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♪ I'm an alien i'm a legal alien... I'm a desi man in New-York ♫ Jayesh Madari

Invité
6 r ; 484 v.
Dim 20 Déc - 16:13
Jayesh Ganesha Madari
Just Small Daddy Issues
ID CARD
{@=787}Jayesh Madari{/@}
26 ans - étudiant pianiste
FEAT : Anirudh Ravichander
Jayesh, le piano, c'est toute sa vie. Il est né dans un milieu agricole qu'on pourrait croire sorti tout droit d'un siècle révolu, mais sa rencontre avec cet instrument va changer toute sa vie. Révélé très jeune, il se passionne pour la musique avant de partir étudier à Juilliard. Il rêve de sortir sa famille de la misère en devenant un pianiste et compositeur classique reconnu, finir sa carrière comme un éminent chef d'orchestre... mais il ne se fait pas trop d'illusion : même s'il travaille dur pour accomplir tout ça, il sait bien qu'il fera très certainement carrière comme professeur. Ce qui est déjà très bien, suffisant pour subvenir aux besoins de sa famille.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Indienne. Né dans un pays déjà surpeuplé, dans une province paumée, dans une famille qui peinait déjà à nourrir ses filles et son premier fils.
Ethnie/origines : Sheduled Cast du Madhya Pradesh (centre de l'Inde). Nom possiblement originaire du Tamil Nadu. Hindou pratiquant convaincu.
Orientation : gay, aucun doute là-dessus. S'il n'en parle pas, ce n'est pas qu'il s'en cache, c'est que ces questions concernent son intimité... il ne l'expose donc pas.
Situation : célibataire
Occupation : étudiant en musique à Juilliard et pianiste qui essaie de se faire un nom
Quartier : {#}Bronx{/#} arrivé sans un sous ou presque, il n'y avait que là qu'il avait les moyens de se loger

and what else ?
Qualités : Travailleur, peut-être un peu trop (il en oublie parfois de se nourrir, ou même de dormir). Loyal, il se rangera toujours du côté de ses proches et n'osera jamais dire du mal de quiconque. Modeste, il sait qu'il a du talent, mais qu'il en existe de bien meilleurs que lui.
Défauts : Naïf, il n'est pas forcément cultivé en dehors du domaine de la musique et pourrait facilement avaler n'importe quoi (ou presque). Obstiné, il n'abandonne jamais quand il veut obtenir quelque chose et qu'il y croit. Fuyant, il évitera les discussions qui le mettraient mal à l'aise, ou simplement s'il n'est pas d'accord avec la personne avec qui il parle. Chauvin, si vous n'avez pas remarqué qu'il est indien, il ne manquera jamais une occasion de vous le rappeler.
Passions : {#}piano{/#} il est né pour ça, c'est sa vie, son destin, toutes ses raisons et tout le reste. {#}musique{/#} évidemment, il n'y a pas de piano sans elle. Il joue d'autres instruments et compose également. {#}thé{/#} ou plutôt chai. Il n'est pas indien pour rien, on ne lui fera pas boire n'importe quoi. L'eau chaude vaguement aromatisée des occidentaux, très peu pour lui ! {#}YouTube{/#} il ne cherche pas plus que ça à la faire connaître, mais il a une chaîne. À la base, le but était juste de poster des vidéos pour que sa famille puisse suivre ce qu'il fait à New-York. {#}marcher-dehors-la-nuit{/#} il a pris cette habitude en rentrant tard du boulot ou de l'université. New-York est malheureusement loin d'être calme, mais en traversant le bon parc au bon moment, il profite de la tranquillité éphémère de la ville qui ne dort jamais. {#}associatif{/#} il joue bénévolement pour des associations, mais en tant qu'étudiant étranger, il peut également en bénéficier, que ce soit pour de l'aide administrative, médicale ou autre.
Communautés : {#}Juilliard{/#} il est venu aux USA pour ça. {#}Gotha{/#} il n'est pas membre, mais il y joue du piano régulièrement. Ça paie bien et ça permet de se faire connaître. {#}ElHalito{/#} il joue bénévolement au profit d'associations, il aide aussi les jeunes à travers la musique, et il bénéficie aussi d'un peu d'aide pour lui-même, ayant des grosses lacunes scolaires malgré son niveau universitaire. {#}CinemaDuQueens{/#} il n'y a que là qu'on peut y voir du Bollywood !






that's my story / self diagnosis
"There is no such thing as bad days. We are learning to enjoy and cherish every moment"

1994, September the 9th

Cela fait maintenant vingt-six ans que j'ai vu le jour, en plein festival en l'honneur de Ganesh. Tandis que la statue du dieu-éléphant, immergée par ma famille, se délitait doucement dans l'eau, ma mère perdait les siennes. Trop tôt, beaucoup trop tôt. Je n'étais pas supposé arriver avant le mois décembre, et voilà qu'au moment où le fils de Shiva est supposé renaître, je pointe le bout de mon nez.

Aux vues des circonstances, de ma taille de crevette, du temps qu'il a fallu pour arriver à l'hôpital et du reste, on ne me donnait pas plus de quelques heures à vivre. Je ne suis pas assez doué en maths pour dire combien ça en fait aujourd'hui, mais je suis certain que c'est un petit peu plus que "quelques". Si elle était encore en vie, ma grand-mère dirait que c'est grâce à leurs prières à Ganesh. Mon père vous expliquera que c'est pour ça qu'on m'a prénommé ainsi. Mes sœurs vous diront que c'est pour ça que j'ai un talent dans la musique. Mon frère l'admettra également, ajoutant que de toute façon il fallait bien quelque chose pour contrer ce physique de phasme (ajoutant quelques blagues à propos du rapport entre ma silhouette et celle d'un éléphant). Mon grand-père se contentera de sourire d'un air énigmatique avant de murmurer quelques mantras... Et ma mère vous dira, sans sourciller, que Shiva s'est trompé et que je ne suis pas son fils. Ne vous méprenez pas ! Elle sait que je suis son fils, elle m'a mis au monde, nourri et élevé. Mais elle pense sincèrement qu'au moment où j'ai reçu mon âme, il y a eu erreur sur la personne. Ou plutôt, sur le corps. Après tout, je n'ai rien d'un travailleur agricole... Alors, selon elle, c'est pour ça que les dieux m'ont placé sous la protection de Ganesh, lequel m'a offert un don pour le piano, dans le but de me rapprocher de ceux qui auraient du être mes parents.

Vous trouvez ça un peu tiré par les cheveux ? C'est pourtant simple. L'âme et le corps sont deux choses différentes. L'âme subsiste lorsque le corps meurt. Les âmes sont liées entre elles, on retrouve toujours celles dont on a été proches dans nos vies suivantes. Je ne sais pas si la théorie de ma mère est la bonne, mais une chose est sûre : mon âme, quels qu'ont été ses corps précédents, est désormais liée à ma famille qui m'a mis au monde et m'a élevé... et à celle qui m'a accueilli et transmis la musique.

Enfance

Bon. Résumons jusque là. Ganesh Chaturthi. Eau. Crevette. Toujours en vie. D'un côté, ça arrangeait bien mes parents, d'avoir un deuxième fils. Après trois filles, il était temps. Mais de l'autre... j'étais une bouche de plus à nourrir. Pour des "fermiers sans terre", c'était pas toujours évident de remplir les assiettes. Nous n'avons pourtant jamais manqué de rien, dans ce petit village où tout le monde se tuait à la tâche. Il n'y avait presque jamais d'extra, mais on avait nos trois repas par jour, et c'est déjà pas mal.

Je n'étais pas doué, à l'école. Vraiment pas. Tellement pas que personne ne voyait l'intérêt de me laisser continuer. On pensait que j'étais idiot. Je le pensais moi-même aussi. J'ai toujours été un peu différent. Dans un autre univers. Alors, bien que l'école est supposée être obligatoire jusqu'à 14 ans, j'ai arrêté bien avant. Honnêtement, j'en étais soulagé. L'école était une vraie torture. Entre le fait que je comprenais rien ou pas grand chose, et la cible facile que j'étais pour les autres, j'étais le premier heureux de ne plus avoir à y mettre les pieds.

C'est ainsi que je me suis mis à travailler. Je faisais le ménage dans une salle de spectacle. C'est là que je l'ai vu. Il était là, tout seul, au milieu, comme abandonné. Le silence résonnait, mais je pouvais l'entendre chanter. Chanter et m'appeler. Alors je me suis approché, mes pieds semblant souiller le sol par leur seule présence. J'ai tendu la main, j'ai appuyé sur une touche, et un son est sorti. Juste un. Un son profond et mélodieux, un son qui a assommé mon cœur. J'ai rappuyé. Le même son est ressorti. J'ai appuyé encore. Plus vite. Le même son s'est répété. Alors j'ai appuyé à côté. Un autre son est sorti. Plusieurs en même temps... et d'autres encore.

J'ai sursauté en m'écartant d'un coup quand j'ai entendu une voix rauque derrière moi. Je tremblais de la tête aux pieds, persuadé d'avoir fait une grosse bêtise et de me faire renvoyer. On m'avait demandé d'aller passer un coup de balai avant d'éteindre les lumières, pas de titiller les cordes d'un piano. Mais l'homme a ri, et s'est approché en commençant à m'expliquer comment ça marchait, tout ça. Sans m'en rendre compte, je venais de prendre et d'apprendre ma première leçon. Pire : sur le chemin du retour vers la maison, j'avais hâte d'être au lendemain pour retourner travailler.

