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6 résultats trouvés pour féminisme

artemisia ∞ Those who are happiest are those who do the most for others.

Invité
12 r ; 846 v.
Jeu 1 Oct - 11:49
artemisia fleming
34 ans - secouriste
FEAT : tessa thompson  Artemisia travaille comme secouriste à la caserne situé sur Staten Island. Sa vie n’a pas toujours été rose. A cause des consommations de sa mère, elle est née avec le syndrome d’alcoolisation fœtale. Elle a passé du temps en néonat pour soigner son syndrome de sevrage. Cela ne fut pas sans conséquences sur sa santé puisqu’elle a aussi été diagnostiqué comme hyperactive pendant l’enfance et a des troubles de la mémoire. Sa mère n’ayant pas eu la garde et son père n’ayant pas voulu non plus, elle finit par atterrir en famille d’accueil puis à l’adoption. Malgré son début chaotique dans la vie, Artemisia est quelqu’un de souriant mais également sur la réserve. Elle est une femme forte qui n’a pas peur d’aller péter des nez quand il le faut. Quitte à donner lieu à des quiproquo pas toujours contrôlés, elle ne dit jamais non à une sortie entre collègue où elle s’arrange toujours pour ne pas boire une goutte d’alcool.
who am I
ꕥ âge : 34 ans.
ꕥ nationalité : Artemisia a acquis la nationalité américaine à la naissance.
ꕥ ethnie/origines : Artemisia n’a jamais prêté attention à ses origines. Elle a toujours considéré sa famille d’adoption comme sa véritable ascendance. Malgré tout, selon ce qu’on a pu lui dire, sa mère était d’origine mexicaine et européenne, son père afro- panaméenne.
ꕥ orientation : Très tôt, elle a su qu’elle était bisexuelle.
ꕥ situation : Artemisia ne s’embête pas à se poser avec quelqu’un et préfère profiter de la vie plutôt que de se faire passer les menottes. Enfin, elle a quand même connu des périodes de stabilité avec Eliah.
ꕥ occupation : Depuis presque dix ans, Artemisia est secouriste dans la Station 5.
ꕥ quartier : Elle vit en colocation avec Samuel dans l’appartement 01 au niveau du quartier de Staten Island.
ꕥ qualités : Aventureuse, possède un esprit d'équipe, franche.
ꕥ défauts : bornée, jalouse, hyperactive
ꕥ passions : {#}café{/#}, {#}féminisme{/#}, {#}sensationforte{/#}
ꕥ communautés : Station 5.
ꕥ scénario/pré-lien : nope.
ꕥ groupe : idk what you're talking about
ꕥ mp d'intégration : je pense que ça ira Tag féminisme sur I've got 99 problems 497855176

all about my player
ꕥ petite présentation perso :  dehors

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Call The Midwife - Jennifer Worth
ꕥ un film : Le Pianiste - Roman Polanski
ꕥ une série : Vikings - Michael Hirst
ꕥ une chanson : Jaja ding dong
ꕥ un animal : chien et renard
ꕥ un plat/dessert : baba au rhum
ꕥ une boisson : ice tea
ꕥ une célébrité : Taylor Swift
ꕥ un pouvoir magique : le contrôle du feu  Tag féminisme sur I've got 99 problems 2958767705

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : maltraitance animale, relation toxique, viol joué.

that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ?
Son plus gros problème? A vrai dire, à ce moment précis, elle en a deux. Premièrement, elle essaye de trouver un moyen d’échapper à cette soirée entre collègue. Elle est encore à la caserne, la garde touche à sa fin et ils veulent aller fêter ça. En même temps, des gardes qui se déroulent aussi bien, ce n’est pas souvent qu’on voit ça. Le second problème, conséquence directe du premier, c’est la tenue qu’elle va pouvoir bien mettre. Ne sachant pas si elle pourra rentrer juste après le travail, Artemisia avait pris soin de mettre deux tenues de secours dans son casier. Pas l’idéal, mais ça l’a toujours sauvé.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes).
A sa naissance, Artemisia n’a pas eu le choix. Malgré elle, elle fut accro à l’alcool à cause d’une intoxication. Après un syndrome de sevrage plutôt houleux, elle a su commencer à vivre. On lui a vite raconté les conditions de sa naissance et ce qu’elle devait faire pour ne plus retomber tomber dedans. Une fois adulte, la jeune femme a découvert une autre sorte de d’addiction, une qui n’avait pas de conséquences néfastes sur sa santé. Elle aime les sensations fortes, cela ne la gêne pas de sauter en parachute. Elle n’a pas peur du vide, elle ignore ce genre de peur, ce qui lui permet d’avancer assez facilement.

Comment s’est terminé ta dernière relation ?
La seule relation qu’on pourrait qualifier de ‘sérieuse’ était avec Eliah. Les choses se sont terminées plutôt d’un commun accord, comme à chaque fois. En effet, les deux jeunes gens finissent toujours par se retrouver un jour ou l’autre. Un peu comme deux aimants qui ne cessent de s’attirer.

Le dernier texto que tu as envoyé ?

T’es dispo ?

A Eliah. Artemisia est plutôt du genre directe dans ses messages.


Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ?
Artemisia n’a jamais eu la chance de connaître ses parents biologiques. Sa mère a perdu la garde peu de temps après sa naissance et son père n’a jamais voulu la reconnaître. A croire qu’elle n’était pas réellement désirée. Heureusement, le couple Fleming, malgré leurs différences, a su combler ce manque. Elle a toujours été proche de ses parents adoptifs et a su leur rendre l’amour qu’ils lui ont donné.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ?
Artemisia mène une vie plutôt simple. Elle a des passions en dehors du boulot, elle en a besoin pour se changer les esprits et se reconnecter avec la réalité. Elle aime voir ses amies, faire des sorties, aller faire la fête tout en faisant extrêmement attention. Elle aime découvrir de nouvelles personnes, se sociabiliser. Par moment, quand le bruit autour d’elle devient trop assourdissant, la jeune femme aime passer une soirée tranquille chez elle avec son colocataire. A deux, ils ont de bons délires.

Un fait peu glorieux à nous raconter ?
Le seul fait peu glorieux dont elle se souvienne réellement c’est le bizutage qu’elle a subi en arrivant à la station 5. Un faux patient, de la mayonnaise dans ses chaussures. Bref, elle a tout eu, mais avec un mental à peu prêt bien rodé, elle a su terminer la journée et revenir le lendemain. Ses collègues ont récolté ce qu’ils ont semé quand ils ont été victime des blagues d’Artemisia à leur tour.

this session is gonna be different
vesna/tiffany ꕥ 27 ans
fréquence de rp : toutes les semaines sauf empêchements.. ϟ fréquence de connexion : tous les jours  Tag féminisme sur I've got 99 problems 3290696072 . ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 300/600 je m'adapte en général. ϟ avatar à réserver : Tessa Thompson. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : multicolors. ϟ comment avez-vous connu 99 ? par mes trois premières têtes What a Face ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? les dcs c'est le bien  Tag féminisme sur I've got 99 problems 4055768160  Tag féminisme sur I've got 99 problems 1815670147
tumblr (gif) sarasvati (avatar)

so quick as a flash I Agatha

Invité
19 r ; 1794 v.
Sam 8 Aoû - 13:25
agatha galbraith
30 yo - gardienne pénitentiaire
FEAT : Tuppence Middleton  Agatha est une jeune écossaise de trente ans à l'accent prononcé. Véritable rayon de soleil, son sourire et sa bonne humeur quotidienne illuminent le pénitencier d'ordinaire si morne dans lequel elle travaille en tant que gardienne. Elle est arrivée à New York il y a quatre ans après avoir été agressée par son ex petit ami, avec l'envie de prendre un nouveau départ. Elle en garde beaucoup de séquelles, mais depuis elle parvient à ne pas les montrer, les dissimulant derrière cet optimisme et ces sourires à toutes épreuves. Afin de ne pas se retrouver seule et ressasser cet évenement, elle s'occupe beaucoup lors de son temps libres, notamment la nuit : peu après son arrivée aux États Unis, elle s'est immiscée dans un trafic de courses de voitures illégales, en devenant la meilleure pilote de la ville grâce à son atout majeur ; la maîtrise des cascades, qu'elle pratique en club depuis qu'elle a obtenu son permis de conduire.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, piles.
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuelle, elle n'est attirée que par les hommes, ne trouve refuge que dans leurs bras, alors que l'un d'eux l'a pourtant détruite
ꕥ situation : célibataire et qui plus est persuadée qu'elle le restera toute sa vie
ꕥ occupation : gardienne de prison officiellement, officieusement elle est la meilleures pilote de courses urbaines illégales de la ville, raflant victoire sur victoire depuis son arrivée
ꕥ quartier : Brooklyn
ꕥ qualités : optimiste, avenante, souriante, drôle, altruiste, généreuse, téméraire, douce
ꕥ défauts : hyperactive, imprudente, tête brûlée, franche, fragile, cachotière
ꕥ passions :{#}famille{/#} {#}écriture{/#} {#}chat{/#} {#}chien{/#} {#}star-wars{/#} {#}bière{/#} {#}manger{/#} {#}culturegénérale{/#} {#}antiquités{/#} {#}histoire{/#} {#}metal{/#} {#}concert{/#} de rock {#}piano{/#} {#}voiture{/#} {#}promenades{/#} {#}associatif{/#} {#}écologie{/#} {#}féminisme{/#} {#}travailler{/#} + {#}cascades-automobiles{/#} (ou car-stunt) {#}sauvetages-d{/#}'animaux
ꕥ communautés : {#}TheLift{/#} {#}NewYorkPoliceDepartment{/#} {#}SaberistAcademy{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : ///
ꕥ groupe : I Need Help
ꕥ parrain : oui puppy

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Holà les copains !
Je m'appelle Nuvka et Sarah IRL. cute
J'ai 22 ans, et dans la vie je suis employée dans la grande distribution aka c'est moi qui mets vos yaourts en rayon et qui me farcis les clients chiants tous les jours.  Tag féminisme sur I've got 99 problems 1380091441 C'pas le boulot de rêve, mais je l'aime bien et c'est pas définitif car je souhaite attaquer prochainement un bachelor en ligne concernant les métiers du livre, car mon ultime rêve serait d'ouvrir une librairie en Écosse.  keur
Je fais du RP depuis que j'ai neuf-dix ans, ayant commencé sur un jeu d'élevage de chevaux virtuels. J'écris aussi beaucoup et ai tout un lore autour de mes personnages.  sisisi Je vis pour les feels, mais sur forum j'ai malheureusement rarement eu l'occasion d'en jouer et ça me manque beaucoup.  puppy
Autrement et en vrac, je fais de la sorcellerie, je dessine et fait un peu d'aquarelle, je suis hyper fan de Rupaul's Drag Race, d'Animal Crossing, Harry Potter, Star Wars, Tim Burton, etc…  Tag féminisme sur I've got 99 problems 3466005161

petit portrait chinois
ꕥ un livre : La Bibliothèque des Cœurs Cabossés, de Katerina Bivald.
ꕥ un film : Les Noces Funèbres de Tim Burton
ꕥ une série : Sherlock ou Peaky Blinders
ꕥ une chanson : Kyoto Song de The Cure
ꕥ un animal : Le chat.
ꕥ un plat/dessert : Des macarons
ꕥ une boisson : Du Schwepp's au gingembre !
ꕥ une célébrité : Helena Bonham Carter
ꕥ un pouvoir magique : La manipulation des frontières physiques et métaphysique, c'est précis et qu'est-ce que c'est cool !

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Le suicide par pendaison.
Et ceux qui suivent peuvent être mentionnés mais pas détaillés : La maltraitance animale et l'inceste. En général je préfère qu'on en discute avec mes partenaires de RP hihi.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Au premiers abords on peut penser d'Agatha qu'elle n'est rien d'autre qu'une espèce de tapageuse, un peu grande gueule et très impulsive qui aime faire des entrées fracassantes. En réalité, c'est surtout du au fait que c'est une jeune femme qui a beaucoup d'énergie à revendre, une énergie qui marche en fonction de la pression qu'elle peut ressentir lors d'un évènement. Plus il y a de pression, plus l'adrénaline monte, plus elle aime ça et essaye de le tirer à son avantage. Le stress ? Elle connaît pas. Ou très peu.

Agatha, ce qui la botte, son essence de vie, ce sont les prises de risque. Si elle ne pouvait vivre que pour ça, elle le ferait. Se mettre constamment en danger.
C'est une femme très débrouillarde, Agatha. Elle est capable de se sortir de n'importe quelle situation : tout ce qu'il faut faire, c'est réfléchir avant d'agir. Paradoxal avec ce qui a été dit au début, non ? Cet aspect de gamine écervelée est une couverture. La demoiselle peut s'avérer bien plus maligne qu'on ne le croit et c'est tout à son avantage.

Dynamique et intrépide, elle semble n'avoir peur de rien et possède toujours une certaine ambition de réussir qui l'anime. Mais si elle n'y arrive pas, elle relativise. La négativité, Agatha elle ne sait pas trop ce que c'est. Elle est optimiste h24, toujours en train de répéter que ce qui arrive n'est pas si pire, que ce qui aurait pu arriver aurait pu l'être. Un moyen de se protéger ? Peut-être.

Toujours très souriante, c'est un véritable rayon de soleil pour son entourage, quel qu'il soit. Il est difficile de la mettre en colère ou de l'attrister. Peut-être qu'elle garde tout en elle lorsque ça arrive, mais ce sera toujours d'un grand sourire qu'elle répondra à ce genre de choses. Et elle aime communiquer sa gaité, faire sourire les autres, c'est un objectif qu'elle se donne au quotidien.

ANECDOTES

+ Grande passionnée d'écriture, elle ne se sépare jamais d'un petit carnet et d'un stylo. Chez elle, elle a toute une bibliothèque consacrée à ses notebooks, remplis d'idées, de textes achevés ou non, de petites histoires qu'elle invente et de répertoires à personnages. C'est une passion qu'elle possède depuis toute petite.  

+ Gardienne de prison, ce n'est pas un métier bien joyeux en apparence, mais son optimisme constant et son grand sourire à toute épreuve mettent un peu de couleur dans ce pénitencier si morose d'ordinaire. Que ce soit avec ses collègues ou bien certains des détenus eux-mêmes, Agatha est appréciée de beaucoup de monde.  

+ Elle a cette fâcheuse tendance à adopter n'importe quel chat de rue qui passerait prêt de chez elle. Elle en a trois pour l'instant ici à Los Angeles, mais encore cinq chez ses parents en Écosse. Elle possède aussi un berger allemand et un rat domestique. Elle adore les animaux, et a adopté depuis plusieurs années un régime végétalien. Aussi très engagée dans la cause animale, elle va souvent aider des associations de sauvetage (équidés la plupart du temps, mais aussi beaucoup de chiens et de chats) lors de ses temps libres.

+ La seconde passion d'Agatha réside dans le domaine des cascades automobiles. En effet, depuis qu'elle a l'âge de tenir un volant, elle s'est inscrite dans un club de cascades et en pratique régulièrement depuis. C'est notamment et surtout ce qui fait sa force dans le trafic dans lequel elle s'est immiscée peu après son arrivée à LA, et c'est pourquoi en très peu de temps elle en est devenue la meilleure pilote, assez connue dans le milieu.  

+ Agatha a eut un accident de voiture ayant faillit lui couter la vie lorsqu'elle avait 21 ans. Ce n'était pas elle qui conduisait mais une amie et elles se sont faites rentrer dedans par un automobiliste alcoolisé. Elle a passé une semaine dans le coma suite à un choc au niveau du crâne, mais s'en est finalement sortie. Son amie a gardé davantage de séquelles, dont une immobilisation complète des jambes. Malgré cet accident, ça ne l'a pas résigner à arrêter de pratiques les cascades et les courses.  

+ Elle possède une Honda Civic Type R qu'elle s'est offerte peu après son arrivée aux Etats Unis. D'un rouge flamboyant, c'est une voiture performante bien qu'elle ne court pas avec, et il s'agit de son petit bijou. Elle en est très fière.  

+ Agatha participe aux courses urbaines avant tout pour s'amuser et non pour l'argent. Elle estime que les sensations fortes qu'elle ressent lorsqu'elle se trouve à toute blinde sur la route valent tout l'or du monde. C'est une mafia qui gère ce genre de trafic au sein de NY, mais Agatha ne s'est toutefois jamais faite arrêtée par les forces de l'ordre : faisant elle même partie du milieu carcéral, elle fait office de "taupe" et permet à la police de garder un œil sur le trafic. Sauf que ça, le patron du trafic et les autres coureurs n'en savent absolument rien.  

+ Aussi, en tant que grande fan de Star Wars (on dit merci papa et le frangin), elle a découvert en arrivant à New York une nouvelle activité qui l'a complètement charmée : les combats de sabre laser. Elle a trouvé le concept extrêmement original, et aime énormément ce mélange spectaculaire entre le combat et sa chorégraphie. Elle a intégré la Saberist Academy et pratique ce sport depuis trois ans désormais.

+ Ce sont des sons des années 80, synthétiseurs et synthwave en folie qui rythment ses pas et ses courses. Agatha n'écoute presque que ça et il lui arrive même parfois de bidouiller quelques remixs de chansons récentes en les mettant à la sauce "eighties" grâce à son propre synthé'.  

+ L'écossaise sait imiter à la perfection toutes sortes d'accents. Ça ne lui sert pas à grand chose, mais il faut avouer que c'est assez marrant et ça anime parfois les soirées de l'entendre parler tantôt avec un accent allemand, tantôt français.

HISTOIRE

Sur un chemin caillassé, bordé par ces champs piétinés par quelques troupeaux de moutons, trottine une fillette. Elle évite les pierres, saute à cloche pieds sur certaines d'entres elles, les nuages noir menaçant de l'engloutir sous une pluie torrentielle à tous moments. Son sac qu'on dévine être celui d'une écolière rebondit sur son dos au rythme de ses pas et petits sauts. Elle gravit une pente et s'arrête à son sommet pour admirer le paysage que lui offre ses précieuses Highlands. Beauté entre eaux et rochers. Sa petite maison se dresse à l'horizon et son pas s'accélère.
Elle en passe la porte et une voix retentit. "Qu'est-ce que t'as encore fait ?" Le ton n'est pas empli de reproches. Il n'est pas moqueur. Mais curieux, rieur, comme si le jeune homme avait l'habitude de voir sa petite sœur couverte de bleus et d'égratignures sur les bras et les jambes. La brunette rit doucement. "Je suis passée par un autre chemin. Tu le dis pas à Maman hein, elle aime pas trop."


Agatha est la deuxième née de la famille Galbraith, purement écossaise depuis des décennies entières. Une petite famille tout à fait charmante, qui sans rouler sur l'or a toujours vécu dans un confort minimum. Les parents de la jeune femme étaient musiciens pour une troupe de théâtre avant de devenir propriétaires d'un pub dans le village où ils ont toujours vécus; Applecross. Raghnall et Donella Galbraith ont toujours tout donné pour leurs enfants et ce sont eux qui leur ont transmit toutes leurs valeurs.

Dès qu'elle fut en âge de marcher, Agatha s'est vite avérée être une fillette plus difficile que son frère à cause de son côté casse-cou. A peine ses parents avaient le dos tourné, et ils la retrouvaient à grimper de partout, à essayer de faire des figures acrobatiques depuis les meubles du salon ou encore à partir seule dans les champs de moutons autour de la maison.

Plus tard, lorsqu'elle apprit à écrire et à lire, Agatha s'est mise à inventer ses propres histoires. Elle réalisait de petits livres à l'aide de feuilles qu'elle pliait soigneusement, écrivait sur le côté droit et dessinait en face, à l'image d'un livre illustré pour enfants. Si ses œuvres graphiques n'étaient pas du grand art, il fallait avouer que du côté écriture elle avait une imagination débordantes. Quelques fautes par-ci, quelques erreurs par là, mais les idées étaient toujours plus variées les unes que les autres et gardaient une certaine logique. L'enfant faisait lire ses écrits, mais ce qu'elle aimait le plus c'était les raconter de vive voix, s'inspirant des pièces de théâtre qu'elle voyait de temps en temps, lors des quelles ses parents jouaient de leurs instruments. Très vite, Raghnall et Donella virent en elle une future carrière littéraire.

Ses yeux courent à plusieurs reprises le long des lignes. Elle veut être sûre de ce qu'elle lit, sûre de ce dans quoi elle s'engage. Mais en même temps, elle est pressée à l'idée de signer ce papier. Elle entends les vrombissements des voitures qui passent derrière elle, étouffés par ces murs qui la séparent du circuit. Elle regarde parfois par la fenêtre, les yeux rêveurs. Puis elle appose enfin sa signature, d'un geste vif et précis. Elle fait glisser le papier sur la petite table pliante qui sert de bureau et l'inspecteur la range sans même y accorder le moindre regard. Agatha sens des frissons lui parcourir le corps lorsqu'il la fait monter au volant d'une des voitures. Le moniteur est étonné par sa maîtrise, lui demande si elle ne lui a pas menti en lui disant qu'elle avait son permis depuis quelques semaines seulement. La sincérité de la jeune fille le cloue un peu plus dans son siège. La voiture prend de la vitesse. Encore et encore."

Au grand damne de ses parents, après avoir passé son permis Agatha a souhaité s'inscrire dans un circuit automobile pratiquant les cascades. Si Donella était catégoriquement contre de peur pour la sécurité de sa fille, Raghnall a su tempérer les choses et faire en sortes que sa compagne accepte l'envie de sa fille. Cela fait donc plusieurs années maintenant que la jeune femme maîtrise les cascades à la perfection. Il lui arrive même parfois de former certains novices. Elle est extrêmement douée au volant, et la voiture n'a aucun secret pour elle.

A côté de cela, contrairement à ce que pensaient ses parents, la brunette ne s'est pas lancée dans des études littéraires. Son grand frère étant récemment engagé dans la police, elle a décidé de suivre la même voie que lui en se renseignant sur les métiers y étant liés. Et en découvrant celui de surveillant pénitentiaire ce fut le coup de foudre.


L'homme la toise d'un regard. Est-ce qu'il la trouve trop petite ? Trop frêle ? Trop… Souriante ? Bah, ça se tassera bien au fil du temps, doit-il penser. Au pire des cas, elle ne sera pas admise. Il lui tend pourtant le formulaire et elle s'éloigne pour le remplir, y glisse sa lettre de motivation et son curriculum vitae. Quelques semaines plus tard, c'est une petite tornade qui entre dans le salon où toute la famille discute tranquillement. " J'ai été acceptée !" Elle en a presque les larmes aux yeux. Harry la félicite. Leur petite sœur, Cléo, applaudit. Ses parents l'étreignent un instant, heureux pour leur fille. Ce n'est pas le métier auquel ils avaient rêvé pour elle, mais si c'est ce qui lui convient, ça leur convient aussi. Alors tant qu'elle est heureuse dans ce qu'elle fait, ils seront comblés.


Agatha s'est vite avérée être une gardienne pas comme les autres en intégrant sa première prison. Elle était la nouvelle recrue, celle qu'on pensait beaucoup trop frêle et fragile pour ce métier, celle sur laquelle les autres pariaient entre eux sur la durée pendant laquelle elle allait tenir. La surprise fut que, au bout de quelques mois, elle était devenue le petit rayon de soleil de cet endroit si sombre. Sa gaité constante et son optimisme à toute épreuve ont ajouté quelque chose de plus au pénitencier, quelque chose d'insoupçonné. Les détenus commençaient à vouloir voir elle seulement lors de leurs moments difficiles, et elle organisaient parfois des "activités" d'écriture avec les plus réceptifs d'entres eux. Sa différence avec beaucoup de ses collègues était qu'elle traitait les prisonniers comme des égaux malgré leurs actes, sans pour autant sympathiser avec eux.

Cette prison se situant à Glasgow, y entrer fut pour Agatha l'occasion de prendre son envol. Petit appartement en ville, découverte de la vie citadine et apprendre à se gérer toute seule. Un joli petit programme qui lui donna du fil à retordre les premières semaines mais auquel elle finit par s'y habituer peu à peu. Très vite elle commença à sortir, à faire de nouvelles rencontres, se faire des amis, des amours. Un train de vie qui lui plaisait beaucoup.

Elle n'eut pas beaucoup de conquêtes durant ces première années en tant qu'adulte de la vie active. Mais avec Jace, c'était du sérieux. Du moins c'est ce qu'elle croyait. A tel point qu'à 25 ans, après un an déjà de relation, ils s'installèrent ensemble. Aveuglé par l'amour qu'elle portait à cet homme, Agatha ne voyait pas la face cachée de l'iceberg. Belles paroles, mensonges, tromperies. Il lui aura fallu un an de plus pour le découvrir. Triste, trahie, indignée, en colère. Elle n'a pas attendu une seule seconde après l'avoir su pour lui annoncer qu'elle le quittait. Il a essayé de la retenir, de s'excuser, de se justifier, mais elle ne voulait rien entendre. Il semblait pourtant désolé, mais la jeune femme ne voulait pas se laisser avoir une seconde fois.

"Il n'est pas tard, mais il fait nuit. Les rues sont encore bondés de monde et bercées par le bruit des pneus sur le bitume. Après cette violente dispute, Jace est sorti et elle a préféré téléphoner à Harry et à Cléo. Entendre des paroles rassurantes, avoir un peu de réconfort dans cette dure épreuve. Le téléphone finalement raccroché après deux heures écoulés, elle décide d'aller se coucher. Elle peine a trouver le sommeil, mais y arrive finalement au bout de quelques heures.
Une silhouette menaçante sur l'encadrement de la porte. Le son d'une bouteille en verre qui s'écrase sur le sol. Elle se réveille en sursaut, l'odeur de l'alcool lui agresse les narines. Il s'avance, titube jusqu'au lit. Elle ne bouge pas, ce mélange de colère et de tristesse toujours ancré en elle. Il s'approche, vient lui susurrer à l'oreille qu'il a envie d'elle. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il n'est pas de cet avis là. Elle refuse encore. Mais il la force."


Cette nuit restera gravée en elle à tout jamais. Sur sa peau, dans son cœur meurtri. Saoul, bouteille à la main, il revient. La réveille en la brisant sur le mur, au dessus de sa tête. Elle est effrayée. Il la veut. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il ne lui laisse pas le choix. S'en suivent deux heures d'un véritable supplice. Si elle a le malheur de pleurer, de crier, de se débattre, il la blesse avec le verre.
Un moment d'inattention et elle parvient à s'échapper. Rassemble le peu des forces qui lui restent, l'assomme avec la lampe de chevet pour s'enfuir et l'enfermer dans la chambre. Nue, le corps ensanglantée, elle s'empare de son téléphone, pour directement alerter Harry qui, chef de la police de Edimburgh, a donné l'alerte à celle de Glasgow et s'est dépêché de prendre la route pour retrouver sa sœur et l'aider. Laissant sa femme et ses filles derrière lui en pleine nuit. Le mal était fait, mais il voyait rouge. Tout ce dont il avait envie, c'était de le faire payer à cet homme. En arrivant, il a trouvé une Agatha comme il ne l'avait jamais vue.

La jeune femme mit plusieurs semaines pour retrouver un état émotionnel à peu près stable grâce au soutien de sa famille. Mais elle n'avait plus envie de rester à Glasgow. Car aller travailler voulait dire pour elle revoir son agresseur, l'homme qu'elle a aimé pendant deux ans et qui en quelques heures a détruit une part d'elle-même. Désormais emprisonné pour son acte, sur le lieu de travail d'Agatha.

Elle voulait donc partir. Loin. Oublier tout ça malgré les séquelles, prendre un nouveau départ. C'est alors qu'elle se mit à chercher un endroit où s'en aller. C'est après plusieurs jours, à peser le pour et le contre entre divers endroits, qu'elle fit son choix et s'arrêta sur la belle et immense ville de New York. Quitter le Royaume Uni pour les États Unis semblait être bien mieux que ce qu'elle aurait imaginé. Elle se mit très vite en contact avec le pénitencier local le plus adapté et, bingo, ils cherchaient actuellement quelqu'un. Elle se mit en suite en contact avec diverses agences immobilières pour se trouver un toit, et elle allait enfin pouvoir partir.

La séparation avec sa famille fut très dure. Mais elle savait que c'était de ce départ dont elle avait besoin pour se reconstruire. Elle s'envola donc pour NYC, emplie d'un sentiment étrange fait d'un mélange de soulagement et de déchirement.

Après son arrivée, elle prend deux mois pour s'installer et se faire à ce tout nouvel endroit. Deux mois lors desquels elle évite de se morfondre dans son coin et préfère sortir. Elle adopte un chien, récupère un chat dans la rue, s'offre une nouvelle voiture, écrit, intègre des associations de sauvetage d'animaux, cherche un nouveau club de cascades, découvre petit à petit la ville, se rend dans son futur lieu de travail pour faire connaissance avec ses futurs collègues. Fait des choses qui lui parlent, des choses qui lui plaisent. Puis elle intègre son nouveau pénitencier. Se remets dans le bain de son métier et c'est le même schéma qui s'opère que lors de ses début dans ce milieu. Elle commence à sympathiser avec un peu tout le monde, elle est douée pour ça, Agatha.

Agatha arrive au niveau d'un feu qui passe au rouge et s'arrête alors en première ligne. Cette fois, c'est une chanson de Depeche Mode qui l'accompagne. Mais quelques autres sons attirent davantage son attention, tandis qu'une voiture apparaît à côté de la sienne, et d'autres derrière. Un sentiment étrange s'empare d'elle tandis qu'elle jette un coup d'œil vers le véhicule parallèle au sien. Un homme est au volant et joue sur sa pédale d'accélérateur. Les autres, à l'arrière, semblent en faire de même. Agatha sent la montée d'excitation s'emparer d'elle. Puis, l'homme tourne la tête et leurs regards se croisent. Elle ne saurait définir ce qu'il se passe lors de cet échange silencieux. Quelque chose d'électrifiant. Un air de défi. Elle ne pense plus qu'à une seule chose : se prendre à ce jeu dont elle n'a absolument aucune idée de ce qu'il peut être. Elle se met alors elle aussi à jouer sur sa pédale, faisant rugir le moteur de sa Civic. Un sourire en coin s'étire sur son visage. Les voitures d'en face s'arrêtent, leur feu va bientôt passer au vert. Son moteur vocifère de plus en plus fort, elle est prête à démarrer.
n'a absolument aucune idée de ce dans quoi elle s'engage, mais ça lui plait. Son cœur bat au rythme de cette excitation qui la gagne. Les mains fixes sur son volant, elle n'attend qu'une seule chose : que le feu passe au vert. En attendant, elle prépare ses pédales, joue avec l'accélérateur. Le son du moteur de la Civic la fait frémir, tandis que sa carrosserie écarlate se reflète dans celle de la Lexus près d'elle. Contrairement à tous les participants, Agatha n'a aucune idée de l'itinéraire. Mais c'est dans un sens ce qui lui plait davantage. L'inconnu. Et, bien évidemment, les dérapages qu'un virage surprise pourrait l'obliger à réaliser. Les néons colorés de la ville éclairent la route, face à l'enfièvrement de l'adrénaline, Agatha monte le son. Les secondes s'écoulent lentement, la pression semble palpable pour certaines des participants. Elle jette quelques coups d'œil sur ses rétroviseurs. Ils n'ont pas l'air bien commodes mais ça ne lui fait pas peur. Du moins, l'euphorie l'empêche de ressentir ne serait-ce qu'une once de crainte. Elle ne pense même plus à son appartement, à l'accueil que lui réserveront ses animaux, à ce film qu'elle pourrait regarder en attendant de s'endormir. Elle ne songe même pas une seule seconde aux dangers de ce qu'elle s'apprête à faire.

Vert. Les moteurs à l'unisson s'embrasent, les pneus crissent et son cœur s'emballe.


Cette première course dans laquelle elle s'est immiscée sans vraiment le vouloir fut la signature de son entrée dans le domaine des courses urbaines illégales. Une première course vaincue, le début d'une longue série de victoire avec pour principal atout son expérience dans les cascades. Le trafic est encadré par la mafia, et possède des règles strictes à ne surtout pas briser. Voitures obligatoirement prêtées, GPS pour avoir connaissance du parcours, système de paris grâce à une caméra embarquée et balise présente dans les véhicules pour dissuader quiconque d'en voler un.

Agatha a réussi à négocier pour que le salaire qu'elle est censée gagner après chaque course soit redistribué aux autres participants, car elle le fait avant tout pour s'amuser, pas pour l'argent. C'est un domaine qui comporte énormément de risques desquels elle est consciente, mais c'est justement ce qui l'encourage à continuer. De plus, le fait d'être la seule femme présente parmi les coureurs a fait naître en elle une certaine fierté.

Mais d'autres ne sont pas de cet avis là. Dont l'homme qui a déclenché ce soudain envie chez la tempête écossaise de participer de façon clandestine à cette première course. Car avant, c'était lui le meilleur pilote. Jeremiah a essayé de la dissuader de rejoindre le trafic après sa première victoire, lui expliquant que le grand manitou lui en voudrait et qu'elle risquait gros. Mais c'est avec un beau sourire et un immense entrain qu'Agatha a refusé de l'écouter.

Les remords se sont pourtant vite immiscés dans sa tête quant au paradoxe entre son travail et son activité illégale. Après beaucoup de réflexion et sans aucune transparence, elle en a parlé à son frère, puis à l'un de ses supérieurs, énonçant l'idée de s'infiltrer dans le trafic pour y faire office de "taupe". Non pas sans difficulté, elle a su les convaincre. Plus aucun problème de ce côté là. Mais si un jour sa couverture est découverte par les mafieux… Disons qu'elle préfère ne pas y penser.



"Aujourd'hui, elle va beaucoup mieux. Elle a réussi à se retrouver du travail dans la prison du coin, a pu acquérir son propre appartement dans lequel elle vit avec ses chats, son chien et son rat, a pu s'offrir une voiture performante qui lui a valu sa place dans un trafic de courses illégales. Si elle participe aux courses, dès qu'elle peut, c'est pour s'éviter une nuit seule. S'éviter ces cauchemars qui la hantent dès qu'elle ferme les yeux. Elle a été brisée. Détruite. Depuis cette nuit, elle a honte des cicatrices qui lui parcourent le dos, la poitrine et le ventre, souffre de vaginisme. Elle n'arrive plus à se reconstruire, à faire confiance à quelqu'un. Et pourtant. Pourtant, elle a toujours le sourire aux lèvres, Agatha. Toujours cette énergie infatigable, cette manie à tout rendre positif, à toujours communiquer la moindre once de bonne humeur avec son entourage.

Elle hausse les épaules et sourit. Ses grands yeux verts se perdent un instant sur l'horizon, puis elle se retourne vers la personne en face d'elle. "Hey, relativise, ça pourrait être pire, hein !" Lance-t-elle en riant doucement.





this session is gonna be different
nuvka/sarah ꕥ 22 ans
fréquence de rp : écrire ici. ϟ fréquence de connexion : 7j/7 ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? Entre 700 et 1400 je dirais. ϟ avatar à réserver : Tuppence Middleton ϟ de quelle couleur sont les petits pois : C'est Jonhatan ! Ah mince, j'me suis trompée de texte, pardon ϟ comment avez-vous connu 99 ? D'abord sur facebook, puis sur PRD en suite ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? C'est vous les beautés
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she's (not) the apex predator // Hazel

Invité
21 r ; 677 v.
Jeu 4 Juin - 22:11
Hazel Wilbert
32 ans - comédienne
FEAT : Taylor Louderman Jeune femme à la personnalité vibrante, pétillante. Hazel se démarque par ce sourire qui illumine une pièce. L'amour de la scène depuis son plus jeune âge, c'est sans surprise qu'elle est devenue comédienne. Une personnalité connue sur les planches de West End, le Broadway Londonien. Femme affirmée qui n'accepte pas l'hyper sexualisation de femmes et qui dénonce les prédateurs sexuels. Quelqu'un de solaire mais qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. De retour depuis peu dans la grosse pomme pour un rôle qu'elle n'a pas pu refuser.
who am I
ꕥ âge : 32 années qui ont, pour l'instant, épargné son visage.
ꕥ orientation sexuelle : Coming-out fait à un jeune âge, l'amour égal pour les hommes et pour les femmes.
ꕥ situation : Le coeur qui fait mal, qui a été brisé en mille morceaux. La décision qu'elle a prise ; la laisser. Hazel ne pouvait pas rester avec sa belle qui n'osait pas lui tenir la main en public.
ꕥ occupation : Les pieds qui foulent la scène depuis son plus jeune âge. Grande amoureuse des comédies musicales, ce n'est que logique que de la retrouver sur les planches.
ꕥ quartier : Manhattan. 21 street, Chelsea.
ꕥ qualités : Joviale, pétillante, honnête, féroce.
ꕥ défauts : Têtue, curieuse, gourmande, rancunière.
ꕥ passions : {#}musicals{/#}, {#}LGBTQ{/#}+ , {#}féminisme{/#} et {#}star-wars{/#}
ꕥ groupe : Fit hot guys have problems too.
ꕥ communautés : Broadway, Lgbt center.
ꕥ scénario/pré-lien : Pré-lien de {@=191}Chris Forbes{/@}
ꕥ parrain : why not.

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Hello, moi c'est Chris. Fan de comédies musicales à mes heures perdues, j'peux passer des journées en regardant des bootleg. Fan inconditionnelle de Star Wars, j'ai versé toutes mes larmes devant le dernier épisode de Clone Wars. Je suis quelqu'un qui adore parler en dehors du rp donc n'hésitez pas à m'envoyer un petit message. J'suis quelqu'un de très optimiste donc désolée si j'vous ennuie avec ma perception du verre à moitié plein. J'pense que tout est dit. Much love.  Tag féminisme sur I've got 99 problems 2881807329

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Jude the obscur.
ꕥ un film : Star Wars: la revanche des Sith.
ꕥ une série : Glee.
ꕥ une chanson : You can't stop the beat, Hairspray.
ꕥ un animal : Un oiseau.
ꕥ un plat/dessert : Pizza barbecue.
ꕥ une boisson : Red-bull.
ꕥ une célébrité : myself? haha.
ꕥ un pouvoir magique : Télépathie.

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Le trop gore et la violence animale.


that's my first rp
Vous avez choisi la présentation rp ! Pour être validé, il ne vous reste donc plus qu’à écrire votre premier rp. Vous pourrez ensuite le poster sur le forum. Comme pour la partie rp, il n’y a pas de nombre de mots imposé. Si vous prenez un scénario, veillez tout de même à offrir suffisamment de matière au créateur pour pouvoir juger de votre interprétation.

Vous avez choisi la présentation rp ! Pour être validé, il ne vous reste donc plus qu’à écrire votre premier rp. Vous pourrez ensuite le poster sur le forum. Comme pour la partie rp, il n’y a pas de nombre de mots imposé. Si vous prenez un scénario, veillez tout de même à offrir suffisamment de matière au créateur pour pouvoir juger de votre interprétation.

Vous avez choisi la présentation rp ! Pour être validé, il ne vous reste donc plus qu’à écrire votre premier rp. Vous pourrez ensuite le poster sur le forum. Comme pour la partie rp, il n’y a pas de nombre de mots imposé. Si vous prenez un scénario, veillez tout de même à offrir suffisamment de matière au créateur pour pouvoir juger de votre interprétation.

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chris ꕥ 2∞ ans
fréquence de rp : un rp toutes les deux semainesϟ fréquence de connexion : un peu tous les jours ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? ça dépend vraiment de mon inspiration.  ϟ avatar à réserver : Taylor Louderman ϟ de quelle couleur sont les petits pois : vert? ϟ comment avez-vous connu 99 ? bazzart ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? tomato
tumblr (gif) AKOM (avatar)

the way i am (r. newman)

Invité
31 r ; 2065 v.
Sam 25 Avr - 0:00
ryan newman
trente ans - résidente
FEAT : scarlett johansson
Deux parents aimants qu’elle a eu, une belle et bonne éducation. Une famille unie et soudée. C’est la première et la dernière de la famille Newman. Élève studieuse certes, mais surtout et avant tout, une sportive hors-pair, une passionnée de baseball qui a réussi à en devenir une professionnelle tout juste sortie du lycée. Une addiction s’est mélangé à cet avenir pourtant prometteur et a tout détruit. Un arrêt violent pour la sportive qu’elle était. Mais Ryan, elle sait rebondir, Ryan sait s’en sortir des situations les plus délicates qu’il puisse être. De cette addiction à la drogue et à la fin de sa carrière, elle s’en est remis et a commencé à ses études de médecine. Médecine qui a toujours été son plan B. Spécialisation en chirurgie, internat en chirurgie exemplaire et un résidanat en cours qui se déroule, pour le moment, bien. Fêtarde hors-pair, elle sait aussi et surtout s’amuser même en étant complètement sobre, à savoir qu’elle évite à tout prix toute forme d’addiction, drogue et alcool.
who am I
ꕥ âge : c’est officiel, la barre des trentes ans dépassée depuis le sept avril. un cauchemar éveillé pour moi. moi qui pensais rester éternellement dans la vingtaine. il ne me reste plus que le déni et dire jusqu’à mes cinquante ans que j’ai vingt-neuf ans.
ꕥ orientation sexuelle : pansexuelle, les parties de jambe en l’air sont agréables avec tout le monde, aussi bien femmes, hommes, transexuels. qu’est-ce qu’on s’en fout tant qu’on s’éclate, sérieux.
ꕥ situation : célibataire, encore trop immature et peu stable pour avoir une relation amoureuse. je m’amuse, je profite de ma jeunesse même si l’horloge commence à se faire entendre depuis que j’ai fêté ma trentième bougie.
ꕥ occupation : officiellement et fièrement résidente en neurochirurgie après avoir eu une très, très longue hésitation entre cette spécialité et les urgences. un changement de carrière drastique alors que j’étais dédiée à une carrière et rentrée dans le baseball féminin américain. comme quoi, les choses ne se passent jamais comme elles devraient…
ꕥ quartier : brooklyn, fort hamilton parkway, {#}quartierchinois{/#}.
ꕥ qualités : ouverte d'esprit, drôle, maligne.
ꕥ défauts : téméraire, impulsive, vindicative.
ꕥ passions : {#}baseball{/#}, {#}films-d-horreur{/#}, {#}beatles{/#}, {#}LGBTQ{/#}+, {#}féminisme{/#}, {#}faire-la-fête{/#}. {#}cocktails{/#}.
ꕥ groupe : i need help.
ꕥ communautés : cours de cuisine du samedi matin, mon manque d'expérience est bien trop affligeant, faut faire quelque chose contre cette catastrophe de classement mondial et le women's national adult baseball fan club.
ꕥ scénario/pré-lien : recyclage de votre ryan newman internationale.
ꕥ groupe : i need help.
ꕥ parrain : non, merci.
all about my player
ꕥ petite présentation perso : contrairement à la première fois que je me suis inscrite avec ryan, j’ai compris que cette catégorie était pour moi et pas pour le personnage. j’accepte ça un glow up! les applaudissements sont acceptés avec plaisir, applaudis derrière ton écran, stp. je suis toujours la même, j’aime toujours autant rire, j’ai toujours autant d’imagination, aussi déter’ à faire vivre pour de bon ryan. ryan avec un p’tit ravalement de façade qui lui va plutôt bien, j’trouve. on la voit genre grave trop peu scarjo, c’est un crime! bref, on s’en fout. juste pour dire que j’vous aime et merci de me laisser une seconde chance.

ꕥ ........ petit portrait chinois ........ ꕥ
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ꕥ un livre : j’viens de terminer le dernier opus avec robert langdon, origine, donc j’dirais celui-ci, il est tellement incroyable.
ꕥ un film : l'amour à tout prix avec sandra bullock.
ꕥ une série : this is us.
ꕥ une chanson : jam de michael jackson, certainement l’une des plus underrated chansons ever de cet homme dieu..
ꕥ un animal : un chien ou une licorne (c’est un animal, si, si).
ꕥ un plat/dessert : fraises chantilly, miam.
ꕥ une boisson : de l’eau citronné.
ꕥ une célébrité : gros, gros, gros crush sur chris evans en ce moment. Tag féminisme sur I've got 99 problems 3460843005 :lyzirius:
ꕥ un pouvoir magique : l'habileté de guérir les gens aka léo dans charmed.

ꕥ ........ et pour finir en beauté ........ ꕥ
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ꕥ un trigger : assez ironique sachant que je fais un chirurgien mais je préférerais éviter tout ce qui est en rapport avec les gens souffrant de cancer, svp.

that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Mon problème d’argent. Bordel, je suis pourtant chirurgien mais les frais de l’université sont encore à rembourser. Quelle idée de choisir les études les plus longues qu’il puisse avoir dans le monde après le droit. Je ne suis pas bonne à mettre à la rue, non plus mais les fins de mois sont très compliqués. Sachant que cela est lié avec un second gros problème que je continue de combattre encore aujourd’hui : mon manque de sérieux et d’organisation à ce niveau-là. Si j’agissais raisonnablement, tout l’argent que j’ai durement gagné pendant mes trois ans en tant que joueuse de baseball et tout ce qui s’en suivait, aurait nettement suffit mais non. Je dépense tout, trop vite. J’essaye d’agir intelligemment, de faire les choses correctement. Rien à faire. Pourquoi faire aujourd’hui ce que l’on peut remettre à demain ? Tel est mon dicton, et oui, c’est assez alarmant comme vision des choses. Comment pourrait-on croire que j’ai trente ans, sérieusement ?

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Dans mon passé, alors que j’étais dans la folie de ma célébrité et de ma carrière naissante dans le baseball, c’est vrai que j’ai complètement déchanté dans la drogue médicamenteuse. Au début, c’était pour apaiser mes douleurs au dos, d’où le propofol et ça s’est étalé et est devenu bénéfique pour moi, je ne pouvais pas même faire deux malheureuses heures sans m’en servir et être extrêmement mal. Le propofol a été accompagné par l’oxycodone quand j’ai fréquenté un médecin souffrant de la même addiction que moi. Aujourd’hui, je suis fière de dire que tout cela est derrière moi bien que j’ai dû mettre un terme à ma carrière de joueuse de baseball pour aller mieux et ouvrir les yeux sur mes problèmes.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? C’était avec ce fameux médecin. Ça s’est terminé chaotiquement. Quand j’ai pris la décision d’arrêter la drogue, d’aller mieux, de stopper le tourbillon infernal dans lequel je m’étais foutue pour avoir une vie et m’en rendre compte, il l’a mal pris. Il a surtout mal pris le fait que je cesse tout contact avec lui mais c’est le conseil que mes psychiatres et psychologues m’ont donnés et je les ai suivis à la lettre. Ma motivation et volonté d’aller mieux n’étaient pas que mirages, elles étaient véridiques. La dernière fois que nous nous sommes croisés, il a nié son addiction en bloc tout en prenant soin de traiter de folle, de manipulatrice et de traîtresse. Des qualificatifs forts agréables, n’est-ce pas ? Sa réaction m’a en quelque sorte refroidie d’une quelconque relation amoureuse avec un homme… ou même une femme, peu importe. L’amour, c’est chose interdite pour moi. Officiellement.

Le dernier texto que tu as envoyé ? « Vous êtes combien à la fête ? Il y a de l’ambiance ? Laisse. C’est moi qui vais mettre l’ambiance ! »

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Des parents proches de la perfection. Ils n’étaient pas irréprochables, non mais ils ont toujours fait de leur mieux pour moi. Les revenus étaient modestes mais ils ont toujours remué ciel et terre pour moi, pour mon bonheur, pour que je sois heureuse. Même si quand j’étais au lycée, un problème d’alcool est venu s'immiscer dans la relation de mes parents et de celle que j’avais avec mon père, tout s’est arrangé au bout de deux ans. Aujourd’hui, tout va pour le mieux ! Ils ont été extrêmement présents lors de ma descente aux enfers. Ils ont su se montrer respectueux et compréhensifs envers ce que je vivais et ne m’ont,en aucun cas, jugé ma situation, mon addiction et ce que j’avais vécu, mon père, lui, comprenant parfaitement l’effet qu’une addiction, peu importe laquelle cela peut être, peut avoir sur un être-humain. Nous sommes très proches.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? La trentaine qui a pointé le bout de son nez mais mon énergie est intacte et je suis toujours prête à faire la fête quand on m’invite et même lors ce que l’on ne m’invite pas. Je suis la première à danser, je ne ressens aucunement une quelconque honte. Je sais que si quelqu’un se lance sur la piste de danse, tout le monde suit. Être la première que l’on regarde ne me dérange aucunement. En vérité, j’aime assez ce sentiment, égoïstement. Alors oui, en dehors de mes heures, très longues heures, je vais faire la fête, m’amuser avec des amis ou voire même de parfaits inconnus. J’en profite pour passer une nuit de pure plaisir avant de m’enfuir au petit matin.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Écrire ici

this session is gonna be different
boo/bob ꕥ l'âge du petit jésus
fréquence de rp : minimum une fois par semaine. ϟ fréquence de connexion : tous les jours de ma vie. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? je m'adapte en fonction de mon/mes partenaires. aussi bien 200 mots que 2000 mots. ϟ avatar à réserver : scarlett johansson. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : vert mais je trovue qu'ils seraient plus attractifs et donneraient plus envie de manger s'ils étaient bleus ou rose pétant. ϟ comment avez-vous connu 99 ? bazzart. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ?  je suis tellement heureuse d’être de retour parmi vous, rholala. merci de m’accepter malgré mon départ.
tumblr (gif) solsken (avatar)

let's hurt tonight (bambi)

Invité
18 r ; 1355 v.
Dim 12 Avr - 17:05
bambi matthews
29 ans - barmaid à The Overkill
FEAT : zazie beetz
Bambi est née à New-York, dans une famille dysfonctionnelle, avec un père abusif qui a brisé son enfance. Alors qu'elle n'a que cinq ans, elle perd sa mère et finit en foyer avant d'être adoptée par la famille Matthews. La tradition est d'avoir un surnom commençant par un B et le sien, c'est Bear pour la simple et bonne raison qu'elle grogne tout le temps. Une vraie maman ours bien que le mot maman l'exaspère au plus haut point. En effet, elle déteste les enfants. Malheureusement pour elle, sa demi-soeur biologique a refait surface dans sa vie et Bambi a à présent la garde de ses deux enfants pour une durée indéterminée. Mis-à-part sa vie familiale et sentimentale totalement chaotique, Bambi tient un blog où elle écrit des articles incendiaires. Militante et activiste pour les droits des femmes, elle se revendique féministe et fière de l'être. Dés son plus jeune, elle s'est réfugiée dans les livres de Stephen King qui sont devenues pour elle un véritable échappatoire. Depuis, elle écrit des histoires d'horreur dans son coin en rêvant un jour d'être publiée.
who am I
ꕥ âge : vingt-neuf ans.
ꕥ orientation sexuelle : bisexuelle.
ꕥ situation : seule. tu n'as clairement pas le temps pour une relation, surtout depuis que tu t'es retrouvée avec la garde de deux sales gosses.
ꕥ occupation : barmaid au bar The Overkill. pendant ton temps libre, tu écris des histoires d'horreur et tu tiens aussi un blog féministe où tu ne mâches pas tes mots.
ꕥ quartier : le bronx.
ꕥ qualités : imaginative, courageuse, dévouée, bienveillante, sincère.
ꕥ défauts : cynique, négative, têtue, blasée, bordélique, nerveuse.
ꕥ passions : {#}activisme{/#}, {#}écriture{/#}, {#}féminisme{/#}, {#}films-d-horreurs{/#}, {#}littérature{/#}/lecture
ꕥ communautés : {#}the{/#} overkill.
ꕥ scénario/pré-lien : famille matthews
ꕥ groupe : idk what you're talking about.
ꕥ souhaitez-vous un parrain ? non.
all about my player
ꕥ petite présentation perso : Rien n'a changé mis-à-part que j'ai pris un an de plus depuis mon dernier compte et c'est très triste.  Arrow

ꕥ ........ petit portrait chinois ........ ꕥ
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ꕥ un livre : Marche ou crève de SK.
ꕥ un film : Zootopie parce que c'est le dernier en date que je viens de voir.
ꕥ une série : Westworld, best serie ever.
ꕥ une chanson : Tout le dernier album de Dua Lipa.
ꕥ un animal : Un chaton.
ꕥ un plat/dessert : Des pâtes carbonara.
ꕥ une boisson : Jus de clémentine.
ꕥ une célébrité : Bill Skarsgard lol jtm
ꕥ un pouvoir magique : Remonter le temps.

ꕥ ........ et pour finir en beauté ........ ꕥ
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ꕥ un trigger : ce n'est pas obligatoire, mais n'hésitez pas à préciser les sujets sur lesquels vous n'avez pas envie de lire, ou qui vous mettent mal à l'aise.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...


25 Février 2019

Tu rentres tard. Plus tard que prévu. Il est là, il t'attend et tu sais très bien que cela va pas mal se passer. Il va chercher le moindre détail pour enclencher une dispute, pour te hurler, te reprocher tout qu'il a sur le cœur. Tu n'as même pas envie de rentrer ce soir-là, de passer la porte de ce qui est pourtant ton appartement à toi. Ton chez toi, là où tu devrais être en sécurité et où tu rentres de plus en plus à reculons quand tu sais qu'il est là, à t'attendre. Tu sais pourtant que tu devrais être heureuse de le voir, ressentir ces foutus papillons dans le bas ventre comme à vos débuts. Ce n'est plus pareil. Le conte de fée s'est transformé doucement mais sûrement en cauchemar comme dans l'un de tes romans. Un soupir et voilà que ta main se pose sur la poignée, ouvrant la porte d'entrée. Il est là, assis sur le canapé, à regarder un documentaire à la télévision. Dégage de là, c'est terminé. Voilà ce que tu crèves d'envie de lui dire, depuis des mois maintenant. Mais tu n'y arrives pas. Parce que tu as peur, peur de la réaction qu'il peut avoir. Il se lève et tu ne flanches pas. Pas cette fois-ci. Tu ne le lâches pas des yeux tandis qu'il s'approche de toi certainement pas pour t'embrasser. Tu peux le voir dans son regard. « Est-ce qu'on peut juste s'installer dans le canapé et regarder un film niais à la télé s'il te plaît ? » que tu lui lances, la fatigue se faisant ressentir dans ta voix. Tu ne veux pas t'excuser, pas ce soir. T'excuser de quoi au juste ? D'avoir dû rester au boulot plus longtemps pour aider à tout ranger ? Il ne comprend pas. Il ne veut jamais comprendre. Bien sûr, ta requête passe à la trappe. Les mots montent, plus haut les uns que les autres. Tes voisins se sont déjà plains de nombreuses fois de vos disputes, certains sont même allés jusqu'à appeler les flics. Mais il paraît si charmant. Tu ne sais pas comment tu en viens à être plaquée contre le mur, ses mains sur ton cou mais c'est à ce moment-là que tu as compris. Tous tes souvenirs sont remontés, tous ceux que tu t'es forcée d'oublier. Ceux de ton enfance, de ta famille biologique. Les hurlements, les objets qui volent à travers la pièce, les coups... Ta mère n'a pas su se défendre, ta mère n'a tout simplement pas eu d'aide. Et maintenant, elle n'est plus là pour en parler. C'est grâce à cette pensée que tu trouves la force de le repousser, de répondre, et surtout de t'enfuir avec seulement ton sac-à-main et rien de plus. Ce soir-là, tu fais exprès de prendre des rues bien fréquentées et éclairés, malgré les larmes qui coulent le long de tes joues. Parce que tu as peur. Peur qu'il soit là, quelque part, qu'il te suive. De tomber une nouvelle fois sur quelqu'un de mauvais. Il n'y a qu'un seul endroit où tu veux aller. C'est devant l'immeuble de ton petit frère d'adoption, Blaise, que tu finis. Et quand il ouvre la porte, tu ne peux que baisser le regard sur le sol. « Désolée. ». Désolée de ne pas l'avoir écouté, désolée d'avoir cru un seul instant que le bonheur pouvait être possible. Tu n'as jamais montré un signe de faiblesse, Bambi. Certainement pas devant tes frères et soeurs. Mais ce soir-là, tu craques. Parce que tu viens de vivre ce que ta mère a vécu durant les premières années de ta vie.


15 mars 2020

Tu espères que c'est une blague, lorsque tu lis la lettre que tu tiens entre les mains. Mais après plusieurs appels, toutes ces fois où tu t'es déplacée aux différents lieux que l'on t'a indiqué, tu as bien vite compris que non. Ton géniteur a fait des siennes avant de rencontrer ta mère et n'a rien trouvé de mieux que de pondre une gosse avant de s'évaporer dans la nature au bout de quelques mois ou années, tu n'en sais rien. Sauf que voilà, tu n'as jamais voulu te retrouver avec une grande demi-soeur biologique qui apparaît soudainement dans ta vie. C'est elle qui a fait le premier pas vers toi et tu as accepté après des mois d'hésitations. Tu pouvais sentir qu'il y avait quelque chose mais à aucun moment tu n'as pas te douter que reprendre contact avec elle, ce serait te retrouver avec la garde de ses enfants. Un adolescent de dix-huit et une gamine de dix ans. Tu aurais pu refuser, si seulement tu avais eu le courage de le faire. Et après les nombreuses visites et rendez-vous avec des professionnels, voilà que tu te retrouves avec ce que tu n'as jamais voulu dans ta vie : des enfants. Ce n'est que provisoire, qu'elle t'a dit. Le temps de sa cure de désintoxication, de prouver qu'elle est de nouveau capable de prendre soin de ses enfants toute seule. Parce que le père s'est barré, bien évidemment. C'est toi la plus normale dans cette famille. Voilà ce qu'elle a osé te sortir. Mais toi, tu estimes n'avoir plus rien à faire dans cette famille. Que ta vraie famille, ce sont les Matthews, ceux qui t'ont donné la chance de vivre dans un environnement sain. Et tu es censée faire quoi, maintenant ? Faire la même chose avec ses gosses ? « Quoi ? On va devoir vivre dans ce trou à rats ? J'aurais préféré aller dans un foyer. ». C'est la première phrase que l'aîné te sort lorsqu'il passe la porte de ton appartement. C'est aussi à ce moment-là que tu as compris que tu allais certainement devoir apprendre la patience et surtout dire adieu à ta tranquillité.
this session is gonna be different
deborah ꕥ 25 ans
fréquence de rp : une fois tous les dix jours. ϟ fréquence de connexion : trop souvent. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 400/900. ϟ avatar à réserver : zazie beetz. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : turquoise. ϟ comment avez-vous connu 99 ? j'y suis déjà. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ?  doog
tumblr (gif) HOODWINK (avatar)

shockwave

Invité
17 r ; 1714 v.
Mer 4 Mar - 23:04
rachel wiley
ft kaya scodelario
ꕥ résumé : rachel, elle est douce et petit peu maladroite. pas vraiment au sens propre du terme, mais souvent dans ses mots et plus jeune, dans ses actes. à l'adolescence, elle a eu beaucoup de mal à gérer la pression familiale. ses parents l'imaginaient faire de grandes choses, quand elle ne rêvait que d'une liberté qu'elle a obtenue de façon discutable. en découchant régulièrement et en délaissant ses études. en fréquentant ce garçon prénommé kit, et mille autres pour se convaincre qu'elle ne l'aimait pas tant que ça. en traînant ça et là dans des endroits où elle n'avait rien à faire. des refuges pour enfants délaissés, des immeubles désaffectés où ils étaient livrés à eux-même alors que ses parents dressaient toujours la table pour trois, et pour rien. de ses seize à vingt ans, elle a erré sans autre but que de profiter d'une existence dénuée de tout sens. elle buvait un peu, fumait beaucoup et pas que la cigarette. les crises d'angoisse qui lui collent à la peau viennent en partie de là. si légères au début et puis, assez redondantes pour provoquer une prise de conscience. alors elle s'excuse auprès de ses parents, qui ne lui sautent pas vraiment dans les bras mais qu'importe, elle tourne le dos à tous ses mauvais choix et dort dans sa chambre d'adolescente tous les soirs. elle passe les équivalences nécessaires pour entrer en école d'infirmière et ne s'en sort pas trop mal. sûrement parce qu'elle ne faisait rien d'autre à côté. ses mauvaises fréquentations envolées, il ne restait personne pour la distraire. et elle entame une thérapie en parallèle. avec son cousin, dont c'est le métier et qui la pistonne un peu plus tard pour la faire entrer au richmond, où il travaille. elle se construit dès lors l'inverse du futur qu'elle envisageait plus jeune et rentre dans les cases imaginées par ses parents, mais ça lui va bien. elle va mieux, mentalement. bien que pour remonter la pente elle a dû cracher sur tout ce qu'elle était auparavant, et qu'elle regrette ça, plus que sa crise d'adolescence.
who am I
ꕥ âge : {#}vingt-six{/#} ans, depuis le vingt-sept décembre dernier.
ꕥ orientation sexuelle : si ce n'est quelques smacks et mains baladeuses sur le corps d'anciennes copines quand elle était plus jeune, elle n'a fréquenté que des hommes. donc si on lui demande de se coller une étiquette, dessus elle écrirait {#}hétérosexuelle{/#}.
ꕥ situation : {#}célibataire{/#}. qui déteste les repas aux chandelles et ne sait pas vraiment si elle veut partager sa routine. un jour oui, l'autre pas. elle n'est pas facile à suivre. elle aime avoir quelqu'un avec qui échanger des textos, mais qui ne veuille pas la voir trop souvent. elle est libre et aime dormir seule. elle a pas mal batifolé avant ses vingt ans et depuis, rien de transcendant. mais elle se fiche de tout ça. elle ne veut pas de bague au doigt. ni d'enfants.
ꕥ occupation : {#}infirmière{/#}, aux urgences du richmond medical  center. elle aime bosser de nuit. faire de longues gardes. manquer de temps pour trop réfléchir. poser sa main sur l'épaule de ses patients. dire j'arrive en sachant très bien qu'elle n'aura pas le temps. faire sourire. draguer gentiment les médecins pour qu'ils fassent passer ses dossiers en priorité. se replonger dans ses livres de cours. enfiler sa tenue bleue. les derniers jours de stage des étudiants parce qu'ils ramènent des friandises. se sentir utile. se dire que pour rien au monde elle ne ferait autre chose de sa vie.
ꕥ quartier : elle vit dans le {#}quartierchinois{/#} de brooklyn.
ꕥ qualités : adepte du raisonnement cartésien, mais très ouverte d'esprit. douce. passionnée. courageuse, et débrouillarde aussi. volontaire. relativement discrète. curieuse de tout et honnête.
ꕥ défauts : (trop) speed et impatiente, mais un peu faignante sur les bords. impulsive. souvent maladroite. de mauvaise humeur le matin. un brin fataliste. anxieuse. elle est têtue (et jure souvent)
ꕥ passions : {#}café{/#} {#}s-endormir-devant-la-tv{/#} (tous les soirs) {#}adrénaline{/#} {#}cigarette{/#} {#}militantisme{/#} {#}rock-anglais{/#} {#}beatles{/#} {#}vivre-la-nuit{/#} {#}féminisme{/#} {#}documentaires{/#} {#}netflix-and-chill{/#} {#}orages{/#} (quand elle est dans son lit) {#}débats{/#} {#}vieux-films{/#}
ꕥ communautés : you should be sad
ꕥ groupe : just small daddy issues
ꕥ souhaitez-vous un parrain ? avec plaisir love
all about my player
ꕥ petite présentation perso : jennifer, vingt-six ans (qui se demande où sont passées toutes les années précédentes) (et qui ne sait jamais quoi écrire dans ce genre de parties). je traîne sur les forums depuis une quinzaine d'années et je pense que ce milieu a vraiment besoin d’endroits comme celui-ci. j’aime la lecture et je voue un culte aux romans brochés - même si ma banquière aimerait que je me tourne davantage vers le rayon poches Tag féminisme sur I've got 99 problems 3397895790 j'écoute beaucoup de musique, mais toujours la même chose et ma culture musicale s'est un peu arrêtée net dans les années deux mille, mais le dernier moreau lu sur l'application musique de mon téléphone c'est undrunk de fletcher, ce qui contredit la phrase d'avant Tag féminisme sur I've got 99 problems 2153884322 j'aime rire, je suis souvent second degré et adepte du sarcasme. j’aime les gens (même si j’ai un peu perdu fois en l’humanité ptdr). dans la vie, je bosse dans le social et j’ai des horaires décalées donc je traîne sur les forums un peu tout le temps et n’importe quand. j’aime les liens creusés. j’aime aussi quand tout se fait au feeling et me rendre compte que le destin fait bien les choses parce que tout fini souvent par s’imbriquer Arrow j’ai une passion pour la lecture des fiches donc ne vous étonnez pas si je débarque dans vos mps avec mille idées et beaucoup trop de lignes (pardon d'avance Tag féminisme sur I've got 99 problems 2153884322) et d’ailleurs, ça commencerait pas à faire long comme présentation pour quelqu’un qui ne savait pas quoi raconter ?

ꕥ ........ petit portrait chinois ........ ꕥ
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ꕥ un livre : 10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange (elif shafak)
ꕥ un film : the truman show
ꕥ une série : please like me
ꕥ une chanson : one of us (liam gallagher)
ꕥ un animal : un éléphant
ꕥ un plat/dessert : un (bon) croissant
ꕥ une boisson : l'eau plate
ꕥ une célébrité : stephen king
ꕥ un pouvoir magique : la télépathie

ꕥ ........ et pour finir en beauté ........ ꕥ
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ꕥ un trigger : sexe cru, inceste, violence sur les animaux.

that's my story / self diagnosis
2013 - richmond medical center, à staten island. Elle ne sait pas ce qu'elle fout là, assise sur un muret qui sépare la verdure de l'allée où viennent de se succéder une dizaine de voitures en l'espace de quelques minutes. Des taxis. Des familles, dans des grosses voitures. Et le bruit des ambulances en fond, qui se servent sûrement d'une autre entrée. Enfin c'est ce qu'elle imagine, parce qu'elle n'a pas suffisamment souvent mis les pieds au Richmond Medical Center pour connaître leur manière de fonctionner. Ni pour savoir ce qu'il faut faire quand on veut se faire soigner, ou intercepter un cousin thérapeute à qui on n'a pas parlé depuis des mois, peut-être des années. Pas vraiment, en tout cas. Un geste de la main quand ils se croisent dans la ville et quelques rires forcés durant les repas de famille qu'elle n'arrive jamais à esquiver. Parce qu'il paraît qu'elle ne ment pas bien, que ses excuses ne sont pas suffisamment recherchées, mais comment tromper le regard d'une femme qui a passé un peu plus de huit mois à façonner le sien. Ça ne marche pas. Jamais. Donc mère et fille finissent par se crier dessus, et c'est la frustration qu'elles partagent qui gagne à tous les coups. Sûrement parce que c'est la dernière chose qu'elles ont en commun. Le dernier fragment similaire qu'elles ont conservé des quinze premières années de leur relation. Reste bien un brin d'incompréhension aussi, mais quand l'une ressent de la honte, l'autre est rongée par le mépris. Et chaque fois que le regard de sa mère marque sa nuque au fer chaud quand elles se retrouvent entourées d'autres personnes, elle ne pense qu'à la manière de se venger de ces brides qu'on lui impose. Pensait, du moins. Elle ne serait pas là sinon, en train de cracher un nuage de nicotine au milieu de panneaux qui interdisent de fumer dans l'enceinte de l'hôpital. Et d'un coup ces grandes lettres sur fond gris l'oppressent, à moins que ce ne soit cette vieille dame aux lèvres pincées qui secoue la tête de droite à gauche lorsqu'elle passe juste à côté de cette gamine aux paupières trop peinturlurés. Elle voudrait s'excuser, et cache machinalement sa clope dans son dos comme si ça changeait quelque chose, mais ses lèvres ne forment rien d'autre qu'un sourire maladroit et sa jambe droite commence à se prendre pour un marteau piqueur. Donc elle se lève et regarde ailleurs. Tire trois longues taffes sur sa cigarette et fait rouler le filtre entre ses doigts pour laisser tomber le reste de tabac dans l'herbe, avant de marcher dessus et de balancer le mégot jaunâtre dans la poubelle près de l'entrée.

C'est comme ça qu'elle se retrouve devant les portes automatiques de l'hôpital. Grâce à ce reportage sur la pollution que provoquent les fumeurs qu'elle a vu l'année dernière avec Kit, son ex enfin, le gars qu'elle fréquentait encore la semaine dernière. Il cuvait pendant qu'elle tentait de fatiguer devant la télévision. Résultat, elle n'avait pas réussit à fermer l'œil de la nuit à cause de bruits qui n'existaient sûrement que dans sa tête et elle s'était découvert une espèce de sensibilité à l'écologie. Depuis elle ne jette plus rien par terre. Elle est même devenue végétarienne, et même pas pour faire chier sa mère - bien qu'elle a patienté jusqu'à novembre dernier pour le lui annoncer, devant la fameuse dinde qu'elle se charge tous les ans de cuisiner pour Thanksgiving. Maman s'est contenté de rire et de parler des jeunes et de leurs lubies avec le reste de la famille. Pendant une heure, durant laquelle sa fille a échangé quelques textos avec l'un de ses cousins qui a la chance de ne plus être invité, pour lui confirmer que les réunions familiales des wiley étaient toujours aussi merdiques. J'ai rendez-vous avec le docteur Wiley, si vous pouviez m'dire où est-ce qu'il faut que j'me rende s'il vous plaît ? Elle pose ses avant-bras sur le comptoir de l'accueil, avant de les retirer en se disant que ça ne se fait peut-être pas. Et de réaliser que par contre, c'est sûrement blindé de microbes. Sur sa droite des gens prennent des tickets, elle les observe vaguement en foutant ses mains dans ses poches, mais ne se demande pas si elle était censée faire pareil ou pas puisque de toute façon elle ne cherche qu'un renseignement sous un faux prétexte. Alors qu'importe le résultat. Il est thérapeute, j'sais pas vraiment comment vous dites du coup, enfin si c'est vraiment un docteur ou si j'suis juste censée l'appeler Monsieur Wiley. La femme a le combiné du téléphone coincé entre sa joue trop rose et son épaule. Elle doit avoir une cinquantaine d'années, peut-être un peu plus. Et elle se contente de lever sa main pour lui signifier de se taire, avant de reprendre sa discussion et de la laisser faire le poireau. Ça la démange de se barrer sur-le-champs et l'envie de nicotine se pointe de nouveau. Elle a l'impression que ses jambes vont se dérober et que sa vision devient floue. Enfin, elle voit vraiment flou. Mais ce n'est que le stress. Ouais, ce n'est que ça. Laissez tomber. Trop de gens s'amassent derrière. Elle décampe de la file et respire de la manière qu'ils expliquent sur internet quand on tape comment calmer une crise angoisse et qu'on se retrouve sur des forums qui vous prédisent une mort lente et douloureuse pour le courant de la semaine prochaine. Mais ça marche. La plupart du temps. Pas vraiment maintenant, mais elle se concentre sur les écriteaux ça et là qui indiquent les directions à prendre. Et après avoir parcouru de long en large une dizaine de couloirs et être revenu sur ses pas trois fois, elle pousse enfin les portes battantes du pôle cancers féminins et santé des femmes. Rien que le nom pousse son palpitant à vouloir s'extirper de son thorax.

Elle sourit de façon floue aux soignants qu'elle croise. Aux femmes, aussi. La plupart la regardent traverser l'aile d'un pas mal assuré et doivent faire le parallèle avec leur situation, quelle qu'elle soit. Du moins c'est ce qu'elle fait, en se disant qu'elle doit bien être la seule à n'avoir rien à foutre là. Elle hésite encore à repartir d'ailleurs. Surtout une fois assise dans la salle d'attente. Seule. C'est déjà ça. Attendre dans un endroit clos avec d'autres personnes est quelque chose qui la tend depuis quelques mois. C'est pour ça qu'elle ne prend plus les ascenseurs. En fait elle évite au maximum toutes les situations desquelles elle ne peut pas s'échapper à sa guise. Dont les rendez-vous. Administratifs. Médicaux. Galants aussi, quand ils risquent d'être trop formels. Elle a arrêté ses études l'année dernière juste avant l'obtention de son high school graduation, ne raffolant pas de ça et endurant difficilement les huit heures journalières de confinement que ça exigeait. Depuis elle vit aux crochets de ses parents qui ne supportent pas son train de vie complètement dénué de sens, et de la voir délaisser le lit de sa chambre d'adolescente pour d'autres lieux dont ils n'ont pas connaissance. Maman l'imagine sûrement en train de se droguer dans un endroit craignos. Papa doit se dire qu'elle squatte chez une copine et qu'il faut que jeunesse se passe. Les deux ont raison. J'aurais dû t'appeler, mais j'y arrivais pas et - et j'me suis dit que si je venais là ça serait plus compliqué de te tourner le dos que de raccrocher au bout de la deuxième sonnerie. Et spoiler alert, ça l'est. Il est toujours sur le pas de la porte de son cabinet, ou son bureau peu importe comment il l'appelle, et elle se met à rire amèrement devant la gueule de six pieds de long que tire son cousin. Un peu à sa propre vanne aussi, et parce que ses yeux commencent à devenir vitreux. Et elle veut rajouter quelque chose. Dire qu'elle a discuté avec ses parents la veille au soir et que malgré ses excuses pour son comportement de ces dernières années sa mère ne s'est pas jetée dans ses bras. Que le gars avec lequel elle froisse des draps depuis quatre ans la harcèle depuis des jours et qu'elle meurt d'envie de lui répondre autant que de ne plus jamais le revoir. Qu'elle a un peu de shit dans sa poche qu'elle s'est fait pression pour ne pas mélanger au tabac de la dernière clope qu'elle a fumé, parce que ça lui file des putains de vertiges et que ça n'a plus rien de l'effet relaxant que ça avait quand elle a commencé. Elle veut aussi lui dire qu'elle est désolée. De foutre en l'air son planning de la journée et de ce regard de chien battu qu'il ne maîtrise pas, mais elle se contente de remonter ses pieds sur le rebord de la chaise de laquelle elle ne s'est pas levée et de se mettre à chialer dans ses genoux.
this session is gonna be different
natblida/jennifer ꕥ 26 ans
fréquence de rp : difficile d'assurer quelque chose à peine inscrite puisqu'on se cale tous un peu inconsciemment sur l'activité générale du forum je pense, mais je dirais régulière. une fois par semaine au minimum. ϟ fréquence de connexion : disons que dès que j'ai cinq minutes, je passe par réflexe depuis mon téléphone. ça résume assez bien mon addiction pour le milieu. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? entre quatre et huit-cents, je pense que c'est à peu près ma fourchette habituelle. ϟ avatar à réserver : kaya scodelario. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : ROUGES. ϟ comment avez-vous connu 99 ? j'ai cliqué par curiosité quelques jours après son ouverture, en le voyant pop sur bazzart. et le nom est revenu à mes oreilles récemment donc je me suis dit que c'était peut-être un signe, et qu'il était temps de s'y intéresser de plus près. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? plus je parcours le forum et plus je me dis que c'est une très belle réussite love
tumblr (gif) solsken (avatar)

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