La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
-26%
Le deal à ne pas rater :
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil Unlimited ...
249.99 € 339.99 €
Voir le deal

12 résultats trouvés pour Gaming

I'm a little crazy underneath this

Invité
16 r ; 801 v.
Sam 30 Jan - 15:17
Sara Jane Zhao
IDK WHAT YOU'RE TALKING ABOUT
ID CARD
{@=807}Sara-Jane Zhao{/@}
27 ans - Mécanicienne
FEAT : Chloe Bennet
Une gamine prise avec un père alcoolique puis un beau père agressif, elle a décidé de virer les hommes de sa vie aussitôt qu’elle en a eu la chance. Elle retourne à son berceau dès la majorité internationale atteinte pour tenir la promesse qu’elle a fait à sa meilleure amie. Suite à sa formation, elle se lance en mécanique au compte de son mentor, l’un des très rares hommes en qui elle a confiance, puis bien souvent, à son propre nom. Elle s’adonne au jogging pour dépenser son énergie et à la boxe pour fracasser des gueules.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américaine
Ethnie/origines : Chinoise de sa mère, Canadienne de son géniteur.
Orientation : Lesbienne
Situation : En relation ouverte.
Occupation : Mécanicienne
Quartier : Brooklyn
and what else ?
Qualités : Débrouillarde, Entrepreneuse, Indépendante
Défauts : Hyperactive, Égoïste, Acharnée
Passions : {#}Mécanique{/#}, {#}Gaming{/#}, {#}Boxe{/#}
Communautés : The Lift / The lost planet / The Overkill



that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ?
Qui a dit que j’avais un quelconque problème ? Bon okay, oui, comme tout le monde, j’en ai. Mon plus gros, c’est les hommes. À mon avis et mon expérience, ce sont des bêtes qui ne sont pas digne de confiance. Les hommes se pensent meilleurs que les femmes juste parce qu’ils sont supposément plus fort que nous. I call bullshit on that. Bref, appelé ça de la misandrie si vous voulez.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnête).
La technologie. Faut être honnête, les jeux vidéo, le téléphone, c’est addictif. C’est facile d’y passer des heures sans voir le temps passer. Ça m’arrive de streamer un jeu pendant plus de 6 heures avant de réaliser que le temps à passé. Ça vous donne une idée de l’intensité de la chose. Un peu comme je peux passer 2 heures à scroll mon fil d’actualité et les vidéo avant de vraiment dormir.

Comment s’est terminé ta dernière relation ?
Mal. Très mal. Out of the blues, elle m’a largué pour aller avec un homme. UN HOMME ! Vous imaginez ? La pire insulte… Mais ça, c’est la dernière à s’être terminé. Autrement, je suis actuellement dans une relation qui, elle, fonctionne à merveille.~

Le dernier texto que tu as envoyé ?[/size]
Il est sensé avoir une livraison pour moi aujourd’hui. C’est primordial que tu répondes et que tu demandes au livreur de l’amener dans la chambre. Crois-moi, t’arriveras pas à le transporter toi-même et je vais t’arracher la tête si tu le laisses dehors.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ?
Ma relation avec ma mère est bien. Depuis maintenant cinq ans, je vais la voir au Québec pour chaque fêtes, autant du genre Noël que pour son anniversaire. votre relation c’est vraiment beaucoup amélioré quand elle a finalement ouvert les yeux et rompu avec son petit copain très abusif. Pour ce qui est de mon père, bah j’en ai pas. Mon géniteur était et est probablement encore un alcoolique drogué fini qui nous a laissé, ma mère et moi, avec plus rien alors que je n'avais 

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ?
Quand je ne travaille pas sur les voitures, je m’adonne à la boxe. J’adore me dépenser, me dépasser et me tenir en forme quoi. Sinon, j’aliment mon channel Youtube et Twitch avec mon streaming de jeux vidéos. Mais pour être bien honnête, le plus claire de mon temps libre, je le passe à retaper mon joujou, une Bugatti Type 57 Atalante 1936. Il faut bien que je m’occupe, maintenant que j’ai fini de remonter ma Impala 1967

Un fait peu glorieux à nous raconter ?
C’est con, vraiment, je devrais avoir honte d’avoir fait ça, mais bon. J’ai trafiqué le véhicule de Spencer récemment pendant qu’elle était à la douche afin que ce dernier ne démarre pas. Pourquoi ? Vous demanderez-vous. J’avais simplement pas envie qu’elle parte bosser. Égoïste comme je suis, je ne voulais pas qu’elle parte. Ce jour là, j’avais envie de la garder juste pour moi. Bon en même temps, je me suis justifier à moi-même en repensant au fait qu’elle n’avait pas trop envie de faire ce job, alors je lui ai arrangé ça !



this session is gonna be different / HRP
Obsidian Coyote :
Age: 25
Avez-vous des triggers personnels ?  Nope
Avatar à réserver : Chloe Bennet
Crédit avatar utilisé dans la fiche: Pivette
Souhaitez-vous un mp d'intégration Non, je suis trop vieux pour ça!

Can I hug you ? - Jude Kingstar

Invité
19 r ; 1075 v.
Mer 16 Déc - 21:16
Jude Kingstar
i need help
ID CARD
{@=785}jude kingstar{/@}
24 ans - freelance
FEAT : Brandon Flynn
Résumez nous votre idée de personnage dans ce petit cadre, cela n’a guère besoin d’être long. Il s’agit simplement d’un résumé de votre personnage destiné à rejoindre le registre des personnages du forum.
Ce résumé devra contenir les information de base sur votre personnage afin de le présenter aux autres membres. Parlez donc de son caractère, son background familial, ses ambitions, ses petits problèmes, l’évolution que vous lui envisagez… C’est libre ! Veillez simplement à l’écrire de façon claire, vous aurez tout le loisir de faire des envolées lyriques dans la présentation si vous le souhaitez !
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américaine
Ethnie/origines : Anglaise
Orientation : homosexuel & homoromantique
Situation : célibataire
Occupation : freelance en print, s'exerce à la photographie et l'écriture
Quartier : Queens - The Sunflower Buildings

and what else ?
Qualités : Sociable, comique, déterminé, sincère, tendre
Défauts : têtu, impulsif, déraisonné
Passions : {#}faire-la-fête{/#},{#}gaming{/#}, {#}cinéma{/#}
Communautés :
- Act Up
- Juliard School
- Club de lectura du queens
- Cinema du Queens
- The Lost Planet






that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Écrire ici écrire ici

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Écrire ici

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Écrire ici

Le dernier texto que tu as envoyé ?Écrire ici

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Écrire ici

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Écrire ici

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Écrire ici



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Antoine ce sera bien !
Age: 24 ans
Avez-vous des triggers personnels ? un peu similaire à ceux de Judy  
Avatar à réserver : Brandon Flynn
Crédit avatar utilisé dans la fiche: le compte a été supp sur bazzart je ne sais pas du tout  ohpardon
Souhaitez-vous un mp d'intégration avec grand plaisir oui !

break my chains

Invité
15 r ; 338 v.
Dim 13 Déc - 17:56
alexander goodman
i need help
ID CARD
{@=781}Alexander Goodman{/@}
42 ans - ostéopathe
FEAT : michael fassbender
notre anglais n'est pas un homme du matin, plus proche de l'ours. têtu quand il à décidé qu'il n'en sera pas autrement, et pourtant un vrai coeur tendre se cache derrière tout ces...petits défauts ? n'ayant plus ses parents, alexander à du apprendre à vivre seul (même si depuis la maladie de sa mère s'était déjà le cas). il est un amoureux des animaux, de toutes sortes. sa petite chienne Arwen en est la preuve. après un divorce compliqué il a pris conscience de la valeur de sa vie et surtout ce qui compte pour lui. deux ans de thérapie, voilà ce que ça lui a coûté de subir presque 10 ans de résignation.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : américain
Ethnie/origines : anglais tea
Orientation : hétéro-sexuel
Situation : divorcé
Occupation : ostéopathe dans un complexe médical
Quartier : Brooklyn

and what else ?
Qualités : curieux, à l'écoute, passionné, bon vivant, généreux, patient, cérébral
Défauts : têtu, peu communicatif, aime un peu trop sa routine, à tendance à trop prendre sur soi, réfléchi trop
Passions : {#}gaming{/#} , {#}manger{/#} , {#}comics{/#}
Communautés :
- best friends lifesaving center
- the lost planet
- saberist academy







that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Savez-vous pourquoi vous souvenez vous de certaines personnes ? Quels sont les éléments qui ont impactés cette décision involontaire ? En général quand on demande à des personnes pourquoi ils ont été plus enclins à se souvenir de cette personne et pas d’une autre, c’est qu’elle possédait quelque chose qu’elle n’avait jamais vu ailleurs ou alors très rarement. L’attraction physique rentre également dans ces critères, et si on combine les deux, soyez sûrs qu’il sera presque impossible de ne pas s’en rappeler. Tout est une question de mémoire sélective finalement, involontaire la plupart du temps mais très performante.

La mémoire fût les premières recherches de mon père, il essayait de comprendre comment la mémoire fonctionnait et comment pouvoir la réparer quand celle-ci ne fonctionne plus normalement. Ma mère avait été touché par une dégénérescence de la mémoire, sans lien et sans explication rationnelle, du moins quand elle a été diagnostiquée. Elle n’avait que 45 ans à ce moment-là, et n’arrivait plus à s’occuper correctement de moi. Le combat de mon père fut d’essayer de remonter le temps pour récupérer sa femme, et moi d’apprendre à vivre avec deux parents qui ne semblait plus vraiment prendre ce rôle à cœur, d’une façon involontaire ou non. J’ai appris très tôt à me débrouiller seul, à comprendre par moi-même quelles étaient les responsabilités qui m’avaient déjà attrapées.

Même si mon père était un grand scientifique, un homme qui était intelligent, passionné par son métier et, mal grès tout ces efforts il n’a jamais su arrêter la maladie de ma mère mais il n’a jamais lâché prise et appris à vivre avec. Il ne pouvait pas appréhender sa maladie de cette manière et puisque je vivais avec elle plus que mon père, je savais quand elle me reconnaissait, quand elle savait où elle était. Dans ces meilleurs jours elle arrivait même à me raconter des souvenirs, mais dans les moins bons, les voisins l’entendaient hurler et je ne pouvais pas gérer ça seul (même si je m’acharnais à dire que si) et il arrivait qu’ils viennent m’aider à la raisonner mais on ne peut pas raisonner quelqu’un qui n’est plus rationnel. Lui mettre le nez dans ce que visiblement elle ne pouvait pas comprendre, c’était encore pire, mais la laisser croire que le reste existait ? Est-ce vraiment mieux ? En tout cas, ça aidait à l’amener à se calmer.

Comme vous l’avez compris, j’ai passé une partie de mon enfance et toute mon adolescence à aider ma mère comme je le pouvais, puis je me suis posé cette même question : Sait-on pourquoi on se souvient de certaines personnes ?

Je peux encore me rappeler d’un camarade de classe, j’avais six ans et c’était en ce temps-là mon meilleur-ami. Comment on était devenus meilleurs amis ? Aucune idée, mais je me souviens de ce jour où nous avions construit une cabane dans les bois, nous avions passés l’après-midi entière à imaginer un monde où il fallait survivre par ses propres moyens. Sa mère était venue nous récupérer, nous nous n’étions même pas rendus compte que l’on avait passés sept heures à jouer sans interruption. Je peux vous raconter cette journée comme si j’y étais, mais je suis incapable de me rappeler son prénom. Puisque à cette époque, son prénom m’importait peu surement mais, les moments de vie eux étaient d’une importance capitale.

J’ai grandi à Bradford en Angleterre, j’y suis même né et je n’y ai pas de très bons souvenirs dû à la maladie de ma mère, les difficultés que j’ai eu à gérer mes études et ma vie. J’ai eu beaucoup de chance que mes parents aient eu l’argent nécessaire pour mon parcours scolaire. Devenir ostéopathe n’a pas été une évidence à vrai dire, puisqu’au début il était hors de question que je travaille dans le monde médical. J’ai d’abord étudié pour devenir architecte, le métier me semblait assez éloigné de tout ce que j’avais connu et me permettait de déconnecter complétement de ma vie réelle. Il s’est avéré que je dessinais assez bien en plus de ça, mais je n’étais ni passionné, et encore moins attiré au fil du temps par mes études. L’année où j’ai décidé d’arrêter de me voiler la face fût l’année ou mon père décéda d’une embolie pulmonaire, ça ne prévient pas, c’est fatal. A vrai dire, même si c’est horrible de penser ça, j’ai toujours cru que c’est ma mère qui mourait la première à cause d’une perte de contrôle ou par un geste irrationnel bien que surveiller, on ne peut pas prévenir à tout instant un geste malheureux.

Heureusement pour ma mère, elle ne se souvenait plus de mon père mais, ce n’était pas mon cas. J’ai dû encaisser seul, et j’ai finit par prendre conscience que ni mon père, ni moi n’étions responsable de sa maladie, que ce qu’on s’infligeait comme dédier sa vie à essayer de rendre la sienne normal, étudier dans une branche au plus éloigné de notre quotidien, essayer de la ramener, rien de tout ça n’était un choix que nous avions fait, mais on nous l’avait imposé. Je peux dire que depuis ce jour j’ai brisé mes chaînes. Ma mère à été placé dans un établissement spécialisé et j’ai pu enfin respirer, réfléchir à ce que je voulais, ce que je ne voulais plus, ce à quoi j’aspirais.

Avec l’argent de l’assurance de mon père j’ai pu me payer un appartement près de l’université de Queen à Belfast, pour poursuivre un cursus et devenir ostéopathe. J’ai mis deux ans avant de me tourner vers cette spécialité, à vrai dire c’est celle que je trouvais le plus passionnant. Je ne dis pas avoir dévorer chaque bouquin concernant cette médecine, mais j’arrivais à facilement comprendre, me projeter et ça me plaisait énormément.

Je rendais souvent visite à ma mère, et une fois diplômé à la fin de mes études, j’ai rejoint un cabinet de médecins libéraux en Angleterre pour rester près de ma mère mais ça n’a pas duré très longtemps et contrairement à mon père je sentais que ma mère n’allait pas rester de ce monde très longtemps quand j’ai rejoint ce cabinet. Deux années après, elle décéda des suites de complications cardiaques, j’avais 27 ans et plus aucune attache à ma terre natale et je ne me voyais pas continuer ma vie de cette manière. J’ai donc quitté mon poste, vendu mon appartement et direction les États-Unis. Tout s’est enchainé très vite mais je n’avais plus peur de m’en aller.
En arrivant à l’aéroport de J.F.K je me rappelle n’avoir qu’une valise qui contenait quelques vêtements, des souvenirs et une envie de vouloir construire une autre vie ailleurs.

J’ai logé à l’hôtel les premières semaines, puis avec la demande préalable de rester sur le territoire pour exercer mon métier, je n’ai pas eu de mal à trouver un emploi dans un cabinet. C’était un peu le nouveau métier à la mode à ce moment-là. J’ai loué un appartement un mois après mon arrivé, je ne savais pas si j’allais rester sur New York, et même si j’avais une réserve d’argent assez conséquente sur mon compte en banque, acheter un appartement dans une ville dont je ne connaissais rien n’était pas concevable (et puis le prix des appartements étaient incroyablement cher).

La première année de mon arrivé à New York, j’ai eu beaucoup de chance (chose à laquelle je n’étais pas du tout habitué à vrai dire) mon métier était très à la mode, j’avais une petite amie à l’époque mais rien de bien concret on se voyait par-ci, par-là et je commençais à vraiment apprécier la ville dans mon petit appartement du Queens.