Il s'est passé plusieurs mois sans que rien ne change, et puis, un jour, mon professeur de piano auto-proclamé est venu voir mes parents. Il voulait officialiser la chose. Que je prenne de vraies leçon. Que j'avais un véritable don.

Pianist Under Construction

On peut pas dire que ça a été facile, ni que mes parents ont compris. Sur le coup, pas du tout. Il faut les comprendre, ils travaillent la terre. Ils ne comprennent pas bien l'intérêt d'apprendre la musique, surtout le piano. Il a fallu trouver un arrangement, que mon professeur devienne mon employeur. Que je travaille chez lui en échange des leçons. Ce genre de choses.

Les années ont passé. Je me suis perfectionné, j'ai participé à plusieurs concours, gagné quelques prix... Et pis un jour, mon mentor a voulu me faire ne surprise. Et quelle surprise... mauvaise surprise. Il n'a pas compris ma réaction, ni mon refus. J'aurai du être content, non ? Partir à Delhi pour étudier la musique, dans une véritable école de musique. Sauf que voilà... tout ça me revenait en pleine tête comme une gifle. Je ne suis qu'un imbécile. Un imbécile tout juste apte à déchiffrer sa langue maternelle et incapable de lire un mot d'anglais. Les noms des artistes sur une partition ? Je lis les notes, je sais tout de suite différencier un Liszt d'un Mozart ou d'un Rachmaninov. Mon propre nom ? J'ai fini par le reconnaître, c'est tout.

J'ai mis plusieurs jours à admettre la vérité, au cours du seul clash qu'il y a eu entre mon mentor de toujours, celui que ma mère appelle mon père d'âme, et moi. J'ai fini par hurler, moi, qui n'ai jamais, jamais haussé la voix sur rien ni personne, que j'étais stupide, qu'il n'aurait jamais du présenter ma candidature sans me demander mon avis, que je n'avais aucune chance... que ce papier d'admission que j'avais entre les mains, il aurait tout aussi bien pu être une facture, que je n'aurai pas fait la différence.

Alors tant pis pour la Delhi Music Academy... mais s'il y a bien quelqu'un qui baisse encore moins souvent les bras que moi, c'est bien mon mentor. J'ai emménagé chez lui pour m'éviter le temps du trajet, pour pouvoir continuer à étudier le piano tout en recevant un autre genre de leçons, plus scolaires, avec un professeur particulier. Entre temps, ma famille avait compris. Plus que moi, sans doute. Ils savaient que je finirais par partir un jour, quelque part, plus ou moins loin, pour la musique. Et on y était. Enfin presque.

A Desi Man in New-York

C'est comme ça, qu'à plus de vingt ans, j'apprends à lire et à écrire. Je n'étais pas idiot, j'avais seulement d'autres problèmes. Il paraît que je suis dyslexique. J'avais jamais entendu parler de ça, avant. Mais apparemment, ça m'a donné droit à quelques aménagements, pour passer quelques examens... On avait tenté Juilliard, un peu comme un pari lancé au hasard après une soirée un peu trop arrosée. Comme un rêve, sans trop y croire. Et pourtant...

Je n'oublierais jamais ce premier voyage à New-York. Bien entendu, j'avais fini par voir autre chose que mon village et sa ville la plus proche, j'avais voyagé un peu partout en Inde pour participer à des concours ou des concerts. Mais Big Apple... c'était quelque chose. Y revenir pour les auditions, c'était comme un mirage. Et quand, quelques mois plus tard, une lettre d'admission est arrivée... le surplus d'émotions me rendait à nouveau incapable de lire sur l'instant.

Toh. Here we are. New-York City. Manhattan. Enfin... le Bronx. Déjà que mon mentor me paye l'école ("boursier", ça existe vraiment ici aussi?), je ne vais pas non plus lui incomber la charge financière énorme d'un appartement dans un quartier de luxe !

La première année fut très difficile. Déjà, se remettre à l'école... hard. Vraiment hard. J'ai dû trouver un emploi de serveur pour subvenir à mes besoins et payer mon loyer, tout en continuant d'étudier, de faire mes devoirs, et de travailler mon piano.

Il m'a fallu presque deux ans pour arriver à pouvoir lier tous les bouts grâce au piano. Jouer à l'école. S'entraîner chaque jour. Jouer pour être payé. Joué pour être écouté. Joué pour le profit d'associations qui en ont plus besoin que moi. Jouer pour envoyer de l'argent à ma famille. Jouer pour les loger dans une maison digne de ce nom. Jouer dans des concours. Jouer en donnant des leçons musicales. Jouer pour vivre... et vivre pour jouer.

Le piano, c'est toute ma vie. Enfin... presque toute. Il y a quelques humains autour aussi.



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dancing after death. (neva)

Invité
17 r ; 535 v.
Mar 10 Nov - 18:50
neva mizrahi
IDK WHAT YOU'RE TALKING ABOUT
ID CARD
{@=567}neva mizrahi{/@}
23 ans - étudiante en droit
FEAT : simay barlas
Poupée enchanteresse, fille d’un sénateur américain et d’une dirigeante d’un grand cabinet de conseils, elle s’élève dans un monde destiné aux plus grands. Elle possède tout ce dont l’élite New-Yorkaise rêve, mais elle est seule. Des parents absents, obnubilés par un travail plus important que leur fille. Livrée à elle-même, elle tombe amoureuse de la femme de ménage de la famille. Pauvre, ancienne sans-abri, son aînée de dix années quand elle n’en a que seize. Une relation d’abord secrète que ses parents découvrent, la colère en comprenant que leur petite princesse salit leur nom. Une plainte pour abus sur mineure, la femme de son cœur jetée en prison, par sa faute. Envoyée à Washington à ses dix-huit ans pour suivre des études de droit, son objectif est de devenir avocate pénaliste. Toujours marquée par l’angoisse de son passé, elle est de retour à New-York pour entamer son dernier cycle d'études.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : américaine, venue au monde sur le sol new-yorkais.
Ethnie/origines : son sang est un joli mélange, le fruit d'une mère américaine aux origines turques et d'un père israélien.
Orientation : le cœur ayant longtemps chaviré pour les hommes, il lui est arrivé, une fois, de tomber éperdument amoureuse d’une femme, elle se considère pansexuelle.
Situation : comme le soleil dont les rayons frappent les êtres, elle s’entiche, âme enchanteresse, mais se dérobe dès qu’une relation devient sérieuse, elle est célibataire.
Occupation : la détermination brulante au creux des reins, future avocate pénaliste, entame son dernier cycle comme étudiante en droit.
Quartier : upper east side, manhattan.

and what else ?
Qualités : intelligente, endurante, déterminée, ambitieuse, compréhensive, charismatique, attentionnée, intuitive, forte, élégante, séduisante.
Défauts : effrontée, mystérieuse, capricieuse, gâtée, seule, versatile,  changeante, complexe, secrète, exigeante, insatisfaite.
Passions : {#}droit{/#}, {#}associatif{/#}, {#}voyage{/#}
Communautés : new york city bar, les étudiants de columbia university, le gotha, act up, le planned parenthood.






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i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...

Quand j’étais enfant.
Elle se souvient des lumières étincelantes, des parures dorées, de tous ces rires et ces sourires de façade. Elle se souvient de sa mère, qui susurrait à son oreille que son devoir était de bien se tenir. Que Neva, princesse Mizrahi, n’est que cette poupée faites pour briller, faites pour épouser un avenir lumineux à l’image de ses parents. Un père sénateur, une mère dirigeante d’entreprise, les portes s’ouvrent à elle. Toutes, sans exception. Exceptée celle du bonheur.

Elle mimait la vie.
Le monde, ce monde, il n’a pas de secrets. Elle le connait beaucoup trop bien, sait ce qu’il attend d’elle. Sait ce qu’ils attendent, tous, d’elle. Le respect des codes sociaux, des protocoles, les fréquentations toujours si bien sélectionnées, les endroits dans lesquels elle ne risque que de croiser des personnes comme elle. Alors qu’elle devient jeune fille, jeune femme, elle mime la vie, Neva.  Elle mime la vie choisie pour elle et garde ses secrets comme le trésor maudit que renferme la boite de pandore.

Shaheen.
Shaheen, c’est l’autre monde. Le monde d’en bas, le monde ingrat, le monde nié et dénigré par le milieu qui est sien. L’ancienne réfugiée, la sans-abri, la crasse des rues New-Yorkaise, ce que voient ses parents, en elle. Les Mizrahi qui ne souhaitent pas la garder, après la période d’essai. Une femme de ménage de plus à licencier, une de plus qui s’installera immédiatement le lendemain. Cette fois, Neva s’y oppose. La raison est simple, les regards de Shaheen, les regards en coin, les regards cachés, ces regards tant appréciés. La princesse criera au caprice, mais Shaheen est surtout la seule personne lui donnant une véritable attention, dans cette maison. C’est un soir d’absence pour le couple Mizrahi, qu’elles apprennent à se connaître, toutes les deux. Qu’elles se rapprochent, presque machinalement, alors que Shaheen est souffrante. Shaheen, elle n’a rien, mais aux yeux de Neva, elle a tout. Rêveuse, passionnée, obstinée, débrouillarde, malchanceuse blessée mais forte. Différente de son monde, elle s’est imposée dans son cœur. Coup de cœur, coup de foudre, coup du destin.

