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9 résultats trouvés pour thelift

Alisha || Toss a coin

Invité
4 r ; 178 v.
Dim 20 Nov - 14:07
{@=990}Alisha Gauthier{/@}

QUICK AND DIRTY
Nationalité : américano hindi.
Ethnie/origines : américaines par son père alcoolique & hindis de par sa merveilleuse mère.
Orientation : elle ne sait jamais réellement posée la question, mais elle préfère se dire homoromantique et pansexuelle.
Situation : fiancée à son compagnon d'écran. Il s'agit d'une relation de façade, ils ne s'apprécient pas et se contentent de sourire pour les paparazzis lorsqu'ils sont de sortie.
Occupation : violoniste et actrice depuis quelques années pour une série Netflix.
Quartier :Manhattan dans un magnifique duplex.

and what else ?
Qualités :Ambitieuse, Créative, Extravertie, Tenace, Chaleureuse.
Défauts : Prétentieuse, Jalouse, trop Franche, Rancunière.
Passions : le violon, la musique, Bollywood, l'acting, le cinéma, les animaux, la justice, le droit des femmes.
Communautés : {#}LGBTCenter{/#}
{#}TheInnocenceProjet{/#}
{#}LeGotha{/#}
{#}theoutpost{/#}
{#}thelift{/#}
{#}harlemJazzJam{/#}
Groupe : Fit hot guys have problems too


that's my story / self diagnosis
Jaya s'était-elle attendue à une vie de souffrance face à ce beau blond qu'était Anderson lorsqu'ils se sont rencontrés? Elle, jeune immigrée, qui excellait en droit et qui avait un avenir brillant tout tracé dans les beaux cabinets de la ville de New York s'était-elle attendue à subir les coups de son mari lorsque celui-ci forçait trop sur la bouteille? Sûrement pas, mais Jaya a toujours été une femme forte et a su réussir sa carrière, laissant ce poivrot derrière elle, sauvant sa fille d'une vie de misère pour lui offrir tout ce qu'elle pouvait. Les deux héritières Gautier se réfugièrent à New York pendant de longues années, ne lâchant aucune larme en apprenant que le paternel avait succombé à une cirrhose au fin fond du Minnesota.

Jaya n'a pas hésité un seul instant à offrir la meilleure éducation à sa fille afin de lui offrir un très bel avenir. Après tout, elles se doivent de se forger une renommée dans ce monde de brutes. Alisha s'est rapidement révélée être une prodige de violon et la voilà condamnée à passer la majorité de ses après-midis à se tuer les doigts à l'apprentissage de ce merveilleux instrument. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle était malheureuse loin de là, la jeune fille ne vivait que pour sa passion du violon, ne vivait que pour rendre sa mère heureuse et fière. Assez rapidement, elle se produit sur scène pour le plus grand plaisir des amateurs de son art.

Alisha assiste aux défilés de beaux pères qui ne restent jamais plus de deux mois dans sa vie, cela devient presque un jeu pour elle qui ne cesse de lancer des paris à sa mère. L'unique de sujets de discorde entre les deux Gautier. La jeune fille n'a jamais compris l'obsession de sa mère de ne pas être seule, d'avoir toujours quelqu'un à son bras. De son côté, trop absorbée par son violon, elle se contente de quelques baisers et étreintes volés sans chercher à vouloir plus. Elle se méfie des hommes, tout comme elle se méfie du Dieu Alcool qui ne cesse de couler à flots dans toutes les soirées où elle est conviée. Elle ne veut pas perdre le contrôle, bien trop hantée par le fantôme d'un père violent.

C'est lors d'un voyage en Inde pour rencontrer, pour la première fois, la famille de sa mère qu'elle découvre un intérêt pour le cinéma. Amusée et intriguée par la fureur bollywoodienne, elle dépeint une toute autre culture qu'elle aime apprendre, détailler dans son journal intime. Dès lors, naît la tradition de rendre visite à la famille de sa mère une fois par an. Entre temps, Alisha se fait remarquer par un studio cinématographique qui cherche désespérément une violoniste expérimentée pour un rôle.

La série fait carton plein et Alisha se voit propulser sur une scène qu'elle ne connaît pas au bras de son compagnon d'écran qui devient quelque temps son amant avant qu'elle ne se lasse de l'entendre parler de lui, encore et toujours de lui. Entre temps, elle perd sa mère de vue, cette dernière décide de fuir la grande ville pour se reposer ailleurs, mais sa fille ne peut pas la suivre, les obligations sont nombreuses et elle ne peut les fuir d'un claquement de doigts. Alisha n'a plus de temps pour elle, la jeune femme doit jongler entre sa carrière de musicienne et les tournages qui s'enchaînent dans un rythme infernal


this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : G.
Age: 23 yo.
Avez-vous des triggers personnels ? viol, inceste, relations toxiques. 
Avatar à réserver : Anya Chalotra
Crédit avatar utilisé dans la fiche: bambieyestuff
Souhaitez-vous un mp d'intégration nan merci.

Life is a joke, isn't it ?

Invité
22 r ; 860 v.
Jeu 8 Avr - 21:14
Alexis Wolff
idk what you're talking about
ID CARD
{@=847}Alexis Wolff{/@}
45 ans - Professeur d'Histoire
FEAT : Jeffrey Dean Morgan
Sex drugs and rock'n roll, c'est un peu le crédo parfait. Ça l'était du moins pendant les années adolescentes. Au départ il s'agit surtout d'un enfant heureux, un brin turbulent, débordant de curiosité et de gaieté. J'étais souriant, j'avais des potes par dizaines et plus encore d'amoureuses. J'étais heureux des choses simples et, en un sens, ça n'a pas changé.
Scolairement pas trop mauvais, sportif et voyageur, j'ai opté pour l'histoire géographie : cette manière réunissait deux passions et me permettait de découvrir sans cesse.

J'enseigne l'histoire en Université depuis trois ans maintenant, les élèves plus jeunes ayant eu raison de ma patience...
J'adore ce que je fais. J'aime l'intérêt de mes étudiants en amphi ou en salle de classe mais aussi lors des sorties extérieures. Je m'investis beaucoup pour eux.
Côté cœur, je vais bien merci. On me dit séducteur invétéré, célibataire profiteur, coureur de jupons. Certains m'ont traité de salaud, d'amant incapable de relation sérieuse, d'instable. Honnêtement ? Tous sont jaloux. Je m'étais jusqu'à présent moqué de ce que l'on pensait. J'assume cette incapacité à me ranger, à entrer dans la case du couple.