J’ai appris à me découvrir des passions très tard, j’étais devenu un geek à presque la trentaine, fan de la saga Star Wars, du Seigneur des Anneaux, j’ai adoré lire des comics, j’ai également découvert l’univers formidable du gaming et à vrai dire les premières semaines je n’ai pas réussi à décrocher de ma console (puis j’ai compris par la suite qu’il était bien mieux d’avoir un PC pour jouer, mais je n’étais pas lucide dans mes débuts). J’ai accumulé des objets de tout genre en rapport avec ma passion dans mon appartement qui commençait à devenir trop petit pour tout ce que j’avais à exprimer, et puis je voulais adopter un animal mais ce n’était pas possible là où j’habitais.

Deux ans après mon arrivé, j’ai déménagé dans un appartement bien plus grand, cette fois-ci que j’avais acheté. Je pouvais un peu plus m’imprégner les lieux, me sentir chez moi, et construire une vie qui me ressemblait plus. J’ai rencontré cette année-là, Jolene. Mes histoires précédentes n’étaient rien comparé à ce que j’avais ressenti avec elle et il est inutile de vous cacher que je suis un amoureux passionné quand je suis sûr de ce que je ressens (ça aussi je l’ai appris très tard sur ma personne), je l’ai aimé, énormément mais j’ai été beaucoup trop aveugle pour voir que ce n’était pas réciproque, en tout cas, pas de la façon que je voulais. Nous sommes restés un an et demi ensemble et pour vous dire à quel point j’étais aveugle : j’allais la demander en mariage. Un an et demi ensemble et je comptais franchir un cap auquel je n’avais jamais pensé avant. Je n’ai pas eu le temps de lui demander qu’elle s’est enfuit de ma vie pour son travail, j’ai eu le cœur en miette. Je ne peux même pas vous expliquer à quel point j’ai été triste et abasourdi.

Ma première vraie peine de cœur, et pourtant ça ne m’a pas empêché de vouloir y croire à nouveau. Pour soigner cette cassure, j’ai décidé d’ouvrir mon propre cabinet, j’habitais maintenant Brooklyn et je pouvais me permettre d’engager de nouveaux projets pour pouvoir tourner la page. J’ai adopté une petite chienne que j’ai renommé Arwen. Un petit beagle abandonné dans un refuge car les propriétaires ne pouvaient plus s’en occuper.

En ouvrant mon propre cabinet, j’ai réalisé qu’il me manquait le contact social avec d’autres humains médecins, après deux ans d’exercice j’ai décidé de fermer mon cabinet pour intégrer un complexe médical. Même si avoir mon propre cabinet était très gratifiant, je ne faisais pas ça pour me récompenser d’en être arriver jusque-là mais plutôt pour aider au mieux les personnes qui en avait besoin.

J’ai rencontré mon ex-femme presque en même temps lorsque j’ai intégré le complexe médical. Donna et moi, ça n’a pas été le coup de foudre immédiat mais, elle montrait un tel intérêt auquel je n’avais jamais eu le droit que je me suis laissé tenter par cette femme. Au début, tout semblait sortir tout droit d’un film, elle était compréhensive, tout le temps de bonne humeur, pas un mot plus haut que l’autre, elle me donnait tout sans restriction. Quatre mois après le début de notre relation, elle commençait à s’installer de plus en plus chez moi, et je n’ai pas osé la freiner dans son élan. Si bien qu’elle a finit par venir habiter chez moi sans qu’on en discute vraiment, puis les choses sont devenues un peu plus compliqué, au début rien de grave. Une dispute par-ci, par-là, je ne rangeais pas mes affaires comme elle voulait, j’oubliais de sortir la poubelle, Arwen prenait trop de place dans le lit, enfin notre lit. J’ai cédé à tout ce qu’elle demandait par la suite et je n’aurais jamais dû, il fallait que je lui envoi un message de là où je me trouvais, quand je partais du travail, puis je n’avais plus le droit tellement de jouer autant que je le voulais, mes potes étaient selon elle tous des idiots, ils ne m’apporteraient rien dans la vie.
Toutes les sorties que je faisais, il fallait que je lui en parle et si elle ne pouvait pas venir alors c’était une sortie stupide. Elle a fini par avoir le code mon téléphone, le mot de passe de ma boîte mail perso et professionnel, de mes réseaux sociaux. Elle avait la main sur tout, et si je changeais mon mot de passe sans lui dire c’est que je cachais quelque chose. Les seuls moments où je respirais c’était quand je sortais Arwen et encore là, elle regardait par la fenêtre si je prenais le bon itinéraire. Ça été un enfer, si bien que j’ai fini par la demander en mariage, elle m’a mis une telle pression et ses amies aussi.
J’avais la trentaine passée, pas marié, pas d’enfants vous vous rendez compte ? Quel sacrilège. Je jouais à des jeux d’ados, regardait des films nuls, mes comics étaient des torches culs, et mes centres d’intérêts complétement dépassé. J’ai totalement perdu confiance en moi et je me suis perdu pendant 7 ans de mariage, sans savoir comment m’en sortir mais il aurait fallu surement un élément déclencheur me diriez-vous ?

Un soir, je rentrais du travail et on voyait bien que quelque chose clochait, j’étais malheureux, le regard fatigué, je ne parlais pas énormément même si je n’ai jamais été une pipelette, j’aimais échanger. Je marchais pour rentrer du travail, la boule au ventre de savoir ce qu’elle allait encore trouver à dire puis je suis passé devant la saberist academy, je me suis regardé dans le reflet de la devanture d’un magasin.

« Alexander, t’as fait tout ça pour en arriver-là ? » me suis-je dis à voix haute. J’ai dû faire face à beaucoup de choses étant plus jeune, et je me laissais faire par une connasse blonde, incapable de voir la personne que j’étais ? J’ai eu un élan en moi, je ne sais pas d’où il est venu mais c’était comme si mon passé entier me criait de lui dire d’aller se faire foutre avec un F majuscule, et qu’importe ce que les gens peuvent penser, que je finisse seul avec trente chiens, tant que je ne finis pas avec une folle comme elle, ça valait le coup.
Je suis rentré chez moi, d’un pas décidé, j’ai éteint mon téléphone et quand j’ai franchi la porte de chez moi, comme d’habitude elle s’est mise à râler. Je n’ai pas bougé, je l’ai écouté me crier dessus et d’un ton calme.

« Maintenant, tu t’en vas. » lui avais-je dit, elle s’était mise à rire mais moi je ne riais pas. Elle a perdu son sourire et s’est mise à crier encore et encore. Je suis parti dans MA chambre et j’ai dégagé ses affaires par la fenêtre, elle est devenue folle mais je ne me suis pas arrêté.

« Maintenant tu t’en vas, ou sinon tout passe par la fenêtre. » pendant plus d’une heure et demie, elle s’est mise à hurler dans tous les coins de la maison, me jurant qu’elle allait faire de ma vie un enfer mais, je n’avais plus peur de quoi que ce soit venant d’elle.

« Tu dirais ça à mon avocat et crois-moi je vais prendre le plus cher et on va voir qui va hurler le plus fort. » lui répondis-je en la voyant prendre quelques affaires.

Quand elle claqua la porte et que je pus enfin fermer la porte à clé, un poids énorme s’en alla, si bien que j’ai pleuré toute la soirée de soulagement. Les semaines qui ont suivit je m’étais inscrit à la saberist academy, j’avais fait dégager ses affaires puisque même si nous étions mariés, j’avais acquis cet appartement avant qu’on le soit. J’ai également commencé à consulter une thérapeute, je m’étais débarrassé d’une épine mais le plus dur était de ne pas se laisser dépasser par les événements et de pouvoir comprendre comment j’en étais arrivé là.

Le divorce, se reconstruire, réapprendre à se connaître, perdre l’habitude de se dévaloriser. Il m’a fallu un an et demi de procédure de divorce et deux ans de thérapie avant d’y arriver. Quand elle a quitté ma vie, j’ai fêté ça avec mes amis à qui j’avais tourné le dos, je n’avais pas fait la fête comme ça depuis le temps ( et je me souviens encore de la gueule de bois que j’ai eu ).
Je suis persuadé que je vais encore apprendre, même à quarante ans passés mais c’est fini de vivre ma vie pour une autre, de me contenter de ce que je ne veux pas, de me priver de ce qui me rend vivant, de faire des choix parce que c’est socialement plus acceptable. J’ai des moments de doutes comme tout le monde, mais je ne me laisse plus submergés par mes questions, je trouverais la réponse en tant voulu.

Devenir bénévole dans un refuge, s’inscrire dans une académie pour maitriser le sabre laser ou encore militer pour une cause que je trouve juste et pour laquelle je peux m’investir, je ne trouve pas ça ridicule et je n’aurais jamais dû me laisser entendre le contraire.

Je me souviendrais de ces moments, de ces personnes parce qu’elles ont marqués ma vie, je ne peux peut-être pas vous dire le prénom de toutes car, encore aujourd’hui je me souviens des moments de vies et pas de leur prénoms.





this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : mcfly (bon c'est pas marty, mais c'est tout comme Tag gaming sur I've got 99 problems 2153884322 ) et je m'appelle Camille  I love you
Age: vingt-cinq ans Tag gaming sur I've got 99 problems 4032930001
Avez-vous des triggers personnels ? les relations majeur/mineur
Avatar à réserver : michael fassbender  Tag gaming sur I've got 99 problems 3460843005
Crédit avatar utilisé dans la fiche: millenium pain
Souhaitez-vous un mp d'intégration oui oui oui  Tag gaming sur I've got 99 problems 900075052

Tawny T.-Hirsch - Cherish

Invité
15 r ; 748 v.
Dim 13 Déc - 17:09
Tawny Saffron
Thorvaldsen-Hirsch
IDK WHAT YOU'RE TALKING ABOUT
ID CARD
{@=780}Tawny Thorvaldsen-Hirsch{/@}
17 ans - étudiante
FEAT : bailee madison
Née princesse à qui tout réussit, parce que tout lui est offert sans conditions, elle se rend compte que l’âge adulte qui approche est bien plus compliqué et difficile qu’elle l’imaginait. Habituée à tout recevoir sur un plateau, elle n’a pas vraiment l’ambition de ses aînés. Franchement, elle n’a jamais réfléchi à son avenir, se contentant de faire tout ce qui lui plaisait, sans efforts parce que papa ou maman payait. À dix-sept ans, elle se rend bien compte qu’elle a été couvée trop longtemps, mais elle reste démunie devant les obstacles et les difficultés. Elle commence à comprendre que la vie n’est pas vraiment une histoire pour les enfants modernes.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américaine
Ethnie/origines : Allemande, danoise, norvégienne, mais franchement, elle croit surtout qu'elle est une fée égarée.
ꕥ orientation : elle ne s’est jamais posé la question, elle a toujours voulu épouser un prince, après tout.
ꕥ situation : attends toujours le prince charmant. et pis bon, elle a encore 17 ans quoi.
ꕥ occupation : Dernière année avant l’université. Mais bon, avec ses notes, elle n’espère pas grand chose des hautes études, au grand dam de ses parents. Côté scolarité, elle croit être la grande déception de ses parents. Ils lui reprochent beaucoup de ne pas être attentive et ses notes. Elle travaille aussi à la réception de l’entreprise de papa quelques heures par semaine, parce qu’elle est gentille et qu'elle a un joli sourire. Et elle compte bien postuler pour travailler à la galerie d’art Chasse Sauvage. Elle adore l’art de Jane Sgidaa Kaw. C’est son idole.
Quartier : Staten Island

and what else ?
Qualités : Sociable - curieuse - vaillante - sans malveillance - innocente (dans le sens de pas coupable) - créative - rêveuse - manuelle - ouverte d’esprit

Défauts : craintive - prétentieuse - naïve - anxieuse - zéro intellectuelle - désorganisée - dissipée - désinvolte - égocentrique par défaut

Passions : {#}bricolage{/#} {#}dessin{/#} {#}escrime{/#} {#}gaming{/#} {#}fantaisie{/#} {#}féérie{/#}

Communautés : {#}Gotha{/#} {#}SalsaClassByRicardoDiaz{/#} {#}CoursDeYogaAuMeowParlour{/#} {#}LycéeDeStatenIsland{/#}




that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ?
Son innocence. La vie adulte… enfin, presque adulte. Elle n’est pas du tout préparée à affronter la vie réelle. La crainte du rejet, de ne pas être à la hauteur. Ça l’angoisse beaucoup. Oh, oui, évidemment son année scolaire. Ouais, c’est pas très reluisant tout ça. surtout pour la dernière année. elle souhaite ne pas redoubler la dernière année… la honte ? Ouais, sûrement.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes).
Une certaine obsession à être aimée. Elle doit plaire, être agréable et parfaite, comme Alyson l’était. Elle n’a pas l’impression d’assurer en tant que Thorvaldsen-Hirsch. Alors elle panique un peu lorsqu’on l’ignore ou quand elle se sent délaissée. Elle risque d’être un peu excessive avec ses amis, sans doute un peu collante, parfois jalouse quand ils iront voir ailleurs, croyant qu’ils estiment qu’elle n’est pas assez bien.

Comment s’est terminé ta dernière relation ?
Quelle relation ? Elle n’en a jamais vraiment eu. Après tout, elle n’a que 17 ans. Quelques flirt avec des camarades d’école, mais rien de sérieux… certains prétendent que c’est parce que le nom Thorvaldsen-Hirsch fait peur. Elle se dit que c’est parce qu’elle n’a pas trouvé le prince charmant, mais au fond elle se dit que c’est peut-être juste parce qu’elle n’est pas assez cool.

Le dernier texto que tu as envoyé ?
« Papa, tu peux m’envoyer le chauffeur ? J’ai besoin d’aller faire des courses. Oh et ta carte de crédit aussi ! »

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ?
Un peu conflictuelle, actuellement. Ils veulent bien faire, mais de toute évidence, elle n’est pas aussi raisonnable et douée que ses aînés. Du moins c’est ce qu’elle croit, alors elle se bute souvent à leur incompréhension et à son incompréhensions envers eux. De toute évidence, ils ne se comprennent plus. Tout le monde est très occupée et elle essaie de devenir une adulte, mais ils la considèrent encore comme une gamine (avec raison) et elle estime qu’elle devrait avoir plus de responsabilités, mais ils le croient pas qu’elle soit assez mature… elle voudrait être comme alyson, mais elle ne l’est pas et ils le lui rappellent souvent… et puis avec ses notes à peine passable, ils estiment qu’elle n’est pas à la hauteur. Bon, ils ne le disent pas comme ça, mais c’est ce que retient Tawny.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ?
Elle dessine des fées, des licornes et des créatures merveilleuses. Beaucoup de bricolage et d’artisanat. Elle essaie d’apprendre la vie réelle et non le conte de fée qu’elle vivait. Elle joue à des jeux vidéo avec un petit groupe régulier. Elle pratique l’escrime à un haut niveau, parce que bon, c’est pas mal le seul sport qu’elle accepte de faire, outre les échauffements et la mise en forme pour rester au niveau et parce que papa trouve que c’est un sport noble. Elle aime aller faire du yoga au Meow Parlour et les cours de Salsa.

