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10 résultats trouvés pour chien

We face what you fear. (Mia)

Invité
17 r ; 487 v.
Dim 18 Avr - 23:48
Mia Reynolds
just small daddy issues
ID CARD
{@=856}Mia Reynolds{/@}
25 ans - Flic au NYPD
FEAT : Taylor Hickson
Mia, c'est 1m64 de dynamite dans le corps d'une jolie demoiselle. Tout gosse déjà, c'était une véritable boule d'énergie, à faire quinze choses en même temps et à essayer d'en découvrir le plus possible. Et pas toujours facile à supporter en plus de ça. Mia, c'est le genre de femme qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense, ou de se battre pour ce en quoi elle croit. Fière de qui elle est, elle a été profondément marquée par l'agression dont elle a été victime quand elle était encore étudiante, et c'est ça qui l'a poussée à entrer dans la police. Mia, elle a le cœur sur la main, et elle est la première quand il s'agit d'aider son prochain, qu'il s'agisse de personnes ou même d'animaux. Depuis peu, elle a quitté Londres et son Angleterre natale avec sa sœur en direction de New York, dans l'espoir de retrouver leur sœur ainée, dont elles viennent seulement de découvrir l'existence.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Britannique, en pleine procédure pour obtenir la nationalité américaine.
Ethnie/origines : Anglaise.
Orientation : Homosexuelle qui s'assume totalement.
Situation : Célibataire, pour le moment elle est pleinement satisfaite d'avoir simplement à s'occuper de ses animaux de compagnie.
Occupation : Flic au NYPD, elle est aussi bénévole au NYRRT et au Best Friends Lifesaving Center.
Quartier : Dans le Bronx, à Miranda Heights.

and what else ?
Qualités : Courageuse, futée, observatrice, travailleuse, protectrice, passionnée, généreuse, combative, curieuse, un brin idéaliste.
Défauts : Sarcastique, sanguine, têtue, survoltée, impulsive, franche à l'extrême, grossière, râleuse, prends parfois les choses trop à cœur.
Passions : {#}chien{/#} {#}football{/#} {#}manger{/#}
Communautés :
- LGBT Center
- Best Friends Lifesaving Center
- The Overkill
- Miranda Heights





that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
1) C'est par une matinée pluvieuse, le 22 octobre 1995, que Mia a vu le jour, dans un hôpital londonien. Dès sa naissance, Mia n'a pas tardé à se faire remarquer, par une capacité à brailler pour le moins impressionnante pour un petit bout comme elle. 2) Mia, c'est la deuxième de la famille. Elle a une sœur, Harper, deux ans plus âgée qu'elle. Et entre les deux, tout n'a pas toujours été rose. Papa et maman Reynolds ont vite remarqué que leurs deux filles étaient dotées d'un très fort caractère, qui a inévitablement provoqué des étincelles entre elles. Le genre de hauts et de bas qu'on peut retrouver dans la majorité des relations entre sœurs, mais au fond, elles s'aiment sincèrement ces deux-là. Surtout qu'Harper avait la fâcheuse manie de la protéger du moindre danger. 3) Ses parents se sont vites rendu compte que leur cadette était une véritable pile électrique, et il a bien fallu réussir à canaliser tout ce trop-plein d'énergie. Elle a testé tout un tas d'activité, de la danse à la natation en passant même par le judo, mais elle n'arrivait pas à rester concentrée très longtemps. Jusqu'à ce que ses parents la mettent devant un ballon rond. Il lui a fallut du temps avant de trouver un poste qui lui convienne, mais elle a enfin fini par trouver un truc qui lui plaisait vraiment, et dans lequel elle a fini par se montrer particulièrement douée. 4) L'école, ça a jamais trop été son truc. Évidemment, comme la majorité des parents, ces derniers espéraient sans vraiment l'avouer que Mia serait une tête qui ferait de longues études et qui finirait par avoir un boulot un peu prestigieux, mais ça n'était pas vraiment l'objectif de leur fille. Elle n'était pas du genre à mettre le bordel en compagnie des cancres de la classe, elle faisait simplement le minimum histoire d'avoir des notes suffisantes pour passer à chaque fois. 5) C'est à la fin du collège qu'elle a eu sa première petite-amie, en même temps que la certitude qu'elle aimait les femmes au moins autant que les garçons pouvaient la laisser indifférente. C'était juste après un match, alors qu'elle traînait dans les vestiaires avec une de ses équipières, qui lui plaisait particulièrement. Son coming-out s'est fait rapidement et sans que ses parents ne trouvent rien à y redire, hormis qu'ils étaient fiers d'elle et de la femme qu'elle était en train de devenir. 6) Avec le lycée, les déconvenues ont commencée à s’enchaîner. Alors qu'on commençait à laisser entendre qu'elle pourrait finir par passer pro, un méchant tacle au cours d'un match a totalement bousillé son genou et ses chances de pouvoir un jour jouer dans une grande équipe. Dans la foulée, Mia fut obligée de rompre avec sa petite-amie parce que cette dernière déménageait à l'autre bout du pays. Avec tout ça, elle avait le moral dans les chaussettes, et évidemment, ça c'est ressentit au niveau des notes et de... à peu près tout le reste en fait. 7) Avec ses rêves d'un jour passer pro disparus, il a bien fallu que Mia change de plans de carrière. Au final, elle a finit par entrer à la fac, avec l'idée de décrocher une licence en communication, principalement parce que sa petite-amie de l'époque s'orientait dans cette voie là. 8) Le 6 janvier 2015. Une date à jamais gravée dans l'esprit de Mia, et aussi dans sa chair. Le jour ou elle s'est réveillée à l'hôpital, deux jours après avoir été agressée avec un de ses amis par des types alors qu'elle sortait d'un bar gay. Il lui a fallu plusieurs semaines pour réussir à guérir, et encore plus avant de réussir à se regarder dans une glace, à cause de la cicatrice qui lui barrait désormais le côté gauche du visage. Une période pendant laquelle Mia a été d'autant plus malade que la police ne faisait spécialement d'efforts pour essayer de retrouver les coupables. 9) Contre toute attentes et à la surprise de sa famille, Mia a laissé tomber la fac, pour entrer à l'académie de police. L'inaction de la police par rapport à ce qu'elle avait vécu l'avait mise hors d'elle, et elle avait bien l'intention de changer tout ça. Pour avoir été du côté des victimes, la jeune femme avait tout sauf envie de voir d'autres personnes – de sa communauté ou non – subir ce qu'elle avait pu vivre. 10) Depuis quelques semaines déjà, Mia a plus ou moins tout plaqué pour partir aux États-Unis avec sa sœur. La raison étant qu'elle et Harper ont découvert qu'elles avaient peut-être une autre sœur, dont leurs grands-parents maternels s'étaient débarrassés comme on pouvait jeter un jouet cassé. Un départ sur un coup de tête pour essayer de retrouver une femme dont elles ignorent tout et qui pouvait se trouver absolument n'importe où dans le pays, mais ça n'est pas ça qui peut arrêter les deux sœurs Reynolds. Les deux femmes vivent à présent dans un petit appartement du côté de Miranda Heights, et Mia a eu la chance de réussir à se faire transférer au sein du NYPD. Ne reste plus qu'à trouver une aiguille dans une botte de foin de plusieurs millions d'habitants.
11) Contrairement à sa sœur, qui est un véritable poisson dans l'eau, Mia nage aussi bien qu'une brique. Elle aime bien aller à la plage, mais dès qu'il s'agit de mettre un orteil dans l'eau, c'est une toute autre histoire. 12) Véritable amie des animaux, Mia est bénévole dans un association de protection des animaux. Elle est d'ailleurs la propriétaire de deux chiens (un berger malinois et un spitz nain), et d'un chat siamois, respectivement Ripley, Rusty et Ronron. Elle a recueilli le premier alors qu'elle habitait encore à Londres, et les deux autres à New York. 13) Malgré la blessure qui a mit fin à ses espoirs de devenir footballeuse professionnelle, Mia continue toujours d'y jouer de temps en temps. Étant une fan inconditionnelle de Chelsea, elle regarde tous leurs matchs à la télé, le plus souvent dans un petit pub sympa sur lequel elle estt tombée pendant une patrouille. 14) Elle garde encore un très fort accent britannique, qui est d'ailleurs sujet de moqueries de la part de ses collègues. Ça reste gentil, c'est surtout une façon comme une autre de bizuter la petite nouvelle. 15) Élevée dans la pure tradition anglaise, Mia est une grande consommatrice de thé. Et hors de question pour elle de boire l'infâme jus de chaussette qu'on peut trouver dans les distributeurs du poste ou de se servir d'un sachet. 16) Malgré le fait qu'elle soit dans la police depuis déjà plus de cinq ans, Mia n'a encore jamais utilisé son arme dans de vraies conditions. Elle a déjà eu l'occasion de s’entraîner dans un stand, mais elle n'a encore jamais tiré sur quelqu'un. Et honnêtement, elle n'est pas pressée de le faire. 17) Le shopping, ça n'est pas vraiment son truc. Elle n'a jamais réussi à comprendre l'intérêt de passer des heures dans un magasin et de faire flamber sa carte de crédit pour en ressortir avec les bras chargés de sacs. 18) Avec une grande sœur qui parle tout un tas de langue, Mia a finit par apprendre deux ou trois trucs. Elle n'est pas aussi douée en la matière qu'Harper, mais elle arrive quand même à baragouiner assez bien pour réussir à se faire comprendre. 19) Malgré son physique qui ne paie pas de mine, Mia possède une sacrée descente et tient particulièrement bien l'alcool. Elle boit rarement et jamais plus de deux ou trois verres. Pour avoir vu quelques-uns de ses camarades de fac finir la tête à l'envers à force de boire beaucoup trop en soirée, elle n'a jamais été très tentée à l'idée de finir totalement ivre. 20) Même si Mia n'est pas du tout versée sur la cuisine, elle adore la bonne nourriture. Elle ne dit jamais non à un bon petit resto, et elle a développé un talent certain pour dégotter les meilleur food trucks de la ville.



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Cawotte
Age: 26 ans
Avez-vous des triggers personnels ? Nope
Avatar à réserver : Taylor Hickson
Crédit avatar utilisé dans la fiche: Sian
Souhaitez-vous un mp d'intégration Non merci, je pense que ça devrait aller.  Tag chien sur I've got 99 problems 1193455550

never be so kind, you forget to be clever (thalia)

Invité
14 r ; 385 v.
Mer 16 Déc - 20:43
Thalia Santín
just small daddy issues
ID CARD
{@=784}Thalia Santín{/@}
26 ans - archère
FEAT : adria arjona
Thalia est née le 05 mai 1994 à New York. Dès son plus jeune âge, la jeune fille se passionne rapidement pour le tir à l’arc, sport qui deviendra son métier. Le sport lui a appris à avoir une certaine rigueur, ce qui fait qu’elle fut une adolescente sans vraiment de problèmes. Alors qu’elle enchaînait les compétitions en accédant aux podiums, Thalia décide de tout arrêter quand elle débute une relation avec Erwin. Elle change complétement son mode de vie, devient un peu plus posé, un peu plus disponible pour lui. Une belle erreur qui lui laisse un goût amer dans le fond de la gorge. Très attachée à la famille, elle la place au milieu de tout et fut très démunie quand sa mère disparait dans un accident de la route alors qu’elle n’a que dix neuf ans. Célibataire depuis le mois de juillet 2020, elle essaye tant bien que mal de se refaire un nom dans la profession. En attendant, elle donne des cours dans un complexe sportif pour les jeunes défavorisés.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américaine
Ethnie/origines : Chilienne
Orientation : Pour l’instant, la jeune femme n’a jamais douté. Ce qu’elle sait, c’est qu’elle aime les hommes. Pourtant, elle ne reste pas hermétique à un quelconque changement.
Situation : Il fut un temps où Thalia était en couple, où tout allait bien. Enfin, au début. Cette relation a pris fin en juillet dernier.  
Occupation : après avoir abandonné ses rêves de concourir aux jeux olympiques, la jeune femme s’est rabattue sur un poste de prof de tir à l’arc dans un plus petit complexe sportif.
Quartier : Williamsburg, Appartement n°25

and what else ?
Qualités : Altruiste, Dynamique, Persévérante.
Défauts : Bornée, impulsive, Pointilleuse.
Passions : {#}chien{/#}, {#}voyage{/#}, {#}courir{/#}
Communautés : {#}best-friends-lifesaving-center{/#}, {#}drivesafe{/#}, {#}cours-de-cuisine-du-samedi-matin{/#} {#}los-latinxs{/#}
       



that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Reprendre sa vie en main. Elle aimerait trouver quoi faire. Enfin, elle aimerait bien retrouver le moyen de rattraper son retard dans les compétitions sportives, mais c’est très compliqué quand on s’est éloignée pendant plusieurs années. Elle recommence au plus bas de l’échelle.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). C’est peut-être bête à dire mais la jeune femme est totalement accro à la cuisine de son père. Depuis son plus jeune âge, elle en profite. Maintenant qu’elle a pris son indépendance, Thalia passe souvent chez son père pour prendre quelques restes. Elle essaye d’avoir une alimentation saine et les fast food n’aident pas trop pour cela.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Pour Thalia, c’est comme si c’était hier. Au courant du mois de Juillet de cette année, sa relation de plusieurs années avec Erwin a pris fin. Elle l’avait vu venir, leur couple battait de l’aile depuis un moment, les disputes étaient devenues leur quotidien. Elle lui en veut. Pour lui, elle a abandonné ses rêves et ambitions, elle voulait avoir une vie de famille et ne pas être loin de son petit ami. Elle le sait très bien, une relation à distance finit toujours par capoter. Elle s’était mise le doigt dans l’œi, jusqu’au coude même. Après une énième dispute accompagnée de vaisselle cassée, Thalia claque la porte définitivement. Elle part revivre chez son père, le temps de trouver quelque chose d’autre.

