaissait la peur de l’engagement d’Ann tout simplement parce qu’il possédait la même ; or ce qu’il venait de lâcher avec cette fucking love song, ça ressemblait très, très fort à de l’engagement. Car elle signifiait en substance : it’s not just casual dating to me. Il n'avait pas encore réussi à poser le mot "amour", si effrayant, sur ses sentiments. Pourtant, il savait que ce qu'il éprouvait pour elle était puissant, sincère et profondément ancré en lui. Qu'on ne pouvait pas le lui retirer sans lui causer une peine immense et dévastatrice. Bref, il présentait tous les symptômes mais n'était pas capable de mettre un mot sur ce qui lui arrivait. Une évidence certes, mais une évidence qu’il n’avait jamais formulée à haute voix. Raison pour laquelle Ann s’était fait ce film qui avait conduit à leur malentendu. Quand elle prononça son nom, un frisson glacé parcourut son échine. D’une toute petite voix, il se risqua : « Do you think it's weird ? » À peine eut-il refermé la bouche que les lèvres d’Ann se posèrent sur les siennes. Son baiser ne ressemblait pas aux autres. Il libéra une sorte de décharge électrique dans son ventre, qui se répandit dans tout son corps. Une fois la surprise passée, il posa doucement sa main droite sur la joue de la jeune femme et la gauche sur sa hanche. Connectant tant bien que mal ses neurones, Wes comprit que finalement, il n’avait pas tout gâché. Et quand elle s’écarta, il souffla en souriant : « I guess you don’t, then. »

I don’t deserve you. Si Wes demeura silencieux, se contentant de sourire doucement, il n’en pensait pas moins. Car à son sens, Ann le méritait, elle méritait même des choses qu’il n’était pas capable de lui offrir. Ça, il le garda pour lui, sous peine d’être confronté à un pep talk en règle. À la place, il expliqua : « Si jamais un jour tu as de nouveau un doute sur nous, et que c’est pas possible de m'en parler, t’auras ce morceau. Pour te rappeler qu'il n'y personne de plus important que toi dans ma vie. » À son gloussement, Wes comprit qu’il l’avait émue et une vague d’émotion le submergea – si elle pleure, je pleure. Mais aucun des deux ne laissa couler ses larmes. Le brun laissa de longues secondes son front contre le sien, laissant leurs souffles se mêler, jusqu’à ce qu’elle le remercie. Soudain, il sembla se souvenir de quelque chose qu’il avait oublié de préciser. « C'est à toi, d'ailleurs. Tu en fais ce que tu veux, tu peux me demander de le supprimer ou de ne jamais le faire écouter à personne. » Bon, évidemment, lui demander d’effacer son travail lui ferait du mal. Mine de rien, il s’était attaché à ce morceau comme à un petit être vivant. La preuve, il lâcha dans un léger rire : « Je ne lui ai pas encore donné de nom. » En guise de ponctuation, il déposa un baiser dans le cou d’Ann, juste derrière son oreille.
Anneke Van Asten
Anneke Van Asten
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ariadne - www | wes 1 - www | tc the lift - www | wes 2 - www | TC overkill - www | wes 3 - www | dgee - www | debbie, wes, elior - www | wes 4 - www | wes 5 - www | jan - www | wes 6 - www | annley 7 - www | elior - www | AU annley - www
Summary :
Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître.
Date d'inscription :
21/06/2020
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314
Pseudo :
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Rythme de rp :
j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
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Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre)/ Neil (d. tennant) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Wade (d. diggs) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
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(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist F560e7de50119be3faa7221667eec0edc9b0d0f1
Age :
39 ans
Nationality :
belge, résidente permanente américaine
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Ghana, Iran
Status :
aux prémices d'une relation amoureuse avec celui qu'elle considérait jusqu'alors comme son meilleur ami
Orientation :
straight
Work :
au merch / bar d'une salle de concert
Home adress :
east village, manhattan
Communities :
- the overkill
- the lift
Trigger :
relations toxiques romantisées, viol
Warning :
dépression, crises d'angoisse, abandonment issues
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Wes n’est pas dupe. Et au regard qu’il lui lance lorsqu’elle essaie de le mener en bateau, Ann comprend que l’heure n’est pas à la plaisanterie. Cette fois, il ne lui laissera pas l’occasion de s’échapper avec des stratégies dignes d’une adolescente, à savoir : jouer sur les mots pour faire dire ce qu’on n’a pas dit. La vérité est qu’elle n’a pas touché un instrument depuis des années. Et que si à l’époque, jouer face aux autres ne l’impressionnait pas le moins du monde, aujourd’hui, toute sa vie a changé. Sa confiance en elle est au plus bas, la menant à ressentir un complexe d’infériorité dont elle ignorait tout jusqu’à quelques années en arrière face à l’homme qui partage sa vie d’une manière ou d’une autre depuis environ deux ans. Face à n’importe qui, à vrai dire. Et puisque le concerné ne tombe pas pour sa parade peu subtile, elle se retrouve obligée de dire la vérité, de façon quelque peu détournée. Une confession qui ne semble pas lui plaire. Et à vrai dire, Ann pour qui la nouvelle passion est d’inonder son petit ami de pep talks réguliers pour lui rappeler à quel point elle le trouve formidable ne peut que s’en vouloir à elle-même : cet encouragement n’est que la récolte de ce qu’elle a semé. Et si elle pourrait passer des heures à jouer la modestie, elle sait qu’à la place de Wes, elle aurait besoin de se sentir entendue. Aussi, elle hausse les épaules et sourit : « Tu ne t’en remettrais pas, I’d be too hot and rock’n’roll for your poor weak heart. » Un clin d’œil en sa direction plus tard, la brune accueille la proposition en hochant la tête. Car l’image qui se dessine dans sa tête à cette idée lui plaît beaucoup trop pour être innocente. « Un jour on jouera ensemble. J’en ai envie, en plus, j’adorerais ça, c’est juste… tu sais ce que je veux dire. Faut faire un pas en avant, tout ça. Oser. Et c'est pas pour aujourd'hui. » Car il le sait aussi bien qu’elle : rien n'est moins difficile que de faire face à ses démons. Et le démon en cet instant se matérialise sous la forme d’une santé mentale encore fragile, et d’une estime d’elle-même en chute libre. Une problématique que Wes semble d’ailleurs avoir décidé de combattre avec vigueur, à commencer par ce morceau qu’Ann réalise avec une longue période de latence avoir été écrit pour elle.