Un fait peu glorieux à nous raconter ?
Elle est née le 5 juin 2003. Alyson, sa grande sœur, a été assassinée le 4 juin 2019. Autant dire que son 16e anniversaire, le lendemain, a été jeté aux oubliettes. Pas mal de gosses de riches ont été hyper déçus que sa fête d’anniversaire soit annulée. Ça promettait d’être la fête du siècle. Pas mal ont trouvé ça nul que ce soit annulé. Alors Tawny a fait une petite crisette, furieuse que l'événement ait été annulé. Parce que ses amis ont critiqués, elle a piqué une crise à ses parents. Elle s'est sentie très bête après coup...




this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Leeyarom / Gab
Age: +30 :)
Avez-vous des triggers personnels ? banalisation et promotion des relations abusives sous toutes leurs formes
Avatar à réserver : bailee madison
Crédit avatar utilisé dans la fiche: Leeyarom
Souhaitez-vous un mp d'intégration Non merci, mais c’est gentil !

je vous ouvre mon cœur et vous me parlez de shakira ? (a.q.m.)

Invité
19 r ; 389 v.
dans rps
Ven 18 Sep - 17:46
alessa quispe
25 ans - chômeuse en herbe (littéralement)
FEAT : fivel stewart  Alessa c'est la nana qui a toujours des cernes jusqu'au bide et un grand sourire aux lèvres pour compenser. Insomnies, défoncée, avec elle on sait pas trop. A force on renonce à demander, parce qu'elle laisse même pas la place pour un ça va. Alessa c'est la bonne pote aux manies de foutre du piment partout, de faire bouillir son eau ; on la comprend pas toujours mais ça aussi, on y a renoncé. Au moins, elle fournit de bons trucs pour la fumette et elle s'immisce pas trop dans la vie privée des gens. Finalement, c'est la pote de tout le monde, mais personne la connait vraiment. C'est un coquillage hermétique qui s'ouvre pas, sous aucune condition. C'est la nana qui va visiblement mal et qui fout toutes ses relations, toutes ses amitiés en l'air et qui continue de te lancer un grand saluuuut le matin. Du moins, quand on la croise. Parce que la rumeur court qu'Alessa, elle a complètement renié tout lien avec l'extérieur et elle sait plus comment s'y rattacher. À croire que la sobriété, finalement, ça lui sied pas au teint.
who am I
ꕥ âge : 25 ans.
ꕥ nationalité : péruvienne, née dans la jolie ville d'arequipa, avec ses volcans et ses canyons dont elle aura jamais fini de s'émerveiller. rien à voir avec les grattes-ciel un peu moche de NY et son système de transports qu'elle comprend toujours pas.
ꕥ ethnie/origines : par sa mère, japonaise et russe. par son père, aymara, pied-noir et coréenne. ça fait une jolie carte du monde, mais chez elle, on se cantonnait souvent au ouais, pas vraiment péruvienne, quoi.
ꕥ orientation : lesbienne.
ꕥ situation : techniquement en couple. ça l'empêche pas d'être techniquement toujours amoureuse de son ex.
ꕥ occupation : ancienne étudiante boursière, alessa cherche toujours des fonds pour sa thèse en génomique. c'est tellement niche que les mécènes ne se bousculent pas aux portes, alors en attendant, elle collectionne les petits boulots.
ꕥ quartier : brooklyn, bedford st.
ꕥ qualités : douce, patiente, rationnelle, curieuse, dévouée
ꕥ défauts : indifférente, fainéante, secrète, égocentrique, peu fiable
ꕥ passions : {#}marijuana{/#} (ça compte vraiment comme une passion ? la sale vie olala), {#}gaming{/#}, {#}cuisine{/#}.
ꕥ communautés : paroisse st luke, lgbt center, the lost planet, NYC expats
ꕥ scénario/pré-lien : //
ꕥ groupe : i need help
ꕥ mp d'intégration : merciiii, ça ira love

all about my player
ꕥ petite présentation perso : j'ai mis une citation de la classe américaine dans ma fiche, si vous avez la ref, je vous aime déjà.

petit portrait chinois
ꕥ un livre : the god of small things, arundhati roy
ꕥ un film : margarita with a straw
ꕥ une série : j'ai pas d'autres idées alors toujours orphan black
ꕥ une chanson : en ce moment cool blue, de the japanese house
ꕥ un animal : le chien, on va être modestes cette fois (mais un beau chien hein, genre golden, pas un suppôt de satan là)
ꕥ un plat/dessert : la mangue avec du riz gluant dessus, allez
ꕥ une boisson : le café
ꕥ une célébrité : alexandria ocasion-cortez. c'est pas une célébrité, mais ça l'est dans mon coeur.
ꕥ un pouvoir magique : toujours se téléporter

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : toujours pas, mais j'aime pas trop trop le vomi. (coucou les émétophobes)

that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Si vous lui posiez la question, vraiment, elle regarderait sûrement en l'air en se dandinant et en se frottant le nez, pour vous répondre un "baaah, euh, j'sais pas, moi". Reine de l'évitement, Alessa est pas très douée pour parler de ses ressentis ou les prendre au sérieux. Rien n'est grave, tout peut s'ignorer : Alessa a une conscience aiguë, extrêmement fataliste, qu'elle n'a aucune prise sur sa propre vie et que ce qui doit arriver arrivera. N'importe quel psy lui sortirait en deux consultations une liste longue comme les pattes de dix araignées mises bout à bout, et elle hausserait à peine les épaules, pas convaincue.
Le vrai problème, au fond, c'est qu'Alessa a jamais vraiment trouvé sa place. Ni dans son Pérou natal, où elle était ni assez latina ni assez rien, ni à New York, qui l'a avalée et recrachée tout aussi vite. Qu'est-ce qu'elle fout là, vraiment, au fond ? Si elle est retournée à Arequipa, y a un an, c'était pour une bonne raison, non ? Retrouver sa ville natale, bosser dans un environnement familier, tenter utopiquement de combler les déficits d'une économie en berne qui a essuyé trop de récessions, trop de corruption... Même ça, son rêve le plus simple, le plus atteignable, elle l'a essuyé d'un revers de manche en revenant à New York. Même ce qu'elle fout là, elle arrive pas à comprendre ce que c'est. Alessa, elle sait pas ce qu'elle veut, au fond. Ni qui elle est vraiment.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Fut un temps où elle sniffait, s'injectait et avalait tout ce qui pouvait lui passer sous la main, sans distinction de quoi ou quelle dose, pourvu que ça lui vide la tête et estompe les points d'interrogations. Cannabis, MD, héroïne, speed, tik : Alessa n'avait comme prise sur sa vie que ses divers shoots, rejetant toute tentative d'approche en sa direction et perdant complètement pied dans ses études et dans sa vie sociale. Il a fallu une peur un peu trop forte pour la faire revenir parmi les vivants. Aujourd'hui, elle consomme plus que des joints, souvent trop, mais les joints, c'est comme tromper si c'est dans une autre ville : ça compte pas.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Elle était à peu près sûre que ça marcherait pas, la distance, pas parce que ça la dérangeait elle mais parce que ça avait dérangé sa première ex et qu'elle était pas spécialement optimiste : c'est plus commode de s'attendre au pire. Et comme elle l'avait prévu, Gaeul et elle n'ont tenu que quelques mois avec la distance Arequipa-New York, davantage par besoin de se développer chacune de son côté que par manque d'amour. Cette fois, cependant, Alessa, au lieu de se foutre de la poudre pleins les narines, elle a décidé de complètement arrêter, de faire quelque chose de sa vie, être meilleure pour elle, pour les autres ; pour Gaeul. Le seul problème, c'est que maintenant, Gaeul est avec quelqu'un d'autre. Et forcément, c'est une contrainte en plus.

Le dernier texto que tu as envoyé ? Elle cacherait son portable, l'air un peu piteux, pour prétendre que c'est "yo, j'ai racheté de la glace, t'aimes la Ben&Jerry's ?" envoyé à son coloc, et au fond, ce serait même pas vraiment un mensonge : le dernier message, il est resté dans ses brouillons, et elle y ajoute un mot tous les jours pour se donner l'impression qu'un jour elle va l'envoyer. Elle a pas le droit, elle se l'interdit : elle a quelqu'un d'autre maintenant, quelqu'un de génial, et Gaeul aussi. Lui dire je suis revenue pour toi, ce serait du suicide, une flagrante aberration, un manque de respect qu'elle n'osera jamais face à son ex. Alors elle se tait, elle ronge son frein, et le message reste dans les brouillons. "t'aimes la Ben&Jerry's ?", ça va très bien, comme dernier message, finalement.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? A l'instar d'un peu tous ces gamins ingrats qui ont jamais manqué de rien, Alessa a longtemps cru que la meilleure chose dans sa vie, c'était sa voisine. Leur ferme à la sortie de la ville, avec des alpagas et des moutons ? Bof, ça faisait davantage paillard qu'autre chose et Alessa n'avait pas besoin d'un démarqueur de plus dans sa vie déjà si particulière. Grandir à Arequipa, quand on n'est ni vraiment Péruvienne, ni trop Japonaise, ça n'a rien d'aisé et pourtant, ses parents lui ont grandement facilité la tâche. En rétrospective, y a peut-être personne qu'elle aime plus que sa mère un peu stricte mais si présente ; personne qu'elle admire davantage que son père un peu voûté, fatigué trop tôt, au corps trop petit pour tout l'amour qui en déborde. Elle leur doit tout mais ne leur a jamais dit, peut-être parce que la peur de les décevoir dépasse toute autre émotion à leur égard.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Quand on a passé un an et demi à rien foutre à part se défoncer, c'est dur de retrouver des passe-temps et un cercle social, mais ce qui est encore plus dur, c'est de pas retomber dans une spirale. Alors Alessa se lance corps et âme dans tout et n'importe quoi : les jeux-vidéos, en communauté ou seule, la lecture de magazines en allemand, qu'elle comprendra sûrement jamais, les rencontres en soirée d'inconnus parfaits qu'elle reverra sûrement jamais, pourvu qu'elle se retrouve pas face à un sachet de taz. Récemment, sa lubie, c'est le sport : elle s'y met à fond, tente de regagner une hygiène de vie acceptable, essaie d'apprécier enfin un peu ce corps auquel elle a trop longtemps infligé l'enfer. C'est pas facile, mais elle s'y tient, parce qu'elle a pas grand-chose d'autre à quoi se raccrocher.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? L'époque où elle était au plus bas s'est soldée de son pire bad trip : après avoir gobé trois ecstas en soirée, Alessa s'est retrouvée chez elle, incapable de tenir en place. Elle a prolongé avec un gramme de speed retrouvé dans sa poche : une trace, deux traces, trois, jusqu'à ce que le mélange lui foute une claque. Ca aurait dû s'arrêter là, sûrement, et elle sait pas trop ce qui l'a poussée à prolonger, mais elle est sortie acheter de l'alcool. La suite ne tient qu'à ce qu'on lui a raconté : elle a brisé la porte d'entrée d'une résidence, fait sonner l'alarme incendie et appelé sa mère, puis les flics, puis son ex en panique pour leur dire qu'elle se faisait tirer dessus. Elle ignore ce qu'elle a pu dire aux flics pour qu'ils la laissent rentrer chez elle sans autre forme de procès, du sang sur les mains et sur son pantalon, elle se souvient juste avoir passé le reste de la nuit à injurier Gaeul et à lui reprocher tout problème dans sa vie. Elle sait pas si ce qui s'est brisé entre elles est arrivé à ce moment-là. Elle a jamais osé demander.

this session is gonna be different
(an)kana ꕥ 23 ans
fréquence de rp : selon mon irl, une à plusieurs fois par semaine. ϟ fréquence de connexion : quotidienne. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? je m'adapte au partenaire, mais on va dire entre 300 et 1800 (oui c'est large), généralement je limite à 600. ϟ avatar à réserver : fivel stewart ϟ de quelle couleur sont les petits pois : lourds (lol get it?) ϟ comment avez-vous connu 99 ? toujours grâce à kelly et jina ϟ un dernier mot ?Eh, je t’arrête tout de suite. La classe, c’est d’être chic dans sa manière de s’habiller. Rien de tel que d’aller chez Azzedine Alaia ou même de s’acheter des sous-pulls chez Yohji Yamamoto !
tumblr (gif) solsken (avatar)

going 100mph (mistakes per hour)

Invité
14 r ; 954 v.
Ven 11 Sep - 22:38
curtis cho
23 ans - étudiant
FEAT : johnny suh
invisible, ordinaire : plus jeune, c'est grâce à sa quiétude qu'il s'est démarqué. simple façon d'être, caractère qu'il n'a pas choisi transformé en complexe par son beau-père macho et ses camarades qui en profitaient pour lui marcher dessus. les blessures restent, plaies ouvertes et suintantes qui infectent chaque partie de son être qu'elles touchent. curtis se sent mal dans sa peau et il a l'impression d'en être coupable, de le mériter parce qu'il est défectueux. malaise général qu'il s'efforce de surmonter en l'ignorant à défaut d'en être conscient, malgré tout il rayonne avec la force de mille soleils dès qu'on écarte les nuages qui ternissent son éclat.
who am I
ꕥ âge : 23 ans mais toujours l'impression d'en avoir 15, perdu dans le sephora de la vie un monde beaucoup trop grand pour lui.
ꕥ nationalité : américain de naissance, c'est new york qui l'a vu naître mais il a grandi à jericho, petite ville de 13 000 habitants dans le comté de nassau. les états-unis sont son bercail mais il a souvent l'impression de ne pas y avoir sa place. mal du pays, ou mal du monde ?
ꕥ ethnie/origines : sud-coréennes, sa mère est née sur le continent, fille d'immigrés venus au pays dans les années cinquante, tandis que son père y est arrivé environ trente ans plus tard pour ses études. juste une autre différence, un paramètre de plus ayant participé à son aliénation.
ꕥ orientation : hétérosexuel, complètement, à 100%, aucun doute là-dessus. oui il travaille chez lush et oui il allait sur jeuxpourfilles point com quand il était gamin mais ça veut rien dire... si ?
ꕥ situation : en couple depuis un peu plus d'un an avec celle qu'il considère comme sa meilleure amie. ça devient sérieux, ça commence à parler d'emménager ensemble... et il l'adore, vraiment, mais il y a quelque chose qui manque.
ꕥ occupation : étudiant en informatique à la columbia university, il est employé chez lush à temps partiel pour arrondir les fins de mois.
ꕥ quartier : queens.
ꕥ qualités : assidu, ambitieux, loyal, drôle, fiable, ingénieux, travailleur.
ꕥ défauts : parfois immature, timide, anxieux, tête en l'air, défaitiste, manque de confiance, se laisse souvent marcher dessus.
ꕥ passions : {#}gaming{/#} — (son refuge depuis l'enfance, les jeux vidéos lui ont offert tout ce qui manquait à sa vie.) {#}sci-fi{/#} — (quasi-spécialiste du genre et toutes ses déclinaisons, il a regardé matrix au moins 14 fois.) {#}cyberpunk{/#} — (son type de sci-fi préféré, il en connaît l'histoire par coeur et a consommé tous les classiques.) {#}informatique{/#} {#}memes{/#} {#}cinéma{/#} {#}geek{/#} {#}pâtisserie{/#} {#}manger{/#} {#}cocktails{/#}  {#}rock{/#} {#}basket-ball{/#}
ꕥ groupe : idk what you're talking about.
ꕥ communautés : habitants du oak complex, the lost planet, les étudiants de columbia university.
ꕥ scénario/pré-lien : lien si applicable
ꕥ mp d'intégration : oui plzz

all about my player
ꕥ petite présentation perso : salut, moi c'est bee, ma passion dans la vie c'est faire des personnage sur lesquels je projette mes problèmes pour me psychanalyser à travers eux <3 #selfdrag je fais beaucoup trop de références memes/pop culture, je parle limite qu'en dialogues pardonnez moi (facepalm) à part ça j'aime les jeux vidéos, la science fiction, la musique (indie, pop, microwave sounds #100gecs, tout) et beaucoup trop d'autres trucs pour tout mettre dans une petite présentation Tag gaming sur I've got 99 problems 2153884322

petit portrait chinois
ꕥ un livre : dante & artistotle discover the secrets of the universe
ꕥ un film : matrix
ꕥ une série : the good place
ꕥ une chanson : men i trust - you deserve this
ꕥ un animal : chat
ꕥ un plat/dessert : crême brûlée
ꕥ une boisson : mojito
ꕥ une célébrité : keanu reeves
ꕥ un pouvoir magique : la téléportation

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : normalisation des relations mineur/adulte (sexuelles ou non), pédophilie, inceste, viol/abus sexuel ou manque de consentement


that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ?
— difficile d'avoir un seul gros problème quand sa vie entière est un amalgame de soucis à l'importance variante, quand tout est si gris qu'il ne sait plus les distinguer l'un de l'autre. son futur ? celui de sa relation ? pourquoi elle semble battre de l'aile, pourquoi il se sent insatisfait alors que tout va bien, techniquement ? ou alors l'incertitude d'avoir un avenir dans un monde destiné à épuiser ses propres ressources et à se détruire sous la pression du capitalisme ? peut-être.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes).
— du point de vue de ses parents, la réponse est simple : accro à son ordinateur (ou à internet, mais pour eux, c'est la même chose). la vérité est qu'il est accro aux mondes auxquel il lui donne accès, que ce soit les activités dont il se distrait, les oeuvres de fiction qu'il consomme ou les communautés dans lesquelles il s'investit. tout simplement, il est accro à fuir la réalité.