Le dernier texto que tu as envoyé ? Ce n’est pas un texto, mais plutôt une photo qu’elle a envoyé à son père. Piètre cuisinière, Thalia s’est inscrite aux cours de cuisine du samedi matin. Elle y avait appris une recette et essayé de la reproduire chez elle, mais ce fut un échec cuisant. Pourtant, elle avait l’air fière d’elle à se prendre en photo avec le plat. Autant voir le bon côté des choses.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Thalia n’a jamais été une enfant et une adolescente à problèmes. Le sport de haut niveau lui a appris une certaine rigueur et respect de l’autorité. Elle a toujours été proche de ses parents, sans pour autant faire de préférence. Tout comme son père, elle a eu le cœur brisé, l’impression de perdre une partie d’elle-même, quand sa mère s’est faite tuer par ce chauffard ivre. Depuis, ils se serrent d’avantage les coudes.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Thalia se contente de ce qu’elle a pour le moment. En attendant de retrouver son statut, de gravir les échelons olympiques, elle donne des cours de tir à l’arc dans un complexe sportif pour jeunes principalement défavorisé, qui tentent de leur faire découvrir différents sports.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? L’un de ses premiers faits peu glorieux remonte à son enfance. A l’époque, l’enfant s’était vu découvrir une passion pour le tir à l’arc. Au début, ce n’était qu’un passetemps en vacances, mais elle avait continué à en parler par la suite. Ses parents finirent par craquer et elle eut un arc mais version jouet accompagné de fausses flèches. Elle tirait vraiment partout, même sur son père. A chaque fois, elle avait peur de le tuer et se mettait à pleurer comme une madeleine. Heureusement qu’elle s’est améliorée par la suite.


this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : vesna. (tiffany)
Age: 27 ans
Avez-vous des triggers personnels ? j'suis  ichthyophobe, j'veux pas voir de photos de poissons, svp hehokoi
Avatar à réserver : adria arjona
Crédit avatar utilisé dans la fiche: laserquest
Souhaitez-vous un mp d'intégration non, ça va aller, merci  Tag chien sur I've got 99 problems 3290696072

cassius -- paint my world a new grey

Invité
21 r ; 371 v.
Ven 4 Déc - 16:26
cassius roskam
i need help
ID CARD
{@=773}cassius roskam{/@}
24 ans - sans emploi
FEAT : Dylan Rieder
Cassius, c'était un gosse sans histoire, trop calme, toujours en retrait. Sa passion pour le sport, et en particulier le snowboard découvert à l'âge de dix ans, lui a ouvert un tout nouvel horizon, au point d'en devenir son unique but dans la vie. Quelques compétitions, beaucoup de rêves, et puis la dégringolade. Percuté par une moto (11.2019), il a perdu l'usage de ses jambes et se déplace depuis en fauteuil roulant. Les opérations multiples et la rééducation n'y ont rien fait, il commence à peine à accepter sa situation, et la prise de conscience du fait qu'il ne remontera plus sur sa planche le plonge dans une dépression profonde. Son séjour a l'hôpital a marqué le début de sa dépendance aux antalgiques, il ferait n'importe quoi pour ne plus rien ressentir.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : américaine.
Ethnie/origines : papa est néerlandais, maman américaine.
Orientation : hétéroromantique et demisexuel.
Situation : célibataire. il ne fait plus rien de ce côté-là depuis son accident, Cass, il a trop honte, honte d'être coincé dans ce fauteuil, honte d'être limité dans ses mouvements, entravé, honte… et puis peur, aussi, peur de ne plus être à la hauteur, de ne plus savoir s'y prendre, de se ridiculiser.
Occupation : les plans ont foiré, chaque fois qu'il a entrepris quelque chose. cancre sur les bancs de l'école, universitaire médiocre, il n'y a que dans le sport qu'il ait jamais trouvé une forme de reconnaissance de la part de ses pairs. mais, ça aussi, ç'a foiré. il faisait du snowboard, et il était sacrement doué, mais ç'a mal tourné et, les jambes immobilisées, il a tout arrêté.
Quartier : le queens, springfield gardens

and what else ?
Qualités : direct, protecteur, réaliste, cultivé, observateur, combatif, responsable
Défauts : borné, impatient, fier, susceptible, rancunier, méfiant, pointilleux
Passions : {#}tatouage{/#} {#}chien{/#} {#}comics{/#}
Communautés : drive safe -- best friends life saving center -- cinéma du queens -- off the wall skate park






that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Sans doute le fauteuil roulant dans lequel il est coincé depuis un an. S'il a encore des sensations cutanées partielles, il a perdu toute motricité, les lésions subies par sa moelle épinière étant trop importantes. Paraplégique, cela représente des aménagements conséquents dans sa routine et son logement, toute sa vie remise en question par une seconde de distraction, un motard trop pressé, un Cassius trop lent que pour l'éviter. Il en a voulu au monde entier. Il a perdu le sens de sa vie, perdu son autonomie, il est mal dans sa peau, mal dans sa tête, rien ne semble pouvoir lui rendre sa joie de vivre d'antan, lui qui avait trouvé un sens dans son métier et qui ne pourra plus remonter sur une planche, jamais. Il n'a pas envie de s'essayer à des sports adaptés, aurait l'impression d'être ridicule, complètement en dehors de sa zone de confort, s'accrochant bêtement à une époque révolue. Comme un autel dédié à sa vie d'avant, son appartement en porte encore les marques, coupes et médailles mises en vitrine, planches exposées au mur. Il refuse d'accepter, refuse d'avancer. Il a beau s'essayer à la thérapie musicale en apprenant la guitare, voir son psy toute les semaines et travailler avec son kiné, il n'en est pas moins isolé, autoexclu de la société de peur qu'on le voie comme lui se voit. Il n'en évite pas moins de se livrer, esquivant même les aides à domicile, ne supportant pas l'idée d'être dépendant de qui que ce soit, redevable et tributaire. Pas qu'il croit encore pouvoir se relever, mais accepter leur aide c'est accepter sa condition, et il est loin d'en être à ce stade.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Calmants, anesthésiques, antalgiques, médocs en tout genre, les produits se sont multipliés dans son organisme au cours de ses opérations, tout au long de son hospitalisation. Ç'a commencé comme ça, entre deux crises de larmes, deux pics de douleur insupportable. Ç'a commencé bêtement, il est tombé dans l'addiction comme dans un rêve, d'abord de façon superficielle, et puis tout d'un coup, profondément. Irrémédiablement. Pour calmer la douleur, faire taire les angoisses, retrouver le sommeil en dépit des cauchemars, il n'y voyait aucun mal, après tout c'était ce qui lui permettait de tenir, de dépasser l'envie de se laisser aller, couler. Il avait besoin d'être anesthésié, de pouvoir oublier, et c'est rapidement devenu un impératif, même une fois la douleur dissipée, il a trouvé le moyen de s'anesthésier et, Cass, il ne sait plus comment fonctionner sans. S'il n'a d'abord cherché que le bien-être (ou, à défaut, moins de mal-être), la dépendance s'est faite physique, et de plus en plus grande, son corps s'habituant, en demandant plus, toujours plus. Il sait, désormais, qu'il ne contrôle plus rien, qu'il a de loin dépassé le stade de la consommation occasionnelle histoire de se détacher de sa réalité. Irritable, tremblant, nerveux, les symptômes du manque sont de moins en moins évidents à masquer, alors il continue, c'est son excuse, une parmi d'autres, sa façon de justifier l'addiction, et l'escalade de celle-ci.
Alors oui, il en a, des addictions. De moins importantes aussi, les tatouages qui recouvrent sa peau, toile vierge qu'il fait disparaître sous l'encre. La cigarette, qu'il n'avait jamais touchée avant son accident, parce qu'il faisait attention à sa santé, parce qu'il se voulait athlète, sérieux et au régime sain. Les réseaux sociaux, aussi, pour y voir défiler la vie des autres, ceux qui continuent, ceux qui ont encore des choses à montrer, des expériences à vivre. Lui, il ne s'affiche plus que sporadiquement, là où il partageait systématiquement ses entraînements en story il y a encore un an de cela. Aujourd'hui, il poste surtout à propos de ses chiens, sa seule fierté.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Par message ? C'est loin d'être une fierté, mais il avait d'autres choses à gérer, Cass, et une rupture en bonne et due forme n'aurait fait que lui compliquer la vie. Il a passé des mois, après son réveil à l'hôpital, à repousser méticuleusement toute personne ayant fait partie de sa vie d'avant, sa vie de valide, quitte à se montrer agressif, voire carrément méchant. Il estime que c'est mieux pour tout le monde, refusant de représenter un poids pour son entourage, d'être à la traîne derrière ses amis, que son ex se sente obligée de rester à ses côtés alors qu'il n'a, selon lui, plus rien à offrir.

Le dernier texto que tu as envoyé ? Tomorrow at 2pm's great. (demain 14h c'est parfait)
Confirmation de son rendez-vous chez le psychologue, histoire qu'il ne puisse y échapper, se défiler. C'est qu'il n'a rien à signaler, Cass, rien de plus que la semaine précédente, ou celle d'avant, et celle d'encore avant. Il en est au même point qu'il y a un an, mentalement parlant, à peu de choses près, et sans doute le fait de ne pas s'ouvrir à son psy y est-il partiellement pour quelque chose, mais il n'est pas prêt. Toujours pas. Il pourra lui parler de la guitare, afin d'esquiver tout le reste, même s'il n'en est encore qu'à mémoriser les accords tout en désespérant d'avance de la difficulté de l'apprentissage autodidacte (mais hors de question de se livrer aux soins d'un professeur, il a bien trop peur d'être l'élève de trop, le différent, voire d'être éconduit, impossible à aider, son invalidité compliquant les choses pour une raison ou une autre – ses peurs n'ont pas besoin d'être logiques pour exister, non, Cass, il se construit sa montagne d'excuses, sa muraille de doutes, plausibles ou pas.)

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Présents, volontaires, attentionnés, ses parents, il n'a jamais rien eu à leur reprocher, c'est peut-être le plus désolant dans l'histoire. Ils n'ont rien fait de mal, et pourtant. Pourtant, Cass, il ne les voit plus, ou si peu. Il les suit, à contre cœur, dans un groupe de soutien, les laissant croire qu'entendre leur version et leur expérience de l'accident qu'il a vécu peut l'aider, ou le faire parler. Les laissant s'imaginer qu'ils comprennent, à force d'écouter d'autres paraplégiques, qu'ils peuvent l'aider. Il les laisse l'infantiliser, lui verser à nouveau de l'argent mensuellement, conscient que c'est l'unique façon qu'ils ont trouvée pour le soutenir concrètement, puisqu'il ne leur parle pas. Mais, en dehors de cela, il les évite. Pour les protéger, se convainc-il, de lui, de son addiction, de la déception, de l'impuissance face à sa situation. Pour se protéger, en réalité, de leurs regards, leurs attentes, la pitié qu'il devine et ne supporte pas.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Après des études écourtées et une carrière de snowboard franchement mise en péril, il n'a pas fait mine de vouloir retenter quoi que ce soit. Il est jeune, qu'on lui dit et répète, il peut encore tout faire, reprendre des études, trouver un nouveau sens à vie. Mais, tout ça, c'est trop abstrait pour lui. Tout ça, ce n'est pas sa passion, ce n'est pas assez. Aspiré dans une spirale infernale de lassitude et d'abattement des mois durant, il s'est fermé, enfermé, jusqu'à ne plus supporter de passer ses journées avec lui-même, ses pensées et son malaise. Il a repris contact avec le monde extérieur à travers les jeux vidéos, les chats, les conversations de geeks au sujet de sa collection grandissante de comics et de ses films préférés (le septième art avait toujours eu un certain attrait pour lui, mais ce fut l'un de ses grands passe-temps après l'hôpital, et il a eu le temps de se forger une culture cinématographique solide et extensive.) Alors, c'est surtout cela, qu'il fait, lorsqu'il n'est pas chez l'un ou l'autre professionnel de la santé, ou bien perdu dans les affres de la dépendance. Il n'a aussi jamais cessé de prendre soin de ses deux chiens, Mars (berger allemand) et Romeo (dobermann), ce sont eux qui le motivent encore à sortir, à bouger et vivre, parce qu'ils ont besoin de lui, et que s'il ne tient pas bon par volonté et plaisir, il le doit par responsabilité. Il lui arrive encore de passer par le skate park, c'est plus fort que lui, même s'il n'envisage pas une seconde de s'essayer au parasport.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Vous avez combien de temps ? Il traîne quelques casseroles, Cass, des plus embarrassantes aux plus comiques. Dernièrement, il est surtout victime de sa fierté, et il se met dans des situations pas possibles pour prouver sa capacité à s'en sortir seul. La fierté a toujours été sa plus grande ennemie, en témoignent les cicatrices de toutes les figures de skate et de snowboard prétendument maîtrisées, et qui se sont souvent soldées par de spectaculaires chutes. Il a pu en rire en parlant des risques du métier une fois lesdites figures perfectionnées mais, à l'adolescence, les fanfaronnades lui ont valu son lot de points de sutures et quelques moqueries.



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : vespertine, appelez-moi Nawal cute
Age: 20 yo Tag chien sur I've got 99 problems 2958767705
Avez-vous des triggers personnels ? le suicide par pendaison et la maltraitance animale, lorsqu'ils sont détaillés. je préfère aussi être prévenue en cas de racisme et d'islamophobie cute
Avatar à réserver : Dylan Rieder (merci Tag chien sur I've got 99 problems 3974363061)
Crédit avatar utilisé dans la fiche: drake.
Souhaitez-vous un mp d'intégration avec plaisir Tag chien sur I've got 99 problems 900075052

good karma, my aesthetic

Invité
13 r ; 407 v.
Mer 25 Nov - 18:00
Ava + Braga
just small daddy issues
ID CARD
{@=769}ava braga{/@}
23 ans - Influencer & Model
FEAT : Barbie Ferreira
23 ans & toujours accrochée à son téléphone portable, Ava on la remarque avant tout grâce à son sourire. Influenceuse, mannequin, en charge de sa propre vie, elle n’a jamais laissé la pseudo-célébrité lui monter à la tête et elle garde les pieds sur terre. Bisexuelle, elle défend aussi bien la cause LGBT+ qu’elle dénonce les inégalités de l’industrie de la mode. Plus size model à l’esthétique soignée, son poids ne la définit pas et elle s’accepte telle qu’elle est, ayant déjà passé des années à batailler avec une mère soucieuse de la voir perdre du poids et d’avoir enfin la fille parfaite. Mais plus que tout, Ava vous le dira, elle est heureuse, s’engageant dans chacun de ses projets à fond, avec le sourire, trouvant même le temps pour promener son chien (Pluto) et ses séances de yoga quotidiennes.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américaine.
Ethnie/origines : Origines Brésiliennes, ton nom de famille le réflète même et ce même si certains l’oublient.
Orientation : Bisexuelle sans absolument aucun complexe.
Situation : Célibataire, par choix, tu as beaucoup de chemin à faire dès que les relations avec un grand R sont concernées, il paraît que tu es trop occupée.
Occupation : Influencer, tu n’es pas vraiment fan du titre, tu passes ta vie en ligne à poster des photos de ce qui te passionne et plus important, parler de ce qui te fait sourire. Tu es également mannequin et depuis peu co-host d’un podcast, Fat Gals Talk, avec Reagan Schuyler.
Quartier : Manhattan

and what else ?
Qualités : Toi, tu aimes bouger et tu fourmilles tout le temps d’idée. Créative, qu’il s’agisse de mettre au point la tenue du jour ou trouver une nouvelle façon de redessiner tes sourcils, tu es une personne visuelle et tu ne prends pas juste des photos avec ton smartphone parce que tu es jeune. Curieuse, tu mets un point d’honneur à t’informer sur les sujets que tu ne connais pas et surtout qui peuvent t’aider à mettre à l’aise tes interlocuteurs. Sociable, tu as le sourire facile et toujours la bonne blague pour détendre l’atmosphère et donner l’impression que tu connais tout le monde depuis une dizaine d’années, quand c’est loin d’être le cas et tu traites tout le monde à la même enseigne, toujours bienveillante envers tes proches et tes amis. Si tu n’as pas le temps de faire des apparitions en personne, alors tu vas bombarder les gens de message, de smiley et meme plus que clichés mais toujours dans le but de faire sourire et même rire. Indépendante enfin, tu as appris à l’être et ce assez rapidement vu la relation assez tendue avec ta mère, l’argent n’a jamais été un problème pour toi mais ce n’est pas pour cela qu’il ne faut pas être un minimum prudente, pas vrai ?
Défauts : Et justement, on pourrait te reprocher d’être trop prudente parfois. Si tu es perfectionniste quand il s’agit de ta vie professionnelle, dans le privé tu es méfiante à souhait et il faut avoir le coeur bien accroché pour se faire une place dans ta vie, que ce soit temporairement ou même de façon permanente. C’est quelque chose que l’on t’a déjà reproché par le passé mais c’est un mécanisme bien ancré en toi, plutôt être seule que mal accompagnée... c’est ce que dit le dicton et beaucoup de tes relations amoureuses se sont soldées par des échecs à cause de toutes tes précautions. Sans compter le fait que tu es rancunière à souhait, tu possèdes une bonne mémoire malheureusement alors si tu te souviens souvent des hauts, les bas restent et font beaucoup plus mal que le reste. C’est bien pour cette raison que les choses sont encore tendues avec ta génitrice et ce malgré la distance que tu as mis entre elle et toi. Mais elle a bien dû mal à reconnaître sa petite fille parfois, certaine de ne pas avoir élevé quelqu’un d’aussi bavard et grande gueule, oui, ta célébrité ce n’est que du vent mais parfois, tu te laisses porter par ton nombre de followers et tu en oublies ta place. Cela ne dure jamais bien longtemps et c’est sûrement parce que tu es une grande workaholic, bien incapable de décrocher.
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Communautés : Los Latinx - The Lift - LGBT+ center - Best friends lifesaving center






that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...Vous avez choisi la partie classique, dans votre extrême motivation (ou pour impressionner le créateur de votre scénario), c’est tout à votre honneur ! Racontez nous donc l’histoire de votre personnage du début à la fin qu’on sache tout sur ses traumatismes liés à l’enfance. Si vous voulez plutôt faire des anecdotes c’est possible aussi c’est vous qui décidez. Cette partie est libre, nous ne demandons aucun nombre de mots. Gardez cependant à l’esprit qu’il sera difficile pour le créateur d’un scénario de se projeter avec vous si vous ne rédigez pas un minimum dans cette partie.