J'ai aujourd'hui 45 ans et si mon mode de vie me convient, j'avoue que je commence à m'interroger. Certaines amies, amantes, sont plus marquantes que d'autres. Parfois je me surprends à espérer qu'on se voie davantage, de manière plus officielle ; pour ressembler un peu à ces familles modèles.
Suis-je seulement capable de tomber amoureux ?

Pour chasser ces drôles de questions je fais ce que j'aime : j'enseigne, je lis, je pars en moto plusieurs heures, je vais courir, je m'amuse en cours de théâtre et bien sûr, je rencontre de nouvelles camarades.

Et vous ? Que voudriez-vous que l'on partage ?
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Américain
Ethnie/origines : /
Orientation : Hétéro, charmeur, à votre service
Situation : Célibataire, volage
Occupation : Professeur d'Histoire à l'unversité
Quartier : Brooklyn

and what else ?
Qualités : Souriant, travailleur, franc, gourmand, confiant ;
Défauts : Moqueur, instable, impulsif, conquérant, fier ;
Passions : L'Histoire, les femmes, la moto
Communautés :  
{#}TheLift{/#}
{#}Coursdethéâtredumardisoir{/#}
{#}LesétudiantsetprofsdeColumbiaUniversity{/#}





that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ?

Eh bien, il y a cette fille. C'est une collègue. Elle débute l'enseignement et m'a demandé plusieurs conseils lorsqu'elle est arrivée. Nous nous entendions à merveille et je la trouve particulièrement charmante... Je crois même que c'est réciproque.
Tout semblait aller pour le mieux. Il s'avère que je lui ai servi mon plus radieux sourire et que j'ai vu ses yeux pétiller de désir. Nous nous sommes alors rapprochés, un soir, au bar... Le lendemain, elle me traitait d'enfoiré. Elle me reprochait de l'avoir séduite alors qu'elle est mariée ;
C'est un problème voyez-vous. Nous devons donner un cours ensemble demain matin ...

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes).

Mes passions. J'ai besoin de partir sur les routes plusieurs fois par semaine. Il ne me faut pas forcément de destination ! Juste ma Harley et le bitume que nous foulons sans voir le temps passer. Je l'aime presque autant que les femmes. Car oui, si le temps ne me permet pas la sortie en deux roues, je deviens totalement dépendant de ces dames. Je me délecte de la moindre rencontre, des premiers instants, de la séduction pure et différente à chaque fois ! C'est une telle addiction que je peux entamer ce genre de jeu plusieurs fois dans la même journée - il y a trop de personnalités attractives que voulez-vous.

Comment s’est terminé ta dernière relation ?

Hm, comme une relation qui n'a pas démarré ? Pour moi en tout cas. Il y a eu malentendu. Quiproquo. On s'est vu, un peu. Librement. On s'est livré sur nos sentiments car nous partagions des passe-temps et tant de points communs. La belle s'est alors mise en tête que nous étions en couple. Que notre relation était classique et avérée.
Je l'ai vite corrigée dès que je m'en suis rendu compte. Elle l'a très mal pris et nous ne nous voyons plus.
Cela répond à votre question ?

Le dernier texto que tu as envoyé ?

" Bonjour Tom. Que la classe se rende au premier étage, dites à la secrétaire que j'arrive. "
Envoyé à l'un de mes élèves. Nous avons rendez-vous, ma classe et moi, au musée. Normalement ils sont accueilli par le comité d'accueil de l'établissement et je les rejoins dès que j'ai terminé de vous répondre.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ?

Cinq minutes alors. Il y a peu à dire. Il n'y a que de l'amour entre nous. Enfin, quelques tensions peuvent exister concernant l'absence de petits-enfants offerts, ce genre de conneries. Je ne leur en veux pas, ils se font vieux ! Ils vivent à plusieurs centaines de kilomètres d'ici et j'essaye de prendre des nouvelles de temps en temps.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ?

En plus de ce que j'ai déjà raconté, je fais un peu de théâtre. J'adore ces séances où l'on apprend à jouer des émotions, à interagir, à affronter notre timidité.
Je ne suis pas le genre de mec qui s'ennuie. Je ne tourne pas en rond chez moi. Si j'ai fini mon taf et que je suis seul : je vais lire, cuisiner ou jouer un peu de guitare ! Sinon croyez-moi je vais sortir : faire quelques achats, aller boire un café ou un verre pour entamer la conversation avec n'importe quel-le inconnu-e ! J'adore cette ville et chaque quartier possède ses trésors, je ne me lasse pas de la parcourir.

Un fait peu glorieux à nous raconter ?

Cela reste entre nous - pour la simple et bonne raison que je l'ignore encore à ce jour - j'ai eu des enfants. A tant m'amuser il fallait bien que ça arrive. Ne pensez pas que je ne prends aucune précaution, n'allez pas non plus croire que j'ai fuis la dame enceinte ! Tout s'est visiblement mal goupillé et... je risque de prendre une énorme claque lorsque j'apprendrai la nouvelle !



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Chou
Age: Je change bientôt de dizaine...  Tag thelift sur I've got 99 problems 4032930001
Avez-vous des triggers personnels ?  Nop
Avatar à réserver : Jeffrey Dean Morgan
Crédit avatar utilisé dans la fiche: Tumblr
Souhaitez-vous un mp d'intégration Je veux bien, si vous avez des idées c'est toujours bon à prendre !

TC : Fête de fin d'année #TheLift

Invité
23 r ; 1856 v.
Dim 28 Fév - 19:48
FÊTE DE FIN D'ANNÉE {#}THELIFT{/#}
FEAT {@=744}Wesley Takagi{/@} {@=459}Eryn O'Hare{/@} {@=748}Marley Burberry{/@}


Wesley et Tony quittent le petit groupe et marchent vers le bar. Une brève conversation démarre, ce que Tony trouve agréable, il pensait bien que ce serait un peu bizarre après tout ce temps. Mais bon, après, Tony n’a aucun à priori. Enfin, il ne croit pas. Il n’est pas certain. Il a toujours eu connaissance des frictions entre Wesley et lui, mais il ne sait plus trop si ça toujours été un jeu ou si c’était plus sérieux. C’est plutôt vague, à vrai dire, même si du côté de Tony, il n’a jamais rien eu contre Wesley… sauf peut-être sa tendance à le sermonner… mais bon, là, il n’a rien à lui reprocher, si ?

- Oh, ça c’est sûr ! Ça ressemble plutôt aux événements de Jane, quoique ici c’est un peu plus casual.