Comment s’est terminé ta dernière relation ?
— sur un simple malentendu : lui pensait qu'il y avait une relation, alors qu'en fait, non.

Le dernier texto que tu as envoyé ?
>dude i feel like a fucking onion
>there's so many layers
>i'm a goddamn lasagna of trauma

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ?
— celle avec son père s'est terminée à ses onze ans, quand sa maladie cardiaque a eu raison de lui. son plus grand modèle disparu quand il en avait le plus besoin, remplacé par une espèce de brute qui n'a jamais accepté sa nature et voulait le remodeler à son image. sa relation avec sa mère s'est tendue après ce mariage. il ne comprend pas qu'elle ait choisi un homme pareil, qu'elle l'ait laissé le rabaisser plus bas que terre toutes ces années. mais il ne lui en veut pas. il sait que comme lui, elle a peur d'être seule.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ?
— pas grand-chose, si on enlève les seuls trucs qui donnent une structure à son existence. vie sociale limitée par peur de s'embarrasser auprès des autres, il s'en tient à ses repères, aux amis qu'il a déjà. ses soirées sont souvent passées chez lui ou chez eux, devant un film ou un jeu vidéo, toujours scotché aux écrans qui sont son seul portail vers une réalité meilleure.

Un fait peu glorieux à nous raconter ?
— la fois où il s'est fait pipi dessus en cours de sport au primaire, celle où il s'est pris une vitre devant son crush, chaque interaction avec son beau-père depuis son apparition dans sa vie, l'adolescence qu'il a complètement passée chez lui au lieu de se familiariser avec le monde extérieur, son incapacité totale à faire des tâches administratives ou même parler à un employé sans faire une crise d'anxiété... juste un fait, vous êtes sûr ?

this session is gonna be different
bee ꕥ 23 ans
fréquence de rp : selon la motivation & la disponibilité, environ une réponse par semaine. ϟ fréquence de connexion : 5j/7? ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? entre 300 et 800. ϟ avatar à réserver : johnny suh. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : franchement c'est pas gentil de poser une question pareille je suis obligé d'essayer de trouver une réponse originale au lieu de juste dire "verts" pfff i won't play into your agenda!!! ϟ comment avez-vous connu 99 ? grâce à {@=700}leah barghava{/@} cc <3 ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? juste envie de dire que vous êtes littéralement tout ce dont je rêvais dans un forum donc voilà, heureux d'être ici  Tag gaming sur I've got 99 problems 928930545
kur8mi (gif) cez (avatar)

(Harrison) it's a me, myself kinda attitude

Invité
19 r ; 665 v.
Mer 26 Aoû - 18:29
Harrison Jenkins
30 ans - sans emploi
FEAT : will higginson
Australien d'origine, Harrison a quitté son pays natale pour ses études. Fils d'un PDG d'entreprise australien, il n'a pas eu l'enfance facile. Père tyranique, mère soumis, son destin comme celui de ses frères étaient déjà tracés au bout de quelques années. Se retrouvant à étudier à Harvard par la force des choses, il y apprit à s'émanciper et surtout il y rencontra April. Une histoire d'amour naquit entre les deux et un petit garçon apparût à leur plus grande surprise. Malheureusement, la jeune femme décéda lors de l'accouchement et le blond repartit vivre en Australie, auprès des ses parents. Se retrouvant de nouveau sous la coupe de son père, découvrant ses magouilles, Harrison décida de repartir pour les USA afin de pouvoir gérer la vie tel qu'il l'entendait sans avoir l'ombre de son père au dessus de lui.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, l'âge de raison. L'âge où on se pose, l'âge où on se montre raisonnable. Et parfois, Harrison a l'impression d'être plus vieux que ça
ꕥ nationalité : Australien pur souche, il est l'archétype même du cliché australien. Grand blond, surfeur...
ꕥ ethnie/origines : Causasien
ꕥ orientation : Bisexuel, plus ou moins assumé. On va dire que l'âge l'aide à s'affirmer et à ne plus craindre le regard des autres. Il est bien plus intéressé par l'attitude d'une personne que par son apparence ou son genre.
ꕥ situation : Compliqué. Il est célibataire, mais accessoirement, il est aussi père d'un petit garçon. La mère de celui-ci est décédée lors de l'accouchement et Harrison a bien du mal à s'en remettre, malgré ses dires
ꕥ occupation : Harrison était le directeur financier dans l'entreprise familiale. Diplômé de Harvard, il essayait de montrer chaque jour qu'il méritait sa place pour ses capacités et non, son nom de famille. Tout s'arrêta quand il découvrit les magouilles paternelles. Aujourd'hui, il est à la recherche d'un emploi.
ꕥ quartier : Springfield Gardens, dans le Queens
ꕥ qualités : curieux, à l'écoute, travailleur, persévérant
ꕥ défauts : indécis, manque de confiance en lui, sarcastique à souhait, manque de tact
ꕥ passions : {#}cinéma{/#} {#}gaming{/#} {#}chien{/#}
ꕥ groupe : just small daddy issues
ꕥ communautés : Cinema du Queens, NYC EXPATS & The Lift
ꕥ scénario/pré-lien : Aucun
ꕥ parrain : oui

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Tom, la trentaine atteinte. Je fais du RP depuis plus de quinze ans et j'ai pu voir l'évolution de celui-ci (Il est loin le temps des signature montage sans aucun gif  Tag gaming sur I've got 99 problems 229028416 ) Ayant une vie bien remplie et avec des chamboulements (changement de jobs, déménagement à l'horizon..), je ne suis pas quelqu'un d'ultra présent mais je vais faire en sorte de l'être. En espérant développer le petit coquin d'Harrison  cute

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Les milles visages de notre histoire
ꕥ un film : Jumanji
ꕥ une série : Desperate Housewives
ꕥ une chanson : so cold, ben cocks
ꕥ un animal : Le labrador
ꕥ un plat/dessert : Tagliatelle au saumon
ꕥ une boisson : Pepsi
ꕥ une célébrité : Henry Cavill
ꕥ un pouvoir magique : La téléportation

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Rien de particulier. Je suis capable de parler de tout, tant que c'est discuter par avance avec le partenaire afin que celui-ci(ou celle-ci) ne soit pas mal à l'aise.


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...« Tu crois vraiment que c'est avec des notes pareilles que tu vas réussir ? Que tu vas devenir quelqu'un de bien ? » Harrison attendait dans un coin du salon, son carnet de note à la main. Dix ans à peine, et il tremblait comme une feuille alors qu'il assistait au passage en revue mensuel de son paternel sur les carnets de note de ces trois bons à rien comme il aimait le dire. C'était un moment particulièrement humiliant et stressant pour la fratrie et Harrison sentait la boule se former dans sa bouche. Dans la cuisine, il pouvait entendre les plaintes vaines de sa mère, déclarant qu'avoir un B en histoire n'allait pas mener son fils à la rue ou dans la drogue. Mais son père, Archibald Jenkins Jr, était un homme sévère. Du haut de son mètre soixante cinq, le blondinet n'avait pas de souvenir de la dernière fois où son père lui avait fait une étreinte. Il passait la plupart de son temps dans son entreprise, qui gagnait en popularité au fur et à mesure des années. Ce qui découlait pas une présence de plus en plus rare dans les murs de cette énorme propriété. « A ton tour ! » Harrison sursauta. Il croisa tout juste le regard de son aîné, qui semblait essuyer une larme avant de remonter dans sa chambre.

Son carnet dans les mains, il le tendit à son père. Il avait l'impression de passer dans un tribunal et que son père allait l'envoyer en prison au moindre faux pas. Son cadet était tout aussi terrifié que lui. Ce dernier inspecta le carnet, à la recherche d'une imperfection. Harrison avait la chance d'être le plus doué des trois, ou plutôt, d'être celui qui avait le plus de facilité. Mais son père n'en était pas moins aussi stricte. « C'est... bien » Et Harrison aurait pu jurer que ça lui avait écorché la gorge de le dire. Le petit garçon se tétanisa quand ses yeux croisèrent celui de son père. Pas un bravo, pas de félicitations. Il lui tendit son carnet d'une manière sèche, le regard neutre. Harrison ne tarda pas à faire demi-tour, bien trop heureux d'avoir échappé au courroux de son père pour s'attarder sur le fait que ce dernier n'était pas capable de le féliciter. C'est sa mère, qui l'attendit au pas de l'escalier. Celle-ci l'embrassa sur la joue. « Félicitations mon grand ! Je suis fière de toi. » Ce n'était rien pour beaucoup mais avec un père aussi stricte, ça valait tout l'or du monde. Et déjà il entendait ce dernier hausser la voix sur son cadet. Harrison grimpa rapidement les marches, voulant se trouver bien loin de ce triste spectacle.

☆☆☆

« Est-ce que tu te fous de moi, Harrison ? » Pratiquement dix huit ans, une tête de plus que lui et pourtant, Harrison était toujours aussi terrifié par son père. Ce dernier ne s'était pas assagi avec l'âge, bien au contraire. Son entreprise avait une renommé dans toute la région océanique, allant même jusqu'à interagir avec certaines entreprises asiatiques. Le pouvoir n'arrangeant pas l'homme, son père était devenu encore plus irascible qu'il ne l'était. Son incapacité à ne pas entendre un autre avis que le sien était usant. Harrison admirait et plaignait ses collaborateurs. Mais là, il ne s'agissait pas de son père mais de lui, de son avenir. Derrière son dos, son père avait fait des démarches auprès de l'université d'Harvard afin que son fils puisse intégrer un cursus de finance et de droit. Un double cursus. Et l'enveloppe avec la réponse était arrivé le matin même. Quand il avait vu le cachet, Harrison avait cru à une blague. Jusqu'à ce que son père ne lui annonce de sa démarche, avec un aplomb admirable. « J'ai déjà eu les réponses de l'université de Sidney. Je veux étudier les finances là haut. » Le ton se voulait assuré mais il était certain que sa voix avait tremblé légèrement sur la fin. Il n'allait pas faire comme son frère, il n'allait pas se plier aux exigences de son père et le laisser choisir où il allait étudier. Il les avait déjà mis dans des collèges et lycées privés, pompeux. Là, il était adulte. « Mais tu t'écoutes ? Tu es en train de me dire que tu préfèrerais étudier dans cette université de seconde zone plutôt que d'étudier dans la meilleure université du monde ? Mais qu'est-ce que tu as dans le crâne, nom de Dieu ? Tu te rends compte de la chance que tu as ? Des tas de gamins rêveraient d'avoir cette opportunité.» Harrison serra les poings. Il n'avait jamais eu envie d'aller étudier à Harvard. C'était loin, à l'autre bout du monde. Ce n'était pas son rêve. « J'ai jamais voulu postuler là haut. C'est toi qui as rempli les formulaires dans mon dos. J'ai jamais rien demandé et encore moins de faire un putain de double cursus. Du droit ? Mais j'ai pas envie de faire du droit. » Et son père frappa du poing sur la table basse. Sa mère sursauta et regarda son mari. Elle n'avait toujours rien dit, comme souvent. Elle laissait ses fils se débrouiller avec leur père avant de venir les réconforter. Mais c'était fini tout ça.

Son père se redressa mais la différence de taille était en sa faveur. Largement. Malgré tout, Harrison se sentait encore comme le petit garçon qui amenait son carnet à son père. « Ne sois pas insolent, Harrison. Si j'ai fait ça, c'est parce que je savais que tu n'aurais jamais le courage de faire tout ça. Tu es intelligent, le plus intelligent des trois. » Harrison tiqua. Il détestait quand son père le comparait à ses frères. L'aîné était le plus courageux, lui le plus intelligent et le dernier était le plus sportif. Chacun était mis dans une vulgaire case et ils avaient passé toute leur enfance à être comparés les uns aux autres. « J'ai fait ça pour toi et tu oses jouer l'ingrat. Tu iras à Harvard, Harrison. Que tu le veuilles ou non... » Et il fit demi-tour, mettant de ce fait fin à la discussion. Le blond le regarda disparaître dans son bureau. Il ne faisait pas ça pour Harrison, il le faisait pour lui. Pour pouvoir se pavaner à l'idée qu'un de ses fils soit à Harvard. Comme il se pavanera quand son cadet sera devenu un sportif de renom et que son aîné perce dans son domaine. Il n'y avait qu'Archibald Jenkins JR qui comptait.

« Je pense que tu devrais y aller. » Les yeux d'Harrison quittèrent la porte du bureau de son père pour se poser sur sa mère. Celle-ci montra la place à côte d'elle, l'invitant à s'installer. Le blond obtempéra et elle lui prit les mains. « Je sais que ce qu'à fait ton père, ce n'est pas bien. Je lui avais dit de t'en parler, mais tu le connais.» Harrison roula des yeux. Même sa femme n'arrivait pas à lui faire entendre raison. Il se demandait pourquoi elle était avec lui. Certes, il était moins irascible avec elle mais quand même... « Qu'est ce que j'irais faire là haut ? Ça ne te dérange pas que je parte à l'autre bout du monde ? Ma vie est ici, j'ai Maddy, mes amis... » Eux, ils allaient aller à Sidney. Ils allaient rester ensemble. Et lui, il devrait partir dans un autre pays parce que son père l'avait décidé ?

« Je ne suis pas heureuse de te savoir loin. Mais c'est l'une des meilleurs universités du monde. Et puis, tu seras loin de la maison. Tu pourras... vivre.» Et Harrison tiqua. Pourquoi elle disait ça ? Il croisa son regard et le sourire de sa mère masquait des choses. Les paroles de sa mère avaient du sens. A Harvard, il n'y aurait pas d'Archibald Jenkins, pas de dictateur pour mener sa vie. Il pourrait faire ce qu'il veut, quand il veut. « Réfléchis bien, Harry. Mais je crois que tu devrais saisir cette opportunité. » Et elle se redressa tout en déposant un baiser sur son front. Harrison observa la lettre d'Harvard. Et si celle-ci était la lettre de la liberté ?