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : malibu  Tag chien sur I've got 99 problems 2881807329
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Avez-vous des triggers personnels ?  abus émotionnels et physiques, acte sexuels non-consentis.
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Souhaitez-vous un mp d'intégration alors là je dis oui, c’est un super bonne idée  uuh  uuh  uuh

Jane - love taught me to lie

Invité
15 r ; 653 v.
Sam 7 Nov - 21:57
Jane McDouglas
IDK WHAT YOU'RE TALKING ABOUT
ID CARD
{@=756}jane mcdouglas{/@}
32 ans - cuisinière
FEAT : ashley greene
Jane a à peu près le même âge que les héroïnes de ses films favoris, les comédies romantiques.  Ça tombe bien car il s’agit du genre de vie qu’elle convoite : un quotidien tranquille et bien rangé, dans un décor chaleureux arrosé des senteurs douces de pâtisseries fraichement sorties du four et, surtout, où l’amour triomphe toujours. Force est de constater que Jane est assez loin de cet idéal. Dès l’enfance, Jane débute une vie assez solitaire, elle n’a pratiquement pas d’amis et n’est pas spécialement proche de sa famille. Avery, son frère ainé, vit un terrible accident de voiture lui fait perdre l’usage de ses jambes lorsque Jane n’a que 11 ans. Elle assiste à la douloureuse convalescence d’Avery, impuissante et distante, puis à la maladie de sa mère, avant de quitter le domicile familial à 17 ans à peine. Jane s’envole pour Chicago où elle suit une formation de cuisine et débute une vie de jeune femme indépendante. Grâce à une obsession de la perfection et une minutie maniaque, ces années de jeune adulte sont marquées de succès d’un point de vue professionnel. Elle escalade rapidement les échelons et est, à 23 ans, à la tête d’une société de traiteur fructueuse qui la mène à revenir s’installer à New York, sa ville natale. Côté personnel, Jane est à des années lumières de la perfection que reflète les délicieux petits mets qu’elle concocte en cuisine. Plus ou moins consciemment, elle mène toutes ses relations à l’échec : exigeante, possessive et jalouse, aucun homme ne semble à la hauteur des espérances démesurée d’une romantique éperdue. En vérité, Jane n’arrive jamais à tomber amoureuse jusqu’au jour où elle rencontre un certain Tray - séducteur, arrogant et égoïste, bref, ne correspondant à aucune de ses attentes. Leur relation mouvementée pousse même Jane à fuir lâchement, effrayée par la situation. A 30 ans, sans prévenir personne, elle quitte de nouveau NYC, revend sa part de la société de traiteur à son binôme et recommence sa vie à Chicago, seul autre endroit familier. Là-bas, elle se met en couple avec le gendre idéal et malgré des mois de relation harmonieuse, toujours hantée par ses sentiments pour Tray, Jane prend de nouveau la fuite lorsque son nouveau petit ami la demande en mariage. Comme dans une boucle infinie, Jane le quitte sans prévenir et revient à NYC, complètement déboussolée. Elle peut heureusement compter sur son frère Avery pour l’héberger, le temps de mettre au clair tout ce bazar…
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américaine.
Ethnie/origines : Allemandes, Irlandaises & Anglaises.
Orientation : Hétérosexuelle.
Situation : Célibataire.
Occupation : Ancienne gérante d'une société de traiteur, Jane vit sur ses économies pour le moment et est à la recherche d'un emploi dans la restauration.
Quartier : Downtown (Harlem) - chez son frère Avery, provisoirement.

and what else ?
Qualités : passionnée, intuitive, attachante, déjantée, romantique, franche, attentive, minutieuse, énergique, rusée.
Défauts : compétitrice, possessive, maniaque, gourmande, susceptible, rancunière, jalouse, moqueuse, têtue.
Passions : {#}chien{/#} {#}cuisine{/#} {#}bien-être{/#}
Communautés : The Lift, Cours de cuisine du samedi matin, Club de lecture du Queens






that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Bien que son intérieur brille toujours d’une propreté éblouissante, Jane, elle, ne brille pas par son courage. Cette couardise est d’ailleurs source de la majorité de ses soucis actuels : pas d’emploi, pas de logement à elle et deux ex amants abandonnés sans nouvelles d’elle. Après avoir quitté NYC il y a deux ans en laissant tout derrière elle, Jane vient de récidiver : elle revient de Chicago où l’attend, penaud, un amoureux transi qui vient de faire sa demande en mariage. De ce fait, Jane aurait bien de mal à trancher sur la question posée. Son chômage ? Peut-être pas, précautionneuse comme elle est, Jane a heureusement de petites économies de côté, encore faut-il ne pas laisser traîner le problème plus longtemps. Vivre chez son frère ? Jane est très mal à l’aise à l’idée d’envahir l’espace vital d’Avery, dont elle n’a jamais été très proche. Néanmoins, elle trouve un certain réconfort à l’idée de partager un peu de temps avec lui. Tray Forbes ? Jane ne l’a pas vu depuis presque deux ans, jour où il est venu tapé à sa porte à Chicago, la suppliant de revenir à ses côtés. Elle a beau toujours penser à lui, Jane ne compte pas lui annoncer son retour et encore moins essayer de le voir : heureusement, NYC est une grande ville… En ce qui concerne le prince charmant fraîchement abandonné à Chicago, Jane s’évertue à ignorer ses messages et appels manqués, espérant reporter le moment de la confrontation - et de la rupture officielle - à plus tard, voire jamais.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Jane est une jeune femme soucieuse des apparences et évidemment surtout des siennes. Par conséquent, elle n’a jamais développé d’addiction dite « classique », elle se nourrit sainement, pratique du sport quotidiennement, boit avec modération et n’a presque jamais touché à la cigarette - si ce n’est un jour pour vapoter la seule fois où elle a vraiment été saoule. Cependant, un aspect majeur de la personnalité de Jane peut facilement être perçu comme une addiction de par son caractère obsessionnel et abusif : elle est une maniaque de la propreté. Il n’y a pas besoin de connaître Jane depuis bien longtemps avant de découvrir des indices de cette manie tant ils sont partout. Même ses sacs à main sont choisis en fonction du nombre de compartiments et de leur fonctionnalité d’organisation. Miettes, poussière, objet inutilement disposé quelque part sont autant de choses qui la mettent profondément mal à l’aise et qu’elle s’empresse aussitôt de faire disparaître. Au-delà de ça, l’acte de ranger ou nettoyer en lui-même emplit Jane d’un bien-être réconfortant, un sentiment somme toute assez proche du comportement addictif.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Jane a toujours rêvé de vivre une relation amoureuse idyllique, ce qu’elle a vécu lors de sa dernière relation…à défaut de tomber amoureuse. Il s’agissait pourtant d’une histoire sans une ombre au tableau. Il y a deux ans, Jane est retournée vivre à Chicago, lieu où elle avait déjà vécu entre 17 et 23 ans. Elle avait gardé quelques contacts, ce qui lui a permis de rapidement trouver un boulot de cheffe cuisinière dans un restaurant réputé du centre de la ville. Un soir de service, deux personnes âgés s’étaient plaints d’un plat qu’ils avaient reçu et avaient tenu à venir réprimander la cheffe Jane en personne, ne manquant pas de lui siffler quelques impolitesses au passage. Un membre de l’équipe avait alors pris la parole pour défendre Jane avec vigueur, un jeune homme dont elle ne connaissait rien en dehors du boulot… et de son charme fou, qui ne passait pas inaperçu en cuisine. Elle lui avait répondu par un regard de gratitude et celui qu’il lui avait adressé en retour l’avait fait fondre. Leur romance avait commencé ainsi. L’homme avait rapidement quitté son poste au restaurant de Jane afin de ne pas mélanger professionnel et personnel. Ils avait découvert qu’ils partageaient bien plus que la passion pour leur métier commun et tout se déroulait si bien que les tourtereaux s’étaient rapidement installé ensemble. L’homme se projetait énormément dans leur relation, il parlait mariage et enfants, l’emmenait au théâtre et en voyage, lui offrait des cadeaux - ce n’était pas sans déplaire à Jane qui avait toujours voulu d’une relation aussi parfaite. Elle était follement attirée par cet homme qui représentait sans aucun doute son idéal masculin. Mais telle une tumeur persistante, la pensée de son ex de New York, Tray, parasitait les cellules de son bonheur. Il y a quelques mois, après une journée de travail, Jane a ouvert la porte de chez eux sur une vision toute droit sortie d’un de ses films préférés. L’appartement était plongé dans la pénombre mais éclairé par des bougies, l’odeur de son plat préféré sortant du four flottait dans l’air et son petit ami vêtu de son plus beau costume, un genou à terre, tenait l’écrin d’une bague certifiée de diamants. Jane a accepté la demande. Ils ont passé une agréable soirée car elle a réussi à cacher à la perfection le fond de sa pensée : elle ne pouvait pas faire ça. Le lendemain, pendant que son fiancé était au travail, Jane a présenté sa démission express au restaurant, fait ses valises et laissé un mot de rupture sur la table de chevet - c’était aussi quelque chose qu’elle avait vu dans les films.

Le dernier texto que tu as envoyé ? Jane n’a pas spécialement d’amis (à part son chien Texas qui lui ne possède pas de téléphone) et utilise majoritairement son portable pour espionner les gens sur les réseaux sociaux - quand elle n’arrive pas à le faire dans la vie réelle. Dernièrement, elle évite soigneusement les catégories messages et appels qui lui rappellent l’existence de son ex fiancé, un problème qu’elle préfère ignorer.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Jane et Avery ont la chance d’avoir été gratifié par un foyer aimant et sans histoire. Bien que quelque peu lunaire, la petite fille n’a jamais posé de problème à ses parents. Ils ont toujours partagé un respect mutuel mais sans jamais s’épancher dans des démonstrations d’affection. Jane a d’ailleurs fait tout son possible pour se mettre en retrait dès lors de l’accident de son frère. Sans y être malheureuse, elle a manifesté très tôt le désir de quitter le foyer familial. Elle a fini par partir à 17 ans à peine, toujours soutenue à distance par des parents aimants, et limite depuis ses visites à la maison aux occasions spéciales. Jane reste assez soucieuse de l’état de santé de ses géniteurs et en particulier de celui de sa mère. Spécialiste en espionnage bas de gamme, Jane n’hésite pas à demander aux voisins de ses parents de lui décrire leur état de santé apparent, ce à quoi elle rajoute évidemment ses propres informations en demandant des nouvelles régulières par téléphone.  

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? La jeune femme fait souvent preuve d’un surplus d’énergie assez déroutant. Beaucoup la trouve inépuisable et n’ont pas tout à fait tort, il n’y a qu’à voir le temps qu’elle met à nettoyer et astiquer les moindres recoins de son appartement. Dans une journée classique, Jane passe au moins autant de temps en cuisine qu’à faire le ménage. Un élément primordial dans sa vie - que certains détracteurs trouvent incompatible avec un mode de vie aussi « propre » mais que Jane prend un malin plaisir à démentir - est l’existence de son chien, Texas, un toy fox terrier de 6 ans. Il s’agit de son meilleur ami avec lequel elle passe la plupart de son temps. Il l’accompagne notamment lors de séances quotidiennes de yoga dans le parc. Jane pratique plusieurs activités sportives telles que le yoga, les pilates ou encore la boxe : il lui arrive d’ailleurs bien souvent de lever les poings ou de se mettre en garde dans la vie de tous les jours, sans trop que l’on sache pourquoi.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Au premier abord Jane a beau avoir l’air d’une femme tout à fait classique et raisonnable, il suffit de peu avant de constater que ses réactions ou attitudes n’ont, souvent, pas beaucoup de sens. De tels actes répondent à une logique qui lui est propre : si elle parfois franche et directe, à la limite de l’indélicatesse, elle pourra la fois d’après prendre un million de précautions inutiles et passer par un tas de chemins avant d’arriver à son but. Bref, cette inconstance lui a valu de se retrouver dans un bon nombre de situations, non pas dramatiques ou criminelles, mais tirant plutôt vers le pan cocasse voire ridicule du terme « peu glorieux ». Un exemple classique : un jour, Jane voulait à tout prix savoir si son crush était seul chez lui ou accompagné d’une certaine blonde prof de fitness. Au lieu de l’appeler pour demander, Jane a enfilé une laisse à Texas, parcouru près d’un kilomètre à pied et a feint de faire une promenade nonchalante dans le quartier résidentiel où vivait le principal intéressé. Arrivée à proximité de la maison, Jane s’est faufilée dans les buissons qui donnaient sur la fenêtre de la cuisine et a tant bien que mal tenté de jeter un œil discret à l’intérieur. Évidemment, Jane a glissé de sa cachette et au moment de tomber, a filé une peur bleue à son chien. Texas a aboyé bruyamment et couru comme un fou dans le jardin en tirant une Jane titubante. L’arrosoir automatique s’est enclenché juste à temps pour que Jane finisse sa chute, tête contre pelouse mouillée, devant la porte d’entrée de son prétendant qui n’avait rien loupé de la scène tout comme de nombreux voisins à l’air ahuri.  



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Joseph / to grow from your ashes

Invité
13 r ; 1074 v.
Lun 12 Oct - 19:56
joseph mills
i need help
ID CARD
{@=747}joseph mills{/@}
55ans - chef des urgences
FEAT : robert downey jr.
55ans - marié (à Samir) et père de deux jeunes filles (Charlotte et Cassiopeia) - homoromantique asexuel - chef du service des urgences au Richmond University Hospital.

Il est blagueur, débrouillard, extraverti, loyal et bienveillant... Mais aussi mystérieux, têtu, angoissé, impatient et désinvolte.

Il a grandit avec sa mère alcoolique et a découvert les drogues étant enfant. Il est sobre à présent mais il traverse actuellement une période difficile dans sa vie et a reprit quelques drogues.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américain, born and raised depuis toujours.
Ethnie/origines : Irlandais si on remonte assez loin dans l'arbre généalogique. Sa famille n'a cependant plus aucun lien avec ce pays.
Orientation : Jo est homoromantique et asexuel. Il a eu des relations sexuelles mais il n'est pas particulièrement intéressé. Il aime la séduction, la sensualité mais ça lui irait parfaitement bien de s’arrêter strictement à ça.
Situation : c'est compliqué... Dans les papiers, il est bien marié, mais {@=384}Samir Mc'Gregor-Mills{/@} et lui sont séparés. En ce moment, il loue un appartement ailleurs.
Occupation : Chef de service des urgences. Il court partout, son fitbit est content, il aime bien la nature très changeante et surprenante de son travail. Cela lui permet aussi de pouvoir être en contact avec des services et des personnes différentes.
Quartier : Manhattan pour le moment.

and what else ?
Qualités :
Blagueur : C’est certainement la première chose qu’on remarque chez lui, Joseph adore rigoler et faire sourire les gens. Il entretient cette réputation avec plaisir et blaguer est son réflexe le plus instinctif dans toutes les situations. En général il pratique un humour plutôt positif, des fois un peu sarcastique inspiré du shade que les drag queens peuvent jeter sur leurs proches des fois.