Et le ciel s’est assombri.
2014, seize ans. La beauté des sentiments, Neva. Les plus puissants, les plus violents. De cette histoire imprévue, digne d’un plus beau film. De cette histoire qui la tire hors de son monde pour vivre comme elle l’entend. Avec qui, elle l’entend. Durant des mois, son cœur explose. Son amour est parfait, avec Shaheen. Ses parents souvent à l’étranger, elles se dispersent toutes les deux, comme un véritable couple vivant ensemble dans cette si grande demeure familiale. Il n’y a plus de princesse, il n’y a plus de femme de ménage. Plus qu’elles. Plus qu’elles, jusqu’à cette découverte. Jusqu’à ce que ses parents découvrent la vérité, l’horreur, leur petite princesse entichée d’une pauvre, d’une vague servante, d’une femme, de dix ans son aînée. L’horreur, quand Shaheen se retrouve mise à la porte. Jetée dans la fosse, accusée d’avoir abusée de Neva, mineure. Accusée des pires horreurs. Ils insistent, retiennent Neva au domicile, et répètent, encore et encore, que Shaheen s’est servie d’elle. L’horreur, la plus extrême, c’est ce témoignage. Cette lettre, écrite de la main de Neva, soufflée par ses parents, pour incriminer son amante. Un scandale qui reste secret grâce à l’influence des Mizrahi, un accord passé, Shaheen démunie avec un avocat commis d’office. Cinq ans de prison pour cette femme qu’elle ne reverra jamais.

Washington, D.C.
Départ pour Washington, une nouvelle vie, un objectif, devenir avocate pénaliste. Neva, envoyée à Washington pour faire ses études, officiellement. Pour oublier Shaheen, pour oublier son passé, officieusement. Les mois, les quatre années passées là-bas, effacent peu à peu les souvenirs de cet amour pour ne laisser plus que ce traumatisme. Que les paroles des avocats, de ses parents, expliquant encore et encore que cette relation n’était pas saine. Un déni, une illusion. Shaheen disparue, mais son emprunte encore sur elle. C’est lorsqu’elle était à Washington, que les crises d’angoisses ont commencées. La nuit, le jour. Un petit élément déclencheur, une mélancolie passagère. La nuit, le jour. La culpabilité. Toujours.

Tous les hommes que j’ai aimés.
D’aussi loin qu’elle ne s’en souvienne, elle les préfère différents. D’un autre monde. Les écorchés, les abîmés, les rêveurs, les brutes, les sincères, les intelligents. Ceux qui ne ressemblent en rien à la cage dorée dans laquelle elle est née, enfermée. Mars 2020, le premier cycle d’études terminé, validé avec succès. Quatre années à Washington et un stage New-Yorkais pour sublimer son parcours. Retour dans sa ville natale, pour une durée indéterminée. L’appréhension de retrouver cette ville perdue. Jusqu’à Charlie. Charlie, la douceur d’une histoire qui fait du bien. Charlie, l’alchimie entre deux êtres aux souffrances infinies, oubliées l’espace de quelques instants dans les bras l’un de l’autre. Elle est bien, avec lui. Elle vit l’instant intensément. Elle est bien avec lui, tient à lui. Pourtant, lorsqu’il rompt avec elle sans explication, elle n’insiste pas. Parce qu’elle est comme cela, Neva. Parce que son cœur a déjà saigné une fois, parce qu’elle ne sait pas aimer, parce qu’elle prend la fuite quand l’amour devient sérieux, parce qu’elle refuse de s’engager.

caractère:




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so quick as a flash I Agatha

Invité
19 r ; 1795 v.
Sam 8 Aoû - 13:25
agatha galbraith
30 yo - gardienne pénitentiaire
FEAT : Tuppence Middleton  Agatha est une jeune écossaise de trente ans à l'accent prononcé. Véritable rayon de soleil, son sourire et sa bonne humeur quotidienne illuminent le pénitencier d'ordinaire si morne dans lequel elle travaille en tant que gardienne. Elle est arrivée à New York il y a quatre ans après avoir été agressée par son ex petit ami, avec l'envie de prendre un nouveau départ. Elle en garde beaucoup de séquelles, mais depuis elle parvient à ne pas les montrer, les dissimulant derrière cet optimisme et ces sourires à toutes épreuves. Afin de ne pas se retrouver seule et ressasser cet évenement, elle s'occupe beaucoup lors de son temps libres, notamment la nuit : peu après son arrivée aux États Unis, elle s'est immiscée dans un trafic de courses de voitures illégales, en devenant la meilleure pilote de la ville grâce à son atout majeur ; la maîtrise des cascades, qu'elle pratique en club depuis qu'elle a obtenu son permis de conduire.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, piles.
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuelle, elle n'est attirée que par les hommes, ne trouve refuge que dans leurs bras, alors que l'un d'eux l'a pourtant détruite
ꕥ situation : célibataire et qui plus est persuadée qu'elle le restera toute sa vie
ꕥ occupation : gardienne de prison officiellement, officieusement elle est la meilleures pilote de courses urbaines illégales de la ville, raflant victoire sur victoire depuis son arrivée
ꕥ quartier : Brooklyn
ꕥ qualités : optimiste, avenante, souriante, drôle, altruiste, généreuse, téméraire, douce
ꕥ défauts : hyperactive, imprudente, tête brûlée, franche, fragile, cachotière
ꕥ passions :{#}famille{/#} {#}écriture{/#} {#}chat{/#} {#}chien{/#} {#}star-wars{/#} {#}bière{/#} {#}manger{/#} {#}culturegénérale{/#} {#}antiquités{/#} {#}histoire{/#} {#}metal{/#} {#}concert{/#} de rock {#}piano{/#} {#}voiture{/#} {#}promenades{/#} {#}associatif{/#} {#}écologie{/#} {#}féminisme{/#} {#}travailler{/#} + {#}cascades-automobiles{/#} (ou car-stunt) {#}sauvetages-d{/#}'animaux
ꕥ communautés : {#}TheLift{/#} {#}NewYorkPoliceDepartment{/#} {#}SaberistAcademy{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : ///
ꕥ groupe : I Need Help
ꕥ parrain : oui puppy

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Holà les copains !
Je m'appelle Nuvka et Sarah IRL. cute
J'ai 22 ans, et dans la vie je suis employée dans la grande distribution aka c'est moi qui mets vos yaourts en rayon et qui me farcis les clients chiants tous les jours.  Tag associatif sur I've got 99 problems 1380091441 C'pas le boulot de rêve, mais je l'aime bien et c'est pas définitif car je souhaite attaquer prochainement un bachelor en ligne concernant les métiers du livre, car mon ultime rêve serait d'ouvrir une librairie en Écosse.  keur
Je fais du RP depuis que j'ai neuf-dix ans, ayant commencé sur un jeu d'élevage de chevaux virtuels. J'écris aussi beaucoup et ai tout un lore autour de mes personnages.  sisisi Je vis pour les feels, mais sur forum j'ai malheureusement rarement eu l'occasion d'en jouer et ça me manque beaucoup.  puppy
Autrement et en vrac, je fais de la sorcellerie, je dessine et fait un peu d'aquarelle, je suis hyper fan de Rupaul's Drag Race, d'Animal Crossing, Harry Potter, Star Wars, Tim Burton, etc…  Tag associatif sur I've got 99 problems 3466005161

petit portrait chinois
ꕥ un livre : La Bibliothèque des Cœurs Cabossés, de Katerina Bivald.
ꕥ un film : Les Noces Funèbres de Tim Burton
ꕥ une série : Sherlock ou Peaky Blinders
ꕥ une chanson : Kyoto Song de The Cure
ꕥ un animal : Le chat.
ꕥ un plat/dessert : Des macarons
ꕥ une boisson : Du Schwepp's au gingembre !
ꕥ une célébrité : Helena Bonham Carter
ꕥ un pouvoir magique : La manipulation des frontières physiques et métaphysique, c'est précis et qu'est-ce que c'est cool !

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Le suicide par pendaison.
Et ceux qui suivent peuvent être mentionnés mais pas détaillés : La maltraitance animale et l'inceste. En général je préfère qu'on en discute avec mes partenaires de RP hihi.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Au premiers abords on peut penser d'Agatha qu'elle n'est rien d'autre qu'une espèce de tapageuse, un peu grande gueule et très impulsive qui aime faire des entrées fracassantes. En réalité, c'est surtout du au fait que c'est une jeune femme qui a beaucoup d'énergie à revendre, une énergie qui marche en fonction de la pression qu'elle peut ressentir lors d'un évènement. Plus il y a de pression, plus l'adrénaline monte, plus elle aime ça et essaye de le tirer à son avantage. Le stress ? Elle connaît pas. Ou très peu.

Agatha, ce qui la botte, son essence de vie, ce sont les prises de risque. Si elle ne pouvait vivre que pour ça, elle le ferait. Se mettre constamment en danger.
C'est une femme très débrouillarde, Agatha. Elle est capable de se sortir de n'importe quelle situation : tout ce qu'il faut faire, c'est réfléchir avant d'agir. Paradoxal avec ce qui a été dit au début, non ? Cet aspect de gamine écervelée est une couverture. La demoiselle peut s'avérer bien plus maligne qu'on ne le croit et c'est tout à son avantage.