☆☆☆

« Tu m'expliques comment un grand dadet comme toi, peut encore avoir peur de ses parents ? » Le ton moqueur d'April arracha un grognement à Harrison alors qu'il était en train de terminer sa valise. Noël était dans une semaine et cette année, Harrison avait décidé de retourner le fêter en famille. A croire qu'il était masochiste mais il le faisait surtout pour sa mère et pour revoir ses frangins. Voilà quatre ans qu'il était parti aux USA, suivant les conseils de sa mère. Son père, bien entendu, avait pris cette décision comme une soumission à son idée mais le fait de passer quelques années loin de son père, de pouvoir respirer et régir sa vie, avait pesé énormément dans la balance. « On voit que tu ne connais pas le genre de personne qu'est Archibald Jenkins Jr. » Il se retourna et il la vit avec une photo dans les mains. La photo de famille, la dernière qu'ils aient pris. Tous bien habillé, placé au millimètre prêt. C'était presque militaire mais ça représentait parfaitement le climat familiale. Son père en avait encore pour huit ans de travail. Tous les fils étaient partis de la maison à présent. « Il n'a pas l'air si terrible que ça, sur la photo. Toi et tes frères, vous êtes bien plus imposants que lui. » Fermant la fermeture éclaire de sa valise, il s'approcha et prit des mains la photo en question. Sa mère lui avait glissé dans sa valise, lorsqu'il était parti la première fois et il l'avait gardé.
« Ça, c'est parce que tu ne l'as jamais vu en chaire et en os. Il est terrifiant. Je t'ai raconté ce qu'il nous faisait subir quand on était gosse... » April hocha la tête, se redressant pour l'embrasser tendrement. « Je sais. C'est pour ça que tu te refuses à ce que je le rencontre. J'ai déjà parlé à ta mère par Skype, tes frères sont venus ici. C'est le seul à qui je n'ai pas eu le droit de parler. » Harrison haussa les épaules. Il repoussait ce moment. Parce que même si April étudiait le droit à Harvard, qu'elle était la fille la plus intelligente qu'Harry connaissait et qu'il l'aimait comme personne, elle était fille d'ouvriers. Et ça, il entendait déjà les réflexions de son père. Son fils avec la fille de ratés ? Jamais de la vie. Et il préférait éviter toute confrontation avant que ce ne soit nécessaire.


« Tu crois ? De toute façon, tu vas finir par le rencontrer. Après tout, on a pas décidé de passer l'été en Australie vue que Madame s'est débrouillée pour trouver un stage dans un cabinet d'avocat à Melbourne...» Il lui embrassa le cou, amoureusement alors que le rire d'April raisonna à son oreille. « J'ai envie de découvrir le pays de mon homme et d'entendre ce si joli accent dans la bouche de tout le monde, j'ai le droit non ? » Au début, Harrison n'avait pas aussi bien réagi mais après de multiples discussions, il avait fini par accepter. Qui plus est, ça lui permettrait de passer un peu plus de temps avec ses frères et ça tombait pile l'année où il n'avait pas de stages à effectuer durant l'été. Il pourrait avancer sur son mémoire et passer son temps à jouer à cache-cache avec son père. « Dis plutôt que tu as envie de vérifier si tous les australiens sont de grands blonds, musclés, hein ? » plaisanta-t-il en la soulevant par la taille.

Elle passa ses mains autour de son cou et ses jambes autour de ses hanches et April secoua la tête. « J'ai déjà le parfait specimen même si je t'avoues que j'ai bien envie d'aller faire un tour à la plage pour voir les surfeurs... » Et Harry commença à chatouiller sa petite amie avant de s'allonger sur le lit, dans un fou rire collectif.


☆☆☆

Le trou noir. Harrison observait le landau devant lui et il ne bougeait pas. Comment en dix huit mois, sa vie avait pu être chamboulée à ce point ? Tout avait été trop vite pour lui, pour eux. Quand April était arrivée, en larme, d'un rendez vous chez le médecin six mois plus tôt, Harrison s'était imaginé au pire. La jeune femme avait des nausées, des problèmes de dos. Elle avait voulu consulter et les résultats étaient tombés. Enceinte. De plus de trois mois. Avortement impossible. Ils étaient tous les deux encore dans les études. Harrison était dans sa dernière année et il restait deux ans à April. Ce n'était pas le moment, mais impossible de faire demi-tour. Ils étaient lancés dans cette aventure effrayante. Et bien entendu, Harrison en avait entendu des vertes et des pas mûres. Son père avait été cru et tranchant dans ses propos. Les termes immature et irresponsable étaient revenus à de nombreuse reprise. Déjà qu'il ne portait pas April dans son cœur comme l'avait craint le blond.

Mais le couple était resté souder. Un bébé, ce n'était pas prévu. Pas aussi tôt mais il n'allait pas arriver suite à une nuit sans lendemain. Ils s'aimaient et Harrison avait déjà envisage un futur avec April, ici, aux USA. Ils avaient emménagé ensemble, sans le dire à ses parents. Harrison avait trouvé un petit boulot dans un fast food pour commencer à acheter des choses pour le bébé, pour anticiper et ne surtout pas dépendre de son père. Son diplôme en poche, il avait déjà un poste qui l'attendait dans  une entreprise où il avait réalisé de multiples stages depuis le début de son cursus. La grossesse se passait merveilleusement bien. Le ventre rond d'April la rendait encore plus belle et Harrison était optimiste pour l'avenir. Ils y arriveraient.

Alors quand le travail avait commencé, il avait su quoi faire. Il l'avait emmené rapidement à l'Hôpital le plus proche, il avait envoyé un sms à sa famille, à leurs amis pour les prévenir et il lui avait tenu la main durant toute la procédure. Aucun soucis, à priori. Et il avait pu voir son fils. Leurs fils. Ça aurait dû être le plus beau jour de sa vie, de leur vie. Ce petit être était le fruit de leur amour et il se souvenait avoir regardé April, alors qu'il portait son fils pour la première fois. Aaron, c'était le prénom qu'ils avaient choisi. Mais April avait les yeux clos et il entendit un bruit aigüe venant d'un appareil. Il ne se souvenait plus de rien, après. On l'avait fait sortir, lui reprenant son enfant et on l'avait laissé dans l'inconnu, dans le brouillard.

Quelques minutes plus tard, un médecin ressortit. Et rien qu'à son regard, Harrison comprit. Le monde s'était écroulé et il se souvint avoir hurlé, avoir pris la tête entre ses mains et avoir hurlé dans le couloir. April était morte. Elle avait eu une embolie amniotique que les médecins n'avaient pas détecté à temps. Harrison se retrouvait seul, tout seul. Son téléphone vibrait, tout le monde voulait avoir des nouvelles mais Harrison n'était plus que chagrin et peine. Les médecins durent lui donner un tranquillisant et l'aliter. Il se réveilla quelques heures plus tard, en espérant que ce soit un cauchemar. Mais non. April était morte, le laissant seul. Seul avec leur fils. Il finit par envoyer un sms à sa mère, concis et direct. Il n'avait pas la force de parler, d'expliquer. Il ne répondit à aucun appel. Il se contenta de regarder son fils, sans oser le toucher. Ce dernier était en pleine forme. Une bien maigre consolation.

Deux jours plus tard, ses parents débarquaient. Et pour la première fois de sa vie, son père montra un signe d'affection à son égard quand il le prit dans ses bras alors qu'Harrison s'écroulait de nouveau. Et quand il revînt à son appartement, leur appartement, avec Aaron il ne put s'empêcher de pleurer. Il avait aménagé un coin pour le bébé, il avait acheté un landeau, des couches, des peluches. Ils avaient été choisir des vêtements quand ils avaient appris le sexe du bébé. Et Harrison ne se sentit pas capable de gérer la situation, de gérer un bébé en plus de sa peine. Ses parents prirent le relais. Ils s'occupèrent du petit, enfin surtout sa mère. Son père essayait de le bousculer, de le provoquer mais rien ne fonctionnait. Harrison était en plein deuil, en plein déni de la situation. Mais il tenait à dormir dans la même pièce que son fils. Parce qu'il était la dernière partie d'April qui existait dans ce monde...

☆☆☆

Plus de trois ans étaient passés depuis la mort d'April. Trois ans de haut et de bas, trois ans de tension. Pour au final un bilan mitigé. Harrison n'avait pas le métier qu'il avait convoité, pas dans le pays convoité et il n'était pas avec la personne qu'il aimait. Son seul rayon de soleil, c'était Aaron. Et pourtant, là aussi, ça avait été dur. Les premiers mois avaient été difficiles. Inconsciemment, le blond avait rendu responsable ce petit bout de la disparition d'April et il avait du mal à le prendre dans les bras. Un traumatisme qui lui valut des mois de thérapie quand il revînt sur le sol australien. Son père lui offrit un boulot dans son entreprise. Directeur financier, en attendant de prendre sa place selon ses dires. Sauf que ce n'était pas du tout ce dont rêvait Harrison. Il voulait l'indépendance. Il avait goûté à l'indépendance pendant cinq années et le revoilà de retour entre les griffes de son père.

Et si la première année, il fit le dos rond parce qu'il avait besoin de se remettre sur pied. Les choses basculèrent suite à une dispute sur le boulot. Si son père était déjà un enfoiré de base, en tant que patron, c'était encore pire. Harrison avait la confirmation de ses soupçons d'adolescent. Et le blond finit par prendre ses valises et partir, prendre la porte de l'entreprise. Pour mieux y revenir quelques mois plus tard à plusieurs conditions. La première était de le délocaliser à Brisbane. Il ne pouvait plus vivre dans la même ville que son père. Et la seconde, c'était de quitter justement la maison qu'il avait grandi. Il avait besoin de reprendre ses marques, son rôle de père à plein temps. Sa mère le couvait, elle élevait Aaron à sa place et ce n'était plus possible. Son père accepta, certainement à contre cœur et pour une fois, Harry soupçonnait sa mère d'avoir fait pencher la balance.

Mais même dans son nouvel environnement, son nom de famille lui jouait des tours. Il était le fils du patron, le pistonné. Des quolibets qui lui passaient au dessus, bien trop occupé par sa vie de tous les jours. Il finit par retrouver un rythme de vie normal. Il sortait, retrouvait des amis d'enfance, de nouveaux amis. Aaron grandissait et enfin, Harrison prit goût à son rôle de père. Un rythme de croisière qui bascula quand il se mit à fouiller dans les comptes de l'entreprise. Les comptes antérieurs à son arrivée, suite à une demande de la présidence. Et ce qu'il trouva le laissa perplexe. Plusieurs anomalies sautaient aux yeux, de fausses entreprises, de faux devis... Des entreprises pour la plupart basées à Hong-Kong et Singapour. Deux pays connus pour les avantages fiscaux et autres fraudes. Harrison remonta la piste, fouillant dans les données, les rapports de réunions et il n'y avait pas de toutes. Les comptes de l'entreprise avaient été trafiqués et de l'argent avait été détourné. Par qui ? Et pourquoi ? Des questions sans réponses pour le moment mais Harrison voit plus loin.

Il sait qu'un scandale nuirait à l'entreprise, nuirait à son père. Et de ce fait, nuirait à sa famille. Alors, Harrison garda sagement ces informations sur une clé usb, un double se trouvant dans un coffre fort et il s'enfuit. Il ne pouvait pas travailler dans ces conditions. Et il choisit New-york, afin de recommencer une nouvelle vie. Loin de l'Australie, afin de retrouver le pays d'April en quelque sorte. Il est prêt à dégommer sa trouvaille si son père ne le retrouve, il n'attend que ça même. Mais pas pour l'instant. Pour l'instant, c'était Aaron et c'est tout..



this session is gonna be different
tom ꕥ 30 ans
fréquence de rp : Une fois par semaine, minimum. ϟ fréquence de connexion : Tous les jours, sauf IRL chargé. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Entre 500 et 1000 mots normalement. ϟ avatar à réserver : will higginson. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : verts, aux dernières nouvelles ϟ comment avez-vous connu 99 ? Bazzart (RIP) . ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? Tag gaming sur I've got 99 problems 2958767705 cutie .
tumblr (gif) solsken (avatar)

Sofien Belkacem (Wild horses run unbridled or their spirit dies)

Invité
25 r ; 1399 v.
Jeu 13 Aoû - 17:29
Sofien Belkacem
33 ans - prof de français
FEAT : Nabil Taleb  Sofien Belkacem, 33 ans, fils d'immigrés marocains. Il est né et a grandi dans le Bronx avec 3 frères, et s'ils ne roulaient pas sur l'or, ils n'ont jamais manqué de rien, et certainement pas d'amour. Pour lui, avoir grandi dans un quartier jugé défavorisé est une force plutôt qu'une faiblesse, du fait de la diversité sociale et culturelle qui y règne. Bien sûr, il y aura toujours des gens pour le juger et le prendre de haut, mais ça c'est pas son problème.

Il a étudié le français à l'université de New York, a vécu un an en France pour peaufiner son master, et il est depuis devenu prof de français au lycée de Staten Island.

Il a failli se marier mais a abandonné sa belle le jour du mariage... La raison? Il est gay, même s'il a beaucoup de mal à se l'avouer. Mais ça viendra. Ca viendra.  
who am I
ꕥ âge : 33 ans
ꕥ nationalité : américain
ꕥ ethnie/origines : d'origine marocaine
ꕥ orientation : Il est censé être hétéro. Sa dernière relation était avec une femme mais... il est gay.
ꕥ situation : Célibataire?
ꕥ occupation : professeur de français au lycée de Staten Island
ꕥ quartier : Springfield Gardens, dans le Queens (mais il a grandi dans le Bronx)
ꕥ qualités : curieux, passionné, attachant
ꕥ défauts : anxieux, indécis, pessimiste
ꕥ passions : {#}cinéma{/#} {#}gaming{/#} {#}cuisine{/#}
ꕥ communautés : le lycée de Staten Island et Cinéma du Queens
ꕥ scénario/pré-lien : lien si applicable
ꕥ groupe : I need help
ꕥ parrain : non ?

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Melon, 32 ans, toutes ses dents et tous ses cheveux aussi. J'ai commencé le RP en 2001, il me semble, sur un forum Harry Potter. Il me semble que forumactif n'existait pas encore  hidebox J'ai joué jusque 2008, j'ai fais une looooongue pause de 10 ans, j'ai repris, j'ai arrêté... Et me revoilà enfin! Quand j'ai le temps, je peux passer très souvent et répondre très vite mais ayant désormais une vie familiale, sociale et professionnelle bien remplie, ça n'est malheureusement pas toujours possible!