Débrouillard : Que ce soit dans son enfance ou dans son travail, Jo a apprit à faire avec ce qu’il avait même s’il n’avait pas grand chose. Il a l’esprit toujours aiguisé, prêt à improviser quelque soit la situation. C’est le genre de qualité qui est très utile aussi pour un chef de service.

Extraverti : Jo parle fort, il aime rencontrer de nouvelles personnes, rire, discuter de tout et de rien mais surtout de choses étranges et absurdes. Il n’est pas du genre à rester dans son coin silencieusement, s’il est quelque part, on le voit et on l’entend. C’est un trait qui en agace certains mais Joseph n’est pas du genre à se soucier de ce que les autres pensent de lui.

Loyal : Pour Joseph, ses amis et sa famille de cœur, c’est à la vie et à la mort. Il n’a pas peur d’aller dans les extrêmes pour dépanner un proche ou le défendre. Il a des fois tendance à être légèrement trop aveugle et pourrait même pardonner certains faits déplaisants si cela concerne quelqu’un à qui il tient.

Bienveillant : Même s’il a des fois l’air un peu méprisant et suffisant, c’est un air qu’il se donne et qui cache un cœur d’or. Joseph a tendance à toujours vouloir voir le bon dans les gens et donne souvent beaucoup de chances aux autres même quand ils ne le méritent pas. Il n’aime pas voir les gens en difficulté et essaye toujours d’aider quand il le peut.

Défauts :
Mystérieux : Il parle très rarement de sa vie personnelle ou de son passé personnel. Il mentionnera avec plaisir les fêtes de pride derrière les portes fermées des bars et clubs à l’époque où ça ne se faisait pas encore dans la rue. Il adorera raconter des anecdotes loufoques de nuits de permanences entant qu’interne au service de pédiatrie... Mais il ne mentionne jamais sa famille de sang, ni son enfance ou son passé personnel. Il aime aussi compartimenter sa vie et il évite de parler sérieusement de sa vie privée au travail.

Têtu : Il est très difficile de faire abandonner une idée à Joseph. Dépendant de l’importance de cette idée, il est même possible qu’il ne l’abandonne jamais. Il lui arrive d’avoir des petites obsessions passagères qui se logent dans son esprit et qui n’en ressortent plus. Il a même tendance à devenir hargneux et insolent quand on essaye de lui faire abandonner une piste qu’il poursuivait de manière véhémente.

Angoissé : Derrière cette apparence très exubérante se cache énormément d’angoisse et d’anxiété que Joseph exorcise régulièrement en s’adonnant à ses passions et hobbies. Il aime passer du temps avec ses chiens, aller au théâtre ou juste sortir dans un bar avec un groupe d’amis. Il sait très bien que cela ne résoudra pas ses neuro-divergences provoquées par son enfance, mais au moins, ça lui permet de continuer normalement pour le moment.

Impatient : Il n’est pas le plus patient, loin de là. Il aime avoir ce qu’il veut tout de suite et il a du mal avec l’attente en général. Heureusement qu’aujourd’hui il existe les Iphones car sinon, Joseph serait encore plus insupportable qu’il ne l’est déjà. Il apprécie passer son temps sur divers jeux sur son téléphone ou papoter avec des amis sur Messenger quand il doit se montrer patient.

Désinvolte : Même s’il prend son travail au sérieux et qu’il aime aider les gens, Joseph montre souvent une attitude très désinvolte. C’est quelque chose qui agace pas mal de personnes, notamment dans son travail. Cela va de paire avec ses blagues. Mais cette apparence va des fois plus loin car il a souvent tendance à ignorer les gens plus hauts placés que lui.

Passions :
{#}faire-la-fête{/#} : Joseph aime être au milieu des gens, il aime rigoler, danser, chanter, s’oublier... Ainsi il adore aller dans les bars, les clubs, ou partout où il y a de l’ambiance. Ainsi il trouve souvent sa place dans les milieux queer qui favorisent souvent ce genre d’environnement. Il apprécie aussi beaucoup les représentations théâtrales du milieu comme les drag queens ou les drag kings.

{#}théâtre{/#} : Joseph a toujours apprécié les pièces de théâtre, plus que les films. L’action semble plus tangible pour lui et il arrive mieux à ressentir les émotions des personnages. Il a une préférence pour les drames et les pièces comiques qui sont, selon lui, les genres les plus difficiles à bien réussir.

{#}chien{/#} : Joseph fond face à tous les chiens. Il a une légère préférence pour les tout petits chiens pour qui il ressent beaucoup d’empathie à cause de leur impuissance générale face au monde. Il mène d’ailleurs une guerre contre les gens qui prennent les petits chiens pour des accessoires ou des jouets et leur nie leur autonomie corporelle.

Communautés :
RICHMOND UNIVERSITY MEDICAL CENTER : Bien que Joseph a fait sa résidence dans un autre hôpital universitaire d’une autre partie de la ville, il a commencé à travailler au Richmond University Medical Center une fois sa licence obtenue totalement. Il s’est spécialisé en médecine d’urgence et a grimpé les échelons petit à petit pour devenir chef de service des urgences.

BEST FRIENDS LIFESAVING CENTER : Jo a toujours aimé les animaux. Avec Samir ils ont été famille d’accueil pour des chiens et ont fini par en adopter pas mal eux même. Aujourd’hui, le médecin va se porter volontaire de temps en temps pour promener les chiens du centre et rend toujours visite au staff.

CLEAN TOGETHER : Joseph a essayé d’y aller une fois il y a bien un an et ça ne s’est pas très bien passé. En bref, il n’est pas dans le même esprit que ces gens. Il est parti après une seule réunion et il ne s’est pas forcément fait des amis.



that's my story / self diagnosis
Ce n’était qu’une fois son manteau accroché dans l’entré et ses chiens lui sautant dessus, que Joseph avait vraiment l’impression d’avoir quitté son boulot. Et même une fois dans le confort de son canapé, entrain d’essayer de regarder un film, faisant semblant qu’il ne s’était pas endormis au début et ne comprenait plus rien à présent, il pensait quand même à son travail.

C’était comme si, dès qu’il avait obtenu sa licence, il avait cessé d’être Joseph, l’humain multi-dimensionnel aux passions diverses et à l’histoire mouvementée... Et était devenu Joseph, le médecin. Il y avait une sorte d’expérience commune qu’il partageait avec les autres blouses blanches. Les nuits longues, les doubles gardes qui s’enchaînaient, les déceptions, les bonheurs... Ce n’était pas seulement une routine qu’on prenait à force de répéter, mais bien une marque qui se laissait dans le plus profond de la peau. Un tatouage invisible, expliquant les rides, bien visibles elles, qui creusaient toujours un peu plus le visage des blouses qui se faisaient vomir des portes coulissantes de l’hôpital. Ils étaient tels des combatants ayant vu les mêmes horreurs, fatigués mais solidaires, résignés mais optimistes.

« Oui oui, attendez deux minutes, vous allez pas mourir de faim immédiatement ! » dit-il à ses deux chiens qui commençaient déjà à lui sauter sur les jambes en jappant. ll y avait Donut, un chihuahua noir et doré de six ans, et Peanut, un carlin de dix ans. Les deux petites créatures passaient la journée avec une voisine à la retraite qui passait sa journée devant la télé et aimait bien les deux petits chiens sur ses genoux pour se tenir chaud. Au moins Jo ne s’inquiétait pas pour ses petites princesses pendant la journée, sachant qu’on s’occupait très bien d’elles. Il y avait bien des chenils dans la ville, mais il préférait faire confiance à quelqu’un de proche et qui n’avait pas une centaine de chiens à gérer. Après tout, Donut et Peanut méritaient toute l’attention qu’elles voulaient.

Dans la cuisine, il sortit les croquettes et commença à remplir deux bols. Il les posa ensuite sur le sol, grattant les têtes de ses colocataires avant de sortir une canette de coca-cola et de s’installer dans son canapé. Il alluma la télévision par automatisme. C’était presque un geste réflexe qu’il exécutait comme un rituel. Qu’il soit sept heures du matin ou sept heures du soir. Souvent il ne regardait rien en particulier. Il utilisait le son et les images mouvantes du poste pour se sentir moins seul.

Sur la télé, des informations… Le genre de choses qu’il ne suivait pas particulièrement. Joseph n’était pas du genre à trop s’impliquer de ce côté. Il n’avait pas le temps et surtout, pas l’envie. Quand il essayait d’échapper à ses démons, il préférait ne pas s’embarrasser avec les démons des autres. Il zappa jusqu’à trouver une chaine lambda de cuisine. L’invité et la chef semblaient préparer un poulet rôti et des légumes. Il renifla et but une gorgée de son coca avant de regarder son téléphone. Une alerte

RDV Charlotte – Scans – aujourd’hui

Il soupira. Il savait exactement les jours et heures des examens et traitements de sa fille. Il travaillait même dans le même bâtiment où elle allait pour prendre soin de sa santé… Et pourtant… Et pourtant, il n’y arrivait pas. Il avait l’impression de se trimballer un immense nuage noir de malchance et de négativité. Il n’avait pas envie de rajouter son propre fardeau à sa fille qui faisait face à une maladie dégueulasse. Aussi, il n’avait pas envie de croiser Samir. Son probablement-futur-ex-mari avait le don de communiquer tellement de choses avec un simple regard, et Jo ne voulait pas y lire du dégoût, de la colère ou de la déception.

Il n’était pas dupe quant au fait que son absence avait été remarquée et laissait des sentiments négatifs sur son passage. Mais comme il avait appris dans son enfance, mieux valait garder ça très loin, faire semblant, et s’occuper des débris plus tard. Un vieux réflexe qui lui collait à la peau. Pourtant il sentait aussi son instinct de père prendre le dessus de temps en temps. Il se réveillait en sueur la nuit, ayant cauchemardé que Charlotte était morte pendant que lui bossait ou restait à la maison.

Ses chiens, une fois rassasiés, vinrent s’installer sur ses genoux, Donut tournant son unique œil vers Joseph, heureuse comme un coq en pâte. Malgré la présence de ses deux meilleures amies, il se sentait seul et il avait peur, tout au fond de lui, que Charlotte ressentait la même chose.

Il essaya un instant de se concentrer sur l’émission culinaire. Mais ça ne l’intéressait pas. Il zappa encore quelques chaînes avant de comprendre que son esprit n’était pas là. Il était bien ailleurs, rôdant avec sa famille… Il soupira et éteint la télévision. Dans son appartement vide, il pouvait entendre quelques voix dans le couloir de l’immeuble, au loin. Il pouvait aussi entendre la pluie taper sur les vitres.

Il baissa son regard encore une fois sur son téléphone et le pris en main. Il commença à taper un SMS.

Hey Charlotte aux fraises !

Il effaça.

Coucou princesse !

Il effaça.

Salut !

Il effaça.

Tu me manq-

Il effaça.

Il posa le téléphone et se passa une main sur le visage. A présent, Donut s’était relevé et observait Joseph. Elle avait toujours été celle qui ressentait le mieux les émotions de son maître.

« Quoi ? » demanda-t-il au chihuahua. Donut répondit silencieusement en penchant sa tête légèrement.

« Oui je sais… » il savait bien évidemment qu’aucun SMS ne compenserait sa propre présence. Il saisit finalement le téléphone une dernière fois et appuya sur la touche d’appel rapide.

« Allo ? Charlotte ? C’est papa… »



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Pseudo ou Prénom : muddy_shoes
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(Harrison) it's a me, myself kinda attitude

Invité
19 r ; 665 v.
Mer 26 Aoû - 18:29
Harrison Jenkins
30 ans - sans emploi
FEAT : will higginson
Australien d'origine, Harrison a quitté son pays natale pour ses études. Fils d'un PDG d'entreprise australien, il n'a pas eu l'enfance facile. Père tyranique, mère soumis, son destin comme celui de ses frères étaient déjà tracés au bout de quelques années. Se retrouvant à étudier à Harvard par la force des choses, il y apprit à s'émanciper et surtout il y rencontra April. Une histoire d'amour naquit entre les deux et un petit garçon apparût à leur plus grande surprise. Malheureusement, la jeune femme décéda lors de l'accouchement et le blond repartit vivre en Australie, auprès des ses parents. Se retrouvant de nouveau sous la coupe de son père, découvrant ses magouilles, Harrison décida de repartir pour les USA afin de pouvoir gérer la vie tel qu'il l'entendait sans avoir l'ombre de son père au dessus de lui.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, l'âge de raison. L'âge où on se pose, l'âge où on se montre raisonnable. Et parfois, Harrison a l'impression d'être plus vieux que ça
ꕥ nationalité : Australien pur souche, il est l'archétype même du cliché australien. Grand blond, surfeur...
ꕥ ethnie/origines : Causasien
ꕥ orientation : Bisexuel, plus ou moins assumé. On va dire que l'âge l'aide à s'affirmer et à ne plus craindre le regard des autres. Il est bien plus intéressé par l'attitude d'une personne que par son apparence ou son genre.
ꕥ situation : Compliqué. Il est célibataire, mais accessoirement, il est aussi père d'un petit garçon. La mère de celui-ci est décédée lors de l'accouchement et Harrison a bien du mal à s'en remettre, malgré ses dires
ꕥ occupation : Harrison était le directeur financier dans l'entreprise familiale. Diplômé de Harvard, il essayait de montrer chaque jour qu'il méritait sa place pour ses capacités et non, son nom de famille. Tout s'arrêta quand il découvrit les magouilles paternelles. Aujourd'hui, il est à la recherche d'un emploi.
ꕥ quartier : Springfield Gardens, dans le Queens
ꕥ qualités : curieux, à l'écoute, travailleur, persévérant
ꕥ défauts : indécis, manque de confiance en lui, sarcastique à souhait, manque de tact
ꕥ passions : {#}cinéma{/#} {#}gaming{/#} {#}chien{/#}
ꕥ groupe : just small daddy issues
ꕥ communautés : Cinema du Queens, NYC EXPATS & The Lift
ꕥ scénario/pré-lien : Aucun
ꕥ parrain : oui

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Tom, la trentaine atteinte. Je fais du RP depuis plus de quinze ans et j'ai pu voir l'évolution de celui-ci (Il est loin le temps des signature montage sans aucun gif  Tag chien sur I've got 99 problems 229028416 ) Ayant une vie bien remplie et avec des chamboulements (changement de jobs, déménagement à l'horizon..), je ne suis pas quelqu'un d'ultra présent mais je vais faire en sorte de l'être. En espérant développer le petit coquin d'Harrison  cute

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Les milles visages de notre histoire
ꕥ un film : Jumanji
ꕥ une série : Desperate Housewives
ꕥ une chanson : so cold, ben cocks
ꕥ un animal : Le labrador
ꕥ un plat/dessert : Tagliatelle au saumon
ꕥ une boisson : Pepsi
ꕥ une célébrité : Henry Cavill
ꕥ un pouvoir magique : La téléportation

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Rien de particulier. Je suis capable de parler de tout, tant que c'est discuter par avance avec le partenaire afin que celui-ci(ou celle-ci) ne soit pas mal à l'aise.


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...« Tu crois vraiment que c'est avec des notes pareilles que tu vas réussir ? Que tu vas devenir quelqu'un de bien ? » Harrison attendait dans un coin du salon, son carnet de note à la main. Dix ans à peine, et il tremblait comme une feuille alors qu'il assistait au passage en revue mensuel de son paternel sur les carnets de note de ces trois bons à rien comme il aimait le dire. C'était un moment particulièrement humiliant et stressant pour la fratrie et Harrison sentait la boule se former dans sa bouche. Dans la cuisine, il pouvait entendre les plaintes vaines de sa mère, déclarant qu'avoir un B en histoire n'allait pas mener son fils à la rue ou dans la drogue. Mais son père, Archibald Jenkins Jr, était un homme sévère. Du haut de son mètre soixante cinq, le blondinet n'avait pas de souvenir de la dernière fois où son père lui avait fait une étreinte. Il passait la plupart de son temps dans son entreprise, qui gagnait en popularité au fur et à mesure des années. Ce qui découlait pas une présence de plus en plus rare dans les murs de cette énorme propriété. « A ton tour ! » Harrison sursauta. Il croisa tout juste le regard de son aîné, qui semblait essuyer une larme avant de remonter dans sa chambre.