Ouais, les soirées, les événements caritatifs et les vernissages de Jane avaient tendance à attirer nettement plus chic, et riche que le Lift. Quoique… bon, cet endroit avait quand même le don d’attirer quelques fortunes, dont lui par exemple. Mais bon, après, on est à Manhattan, pas dans le Bronx. Est-ce que Wesley sait qui est Jane ? Peu importe. Il préférait dire « Jane » que « mon épouse » c’était moins possessif et puis, c’est Jane, non ? Et si avant toute cette notion ne l'intéressait pas trop, maintenant qu'il risquait de la perdre, ça devenait nettement plus important pour lui.

- Bon travail d’équipe, tu en a retenu un, j’en ai retenu un… enfin,. deux, le coach et Anneke, mais comme tu as commandé pour elle… je sais ce que bois Eryn, donc j’avais pas un gros effort à faire. Après tout, il travaille quelques soirs par semaine avec Eryn. Avec un sourire plus que charmant, il laisse une jolie demoiselle commander avant lui. Ils ont tout leur temps après tout, non ? Et j’ai toujours pris soin de retenir les préférences… comme ça j’ai pas à le demander chaque fois.

Il commande pour Marley et Eryn et se prend plutôt un whisky, un double. Ce sera probablement sa seule consommation ici. Il compte bien l’étirer le plus possible. Du moins c’est son intention. De toute manière, il ne compte pas vraiment se saouler ici. Y a des gens et c’est pas vraiment l’endroit. Mieux vaut un bar et rester seul, non ?

- Tu fais quoi de bon ces temps-ci ? Outre le concours de circonstance qui t’amène ici ?

Oui, parce qu’il faut bien bavarder le temps de recevoir les breuvages et rejoindre les autres. Un silence serait plus malaisant. Et Tony n’a jamais vraiment apprécié les silences. Il essaie souvent de les meubler, mais étrangement, il ne sait pas trop sur quel sujets diriger une conversation avec Wesley… est-ce qu’ils ont déjà eu une conversation autre que se provoquer un et l’autre ?




blood of my blood - bambi

Invité
12 r ; 504 v.
Dim 28 Fév - 18:11
bambi + hawkins
FIT HOT GUYS HAVE PROBLEMS TOO
ID CARD
{@=825}bambi hawkins{/@}
39 ans - rédactrice en chef d'un magazine
FEAT : caitriona balfe
T'es rédactrice en chef d'un magasine féministe et écolo depuis 3 ans - tu n'as pas pour habitude de laisser entrer les gens dans ta vie - tu as des origines irlandaises et anglaises mais tu vies à New York depuis 30 ans - t'es têtue - tu es à l'aube de tes quarante ans, et une pression sociale mais plus personnelle plane au dessus de toi, telle une épée de Damoclès - tu n'as jamais eu vraiment de relations durables, tu préfères les avorter avant de ressentir quoique ce soit - tu es une working girl, très douée dans ton domaine à la fois juste et directive, professionnelle tu es autant aimé que crainte - il t'arrive de fumer une cigarette de temps en temps - tu fais beaucoup de course, tu rêves de faire le marathon de NY - tu es allergique aux fruits de mer.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Irlandaise et américaine, grâce à tes parents.
Ethnie/origines : irlandaises du côté de ta mère, cette douce et chaleureuse maman.
Orientation : hétérosexuelle, tu n'as jamais été attiré par les femmes, même si parfois l'idée t'a effleuré l'esprit, après tout, tu as voulu faire tes propres expériences. Mais ton coeur et tes hormones ont tendances à battre pour les hommes.
Situation : célibataire depuis pas mal de temps, tu n'as jamais ramené de petit ami officiellement, tu n'as jamais pris le temps de créer une relation. Une relation, c'est à deux et tu n'as jamais eu le temps ni l'envie pour cela.
Occupation : rédactrice en chef du magazine eternel sunshine, un magazine féministe et féminin, écologique et militant, qui parle à toutes les personnes de 7 à 99 ans.
Quartier : Manhattan, ton rêve devenu réalité. Tu en rêvais petite fille, maintenant tu y vis pour ton plus grand bonheur. Ce quartier te ressemble, t'y est intégré, un réel plaisir pour toi.

and what else ?
Qualités : professionnelle - déterminée - passionnée - drôle - douée - forte - généreuse - bosseuse - acharnée - curieuse - aventureuse - séduisante
Défauts : têtue - parfois froide - intraitable - sensible -  chiante mais attachante - bornée - autoritaire
Passions : courir - mais aussi aller à la salle et entretenir son corps. T'aimes pas les corps musclés mais tu fais attention au tien, parce que tu sais combien tu as besoin d'être en pleine forme. (ton) chat - passion amoureuse pour cette boule de poil, que tu aimes plus que tout. En règle général tu adores les animaux et si tu pouvais en adopter plus tu le ferais. Mais tu es raisonnable, tu essayes. la photographie - tu as eu longtemps cette passion pour la photographie durant de nombreuses années. En ce moment, beaucoup moins, parce que tu as moins le temps, mais tu aimes prendre en photo des paysages mais souvent des portraits de personnes, des inconnus.
Communautés : {#}manhattan{/#} ; {#}thelift{/#}