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Gone Girl
ꕥ un film : La communauté de l'anneau
ꕥ une série : Six Feet Under
ꕥ une chanson : Always be my baby
ꕥ un animal : un chat
ꕥ un plat/dessert : tarte au citron meringuée
ꕥ une boisson : un chocolat chaud
ꕥ une célébrité : Jeff Bezos (juste pour être hyper riche et arrêter de bosser tout en donnant mon fric à tout le monde lol)
ꕥ un pouvoir magique : la télépathie

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : alors le viol, les agressions sexuelles et le suicide. Si les personnages en parlent simplement, ça va, mais si ça devient graphique... non merci !

that's my story / self diagnosis
Son plus gros problème à l’heure actuelle ? La rentrée des classes qui approche à grand pas. Non pas que ça le stresse particulièrement après toutes ces années, il a l'habitude maintenant, mais avec la situation actuelle... C'est un peu compliqué. L'administration qui patauge un peu avec le protocole sanitaire imposé par le gouverneur, les parents inquiets qui envoient des mails et messages à tout va... Mais le fait qu'il ait couché avec un homme, non non, c'est pas un problème du tout, puisque CE N'EST JAMAIS ARRIVE.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Sofien aime prétendre que ce n'est pas le cas mais il est un peu trop addict à son téléphone portable. Facebook, instagram, tweeter, les sites de gossip people... Il y passe bien plus de temps qu'il ne le devrait. Sinon, il boit aussi beaucoup de thé, mais est-ce que c'est vraiment considéré comme une addiction?

Comment s’est terminé sa dernière relation ? Ah ah ah! AH AH AH AH AH AH AH. AHAHAHAHAHAHA! La bonne blague, putain. C'est 100% de sa faute, et Sofien n'en est pas fier mais... Il a planté {@=630}Lola Diaz{/@} devant l'autel le jour de leur mariage. Il est parti sans se retourner. Ignoré ses appels avant de changer de numéro, de déménager et de plus ou moins bloquer tous leurs amis en commun pour ne pas "laisser de traces". Ca commence à faire quelques temps déjà, mais ça le hante toujours. Non seulement parce qu'il a un sacré travail à faire sur lui-même pour s'accepter tel qu'il est, mais aussi parce que la pauvre Lola n'a jamais su le pourquoi du comment, et c'est franchement moche de la part de Sofien...

Le dernier texto qu'il a envoyé ? "Une bière, une pizza et c'est bon. Ne sois pas en retard, loser."

Sa relation avec ses parents, on en parle cinq minutes ? Sofien entretient de bonnes relations avec ses parents, il a toujours été un fils aimant et attentionné. Evidemment, il s'est quelque peu éloigné après le mariage qui n'a pas eu lieu, histoire d'éviter les questions gênantes, mais c'est désormais un sujet qu'on n'aborde plus alors tout va bien, n'est-ce pas?

En dehors du boulot, des études, il fait quoi ? Sofien adore le cinéma. S'il s'écoutait, il serait au ciné tous les soirs mais au final, il se limite à 7/8 films par mois. Il passe également beaucoup de temps à jouer aux jeux vidéos, et se fout résolument des critiques qu'on peut lui faire. Il a un boulot qui paye pas trop mal, une vie sociale remplie, alors s'il aime dégommer du zombie ou jouer un elfe assassin qui doit sauver le monde pendant son temps libre, qu'est-ce que ça peut bien foutre aux gens? A part ça, il adore la bouffe. C'est la seule raison pour laquelle il est inscrit à une salle de sport, d'ailleurs : pour pouvoir faire le plus de restaurants possibles sans trop culpabiliser, et cuisiner de bons petits plats pour ses amis et sa famille quand il n'a plus le budget resto. C'est pas toujours une franche réussite, mais il assure quand même pas mal pour un total amateur!

Un fait peu glorieux à nous raconter ? On a déjà parlé du mariage, sujet clos. A part ça? Euh... Il y a bien la fois où il s'est pris une cuite à la vodka bon marché pendant sa première année de fac, et où il a fini en tutu rose sur le toit du Flatiron à chanter du Mariah Carey à tue-tête. Il s'est pas fait arrêter, Dieu merci, mais la vidéo est toujours sur youtube pour sa plus grande horreur.

this session is gonna be different
Melon ꕥ 32 ans
fréquence de rp : Dans l'idéal, 1 fois par semaine mais pour être sûr, disons une fois toutes les deux semaines! ϟ fréquence de connexion : Plusieurs fois par semaine ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 300/400 mots en général ϟ avatar à réserver : Nabil Taleb ϟ de quelle couleur sont les petits pois : De la même couleur que Hulk ϟ comment avez-vous connu 99 ? un certain Kwamie m'en a parlé! ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? je suis nul en codage, j'espère ne pas me foirer...
tumblr (gif) solsken (avatar)

the butt of the joke (daniel)

Invité
16 r ; 520 v.
Ven 17 Juil - 21:42
daniel sun
37 years old - SNL comedian
FEAT : hyun bin
Habitué à faire rire la galerie plutôt que de l’épater, Daniel est le produit de l’immigration, mais surtout de deux cultures qui ne s’associent pas aussi bien qu’il l’aurait souhaité. Il a pourtant toujours su sur quel pied danser : celui qui le mène jusqu’aux pistes de l’humour bedonnant, et serti tous les visages d’un sourire. C’est un pitre, un vilain garnement qui n’a jamais vraiment grandi, seulement vieilli. Trop familier, à peine sérieux et pas assez studieux depuis toujours, il a grandi entre New York et Séoul, entre le jargon improper de l’anglais et la rigidité polie du coréen. Piète exemple pour les frangins qui ont suivi – deux frères, et une sœur aussi espiègle que lui, Dani a préféré se détourner de sa famille juste le temps qu’il faut pour briller. Le succès l’auréole, et il se retrouve propulsé bien trop vite sur les plateaux du Saturday Night Live après y avoir été invité. Une idylle ratée s’ensuit, et dix ans de mariage qui tournent au vinaigre – Sally le trompe une fois, deux fois, trois fois et plus encore avant que le divorce les réclame. Et Dani, il tourne l’adultère en dérision, et les je te l’avais bien dis de son père aussi. Il profite à nouveau de la vie de bachelor et de tous les avantages qu’elle lui procure – des one-night stands jusqu’au temps de se consacrer pleinement à ses projets professionnels qui s’additionnent par paquets de dix.
who am I
ꕥ âge : Trente-sept ans et déjà trop de rides aux coins de la bouche et des yeux. C’est qu’il rigole trop, Daniel ; aux blagues des autres mais aussi aux siennes.
ꕥ orientation sexuelle : Autant de flings d’un côté que de l’autre. Daniel est bisexuel et s’assume bien plus aujourd’hui qu’hier. Une faute qu’il incombe à une éducation rigide, et des parents encore plus exigeants.
ꕥ situation : Il savoure un célibat mérité. Ça lui va au teint, car Dani n’a plu besoin de feindre l’idylle. Celui qui s’est étiolé comme un tournesol à l’ombre. À peine divorcé, mais déjà à batifoler de tous les côtés. C’est sa façon de se venger de l’adultère qu’elle lui a caché.
ꕥ occupation : Le comique au bord des lippes, mais aussi au bout des doigts lorsque la situation se présente. Il joue dans la cour, puis les bars, les salles improvisées et enfin sur les plateaux du Saturday Night Live. La consécration, l’apothéose d’une carrière qu’il a rêvé. Dan, c’est un humoriste aux blagues vaseuses qu’il raconte tous les samedis soirs de la semaine. C’est un petit rigolo à la confiance qui déborde, et le chouchou de Netflix et des talk shows. La passion s’en mêle, et les heures se perdent.
ꕥ quartier : Manhattan, 21 Street, Chealsea.
ꕥ qualités : Créatif, sociable, ouvert, spontané.
ꕥ défauts : Perfectionniste, insolent, charmeur, jaloux.
ꕥ passions : {#}cigarette{/#}, {#}gaming{/#}, {#}netflix-and-chill{/#}.
ꕥ groupe : just small daddy issues.
ꕥ communautés : The Outpost, The Lost Planet, The Lift.
ꕥ scénario/pré-lien : pré-lien de {@=16}Reagan Schuyler{/@}.

all about my player
ꕥ petite présentation perso : j'suis une nana de vingt-deux ans qui se projette dans le métier de prof. j'aime les jeux vidéos (des fps en ligne bien bourrins aux rpgs qui le sont tout autant), les chats (tous autant qu'ils sont), et la lecture et l'écriture in english please. je regarde aussi bcp de fims et de séries sans me limiter à un genre, ou à un pays : j'aime les belles histoires, peu importe d'où elles viennent et quel format elles prennent. a bit nerdy. Tag gaming sur I've got 99 problems 3062935994

petit portrait chinois
ꕥ un livre : frankenstein, de mary shelley.
ꕥ un film : howl's moving castle.
ꕥ une série : peaky blinders.
ꕥ une chanson : london calling, de the clash.
ꕥ un animal : une panthère nébuleuse.
ꕥ un plat/dessert : un chili con carne.
ꕥ une boisson : un sirop de pamplemousse rose.
ꕥ un pouvoir magique : respirer sous l'eau.

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : l'inceste, le viol, la pédophilie, la violence sur les animaux.


that's my story / self diagnosis
Le silence est un poison qu’il exècre.
Dan s’enveloppe dans un cocon bruyant, perpétuellement.
Il aime entendre les éclats de rire poindre à droite et à gauche, mais aussi la musique. Celles qui sifflent contre ses tympans alors qu’il ajuste son casque sur les oreilles. Il déverrouille la porte d’entrée de son appartement seulement pour l’ouvrir d’un coup d’épaule. Les mains pleines, de la paperasse et un take out se balancent entre ses bras et au bout de ses doigts.
Daniel rentre à la fois en retard, et avant l’heure.
Il grignote une frite alors qu’il claque la porte dans son dos d’un coup de pied.
Et à l’orée de sa perception, il perçoit la voix de sa femme.
Pressée de l’accueillir, s’imagine-t-il.
Heureuse de le voir, espère-t-il.
Il abandonne son casque sur l’îlot qui trône au milieu de la cuisine et se faufile jusqu’à la chambre à coucher, un sourire concupiscent sur les lèvres.
Une idée fixe au fond du crâne. Une envie, plutôt.
Qui s’étiole aussi vite qu’elle est apparue.
Car c’est si cliché qu’il se demande s’il n’hallucine pas un sketch. Si la scène toute entière n’est pas qu’une vaste mascarade aux contours vulgaires, comme ceux de Sally dont les formes s’étirent dans leur lit. Elle sourit, elle aussi ; ses lèvres pulpeuses se teintent d’un peu de rouge alors que ses cils batifolent sur le rythme d’une envie folle. Sa plus belle nuisette en satin s’enjolive de porte-jarretelles et ses jambes s’étendent sur les draps déjà défaits. Des effluves âpres titillent les narines de Daniel, qui se plissent. L’arôme du sexe, l’odeur de l’alcool et de la clope s’emmêlent dans un méli-mélo sirupeux.
Dan n’aura eu besoin que de se frotter les yeux avant d’enfiler sa paire de lunettes pour déchanter. Il se pince pour s’assurer qu’il ne rêve pas dans un réflexe inconscient.
Pour se persuader qu’il n’hallucine pas non plus.
Pour réaliser qu’il s’agit bel et bien du présent.
Son sang ne fait qu’un tour dans ses veines, et ses poings se serrent.
What kind of sick joke is this, Sally? siffle-t-il alors qu’il s’efforce de garder son calme.
Ça ne dure pas.
Le peu qu’il lui en reste s’esquinte déjà sur les affres de la colère.
À l’orée de son champ de vision, la silhouette de la co-star du prochain film de sa femme se découpe dans l’embrasure de la porte de la salle de bain. Et tout ce qui l’habille, c’est une serviette autour des reins.
Sa question flotte encore dans l’air, et à l’instar du silence qui pèse de plus en plus sur ses épaules, il s’y distille comme un poison dans ses artères.
Il rit toujours si vite, Dan. Si facilement, jusqu’à en dévoiler ses dents.
Il rit si bien, si joliment.
Mais cette fois-ci son hilarité tinte au rythme de l’amertume et secoue ses épaules d’un spasme hargneux.
Il ne veut pas entendre d’excuses, et encore moins l’ébauche d’une raison.
Sally ouvre la bouche,
et l’autre homme aussi.
I can explain, darling souffle sa femme, mais Dan l’arrête en secouant la tête. Les mots grincent. Les mots claquent, cognent et frappent. Don’t you dare. Mais sont si tranquilles à la fois. Daniel ne hausse pas le ton.
Il murmure à peine.
C’est un souffle las, car il se résigne déjà à l’inévitable.
There is nothing to explain ajoute-t-il en quittant la pièce.

Et ils se séparent à l’amiable.
Ils divorcent sans chamaille.
Ils s’abandonnent sans regrets.

Ça n’empêche pas Dan d’être amer.
Après tout,
c’est lui l’objet de toutes les blagues.
Des bonnes, mais des mauvaises aussi.


this session is gonna be different
moe ꕥ vingt-deux ans
fréquence de rp : hors absence, un rp/semaine au minimum. ϟ fréquence de connexion : plusieurs fois par semaine. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? entre 300 et 1000 mots et rarement au-delà.ϟ avatar à réserver : hyun bin. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : vert, l'une de mes couleurs préférées. love ϟ comment avez-vous connu 99 ? via bazzart. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? "moi aussi j'étais un aventurier autrefois, et puis j'ai pris une flèche dans le genou."
tumblr (gif) solsken (avatar)

Algo Mágico | Lukas Miller

Invité
23 r ; 863 v.
Sam 4 Juil - 19:20
Lukas Miller
27 ans - développeur jeux vidéo
FEAT : Brandon Flynn
A cause du divorce de ses parents quand il était à peine âgé de 8 ans, Lukas s'est plongé dans le virtuel et n'a jamais réellement décroché. Autodidacte confirmé en terme de développement, il a néanmoins rejoint une école pour se former et obtenir une qualification "pour la forme". Lukas s'est toujours considéré comme étant en marge de la société à cause de sa manière de penser. C'est un garçon qui a rencontré une période d'isolement intense durant son adolescence, mais qui désormais veut utiliser son expérience pour sortir les "âmes torturées" de leur silence. Il souhaiter créer des univers dans lesquels tout le monde peut se retrouver et se sentir accepter sans avoir à se soucier du jugement de son prochain.
Colocataire d'Amber Moore, Lukas est également le développeur du jeux virtuel en VR pour l'Escape Game géré par Erwin. Une équipe de choc que Charlie a rejoint tout récemment.
who am I
ꕥ âge : 27 ans | Né le 27 juillet 1993 à Richmond, USA
ꕥ orientation sexuelle : Lukas n'aime pas mettre d'étiquettes, mais il se considère comme Bisexuel avec la particularité d'être polyamoureux
ꕥ situation : célibataire jusqu'au prochain coup de foudre
ꕥ occupation : geek connu sous le pseudonyme "Lewd"  Tag gaming sur I've got 99 problems 3220843774 Développeur de jeux vidéo indépendant & youtubeur sur son temps libre avec Charlie (Gaming & Urbex)
ꕥ quartier : Bronx
ꕥ qualités : Ouvert d’esprit, Modeste, Jovial, Curieux, Attentif, Aventurier.
ꕥ défauts : Têtu, Casse-cou, Bordélique, Nonchalant, Naïf.
ꕥ passions : {#}URBEX{/#} | {#}GAMING{/#} | {#}CIGARETTE{/#} | {#}FILMS-D-HORREUR{/#} | {#}COMICS{/#} | {#}NERD{/#} & {#}GEEK{/#} | {#}INFORMATIQUE{/#} | {#}YOUTUBE{/#} | {#}NETFLIX-AND-CHILL{/#} | {#}FESTIVAL{/#}
ꕥ groupe : JUST SMALL DADDY ISSUES
ꕥ communautés : # THE ESCAPE GAME REVOLUTION | # THE LOST PLANET | # LES HABITANTS DU MIRANDA HEIGHT | # THE SABERIST ACADEMY
ꕥ scénario/pré-lien : pré-lien
ꕥ parrain : I am curious ! YES, pretty please.