Son carnet dans les mains, il le tendit à son père. Il avait l'impression de passer dans un tribunal et que son père allait l'envoyer en prison au moindre faux pas. Son cadet était tout aussi terrifié que lui. Ce dernier inspecta le carnet, à la recherche d'une imperfection. Harrison avait la chance d'être le plus doué des trois, ou plutôt, d'être celui qui avait le plus de facilité. Mais son père n'en était pas moins aussi stricte. « C'est... bien » Et Harrison aurait pu jurer que ça lui avait écorché la gorge de le dire. Le petit garçon se tétanisa quand ses yeux croisèrent celui de son père. Pas un bravo, pas de félicitations. Il lui tendit son carnet d'une manière sèche, le regard neutre. Harrison ne tarda pas à faire demi-tour, bien trop heureux d'avoir échappé au courroux de son père pour s'attarder sur le fait que ce dernier n'était pas capable de le féliciter. C'est sa mère, qui l'attendit au pas de l'escalier. Celle-ci l'embrassa sur la joue. « Félicitations mon grand ! Je suis fière de toi. » Ce n'était rien pour beaucoup mais avec un père aussi stricte, ça valait tout l'or du monde. Et déjà il entendait ce dernier hausser la voix sur son cadet. Harrison grimpa rapidement les marches, voulant se trouver bien loin de ce triste spectacle.

☆☆☆

« Est-ce que tu te fous de moi, Harrison ? » Pratiquement dix huit ans, une tête de plus que lui et pourtant, Harrison était toujours aussi terrifié par son père. Ce dernier ne s'était pas assagi avec l'âge, bien au contraire. Son entreprise avait une renommé dans toute la région océanique, allant même jusqu'à interagir avec certaines entreprises asiatiques. Le pouvoir n'arrangeant pas l'homme, son père était devenu encore plus irascible qu'il ne l'était. Son incapacité à ne pas entendre un autre avis que le sien était usant. Harrison admirait et plaignait ses collaborateurs. Mais là, il ne s'agissait pas de son père mais de lui, de son avenir. Derrière son dos, son père avait fait des démarches auprès de l'université d'Harvard afin que son fils puisse intégrer un cursus de finance et de droit. Un double cursus. Et l'enveloppe avec la réponse était arrivé le matin même. Quand il avait vu le cachet, Harrison avait cru à une blague. Jusqu'à ce que son père ne lui annonce de sa démarche, avec un aplomb admirable. « J'ai déjà eu les réponses de l'université de Sidney. Je veux étudier les finances là haut. » Le ton se voulait assuré mais il était certain que sa voix avait tremblé légèrement sur la fin. Il n'allait pas faire comme son frère, il n'allait pas se plier aux exigences de son père et le laisser choisir où il allait étudier. Il les avait déjà mis dans des collèges et lycées privés, pompeux. Là, il était adulte. « Mais tu t'écoutes ? Tu es en train de me dire que tu préfèrerais étudier dans cette université de seconde zone plutôt que d'étudier dans la meilleure université du monde ? Mais qu'est-ce que tu as dans le crâne, nom de Dieu ? Tu te rends compte de la chance que tu as ? Des tas de gamins rêveraient d'avoir cette opportunité.» Harrison serra les poings. Il n'avait jamais eu envie d'aller étudier à Harvard. C'était loin, à l'autre bout du monde. Ce n'était pas son rêve. « J'ai jamais voulu postuler là haut. C'est toi qui as rempli les formulaires dans mon dos. J'ai jamais rien demandé et encore moins de faire un putain de double cursus. Du droit ? Mais j'ai pas envie de faire du droit. » Et son père frappa du poing sur la table basse. Sa mère sursauta et regarda son mari. Elle n'avait toujours rien dit, comme souvent. Elle laissait ses fils se débrouiller avec leur père avant de venir les réconforter. Mais c'était fini tout ça.

Son père se redressa mais la différence de taille était en sa faveur. Largement. Malgré tout, Harrison se sentait encore comme le petit garçon qui amenait son carnet à son père. « Ne sois pas insolent, Harrison. Si j'ai fait ça, c'est parce que je savais que tu n'aurais jamais le courage de faire tout ça. Tu es intelligent, le plus intelligent des trois. » Harrison tiqua. Il détestait quand son père le comparait à ses frères. L'aîné était le plus courageux, lui le plus intelligent et le dernier était le plus sportif. Chacun était mis dans une vulgaire case et ils avaient passé toute leur enfance à être comparés les uns aux autres. « J'ai fait ça pour toi et tu oses jouer l'ingrat. Tu iras à Harvard, Harrison. Que tu le veuilles ou non... » Et il fit demi-tour, mettant de ce fait fin à la discussion. Le blond le regarda disparaître dans son bureau. Il ne faisait pas ça pour Harrison, il le faisait pour lui. Pour pouvoir se pavaner à l'idée qu'un de ses fils soit à Harvard. Comme il se pavanera quand son cadet sera devenu un sportif de renom et que son aîné perce dans son domaine. Il n'y avait qu'Archibald Jenkins JR qui comptait.

« Je pense que tu devrais y aller. » Les yeux d'Harrison quittèrent la porte du bureau de son père pour se poser sur sa mère. Celle-ci montra la place à côte d'elle, l'invitant à s'installer. Le blond obtempéra et elle lui prit les mains. « Je sais que ce qu'à fait ton père, ce n'est pas bien. Je lui avais dit de t'en parler, mais tu le connais.» Harrison roula des yeux. Même sa femme n'arrivait pas à lui faire entendre raison. Il se demandait pourquoi elle était avec lui. Certes, il était moins irascible avec elle mais quand même... « Qu'est ce que j'irais faire là haut ? Ça ne te dérange pas que je parte à l'autre bout du monde ? Ma vie est ici, j'ai Maddy, mes amis... » Eux, ils allaient aller à Sidney. Ils allaient rester ensemble. Et lui, il devrait partir dans un autre pays parce que son père l'avait décidé ?

« Je ne suis pas heureuse de te savoir loin. Mais c'est l'une des meilleurs universités du monde. Et puis, tu seras loin de la maison. Tu pourras... vivre.» Et Harrison tiqua. Pourquoi elle disait ça ? Il croisa son regard et le sourire de sa mère masquait des choses. Les paroles de sa mère avaient du sens. A Harvard, il n'y aurait pas d'Archibald Jenkins, pas de dictateur pour mener sa vie. Il pourrait faire ce qu'il veut, quand il veut. « Réfléchis bien, Harry. Mais je crois que tu devrais saisir cette opportunité. » Et elle se redressa tout en déposant un baiser sur son front. Harrison observa la lettre d'Harvard. Et si celle-ci était la lettre de la liberté ?

☆☆☆

« Tu m'expliques comment un grand dadet comme toi, peut encore avoir peur de ses parents ? » Le ton moqueur d'April arracha un grognement à Harrison alors qu'il était en train de terminer sa valise. Noël était dans une semaine et cette année, Harrison avait décidé de retourner le fêter en famille. A croire qu'il était masochiste mais il le faisait surtout pour sa mère et pour revoir ses frangins. Voilà quatre ans qu'il était parti aux USA, suivant les conseils de sa mère. Son père, bien entendu, avait pris cette décision comme une soumission à son idée mais le fait de passer quelques années loin de son père, de pouvoir respirer et régir sa vie, avait pesé énormément dans la balance. « On voit que tu ne connais pas le genre de personne qu'est Archibald Jenkins Jr. » Il se retourna et il la vit avec une photo dans les mains. La photo de famille, la dernière qu'ils aient pris. Tous bien habillé, placé au millimètre prêt. C'était presque militaire mais ça représentait parfaitement le climat familiale. Son père en avait encore pour huit ans de travail. Tous les fils étaient partis de la maison à présent. « Il n'a pas l'air si terrible que ça, sur la photo. Toi et tes frères, vous êtes bien plus imposants que lui. » Fermant la fermeture éclaire de sa valise, il s'approcha et prit des mains la photo en question. Sa mère lui avait glissé dans sa valise, lorsqu'il était parti la première fois et il l'avait gardé.
« Ça, c'est parce que tu ne l'as jamais vu en chaire et en os. Il est terrifiant. Je t'ai raconté ce qu'il nous faisait subir quand on était gosse... » April hocha la tête, se redressant pour l'embrasser tendrement. « Je sais. C'est pour ça que tu te refuses à ce que je le rencontre. J'ai déjà parlé à ta mère par Skype, tes frères sont venus ici. C'est le seul à qui je n'ai pas eu le droit de parler. » Harrison haussa les épaules. Il repoussait ce moment. Parce que même si April étudiait le droit à Harvard, qu'elle était la fille la plus intelligente qu'Harry connaissait et qu'il l'aimait comme personne, elle était fille d'ouvriers. Et ça, il entendait déjà les réflexions de son père. Son fils avec la fille de ratés ? Jamais de la vie. Et il préférait éviter toute confrontation avant que ce ne soit nécessaire.


« Tu crois ? De toute façon, tu vas finir par le rencontrer. Après tout, on a pas décidé de passer l'été en Australie vue que Madame s'est débrouillée pour trouver un stage dans un cabinet d'avocat à Melbourne...» Il lui embrassa le cou, amoureusement alors que le rire d'April raisonna à son oreille. « J'ai envie de découvrir le pays de mon homme et d'entendre ce si joli accent dans la bouche de tout le monde, j'ai le droit non ? » Au début, Harrison n'avait pas aussi bien réagi mais après de multiples discussions, il avait fini par accepter. Qui plus est, ça lui permettrait de passer un peu plus de temps avec ses frères et ça tombait pile l'année où il n'avait pas de stages à effectuer durant l'été. Il pourrait avancer sur son mémoire et passer son temps à jouer à cache-cache avec son père. « Dis plutôt que tu as envie de vérifier si tous les australiens sont de grands blonds, musclés, hein ? » plaisanta-t-il en la soulevant par la taille.

Elle passa ses mains autour de son cou et ses jambes autour de ses hanches et April secoua la tête. « J'ai déjà le parfait specimen même si je t'avoues que j'ai bien envie d'aller faire un tour à la plage pour voir les surfeurs... » Et Harry commença à chatouiller sa petite amie avant de s'allonger sur le lit, dans un fou rire collectif.


☆☆☆

Le trou noir. Harrison observait le landau devant lui et il ne bougeait pas. Comment en dix huit mois, sa vie avait pu être chamboulée à ce point ? Tout avait été trop vite pour lui, pour eux. Quand April était arrivée, en larme, d'un rendez vous chez le médecin six mois plus tôt, Harrison s'était imaginé au pire. La jeune femme avait des nausées, des problèmes de dos. Elle avait voulu consulter et les résultats étaient tombés. Enceinte. De plus de trois mois. Avortement impossible. Ils étaient tous les deux encore dans les études. Harrison était dans sa dernière année et il restait deux ans à April. Ce n'était pas le moment, mais impossible de faire demi-tour. Ils étaient lancés dans cette aventure effrayante. Et bien entendu, Harrison en avait entendu des vertes et des pas mûres. Son père avait été cru et tranchant dans ses propos. Les termes immature et irresponsable étaient revenus à de nombreuse reprise. Déjà qu'il ne portait pas April dans son cœur comme l'avait craint le blond.

Mais le couple était resté souder. Un bébé, ce n'était pas prévu. Pas aussi tôt mais il n'allait pas arriver suite à une nuit sans lendemain. Ils s'aimaient et Harrison avait déjà envisage un futur avec April, ici, aux USA. Ils avaient emménagé ensemble, sans le dire à ses parents. Harrison avait trouvé un petit boulot dans un fast food pour commencer à acheter des choses pour le bébé, pour anticiper et ne surtout pas dépendre de son père. Son diplôme en poche, il avait déjà un poste qui l'attendait dans  une entreprise où il avait réalisé de multiples stages depuis le début de son cursus. La grossesse se passait merveilleusement bien. Le ventre rond d'April la rendait encore plus belle et Harrison était optimiste pour l'avenir. Ils y arriveraient.

Alors quand le travail avait commencé, il avait su quoi faire. Il l'avait emmené rapidement à l'Hôpital le plus proche, il avait envoyé un sms à sa famille, à leurs amis pour les prévenir et il lui avait tenu la main durant toute la procédure. Aucun soucis, à priori. Et il avait pu voir son fils. Leurs fils. Ça aurait dû être le plus beau jour de sa vie, de leur vie. Ce petit être était le fruit de leur amour et il se souvenait avoir regardé April, alors qu'il portait son fils pour la première fois. Aaron, c'était le prénom qu'ils avaient choisi. Mais April avait les yeux clos et il entendit un bruit aigüe venant d'un appareil. Il ne se souvenait plus de rien, après. On l'avait fait sortir, lui reprenant son enfant et on l'avait laissé dans l'inconnu, dans le brouillard.

Quelques minutes plus tard, un médecin ressortit. Et rien qu'à son regard, Harrison comprit. Le monde s'était écroulé et il se souvint avoir hurlé, avoir pris la tête entre ses mains et avoir hurlé dans le couloir. April était morte. Elle avait eu une embolie amniotique que les médecins n'avaient pas détecté à temps. Harrison se retrouvait seul, tout seul. Son téléphone vibrait, tout le monde voulait avoir des nouvelles mais Harrison n'était plus que chagrin et peine. Les médecins durent lui donner un tranquillisant et l'aliter. Il se réveilla quelques heures plus tard, en espérant que ce soit un cauchemar. Mais non. April était morte, le laissant seul. Seul avec leur fils. Il finit par envoyer un sms à sa mère, concis et direct. Il n'avait pas la force de parler, d'expliquer. Il ne répondit à aucun appel. Il se contenta de regarder son fils, sans oser le toucher. Ce dernier était en pleine forme. Une bien maigre consolation.

Deux jours plus tard, ses parents débarquaient. Et pour la première fois de sa vie, son père montra un signe d'affection à son égard quand il le prit dans ses bras alors qu'Harrison s'écroulait de nouveau. Et quand il revînt à son appartement, leur appartement, avec Aaron il ne put s'empêcher de pleurer. Il avait aménagé un coin pour le bébé, il avait acheté un landeau, des couches, des peluches. Ils avaient été choisir des vêtements quand ils avaient appris le sexe du bébé. Et Harrison ne se sentit pas capable de gérer la situation, de gérer un bébé en plus de sa peine. Ses parents prirent le relais. Ils s'occupèrent du petit, enfin surtout sa mère. Son père essayait de le bousculer, de le provoquer mais rien ne fonctionnait. Harrison était en plein deuil, en plein déni de la situation. Mais il tenait à dormir dans la même pièce que son fils. Parce qu'il était la dernière partie d'April qui existait dans ce monde...

☆☆☆

Plus de trois ans étaient passés depuis la mort d'April. Trois ans de haut et de bas, trois ans de tension. Pour au final un bilan mitigé. Harrison n'avait pas le métier qu'il avait convoité, pas dans le pays convoité et il n'était pas avec la personne qu'il aimait. Son seul rayon de soleil, c'était Aaron. Et pourtant, là aussi, ça avait été dur. Les premiers mois avaient été difficiles. Inconsciemment, le blond avait rendu responsable ce petit bout de la disparition d'April et il avait du mal à le prendre dans les bras. Un traumatisme qui lui valut des mois de thérapie quand il revînt sur le sol australien. Son père lui offrit un boulot dans son entreprise. Directeur financier, en attendant de prendre sa place selon ses dires. Sauf que ce n'était pas du tout ce dont rêvait Harrison. Il voulait l'indépendance. Il avait goûté à l'indépendance pendant cinq années et le revoilà de retour entre les griffes de son père.