that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad... 1. Ta mère, une jeune irlandaise est tombée sous le charme d'un très beau américain. Jusque là tout est comme un conte de fée, en tous les cas, ils t'ont si souvent parlé de ce conte de fée. Elle travaillait dans une petite boutique de Dublin quand elle a fait la rencontre de ce charmant américain un brin maladroit. Ils se sont de suite plu et rapidement, ils se sont mariés et ont eu une petite fille, toi... Bambi rose Hawkins. 2. Tu étais la première d'une fratrie de 4 enfants. Il y a eu ensuite deux garçons et une petite fille. Ta famille est surement la chose la plus importante qu'il te soit. Tu aimes tes frères et soeurs et plus encore, tu aimes tes cousins, car oui, vous êtes une très grande famille. Ta mère est fille unique, mais ton père à un frère. Ce frère s'est mis en couple avec un homme et ils ont adoptés des enfants : Briséïs et William. Tu es proche d'eux et tu les considères aussi comme ton frère et ta soeur. Le sang est très important pour toi. Il y a souvent des repas de familles, et tout le monde s'occupe des histoires des autres. 3. À l'âge de neuf ans, vous décidez de partir aux États-Unis pour une nouvelle vie et une opportunité pour ton père. Ce changement, a été pour toi le plus douloureux, tu quittais des amis et un mode de vie que tu appréciais, mais tu rêvais aussi un nouveau rêve, vivre à NY, une ville qui te fascinait. 4. Rapidement, tu as été très assidue dans tes études, appréciant de travailler et t'épanouir dans ce domaine. Tu savais très jeunes que tu voulais devenir journaliste, ou tout du moins travailler dans les médias. Tu as fais tes études à l'université de NY et tu as obtenu rapidement ton diplôme. 5. Tu as commencé ta carrière très jeune en intégrant un magazine en tant que simple stagiaire. Doucement, tu as gravi les échelons et fais tes preuves dans le domaine même si ce fut parfois assez difficile d'accéder à ce que tu désirais fortement. Tu as du former autour de toi, une certaine carapace et une intransigeance dans ton travail. ça n'a jamais été simple, mais tu as fait en sorte d'y arriver, comme tu pouvais. 6. Dans ta vie amoureuse, tu as rencontré des hommes, tu es même tombée amoureuse quand tu étais au lycée, mais rapidement, de par peur de souffrir de nouveau surement, tu as fini par refuser de t'engager sur du long terme avec qui que ce soit. Tu te sentais indépendante et tu aimais l'idée de ne pas dépendre de quelqu'un. Tu aimes être avec quelqu'un et parfois tu te sens seule, mais tu n'as jamais fait attention à cela. Ta carrière, ta famille passait avant tout le reste. 7. Au départ de ton patron à la tête du magazine tu as pris la suite, tu es désormais rédactrice en chef de ce petit bijou et tu aspires à réussir dans ce domaine. Tu veux tout faire en tous les cas. 8. À l'aube de tes 40 ans, tu as été face à un cas de conscience. souvent ta famille et la société te mettent la pression pour former une famille, trouver quelqu'un et avoir des enfants. Tu as toujours repoussé cette éventualité d'un revers de la main. Sauf que maintenant, tu vas avoir 40 ans et tu sais qu'il ne te reste plus beaucoup de temps pour avoir un enfant, car oui, tu as toujours désiré former ta propre famille. Sauf, que tu n'as personne dans ta vie et que cela ne semble en rien dans tes options. Alors te vient une idée un peu folle de demander à ton ami d'enfance, ce gars qui a toujours été là pour toi, d'être le père de ton enfant... Drôle d'idée, mais tu n'as jamais été vraiment très logique comme femme. 9. Ce dont tu ne sais pas, c'est que ta santé va te jouer des tours dans les mois à venir, tu n'es au courant de rien, mais tu vas devoir faire des choix, et tu n'es pas sur de vraiment y être prête. Mais comme toujours, t'es une battante et tu ne feras rien, pour baisser les bras jamais. 10. Tu aimerais bien reprendre la photographie mais tu hésites encore à te lancer, tu n'as rien publié depuis un moment même si tu utilises ton appareil des que tu en as l'occasion.



this session is gonna be different / HRP
Pseudo ou Prénom : Marion et CHOUCHOUTE.
Age: Poaw, je ne compte plus depuis un moment, on va dire. MDR
Avez-vous des triggers personnels ? Personnellement non hormis des sujets comme l'inceste ou la pédophilie, dans lequel je ne suis pas à l'aise, voir révoltée. 
Avatar à réserver : Caitriona Balfe
Crédit avatar utilisé dans la fiche: Blake (merciii troooop beau)
Souhaitez-vous un mp d'intégration Je ne dis jamais non à un peu d'aide pour l'intégration.  saluut  Tag thelift sur I've got 99 problems 507729297

TC : Fête de fin d'année #TheLift

Invité
23 r ; 1856 v.
Dim 10 Jan - 23:54
FÊTE DE FIN D'ANNÉE {#}THELIFT{/#}
Une vague de froideur émane dès ses premiers mots de Wesley. Il le savait et en s’en formalise pas outre mesure parce qu’il est accueillit plus chaleureusement de la part des autres. D’un autre côté, il fait exprès d’enquiquiner Wesley depuis… depuis toujours quoi. Mais ça toujours été tellement facile de l’enquiquiner. Wesley a toujours sauté à pieds joints dans toutes ses provocations. Il n’a jamais été certain s’il le prenait sérieusement ou non. À vrai dire, il ne s’est jamais soucié de s’en assurer ou non. De toute manière, Tony Chatwood a toujours été un provocateur et un funambule sur limites acceptable. Mais c’est vrai que depuis qu'il est clean, il estime que tout n’est pas nécessairement bon à jeter aux quatre vents sans réfléchir. Ça ne l’a toutefois pas rendu plus sage et il ne se soucie toujours que très peu de ce que les gens peuvent bien penser.

- C’est noté, dit-il en se tapotant la tempe pour assurer à Anneke qu’il retient toutes les commandes. Je suis pas affamée, mais je suis du genre à grignoter n’importe quoi n'importe quand. Si tu veux me prendre deux trois trucs selon tes impulsions du moment. Ne te gêne pas, je n’ai aucune allergie, ou du moins je le sais pas encore et je bouffe à peu près n’importe quoi qui reste salubre. J’ai peur de rien, affirme-t-il, souriant, en adressant un clin d’oeil à la ronde.

Toujours un petit comique qui ne prend pas grand chose au sérieux ou du moins trop au sérieux. Ironique, il a toujours le mot pour rire et fait le bouffon avec n’importe quelle situation. Malgré sa renommée, bien que cherchant à rester discret, voir incognito actuellement, il a toujours été quelqu'un de très simple qui pouvait toutefois se payer n’importe quoi. Ce qui reste moralement discutable de rester simple quand on peut vraiment se payer n’importe quoi. Il note mentalement les trois autres consommations et au tour de Wesley, celui-ci déclare vouloir lui donner un coup de main avec les breuvages. Ah bon ? Un éclair de surprise et le visage de Tony se fend d’un sourire ravi à la limite de la provocation. Ah, il sait bien qu’il l’adore au fond. Il se retient de commenter, toutefois, question de ne pas le faire regretter… tout de suite. Ils s’éloignent et se mettent à la suite de l’amas concentrée de gens devant le bar. Wesley est le premier à briser le silence. Bien fait !

- Ah oui ? Moi ça ne m’étonne pas, dit-il sans chercher à être discret. Un buffet et un bar, tout ce qui peut attirer des sportifs qui en profitent pour y aller à l’excès puisque les séances des prochaines semaines seront plus intenses ou parce que comme ils sont très sages le reste de l’année, ils peuvent se permettre cet excès. Il hoche la tête. Pour ma part, je suis là pour à peu près ces raisons là, bonifié que c’est à peu près le seul endroit qui sera assez festif pour être divertissant, dit-il avant de baisser la voix et où je ne risque pas de tomber sur des rails de coke dans les toilettes…

Parce que Wesley était bien placé pour connaître les habitudes poudreuses de Tony et qu’il n’était sans aucun doute pas non plus ignorant de ses déboires des deux dernières années. Et sans surprise, il en parlait sans vraiment de retenue. C’est pas non plus comme si les membres de The Rip étaient du genre à avoir des tabous. Pas dans leurs chansons, ni dans leur manière de vivre en général. Et il n’avait absolument aucune retenue envers Wesley, parce que comme Wesley était un des leurs, à savoir un artiste, un musicien, alors nécessairement, ils sont du même monde. Du moins c’était ce que croyait Tony, avec conviction.