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Hello !  Tag gaming sur I've got 99 problems 3485736869
Je RP depuis que j'ai 10 ans, j'ai connu toutes les époques et phases, notamment quand les RP étaient sur ACEBOARD avant de se développer sur Forumactif.... Et tout comme Jojo (oui j'ai lu la présentation des admins lol), j'ai connu les rp avec un simple mot entre ** dans des posts.

Mon rythme varie selon les facteurs internes comme externes, donc... Ça peut être l'inspiration, la fatigue du taff, une série et/ou un webtoon que j'veux dévorer ou bien...  Les jeux ! Car oui, je joue aux jeux vidéo (comme Lukas au final ) et je travaille quand j'ai du temps libre  Tag gaming sur I've got 99 problems 36146562  

Juste petit warning, je suis ogre et un troll, je peux paraître souvent aigri, n'y prenez rien de personnel. La sociabilisation prend du temps avec moi.  Tag gaming sur I've got 99 problems 229028416 Mais je suis gentil normalement.  Je ne sais pas parler de moi, donc je m'excuse pour le faible contenu de cette partie. N'hésitez pas à poser des questions, c'est plus simple pour moi Tag gaming sur I've got 99 problems 1481559233

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Malevil, Robert Merle
ꕥ un film : J'en ai tellement. 365 DNI Infernal affairs | Seigneur des anneaux  keur
ꕥ une série : Elite  Tag gaming sur I've got 99 problems 3095230557
ꕥ une chanson : ROSALÍA, Ozuna - Yo x Ti, Tu x Mi
ꕥ un animal : Loup
ꕥ un plat/dessert : Tomates farcies  
ꕥ une boisson : Mojito
ꕥ une célébrité : Omar Ayuso  Tag gaming sur I've got 99 problems 799091511
ꕥ un pouvoir magique : Voyager dans le temps et l'espace {#}Number5{/#} {#}UmbrellaAcademy{/#} {#}FanBoy{/#}

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Je suis très bon public, donc pas de problème quelconque, quel que soit le degré de "trashitude",... En revanche, je ne supporte pas la violence animal {#}amidesbêtes{/#}, mais je doute en trouver ici  Tag gaming sur I've got 99 problems 3771816116


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...

Depuis que le monde s’est ouvert à toi, t’as appris à aimer ce monde qui est d’apparence si hostile. Ton histoire n’en est pas réellement une avant tes 8 ans.

T’es né le 27 juillet 1993 à Richmond. Comme tout petit garçon lambda, t’as grandi dans un foyer aimant, avec ta mère et ton père. Tous deux de fervents passionnés de science-fiction et d’informatique. Et pour cause : maman travaillait dans une maison d’édition avec les auteurs de BD que tu dévores encore aujourd’hui, et papa travaille dans une grande boiter d’informatique. Une famille sans background quelconque en somme. Vous êtes arrivé à New York t’avais 5 ans.

Mais comme dit plus tôt, ton histoire elle commence vraiment à tes 8 ans. Quand papa et maman divorcent. De tes yeux d’enfant, t’as rien vu venir. Il s’en est allé, ton père, toujours dans la même ville mais pourtant si loin. Un foyer lambda voudrait que ta mère pleure et le haïsse. Qu’ils se déchirent et se battent pour t’avoir. Mais personne n’a haussé le ton. Tout était déjà prêt quand ils ont signé les papiers du divorce. On t’a dit qu’il partait bosser quelque temps à Los Angeles. Qu’il reviendrait à Noël, à tes anniversaires.  T’as gobé ça quelques années, jusqu’à ce que tu réalises qu’au final c’était qu’un prétexte pour prendre ses distances avec la maison.  C’est ça, tu crois ce qu’on te dit et tu fais confiance aveuglément sans poser de questions.

Entre l’amour que tu lui portes et ce sentiment d’abandon qui pèse, ton seul exutoire en plus des BD, c’est les jeux vidéo. Et tu t’es plongé dedans, encore plus, sans que ta mère puisse avoir un quelconque contrôle sur cette échappatoire qui allait se transformer en addiction. Toi qui sortais pas mal, sportif au collège, t’as tout laissé tomber pour vivre une vie virtuelle dans un monde idyllique, sans que quiconque puisse réellement comprendre ce qu’il s’était réellement passé. La crise d’ado selon les adultes, mais en réalité ce n’était que la manifestation de ton mal-être.

Est-ce que les adultes culpabilisaient ? Fortement. Mais c’était leur choix de te cacher la vérité. T’as évolué au fil des année. Visuellement, c’est les kilos qui t’avaient valu un certain nombre de surnoms de la part de tes anciens potes. Ces amis qui s’inquiétaient sans vraiment trop se l’avouer. T’as évoluer avec une toute autre communauté, en ligne via IRC, avec ces enfants déchirés, détruits, en quête d’eux-mêmes. T’as plus écouté que parlé. T’étais un peu l’éponge du groupe, celui qui n’avait aucun problème comparé aux autres gamins. Ça t’a permis de t’ouvrir et d’être tolérant envers ton prochain. Et petit à petit, vous avez trouvé votre place sur la toile. Tu t’es intéressé plus en détail à ces lignes de codes, et de fil en aiguille, ça t’a permis d’arriver là ou t’en es aujourd’hui.

Tu les comptes sur les doigts de la main, ceux qui t’ont sorti de ta caverne. Il y a eu Charlie, que t’avais rencontré par l’intermédiaire de papa. La fille du PDG de sa boite, qui t’as emmené découvrir des lieux inédits. Elle t’a remis dans l’action, t’as redonné goût à l’aventure et l’exploration via l’Urbex, ce qui t’a permis de te reprendre en main… L’amour aussi. L’amour que t’avais pour cette fille de lycée, à peine plus vieille que toi. Elle te plaisait, Rose. Tout le monde le savait. Ton groupe d’amis éparpillé aux quatre coins des US le savait également. Dans tes mondes virtuels, c’était limite si t’allais pas créer un avatar à son effigie pour te marier avec. Mais y’avait aussi Steve, un de tes ami virtuel qui ne te laissait pas indifférent. Et c’est là que t’as compris que t’étais déjà en marge de la société. Sans oublier Amber, cette petite sur qui tu veillais depuis le collège, avec qui tu partageais des bons moments. Amber, que personne ne voyait réellement d'un bon œil, sauf toi, à cause de son passé et de sa "réputation" dont tu faisais abstraction... Elle avait sa place également dans ton cœur, bien au chaud, jusqu'à ce qu'elle déménage... Une fois de plus... Une fois de trop. Les réseaux n'ont pas suffit pour vous permettre de rester en contact constant.  

Bien plus tard, alors que rejoignais Charlie au bureau pour lui parler de ton projet d’orientation professionnelle, t’as croisé ton père qui mangeait à une terrasse avec son compagnon. Ce même type que t’avais vu au fond de la foule à la remise des diplômes, quelques mois plus tôt. Et tout a pris son sens. Toute ta vie, tous ces mensonges. T’avais déjà tilté un peu ce jour-là. Papa n’était pas parti pour une minette plus jeune, loin de là, chose dont t’étais persuadé à 11 ans. L’aigreur de maman et sa volonté de t’inculquer des valeurs pour t’ouvrir au monde justifiaient tout ce mystère autour de ton père.

Il était parti pour un homme.

Et ils s’étaient arrangés pour te le cacher à cause de ta famille loin d’être tolérante. Ou du moins, c’était comme ça que maman l’a justifié. Ton histoire s’est construite sur des mensonges et un manque de confiance flagrant envers ton jugement… Et pourtant. Pourtant, s’ils s’étaient un peu intéressés à toi plutôt qu’en leurs rancœurs respectives, ils auraient vu l’homme que t’es devenu.  

Aujourd’hui, la relation que tu entretiens avec tes parents va mieux. Au fil du temps, t’as appris à leurs pardonner. Après tout, en devenant adulte, tu t’es rendu compte que ceux que tu considérais comme « adulte » étant gamin, … Bah ils avaient les mêmes problèmes que toi.

En levant le rideau de ces illusions, t’as mis fin ce voile de faux semblants et t’as commencé réellement à être heureux. A t’épanouir. Ces univers que tu créés ne sont plus des exutoires mais une manière de t’exprimer sur ce monde encore trop hostile pour certaines âmes fragilisées. Ce sont des espaces variés, retranscrites à travers des lignes de codes qui se matérialisent grâce à tes explorations. Ce sont des histoires que tu façonnes à ta manière via ces bandes dessinées variées que tu dévores ou même ces jeux qui tu ponces sur la console lorsque tu décides de faire un marathon… Mais c’est aussi une manière de raconter et d’embellir le passé de ceux qui n’ont pas eu la même chance que toi.

Tu ne t’es jamais réellement senti à ta place dans cette société, mais tu t’en fiche ;  avec le temps et l’expérience, et surtout avec tes connaissances et ton savoir-faire, tu sais pertinemment qu’il existe une autre forme de société en ligne où tout est permis. Tu te décris comme un super héro des temps moderne, car après l'ombre vient toujours la lumière.

Cela fait un peu plus de trois ans que tu as retrouvé Amber. Trois ans que tu vis avec elle, ou plutôt qu'elle vit avec toi ? Tu ne sais pas vraiment, ni même ne cherche à savoir. Vous avez tous les deux évolués tout en gardant cette complicité passé... La maturité en plus. Tu l'accompagnes dans ses projets, notamment avec Erwin, concernant ce projet d'Escape Game Virtuel qui te hype depuis le premier meeting. T'es comme un lapin sous coke quand il est question de ce projet que tu portes volontiers... En le présentant indirectement à Charlie, car c'est toi qui l'a présentée au big boss pour qu'elle rejoigne la team.


this session is gonna be different
KSVETL ꕥ 28 ans
fréquence de rp : Selon l'inspiration et le temps libre  Tag gaming sur I've got 99 problems 2253815916  ϟ fréquence de connexion : 6/7 en temps normal ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? de 1 mot à l'infini, sans problème pour moi. ϟ avatar à réserver : Brandon Flynn ϟ de quelle couleur sont les petits pois : Jaune ϟ comment avez-vous connu 99 ? sur bazzart, ça fait longtemps que je lorgne dessus et on s'est finalement engrainés avec Charlie pour sauter le pas et s'inscrire  leelaaaa . ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? vous me régalez déjà, j'ai hâte de découvrir d'avantage.
tumblr (gif) solsken (avatar)

someday we will foresee obstacles

Invité
19 r ; 1105 v.
Sam 4 Juil - 18:52
charlie jefferson
29 ans - développeuse jeux vidéo
FEAT : mackenzie davis
tw : agression sexuelle
Charlie est une jeune femme que la vie n'a pas aidée. Elle est née et a vécu les premières années de sa vie à Denver avec une mère prostituée et toxicomane qui a fait une overdose le jour où le père de Charlie est enfin revenu la chercher. Il a obtenu la garde de sa fille et l'a emmenée avec lui à New York où elle a vécu avec sa belle-mère et ses deux demi-frères plus âgés. Elle a été touchée et violée à répétitions par ces frères pendant des années. Dans son malheur, elle s'est plongée dans l'informatique et les jeux vidéo où elle a rencontré de nombreux amis. Le jour où elle en a parlé à son père, il l'a immédiatement prise au sérieux. Ses demi-frères ont été condamnés à 40 ans de prison. Charlie a été immédiatement prise en charge par son père uniquement, PDG d'IBM. Elle a été formée par lui et son équipe avant de s'émanciper et de développer son premier jeu vidéo qui a été un hit national. Aujourd'hui, elle vit dans une colocation de cinq autres personnes et travaille sur un prochain jeu tout en alimentant une chaîne YouTube qu'elle tient avec {@=613}Lukas Miller{/@} et où ils filment leurs passions : l'urbex et le gaming.
who am I
ꕥ âge : 29 ans
ꕥ orientation sexuelle : pansexuelle
ꕥ situation : célibataire
ꕥ occupation : développeuse indépendante de jeux vidéo
ꕥ quartier : queens
ꕥ qualités : attentionnée, captivante, conciliante, compréhensive, entreprenante, intuitive, inventive, leader, passionnée, protectrice, tenace.
ꕥ défauts : angoissée, bornée, caractérielle, entêtée, excessive, impulsive, nerveuse, renfermée, susceptible.
ꕥ passions : {#}urbex{/#} {#}lgbtq{/#}+ {#}cinéma{/#} {#}photographie{/#} {#}gaming{/#} {#}fantôme{/#} {#}bière{/#} {#}cyberpunk{/#} {#}youtube{/#}
ꕥ groupe : I need help
ꕥ communautés : club de théâtre du mardi soir + lgbt center + the lost planet
ꕥ scénario/pré-lien : normalement il s'agira du pré-lien Leah d'Amber, ici : escape game mais en attente d'approbation
ꕥ parrain : pourquoi pas ?

all about my player
ꕥ petite présentation perso : ea Tag gaming sur I've got 99 problems 1380091441 moi c'est Syu, bientôt 28 ans, habitante de la Terre à l'accent du Sud (du vrai  Tag gaming sur I've got 99 problems 3621181096 ). Ça fait plus de 15 ans que je suis sur les forums donc j'ai du vécu. Et j'aime beaucoup les personnages un peu atypique. Pour le moment, je suis en vacances mais d'ici septembre, j'aurais de nouveau un job à plein temps ! Je suis passionnée d'astronomie, de tatouages, de drag (vous verrez  Tag gaming sur I've got 99 problems 41284244 ), d'équitation et d'animaux, bref, j'aime pleins de trucs  Tag gaming sur I've got 99 problems 717540281

petit portrait chinois
ꕥ un livre : la longue marche de stephen king
ꕥ un film : tully
ꕥ une série : halt and catch fire
ꕥ une chanson : a lot more me de violet chachki
ꕥ un animal : cheval
ꕥ un plat/dessert : pâtes jambons fromage
ꕥ une boisson : volvic
ꕥ une célébrité : violet chachki ofc
ꕥ un pouvoir magique : invisibilité  hidebox

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : je n'ai aucun trigger. C'est bon pour vous ?  Tag gaming sur I've got 99 problems 41284244


that's my story / self diagnosis
tw : agression sexuelle

De grands yeux bleus comme l’océan, toujours un peu dans la Lune, toujours un peu tristes, cachés derrière des mèches d’un blond délavé, trahissent une vie qui ne lui a pas souvent souri.

Charlie est née dans une famille complètement éclatée. Sa mère exerçait le plus vieux métier du monde. Il lui avait fallu du temps, après la naissance de sa fille, pour retrouver le père. Trop de numéros, trop de contacts, trop de clients et pas assez les idées claires la plupart du temps. Cette femme un peu trop jeune passait son temps avec ses clients ou le nez plongé dans de la poudre de fées des temps modernes, planant bien au-dessus des nuages. Pourtant, pour une raison qui, encore aujourd’hui, reste un mystère pour Charlie, cette femme a réussi à s’occuper d’elle durant plusieurs années. Mais un jour, la solitude était peut-être trop présente, la tristesse et le désespoir aussi, qui sait. Un peu trop de poudre de fée, la voilà partie rejoindre Peter Pan au Pays Imaginaire, laissant Charlie seule et abandonnée, du haut de ses six ans, appeler sa mère, la secouer sans comprendre pourquoi maman n’ouvrait pas les yeux. Il paraitrait que le hasard fait bien les choses et que parfois, dans le malheur, la chance peut sourire malgré tout.
Un homme, client régulier de cette fée Clochette à une époque lointaine, passe la porte, choisissant bien son moment. Il découvre une femme qu’il n’a pas revu depuis des années, allongée sur le canapé, un liquide blanc et mousseux coulant de ses lèvres, yeux révulsés, et une enfant qui en avait déjà trop vu.