Et si la première année, il fit le dos rond parce qu'il avait besoin de se remettre sur pied. Les choses basculèrent suite à une dispute sur le boulot. Si son père était déjà un enfoiré de base, en tant que patron, c'était encore pire. Harrison avait la confirmation de ses soupçons d'adolescent. Et le blond finit par prendre ses valises et partir, prendre la porte de l'entreprise. Pour mieux y revenir quelques mois plus tard à plusieurs conditions. La première était de le délocaliser à Brisbane. Il ne pouvait plus vivre dans la même ville que son père. Et la seconde, c'était de quitter justement la maison qu'il avait grandi. Il avait besoin de reprendre ses marques, son rôle de père à plein temps. Sa mère le couvait, elle élevait Aaron à sa place et ce n'était plus possible. Son père accepta, certainement à contre cœur et pour une fois, Harry soupçonnait sa mère d'avoir fait pencher la balance.

Mais même dans son nouvel environnement, son nom de famille lui jouait des tours. Il était le fils du patron, le pistonné. Des quolibets qui lui passaient au dessus, bien trop occupé par sa vie de tous les jours. Il finit par retrouver un rythme de vie normal. Il sortait, retrouvait des amis d'enfance, de nouveaux amis. Aaron grandissait et enfin, Harrison prit goût à son rôle de père. Un rythme de croisière qui bascula quand il se mit à fouiller dans les comptes de l'entreprise. Les comptes antérieurs à son arrivée, suite à une demande de la présidence. Et ce qu'il trouva le laissa perplexe. Plusieurs anomalies sautaient aux yeux, de fausses entreprises, de faux devis... Des entreprises pour la plupart basées à Hong-Kong et Singapour. Deux pays connus pour les avantages fiscaux et autres fraudes. Harrison remonta la piste, fouillant dans les données, les rapports de réunions et il n'y avait pas de toutes. Les comptes de l'entreprise avaient été trafiqués et de l'argent avait été détourné. Par qui ? Et pourquoi ? Des questions sans réponses pour le moment mais Harrison voit plus loin.

Il sait qu'un scandale nuirait à l'entreprise, nuirait à son père. Et de ce fait, nuirait à sa famille. Alors, Harrison garda sagement ces informations sur une clé usb, un double se trouvant dans un coffre fort et il s'enfuit. Il ne pouvait pas travailler dans ces conditions. Et il choisit New-york, afin de recommencer une nouvelle vie. Loin de l'Australie, afin de retrouver le pays d'April en quelque sorte. Il est prêt à dégommer sa trouvaille si son père ne le retrouve, il n'attend que ça même. Mais pas pour l'instant. Pour l'instant, c'était Aaron et c'est tout..



this session is gonna be different
tom ꕥ 30 ans
fréquence de rp : Une fois par semaine, minimum. ϟ fréquence de connexion : Tous les jours, sauf IRL chargé. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Entre 500 et 1000 mots normalement. ϟ avatar à réserver : will higginson. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : verts, aux dernières nouvelles ϟ comment avez-vous connu 99 ? Bazzart (RIP) . ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? Tag chien sur I've got 99 problems 2958767705 cutie .
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so quick as a flash I Agatha

Invité
19 r ; 1794 v.
Sam 8 Aoû - 13:25
agatha galbraith
30 yo - gardienne pénitentiaire
FEAT : Tuppence Middleton  Agatha est une jeune écossaise de trente ans à l'accent prononcé. Véritable rayon de soleil, son sourire et sa bonne humeur quotidienne illuminent le pénitencier d'ordinaire si morne dans lequel elle travaille en tant que gardienne. Elle est arrivée à New York il y a quatre ans après avoir été agressée par son ex petit ami, avec l'envie de prendre un nouveau départ. Elle en garde beaucoup de séquelles, mais depuis elle parvient à ne pas les montrer, les dissimulant derrière cet optimisme et ces sourires à toutes épreuves. Afin de ne pas se retrouver seule et ressasser cet évenement, elle s'occupe beaucoup lors de son temps libres, notamment la nuit : peu après son arrivée aux États Unis, elle s'est immiscée dans un trafic de courses de voitures illégales, en devenant la meilleure pilote de la ville grâce à son atout majeur ; la maîtrise des cascades, qu'elle pratique en club depuis qu'elle a obtenu son permis de conduire.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, piles.
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuelle, elle n'est attirée que par les hommes, ne trouve refuge que dans leurs bras, alors que l'un d'eux l'a pourtant détruite
ꕥ situation : célibataire et qui plus est persuadée qu'elle le restera toute sa vie
ꕥ occupation : gardienne de prison officiellement, officieusement elle est la meilleures pilote de courses urbaines illégales de la ville, raflant victoire sur victoire depuis son arrivée
ꕥ quartier : Brooklyn
ꕥ qualités : optimiste, avenante, souriante, drôle, altruiste, généreuse, téméraire, douce
ꕥ défauts : hyperactive, imprudente, tête brûlée, franche, fragile, cachotière
ꕥ passions :{#}famille{/#} {#}écriture{/#} {#}chat{/#} {#}chien{/#} {#}star-wars{/#} {#}bière{/#} {#}manger{/#} {#}culturegénérale{/#} {#}antiquités{/#} {#}histoire{/#} {#}metal{/#} {#}concert{/#} de rock {#}piano{/#} {#}voiture{/#} {#}promenades{/#} {#}associatif{/#} {#}écologie{/#} {#}féminisme{/#} {#}travailler{/#} + {#}cascades-automobiles{/#} (ou car-stunt) {#}sauvetages-d{/#}'animaux
ꕥ communautés : {#}TheLift{/#} {#}NewYorkPoliceDepartment{/#} {#}SaberistAcademy{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : ///
ꕥ groupe : I Need Help
ꕥ parrain : oui puppy

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Holà les copains !
Je m'appelle Nuvka et Sarah IRL. cute
J'ai 22 ans, et dans la vie je suis employée dans la grande distribution aka c'est moi qui mets vos yaourts en rayon et qui me farcis les clients chiants tous les jours.  Tag chien sur I've got 99 problems 1380091441 C'pas le boulot de rêve, mais je l'aime bien et c'est pas définitif car je souhaite attaquer prochainement un bachelor en ligne concernant les métiers du livre, car mon ultime rêve serait d'ouvrir une librairie en Écosse.  keur
Je fais du RP depuis que j'ai neuf-dix ans, ayant commencé sur un jeu d'élevage de chevaux virtuels. J'écris aussi beaucoup et ai tout un lore autour de mes personnages.  sisisi Je vis pour les feels, mais sur forum j'ai malheureusement rarement eu l'occasion d'en jouer et ça me manque beaucoup.  puppy
Autrement et en vrac, je fais de la sorcellerie, je dessine et fait un peu d'aquarelle, je suis hyper fan de Rupaul's Drag Race, d'Animal Crossing, Harry Potter, Star Wars, Tim Burton, etc…  Tag chien sur I've got 99 problems 3466005161

petit portrait chinois
ꕥ un livre : La Bibliothèque des Cœurs Cabossés, de Katerina Bivald.
ꕥ un film : Les Noces Funèbres de Tim Burton
ꕥ une série : Sherlock ou Peaky Blinders
ꕥ une chanson : Kyoto Song de The Cure
ꕥ un animal : Le chat.
ꕥ un plat/dessert : Des macarons
ꕥ une boisson : Du Schwepp's au gingembre !
ꕥ une célébrité : Helena Bonham Carter
ꕥ un pouvoir magique : La manipulation des frontières physiques et métaphysique, c'est précis et qu'est-ce que c'est cool !

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Le suicide par pendaison.
Et ceux qui suivent peuvent être mentionnés mais pas détaillés : La maltraitance animale et l'inceste. En général je préfère qu'on en discute avec mes partenaires de RP hihi.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Au premiers abords on peut penser d'Agatha qu'elle n'est rien d'autre qu'une espèce de tapageuse, un peu grande gueule et très impulsive qui aime faire des entrées fracassantes. En réalité, c'est surtout du au fait que c'est une jeune femme qui a beaucoup d'énergie à revendre, une énergie qui marche en fonction de la pression qu'elle peut ressentir lors d'un évènement. Plus il y a de pression, plus l'adrénaline monte, plus elle aime ça et essaye de le tirer à son avantage. Le stress ? Elle connaît pas. Ou très peu.

Agatha, ce qui la botte, son essence de vie, ce sont les prises de risque. Si elle ne pouvait vivre que pour ça, elle le ferait. Se mettre constamment en danger.
C'est une femme très débrouillarde, Agatha. Elle est capable de se sortir de n'importe quelle situation : tout ce qu'il faut faire, c'est réfléchir avant d'agir. Paradoxal avec ce qui a été dit au début, non ? Cet aspect de gamine écervelée est une couverture. La demoiselle peut s'avérer bien plus maligne qu'on ne le croit et c'est tout à son avantage.

Dynamique et intrépide, elle semble n'avoir peur de rien et possède toujours une certaine ambition de réussir qui l'anime. Mais si elle n'y arrive pas, elle relativise. La négativité, Agatha elle ne sait pas trop ce que c'est. Elle est optimiste h24, toujours en train de répéter que ce qui arrive n'est pas si pire, que ce qui aurait pu arriver aurait pu l'être. Un moyen de se protéger ? Peut-être.

Toujours très souriante, c'est un véritable rayon de soleil pour son entourage, quel qu'il soit. Il est difficile de la mettre en colère ou de l'attrister. Peut-être qu'elle garde tout en elle lorsque ça arrive, mais ce sera toujours d'un grand sourire qu'elle répondra à ce genre de choses. Et elle aime communiquer sa gaité, faire sourire les autres, c'est un objectif qu'elle se donne au quotidien.

ANECDOTES

+ Grande passionnée d'écriture, elle ne se sépare jamais d'un petit carnet et d'un stylo. Chez elle, elle a toute une bibliothèque consacrée à ses notebooks, remplis d'idées, de textes achevés ou non, de petites histoires qu'elle invente et de répertoires à personnages. C'est une passion qu'elle possède depuis toute petite.  

+ Gardienne de prison, ce n'est pas un métier bien joyeux en apparence, mais son optimisme constant et son grand sourire à toute épreuve mettent un peu de couleur dans ce pénitencier si morose d'ordinaire. Que ce soit avec ses collègues ou bien certains des détenus eux-mêmes, Agatha est appréciée de beaucoup de monde.  

+ Elle a cette fâcheuse tendance à adopter n'importe quel chat de rue qui passerait prêt de chez elle. Elle en a trois pour l'instant ici à Los Angeles, mais encore cinq chez ses parents en Écosse. Elle possède aussi un berger allemand et un rat domestique. Elle adore les animaux, et a adopté depuis plusieurs années un régime végétalien. Aussi très engagée dans la cause animale, elle va souvent aider des associations de sauvetage (équidés la plupart du temps, mais aussi beaucoup de chiens et de chats) lors de ses temps libres.

+ La seconde passion d'Agatha réside dans le domaine des cascades automobiles. En effet, depuis qu'elle a l'âge de tenir un volant, elle s'est inscrite dans un club de cascades et en pratique régulièrement depuis. C'est notamment et surtout ce qui fait sa force dans le trafic dans lequel elle s'est immiscée peu après son arrivée à LA, et c'est pourquoi en très peu de temps elle en est devenue la meilleure pilote, assez connue dans le milieu.  

+ Agatha a eut un accident de voiture ayant faillit lui couter la vie lorsqu'elle avait 21 ans. Ce n'était pas elle qui conduisait mais une amie et elles se sont faites rentrer dedans par un automobiliste alcoolisé. Elle a passé une semaine dans le coma suite à un choc au niveau du crâne, mais s'en est finalement sortie. Son amie a gardé davantage de séquelles, dont une immobilisation complète des jambes. Malgré cet accident, ça ne l'a pas résigner à arrêter de pratiques les cascades et les courses.  

+ Elle possède une Honda Civic Type R qu'elle s'est offerte peu après son arrivée aux Etats Unis. D'un rouge flamboyant, c'est une voiture performante bien qu'elle ne court pas avec, et il s'agit de son petit bijou. Elle en est très fière.  

+ Agatha participe aux courses urbaines avant tout pour s'amuser et non pour l'argent. Elle estime que les sensations fortes qu'elle ressent lorsqu'elle se trouve à toute blinde sur la route valent tout l'or du monde. C'est une mafia qui gère ce genre de trafic au sein de NY, mais Agatha ne s'est toutefois jamais faite arrêtée par les forces de l'ordre : faisant elle même partie du milieu carcéral, elle fait office de "taupe" et permet à la police de garder un œil sur le trafic. Sauf que ça, le patron du trafic et les autres coureurs n'en savent absolument rien.  

+ Aussi, en tant que grande fan de Star Wars (on dit merci papa et le frangin), elle a découvert en arrivant à New York une nouvelle activité qui l'a complètement charmée : les combats de sabre laser. Elle a trouvé le concept extrêmement original, et aime énormément ce mélange spectaculaire entre le combat et sa chorégraphie. Elle a intégré la Saberist Academy et pratique ce sport depuis trois ans désormais.

+ Ce sont des sons des années 80, synthétiseurs et synthwave en folie qui rythment ses pas et ses courses. Agatha n'écoute presque que ça et il lui arrive même parfois de bidouiller quelques remixs de chansons récentes en les mettant à la sauce "eighties" grâce à son propre synthé'.  

+ L'écossaise sait imiter à la perfection toutes sortes d'accents. Ça ne lui sert pas à grand chose, mais il faut avouer que c'est assez marrant et ça anime parfois les soirées de l'entendre parler tantôt avec un accent allemand, tantôt français.

HISTOIRE

Sur un chemin caillassé, bordé par ces champs piétinés par quelques troupeaux de moutons, trottine une fillette. Elle évite les pierres, saute à cloche pieds sur certaines d'entres elles, les nuages noir menaçant de l'engloutir sous une pluie torrentielle à tous moments. Son sac qu'on dévine être celui d'une écolière rebondit sur son dos au rythme de ses pas et petits sauts. Elle gravit une pente et s'arrête à son sommet pour admirer le paysage que lui offre ses précieuses Highlands. Beauté entre eaux et rochers. Sa petite maison se dresse à l'horizon et son pas s'accélère.
Elle en passe la porte et une voix retentit. "Qu'est-ce que t'as encore fait ?" Le ton n'est pas empli de reproches. Il n'est pas moqueur. Mais curieux, rieur, comme si le jeune homme avait l'habitude de voir sa petite sœur couverte de bleus et d'égratignures sur les bras et les jambes. La brunette rit doucement. "Je suis passée par un autre chemin. Tu le dis pas à Maman hein, elle aime pas trop."


Agatha est la deuxième née de la famille Galbraith, purement écossaise depuis des décennies entières. Une petite famille tout à fait charmante, qui sans rouler sur l'or a toujours vécu dans un confort minimum. Les parents de la jeune femme étaient musiciens pour une troupe de théâtre avant de devenir propriétaires d'un pub dans le village où ils ont toujours vécus; Applecross. Raghnall et Donella Galbraith ont toujours tout donné pour leurs enfants et ce sont eux qui leur ont transmit toutes leurs valeurs.

Dès qu'elle fut en âge de marcher, Agatha s'est vite avérée être une fillette plus difficile que son frère à cause de son côté casse-cou. A peine ses parents avaient le dos tourné, et ils la retrouvaient à grimper de partout, à essayer de faire des figures acrobatiques depuis les meubles du salon ou encore à partir seule dans les champs de moutons autour de la maison.

Plus tard, lorsqu'elle apprit à écrire et à lire, Agatha s'est mise à inventer ses propres histoires. Elle réalisait de petits livres à l'aide de feuilles qu'elle pliait soigneusement, écrivait sur le côté droit et dessinait en face, à l'image d'un livre illustré pour enfants. Si ses œuvres graphiques n'étaient pas du grand art, il fallait avouer que du côté écriture elle avait une imagination débordantes. Quelques fautes par-ci, quelques erreurs par là, mais les idées étaient toujours plus variées les unes que les autres et gardaient une certaine logique. L'enfant faisait lire ses écrits, mais ce qu'elle aimait le plus c'était les raconter de vive voix, s'inspirant des pièces de théâtre qu'elle voyait de temps en temps, lors des quelles ses parents jouaient de leurs instruments. Très vite, Raghnall et Donella virent en elle une future carrière littéraire.