FEAT {@=744}Wesley Takagi{/@} {@=607}Anneke Van Asten{/@} {@=748}Marley Burberry{/@}


TC : Fête de fin d'année #TheLift

Invité
23 r ; 1856 v.
Mer 9 Déc - 4:00
FÊTE DE FIN D'ANNÉE {#}THELIFT{/#}
S
Comme d’habitude, se rendre au Lift est un plaisir. D’autant plus ce soir qu'il n’aura pas à s'essouffler. Ni à suer d’ailleurs. Nan, soirée gala. De toute manière, outre le lundi soir pour le cours de boxe, sa présence est généralement très libre et ce qu'il préfère le plus est de soit taper dans un sac, soit taper la discussion avec tout le monde. Un entraînement qu'il aime bien. Se ré-entraîner à bavarder avec des presque inconnus. Généralement sur place très tard le soir, mais surtout très tôt le matin, il se demande bien qui sera là. Ouais, c’est nouveau, ça, depuis deux ans, de sortir seul. Il ne sait pas encore si ça lui plaît. Il n’avait jamais été seul très longtemps avant. C’est surtout qu’avant, Tony faisait tout pour être reconnu et que maintenant, être Simon lui suffisait. Enfin, The Rip lui manquait, mais Tony, c’était difficile à dire. Tout comme bosser de temps en temps à l’Overkill, il adorait ça. Revenir à ses anciennes amours, comme on dit. Derrière une console, à s’assurer que le son est parfait. C’était ce qu’il aimait, aussi à l’Overkill. Il n’était que Simon, pour presque tout le monde.

C’est un Gala, mais Simon ne possédait pas le même prestige que Tony, alors un veston sur un t-shirt blanc et un jeans propre… presque neuf à vrai dire, ce serait suffisant. Et de toute manière, même sur un tapis rouge, c’était généralement le must le plus chic de Tony. Il avait certes fait quelques exceptions, mais ce n’était pas pour The Rip. C’était soit pour accompagner Jane, soit pour son père. Pour son père, il porterait même un noeud papillon. Et pour Jane, il porterait des paillettes si elle lui demandait.

Impoli, le discours avait déjà commencé lorsqu’il entre dans le bâtiment. C’est bien, ça, il évite tout le moins marrant. Il s’arrête au pied de l’escalier, tandis qu'une de ses camarades de boxe bavarde à ses fans sur son téléphone. Il préfère tout de même rester loin des followers, même s'il ne s’agit pas des siens, parce que bon, Angie a l’exclusivité en ce qui concerne les médias sociaux. Il attend qu’elle soit en haut avant de monter à son tour et lui fait un coucou en se dirigeant vers le buffet, qu’il examine attentivement, puis jette un coup d’oeil au bar. Ouais, non, pour lui, à peine 20h, c'est presque son midi. Mais bon, il peut attendre encore un peu.

Oooonh, pense-t-il en voyant une silhouette qu'il ne s’attendait sincèrement pas à voir ce soir. Ce qui était nettement plus marrant, c’est ceux qui l’accompagnait, il les connaissait aussi. Il les entend s'interroger sur quand, comment et de quelle manière envahir le buffet.

- Vous devriez vous dépêcher, coach B. c’est déjà l’exode vers les victuailles.

Chatwood est reconnu le p’tit marrant du lundi qui passe plus de temps à bavarder qu’à frapper sur quoique ce soit, mais il avait prévenu dès le départ qu’il était là juste pour le plaisir, mais il est toujours partant pour servir d’exemple. Simon Chatwood, au Lift, totalement hors contexte est difficilement assimilable à Tony Chatwood et pourtant, il s’agit de la même personne. Mais on reconnait nettement plus Tony à l’Overkill qu’au Lift, faut l’avouer.  

- Oh, Boss, dit-il en avisant Eryn d’un sourire ravi, autant de sa présence que de la voir, tout simplement. Sur les deux dames, il pose un regard appréciateur, parce que dans les deux cas, ce n’est pas tous les jours qu’il les voit vêtues ainsi. Vous êtes superbes, dit-il, sincère. Et il pose finalement un regard sur Wesley. Toi aussi t’es magnifique, dit-il en battant des paupières exagérément. Il reste quelqu’un à l’Overkill ? Un vendredi ? Je vous ramène quelque chose à boire pendant que vous êtes à la bouffe ? offre-t-il, tout sourire.



FEAT {@=771}Charlize Janse van Steyn{/@}
{@=744}Wesley Takagi{/@} {@=459}Eryn O'Hare{/@} {@=748}Marley Burberry{/@}


TC : Fête de fin d'année #TheLift

Invité
23 r ; 1856 v.
Lun 7 Déc - 0:17
TOPIC COMMUN
Fête de fin d'année {#}TheLift{/#}


Vendredi 18 décembre, 19h45
Exceptionnellement, pas de pilates ni de crossfit ce soir. Quant aux salles et machines normalement en libre accès, trente minutes plus tôt les coachs ont prévenu qu'elles devaient être libérées. Pour autant, le Lift n'est ni désert, ni calme.
Adhérents comme employés entrent, se pressent, bavardent ici et là, se découvrent parfois sous un autre angle. Aux murs, les décorations colorent couloirs et pièces, les flocons de neige et autres sapins côtoyant des pères Noël bonhomiques, et des lumières joyeuses clignotant doucement.
Le silence se fait lorsqu'en le propriétaire prend la parole, micro en main. Comme chaque année pour les fêtes de fin d'année, le Lift soutient une association. Pour 2020, le choix était d'une malheureuse évidence. Une urne a été mise en place ce soir et le restera toute la semaine, afin de soutenir le mouvement Black Lives Matter, et il encourage ceux qui le souhaitent et le peuvent à participer.
Après son petit discours, il déclare le buffet et le bar ouverts, et souhaite une bonne soirée et de belles fêtes de fin d'année à tous et à toutes. Suite à quoi, la musique prend le relais dans les hauts parleurs.



Spoiler:

none is forgiven, all is replaced, petrichor

Invité
15 r ; 712 v.
Jeu 17 Sep - 19:30
Gaeul Sin
24 ans - étudiante en droit
FEAT : Kang Seulgi (Red Vlevet)Gaeul, c'est un mélange très mal blendé des prequels Star Wars, de Mike Ross, et d'un condensé de dank memes -- dans le sens où toute sa vie se résume au fait que son père soit un génie du mal, qu'elle possède une mémoire hors du commun, et que c'est dans ses gènes de dramatiser et compliquer les choses.

Du haut de ses vingt-quatre ans, quoi qu'elle puisse plaindre, elle a mené une vie plutôt facile. Elle est née en Corée-du-Sud, Seoul, et a été élevé par sa grand-mère (d'où elle tire son sarcasme prononcé et son penchant pour l'humour noir, d'ailleurs). De ce pays, elle n'a connu que les quartiers les plus riches, que les écoles les plus réputés, que les personnes les plus estimés. Ca vient avec le nom : Sin. Ce qu’a commencé autrefois une petite raffinerie de sucre à Busan, est devenu un empire Fortune 500 aujourd'hui. Et elle en est l'unique héritière.

En bref: son père n'a jamais vraiment aimé sa mère, sa mère n'a jamais vraiment voulu voir qu'il ne voulait que sa fortune, et Gaeul n'a jamais vraiment eu le courage de s'en mêler. Sa lettre d'acceptation de candidature Pre-Law pour l'université de Columbia était l'excuse parfaite pour s'en distancer davantage.

Elle ignore ce qu’elle veut vraiment – éternellement l’indécise – mais elle sait ce qu’elle ne veut absolument pas : n’être qu’un ombre parmi les ombres. Sin, quelqu’un. Sin, quelque chose. Comme une phobie qui la hante, ou une peur qui motive chaque acte et influence chaque pensée – l’ordinaire l’épouvante, tant les expectations s’empilent sur ses épaules. Et on attend d’elle beaucoup. Tant de choses. Tant, tant de choses qu’elle en perd le souffle parfois, à l’abri des regards. Nerveuse, agitée.

Qu’elle soit une effigie exemplaire, alors, glorifiée et façonnée à la Sin mais frêle sous la surface. Son jeu, elle le cache bien ; et le cachera toujours aussi bien – fière, trop fière. Sin Gaeul. On la dit souriante, facile à vivre, drôle. Différente. Sympa, mais d’un air de sûreté qui vire un peu vers de l’arrogance, de l’arrogance qui ne sert qu’à maintenir son charme alors on le lui pardonne.

Elle ne promet jamais ce qu’elle ne pense pas pouvoir accorder. Soit un non, soit un oui, jamais un peut-être ; elle n’agit quand dans les limites de ses possibilités. Seulement, son pragmatisme échoue là où ses sentiments commencent. Les interpréter, les accepter, les digérer – que des frustrations qui s’ajoutent.

La vérité, c’est qu’elle n’est pas assez patiente.
who am I
ꕥ âge : 24 ans
ꕥ nationalité : sud-coréenne
ꕥ ethnie/origines : de père et mère coréens
ꕥ orientation : bisexuelle, confuse (men are trash amirite)
ꕥ situation : en couple, pourtant elle n'arrive pas à virer une certaine péruvienne de son cœur
ꕥ occupation : étudiante en droit, première année
ꕥ quartier : 74th street, upper east side
ꕥ qualités : drôle, pragmatique, amicale
ꕥ défauts : perfectionniste, arrogante, têtue
ꕥ passions : {#}memes{/#} {#}instagram{/#} {#}cinéma{/#}
ꕥ groupe : fit hot guys have problems too
ꕥ communautés : {#}Les{/#} étudiants & profs de Columbia University; {#}TheLift{/#}; {#}LGBTcenter{/#}; {#}NYC{/#} Expats; {#}Gotha{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : inventé
ꕥ mp d'intégration : ui et je veux des câlins uwu

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Je m'appelle Narimene, j'ai 23 ans, et je suis algérienne Tag thelift sur I've got 99 problems 1380091441 Je suis étudiante en médecine, du coup j'ai un penchant inné pour le sado-masochisme  :lyzirius: niveau rp, je suis là assez souvent (daily?) et je pense pouvoir assurer un rp/mois, tant je ne suis pas en période d'exam  slurp

petit portrait chinois
ꕥ un livre : malika mokeddem - mes hommes
ꕥ un film : last holiday
ꕥ une série : suits
ꕥ une chanson : ts - the one
ꕥ un animal :  Tag thelift sur I've got 99 problems 3323327925
ꕥ un plat/dessert : COOKIES  :lyzirius:
ꕥ une boisson : café pour survivre, thé pour le plaisir
ꕥ une célébrité : sandra oh
ꕥ un pouvoir magique : invisibilité wbk wbk

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : abus sexuel


that's my story / self diagnosis

vodka shot, amphetamine coma


Elle arrive dans cette famille très attendue – mais ils arrivent tous très attendus. Sin. Tous ceux d’avant, ceux d’avant avant ; ceux d’après, aussi, qu’en sait-elle. Ils sont tous liés de sang, tous liés d’un seul et simple nom : Sin. Traduit dieu, ou divin. L’ironie. Ils n’ont absolument rien de divin. L’empire qu’ils se plaisent tous à gouverner n’est pas le leur. Ni leur réputation d'ailleurs, même pas leurs vies. Tout ce qu’ils possèdent, Gaeul incluse, leur a été servi sur une cuillère en or. A quoi bon se tenir si crânes, s’ils n’en méritent rien ?

« Tu es l’héritière Sin. »
Une inhalation agacée. « M’ouais. Je n’ai jamais rien demandé, mais ok. »

C’est un titre qui la dérange, Gaeul. Elle a du mal à se valoriser en tant que personne quand on lui rappelle sans cesse que tout ce qu’elle possède, toutes les opportunités, toutes ses réussites, elle les doit à son grand-père. Et puis elle, elle ne veut pas faire perdurer le rêve d’un autre, elle veut plutôt réaliser le sien. Elle n’en veut rien, de cet héritage. Et c’est quand qu’ils l’ont perdu, le sens de l’ambition, dans cette famille ? Bon sang, quand ont-ils commencé à croire qu’ils étaient entitled à quoi que ce soit d’autre que leurs propres triomphes ?

« Tu m’écoutes ? »
« Mm.. non, » répond-t-elle, sourire aux lèvres. Elle se redresse un peu, croise les jambes pour y poser son livre. Elle tourne la page, inscrit chaque mot dans sa mémoire.

« C’est quand que tu es devenue aussi insolente ? »
L’aînée réprimande, ôtant enfin le regard de la télé en face. Elle n’a pas l’air irritée, plutôt taquine. « Je dis juste que tu n’as pas besoin de lire un guide pratique pour chirurgie parodontale, tu ne vas pas devenir dentiste. Après tout, son ton se morphe en une imitation du père de Gaeul, tu es déjà l’héritière Sin ! »

« Haha, très drôle Ma’, » Gaeul lui donne la satisfaction de la voir lever la tête, rouler les yeux, puis reprendre sa lecture. Elle sait, mieux que tout le monde, à quel point elle déteste ce titre. « Et c’est pour un parie que j’ai fait avec un étudiant en chir-dent, le livre. » Elle lui a dit qu’elle apprendrait le livre par cœur et il a cru qu’elle bluffait.

Un rire échappe à la grand-mère. « Et c’est quand que tu comptes dire à tes parents, pour ton ‘don’ ? »

Un petit hum, puis, « sûrement jamais ? » Satisfaite de son progrès, Gaeul ferme son livre et le pose sur le chevet à côté du lit. Elle se tourne pour s’allonger, sa tête sur les hanches de sa parente. « Dis. T’as toujours voulu travailler dans ce business ? Tu n’as jamais eu envie de… faire autre chose ? »

« Et bien, pour être honnête, si, je voulais devenir vétérinaire, à ton âge. » Amusée de voir les sourcils de sa petite fille se froncer tantôt ces paroles dites, elle ramène une main contre sa joue, caresses qu’elle espère consoler. « Je comprends que ça t’effraye. J’ai déjà été à ta place. On a tous eu nos moments de doute, tout comme toi. » Raffermit-elle, patiente. « Tu dois juste… garder en tête que c’est toi qui définies l’extraordinaire. Et quoi qu’il puisse arriver, tu n’es pas seule. C’est aussi ça, d’avoir une famille aussi grande que la nôtre. Cet héritage n’est pas une punition. »

Gaeul grogne son désaccord. « Si je finis coincée dans un bureau, si, ça m’a tout l’air d’une punition. »

« On peut faire de merveilleuse choses, depuis un bureau. Crois-moi. » Une pause. « Et tu peux toujours faire autre chose. Tu dois juste trouver comment le faire sans fuir ton devoir. »

Ton devoir. La jeune fille résiste à l’envie d’en rire un bon coup. « Et tu penses que je suis dramatique. » Sa grand-mère roule les yeux, mais n’en dit rien de plus. C’est pas du genre de Gaeul, d’éviter les responsabilités. Elle se plaint, mais elle compte pas les laisser tomber ceux qui comptent sur elle.

Elle ferme les paupières, plus trop partante pour en parler.

Tu es l’héritière Sin, comme beaucoup l’ont été autrefois.
Ordinaire.



vodka shot, amphetamine coma
the fear that you've lived an ordinary life, koinophobia



Il y a deux, trois dossiers qui traînent sur son bureau. Elle les regarde avec une grimace qu’elle n’arrive pas à s’ôter du visage depuis qu’Alessa l’a quitté.

Son professeur lui a personnellement demandé d’étudier ces cas, d’essayer de trouver une loophole quelque part dans les termes décrits dans ces papiers pour rompre le contrat. À ce qu’il parait c’est une tradition : chaque année il se permet de choisir un élève en première qui lui tape à l’œil, auquel il offre la chance d’assister à un vrai procès en le faisant participer à une de ses affaires en cours. De l’expérience gratuite, ça se chérit. Et si même sa grand-mère  (qui insiste à l’appeler sur Skype au moins une fois par semaine quand elle est à Seoul, et qu’elle ne se sent pas capable d’endurer des heures en avion) trouve ça cool, c’est que ça l’est – puis même si ça ne l’est pas, elle est juste contente d’avoir été ‘élue’ parmi quelques milliers d’élèves.

(L’ego Sin.)

Et elle sera encore plus contente une fois avoir trouvé ce putain de trou, pour enfin passer à autre chose.
Mais ça n’avance pas.

Un grognement, puis un grincement lorsqu’elle tire un tiroir de son bureau pour en extraire un autre dossier, le logo du Groupe Sin inscrit dessus d’un doré brillant cette fois-ci. Elle n’avance pas avec le contrat du professeur parce qu’elle a l’esprit ailleurs. Gaeul quitte sa chaise, yeux rivés sur ces pages alors qu’elle se pose au sol. « Tu peux fermer la porte à clé, s’teuplé ? »

Iseul* la regarde d’où elle est vautrée, amusée par la grimace que son amie fait quand concentrée. « Sure. » Elle délaisse son livre quelque part sur le lit, un bâillement qui lui échappe tandis qu’elle s’exécute. Elles sont dans la chambre de Gaeul, chacune occupée à faire ses propres devoirs. Quand elle se retourne, elle ne revient pas à sa place mais va plutôt se poser à côté de son hôte. « T’es toujours sur les dossiers du professeur Park ? »

Gaeul secoue la tête, complètement perdue dans les chiffres qu’elle lit. « C’est un rapport. ‘Vient de la branche que mon père administre à NY. On me l’a envoyé ce matin. Had it on my mind all day. »

« Why ? What's up with it ? »

L’héritière ne répond pas immédiatement. Elle tourne une page encore, fronce les sourcils lorsqu’elle lit une ligne de plus qui la déplait. Elle ne relève la tête que quelques secondes plus tard, ses yeux durs. « Well... j’avais vu des papiers dans son bureau, l’autre jour qui m’ont suggéré qu’il vole de l’argent de nos comptes bancaires. »

Iseul rattrape le dossier qu’elle lui lance. « Et ? No offense, but it’s not stealing if it’s his own money. »

« C’est de l’argent destiné aux charités. » Et encore, ce n’était pas tant l’argent qui manque qui la dérange, mais l’acte en lui-même. C’est la pire chose qui soit, être déloyal, surtout si c’est contre sa propre famille. Ses pensées vont à cent à l’heure, l’envie de le dénoncer à sa mère s’impose, mais elle n’a jamais été assez courageuse pour lui parler de ce qui regarde son père. Gaeul voit déjà un plan B s’esquisser devant ses yeux. « Je vais remonter le fil. Trouver combien il a volé, et où il le met, l’argent. I’m gonna make him pay us back every Won, every penny he ever took. »

« Laisse ta mère s’en charger ? »

Gaeul secoue la tête, main contre sa nuque tandis qu’elle réfléchit. « Elle va rien faire. Au mieux, elle va demander un divorce et le laisser prendre encore plus d’argent on top of what he took. She loves him. » C’est beaucoup plus réel – plus tangible – maintenant qu’elle a une preuve que quelque chose cloche.