Dynamique et intrépide, elle semble n'avoir peur de rien et possède toujours une certaine ambition de réussir qui l'anime. Mais si elle n'y arrive pas, elle relativise. La négativité, Agatha elle ne sait pas trop ce que c'est. Elle est optimiste h24, toujours en train de répéter que ce qui arrive n'est pas si pire, que ce qui aurait pu arriver aurait pu l'être. Un moyen de se protéger ? Peut-être.

Toujours très souriante, c'est un véritable rayon de soleil pour son entourage, quel qu'il soit. Il est difficile de la mettre en colère ou de l'attrister. Peut-être qu'elle garde tout en elle lorsque ça arrive, mais ce sera toujours d'un grand sourire qu'elle répondra à ce genre de choses. Et elle aime communiquer sa gaité, faire sourire les autres, c'est un objectif qu'elle se donne au quotidien.

ANECDOTES

+ Grande passionnée d'écriture, elle ne se sépare jamais d'un petit carnet et d'un stylo. Chez elle, elle a toute une bibliothèque consacrée à ses notebooks, remplis d'idées, de textes achevés ou non, de petites histoires qu'elle invente et de répertoires à personnages. C'est une passion qu'elle possède depuis toute petite.  

+ Gardienne de prison, ce n'est pas un métier bien joyeux en apparence, mais son optimisme constant et son grand sourire à toute épreuve mettent un peu de couleur dans ce pénitencier si morose d'ordinaire. Que ce soit avec ses collègues ou bien certains des détenus eux-mêmes, Agatha est appréciée de beaucoup de monde.  

+ Elle a cette fâcheuse tendance à adopter n'importe quel chat de rue qui passerait prêt de chez elle. Elle en a trois pour l'instant ici à Los Angeles, mais encore cinq chez ses parents en Écosse. Elle possède aussi un berger allemand et un rat domestique. Elle adore les animaux, et a adopté depuis plusieurs années un régime végétalien. Aussi très engagée dans la cause animale, elle va souvent aider des associations de sauvetage (équidés la plupart du temps, mais aussi beaucoup de chiens et de chats) lors de ses temps libres.

+ La seconde passion d'Agatha réside dans le domaine des cascades automobiles. En effet, depuis qu'elle a l'âge de tenir un volant, elle s'est inscrite dans un club de cascades et en pratique régulièrement depuis. C'est notamment et surtout ce qui fait sa force dans le trafic dans lequel elle s'est immiscée peu après son arrivée à LA, et c'est pourquoi en très peu de temps elle en est devenue la meilleure pilote, assez connue dans le milieu.  

+ Agatha a eut un accident de voiture ayant faillit lui couter la vie lorsqu'elle avait 21 ans. Ce n'était pas elle qui conduisait mais une amie et elles se sont faites rentrer dedans par un automobiliste alcoolisé. Elle a passé une semaine dans le coma suite à un choc au niveau du crâne, mais s'en est finalement sortie. Son amie a gardé davantage de séquelles, dont une immobilisation complète des jambes. Malgré cet accident, ça ne l'a pas résigner à arrêter de pratiques les cascades et les courses.  

+ Elle possède une Honda Civic Type R qu'elle s'est offerte peu après son arrivée aux Etats Unis. D'un rouge flamboyant, c'est une voiture performante bien qu'elle ne court pas avec, et il s'agit de son petit bijou. Elle en est très fière.  

+ Agatha participe aux courses urbaines avant tout pour s'amuser et non pour l'argent. Elle estime que les sensations fortes qu'elle ressent lorsqu'elle se trouve à toute blinde sur la route valent tout l'or du monde. C'est une mafia qui gère ce genre de trafic au sein de NY, mais Agatha ne s'est toutefois jamais faite arrêtée par les forces de l'ordre : faisant elle même partie du milieu carcéral, elle fait office de "taupe" et permet à la police de garder un œil sur le trafic. Sauf que ça, le patron du trafic et les autres coureurs n'en savent absolument rien.  

+ Aussi, en tant que grande fan de Star Wars (on dit merci papa et le frangin), elle a découvert en arrivant à New York une nouvelle activité qui l'a complètement charmée : les combats de sabre laser. Elle a trouvé le concept extrêmement original, et aime énormément ce mélange spectaculaire entre le combat et sa chorégraphie. Elle a intégré la Saberist Academy et pratique ce sport depuis trois ans désormais.

+ Ce sont des sons des années 80, synthétiseurs et synthwave en folie qui rythment ses pas et ses courses. Agatha n'écoute presque que ça et il lui arrive même parfois de bidouiller quelques remixs de chansons récentes en les mettant à la sauce "eighties" grâce à son propre synthé'.  

+ L'écossaise sait imiter à la perfection toutes sortes d'accents. Ça ne lui sert pas à grand chose, mais il faut avouer que c'est assez marrant et ça anime parfois les soirées de l'entendre parler tantôt avec un accent allemand, tantôt français.

HISTOIRE

Sur un chemin caillassé, bordé par ces champs piétinés par quelques troupeaux de moutons, trottine une fillette. Elle évite les pierres, saute à cloche pieds sur certaines d'entres elles, les nuages noir menaçant de l'engloutir sous une pluie torrentielle à tous moments. Son sac qu'on dévine être celui d'une écolière rebondit sur son dos au rythme de ses pas et petits sauts. Elle gravit une pente et s'arrête à son sommet pour admirer le paysage que lui offre ses précieuses Highlands. Beauté entre eaux et rochers. Sa petite maison se dresse à l'horizon et son pas s'accélère.
Elle en passe la porte et une voix retentit. "Qu'est-ce que t'as encore fait ?" Le ton n'est pas empli de reproches. Il n'est pas moqueur. Mais curieux, rieur, comme si le jeune homme avait l'habitude de voir sa petite sœur couverte de bleus et d'égratignures sur les bras et les jambes. La brunette rit doucement. "Je suis passée par un autre chemin. Tu le dis pas à Maman hein, elle aime pas trop."


Agatha est la deuxième née de la famille Galbraith, purement écossaise depuis des décennies entières. Une petite famille tout à fait charmante, qui sans rouler sur l'or a toujours vécu dans un confort minimum. Les parents de la jeune femme étaient musiciens pour une troupe de théâtre avant de devenir propriétaires d'un pub dans le village où ils ont toujours vécus; Applecross. Raghnall et Donella Galbraith ont toujours tout donné pour leurs enfants et ce sont eux qui leur ont transmit toutes leurs valeurs.

Dès qu'elle fut en âge de marcher, Agatha s'est vite avérée être une fillette plus difficile que son frère à cause de son côté casse-cou. A peine ses parents avaient le dos tourné, et ils la retrouvaient à grimper de partout, à essayer de faire des figures acrobatiques depuis les meubles du salon ou encore à partir seule dans les champs de moutons autour de la maison.

Plus tard, lorsqu'elle apprit à écrire et à lire, Agatha s'est mise à inventer ses propres histoires. Elle réalisait de petits livres à l'aide de feuilles qu'elle pliait soigneusement, écrivait sur le côté droit et dessinait en face, à l'image d'un livre illustré pour enfants. Si ses œuvres graphiques n'étaient pas du grand art, il fallait avouer que du côté écriture elle avait une imagination débordantes. Quelques fautes par-ci, quelques erreurs par là, mais les idées étaient toujours plus variées les unes que les autres et gardaient une certaine logique. L'enfant faisait lire ses écrits, mais ce qu'elle aimait le plus c'était les raconter de vive voix, s'inspirant des pièces de théâtre qu'elle voyait de temps en temps, lors des quelles ses parents jouaient de leurs instruments. Très vite, Raghnall et Donella virent en elle une future carrière littéraire.

Ses yeux courent à plusieurs reprises le long des lignes. Elle veut être sûre de ce qu'elle lit, sûre de ce dans quoi elle s'engage. Mais en même temps, elle est pressée à l'idée de signer ce papier. Elle entends les vrombissements des voitures qui passent derrière elle, étouffés par ces murs qui la séparent du circuit. Elle regarde parfois par la fenêtre, les yeux rêveurs. Puis elle appose enfin sa signature, d'un geste vif et précis. Elle fait glisser le papier sur la petite table pliante qui sert de bureau et l'inspecteur la range sans même y accorder le moindre regard. Agatha sens des frissons lui parcourir le corps lorsqu'il la fait monter au volant d'une des voitures. Le moniteur est étonné par sa maîtrise, lui demande si elle ne lui a pas menti en lui disant qu'elle avait son permis depuis quelques semaines seulement. La sincérité de la jeune fille le cloue un peu plus dans son siège. La voiture prend de la vitesse. Encore et encore."

Au grand damne de ses parents, après avoir passé son permis Agatha a souhaité s'inscrire dans un circuit automobile pratiquant les cascades. Si Donella était catégoriquement contre de peur pour la sécurité de sa fille, Raghnall a su tempérer les choses et faire en sortes que sa compagne accepte l'envie de sa fille. Cela fait donc plusieurs années maintenant que la jeune femme maîtrise les cascades à la perfection. Il lui arrive même parfois de former certains novices. Elle est extrêmement douée au volant, et la voiture n'a aucun secret pour elle.