Ses yeux courent à plusieurs reprises le long des lignes. Elle veut être sûre de ce qu'elle lit, sûre de ce dans quoi elle s'engage. Mais en même temps, elle est pressée à l'idée de signer ce papier. Elle entends les vrombissements des voitures qui passent derrière elle, étouffés par ces murs qui la séparent du circuit. Elle regarde parfois par la fenêtre, les yeux rêveurs. Puis elle appose enfin sa signature, d'un geste vif et précis. Elle fait glisser le papier sur la petite table pliante qui sert de bureau et l'inspecteur la range sans même y accorder le moindre regard. Agatha sens des frissons lui parcourir le corps lorsqu'il la fait monter au volant d'une des voitures. Le moniteur est étonné par sa maîtrise, lui demande si elle ne lui a pas menti en lui disant qu'elle avait son permis depuis quelques semaines seulement. La sincérité de la jeune fille le cloue un peu plus dans son siège. La voiture prend de la vitesse. Encore et encore."

Au grand damne de ses parents, après avoir passé son permis Agatha a souhaité s'inscrire dans un circuit automobile pratiquant les cascades. Si Donella était catégoriquement contre de peur pour la sécurité de sa fille, Raghnall a su tempérer les choses et faire en sortes que sa compagne accepte l'envie de sa fille. Cela fait donc plusieurs années maintenant que la jeune femme maîtrise les cascades à la perfection. Il lui arrive même parfois de former certains novices. Elle est extrêmement douée au volant, et la voiture n'a aucun secret pour elle.

A côté de cela, contrairement à ce que pensaient ses parents, la brunette ne s'est pas lancée dans des études littéraires. Son grand frère étant récemment engagé dans la police, elle a décidé de suivre la même voie que lui en se renseignant sur les métiers y étant liés. Et en découvrant celui de surveillant pénitentiaire ce fut le coup de foudre.


L'homme la toise d'un regard. Est-ce qu'il la trouve trop petite ? Trop frêle ? Trop… Souriante ? Bah, ça se tassera bien au fil du temps, doit-il penser. Au pire des cas, elle ne sera pas admise. Il lui tend pourtant le formulaire et elle s'éloigne pour le remplir, y glisse sa lettre de motivation et son curriculum vitae. Quelques semaines plus tard, c'est une petite tornade qui entre dans le salon où toute la famille discute tranquillement. " J'ai été acceptée !" Elle en a presque les larmes aux yeux. Harry la félicite. Leur petite sœur, Cléo, applaudit. Ses parents l'étreignent un instant, heureux pour leur fille. Ce n'est pas le métier auquel ils avaient rêvé pour elle, mais si c'est ce qui lui convient, ça leur convient aussi. Alors tant qu'elle est heureuse dans ce qu'elle fait, ils seront comblés.


Agatha s'est vite avérée être une gardienne pas comme les autres en intégrant sa première prison. Elle était la nouvelle recrue, celle qu'on pensait beaucoup trop frêle et fragile pour ce métier, celle sur laquelle les autres pariaient entre eux sur la durée pendant laquelle elle allait tenir. La surprise fut que, au bout de quelques mois, elle était devenue le petit rayon de soleil de cet endroit si sombre. Sa gaité constante et son optimisme à toute épreuve ont ajouté quelque chose de plus au pénitencier, quelque chose d'insoupçonné. Les détenus commençaient à vouloir voir elle seulement lors de leurs moments difficiles, et elle organisaient parfois des "activités" d'écriture avec les plus réceptifs d'entres eux. Sa différence avec beaucoup de ses collègues était qu'elle traitait les prisonniers comme des égaux malgré leurs actes, sans pour autant sympathiser avec eux.

Cette prison se situant à Glasgow, y entrer fut pour Agatha l'occasion de prendre son envol. Petit appartement en ville, découverte de la vie citadine et apprendre à se gérer toute seule. Un joli petit programme qui lui donna du fil à retordre les premières semaines mais auquel elle finit par s'y habituer peu à peu. Très vite elle commença à sortir, à faire de nouvelles rencontres, se faire des amis, des amours. Un train de vie qui lui plaisait beaucoup.

Elle n'eut pas beaucoup de conquêtes durant ces première années en tant qu'adulte de la vie active. Mais avec Jace, c'était du sérieux. Du moins c'est ce qu'elle croyait. A tel point qu'à 25 ans, après un an déjà de relation, ils s'installèrent ensemble. Aveuglé par l'amour qu'elle portait à cet homme, Agatha ne voyait pas la face cachée de l'iceberg. Belles paroles, mensonges, tromperies. Il lui aura fallu un an de plus pour le découvrir. Triste, trahie, indignée, en colère. Elle n'a pas attendu une seule seconde après l'avoir su pour lui annoncer qu'elle le quittait. Il a essayé de la retenir, de s'excuser, de se justifier, mais elle ne voulait rien entendre. Il semblait pourtant désolé, mais la jeune femme ne voulait pas se laisser avoir une seconde fois.

"Il n'est pas tard, mais il fait nuit. Les rues sont encore bondés de monde et bercées par le bruit des pneus sur le bitume. Après cette violente dispute, Jace est sorti et elle a préféré téléphoner à Harry et à Cléo. Entendre des paroles rassurantes, avoir un peu de réconfort dans cette dure épreuve. Le téléphone finalement raccroché après deux heures écoulés, elle décide d'aller se coucher. Elle peine a trouver le sommeil, mais y arrive finalement au bout de quelques heures.
Une silhouette menaçante sur l'encadrement de la porte. Le son d'une bouteille en verre qui s'écrase sur le sol. Elle se réveille en sursaut, l'odeur de l'alcool lui agresse les narines. Il s'avance, titube jusqu'au lit. Elle ne bouge pas, ce mélange de colère et de tristesse toujours ancré en elle. Il s'approche, vient lui susurrer à l'oreille qu'il a envie d'elle. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il n'est pas de cet avis là. Elle refuse encore. Mais il la force."


Cette nuit restera gravée en elle à tout jamais. Sur sa peau, dans son cœur meurtri. Saoul, bouteille à la main, il revient. La réveille en la brisant sur le mur, au dessus de sa tête. Elle est effrayée. Il la veut. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il ne lui laisse pas le choix. S'en suivent deux heures d'un véritable supplice. Si elle a le malheur de pleurer, de crier, de se débattre, il la blesse avec le verre.
Un moment d'inattention et elle parvient à s'échapper. Rassemble le peu des forces qui lui restent, l'assomme avec la lampe de chevet pour s'enfuir et l'enfermer dans la chambre. Nue, le corps ensanglantée, elle s'empare de son téléphone, pour directement alerter Harry qui, chef de la police de Edimburgh, a donné l'alerte à celle de Glasgow et s'est dépêché de prendre la route pour retrouver sa sœur et l'aider. Laissant sa femme et ses filles derrière lui en pleine nuit. Le mal était fait, mais il voyait rouge. Tout ce dont il avait envie, c'était de le faire payer à cet homme. En arrivant, il a trouvé une Agatha comme il ne l'avait jamais vue.

La jeune femme mit plusieurs semaines pour retrouver un état émotionnel à peu près stable grâce au soutien de sa famille. Mais elle n'avait plus envie de rester à Glasgow. Car aller travailler voulait dire pour elle revoir son agresseur, l'homme qu'elle a aimé pendant deux ans et qui en quelques heures a détruit une part d'elle-même. Désormais emprisonné pour son acte, sur le lieu de travail d'Agatha.

Elle voulait donc partir. Loin. Oublier tout ça malgré les séquelles, prendre un nouveau départ. C'est alors qu'elle se mit à chercher un endroit où s'en aller. C'est après plusieurs jours, à peser le pour et le contre entre divers endroits, qu'elle fit son choix et s'arrêta sur la belle et immense ville de New York. Quitter le Royaume Uni pour les États Unis semblait être bien mieux que ce qu'elle aurait imaginé. Elle se mit très vite en contact avec le pénitencier local le plus adapté et, bingo, ils cherchaient actuellement quelqu'un. Elle se mit en suite en contact avec diverses agences immobilières pour se trouver un toit, et elle allait enfin pouvoir partir.

La séparation avec sa famille fut très dure. Mais elle savait que c'était de ce départ dont elle avait besoin pour se reconstruire. Elle s'envola donc pour NYC, emplie d'un sentiment étrange fait d'un mélange de soulagement et de déchirement.

Après son arrivée, elle prend deux mois pour s'installer et se faire à ce tout nouvel endroit. Deux mois lors desquels elle évite de se morfondre dans son coin et préfère sortir. Elle adopte un chien, récupère un chat dans la rue, s'offre une nouvelle voiture, écrit, intègre des associations de sauvetage d'animaux, cherche un nouveau club de cascades, découvre petit à petit la ville, se rend dans son futur lieu de travail pour faire connaissance avec ses futurs collègues. Fait des choses qui lui parlent, des choses qui lui plaisent. Puis elle intègre son nouveau pénitencier. Se remets dans le bain de son métier et c'est le même schéma qui s'opère que lors de ses début dans ce milieu. Elle commence à sympathiser avec un peu tout le monde, elle est douée pour ça, Agatha.

Agatha arrive au niveau d'un feu qui passe au rouge et s'arrête alors en première ligne. Cette fois, c'est une chanson de Depeche Mode qui l'accompagne. Mais quelques autres sons attirent davantage son attention, tandis qu'une voiture apparaît à côté de la sienne, et d'autres derrière. Un sentiment étrange s'empare d'elle tandis qu'elle jette un coup d'œil vers le véhicule parallèle au sien. Un homme est au volant et joue sur sa pédale d'accélérateur. Les autres, à l'arrière, semblent en faire de même. Agatha sent la montée d'excitation s'emparer d'elle. Puis, l'homme tourne la tête et leurs regards se croisent. Elle ne saurait définir ce qu'il se passe lors de cet échange silencieux. Quelque chose d'électrifiant. Un air de défi. Elle ne pense plus qu'à une seule chose : se prendre à ce jeu dont elle n'a absolument aucune idée de ce qu'il peut être. Elle se met alors elle aussi à jouer sur sa pédale, faisant rugir le moteur de sa Civic. Un sourire en coin s'étire sur son visage. Les voitures d'en face s'arrêtent, leur feu va bientôt passer au vert. Son moteur vocifère de plus en plus fort, elle est prête à démarrer.
n'a absolument aucune idée de ce dans quoi elle s'engage, mais ça lui plait. Son cœur bat au rythme de cette excitation qui la gagne. Les mains fixes sur son volant, elle n'attend qu'une seule chose : que le feu passe au vert. En attendant, elle prépare ses pédales, joue avec l'accélérateur. Le son du moteur de la Civic la fait frémir, tandis que sa carrosserie écarlate se reflète dans celle de la Lexus près d'elle. Contrairement à tous les participants, Agatha n'a aucune idée de l'itinéraire. Mais c'est dans un sens ce qui lui plait davantage. L'inconnu. Et, bien évidemment, les dérapages qu'un virage surprise pourrait l'obliger à réaliser. Les néons colorés de la ville éclairent la route, face à l'enfièvrement de l'adrénaline, Agatha monte le son. Les secondes s'écoulent lentement, la pression semble palpable pour certaines des participants. Elle jette quelques coups d'œil sur ses rétroviseurs. Ils n'ont pas l'air bien commodes mais ça ne lui fait pas peur. Du moins, l'euphorie l'empêche de ressentir ne serait-ce qu'une once de crainte. Elle ne pense même plus à son appartement, à l'accueil que lui réserveront ses animaux, à ce film qu'elle pourrait regarder en attendant de s'endormir. Elle ne songe même pas une seule seconde aux dangers de ce qu'elle s'apprête à faire.

Vert. Les moteurs à l'unisson s'embrasent, les pneus crissent et son cœur s'emballe.


Cette première course dans laquelle elle s'est immiscée sans vraiment le vouloir fut la signature de son entrée dans le domaine des courses urbaines illégales. Une première course vaincue, le début d'une longue série de victoire avec pour principal atout son expérience dans les cascades. Le trafic est encadré par la mafia, et possède des règles strictes à ne surtout pas briser. Voitures obligatoirement prêtées, GPS pour avoir connaissance du parcours, système de paris grâce à une caméra embarquée et balise présente dans les véhicules pour dissuader quiconque d'en voler un.

Agatha a réussi à négocier pour que le salaire qu'elle est censée gagner après chaque course soit redistribué aux autres participants, car elle le fait avant tout pour s'amuser, pas pour l'argent. C'est un domaine qui comporte énormément de risques desquels elle est consciente, mais c'est justement ce qui l'encourage à continuer. De plus, le fait d'être la seule femme présente parmi les coureurs a fait naître en elle une certaine fierté.

Mais d'autres ne sont pas de cet avis là. Dont l'homme qui a déclenché ce soudain envie chez la tempête écossaise de participer de façon clandestine à cette première course. Car avant, c'était lui le meilleur pilote. Jeremiah a essayé de la dissuader de rejoindre le trafic après sa première victoire, lui expliquant que le grand manitou lui en voudrait et qu'elle risquait gros. Mais c'est avec un beau sourire et un immense entrain qu'Agatha a refusé de l'écouter.

Les remords se sont pourtant vite immiscés dans sa tête quant au paradoxe entre son travail et son activité illégale. Après beaucoup de réflexion et sans aucune transparence, elle en a parlé à son frère, puis à l'un de ses supérieurs, énonçant l'idée de s'infiltrer dans le trafic pour y faire office de "taupe". Non pas sans difficulté, elle a su les convaincre. Plus aucun problème de ce côté là. Mais si un jour sa couverture est découverte par les mafieux… Disons qu'elle préfère ne pas y penser.



"Aujourd'hui, elle va beaucoup mieux. Elle a réussi à se retrouver du travail dans la prison du coin, a pu acquérir son propre appartement dans lequel elle vit avec ses chats, son chien et son rat, a pu s'offrir une voiture performante qui lui a valu sa place dans un trafic de courses illégales. Si elle participe aux courses, dès qu'elle peut, c'est pour s'éviter une nuit seule. S'éviter ces cauchemars qui la hantent dès qu'elle ferme les yeux. Elle a été brisée. Détruite. Depuis cette nuit, elle a honte des cicatrices qui lui parcourent le dos, la poitrine et le ventre, souffre de vaginisme. Elle n'arrive plus à se reconstruire, à faire confiance à quelqu'un. Et pourtant. Pourtant, elle a toujours le sourire aux lèvres, Agatha. Toujours cette énergie infatigable, cette manie à tout rendre positif, à toujours communiquer la moindre once de bonne humeur avec son entourage.