Le baiser qu’elle offre à Wes n’a rien d’ordinaire. Incapable de trouver les bons mots pour exprimer son ressenti, c’est de cette manière qu’elle s’applique à le rassurer : non, elle ne trouve pas ça bizarre. Que du contraire. Si quelqu’un d’autre lui avait fait telle déclaration après quelques mois de relation seulement, Ann aurait probablement pris peur. Mais pas avec Wes. Peut-être parce qu’ils partagent les mêmes angoisses et qu’elle comprend plus que de raison ce qui lui passe dans la tête, peut-être parce qu’elle n’a jamais rien ressenti de tel avant, Anneke est bien incapable de le dire. Mais lorsqu’il s’agit de lui, il y a bien une chose dont elle est certaine : rien ne se passe jamais comme elle en a l’habitude. Et c’est aussi grisant qu’incroyable. Elle l’embrasse donc avec la fougue qu’elle pense nécessaire pour lui faire comprendre ces émotions qu’elle ignore comment formuler autrement. Ses mains se perdent dans ses cheveux, le long de sa nuque, et elle frémit lorsque les doigts du musicien entrent en contact avec sa peau. Finalement, elle s’écarte, juste suffisamment pour reprendre son souffle. Elle ressent cependant encore un pressant besoin de proximité, aussi, elle garde son visage contre celui de Wes pour qui le message semble passé. Ann secoue la tête. « I really don’t. », souffle-t-elle difficilement, troublée par sa propre fougue et un sourire niais impossible à effacer sur les lèvres. Les déclarations se succèdent ce soir, et si la brune ne s’y attendait pas le moindre instant en passant la porte de leur appartement, elle doit bien avouer que l’émotion la prend de court. S’il n’en tenait qu’à elle, elle avouerait sans peine ne pas en mériter tant. Elle n’est pas capable de cacher sa surprise, d’ailleurs. Mais Wes s’empresse de la rassurer, comme il le fait toujours et si bien. Un soupir lui échappe, sorte de gloussement ému, et elle se sent enfin capable d’aligner quelques mots pour former un discours censé : « You too, baby. You’re my favourite person. J’ai pas ton talent pour dire les choses autrement et peut-être que je le dis pas assez, mais c’est le cas. »

Enfin, elle laisse ses talons rejoindre la terre ferme. Elle ne s’écarte pas spécialement pour autant, et elle serre doucement la main de Wes dans la sienne tandis qu’elle lève les yeux vers lui. Ce qu’il lui explique lui décroche un haussement de sourcils surpris. Devenir maîtresse du sort de ce morceau est une bien lourde responsabilité pour Ann qui s’empresse de s’offusquer : « Are you kidding ? Ne l’efface jamais, il est trop bon pour être jeté aux oubliettes. For real. » Et si elle doit être franchement honnête, ce morceau est même trop bon pour être gardé secret. Pourtant, en y réfléchissant un peu, la balance s’équilibre. Il y a leur intimité. Leur petite vie à tous les deux, leurs failles exposées, d’une certaine manière. Elle prend quelques secondes pour aligner ses pensées, puis finit par annoncer : « Je suis tentée de vouloir égoïstement le garder pour nous. Mais d’un autre côté, y’a cette petite part de moi… je sais pas, I might feel comfortable with you releasing it at some point. Je pourrais me vanter d'être ta copine au monde entier. Yeah, I'd be down for that, actually. » Après tout, la décision n’a pas à être prise dans la seconde. Autant en profiter pour plaisanter un peu, puisqu’il semblerait que ce soit le mécanisme de défense préféré de la brune lorsqu’elle se trouve face à une situation qui la dépasse un peu. Elle offre un sourire au musicien, le regard empli d’une malice destinée à cacher l’humidité qui menace fortement d’en déborder. Et sans quitter son sourire destiné à rendre ce qu’elle s’apprête à dire bien moins sérieux que ça ne l’est vraiment, elle s’épanche finalement : « And, I mean, not that it matters or anything but I’m proud of you for getting out there. Je sais que c’était pas facile pour toi non plus ces dernières années et t’as fait le premier pas vers ce que tu voulais et… bref, je me tais ou je vais chialer sans raison, mais ouais, je suis fière de toi. Vraiment. »
Wesley Takagi
Wesley Takagi
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Summary :
Wesley Takagi est le cofondateur et bassiste de Spleen Code, un groupe relativement connu dans le monde du heavy metal américain. Pendant dix ans, sous le pseudo de Wes Tag, il s’est laissé porter par les tournées, toujours en retrait par rapport aux autres membres. Mais au fil du temps, ses aspirations artistiques ont évolué, jusqu’à ce qu’il ne se retrouve plus du tout dans l’œuvre de Spleen Code. De cette divergence sont nées des tensions au sein du groupe. Il y a six mois, Spleen Code a définitivement éclaté.

Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
Date d'inscription :
06/10/2020
Messages :
661
Pseudo :
Ada
Player's pronoun :
Elle
Rythme de rp :
Variable, environ 1x/15j
Multinicks :
Olivia Hampton / Samir Patra
Avatar :
Mike Shinoda + linkinlocks
(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist 7141043e9f8ed0e28897bef50b911323deb4ecd7
Age :
40 ans
Nationality :
Américaine
Origins :
Père japonais, mère américaine
Religion :
Agnostique mais s'intéresse beaucoup aux gens qui entretiennent leur spiritualité
Status :
In love with his bestfriend but too much of a loser to say it out loud ♥
Orientation :
Hétérosexuel
Work :
Musicien et songwriter en déshérence, ex-membre d'un groupe à succès qui s'est séparé plus ou moins à cause de lui
Home adress :
East village, Manhattan
Communities :

- The Overkill
- The Outpost
- Juilliard
- El Halito
- Cinéma du Queens
Trigger :
Romantisation des relations abusives
Warning :
Crises d'angoisse, autodépréciation, dépression
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Summary : Wesley Takagi est le cofondateur et bassiste de Spleen Code, un groupe relativement connu dans le monde du heavy metal américain. Pendant dix ans, sous le pseudo de Wes Tag, il s’est laissé porter par les tournées, toujours en retrait par rapport aux autres membres. Mais au fil du temps, ses aspirations artistiques ont évolué, jusqu’à ce qu’il ne se retrouve plus du tout dans l’œuvre de Spleen Code. De cette divergence sont nées des tensions au sein du groupe. Il y a six mois, Spleen Code a définitivement éclaté.

Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
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Too hot and rock’n’roll, il n’aurait pas choisi de meilleurs termes pour décrire sa copine. Le sourire aux lèvres, il s’avoua vaincu sans même tenter de riposter : « To be honest, it might turn me on. » Le moins qu’on puisse dire, c’est que voir Ann avec une basse entre les mains ne le laisserait pas de marbre. Mais la brune n’avait pas encore réuni toute la confiance en elle nécessaire pour se plier à l’exercice, ce que Wes pouvait comprendre mieux que n’importe qui. Après tout, durant une période pas si lointaine, il avait multiplié les crises d’angoisse rien qu’à l’idée de se montrer en public avec un instrument. « Je sais, babe. On verra plus tard, quand tu seras prête. Quand ça ira mieux. On a tout le temps. » Car rien ne pressait. Ils étaient déjà si proches, si complémentaires, qu’il ne viendrait même pas à Wes l’idée d’en demander davantage. C’était suffisamment miraculeux ainsi.

Le baiser d'Ann le chamboula, il ne s'attendait pas à tant d'intensité. Parfois, il se demandait comment il avait pu passer deux ans auprès d'elle sans jamais que ses pensées n’empruntent des chemins peu catholiques. Maintenant qu'il le connaissait, il lui paraissait presque impossible de se passer du goût des lèvres d'Ann. « Remember when I said you're a good kisser ? Well, it's confirmed. » Son front contre le sien, les paupières encore closes, il se surprit à sourire. Si son coeur bondit lorsqu’Ann affirma qu’il était sa personne préférée, la phrase suivante de la jeune femme le fit bondir d’une toute autre manière. Il s’écarta de quelques centimètres, pour pouvoir la regarder dans le blanc des yeux. « Hey, arrête de dire que t’es pas douée, j’aime pas ça. » Il lui semblait évident qu’ils n’étaient pas guéris, même s’ils avaient sérieusement entamé le processus de reconstruction – auprès d’un psy pour Wesley, qui n’aurait jamais cru que parler à un chauve à lunettes l’aiderait autant. Bref, il savait que tout n’était pas encore rose dans la tête d’Anneke, mais qu’elle y travaillait, alors il tenta d’apporter sa pierre à l’édifice en la stoppant net dans son élan d’autodépréciation. Ce mécanisme, il en connaissait les rouages, et il décida qu’il ne laisserait pas sa petite amie s’y empêtrer. Du moins pas ce soir, pas alors qu’il venait de lui faire écouter une chanson qui décrivait à quel point, à ses yeux, Ann était géniale. « Ça fait deux fois ce soir, et ça m’étonnerait qu’une fille qui a baigné toute sa vie dans la musique soit aussi mauvaise que ce que tu prétends. » Ann avait passé tant de temps à le rassurer qu’il était peut-être temps pour lui de lui rendre la pareille. Parfois, il repensait à toutes ces fois où elle l’avait consolé en lui répétant qu’il n’était pas aussi nul qu’il le croyait. Dans ces moments, il se sentait presque honteux de lui avoir demandé autant d’attention, alors qu’elle-même était au plus bas. « J’aime pas que tu doutes de toi alors que si t’avais conscience de tes qualités rien ne pourrait t’arrêter. I mean, la seule chose qui te retient, c’est toi-même. » Et ça, Wes en était intimement convaincu. Car parmi tous les sentiments qu’il éprouvait pour elle, il y avait une certaine admiration. Ann était courageuse, rien que le fait de ne jamais avoir manqué une journée de travail alors qu’elle se trouvait au plus fort de son mal-être l’impressionnait. Sa force de caractère, il l’enviait au quotidien.

C’était précisément ce qu’il expliquait dans son morceau. Quand il évoqua le sort de ce dernier, la réaction d’Ann le fit sourire tendrement. « Tu sais quoi ? Gardons-le pour nous, pour le moment. J’aime bien me dire qu’on est les deux seules personnes au monde à l’avoir entendu. On se reposera à nouveau la question quand une occasion se présentera, ok ? » Demain, il lui en donnerait une copie. L’idée qu’il n’existe que deux exemplaires dans tout l’univers, et qu’ils en possèdent chacun un, lui plaisait infiniment. « I would love to see you brag about being my girlfriend though... Jeez, saying "my girlfriend" always makes me feel so good. » L’emploi de ces deux petits mots avait tendance à faire grimper son taux de sérotonine en flèche. Ça ancrait dans le réel un fait qu’il avait mis des mois à assimiler : à chaque fois qu'il la nommait ainsi, toute leur histoire devenait un peu plus vraie. Wes n'avait pas retiré sa main droite du visage d'Ann, alors quand elle parla de se mettre à pleurer, il caressa sa joue du pouce. Ça lui briserait très certainement le cœur si elle venait à se mettre dans un tel état. « Oh no, please don't cry, I didn't do this to make you cry. Don't you ever cry for me. » À l’instant où il prononça ces mots, ironiquement, quelques larmes roulèrent sur ses joues. Il fournit un effort surhumain pour contenir le reste d’entre elles, histoire de ne pas sangloter bêtement dans le cou d’Ann. Il ne chercha pourtant pas à s’en cacher, ça n’était pas la première fois qu’elle le voyait pleurer, de toute manière. À travers le voile qui couvrait son regard, il lâcha en riant à moitié : « Aaand now I’m crying, for fuck’s sake. » Parce qu’au cours de sa vie, pas grand monde n’avait dit être fier de lui, à part peut-être Elior. Peut-être que si on le lui avait un peu plus répété, ça aurait tout changé. Bref, ça le toucha particulièrement. Encore une fois, elle avait trouvé les bons mots, ce qui renforça un peu plus la théorie du musicien selon laquelle personne au monde ne le connaissait mieux qu'Ann. Et que sans elle, il serait complètement perdu – encore plus perdu qu'il l'avait été pendant deux ans.
Anneke Van Asten
Anneke Van Asten
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Summary :
Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître.
Date d'inscription :
21/06/2020
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Rythme de rp :
j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
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Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre)/ Neil (d. tennant) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Wade (d. diggs) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
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(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist F560e7de50119be3faa7221667eec0edc9b0d0f1
Age :
39 ans
Nationality :
belge, résidente permanente américaine
Origins :
Ghana, Iran
Status :
aux prémices d'une relation amoureuse avec celui qu'elle considérait jusqu'alors comme son meilleur ami
Orientation :
straight
Work :
au merch / bar d'une salle de concert
Home adress :
east village, manhattan
Communities :
- the overkill
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Trigger :
relations toxiques romantisées, viol
Warning :
dépression, crises d'angoisse, abandonment issues
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« Ne me dis pas ça deux fois, Takagi. », annonce Ann d’un air mutin, lançant un regard de défi au concerné. La brune n’a aucun mal à avouer user et abuser de la facilité déconcertante avec laquelle elle réussit à troubler son compagnon. Elle note avec attention chacun des indices qu’il lui laisse (après tout, il ne manque pas de jouer de ses atouts lui non plus) avec déjà en tête mille façons de les mettre en pratique, et cette fois-ci ne déroge pas à la règle. Mais l’heure n’est pas à ce genre de jeux, aussi elle retrouve son sérieux, et Wes également. Ann hoche la tête lorsqu’il la rassure : en effet, ils ne sont pas pressés. Ni lui, ni elle, ne semblent vouloir aller où que ce soit sans l’autre de sitôt. Aussi, elle aura tout le temps de trouver la confiance de se remettre à jouer pour quelqu’un d’autre que les murs de leur appartement. Et ce jour-là, elle le sait, elle n’aura rien à craindre.