Le Pays Imaginaire n’était bel et bien qu’un rêve dont la mère de Charlie s’est réveillée quelques jours plus tard, un dossier reposant sur la table de nuit de la chambre d’hôpital. Il n’y a pas eu de procès, pas de dispute. Elle avait définitivement perdu la garde de sa fille. Celle-ci était déjà partie vivre avec son père, bien loin d’un monde aussi beau que destructeur, dans la grande ville, celle qui ne dort jamais, de New York. Adieu Denver et le centre des Etats-Unis, bonjour New York. Charlie a alors appris que son père avait quitté Denver plusieurs années auparavant pour prendre la tête d’IBM et avait bien longtemps dénigré ce message reçu, lui demandant de revenir à Denver car il était possible qu’il ait une fille. Elle a aussi appris qu’il avait depuis longtemps tiré un trait sur les tromperies à sa femme et s’était rangé – et le plus étonnant, elle lui avait pardonné –, qu’il avait deux autres enfants, deux garçons, plus âgés qu’elle de quelques années. Et elle a aussi appris qu’on ne pouvait même pas faire confiance à sa propre famille.

Onze ans, c’est tôt pour apprendre que la vie est une connasse.

Parait ta mère c’est une pute. Et tu sais ce qu’on dit, telle mère, telle fille.

Des mains, même celles d’adolescents, n’ont rien à faire sur le corps d’une si jeune enfant. Une main sur la bouche, l’un des deux frères la tenait tandis que l’autre « s’occupait de son cas » comme il disait. Ces mains, des années durant, elles se sont posées sur son corps sans que Charlie ose se défendre. Après tout, elle était la pièce rapportée, la petite fille d’une prostituée que son père allait voir quand sa femme ne l’attirait plus. Elle avait été acceptée dans cette famille et devait leur en être redevable. Alors, fermer sa gueule, ne rien dire, faire comme si tout allait bien. Mais tout n’allait pas bien et la jeune femme se renfermait de plus en plus dans sa petite bulle. Comme quasiment tous les jeunes de son âge, elle s’est plongée dans un tout autre monde, un monde virtuel fait de jeux vidéo et de forums. Ce sont toutes les personnes qu’elle a rencontrées à ce moment-là qui l’ont sauvée, en particulier une personne, Lewd. Lewd, un pseudo un peu bizarre appartenant à un jeune homme solitaire et mal dans sa peau au nom de Lukas. Pourtant, ce garçon, Charlie s’y est attachée, l’a comme pris sous son aile, croyant qu’il était le seul à avoir besoin d’aide alors que d’un côté, il l’a aidée aussi.

Se confier sur ses problèmes, sur ce qu’elle subissait quasiment tous les jours l’a déjà libérée d’un poids. On lui a plusieurs fois dit de porter plainte, mais Lukas a été le seul à lui donner rendez-vous à l’extérieur et à l’amener devant un poste de police. Même si elle s’est retrouvée tétanisée devant l’entrée du poste, voir que quelqu’un se souciait réellement d’elle lui faisait un bien fou. Alors non, Charlie n’a pas porté plainte. Lorsqu’un groupe de policiers leur a demandé ce qu’ils voulaient, elle s’est dégonflée et les deux ont pris leurs jambes à leur cou. Mais elle avait été à deux doigts de le faire et ça avait été un premier pas pour elle.

Lukas, je pense que je vais en parler à mon père…
Tu penses que c’est la solution ?
Je sais pas. C’est mon père, il tient à moi quand même, non ?


Un bruit retentit bruyamment derrière eux. Charlie ne bronche pas. Lukas fait un bond et se lève, cherchant des yeux la source de ce bruit dans les ténèbres. Elle se marre, la grande blonde qui le dépasse facilement d’une tête, car elle n’a jamais eu peur de ces lieux abandonnés, même de nuit. L’urbex, c’est une passion qu’elle s’est découvert. Sortir de chez elle la nuit sans craindre d’être découverte – car même si ses demi-frères racontaient à leurs parents qu’elle sortait la nuit, ils se demanderaient surtout ce que les garçons faisaient à la chercher en pleine nuit – avait déclenché un tout nouveau sentiment en elle, un sentiment de bien-être et de liberté qu’elle avait voulu faire partager à celui qui était rapidement devenu un ami proche et un confident. Peut-être pas pour son plus grand bonheur, à cet instant précis. Il est fort probable qu’il ne l’accompagne plus pour ses prochaines explorations, se dit la jeune femme sans savoir que c’est la première de nombreuses autres explorations, sans savoir non plus que cette discussion sans grand intérêt visible allait donner à sa vie un tournant complètement différent.

Elle ne se doutait pas que son père la croirait dès ses premiers mots sans même remettre une seule seconde sa parole en question. Elle était la plus importante à ses yeux et il ne laisserait plus rien ni personne la blesser. Pour les viols répétés d’une mineure par des mineurs devenus majeurs, les deux garçons ont écopé de quarante ans de prison de plus de cent mille dollars d’amende, condamnation loin d’être suffisante aux yeux du paternel mais qui aura au moins éloigné ces types d’elle.

Voyant la passion de sa fille pour les jeux vidéo et l’informatique, John l’a fait entrer chez IBM, en tant que stagiaire. Après tout, il avait pris la tête de l’entreprise mondiale et elle était sa fille, il pouvait bien faire ce qu’il voulait. Avec lui, elle a tout appris, tout ce qu’elle sait aujourd’hui de l’informatique et du codage. Il a été plus qu’un père et un sauveur, il a été un mentor jusqu’à ce que sa petite fille puisse voler de ses propres ailes vers un univers imaginaire qu’elle s’est créé. Que ce soit pour se sauver de son passé ou pour relâcher son imagination débridée, on ne le saura jamais. Charlie est devenue une développeuse de jeux vidéo. Le premier, elle l’a créé seule. Mutiny, c’était le nom qui est resté en tête des classements pendant quasiment six mois, un exploit pour un jeu indé qu’elle a développé seule sans la moindre aide. Ce jeu l’a immédiatement fait remarquer mais la jeune femme n’en a pas changé son mode de vie pour autant. L’urbex est resté sa plus grande passion qu’elle partage au reste du monde – ou du moins à ceux qui veulent bien la regarder – via YouTube et ce avec son ami, son autre sauveur, Lukas.

C'est ce même Lukas qui, un jour, la voyant stagner sur un nouveau jeu en développement - syndrome de la page blanche, qu'ils disent - qui a pris les choses en main. A nouveau, il l'a sortie de sa torpeur et l'a sauvée. Connaissant l'imagination débordante de son amie, il l'a un jour, sans réellement la briefer ou lui en parler au préalable, présentée à son patron. Son tout nouveau patron qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, un grand type à l'air mature et peut-être un peu distant. Le mec l'a dévisagée tandis que Lukas vantait des qualités que Charlie ne pensait même pas avoir. Et ça a marché. Elle a été embauchée comme ça, sans même avoir à postuler, sans avoir à montrer un CV qui aurait été bien maigre, à part si le patron avait entendu parlé de Mutiny. Et ainsi, quelques jours plus tard, elle a posé le pied dans son tout premier environnement de travail : The Escape Game Revolution.

Elle ne pense pas être un jour capable de vivre une vie normale. A vingt-neuf ans, elle vit dans une colocation dans le Queens avec cinq autres personnes. Ses relations ne durent pas car elle ne sait pas s’investir suffisamment. Son travail est plus important que tout. Elle est trop vraie, trop humaine, ne sait pas cacher ce qu’elle ressent mais ça ne convient pas à tout le monde. Elle vit la tête dans les lignes de code ou dans des bâtiments désaffectés qui tombent en ruine. Elle vit sa vie sur un coup de tête, comme si tout pouvait s’arrêter sans crier gare.



this session is gonna be different
syu ꕥ 27 ans
fréquence de rp : pour être safe, on va dire 1 rp/mois. ϟ fréquence de connexion : 5/7 jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? je n'ai aucune préférence, je privilégie la qualité et non la quantité. ϟ avatar à réserver : mackenzie davis. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : verts ?  quooi  ϟ comment avez-vous connu 99 ? je ne saurais plus le dire, ça fait plusieurs mois que je bave sur ce forum et j'ai enfin trouvé le courage de m'inscrire grâce à Lukas  Tag gaming sur I've got 99 problems 3220843774  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? merci, Jean-Pierre.
tumblr (gif) ichi (avatar)

u say wot m8 ? - Sen Kovács

Invité
12 r ; 887 v.
Mar 2 Juin - 22:13
Senji Kovács
27 ans - Cinéaste
FEAT : Joji Sen il est né le 29 septembre 1992, à Buenos Aires, d'une mère japonaise professeure de mathématiques et un père hongrois informaticien. C'est lorsque sa mère a eu l'opportunité de venir travailler à New York, dix ans plus tard, que toute la petite famille s'est installée dans le Bronx.
Le petit Senji, il a d'abord eu du mal à trouver sa place, c'était le petit nouveau et en plus il était pas vraiment comme les autres, il était différent , il le voyait, et certains de ses camarades lui faisaient bien comprendre. En grandissant il a apprit a ne plus prêter attention à ceux qui lui reprocher sa différence et à se rapprocher de ceux qui l'appréciait.
Ce qu'il aime Sen c'est le cinéma et le hip-hop. Alors des fois il rappe, quand l'envie lui prend, mais surtout il réalise ou joue. Tout petit déjà il aimait se donner en spectacle devant la caméra de son père, a l'adolescence il a commencé réaliser des petites vidéos avec ses potes, d'abord toutes simples puis de plus en plus poussées. Puis grâce à une bourse il a pu étudier à l'école des Arts de Columbia et d'obtenir un Master of Fine Arts. Ces études finies et après quelques clips et courts métrages, il est s'est lancé dans l'écriture son premier long.
who am I
ꕥ âge : vingt-sept ans
ꕥ orientation sexuelle : hétéro
ꕥ situation : célibataire
ꕥ occupation : tu changes de casquettes comme de slip, réalisateur/vidéaste/acteur/rappeur tu fais un peu ce que tu veux, quand tu veux. Ahhh les joies de l'internet.
ꕥ quartier : Le Bronx bébé
ꕥ qualités : intelligent - créatif - débrouillard - franc - observateur - calme - drôle
ꕥ défauts : sarcastique - vulgaire - têtu - désinvolte - secret
ꕥ passions : {#}cinéma{/#} {#}sci-fi{/#} {#}comics{/#} {#}hiphop{/#} {#}musique{/#} {#}bières{/#} {#}nerd{/#} {#}gaming{/#} {#}tatouage{/#} {#}marijuana{/#}
ꕥ communautés : {#}elhalito{/#} {#}offthewallskatepark{/#} {#}cinemaduqueens{/#} {#}thelostplanet{/#} {#}thesaberistacademy{/#}
{#}rockyhorrorpictureshow{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : nop
ꕥ groupe : just small daddy issues
ꕥ parrain : non, je devrais m'en sortir  keur

all about my player
ꕥ petite présentation perso : La première impression est toujours très importante donc il faut que je fasse ça bien. Surtout quand c'est la deuxième fois. Mais en vrai je vais vouloir trop en faire et ça va me saouler du coup je vais finir par faire a minima juste pour que ça passe. Technique qui ne fonctionne absolument pas comme le prouve mes trois premières années de fac. Et quand je dis ça j'entends vraiment que la première année...trois fois. What a Face
(Et aussi le fait que je sois allez retrouver ma fiche pour c/c cette partie)

Bref, j'ai 29 ans, et je me fais grandement chier. Du coup je me suis dit qu'il serait temps que je me remette au rp, avec cette fois-ci l'espoir de tenir un peu plus de 3 semaines ! J'y crois ! (après j'y croyais a chaque fois mais chut sifle  )
J'aime beaucoup le cinéma, la sci-fi en tout genre, les jeux de société, lire un livre tout les six mois et Wes Anderson.

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Le Guide du voyageur galactique
ꕥ un film : Chevalier
ꕥ une série : Community
ꕥ une chanson : Attention - Joji
ꕥ un animal : L’ornithorynque (j'avoue j'ai pas réussi à l'écrire du premier coup)
ꕥ un plat/dessert : Les pâtes carbonara (mais avec de la crème dedans  hidebox )
ꕥ une boisson : Le thé
ꕥ une célébrité : Dave Burd
ꕥ un pouvoir magique : La téléportation

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : none

that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Les gens. Franchement, les gens m'énervent de plus en plus. Je veux dire, ça te coûte quoi de laisser sortir les gens du métro avant de sauter dedans ? De laisser la mamie qui a juste boite d'oeuf passer devant toi à la caisse ? Rien ? Bon ben voilà, fait le et arrête de casser les couilles. Ca me crispe au plus haut point, je vous jure. En dehors de ça, j'ai pas trop à me plaindre je dois dire

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). La clope je dirais, non pas que je fume comme un pompier mais bon je dois bien l'admettre j'ai essayer beaucoup trop de fois d'arrêter pour ne pas assumer que je suis accro. Mais je suis sur que la prochaine sera la bonne, c'est pas encore le moment par contre. Et puis il m'arrive de fumer un peu des choses plus naturelles aussi mais je ne sais pas si on pourrait parler d'addiction, c'est plus un petit plaisir personnel.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? En petit ghostage des familles. Attention j'en suis pas fier hein, mais c'est quand même beaucoup plus simple de faire le mort avant que les sentiments s'en mêlent plutôt que de finir par se faire larguer comme une merde au bout de deux mois, parce que clairement c'est ce qu'il se passe a chaque fois que je m'emballe un peu. Alors certes c'est pas très classe je le reconnais mais ca m'évite d'avoir à réécouter des trucs comme wherever you will go en déprimant pendant trois semaines après.

Le dernier texto que tu as envoyé ?"Non", pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, efficace ? "Tu veux venir à cette soirée ou tu connaîtras pas grand monde, et la moitié sont relou ?", réponse "Non". Problème résolu. Et souvent ça clôt le débat.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Ca va hein, imhotep. Alors c'est sur qu'il voudrait sans doute que je leur donne plus de nouvelles et que je vienne les voirs plus souvent mais que voulez vous, je suis un mec busy moi, genre dimanche prochain par exemple j'ai poney aquatique, déso'.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Je me touche. Je me touche trop d'ailleurs, je pense qu'il faudrait que je réduise parce que j'ai lu dans un magazine que un peu c'était bien, mais que trop c'était pas bien. Alors j'essaye de réduire tu vois. A part ça, je vais voir des potes, je skate, je fais un peu de musique. Rien de bien fou quoi.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? La grosse rêche que je me suis prit en skate devant l'école quand j'avais 11 ans, je me souviens c'était un mardi. Il m'a fallu au moins 6-7 ans pour remonter sur un skate après ça.

this session is gonna be different
tuffninja ꕥ 29 ans
fréquence de rp : un à trois par semaine. ϟ fréquence de connexion : a peu près tout les jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? moins de 500 je dirais pour commencer. ϟ avatar à réserver : Joji  cutie . ϟ de quelle couleur sont les petits pois : vert ? ϟ comment avez-vous connu 99 ? bazzart. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? je suis de retour pour vous jouer un mauvais tour. et cette fois-ci pour plus longtemps qu'un mois je l'espère  hidebox
tumblr (icon) childish (avatar)

Sauter vers: