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3 résultats trouvés pour militantisme

hello daddy, hello mom, i'm your cherry bomb (ruby)

Invité
15 r ; 772 v.
Dim 14 Fév - 21:40
RUBY BLACKSON
just small daddy issues
ID CARD
{@=818}Ruby Blackson{/@}
24 ans - camerawoman et youtubeuse ciné
FEAT : Angèle Van Laeken
Oyez, oyez, ladies and gentlemen, on vous présente ici une jeune demoiselle de 24 ans, qui essaye de vivre seule pour la première fois de sa vie. La jolie blonde et pas mal chiante sur les bords, passionnée de cinéma ne recherche pas de mec mortel. Camérawoman chez inclusive prod, elle est également youtubeuse ciné, et sa chaîne commence prendre de l'ampleur. Elle pourrait presque en vivre et le sait, mais ne compte pas arrêter son passionnant boulot pour autant. Prenez garde, car la jeune femme impulsive est doté d'un humour noir voir méchant, et sait mettre la parfaite dose de sarcasme pour vous pointer au coeur.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : américaine.
Ethnie/origines : americaine des ongles de pieds à la tête.
Orientation : les femmes, toutes les femmes, ah ce qu'elles sont belles les femmes.
Situation : célibataire, parce que l'amour ça ne sert à rien.
Occupation : camerawoman chez inclusive prod, youtubeuse cinéma.
Quartier : brooklyn, williamsburg bedford street, appartement numéro 22.

and what else ?
Qualités : autonome, curieuse, analyste, compétitrice, (un peu trop) honnête, loyale, persévérante, tenace, dynamique, joueuse, reine du second degré.
Défauts : brute, chieuse, immature, désordonnée, obstinée, pédante, râleuse, grande gueule, têtue, impulsive, jalouse,  ne tient pas en place.
Passions : {#}chat{/#} {#}cinéma{/#} {#}militantisme{/#}
Communautés : lgbt center, meow parlor, cinéma du queens, best friends lifesaving center.






that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? J'ai perdu ma putain de carte SD dans laquelle se trouvait une SUPER LONGUE vidéo qui parlait de mon amour pour le Seigneur des Anneaux. Je ne comprends vraiment pas où est-ce que j'ai pu la ranger. C'est un truc qui ne m'est pourtant jamais arrivé, d'habitude, le bordel dans lequel se trouve mon bureau, c'est un bordel organisé, et je finis toujours par retrouver mes affaires. Même si souvent, ce sont mes colocs qui m'aidaient avec ça. Ou bien qui me forçaient à ranger, et du coup je retrouvais ce que j'avais perdu. Mais maintenant, je n'ai plus de colocs. Je vis seule, et je dois me débrouiller avec mon bordel.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Bon, ben si les réseaux sociaux comptent vraiment, alors ouais, je suppose que je suis accro aux réseaux, puisque je ne me vois pas vivre sans. C'est surtout à cause de ma chaîne youtube, je suppose. Et c'est vrai que ma tasse de thé du matin, je ne m'en passe plus. Alors je pense qu'à ça aussi je suis accro, au thé.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Euh, mal ? Non mais attendez, je sais ce que vous allez me dire. "Oui mais Ruby, t'es vraiment chiante, forcément qu'elle allait péter un câble, gneugneugneu". Mais je vais vous donner ma version de l'histoire aussi, vous allez voir que j'avais pas tort. La nana passe ses nuits au téléphone rose, à parler à des mecs en chien. C'est normal que j'apprécie pas. Okay, c'est un boulot comme un autre, mais moi j'aime pas que des gens fantasment sur ma meuf comme ça. Alors ouais, j'ai peut-être pas été sympa, j'ai peut-être dit des trucs méchants, j'ai certainement été trop loin. J'ai gueulé, fort, j'ai pas pesé mes mots. Moi tu m'fais du mal, ben j'te fais du mal en retour. C'est donnant donnant, ma chérie.
C'était ma dernière relation à peu près sérieuse. Et vu comment ça s'est terminé, je peux vous dire que je suis pas prête à réitérer l'expérience.

Le dernier texto que tu as envoyé ? Ca te dit qu'on se fasse une bouffe thaïlandaise ? Je meure d'envie d'un poke bowl.
Envoyé à un ami, bien sûr, je ne parle pas des pokeball avec lesquelles on attrape pikachu et compagnie, hein. Je parle de ce super plat, un bol de riz avec des légumes à gogo. Certains y mettent du poisson ou de la viande, moi je ne mange rien qui vient d'animaux, donc c'est simplement un arc en ciel de légumes dans mon assiette. Et qu'est-ce que j'adore ça, mon dieu.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Alors, bon, j'ai pas été une ado facile à vivre. Je me suis rebellée tout d'un coup, et j'ai pas été très sympa avec eux, parce que j'en avais marre qu'on me traitait comme une petite fille fragile et en sucre. Ma mère me disait que je m'habillait "comme un garçon", et y'a même un jour où, ado, j'suis rentrée à la maison avec une coupe de cheveux rasée. Pas tout rasé à blanc, une coupe travaillée, mais j'ai fait ça juste pour faire péter un câble à ma mère. Pour lui faire comprendre que je n'étais plus sa poupée barbie, et que je faisais ce que je voulais.
Maintenant, j'ai mûri un peu, alors même si je suis pas la petite princesse qu'elle aurait rêvé d'avoir, ça va mieux entre nous.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? J'écris mes vidéos pour youtube, je tourne mes vidéos pour youtube, je monte mes vidéos pour youtube. Je m'occupe de mon chat et de mon chien aussi, bien sûr.
Bon, pas le samedi soir et le dimanche. Le samedi soir et le dimanche je tente de faire autre chose, aller en boîte, sortir, faire la fête, me reposer un peu, m'occuper de mes plantes, me rendre au best friends lifesaving center pour faire du bénévolat. J'essaye, même si quand je fais pas ça, je regarde un film en prenant des notes en me disant que ça pourrait me servir si je décidais d'en faire une vidéo. Mais c'est pas de ma faute, je fais ça par passion.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? Tout le monde ne s'en rend pas forcément compte, mais je dors pas. Ou très peu. Je fais souvent des nuits blanches dans le mois, en fait. C'est parce que j'aime trop ce que je fais, que ce soit mon boulot ou ma chaîne youtube, je bosse comme une malade, et je ne sais pas m'arrêter. Donc ça m'est déjà arrivé, (et à plusieurs reprises d'ailleurs) de partir au boulot un matin, sans avoir dormi de la nuit. Y'a même une fois où j'ai bossé jusqu'au petit matin, et du coup, j'avais même pas pris de douche. Voilà, vous l'avez votre fait peu glorieux.



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : dark unicorn / maureen
Age: toujours vingt deux Tag militantisme sur I've got 99 problems 199075109
Avez-vous des triggers personnels ? l'inceste romantisé, les exorcismes
Avatar à réserver : Angèle Van Laeken
Crédit avatar utilisé dans la fiche: FRIMELDA
Souhaitez-vous un mp d'intégration non merci love

even in the chaos, don't forget to kiss (helia)

Invité
17 r ; 585 v.
dans rps
Jeu 16 Juil - 20:18
helia solá
vingt-trois ans - sociologue
FEAT : camila morrone
fille d'immigrés, helia est un curieux mélange entre l'allégresse du brésil, le prestige britannique et la décontraction californienne. née au sein de la cité des anges, elle a grandi dans une famille aimante et soudée dont elle est la cadette. dès son plus jeune âge, ses parents lui ont inculqué les avantages de la diversité culturelle ainsi que ceux de la tolérance et de la diplomatie. de ce fait, on peut aisément affirmer qu'elle a su se développer dans un environnement sain et attentif à ses besoins les plus fondamentaux. consciente de sa chance et de son privilège, helia l'est principalement devenue grâce à son père avec lequel elle entretient une relation fusionnelle. lorenzo, de son nom, n'a pas manqué de lui faire connaître son passé miséreux ainsi que ses origines modestes. en tant que parent se voulant responsable, le latino a enseigné à ses deux filles la persévérance ainsi que la reconnaissance. amplement inspirée par cette influence positive, en grandissant, helia s'est naturellement tournée vers les autres et plus particulièrement vers les communautés en difficulté. depuis l'adolescence, elle aspire à faire bouger les choses et à améliorer la société qui l'entoure ; ce qui fait d'elle quelqu'un d'érudit, de cultivé et de communicatif. cependant, l'empathie qui la caractérise peut parfois l'inciter à s'user plus qu'elle ne le devrait. ces vagues d'émotions, dû à sa grande sensibilité, peuvent la rendre lunatique et parfois même insaisissable. dans son intention de vouloir tout réparer — y compris ce qui ne peut pas l'être —  helia a tendance à s'oublier en faveur de son prochain. idéaliste, elle est persuadée qu'aucun homme sur terre ne peut être qu'entièrement mauvais. elle fait partie de ces quelques âmes à briller ; quand bien même elle a pris la mauvaise habitude de refouler ses propres larmes. dans ces moments de vulnérabilité, elle est du genre à amuser la galerie et à dévier l'attention portée à ses faiblesses avec humour et déni. dans tous les cas, helia refuse d'abîmer les autres avec ses problèmes. comme le soleil, elle réchauffe ceux qui l'approchent et leur apporte un peu de clarté. cependant, intérieurement, elle brûle constamment, à l'image d'une supernova esseulée en plein cœur de l'univers.  
who am I
ꕥ âge : vingt-trois ans. gamine inspirée par de grands idéaux. ses ambitions sont rythmées par les pulsations de son cœur agité de curiosité. elle est toutefois encore un peu bancale, comme le moineau sorti de son nid, aux pattes aussi cotonneuses que fébriles.
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuelle curieuse. elle ne s'y connaît pas trop, helia, en sensualité. elle admire pourtant les femmes assurées et s'imagine un jour pouvoir leur ressembler. il lui est arrivé d'embrasser, de toucher quelques fois, mais ça s'est arrêté là. et depuis que malcolm l'a trompée, sa confiance en elle s'est abîmée.
ꕥ situation : célibataire mais intéressée par quelqu'un. de base, helia, c'est à ses études et à sa carrière qu'elle voulait s'abandonner. même si ça lui a probablement coûté de perdre malcolm. elle a pensé que les sentiments, pour elle, ce n'était pas le moment mais elle a rencontré un autre homme, plus âgé qu'elle, et depuis ce jour, tout se transforme en son cœur un peu écorché.
ꕥ occupation : assistante de recherches au sénat (master en sociologie interculturelle et développement). c'était un coup de chance inouï sur lequel elle n'a pas pu tirer un trait, un tremplin de circonstance pour ce qu'elle espère faire de sa vie. helia, elle veut rendre le monde un peu meilleur. elle a le cran de croire au peuple ; même lorsque parfois ce même peuple crache au visage des moins favorisés. elle a de l'espoir et du cœur, ça se remarque dès qu'on l'effleure. elle aime trop, helia. parfois plus qu'elle ne le devrait.
ꕥ quartier : brooklyn. ce quartier lui permet de respirer un peu. elle aime son charme particulier et les arts qui viennent l'animer. c'est presque chaleureux, presque familier.
ꕥ qualités : optimiste, désintéressée, cultivée, indépendante, sociable, compréhensive, loyale, communicative, aventureuse, aimante.
ꕥ défauts : lunatique, sensible, enfantine, téméraire, méfiante, indécise, complexe, réservée sur ses émotions, jalouse en couple, curieuse.
ꕥ passions : {#}écriture{/#} {#}politique{/#} {#}militantisme{/#}
ꕥ groupe : fit hot guys have problems too.
ꕥ communautés : Los Latinx, NYC Expats, Salsa Class, El Hálito, The Lift.  
ꕥ scénario/pré-lien : personnage inventé.
ꕥ parrain : non, merci  Tag militantisme sur I've got 99 problems 3974363061

all about my player
ꕥ petite présentation perso : je m'appelle stéphanie, j'ai vingt-sept ans et je vis quelque part en Belgique. je suis très réservée et je n'aime pas parler de ma vie privée pour des raisons personnelles mais je ne suis pas du tout méchante. je suis passionnée par l'écriture et je fais du RP depuis plus de dix ans. j'aime les arts et les langues en général ainsi que tout ce qui est un peu décalé. c'est tout, pour le moment. Tag militantisme sur I've got 99 problems 3974363061

petit portrait chinois
ꕥ un livre : les fleurs du mal, c. baudelaire.
ꕥ un film : revolver.
ꕥ une série : penny dreadful.
ꕥ une chanson : nisi dominus, vivaldi.
ꕥ un animal : biche.
ꕥ un plat/dessert : millefeuille russe.
ꕥ une boisson : ice tea green.
ꕥ une célébrité : aucune idée Tag militantisme sur I've got 99 problems 401604297
ꕥ un pouvoir magique : la téléportation.
pour finir en beauté
ꕥ un trigger : pédophilie, inceste, violences conjugales, maltraitance infantile, violence sur animaux, alcoolisme, relations toxiques et abusives.


that's my story / self diagnosis
« Happiness in intelligent people is the rarest thing I know. »
Ernest Hemingway

Depuis l'enfance, Helia marche avec des rêves au bord des lèvres et sous l'influence de son père, le bonheur est devenu une habitude qui a su transformer l'amour en réflexe. Elle porte l'espoir en seconde peau et métamorphose la légèreté en promesse. Craintive face aux nuages cœur, elle a appris à chasser la tristesse à coup d'éclats de rire, privilégiant un sincère altruisme à la profondeur des bleus que peut parfois lui laisser la vie. Sous la brillance — parfois trompeuse — de ses grands sourires se cachent quelques tornades où le sel de ses larmes, doucement accumulées, peut quelques fois la rendre ivre. En effet, l'apparition de son mal-être la rend pudique et volatile. Soudainement, elle disparaît ; étouffant ses maux d'un silence strident qu'on lui reproche souvent. Elle peine à parler de ce qui la tourmente, Helia, et préfère largement colmater d'affection les blessures qui ne lui appartiennent pas. C'est plus facile pour elle de ne pas montrer ses plaies et d'embellir de positivité quelques fois exagérée les échos de son anxiété. Pourtant, sa famille n'a jamais cessé de veiller sur elle ; prenant garde à ce qu'elle ne s'égare pas dans les méandres de cette étrange solitude. Ils l'ont accompagné, continuent de le faire, et c'est pour cette raison qu'elle a fait d'eux sa principale priorité.

En tant que cadette, elle a toujours admiré le courage et l'ambition de son aînée. Les querelles enfantines qu'elles ont pu partager n'ont jamais fait le poids face à l'amour immuable qui les lie encore aujourd'hui. Comme les doigts de la main, elles demeurent inséparables ; malgré le temps qui passe et qui tente encore inlassablement de les éloigner. Différentes, leurs traits de caractère s'opposent pourtant les uns aux autres mais aucun de leurs fous rires n'a jamais pu se ternir des quelques malentendus qu'elles ont pu rencontré. Kennya, d'un regard, est capable de comprendre les houles inopinées pouvant troubler les eaux calmes de sa petite protégée. Elle a su accepter toutes les nuances excentriques de sa personnalité malgré leur complexité. Et de ce fait, Helia a du mal à imaginer son existence sans la présence rassurante de sa sœur à ses côtés. En dépit de son caractère indépendant, elle a pleinement conscience de la chance qu'elle détient d'avoir l'attention des êtres qui lui sont chers et pour rien au monde, elle n'échangerait sa place contre celle de quelqu'un d'autre. Être humble et reconnaissante est une qualité que lui a légué son père qui, malgré son aisance actuelle, n'a pas toujours été chéri par la fortune matérialiste que prône à outrance cette terre d'Eldorado que fut autrefois l'Amérique à ses yeux.

Comme tant d'autres, Lorenzo a connu la misère alarmante des favelas brésiliennes. Malgré le soleil irradiant que portent ses lèvres lorsqu'il sourit, il garde de profondes cicatrices des années épuisantes et laborieuses qu'il a passé dans la pauvreté. Il n'en méprise pourtant pas ses origines et a toujours mis un point d'honneur à en habiller l'âme de ses filles. Naturellement empathique, Helia éprouve toujours énormément d'émotion lorsqu'elle pense au chemin qu'a pu accomplir son père afin qu'elle puisse mener les débuts de son existence en toute sérénité. Le poids de ses sacrifices lui octroie une assurance invisible qui peut parfois lui faire pousser des ailes. En oubli d'elle-même, il lui arrive de se sentir invincible face aux coups durs. Elle feint alors l'insensibilité ou l'indifférence ; refoulant par automatisme des peines qu'elle devrait pourtant laisser vivre afin de mieux les laisser partir. Cette part de déni lui permet toutefois de faire face aux difficultés sans ciller. Cependant, elle a appris à ses dépens que le contre-coup finit tôt ou tard par arriver ; notamment lorsque les autres, finalement rassurés par le soutien qu'elle a affectueusement pu leur apporter, semblent trop occupés pour remarquer sa distance inavouée.

Malgré tout, elle n'a jamais responsabilisé quiconque de ces failles ; particulièrement consciente qu'elle est bien la seule à les avoir esquissé sur son cœur un peu maladroit. Attentive et concernée, elle a souvent du mal à comprendre qu'on la malmène et qu'on abuse de sa bonté. C'est probablement l'adolescence qui lui a ouvert les yeux sur la question. Alors que pour la première fois, elle était tombée amoureuse. Comme d'autres tombent d'une chaise. Malcolm avait le même âge que sa sœur mais ces quatre années de différence n'ont pourtant pas mis de frein à leur entente. De meilleurs amis, ils sont aisément passés à l'amour trois ans après leur première rencontre. Ce n'est qu'au fil du temps que leurs différences respectives ont fini par abîmer leur relation. Malcolm et ses désirs charnels, Malcolm et l'emprise émotionnelle qu'il aimait avoir sur elle... Elle avait l'habitude de pardonner ses humeurs chaotiques et sa négligence. Il n'avait qu'à l'embrasser et la capturer pour qu'elle oublie les heures qu'elle avait pu passer à l'attendre alors que sans elle, lui, s'amusait ; indifférent au flux de pensées qui pouvait la submerger en son absence.

Il préférait s'amuser alors qu'elle passait ses nuits à étudier. Parce que Columbia n'était pas à la portée de tous et qu'elle souhaitait mériter la place qu'on lui avait accordé. Mais cela ne semblait pas avoir d'importance pour l'afro-américain qui, en vain, tentait de l'entraîner dans des soirées où l'alcool et la drogue étaient monnaie courante. C'était une fille sage. Et malgré tout ce qu'il pouvait en dire, cela lui rappelait ses propres ambitions. Il aimait aussi son corps, c'est vrai. Probablement plus que son esprit d'ailleurs. À vrai dire, depuis leur rupture, Helia ne parvient plus à définir les raisons qui leur ont permis de maintenir cette relation. Elle se souvient de ses colères à chaque fois qu'elle refusait d'aller plus loin que les préliminaires. Et du sentiment de culpabilité acide que cette décision insensée lui laissait au fond de la gorge car à chaque fois, il lui en voulait. Puisque Malcolm s'en affectait plus que de raison ; estimant qu'elle considérait qu'il ne la méritait pas. Ils se sont esquintés plusieurs fois de cette manière malgré leur tendresse commune et la passion qui animait leurs deux êtres. Au point d'oublier ce qui avait tissé leur amitié. Au point d'effacer l'amour puisque la frustration de monsieur avait fini par avoir raison d'eux.

Elle ne fut donc pas surprise de découvrir qu'il l'avait trompé avec l'une de ses amies. La douleur ne l'a pourtant pas épargné. Avec le temps, elle a beau avoir fait le deuil de leur histoire, elle ne s'en est pas moins sentie ridiculisée et profondément blessée. C'était une histoire basique dont les éraflures lui ont pourtant semblé uniques. Helia, depuis, éprouve toujours quelques difficultés à s'aimer. À se trouver désirable ou même acceptable. De façon très ironique, elle arrive toutefois à comprendre les maux avec lesquels Malcolm a pu se flageller lorsqu'elle a refusé de le satisfaire. Avait-elle eu raison de lui interdire de prendre ce qu'il voulait ? Alors une fois les braises devenues froides, une fois les regrets crucifiés, les sentiments amoureux lui sont soudainement devenus obsolètes. Dans les études, elle s'est engouffrée, son âme ne s'animant réellement qu'à l'ardeur véhémente de l’activisme et des causes humanitaires. Et puis son amour pour les autres n'était-il pas suffisant ? Elle a cru pouvoir recoudre les déchirures de son muscle moteur en s'adonnant à la charité et au bénévolat, s'instruisant auprès de ces hommes et femmes qui avaient vécu des horreurs et qui aspiraient à une vie meilleure. Instinctivement, elle a ressenti le besoin de se battre. Pour tout ceux que l'on refusait d'écouter. Encore aujourd'hui, cette envie de mieux faire lui permet de respirer et de s'éloigner des orages qui peuplent son histoire avec Malcolm.

« Because no matter how tough the world becomes, you must never run out of sweetness. »

Helia fait partie de ces quelques âmes à tenter de transformer ses souffrances en quelque chose d'un peu plus beau. La guérison, elle la trouve en se rendant utile auprès de différentes communautés. Elle comble ainsi les trous béants que son premier amour a laissé derrière lui, s'échappe parfois dans la foule afin de s'enivrer de nouvelles rencontres. En mettant sa lumière à portée de main, Helia offre sa sensibilité au premier venu. Mais à force de collecter de nombreux visages, on finit fatalement par bousculer une âme qui, sans nous prévenir, décide de nous absorber. C'est du moins le sentiment que lui a laissé Bartholomew. Malgré leur différence d'âge. Malgré ses divorces. Son expérience et sa vie époustouflante. Depuis qu'il s'est glissé dans sa vie, quelque chose en elle a changé. Doucement. Mais de manière assez concrète pour qu'elle puisse en sentir les premières vagues. Elle se demande alors si elle a envie de prendre le risque. Celui de se laisser aller et de s'abandonner. De laisser un peu de côté cette fille sage qui, toutefois, n'a jamais cessé de déborder de sensibilité. C'est difficile d'évoluer, de se trouver et de s'envoler. D'embrasser cette vie qui bouillonne et qui, pourtant, n'attend qu'elle.



this session is gonna be different
maaelstrom / stéphanie ꕥ 27 ans
fréquence de rp : aléatoire, j'essaie toujours de faire de mon mieux. ϟ fréquence de connexion : régulière, voire tous les jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 500 mots minimum, même si je m'adapte à mes partenaires. ϟ avatar à réserver : camila morrone. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : lavande Tag militantisme sur I've got 99 problems 2958767705  ϟ comment avez-vous connu 99 ? bazzart. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? vous êtes de toute beauté.
strangehell (icône) nine (avatar)

shockwave

Invité
17 r ; 1715 v.
Mer 4 Mar - 23:04
rachel wiley
ft kaya scodelario
ꕥ résumé : rachel, elle est douce et petit peu maladroite. pas vraiment au sens propre du terme, mais souvent dans ses mots et plus jeune, dans ses actes. à l'adolescence, elle a eu beaucoup de mal à gérer la pression familiale. ses parents l'imaginaient faire de grandes choses, quand elle ne rêvait que d'une liberté qu'elle a obtenue de façon discutable. en découchant régulièrement et en délaissant ses études. en fréquentant ce garçon prénommé kit, et mille autres pour se convaincre qu'elle ne l'aimait pas tant que ça. en traînant ça et là dans des endroits où elle n'avait rien à faire. des refuges pour enfants délaissés, des immeubles désaffectés où ils étaient livrés à eux-même alors que ses parents dressaient toujours la table pour trois, et pour rien. de ses seize à vingt ans, elle a erré sans autre but que de profiter d'une existence dénuée de tout sens. elle buvait un peu, fumait beaucoup et pas que la cigarette. les crises d'angoisse qui lui collent à la peau viennent en partie de là. si légères au début et puis, assez redondantes pour provoquer une prise de conscience. alors elle s'excuse auprès de ses parents, qui ne lui sautent pas vraiment dans les bras mais qu'importe, elle tourne le dos à tous ses mauvais choix et dort dans sa chambre d'adolescente tous les soirs. elle passe les équivalences nécessaires pour entrer en école d'infirmière et ne s'en sort pas trop mal. sûrement parce qu'elle ne faisait rien d'autre à côté. ses mauvaises fréquentations envolées, il ne restait personne pour la distraire. et elle entame une thérapie en parallèle. avec son cousin, dont c'est le métier et qui la pistonne un peu plus tard pour la faire entrer au richmond, où il travaille. elle se construit dès lors l'inverse du futur qu'elle envisageait plus jeune et rentre dans les cases imaginées par ses parents, mais ça lui va bien. elle va mieux, mentalement. bien que pour remonter la pente elle a dû cracher sur tout ce qu'elle était auparavant, et qu'elle regrette ça, plus que sa crise d'adolescence.
who am I
ꕥ âge : {#}vingt-six{/#} ans, depuis le vingt-sept décembre dernier.
ꕥ orientation sexuelle : si ce n'est quelques smacks et mains baladeuses sur le corps d'anciennes copines quand elle était plus jeune, elle n'a fréquenté que des hommes. donc si on lui demande de se coller une étiquette, dessus elle écrirait {#}hétérosexuelle{/#}.
ꕥ situation : {#}célibataire{/#}. qui déteste les repas aux chandelles et ne sait pas vraiment si elle veut partager sa routine. un jour oui, l'autre pas. elle n'est pas facile à suivre. elle aime avoir quelqu'un avec qui échanger des textos, mais qui ne veuille pas la voir trop souvent. elle est libre et aime dormir seule. elle a pas mal batifolé avant ses vingt ans et depuis, rien de transcendant. mais elle se fiche de tout ça. elle ne veut pas de bague au doigt. ni d'enfants.
ꕥ occupation : {#}infirmière{/#}, aux urgences du richmond medical  center. elle aime bosser de nuit. faire de longues gardes. manquer de temps pour trop réfléchir. poser sa main sur l'épaule de ses patients. dire j'arrive en sachant très bien qu'elle n'aura pas le temps. faire sourire. draguer gentiment les médecins pour qu'ils fassent passer ses dossiers en priorité. se replonger dans ses livres de cours. enfiler sa tenue bleue. les derniers jours de stage des étudiants parce qu'ils ramènent des friandises. se sentir utile. se dire que pour rien au monde elle ne ferait autre chose de sa vie.
ꕥ quartier : elle vit dans le {#}quartierchinois{/#} de brooklyn.
ꕥ qualités : adepte du raisonnement cartésien, mais très ouverte d'esprit. douce. passionnée. courageuse, et débrouillarde aussi. volontaire. relativement discrète. curieuse de tout et honnête.
ꕥ défauts : (trop) speed et impatiente, mais un peu faignante sur les bords. impulsive. souvent maladroite. de mauvaise humeur le matin. un brin fataliste. anxieuse. elle est têtue (et jure souvent)
ꕥ passions : {#}café{/#} {#}s-endormir-devant-la-tv{/#} (tous les soirs) {#}adrénaline{/#} {#}cigarette{/#} {#}militantisme{/#} {#}rock-anglais{/#} {#}beatles{/#} {#}vivre-la-nuit{/#} {#}féminisme{/#} {#}documentaires{/#} {#}netflix-and-chill{/#} {#}orages{/#} (quand elle est dans son lit) {#}débats{/#} {#}vieux-films{/#}
ꕥ communautés : you should be sad
ꕥ groupe : just small daddy issues
ꕥ souhaitez-vous un parrain ? avec plaisir love
all about my player
ꕥ petite présentation perso : jennifer, vingt-six ans (qui se demande où sont passées toutes les années précédentes) (et qui ne sait jamais quoi écrire dans ce genre de parties). je traîne sur les forums depuis une quinzaine d'années et je pense que ce milieu a vraiment besoin d’endroits comme celui-ci. j’aime la lecture et je voue un culte aux romans brochés - même si ma banquière aimerait que je me tourne davantage vers le rayon poches Tag militantisme sur I've got 99 problems 3397895790 j'écoute beaucoup de musique, mais toujours la même chose et ma culture musicale s'est un peu arrêtée net dans les années deux mille, mais le dernier moreau lu sur l'application musique de mon téléphone c'est undrunk de fletcher, ce qui contredit la phrase d'avant Tag militantisme sur I've got 99 problems 2153884322 j'aime rire, je suis souvent second degré et adepte du sarcasme. j’aime les gens (même si j’ai un peu perdu fois en l’humanité ptdr). dans la vie, je bosse dans le social et j’ai des horaires décalées donc je traîne sur les forums un peu tout le temps et n’importe quand. j’aime les liens creusés. j’aime aussi quand tout se fait au feeling et me rendre compte que le destin fait bien les choses parce que tout fini souvent par s’imbriquer Arrow j’ai une passion pour la lecture des fiches donc ne vous étonnez pas si je débarque dans vos mps avec mille idées et beaucoup trop de lignes (pardon d'avance Tag militantisme sur I've got 99 problems 2153884322) et d’ailleurs, ça commencerait pas à faire long comme présentation pour quelqu’un qui ne savait pas quoi raconter ?

ꕥ ........ petit portrait chinois ........ ꕥ
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ꕥ un livre : 10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange (elif shafak)
ꕥ un film : the truman show
ꕥ une série : please like me
ꕥ une chanson : one of us (liam gallagher)
ꕥ un animal : un éléphant
ꕥ un plat/dessert : un (bon) croissant
ꕥ une boisson : l'eau plate
ꕥ une célébrité : stephen king
ꕥ un pouvoir magique : la télépathie

ꕥ ........ et pour finir en beauté ........ ꕥ
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ꕥ un trigger : sexe cru, inceste, violence sur les animaux.

that's my story / self diagnosis
2013 - richmond medical center, à staten island. Elle ne sait pas ce qu'elle fout là, assise sur un muret qui sépare la verdure de l'allée où viennent de se succéder une dizaine de voitures en l'espace de quelques minutes. Des taxis. Des familles, dans des grosses voitures. Et le bruit des ambulances en fond, qui se servent sûrement d'une autre entrée. Enfin c'est ce qu'elle imagine, parce qu'elle n'a pas suffisamment souvent mis les pieds au Richmond Medical Center pour connaître leur manière de fonctionner. Ni pour savoir ce qu'il faut faire quand on veut se faire soigner, ou intercepter un cousin thérapeute à qui on n'a pas parlé depuis des mois, peut-être des années. Pas vraiment, en tout cas. Un geste de la main quand ils se croisent dans la ville et quelques rires forcés durant les repas de famille qu'elle n'arrive jamais à esquiver. Parce qu'il paraît qu'elle ne ment pas bien, que ses excuses ne sont pas suffisamment recherchées, mais comment tromper le regard d'une femme qui a passé un peu plus de huit mois à façonner le sien. Ça ne marche pas. Jamais. Donc mère et fille finissent par se crier dessus, et c'est la frustration qu'elles partagent qui gagne à tous les coups. Sûrement parce que c'est la dernière chose qu'elles ont en commun. Le dernier fragment similaire qu'elles ont conservé des quinze premières années de leur relation. Reste bien un brin d'incompréhension aussi, mais quand l'une ressent de la honte, l'autre est rongée par le mépris. Et chaque fois que le regard de sa mère marque sa nuque au fer chaud quand elles se retrouvent entourées d'autres personnes, elle ne pense qu'à la manière de se venger de ces brides qu'on lui impose. Pensait, du moins. Elle ne serait pas là sinon, en train de cracher un nuage de nicotine au milieu de panneaux qui interdisent de fumer dans l'enceinte de l'hôpital. Et d'un coup ces grandes lettres sur fond gris l'oppressent, à moins que ce ne soit cette vieille dame aux lèvres pincées qui secoue la tête de droite à gauche lorsqu'elle passe juste à côté de cette gamine aux paupières trop peinturlurés. Elle voudrait s'excuser, et cache machinalement sa clope dans son dos comme si ça changeait quelque chose, mais ses lèvres ne forment rien d'autre qu'un sourire maladroit et sa jambe droite commence à se prendre pour un marteau piqueur. Donc elle se lève et regarde ailleurs. Tire trois longues taffes sur sa cigarette et fait rouler le filtre entre ses doigts pour laisser tomber le reste de tabac dans l'herbe, avant de marcher dessus et de balancer le mégot jaunâtre dans la poubelle près de l'entrée.

C'est comme ça qu'elle se retrouve devant les portes automatiques de l'hôpital. Grâce à ce reportage sur la pollution que provoquent les fumeurs qu'elle a vu l'année dernière avec Kit, son ex enfin, le gars qu'elle fréquentait encore la semaine dernière. Il cuvait pendant qu'elle tentait de fatiguer devant la télévision. Résultat, elle n'avait pas réussit à fermer l'œil de la nuit à cause de bruits qui n'existaient sûrement que dans sa tête et elle s'était découvert une espèce de sensibilité à l'écologie. Depuis elle ne jette plus rien par terre. Elle est même devenue végétarienne, et même pas pour faire chier sa mère - bien qu'elle a patienté jusqu'à novembre dernier pour le lui annoncer, devant la fameuse dinde qu'elle se charge tous les ans de cuisiner pour Thanksgiving. Maman s'est contenté de rire et de parler des jeunes et de leurs lubies avec le reste de la famille. Pendant une heure, durant laquelle sa fille a échangé quelques textos avec l'un de ses cousins qui a la chance de ne plus être invité, pour lui confirmer que les réunions familiales des wiley étaient toujours aussi merdiques. J'ai rendez-vous avec le docteur Wiley, si vous pouviez m'dire où est-ce qu'il faut que j'me rende s'il vous plaît ? Elle pose ses avant-bras sur le comptoir de l'accueil, avant de les retirer en se disant que ça ne se fait peut-être pas. Et de réaliser que par contre, c'est sûrement blindé de microbes. Sur sa droite des gens prennent des tickets, elle les observe vaguement en foutant ses mains dans ses poches, mais ne se demande pas si elle était censée faire pareil ou pas puisque de toute façon elle ne cherche qu'un renseignement sous un faux prétexte. Alors qu'importe le résultat. Il est thérapeute, j'sais pas vraiment comment vous dites du coup, enfin si c'est vraiment un docteur ou si j'suis juste censée l'appeler Monsieur Wiley. La femme a le combiné du téléphone coincé entre sa joue trop rose et son épaule. Elle doit avoir une cinquantaine d'années, peut-être un peu plus. Et elle se contente de lever sa main pour lui signifier de se taire, avant de reprendre sa discussion et de la laisser faire le poireau. Ça la démange de se barrer sur-le-champs et l'envie de nicotine se pointe de nouveau. Elle a l'impression que ses jambes vont se dérober et que sa vision devient floue. Enfin, elle voit vraiment flou. Mais ce n'est que le stress. Ouais, ce n'est que ça. Laissez tomber. Trop de gens s'amassent derrière. Elle décampe de la file et respire de la manière qu'ils expliquent sur internet quand on tape comment calmer une crise angoisse et qu'on se retrouve sur des forums qui vous prédisent une mort lente et douloureuse pour le courant de la semaine prochaine. Mais ça marche. La plupart du temps. Pas vraiment maintenant, mais elle se concentre sur les écriteaux ça et là qui indiquent les directions à prendre. Et après avoir parcouru de long en large une dizaine de couloirs et être revenu sur ses pas trois fois, elle pousse enfin les portes battantes du pôle cancers féminins et santé des femmes. Rien que le nom pousse son palpitant à vouloir s'extirper de son thorax.

Elle sourit de façon floue aux soignants qu'elle croise. Aux femmes, aussi. La plupart la regardent traverser l'aile d'un pas mal assuré et doivent faire le parallèle avec leur situation, quelle qu'elle soit. Du moins c'est ce qu'elle fait, en se disant qu'elle doit bien être la seule à n'avoir rien à foutre là. Elle hésite encore à repartir d'ailleurs. Surtout une fois assise dans la salle d'attente. Seule. C'est déjà ça. Attendre dans un endroit clos avec d'autres personnes est quelque chose qui la tend depuis quelques mois. C'est pour ça qu'elle ne prend plus les ascenseurs. En fait elle évite au maximum toutes les situations desquelles elle ne peut pas s'échapper à sa guise. Dont les rendez-vous. Administratifs. Médicaux. Galants aussi, quand ils risquent d'être trop formels. Elle a arrêté ses études l'année dernière juste avant l'obtention de son high school graduation, ne raffolant pas de ça et endurant difficilement les huit heures journalières de confinement que ça exigeait. Depuis elle vit aux crochets de ses parents qui ne supportent pas son train de vie complètement dénué de sens, et de la voir délaisser le lit de sa chambre d'adolescente pour d'autres lieux dont ils n'ont pas connaissance. Maman l'imagine sûrement en train de se droguer dans un endroit craignos. Papa doit se dire qu'elle squatte chez une copine et qu'il faut que jeunesse se passe. Les deux ont raison. J'aurais dû t'appeler, mais j'y arrivais pas et - et j'me suis dit que si je venais là ça serait plus compliqué de te tourner le dos que de raccrocher au bout de la deuxième sonnerie. Et spoiler alert, ça l'est. Il est toujours sur le pas de la porte de son cabinet, ou son bureau peu importe comment il l'appelle, et elle se met à rire amèrement devant la gueule de six pieds de long que tire son cousin. Un peu à sa propre vanne aussi, et parce que ses yeux commencent à devenir vitreux. Et elle veut rajouter quelque chose. Dire qu'elle a discuté avec ses parents la veille au soir et que malgré ses excuses pour son comportement de ces dernières années sa mère ne s'est pas jetée dans ses bras. Que le gars avec lequel elle froisse des draps depuis quatre ans la harcèle depuis des jours et qu'elle meurt d'envie de lui répondre autant que de ne plus jamais le revoir. Qu'elle a un peu de shit dans sa poche qu'elle s'est fait pression pour ne pas mélanger au tabac de la dernière clope qu'elle a fumé, parce que ça lui file des putains de vertiges et que ça n'a plus rien de l'effet relaxant que ça avait quand elle a commencé. Elle veut aussi lui dire qu'elle est désolée. De foutre en l'air son planning de la journée et de ce regard de chien battu qu'il ne maîtrise pas, mais elle se contente de remonter ses pieds sur le rebord de la chaise de laquelle elle ne s'est pas levée et de se mettre à chialer dans ses genoux.
this session is gonna be different
natblida/jennifer ꕥ 26 ans
fréquence de rp : difficile d'assurer quelque chose à peine inscrite puisqu'on se cale tous un peu inconsciemment sur l'activité générale du forum je pense, mais je dirais régulière. une fois par semaine au minimum. ϟ fréquence de connexion : disons que dès que j'ai cinq minutes, je passe par réflexe depuis mon téléphone. ça résume assez bien mon addiction pour le milieu. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? entre quatre et huit-cents, je pense que c'est à peu près ma fourchette habituelle. ϟ avatar à réserver : kaya scodelario. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : ROUGES. ϟ comment avez-vous connu 99 ? j'ai cliqué par curiosité quelques jours après son ouverture, en le voyant pop sur bazzart. et le nom est revenu à mes oreilles récemment donc je me suis dit que c'était peut-être un signe, et qu'il était temps de s'y intéresser de plus près. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? plus je parcours le forum et plus je me dis que c'est une très belle réussite love
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