Leur étreinte est aussi intense que l’explosion d’émotions qui traverse la jeune femme dont le cœur tambourine dans sa poitrine. Wes ne manque pas de faire part de sa surprise, provoquant un rire chez Anneke qui ne cache pas son trouble. « You’re quite the kisser yourself, actually. », pouffe-t-elle contre ses lèvres avant de lui arracher un dernier baiser, plus furtif mais non moins intense. Lorsqu’elle s’écarte, les yeux clos et le front toujours contre le sien, c’est le sourire aux lèvres qu’elle accueille ses paroles… et qu’elle riposte avec un nouvel accès d’auto-dépréciation qu’elle ne réalise même pas. Elle n’en prend conscience que lorsque Wes s’offusque. Et d’un coup, Ann baisse les yeux. Les paroles du musicien lui font un bien fou, et elle accueille ses paroles en hochant la tête longuement. Enfin, elle finit par acquiescer en grommelant : « Ouais, t’as sûrement raison. » Il a raison, à vrai dire, et elle le sait. Comment ? Parce qu’elle s’applique au même exercice chaque jour qui passe. Dès qu’elle le peut, la brune rappelle à Wesley à quel point il est formidable, à quel point il est important qu’il se voie au travers du regard des autres, bref, tous ces mots qu’il lui sert ce soir sur un plateau. Alors, elle sourit doucement : « This all sounds familiar, though. Faut croire qu’on s’est bien trouvés. » Et c’est le moins qu’on puisse dire. Ce soir, c’est plus clair que jamais, entre leur discussion importante et ce morceau symbolique – le premier depuis si longtemps, mais aussi le leur, d’une certaine manière.

Bien incapable de prendre une décision concernant ledit morceau ce soir, dans son état émotionnel et de fatigue, elle accueille la proposition de Wes avec ferveur. « Ok. », répète-t-elle. « Ça me va. Our secret ‘til we’re both ready. I like that. » Cette perspective est aussi intéressante que plaisante pour Ann qui y voit là une symbolique peut-être un peu tirée par les cheveux pour le commun des mortels, peut-être un peu intense aussi pour les deux adultes qu’ils sont supposés être, mais elle décide de balayer ce détail d’un revers de la main. A la remarque de Wes, elle s’anime, un rictus amusé sur les lèvres : « Keep saying it then ‘cause you’re not done with me just yet. My friends already hate me for bragging so much. Wait ‘til the whole country hears about it. Wait, no : the whole freaking world ! » Et elle ne plaisante qu’à moitié. Il n’y a rien qu’Ann apprécie plus que se balader au bras de son copain, comme une adolescente un peu surexcitée. Bien sûr, elle est loin d’ignorer que personne ne fait attention à eux, sûrement pas dans les rues surchargées de New-York. Mais c’est sa bulle, et elle n’en sortirait pour rien au monde.

Elle ne manque donc pas de lui faire savoir à quel point elle est fière de lui. Quitte à verser dans l’épanchement ce soir, la brune donne tout ce qu’elle a. Elle ne s’attendait pas cependant à provoquer une telle réaction chez Wes dont le regard s’humidifie à vue d’œil. Riant à moitié, elle l’attire contre lui et se confond en excuses qu’elle répète dix, vingt, cinquante fois, elle ne compte pas, à vrai dire, en le couvrant de baisers : « Oh, baby, no, it’s okay. You’re, you’re safe, you’re okay, you’re good, it’s okay. » Et soudain, un aveu qui la surprend tant il sort naturellement : « It’s okay babe, I love you, alright ? » Si elle s’était rattrapée de justesse avant de lâcher la bombe quelques minutes auparavant, cette fois-ci, son instinct a pris le relais sur son cerveau et sa capacité excessive à se prendre la tête. L’espace d’une seconde, Ann retient sa respiration, incapable de déterminer si cette confession devrait l’horrifier ou non. Elle vient potentiellement de tout gâcher : la brune connaît les difficultés de Wes avec l’aspect définitif des choses, l’engagement, parce qu’elle vit les mêmes au quotidien. Et c’est justement pour cette raison qu’elle décide de prendre une longue inspiration et de se calmer. Après tout, ils vivent sous le même toit depuis des années, se connaissent mieux que personne, n’imaginent leur futur qu’avec l’autre à leur côté et tout cela dure depuis bien avant qu’ils n’aient seulement compris qu’ils étaient plus que de simples amis. S’il ne s’agit pas là une preuve d’engagement consenti, Ann ne sait pas de quoi ils ont besoin de plus. Alors, elle se détend.

Durant toute cette petite bataille interne (qui n’aura duré que quelques secondes tout au plus), elle n’a cessé de caresser les cheveux de Wes, avec une douceur qu’elle ne se connaît que lorsqu’il est question de lui. Elle dépose un dernier baiser sur le haut de sa tempe, y laissant ses lèvres quelques secondes de trop. Les cheveux du musicien sentent bon et les yeux fermés, laissant à ce dernier un moment pour se calmer, Anneke apprécie l’instant. « I love you. », répète-t-elle enfin dans un murmure à peine audible, au creux de son oreille, comme pour prendre elle aussi la dimension de ces trois petits mots qu’elle ne s’imaginait pas prononcer ce soir mais qui lui ouvrent un nouveau monde de possibilités. Finalement, Ann s’écarte avec douceur. Pour trouver le regard de Wes, elle pose les deux mains de part et d’autre de son visage et essuie ses joues humides d’une caresse. « You’re safe, babe. You know that, don’t you ? » Une manière détournée de lui faire comprendre qu’il n’a pas besoin de lui retourner la déclaration – elle en a conscience – intense qu’elle vient de lui imposer. Il n’est même pas obligé de réagir. Il peut simplement l’ignorer s’il en a envie et se contenter de répondre à sa dernière question. Du moment qu’il sèche ses larmes, car elle est à deux doigts de ne plus réussir à contenir les siennes qui lui brouillent déjà dangereusement la vue.
Wesley Takagi
Wesley Takagi
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Summary :
Wesley Takagi est le cofondateur et bassiste de Spleen Code, un groupe relativement connu dans le monde du heavy metal américain. Pendant dix ans, sous le pseudo de Wes Tag, il s’est laissé porter par les tournées, toujours en retrait par rapport aux autres membres. Mais au fil du temps, ses aspirations artistiques ont évolué, jusqu’à ce qu’il ne se retrouve plus du tout dans l’œuvre de Spleen Code. De cette divergence sont nées des tensions au sein du groupe. Il y a six mois, Spleen Code a définitivement éclaté.

Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
Date d'inscription :
06/10/2020
Messages :
661
Pseudo :
Ada
Player's pronoun :
Elle
Rythme de rp :
Variable, environ 1x/15j
Multinicks :
Olivia Hampton / Samir Patra
Avatar :
Mike Shinoda + linkinlocks
(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist 7141043e9f8ed0e28897bef50b911323deb4ecd7
Age :
40 ans
Nationality :
Américaine
Origins :
Père japonais, mère américaine
Religion :
Agnostique mais s'intéresse beaucoup aux gens qui entretiennent leur spiritualité
Status :
In love with his bestfriend but too much of a loser to say it out loud ♥
Orientation :
Hétérosexuel
Work :
Musicien et songwriter en déshérence, ex-membre d'un groupe à succès qui s'est séparé plus ou moins à cause de lui
Home adress :
East village, Manhattan
Communities :

- The Overkill
- The Outpost
- Juilliard
- El Halito
- Cinéma du Queens
Trigger :
Romantisation des relations abusives
Warning :
Crises d'angoisse, autodépréciation, dépression
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Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
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Le musicien sentit ses joues le brûler quand elle approuva sa façon d’embrasser. Son front contre le sien, il demeura silencieux, se contentant de laisser ses lèvres à quelques centimètres des siennes pendant plusieurs secondes, sans jamais qu’elles entrent en contact, jusqu’à ce qu’Anneke rompe l’instant en le complimentant – et en se dévalorisant dans la foulée. S’écartant, Wes se lança dans un sermon qui sembla convaincre sa copine, du moins sur le moment, car chacun sait qu’on ne guérit pas les insécurités de quelqu’un en une phrase. Qui de mieux placé qu’Ann pour en être consciente, puisque la brune n’avait de cesse de corriger Wes lorsqu'il se diminuait. En ça, elle avait parfaitement raison : ils s’étaient bien trouvés.

Décider avec Anneke du sort de ce morceau venait clôre son processus créatif de la façon la plus logique qui soit. Et leur conclusion – reporter la décision à plus tard – lui convenait parfaitement. Après tout, c’est ainsi qu’il fonctionnait pour la majorité des choix qu’il avait à faire. Quoi qu’il en soit, avec ou sans cette chanson, Anneke paraissait prête à crier leur relation sur tous les toits, comme si ça intéressait particulièrement les gens, comme si l’évolution de leur couple tenait en haleine le monde entier. Wes sourit, attendri. « I already spend hours telling Elior how great you are, one day I'll end up killing him with boredom. » Il suffit qu’Ann affirme une fois de plus qu’elle était fière de leur couple, et de son petit ami, pour que ce dernier sente ses yeux s’embuer.

Tandis qu'Ann le berçait doucement, répétant inlassablement des choses rassurantes, Wes s'apaisa. Jusqu'à ce qu'elle laisse échapper ces trois petits mots, lourds de sens et de symbolique. Ils eurent l'effet d'une avalanche dans le cœur de Wes, tant ils étaient intenses et surprenants. Non seulement il l'avait rendue fière, mais en plus de ça, elle l'aimait, lui le glandeur sans volonté, lui qui pensait ne rien avoir de l'homme idéal. Soudain, Wes se laissa aller contre elle. Les larmes roulèrent sur ses joues, toujours plus nombreuses. Elles devinrent même incontrôlables lorsqu'Ann répéta une seconde fois qu'elle l'aimait. Il cacha son visage dans le cou de la brune, parvenant à peine à souffler : « I know I'm safe with you. » Bien sûr qu'il se savait en sécurité, il n'en avait pas douté une seule seconde en deux ans de colocation et plusieurs mois de relation.

Le musicien comprit qu'il n'était pas obligé d'en dire plus, qu'elle n'attendait rien de lui. Mais dans sa tête, c'était désormais clair comme de l'eau de roche : bien sûr qu'il l'aimait en retour. C'était évident, il ne voulait aller nulle part où elle ne soit pas, et ce pour les années à venir. C'était donc ça, l'engagement ? Wes l'ignorait, d'ailleurs il s'en fichait bien, tant qu'Ann restait près de lui. Pour une fois, prendre une décision ne lui faisait pas peur, peut-être parce qu'au fond de lui, ça faisait déjà des mois qu'il savait ce qu'il voulait – à savoir, ne jamais se séparer d'elle. Bien sûr, il ignorait quel genre d'épreuves ils allaient devoir affronter et si elles auraient ou non raison de leur couple, mais en attendant il n'avait qu'une envie : essayer. C'est timidement qu'il finit par répondre à sa déclaration, en murmurant, comme si ces quatre petits mots étaient fragiles et qu'il fallait en prendre soin : « I love you too. » Subitement frappé par un éclair de génie, il rit à travers ses larmes : « Oh my god, that's exactly what I was trying to say with this fucking song. » De la main, il fit un geste pour désigner la chaîne hifi, avant d'à nouveau entourer Ann et de la serrer contre lui. Il ne réussit ni à cesser de rire, ni à cesser de pleurer, incapable de contrôler ce déferlement d'émotions qui se mélangeaient, et qu'il avait finalement décidé de ne pas combattre. « It's been so obvious for so long, why did it take me so long to figure it out ? I'm madly in love with you. » Il essuya tant bien que mal ses yeux avec ses manches humides, mais plus il séchait de larmes, plus de nouvelles surgissaient. Ça lui prit plusieurs minutes pour se calmer complètement. Légèrement honteux d'avoir autant lâché prise, il chercha son regard pour la première fois depuis le début de leur étreinte, un peu inquiet de ce qu'il allait y lire. Il ne regrettait pas ce qu'il venait de dire, mais peut-être qu'Ann aurait préféré qu'il se maîtrise un peu plus pour lui faire une telle déclaration. « Jeez, I didn't want to tell you this while crying pathetically. I'm so sorry, babe. »
Anneke Van Asten
Anneke Van Asten
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Summary :
Enfant de la route, Ann a passé la plus grande partie de son existence à suivre sa rockstar de père autour du monde. Elle est née en Belgique, et si elle a d'abord été élevée en partie par des nounous francophones - l'idée étant qu'elle soit bilingue français/néerlandais dès le plus jeune âge -, la petite Ann et son père ont ensuite déménagé à New-York, ville bien plus pratique que Gand pour enregistrer des albums. La jeune femme n'a pas attendu l'âge adulte pour décider de bosser comme technicienne pour le groupe de son père puis, une fois celui-ci à la retraite, de se trouver un autre groupe pour qui bosser. Aujourd'hui, cela fait près de deux ans qu'elle est retournée à la vie sédentaire, et il faut avouer qu'elle l'a très mal vécu. Pas habituée à rester au même endroit plus de quelques mois, elle doit aujourd'hui faire face à une vie entière de sédentarité, à un boulot fixe et au métro new-yorkais. Elle bosse dans une salle de concert et comme bénévole à l'Overkill, et si elle se remet doucement d'une profonde dépression, elle a d'autres projets : en première ligne, un podcast militant féministe et antiraciste au sein du monde du metal qui est loin d'être aussi inclusif que certains voudraient le laisser paraître.
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21/06/2020
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j'essaie de garder le cap mais ça fluctue
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Eryn (k. ritter) / Rico (m. angel silvestre)/ Neil (d. tennant) / Ellie (h. williams) / Arthur (j. gilgun) / Wade (d. diggs) / Janee (m. gill) / Ezra (c. cox)
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(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist F560e7de50119be3faa7221667eec0edc9b0d0f1
Age :
39 ans
Nationality :
belge, résidente permanente américaine
Origins :
Ghana, Iran
Status :
aux prémices d'une relation amoureuse avec celui qu'elle considérait jusqu'alors comme son meilleur ami
Orientation :
straight
Work :
au merch / bar d'une salle de concert
Home adress :
east village, manhattan
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Trigger :
relations toxiques romantisées, viol
Warning :
dépression, crises d'angoisse, abandonment issues
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[tw : self deprication, angoisse] Les larmes de Wes brisent le cœur de la brune qui ne cesse pas un seul instant de lui caresser les cheveux, pas même lorsqu’elle se surprend à lui avouer son amour, ni même lorsque cette déclaration a pour effet de redoubler les sanglots du musicien. Alors même que toute une bataille se déroule dans sa tête parsemée de doutes, d’insécurités et d’un syndrome de l’imposteur qui la heurte de plein fouet, Anneke rassemble toutes ses forces et n’en laisse rien paraître – un sang-froid qui la surprend, elle l’angoissée notoire aux tendances fugueuses. Ses doigts s’entortillent dans les cheveux de son compagnon, et elle répète inlassablement les mêmes mots rassurants, noyant ses je t’aime dans le flot de paroles incessant. It’s not that big a deal, elle tente de se convaincre tandis que tous les signaux d’alarmes en elle s’allument et clignotent, assourdissants, suffisamment vicieux pour tenter d’introduire en elle l’idée qu’elle est la responsable de son état, qu’il n’en serait pas là sans ses déclarations à deux francs, que ses insécurités avaient provoqué toute cette situation. And that he would of course, obviously, be way better off without her insecure, immature ass in his life. Pour la première fois depuis des mois, cependant, elle réussit à contenir son angoisse, à n’en rien laisser paraître. Et puisqu’il n’est pour l’heure pas encore temps de s’en féliciter (après tout, elle s’était crue jusqu’à quelques jours auparavant presque débarrassée de ses petites crises ponctuelles), Anneke s’efforce de se concentrer sur l’homme qu’elle aime et qui, visiblement, a besoin d’elle en cet instant – ou en tout cas, ne la repousse pas, pas encore, mais encore une fois, elle chasse cette pensée de son esprit. Et s’en sort avec brio.

Puis soudain, après de longues minutes à réprimer ses sanglots, le soulagement. I love you too. Ces quatre mots lui font l’effet d’une bombe qui explose dans sa poitrine. Quelques larmes s’échappent et roulent sur ses joues mais elle se reprend rapidement, toujours concentrée sur sa course contre l’angoisse, qu’elle sent pourtant petit à petit prendre le dessus. Si respiration se fait moins courte, son cœur ne cesse de bondir dans sa poitrine pour autant. Elle accueille pourtant la déclaration de Wes avec un bonheur intense, l’impression que dix kilos se sont libérés de sa poitrine également. Lorsqu’il se fustige, Ann réplique d’ailleurs sans lui laisser le temps de respirer : « Hey, don’t even worry about it, baby. With everything we’ve been through it’s a fucking miracle we’re still capable of feeling anything. No wonder it took us forever. » A cet instant, elle réalise avec effroi la gravité de ses paroles. Elle qui devrait pourtant nager dans le bonheur comprend soudain que malgré la tournure aussi agréable qu’intense que prend sa vie, le chemin est encore long. A vrai dire, elle comprend surtout que sa condition ne se cantonne pas à une question d’habitude. Non, il ne s’agissait pas seulement de se faire à sa nouvelle vie. Il s’agit toujours d’un problème de fond, bien plus insidieux, dont elle n’est vraisemblablement pas encore débarrassée. « Jeez, that was dark, I’m sorry. », s’excuse-t-elle alors, et elle se mure dans le silence, blottie contre Wes, se concentrant à nouveau sur les éléments matériellement présents. En cet instant : la douceur de ses cheveux et l’odeur de lessive qui émane de son t-shirt, la chaleur de son corps. Et le bien-être que leur étreinte lui procure.

Quelques secondes plus tard cependant, Ann relève la tête. « Je voulais pas que ça sonne comme ça. Genre si… triste. » Triste est un euphémisme. Tant et si bien qu’elle se sent obligée de le répéter : « Je suis pas triste. » Prononcer ces mots cependant, dans une tentative d’auto-conviction aussi fructueuse que ces deux dernières années (autrement dit : cacher la misère et s’enfoncer dans le déni), ouvre les vannes. Ses yeux jusqu’alors emplis de larmes débordent finalement et elle doit lutter pour réussir à prononcer des mots pourtant simples : « C’est juste que personne– » La voix d’Ann se brise. « Personne m’a jamais– » A nouveau, elle bute sur les mots. Sa vision brouillée par les larmes, elle se concentre pour s’exprimer. Mais après deux ou trois nouvelles tentatives infructueuses, la brune se résigne : « You know. », sanglote-t-elle finalement entre le rire et les larmes qui coulent sur ses joues sans qu’elle ne réussisse à les contrôler, et à son tour, elle s’écroule dans les bras de son compagnon. Ce qu’Anneke tente de bredouiller avec peine, c’est qu’en dehors de son père, aucun autre être humain n’avait réussi à lui conférer un tel sentiment de sécurité. Depuis toujours, elle s’était accordée à penser que personne au monde n’était digne de confiance, qu’il fallait qu’elle se débrouille seule sans rien attendre de qui que ce soit, que le monde est peuplé de vautours qui n’attendent que de vous voir tomber. Jamais encore Ann n’avait rencontré qui que ce soit capable de lui faire changer d’avis sur la question. Face à Wes, cependant, elle ne doute pas : se montrer si vulnérable n’est ni un signe de faiblesse, ni une menace. Entre deux sanglots, elle réussit à s’expliquer. « Je veux juste… tu sais, profiter. De maintenant, de demain, de nous. » Anneke renifle, cherchant le musicien du regard. Son regard est si embué cependant qu’elle laisse vite tomber. « I’m just– I’m so fucking grateful for you. That’s all. », elle souffle avec difficulté. Et sur ces derniers mots, elle s’essuie les yeux en vain, et se laisse à nouveau aller contre le torse de Wes. Rien ne lui sert de lutter contre ses larmes si ce n’est à empirer la situation.

Quand Wes relève la tête et reprend la parole plusieurs minutes plus tard, la brune se sent mieux. Plus apaisée, rassurée également que Wes se soit calmé lui aussi, elle se sent capable de le reprendre lorsqu’il s’excuse : « Arrête de t’excuser d’avoir des émotions, Wesley. Arrête. » Au contraire, Anneke est persuadée que c’est cette sensibilité qui lui a permis, à son tour, de se sentir suffisamment en sécurité pour lui accorder sa confiance. « Don’t you dare being so harsh on yourself. », elle le prévient. Ses doigts glissent le long de sa mâchoire tandis qu’elle conclut son pep talk, une grimace entre le sourire et les larmes sur le visage : « And you’re not pathetic. You’re amazing and gorgeous and incredible. »
Wesley Takagi
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Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
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06/10/2020
Messages :
661
Pseudo :
Ada
Player's pronoun :
Elle
Rythme de rp :
Variable, environ 1x/15j
Multinicks :
Olivia Hampton / Samir Patra
Avatar :
Mike Shinoda + linkinlocks
(annley) i promised i'd never sing of love if it does not exist 7141043e9f8ed0e28897bef50b911323deb4ecd7
Age :
40 ans
Nationality :
Américaine
Origins :
Père japonais, mère américaine
Religion :
Agnostique mais s'intéresse beaucoup aux gens qui entretiennent leur spiritualité
Status :
In love with his bestfriend but too much of a loser to say it out loud ♥
Orientation :
Hétérosexuel
Work :
Musicien et songwriter en déshérence, ex-membre d'un groupe à succès qui s'est séparé plus ou moins à cause de lui
Home adress :
East village, Manhattan
Communities :

- The Overkill
- The Outpost
- Juilliard
- El Halito
- Cinéma du Queens
Trigger :
Romantisation des relations abusives
Warning :
Crises d'angoisse, autodépréciation, dépression
To do list rp : Losers club - www | Joham - www | Debbie (2) - www | Arthur - www | Ezra - www | Annley (8) - www | Teddy - www | Aiden - www | Annley proposal - www | Eryn - www

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Summary : Wesley Takagi est le cofondateur et bassiste de Spleen Code, un groupe relativement connu dans le monde du heavy metal américain. Pendant dix ans, sous le pseudo de Wes Tag, il s’est laissé porter par les tournées, toujours en retrait par rapport aux autres membres. Mais au fil du temps, ses aspirations artistiques ont évolué, jusqu’à ce qu’il ne se retrouve plus du tout dans l’œuvre de Spleen Code. De cette divergence sont nées des tensions au sein du groupe. Il y a six mois, Spleen Code a définitivement éclaté.

Depuis, ce n’est pas la grande forme pour Wes. Il est tombé dans l’oubli et, ironie du sort, est incapable d’écrire quelque chose qui le satisfasse. Il vit donc de ses économies et joue des reprises de morceaux de son ancien groupe dans des petites salles ou des bars. Incapable de rester seul, il passe le plus clair de son temps chez sa meilleure amie. Ces derniers temps, il rate à peu près tout ce qu’il entreprend, du coup, il n’entreprend pas grand-chose. C’est le roi des semi-décisions : il a toujours un pied dedans, un pied dehors. Même si ça va pas très fort, c’est le genre de type auquel on s’attache facilement. C’est quelqu’un de drôle, de sarcastique, mais aussi un grand cinéphile et un fan de stand-up. Avec son look de skateur des années 2000, il a tendance à se la jouer nonchalant, mais son détachement sonne toujours un peu faux.
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Age : 40 ans
Nationality : Américaine
Origins : Père japonais, mère américaine
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Status : In love with his bestfriend but too much of a loser to say it out loud ♥
Orientation : Hétérosexuel
Work : Musicien et songwriter en déshérence, ex-membre d'un groupe à succès qui s'est séparé plus ou moins à cause de lui
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Trigger : Romantisation des relations abusives
Warning : Crises d'angoisse, autodépréciation, dépression

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TW : dépression

Avec un monde de patience, Ann ne cessa pas un seul instant de le cajoler, tandis qu’il s’abandonnait dans ses bras, ses pleurs ruisselant dans le cou de la jeune femme. Cette crise de larmes était de celles qui soulagent, de celles qui, quand elles se terminent, laissent une agréable impression de délivrance. Car Wes subissait comme un contrecoup. Après tant de temps passé à réprimer ses émotions, ces dernières affluaient en lui, se faufilant à travers la brèche ouverte par le “je t’aime” d’Ann. Wes connaissait suffisamment sa copine pour savoir que cette douceur dont elle faisait preuve ce soir, elle ne la réservait qu'à lui. Que personne d’autre ne pouvait prétendre à une étreinte comme celle qu’elle lui offrait. Le fait de se savoir privilégié, élu, lui procurait un sentiment de bien-être absolu, un peu égoïste, mais tellement puissant.  

Et puis, au milieu des mots doux, Ann lâcha une phrase qui fit tressaillir le musicien. It’s a fucking miracle we’re still capable of feeling anything. Wes se figea dans ses bras, ses larmes s'interrompirent et pendant plusieurs secondes, son cerveau traita l’information. Sa petite amie semblait tellement mieux dans ses baskets depuis quelques mois. Son dynamisme était revenu en même temps qu’elle avait concrétisé son projet de podcast, si bien qu’il en oubliait parfois à quel point Ann avait été malheureuse – on ne se remet pas d’une telle descente aux enfers en un si court laps de temps. « You haven't recovered yet, have you ? I haven't quite recovered either, this shit takes so much time to heal. » Le fantôme de la dépression plana au-dessus de leur tête, mais désormais, il ne faisait plus peur à Wes. « But we'll get there, I'll be with you all the way. » La voix encore éraillée, il conclut doucement, tout près de son oreille : « And one day we'll wake up, and everything will be fine. »

Voir Ann pleurer (juste après avoir affirmé qu’elle n’était pas triste) provoqua plusieurs sentiments contradictoires chez Wes. D'abord, un sévère pincement au cœur. Il l’avait vu mal en point, les yeux bouffis, mais jamais elle ne s’était autorisée à craquer devant lui. Alors forcément, c’était déchirant.S’il ne s’en sentait pas capable ce soir, dans d’autres circonstances, il aurait tout donné pour la faire rire. À la place, il l’enlaça un peu plus fort. Soudain, Wes comprit une chose : elle lui faisait pleinement confiance. Ou en tout cas suffisamment pour lâcher prise avec lui. Connaissant le spécimen qu’était Anneke, ça équivalait à une sacrée déclaration. Pour lui éviter de se battre avec ces mots qu’elle ne réussissait pas à prononcer, Wes lui glissa : « I know, babe, you don’t have to say it out loud, I know. » Pour être parfaitement honnête, il n’était pas certain de savoir ce qu’Ann cherchait à révéler sans y parvenir. Mais qu’importe. Il comprenait l’idée générale, la substance, et pour ce soir, c’était plus que suffisant. Ann enfouit son visage contre son t-shirt et il sentit ce dernier s’imbiber d’eau.

Pas tout à fait calmé, les yeux encore rouges et donc pas vraiment à son avantage (heureusement la vision d’Ann était trop brouillée pour qu’elle s’en rende compte), il renifla : « I’m grateful for you too. Je sais même pas ce que je ferais sans toi. » Car Ann n’était pas la seule à être reconnaissante, après tout il la considérait plus ou moins comme his savior. Grâce à elle, grâce à sa patience et sa prévenance, il conservait une estime de lui certes fragile, mais bien présente. Mieux encore : il avait retrouvé l’envie de construire des projets. Alors les paroles d’Ann provoquèrent comme un déclic dans son esprit et, sans réfléchir, il renchérit : « Moi aussi, je veux profiter de nous. J’ai envie de vivre plein de choses avec toi, pourquoi pas partir, partir ensemble, rien que tous les deux. » Il ignorait d’où il sortait cette idée, allez savoir, c’était peut-être la dernière visite de Marley et ses récits de Brésil qui l'avaient inspiré. Wes avait beau aimer leur routine de tout son cœur, il réalisa soudain qu’une petite aventure permettrait peut-être de calmer les angoisses de sa copine. Et les siennes. Tandis qu’Ann le réprimandait gentiment – accompagnant ses remontrances de compliments qui le faisaient rougir – il déposa un baiser sur sa tempe. Puis un second sur ses lèvres, encore salées par les larmes. Une certitude s’était implantée en lui : l’avenir leur réservait de belles expériences, à Ann et lui.
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