Elle hausse les épaules et sourit. Ses grands yeux verts se perdent un instant sur l'horizon, puis elle se retourne vers la personne en face d'elle. "Hey, relativise, ça pourrait être pire, hein !" Lance-t-elle en riant doucement.





this session is gonna be different
nuvka/sarah ꕥ 22 ans
fréquence de rp : écrire ici. ϟ fréquence de connexion : 7j/7 ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Entre 700 et 1400 je dirais. ϟ avatar à réserver : Tuppence Middleton ϟ de quelle couleur sont les petits pois : C'est Jonhatan ! Ah mince, j'me suis trompée de texte, pardon ϟ comment avez-vous connu 99 ? D'abord sur facebook, puis sur PRD en suite ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? C'est vous les beautés
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Doubt kills more dreams than failure ever will (+) Asher

Invité
21 r ; 454 v.
Dim 14 Juin - 18:10
ꕥ passions : {#}chien{/#}


same Arrow

Plus sérieusement, bienvenuuuue hola

Doubt kills more dreams than failure ever will (+) Asher

Invité
21 r ; 454 v.
Dim 14 Juin - 16:25
asher whitaker
33 ans - agent de police
FEAT : chris evans
Australien d'origine, Asher a quitté son pays natale afin d'intégrer la CIA. Dernier fils d'une lignée de policier, le jeune homme était fier de rentrer dans une des institutions les plus respectées au monde. C'est dans cette institution qu'il a fait la connaissance de Dante, qui lui a permis de s'accepter. Une histoire d'amour naquit au sein de l'équipe d'intervention et tout allait pour le meilleur des mondes. Les projets d'avenir étaient déjà écrits pour les deux tourtereaux avant qu'un tragique accident ne vienne tout effacer. Asher tomba dans une spirale infernale, quittant boulot, repoussant amis et famille. Dépression, idées noires devinrent son quotidien. Seul les longues séances chez le psychologue lui permirent de reprendre pieds. Et si aujourd'hui, Asher a repris pied, a abandonné ses idées noires dans un coin de sa tête, il a toujours du mal à se rapprocher des autres. La peur de l'abandon semble s'être développée chez le blond et s'attacher lui semble impossible...
who am I
ꕥ âge : 33 ans
ꕥ orientation sexuelle : Homosexuel, il a fallu son arrivée aux USA pour qu'il décide à se l'avouer
ꕥ situation : Célibataire, il a connu l'amour et il est persuadé qu'on y a le droit qu'une fois fans la vie
ꕥ occupation : Ancien membre de la CIA, il est maintenant un simple agent de police au sein de la NYPD
ꕥ quartier : BROOKLYN, Bedford Street
ꕥ qualités : attentionné, indépendant, sportif
ꕥ défauts : impulsif, manque de tact, insouciant
ꕥ passions : {#}chien{/#}, {#}guitare{/#}, {#}tennis{/#}
ꕥ groupe :  fit hot guys have problems too
ꕥ communautés : {#}LEA{/#} - Groupe de soutien aux personnes en deuil (Même s'il y va de moins en moins), {#}LGBT{/#} Center Manhattan (Parce que le combat continue) et {#}New{/#} York Police Department (NYPD) (Au vu du métier, pas trop le choix)

ꕥ scénario/pré-lien : Non, inventé par ma petite tête
ꕥ parrain : Pourquoi pas ?  pompom

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Homme trentenaire, traînant sur les forums RPG depuis ses 15 ans. Adepte des liens compliqués ou déjantés. Humour un peu décalé, parfois noir mais décapant. Dans ma petite vie, je suis ingénieur énergétique et au passage, j'ai le même prénom que mon personnage ({#}MEGALOMAN{/#}) Je suis adepte de livres, jeux vidéos, musiques en tout genre et des chiens. ({#}LabsAreBeautiful{/#})
petit portrait chinois
ꕥ un livre : Les milles visages de notre histoire
ꕥ un film : Marley & moi  Tag chien sur I've got 99 problems 4032930001  Tag chien sur I've got 99 problems 4032930001
ꕥ une série : Friends
ꕥ une chanson : So Cold, Ben Cocks
ꕥ un animal : Chien
ꕥ un plat/dessert : Tiramisu
ꕥ une boisson : Orangina
ꕥ une célébrité : Henry Cavill
ꕥ un pouvoir magique : La téléportation

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Rien de particulier. Je suis capable de parler de tout, tant que c'est discuter par avance avec le partenaire afin que celui-ci(ou celle-ci) ne soit pas mal à l'aise.


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
∞ THE ONE WHEN EVERYTHING START

Asher ne pouvait pas se plaindre d'avoir eu une enfance malheureuse. Ses parents étaient stricts, surtout son père. Certes, ce dernier n'était pas souvent présent mais on pouvait ressentir l'impact de son métier dans son attitude quotidienne. Parfois, Ash avait l'impression de se retrouver face à l'agent de police Whitaker et non pas son père. C'était une chose que sa mère ne concevait pas mais il n'y avait pas plus entêté que Jacob Whitaker ! Même la naissance de sa petite sœur n'y changea rien à ça. Et malgré tout, plus les années passaient, plus Asher se sentait attiré par ce métier ! L'uniforme, la satisfaction de sauver des vies... C'était un rêve que tout petit garçon avait un jour où l'autre mais chez Asher, c'était devenu une obsession. Il voulait rendre fier son père, et il espérait que suivre ses traces suffiraient

∞ THE ONE WHEN YOU MADE A CHOICE

"La CIA ? Mais c'est quoi cette blague Asher ?" Le jeune homme grimaça légèrement alors que sa mère déposait sa tasse de thé sur la table basse du salon et que son père faisait les cents pas dans le salon. Sa sœur était assise à sa droite et il sentit cette dernière se raidir alors qu'il venait d'annoncer son intention de partir aux USA, pour suivre une formation spéciale pour intégrer la CIA. Levant les yeux vers la femme qui l'avait mis au monde, il sentait toute l'inquiétude dans son regard et Asher commençait à regretter de lui avoir annoncé de but à blanc. Diplômé il y a peu, Asher avait annoncé depuis longtemps son désir de rentrer dans les forces de l'ordre, chose que ses parents avaient accepté. Son père était perplexe mais il ne disait mot. Cependant, après avoir passé les évaluations pour rentrer à l'école de police, il avait été contacté par la CIA. Ces derniers avaient trouvé son profil intéressant et souhaitait le compter parmi leur rend. "Non, Papa ! C'est pas une blague... Il y a le cachet officiel sur l'enveloppe. Et je veux y aller !" Sa mère émit un léger soupir. Asher aimait sa mère mais celle-ci était trop émotive et mère poule à son goût. Il se doutait que cette nouvelle n'allait pas la ravir.
"Tu es vraiment certain que c'est ce que tu veux ? Et si ça ne marche pas ?" Arquant un sourcil, il pouvait remercier son père pour lui témoigner une énorme confiance en lui. Se crispant, Asher était prêt à riposter quand sa mère prit la parole, empêchant une énième altercation entre les deux hommes de la famille. "Ton père se demande simplement si c'est la situation la plus judicieuse pour toi, chéri ! Tu es encore jeune et ce n'était pas vraiment ce que tu voulais faire non ? On ne veut simplement pas que tu prennes une décision trop hâtive." La voix de sa mère était calme et posée, comme d'habitude. Mais contrairement à l'accoutumée, ça ne calma pas pour autant le jeune diplômé

"Je pensais que vous seriez heureux pour moi ! C'est une chance en or et vous, vous essayez de me dissuader d'y aller ! Tout ça par jalousie et par peur." Et il sentit la rage gagner son père, celui-ci frappa la table basse du salon et Asher eût un sursaut. Ce genre d'attitude était habituel chez Jacob Whitaker, quand quelque chose ne lui plaisait pas. Sa mère, elle, avait toujours su rester calme, en toute circonstance. C'était sûrement une des raisons pourquoi leur couple avait aussi bien fonctionné ! Ils se complétaient... "Comment peux-tu penser une chose pareille ? Tu crois qu'on souhaite ta perte ? Notre rôle est de te conseiller et je ne pense pas que ce soit une bonne idée, voilà tout !" Et il entendit un grognement sortir de la gorge de son père. Celui-ci secoua la tête avant de partir du salon, laissant Asher seul avec sa mère, sa sœur et ses pensées. Il s'était imaginé le pire en pensant à cette entrevue... Il venait de se mettre à dos ses parents. Se passant une main dans les cheveux, il n'en était pas moins déterminé à suivre sa voie. Le réconfort que lui apporta sa sœur lui fit chaud au cœur. Son frère cadet n'était pas là mais il était persuadé qu'il aurait été de son côté. Les trois enfants Whitaker étaient soudés comme les doigts de la main. Mais là, ses parents ne voyaient que le côté noir de la chose. Une nouvelle vie, à l'autre bout du monde, il se rendait compte que c'était effrayant mais il ne pouvait pas se permettre de laisser passer une chance pareille, même si ça faisait exploser sa famille...

∞ THE ONE WHEN LOVE HIT YOU

Donuts à la main droite, un café à la main gauche, Asher ne pouvait faire plus cliché que ça. Déambulant dans Time Square en faisant son possible pour ne pas rentrer en collision avec quelqu'un, il finit par rejoindre le lieu de rendez-vous. Faisant un tour d'horizon à la recherche de son sésame, il sourit légèrement quand il vit une voiture s'arrêter devant lui. "Bonjour jeune homme, vous cherchez quelqu'un " Secouant la tête, devant le sourire narquois de Dante, l'agent de la CIA prit place dans la voiture qui ne tarda pas à mettre les voiles. "J'espère que tu as pris mes préférés, la dernière fois, tu m'avais ramené je ne sais plus quoi ! C'était dégueulasse ! " Arquant un sourcil, il lui montra le paquet qu'il tenait dans sa main droite. "Non et je dois te rappeler que tu as tout dévoré, la dernière fois ? " Dante haussa les épaules, alors qu'ils arrivèrent à Central Park. Aujourd'hui était un des rares jours de repos qu'ils aient pu s'octroyer. Travaillant tous les deux dans une unité spéciale, servant à intervenir lors de prises d'otages, ce n'était pas vraiment un métier où on pouvait se permettre de partir en vacances. Mais Asher aimait son job, plus qu'il ne l'aurait jamais imaginé. Comment le petit australien qu'il était, avait pu intégrer une des équipes les plus professionnelles de la planète ? Il n'en savait rien mais d'après ses supérieurs, ils avaient recruté autour du monde les meilleurs éléments. Lui venait d'Australie, Dante du Canada et il ne devait avoir que deux américains pur souches dans l'équipe sur quinze membres. L'ambiance était bonne entre tout le monde, malgré le danger que pouvait représenter ce job. Chacun avait sa spécialité, Asher était doué au tir à longues distances tandis que Dante était passé maître dans l'art de la négociation. En gros, ce dernier lui mâchait le travail et l'empêchait la plupart du temps d'utiliser son sniper.

Côte à côte, ils arpentaient les sentiers de Central Park, en cette belle journée de printemps. Ils n'étaient pas les seuls à avoir eu cette idée. " Tiens, on va se poser là haut... " C'était Dante qui avait eu l'idée de passer cette journée ensemble. Dante avait été surpris contrairement à leurs coéquipiers qui n'avaient pas pu s'empêcher de faire des commentaires à ce sujet. L'un d'eux avait soufflé un "enfin" plus équivoque que le reste. Asher n'allait pas se mentir, Dante lui plaisait. Si au début, il avait pensé que ce n'était qu'une passade, un petit moment de flottement dans leur amitié, il s'est avéré depuis que c'était beaucoup plus que ça. S'installant aux pieds d'un arbre, Dante distribua les vivres et un silence s'installa. Ce n'était pas un silence gênant mais chacun était plongé dans ses pensées, tout du moins, c'était le cas pour Asher. "Merci d'avoir accepté de passer la journée avec moi, je n'avais pas envie de passer la journée seul chez moi !" Hochant la tête, Asher mordit dans son donuts et but une gorgée de son café quand il sentit la main de Dante sur son bras. " En fait, si je t'ai invité, c'est que j'ai quelque chose à te dire..." Soudainement intéressé, Asher arqua un sourcil et posa son café sur l'herbe. "Ah oui ? Tu as rencontré quelqu'un et tu as peur de ma réaction ?" Si tel était le cas, Ash ne saurait pas comment il réagirait. Mal ? Sûrement mais il allait devoir rester maître de ses émotions s'il ne voulait pas tout perdre d'un coup. Il sentit le regard de Dante le fuir et Asher l'encouragea en lui donnant un coup d'épaule affectueux." Allez, craches le morceau ! " Un léger silence s'installa, alors qu'Asher reprit son café. "C'est toi !" Avalant de travers, Whitaker se mit à tousser frénétiquement essayant de ne pas s'étouffer. Après quelques secondes, le blond retrouva son souffle. " Ça va ? Je suis désolé, je n'aurais pas dû te le dire comme ça. Je pensais que... Enfin tu vois, on passe beaucoup de temps ensemble et puis les gars arrêtent pas de sous entendre que nous deux, enfin... Mais je ne t'en veux pas, hein ! Après tout, on est sûrement mieux amis" Si c'était de cette façon qu'il négociait, il ne devait pas être aussi bon que ça. Souriant devant l'embarras de Dante, il posa de nouveau son café, prit le visage de ce dernier et l'embrassa. Il sentit ce dernier se raidir avant de répondre au baiser. Finissant par se séparer, Asher posa son front contre celui de Dante et se mit à rire. " Mon dieu, je croyais que ça n'arriverait jamais..." Dante sourit légèrement avant de se mettre à rire aussi. " Alors toi aussi, tu..." Levant les yeux au ciel, Asher finit par répondre. "Bien sûr idiot, tu veux que je te prouve encore une fois ?" Le sourire lubrique et demandeur de Dante suffit à le pousser à reprendre possession des lèvres de ce dernier.

∞ THE ONE WHEN YOU LOSE EVERYTHING

Les mains tremblantes, la vision trouble, Asher ne pouvait détacher son regard de celui de Dante. Cependant, ce dernier ne pourrait pu jamais le regarder. C'était sensé être une mission de routine, une intervention lors d'une prise d'otages dans une banque. Bref, une mission bénigne pour eux. Ils avaient même plaisanté sur le chemin, persuadé que l'affaire serait dans la poche. Pourtant, il aurait dû se douter que quelque chose n'irait pas. Pour la première fois, Dante l'avait embrassé et lui avait murmuré qu'il l'aimait avant de sortir pour rejoindre sa place. Asher avait été surpris mais n'avait pas cherché à voir plus loin, il aurait l'occasion de lui poser la question quand cette histoire serait finie. Malheureusement, il n'en aurait jamais l'occasion. Il sentait les bras d'un de ses coéquipiers essayer de le faire bouger mais il se dégagea. Il ne pouvait pas partir, il n'en avait pas la force. Pourtant, il savait que ça n'allait rien changer... Dante était mort et ça, même s'il ne voulait pas l'accepter.

"Viens, Ash, ça ne sert plus à rien de rester ici..." Debout, le visage rivé à l'endroit où une heure encore gisait le corps de Dante, il n'avait pas bougé. Il ne sentait plus rien, ni tristesse, ni désespoir. Il avait l'impression d'être vide. "On devait se marier..." Phrase sortie de nulle part et a l'intention de personne en particulier. Ils étaient ensemble depuis cinq ans, six ans de bonheur. Asher n'aurait jamais cru que ça aurait duré autant de temps, il avouait sans complexe qu'il avait été perplexe au début. Mais, il avait fini par se rendre compte qu'il n'imaginait pas passer sa vie sans le brun. Mais c'était une chose avec lequel il allait devoir apprendre à vivre. " Je sais, Ash, et je suis désolé ! Viens, je t'en pries ! Tu te fais plus de mal qu'autre chose en restant là" N'ayant plus la force de résister, il se laissa guider par Aaron.

Il avait tué le braqueur, le meurtrier de Dante. Il allait devoir rendre des comptes. Même s'il était intimement persuadé qu'il avait pris la bonne décision ( Et qu'il n'avait pas mis assez de balles dans le corps de cet enfoiré..), il allait droit vers de graves ennuis. Mais c'était le cadet de son soucis, il voulait juste rentrer chez lui et s'endormir. Avec l'infime espoir qu'en se réveillant, tout ceci ne serait qu'un rêve.



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Thomas ꕥ 30 ans
fréquence de rp : Toutes les semaines, une fois minimum ϟ fréquence de connexion : Tours les jours, au moins trois fois par semaine. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Entre 500 et 1000 mots. ϟ avatar à réserver : Chris Evans ϟ de quelle couleur sont les petits pois : vert ou rouge  sifle . ϟ comment avez-vous connu 99 ? Bazzart. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ?  pompom .
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