A côté de cela, contrairement à ce que pensaient ses parents, la brunette ne s'est pas lancée dans des études littéraires. Son grand frère étant récemment engagé dans la police, elle a décidé de suivre la même voie que lui en se renseignant sur les métiers y étant liés. Et en découvrant celui de surveillant pénitentiaire ce fut le coup de foudre.


L'homme la toise d'un regard. Est-ce qu'il la trouve trop petite ? Trop frêle ? Trop… Souriante ? Bah, ça se tassera bien au fil du temps, doit-il penser. Au pire des cas, elle ne sera pas admise. Il lui tend pourtant le formulaire et elle s'éloigne pour le remplir, y glisse sa lettre de motivation et son curriculum vitae. Quelques semaines plus tard, c'est une petite tornade qui entre dans le salon où toute la famille discute tranquillement. " J'ai été acceptée !" Elle en a presque les larmes aux yeux. Harry la félicite. Leur petite sœur, Cléo, applaudit. Ses parents l'étreignent un instant, heureux pour leur fille. Ce n'est pas le métier auquel ils avaient rêvé pour elle, mais si c'est ce qui lui convient, ça leur convient aussi. Alors tant qu'elle est heureuse dans ce qu'elle fait, ils seront comblés.


Agatha s'est vite avérée être une gardienne pas comme les autres en intégrant sa première prison. Elle était la nouvelle recrue, celle qu'on pensait beaucoup trop frêle et fragile pour ce métier, celle sur laquelle les autres pariaient entre eux sur la durée pendant laquelle elle allait tenir. La surprise fut que, au bout de quelques mois, elle était devenue le petit rayon de soleil de cet endroit si sombre. Sa gaité constante et son optimisme à toute épreuve ont ajouté quelque chose de plus au pénitencier, quelque chose d'insoupçonné. Les détenus commençaient à vouloir voir elle seulement lors de leurs moments difficiles, et elle organisaient parfois des "activités" d'écriture avec les plus réceptifs d'entres eux. Sa différence avec beaucoup de ses collègues était qu'elle traitait les prisonniers comme des égaux malgré leurs actes, sans pour autant sympathiser avec eux.

Cette prison se situant à Glasgow, y entrer fut pour Agatha l'occasion de prendre son envol. Petit appartement en ville, découverte de la vie citadine et apprendre à se gérer toute seule. Un joli petit programme qui lui donna du fil à retordre les premières semaines mais auquel elle finit par s'y habituer peu à peu. Très vite elle commença à sortir, à faire de nouvelles rencontres, se faire des amis, des amours. Un train de vie qui lui plaisait beaucoup.

Elle n'eut pas beaucoup de conquêtes durant ces première années en tant qu'adulte de la vie active. Mais avec Jace, c'était du sérieux. Du moins c'est ce qu'elle croyait. A tel point qu'à 25 ans, après un an déjà de relation, ils s'installèrent ensemble. Aveuglé par l'amour qu'elle portait à cet homme, Agatha ne voyait pas la face cachée de l'iceberg. Belles paroles, mensonges, tromperies. Il lui aura fallu un an de plus pour le découvrir. Triste, trahie, indignée, en colère. Elle n'a pas attendu une seule seconde après l'avoir su pour lui annoncer qu'elle le quittait. Il a essayé de la retenir, de s'excuser, de se justifier, mais elle ne voulait rien entendre. Il semblait pourtant désolé, mais la jeune femme ne voulait pas se laisser avoir une seconde fois.

"Il n'est pas tard, mais il fait nuit. Les rues sont encore bondés de monde et bercées par le bruit des pneus sur le bitume. Après cette violente dispute, Jace est sorti et elle a préféré téléphoner à Harry et à Cléo. Entendre des paroles rassurantes, avoir un peu de réconfort dans cette dure épreuve. Le téléphone finalement raccroché après deux heures écoulés, elle décide d'aller se coucher. Elle peine a trouver le sommeil, mais y arrive finalement au bout de quelques heures.
Une silhouette menaçante sur l'encadrement de la porte. Le son d'une bouteille en verre qui s'écrase sur le sol. Elle se réveille en sursaut, l'odeur de l'alcool lui agresse les narines. Il s'avance, titube jusqu'au lit. Elle ne bouge pas, ce mélange de colère et de tristesse toujours ancré en elle. Il s'approche, vient lui susurrer à l'oreille qu'il a envie d'elle. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il n'est pas de cet avis là. Elle refuse encore. Mais il la force."


Cette nuit restera gravée en elle à tout jamais. Sur sa peau, dans son cœur meurtri. Saoul, bouteille à la main, il revient. La réveille en la brisant sur le mur, au dessus de sa tête. Elle est effrayée. Il la veut. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il ne lui laisse pas le choix. S'en suivent deux heures d'un véritable supplice. Si elle a le malheur de pleurer, de crier, de se débattre, il la blesse avec le verre.
Un moment d'inattention et elle parvient à s'échapper. Rassemble le peu des forces qui lui restent, l'assomme avec la lampe de chevet pour s'enfuir et l'enfermer dans la chambre. Nue, le corps ensanglantée, elle s'empare de son téléphone, pour directement alerter Harry qui, chef de la police de Edimburgh, a donné l'alerte à celle de Glasgow et s'est dépêché de prendre la route pour retrouver sa sœur et l'aider. Laissant sa femme et ses filles derrière lui en pleine nuit. Le mal était fait, mais il voyait rouge. Tout ce dont il avait envie, c'était de le faire payer à cet homme. En arrivant, il a trouvé une Agatha comme il ne l'avait jamais vue.

La jeune femme mit plusieurs semaines pour retrouver un état émotionnel à peu près stable grâce au soutien de sa famille. Mais elle n'avait plus envie de rester à Glasgow. Car aller travailler voulait dire pour elle revoir son agresseur, l'homme qu'elle a aimé pendant deux ans et qui en quelques heures a détruit une part d'elle-même. Désormais emprisonné pour son acte, sur le lieu de travail d'Agatha.

Elle voulait donc partir. Loin. Oublier tout ça malgré les séquelles, prendre un nouveau départ. C'est alors qu'elle se mit à chercher un endroit où s'en aller. C'est après plusieurs jours, à peser le pour et le contre entre divers endroits, qu'elle fit son choix et s'arrêta sur la belle et immense ville de New York. Quitter le Royaume Uni pour les États Unis semblait être bien mieux que ce qu'elle aurait imaginé. Elle se mit très vite en contact avec le pénitencier local le plus adapté et, bingo, ils cherchaient actuellement quelqu'un. Elle se mit en suite en contact avec diverses agences immobilières pour se trouver un toit, et elle allait enfin pouvoir partir.

La séparation avec sa famille fut très dure. Mais elle savait que c'était de ce départ dont elle avait besoin pour se reconstruire. Elle s'envola donc pour NYC, emplie d'un sentiment étrange fait d'un mélange de soulagement et de déchirement.

Après son arrivée, elle prend deux mois pour s'installer et se faire à ce tout nouvel endroit. Deux mois lors desquels elle évite de se morfondre dans son coin et préfère sortir. Elle adopte un chien, récupère un chat dans la rue, s'offre une nouvelle voiture, écrit, intègre des associations de sauvetage d'animaux, cherche un nouveau club de cascades, découvre petit à petit la ville, se rend dans son futur lieu de travail pour faire connaissance avec ses futurs collègues. Fait des choses qui lui parlent, des choses qui lui plaisent. Puis elle intègre son nouveau pénitencier. Se remets dans le bain de son métier et c'est le même schéma qui s'opère que lors de ses début dans ce milieu. Elle commence à sympathiser avec un peu tout le monde, elle est douée pour ça, Agatha.

Agatha arrive au niveau d'un feu qui passe au rouge et s'arrête alors en première ligne. Cette fois, c'est une chanson de Depeche Mode qui l'accompagne. Mais quelques autres sons attirent davantage son attention, tandis qu'une voiture apparaît à côté de la sienne, et d'autres derrière. Un sentiment étrange s'empare d'elle tandis qu'elle jette un coup d'œil vers le véhicule parallèle au sien. Un homme est au volant et joue sur sa pédale d'accélérateur. Les autres, à l'arrière, semblent en faire de même. Agatha sent la montée d'excitation s'emparer d'elle. Puis, l'homme tourne la tête et leurs regards se croisent. Elle ne saurait définir ce qu'il se passe lors de cet échange silencieux. Quelque chose d'électrifiant. Un air de défi. Elle ne pense plus qu'à une seule chose : se prendre à ce jeu dont elle n'a absolument aucune idée de ce qu'il peut être. Elle se met alors elle aussi à jouer sur sa pédale, faisant rugir le moteur de sa Civic. Un sourire en coin s'étire sur son visage. Les voitures d'en face s'arrêtent, leur feu va bientôt passer au vert. Son moteur vocifère de plus en plus fort, elle est prête à démarrer.
n'a absolument aucune idée de ce dans quoi elle s'engage, mais ça lui plait. Son cœur bat au rythme de cette excitation qui la gagne. Les mains fixes sur son volant, elle n'attend qu'une seule chose : que le feu passe au vert. En attendant, elle prépare ses pédales, joue avec l'accélérateur. Le son du moteur de la Civic la fait frémir, tandis que sa carrosserie écarlate se reflète dans celle de la Lexus près d'elle. Contrairement à tous les participants, Agatha n'a aucune idée de l'itinéraire. Mais c'est dans un sens ce qui lui plait davantage. L'inconnu. Et, bien évidemment, les dérapages qu'un virage surprise pourrait l'obliger à réaliser. Les néons colorés de la ville éclairent la route, face à l'enfièvrement de l'adrénaline, Agatha monte le son. Les secondes s'écoulent lentement, la pression semble palpable pour certaines des participants. Elle jette quelques coups d'œil sur ses rétroviseurs. Ils n'ont pas l'air bien commodes mais ça ne lui fait pas peur. Du moins, l'euphorie l'empêche de ressentir ne serait-ce qu'une once de crainte. Elle ne pense même plus à son appartement, à l'accueil que lui réserveront ses animaux, à ce film qu'elle pourrait regarder en attendant de s'endormir. Elle ne songe même pas une seule seconde aux dangers de ce qu'elle s'apprête à faire.

Vert. Les moteurs à l'unisson s'embrasent, les pneus crissent et son cœur s'emballe.


Cette première course dans laquelle elle s'est immiscée sans vraiment le vouloir fut la signature de son entrée dans le domaine des courses urbaines illégales. Une première course vaincue, le début d'une longue série de victoire avec pour principal atout son expérience dans les cascades. Le trafic est encadré par la mafia, et possède des règles strictes à ne surtout pas briser. Voitures obligatoirement prêtées, GPS pour avoir connaissance du parcours, système de paris grâce à une caméra embarquée et balise présente dans les véhicules pour dissuader quiconque d'en voler un.

Agatha a réussi à négocier pour que le salaire qu'elle est censée gagner après chaque course soit redistribué aux autres participants, car elle le fait avant tout pour s'amuser, pas pour l'argent. C'est un domaine qui comporte énormément de risques desquels elle est consciente, mais c'est justement ce qui l'encourage à continuer. De plus, le fait d'être la seule femme présente parmi les coureurs a fait naître en elle une certaine fierté.

Mais d'autres ne sont pas de cet avis là. Dont l'homme qui a déclenché ce soudain envie chez la tempête écossaise de participer de façon clandestine à cette première course. Car avant, c'était lui le meilleur pilote. Jeremiah a essayé de la dissuader de rejoindre le trafic après sa première victoire, lui expliquant que le grand manitou lui en voudrait et qu'elle risquait gros. Mais c'est avec un beau sourire et un immense entrain qu'Agatha a refusé de l'écouter.

Les remords se sont pourtant vite immiscés dans sa tête quant au paradoxe entre son travail et son activité illégale. Après beaucoup de réflexion et sans aucune transparence, elle en a parlé à son frère, puis à l'un de ses supérieurs, énonçant l'idée de s'infiltrer dans le trafic pour y faire office de "taupe". Non pas sans difficulté, elle a su les convaincre. Plus aucun problème de ce côté là. Mais si un jour sa couverture est découverte par les mafieux… Disons qu'elle préfère ne pas y penser.



"Aujourd'hui, elle va beaucoup mieux. Elle a réussi à se retrouver du travail dans la prison du coin, a pu acquérir son propre appartement dans lequel elle vit avec ses chats, son chien et son rat, a pu s'offrir une voiture performante qui lui a valu sa place dans un trafic de courses illégales. Si elle participe aux courses, dès qu'elle peut, c'est pour s'éviter une nuit seule. S'éviter ces cauchemars qui la hantent dès qu'elle ferme les yeux. Elle a été brisée. Détruite. Depuis cette nuit, elle a honte des cicatrices qui lui parcourent le dos, la poitrine et le ventre, souffre de vaginisme. Elle n'arrive plus à se reconstruire, à faire confiance à quelqu'un. Et pourtant. Pourtant, elle a toujours le sourire aux lèvres, Agatha. Toujours cette énergie infatigable, cette manie à tout rendre positif, à toujours communiquer la moindre once de bonne humeur avec son entourage.

Elle hausse les épaules et sourit. Ses grands yeux verts se perdent un instant sur l'horizon, puis elle se retourne vers la personne en face d'elle. "Hey, relativise, ça pourrait être pire, hein !" Lance-t-elle en riant doucement.





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nuvka/sarah ꕥ 22 ans
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le coeur balançoire. (adriana)

Invité
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Dim 31 Mai - 16:11
Adriana Sparks
25 ans - héritière bénévole
FEAT : alyssa lynch
venue au monde sous une étoile dorée, princesse new-yorkaise, héritière. jeune élite, de celles qui ne manquent de rien sauf d’attention, sauf d’amour et de l'humanité qu’un monde superficiel comme le sien ne peut lui apporter. lorsqu’elle rencontre l’amour, le vrai, elle quitte tout pour partir avec elle. pour exister dans ce vrai monde qu’elle ne connaît pas. ce monde finalement désastre, en un claquement de doigts, tout bascule. rupture avec la société, enrôlée dans une secte pour survivre, elle connait l’horreur. violence morale, violence physique. jusqu’à la fuite. après dix-huit mois. jusqu’à ce retour dans cette vie laissée derrière elle. personne ne sait, elle prétend avoir voyagé. terreurs nocturnes qui rappellent, toujours, ce moment d’égarement. le traumatisme qui persiste alors qu’elle essaie d’oublier. alors qu’elle est devenue bénévole dans des associations humanitaires pour s'offrir une dernière chance.
who am I
ꕥ âge : vingt-cinq ans.
ꕥ orientation sexuelle : pansexuelle, les hommes ont sa préférence, une seule femme a su capturer son attention, expérience mortelle dont elle n’est pas encore guérie.
ꕥ situation : célibataire, le cœur qui s’emballe, qui s’entiche, qui s’attache, trop intensément. le cœur ayant déjà aimé, une fois, désastre funeste. le cœur ayant déjà aimé, une seconde fois, abandon maudit.
ꕥ occupation : destinée à reprendre l’empire viticole familial, elle offre aujourd’hui son temps et son argent aux associations humanitaires dans lesquelles elle est bénévole, après une disparition de dix-huit mois.
ꕥ quartier : 74th street, upper east side.
ꕥ qualités : attachante, intelligente, intéressante, assurée, pétillante, élégante, repentie, douce, amusante, attentionnée, forte.
ꕥ défauts : superficielle, égocentrique, capricieuse, maladroite, exigeante, dépendante affective, insatisfaite, lunatique, peste, complexe, changeante.
ꕥ passions : {#}associatif{/#}, {#}shopping{/#}, {#}art-du-spectacle{/#}.
ꕥ groupe : i need help
ꕥ communautés : act up, le planned parenthood, le gotha
ꕥ scénario/pré-lien : non
ꕥ parrain : avec plaisir  love

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ꕥ petite présentation perso : hello hello, moi c'est Sab (shining)  I love you j'ai vingt-deux ans, je suis attachée parlementaire (oui la politique c'est nul je sais  Tag associatif sur I've got 99 problems 3082847110 ) plus particulièrement spécialisée en communication !  love je fais du rpg depuis des années maintenant, ce que j'aime par-dessus tout c'est vraiment inventer des histoires et les développer sur la durée. je suis passionnée de films d'horreur, vraiment, je les regarde tous  :drama: je suis aussi sérievore, j'admets  sisisi mais irl j'aime profiter de la vie, je rêve de voyager tout le temps, j'aime les soirées avec les amis et les bons p'tit restos  love voili voulou! 

petit portrait chinois
ꕥ un livre : misery – stephen king
ꕥ un film : ghostland – pascal laugier.
ꕥ une série : orange is the new black.
ꕥ une chanson : seventeen – sharon van etten
ꕥ un animal : un lion.
ꕥ un plat/dessert : lasagnes et profiteroles.
ꕥ une boisson : redbull.
ꕥ une célébrité : ester exposito.
ꕥ un pouvoir magique : me téléporter.

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : aucun.


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...

Nuit noire, réveillée par les larmes, par les cris, par la douleur à la fois imaginaire, à la fois si réelle. Nuit noire, réveillée par ces cauchemars. Toujours les mêmes, ceux mêlant sa vie passée à l’horreur traversée. La princesse, fille de bonne famille, riche New-Yorkaise déconnectée de toute forme de dure réalité. Protégée, dans une belle cage dorée, toujours épargnée. Les parents à la tête d’un empire viticole, elle connaît rapidement le beau monde, le luxe, les soirées mondaines, les meilleures écoles. Elle ne manque de rien, Adriana. Elle a tout. Tout ce à quoi une jeune fille, une jeune femme, peut rêver. Elle ne manque de rien, sauf d’amour, sauf d’attention. Seule, le plus souvent. Les cadeaux offerts par les parents pour compenser l’absence. Un père infidèle, une mère vénale. Seule, à la carapace forgée, le sourire toujours éclatant, l’air superficiel émanant de ses attitudes, de ses gestes. Entourée la journée, étincelante, pour retrouver une maison toujours vide, toujours triste. Le cœur vide. Toujours vide. Elle sait pourtant le cacher, Adriana. Elle sait jouer avec les faux-semblants, Adriana, c’est ce qu’on apprend avec l’élite de Manhattan. Un brin excessive, les émotions décuplées, rien qui ne compte vraiment au-delà de sa simple existence. Ce monde dans lequel elle se complaît sans pour autant trouver sa place. Rien de consistant, rien de sincère, rien de vrai. Jusqu’à elle. Elle, sombre, vagabonde, profanée. Elle, venant d’un milieu bien différent du sien. Elle, qui l’a attirée dans les abysses, dans les méandres d’une vie qu’elle ne connaissait pas. Elle a découvert le monde, elle a découvert la misère de la vie, mais l’amour. Surtout l’amour. Et c’est sans se retourner, dans une envolée, qu’un soir, elle accepte la demande de cette femme, celle de s’enfuir avec elle.

Nuit noire, réveillée par ces cauchemars. Toujours les mêmes, relatant ce qu’elle a dû faire, ce qu’elles ont dû faire, pour survivre. La fortune familiale trop vite dilapidée, une fois la princesse évadée. Les ressources manquent rapidement, l’amour, aussi fort soit-il, ne suffit pas. L’amour brutal, entre une fille à papa ne connaissant rien à la vie et une désaxée sans stabilité. La vie et le grand-amour se révèlent bien différents de ce qu’elle imaginait. C’est par peur, par manque, qu’elle s’est laissée entraîner dans cet endroit, d’après les dires de sa bien-aimée. Le cercle rouge. Une communauté, en apparence. Une communauté dans laquelle elles sont accueillies, logées, nourries, sur le papier. Une communauté qui n’en avait que le nom, que l’apparence. Secte, en réalité. Sans la moindre liberté, sans contact avec l’extérieur. Secte, dirigée d’une main de maître par un homme annihilant les besoins et le libre-arbitre de chacun. Adriana, elle n’a pas trouvé sa place, dans cet endroit. L’envie cruelle de liberté s’est laissé dominer, attachée avec de nouvelles chaînes. Rapidement, elle découvre l’horreur. Les chaînes invisibles se transformant en barrières réelles, les sévices, brutalités physiques, brutalités sexuelles, l’isolement, parfois infligées par d’autres membres. Parfois infligées par elle-même. Tantôt victime, tantôt bourreau. Et le refus d’obtempérer, toujours. Elle est restée, d’abord pour la femme qu’elle aimait, pour celle qu’elle refusait d’abandonner. Elle est restée, ensuite, ancienne princesse devenue captive et esclave, le volcan dans son cœur, la lave dévastant le creux de ses reins. La volonté de s’en aller, de repartir loin, très loin, de retrouver le luxe dont elle vient et qu’elle désirait pourtant fuir. Mais elle était là, elle. La femme qu’elle aimait. Le couple qui s’effrite, l’amour brisé au fil des mois passés dans cet enfer, la rupture. Jusqu’à ce soir de trop.  La violence. L’horreur. La fuite, idée soumise par l’un de ses camarades, battu à mort sous ses yeux. Et un départ, après dix-huit mois.

Nuit noire, réveillée par ces cauchemars. Terreurs nocturnes, explique son psychologue. Celui qu’elle voit depuis trois petits mois. Depuis qu’elle est de retour dans sa vie d’avant, dans sa première vie. Et les souvenirs laissés loin derrière elle, dans cet endroit monstrueux. Et les souvenirs, et les fantômes, des âmes abandonnées là-bas. Une, en particulier. Le silence qui s’est installé, en elle. Le silence qu’elle garde, qu’elle gardera toujours, parce qu’elle ne peut parler à personne de ce qui lui est arrivé. Parce qu’elle ne peut parler à personne de ce traumatisme qui ne s’effacera jamais. La honte. La honte ancrée en elle. La culpabilité. La peur, toujours. Cet océan de noirceur ayant pénétré dans sa vie pour ne plus jamais s’en aller. Elle est revenue, mais n’est plus la même, Adriana. Ne sera plus jamais celle qu’elle était autrefois. Elle s’occupe l’esprit, tente de réparer pour mieux oublier. Désormais, elle offre le plus gros de son temps à des associations humanitaires, refuge pour femmes battues, centre d’accueil pour SDF, loisirs pour des personnes malades, bien loin de la futile Adriana qu’elle était autrefois. Peut-être parce qu’elle porte ce poids, désormais. Celle qui n’avait rien vécu a, aujourd’hui, beaucoup trop vu. La peur est compensée par la dépendance, dépendance à tout ce qui survient dans sa vie, à toute source de distraction autre que l’angoisse permanente. C’est sans grande surprise, qu’elle est devenue dépendante à lui, lorsqu’il est entré dans sa vie. Charlie. Première vraie rencontre, première belle rencontre, depuis son retour à New-York. Charlie, rencontré dans l’une des associations qu’elle aide par son temps et son argent. Il a su s’imposer, gagner son cœur, lui faire tout oublier. Il a su s’imposer comme seule et unique raison de voir le jour se lever. Il ne sait rien d’elle, rien de son passé, et la douce histoire s’est pourtant effondrée. Il n’était pas prêt. Elle ne l’était pas non plus. Adriana, diamant brut qui ne trouve sa place dans aucun monde.

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Ian Blackheart
ft Chris Hemsworth
ꕥ résumé : Ian est issue d'une famille aisée dont les parents n'ont jamais été très présent, très occupé par leur travail respectif. Il a une grande soeur de quelques années de plus que lui et une plus petite qui a 3 ans de moins. Il y a plus de 10 ans il est tombé amoureux de la meilleure amie de sa petite soeur, Alix. Après des mois à se tourner autour ils ont fini par se mettre ensemble et après 3 ans de relation ils ont eu une petite fille. Victoria. Mais 5 mois après sa naissance Alix a décidé de fuir, abandonnant Ian et sa fille. Ian est avocat, il a toujours été du genre à défendre ceux qui ne savaient pas le faire tout seul. Il est conseiller juridique au planning familial et prends très à coeur tout ce qui touche de près ou de loin à la famille. Sa fiche c'est toute sa vie il ferait n'importe quoi pour elle. Au départ de Alix il c'est complètement renfermé sur lui-même et est devenu taciturne et solitaire. Il est altruiste, sérieux, poli, généreux, bienveillant, organisé, fidèle, indépendant, honnête. Mais aussi rancunier, jaloux, impulsif, colérique, borné, méfiant et manque clairement d'auto-dérision. Il a beaucoup de mal à exprimer ce qu'il ressent, c'est un peu un handicapé des relations et des sentiments depuis que Alix l'a quitté. Depuis quelques mois il a appris que sa fille de 7 ans était atteinte d'une leucémie, Alix pourrait lui permettre une transplantation.
who am I
ꕥ âge : 33 ans
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuel
ꕥ situation : célibataire
ꕥ occupation : avocat
ꕥ quartier : Manhattan
ꕥ qualités : altruiste, sérieux, poli, généreux, bienveillant, organisé, fidèle, indépendant, honnête
ꕥ défauts : rancunier, taciturne, jaloux, impulsif, colérique, borné, manque d'auto-dérision, méfiant
ꕥ passions : {#}associatif{/#} {#}droit{/#} {#}marcher{/#} dehors la nuit {#}cinema{/#} {#}café{/#} {#}cigarette{/#} #
ꕥ communautés : New York city bar et Planning Familial
ꕥ scénario/pré-lien : le scénario de Alix Westmore
ꕥ groupe : JUST SMALL DADDY ISSUES
ꕥ souhaitez-vous un parrain ? non
all about my player
ꕥ petite présentation perso :Je m'appelle Gaëtane, j'ai 23 ans, je fais du RP depuis 10 ans environ et je suis POUFSOUFFLE !! C'est une information importante sisi !! Autrement et bien je suis une férue de lecture, ma bibliothèque est pleine et ma PAL déborde bien trop. J'adore suivre des booktubeuse sur Youtube, j'ai un compte instagram dédié aux livres et j'adore également les séries (en ce moment je me refais toutes mes vieilles séries que j'ai adoré regardé, et j'ai commencé Reign aussi et  Tag associatif sur I've got 99 problems 3460843005  Tag associatif sur I've got 99 problems 3460843005 ). Je pense toujours qu'un jour je vais recevoir ma lettre pour rentrer à Poudlard avec 10 ans de retard. Laissez-moi rêver s'il vous plait  puppy

ꕥ ........ petit portrait chinois ........ ꕥ
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ꕥ un livre : La saga un palais d'épines et de roses de Sarah J. Maas
ꕥ un film : Titanic ou Inception
ꕥ une série : Un dos Tres
ꕥ une chanson : Impossible James Arthur
ꕥ un animal : Le chien
ꕥ un plat/dessert : Les crêpes
ꕥ une boisson : Oasis
ꕥ une célébrité : Kristen Bell
ꕥ un pouvoir magique : Téléportation

ꕥ ........ et pour finir en beauté ........ ꕥ
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ꕥ un trigger : Du viol qui serait romancé. Une personne tombant amoureuse de son violeur. Et la séquestration également.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...UN ϟ Ian est né dans une famille aisée ou il n’a jamais manqué de rien si ce n’est d’un peu plus d’attention et d’amour peut-être. Ses deux parents ont toujours été très pris par leur travail respectif, étant chacun les patrons de deux grandes entreprises ayant des filiales à travers le monde ils étaient plus souvent à l’étranger que dans la maison familiale. Lorsque Monsieur Blackheart était à la maison il avait prit pour habitude d’inculquer à son fils des valeurs tel que la discipline, la rigueur et l’honnêteté. Si Ian a bel et bien appris ces valeurs il a appris a les appliquer avec sa fille d’une manière bien différente de celle inculqué par son paternel. Quant à sa mère elle a toujours été plus proche de ses deux sœurs que de lui sans jamais vraiment qu’il ne comprenne pourquoi. Parce que oui, Ian il a 2 sœurs, une un peu plus âgé et une plus jeune qui à 30 ans. Ayant des parents peu présent Ian à toujours pris soin de ses sœurs en essayant de les protéger de tous les dangers de la vie. Il est parfois trop présent, trop curieux, trop protecteur mais c’est lui, il est comme ça. Il sait que le monde est rempli d’abruti et compte bien éviter à ses sœurs d’en rencontrer un maximum. DEUX ϟ Lorsqu’il avait une vingtaine d’année Ian était très proche de sa petite sœur et passait beaucoup de temps avec elle. C’est comme ça qu’il a rencontré Alix. Alix c’était la meilleure amie de Mila, sa sœur. Alix c’était aussi cette jolie fille au rire et au regard envoûtant. Mais c’était juste la meilleure amie de sa sœur. Rien de plus. Ça ne pouvait pas être plus. Du moins c’est ce dont il essaya de se convaincre pendant des mois et des mois. Mais il n’était pas le seul à la regarder en secret, il lui arrivait aussi de remarquer son regard posé sur lui. Ian avait beau être un beau garçon et être déjà sorti avec plusieurs filles il doit bien avouer qu’il n’a jamais su comment s’y prendre pour séduire une fille. D’autant plus qu’ici il ne voulait pas que Mila en sache quoi que ce soit. Alors il tenta des approches, maladroites, des approches et des sous-entendus que Alix ne sembla même pas remarquer. C’est finalement grâce à Mila qu’ils finirent ensemble puisque Alix avait fini par confier à celle-ci que Ian l’intéressait. C’est ainsi que commença leur histoire. TROIS ϟ En pleine études de droit à l’époque où ils se sont mis en couple ce ne fut pas tous les jours facile. Ian accordait énormément de temps à ses études et beaucoup moins à sa petite amie qui ne cessait de le lui reprocher. Malgré tout leur couple à survécu, Ian a appris à leur donner du temps sans pour autant mettre ses études de côté. Parce que devenir avocat c’était son rêve, ça l’avait toujours été. Déjà enfant il était ce garçon prêt à frapper les grosses brutes qui volait le déjeuner des autres sans aucun scrupule. Il n’adoptait certainement pas la façon la plus pacifique de faire régner la justice mais c’était sa façon à lui. Ian c’est cet homme qui ne se débine pas lorsqu’il aperçoit une bagarre en pleine rue ou une jeune femme qui semble en détresse auprès d’un homme qui agit de manière violente. Il n’a jamais vraiment su d’où lui était venu cette envie d’aider les autres mais une chose est sur c’est que ça ne lui ai jamais passé et aujourd’hui il tente d’inculquer la même chose à sa fille. Parce que oui, le monde est dangereux et injuste mais c’est en se battant pour le rendre meilleur que l’on peut faire changer les choses. QUATRE ϟ Ian venait tout juste de commencer son premier boulot en tant qu’avocat diplomé du barreau lorsque Alix lui annonça être enceinte. Malgré le début de leur relation 3 ans auparavant les deux amoureux n’avait jamais parlé d’avoir un enfant. Du moins pas dans l’immédiat. Alix avait seulement 23 ans, quant à Ian il venait tout juste de terminer ses études. C’était tôt. Bien trop tôt. Pourtant pour Ian cela devint presque immédiatement comme une évidence. Si cet ovule avait été fécondé c’était le destin et jamais il ne se pardonnerait de ne pas accueillir cet enfant. Au fil des mois Ian s’investit totalement dans cette grossesse, il se renseignait, lisait des livres. Il avait finalement hâte de devenir père bien que tout gérer de front fut assez compliqué au début. Puis Victoria vit le jour. Sa fille. Sa magnifique petite fille. Ian était heureux, tellement heureux. Il avait finalement tout ce dont il avait toujours rêvé. Le travail de ses rêves. La femme de sa vie et une enfant magnifique et en bonne santé. Tout ceci était arrivé bien plus tôt que prévu mais il ne le regrettait pas une seconde. Pour Alix la situation semblait être différente. Après la naissance elle lui sembla distante. Ils se mirent à se disputer. C’était certainement le commun de tous les jeunes parents pour autant ces disputes semblaient différentes, plus virulente. Ian était certain qu’il leur fallait simplement un temps d’adaptation. Et puis son monde s’effondra lorsque du jour au lendemain Alix décida de faire ses valises pour aller faire le tour du monde. Quel genre de personne fait ça ? Quel genre de mère peut faire une chose pareille ? Ian ne lui pardonna pas et continua à élever sa fille seule comme un père célibataire puisque c’est ce qu’il était désormais. CINQ ϟ Cette séparation abrupte ne fut pas sans conséquence sur Ian. Lui qui était autrefois d’un naturel optimiste, joyeux et souriant se renferma dans sa bulle. Elle l’avait abandonné. Lui et leur fille désormais il n’y a plus qu’elle qui compterait. Ses sourires on pouvait désormais les compter sur les mains et ils étaient seulement adresser à sa fille. Elle était la seule personne qu’il voulait avoir dans sa vie, la seule dont il était certain qu’elle ne le décevrait pas. Il s’éloigna de tout, de tout le monde pour élever sa fille. Mais c’était sans compter sur la détermination et l’amour de ses proches qui restèrent à ses côtés. Ses sœurs, ses amis. Il comprit peu à peu qu’il n’était pas seul. Alix l’avait abandonné certes mais pas les autres. Pourtant la cassure était faite en lui et son sourire d’autrefois ne revint jamais. SIX ϟ Pendant toutes ces années Ian a continué son train de vie, partagé entre son travail, sa fille essentiellement. Sa fille c’est toute sa vie, il serait prêt à n’importe quoi pour elle. Que ce soit tuer quelqu’un, cacher un corps mais aussi se déguiser en Bob Razowski et aller dans les rues de New York comme ça pour Halloween (Ian déteste les déguisements). Alors lorsqu’il a appris il y a quelques mois que sa fille avait une leucémie son monde s’est effondré une fois encore. Bien vite on lui expliqua qu’elle aurait besoin d’une transplantation et après quelques tests on lui expliqua qu’il n’était pas compatible mais que sa mère pourrait l’être. Sa mère… Alix. Il n’y avait aucun doute possible, si c’était la seule façon de sauver sa fille il le ferait. Pour elle. Tout pour elle. SEPT ϟ Ian il n’est pas vraiment du genre à boire jusqu’à se retourner la tête. Boire jusqu’à en oublier tout ce qu’il a pu faire ce n’est pas vraiment son délire. Mais il se souvient d’une fois ou ça lui est arrivé. Peu après le départ de Alix. Il a but. Seul, tout seul, chez lui. Il a but jusqu’à en oublier que son nourrisson d’à peine 6 mois était la dans son lit. Il a but jusqu’à ne plus entendre ces pleurs à 4h du matin alors qu’elle avait faim. Ce sont les coups à la porte lui hurlant de faire taire son enfant qui le ramenèrent à la raison. Il s’en voulu pendant des semaines et des semaines après ce soir là et ne but plus une goutte d’alcool pendant presque 1 an. Aujourd’hui il boit à nouveau mais avec modération. HUIT ϟ Marcher dehors la nuit c’était leur truc à eux. Alix et Ian ils ont toujours été des oiseaux de nuit. Lorsqu’ils n’arrivaient pas à dormir ils allaient marcher. Lorsque leur cerveau bouillonnait d’idées, de pensées, ils allaient marcher. Ils aimaient se retrouver seul dans les rues, il restait parfois des heures à marcher sans dire un mot, simplement en se tenant la main. Ian n’a jamais perdu cette habitude. Lorsque Victoria était enfant et n’arrivait pas à dormir il l’emmenait souvent en poussette et alors elle trouvait le soleil tandis qu’il en profitait pour respirer et penser à elle pendant quelques instants. A Alix. NEUF ϟ C’est un piètre cuisinier. Heureusement pour lui sa fille raffole de ses pattes au beurre et au gruyère râpée. Il a pourtant tout essayé, les livres de cuisine, les cookeo censé tout faire tout seul, les tutos cuisine sur internet mais rien n’y fait. Et quand Victoria en a assez des pâtes alors il fait appel à la magie de Marie, la jeune femme qui s'occupe de son ménage et de la cuisine le plus clair du temps. Marie est une perle dont il ne se séparerait pour rien au monde.



this session is gonna be different
Getget / Gaëtane ꕥ 23 ans
fréquence de rp : 2 rp/ semaine environ, surtout le week end ϟ fréquence de connexion : aussi souvent que possible ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Je m'adapte à tout le monde néanmoins j'ai du mal avec les RP de moins de 500 mots minimum ϟ avatar à réserver : Chris Hemwsorth ϟ de quelle couleur sont les petits pois : Vert par chez moi mais si vous en avez des roses j'arrive tout de suite ! ϟ comment avez-vous connu 99 ? Grâce à Marion aka {@=106}Alix Westmore{/@} ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? Pleins de bisous  Tag associatif sur I've got 99 problems 176241234
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