Iseul n’a pas l’air convaincue. « And you don’t ? C’est ton père, Eul-ah. »

Il y a tant à dire là-dessus, mais elle a la flemme d’expliquer à quel point leur famille est fucked up. Shortcut : « Il ne l’a jamais vraiment été. Pas avant, et il ne va pas commencer à l’être maintenant. » Il y a de la rancœur dans son ton, un you should’ve been there, dad implicite qu’elle refuse de se l’admettre.

Et elle se demande – brièvement, parce qu’en fait elle s’en fout un peu, de toute la mauvaise foi que ça implique – si elle n’est pas heureuse d’avoir enfin trouvé l’occasion de se mettre en face de son père sur l’échiquier.

C’est à ce moment précis que papa devient l’ennemi.


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the fear that you've lived an ordinary life, koinophobia
you are not made of steel


Pile cinquante secondes après sa naissance, le cœur de sa mère s’est arrêté de battre. L’arrêt cardiaque, inusuel pour une personne de son âge, a été causé par une hémorragie importante pendant l’accouchement – elle y a survécu, mais de peu. Elle n'a plus jamais été la même personne après. ○ On l’a nommée Gaeul car son arrière-grand-mère est décédée au même jour où elle est venue au monde – c’est son prénom. ○ Contrairement aux autres familles de leur rang, la famille Sin refuse le stratagème de ‘gendre adopté’ pour faire perdurer sa lignée. Il est donc fréquent, chez eux, si besoin, que les enfants prennent le nom de famille de leurs mères pour honorer leurs ancêtres – un peu comme dans le cas de Gaeul. ○ Sin. Patronyme maternel que la fille unique porte pour honorer les traditions et faire persister la descendance. Un fardeau d’excellence et de prétention qui s’étale à travers les décennies, et qu’elle ne se hâte pas de porter. Sin. Son père aime le prononcer, ce nom, aime son poids sur ses lèvres même s’il n’est pas le sien. Lourd, puissant. Il aime s’appuyer sur le ‘s’ et redresser ses épaules quand il le dit, quand il remarque qu’il est l’époux de l’héritière d’un des plus grands groupes financiers de l’histoire de la Corée. Sin, Gaeul. Même son prénom n’a pas été choisi au hasard – on l’appelle Gaeul, comme on a appelé son arrière-grand-mère avant elle. Traduit automne : le symbole de déclin et de décadence qu’elle n’est pas. ○ Elle a grandi témoin de l’élitisme de sa matriarche. De sa façon d’être à la maison comme au travail, de sa façon d’être dans le détail comme dans le gros, le tout. Distante. Froide. ○ Elle a grandi gâtée par sa grand-mère – aimée si fort que l’absence de son père (autant celui de sa mère) dans sa vie ne se faisait même plus remarquer. ○ Elle n’a percuté son don pour la remémoration qu’à l’âge de sept ans : elle avait lu un livre d’histoire qui traînait dans la chambre de sa mère, deux ans plus tôt, mais elle arrivait toujours à se rappeler de chaque mot. ○ Elle n’en a parlé qu’à sa grand-mère, et personne d’autre. ○ Comme chaque membre de la famille Sin qui se respecte, Gaeul parle principalement quatre langues : Coréen, Japonais, Chinois et Anglais. ○ Elle a choisi des études en droit pour plus d’une raison – déjà pour mieux protéger et diriger l’entreprise qui l’attend, ensuite for the thrill. Déjouer les règles, frôler les limites sans jamais se faire choper. Tout un art. ○ Elle est de ces rêveurs qui veulent changer le monde sans trop savoir comment s’y prendre. Il y a tant à faire, mais nulle part où commencer. ○




this session is gonna be different
twen/nari ꕥ 23 ans
fréquence de rp : 1-2/30j. ϟ fréquence de connexion : 7/7j. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? 600-1200. ϟ avatar à réserver : kang seulgi. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : bleu ϟ comment avez-vous connu 99 ? {@=700}leah barghava{/@}. ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? je pense qu'on doit tous écouter le nouvel album de taylor swift et manger un donut.
tumblr (gif) solsken (avatar)

so quick as a flash I Agatha

Invité
19 r ; 1793 v.
Sam 8 Aoû - 13:25
agatha galbraith
30 yo - gardienne pénitentiaire
FEAT : Tuppence Middleton  Agatha est une jeune écossaise de trente ans à l'accent prononcé. Véritable rayon de soleil, son sourire et sa bonne humeur quotidienne illuminent le pénitencier d'ordinaire si morne dans lequel elle travaille en tant que gardienne. Elle est arrivée à New York il y a quatre ans après avoir été agressée par son ex petit ami, avec l'envie de prendre un nouveau départ. Elle en garde beaucoup de séquelles, mais depuis elle parvient à ne pas les montrer, les dissimulant derrière cet optimisme et ces sourires à toutes épreuves. Afin de ne pas se retrouver seule et ressasser cet évenement, elle s'occupe beaucoup lors de son temps libres, notamment la nuit : peu après son arrivée aux États Unis, elle s'est immiscée dans un trafic de courses de voitures illégales, en devenant la meilleure pilote de la ville grâce à son atout majeur ; la maîtrise des cascades, qu'elle pratique en club depuis qu'elle a obtenu son permis de conduire.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, piles.
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuelle, elle n'est attirée que par les hommes, ne trouve refuge que dans leurs bras, alors que l'un d'eux l'a pourtant détruite
ꕥ situation : célibataire et qui plus est persuadée qu'elle le restera toute sa vie
ꕥ occupation : gardienne de prison officiellement, officieusement elle est la meilleures pilote de courses urbaines illégales de la ville, raflant victoire sur victoire depuis son arrivée
ꕥ quartier : Brooklyn
ꕥ qualités : optimiste, avenante, souriante, drôle, altruiste, généreuse, téméraire, douce
ꕥ défauts : hyperactive, imprudente, tête brûlée, franche, fragile, cachotière
ꕥ passions :{#}famille{/#} {#}écriture{/#} {#}chat{/#} {#}chien{/#} {#}star-wars{/#} {#}bière{/#} {#}manger{/#} {#}culturegénérale{/#} {#}antiquités{/#} {#}histoire{/#} {#}metal{/#} {#}concert{/#} de rock {#}piano{/#} {#}voiture{/#} {#}promenades{/#} {#}associatif{/#} {#}écologie{/#} {#}féminisme{/#} {#}travailler{/#} + {#}cascades-automobiles{/#} (ou car-stunt) {#}sauvetages-d{/#}'animaux
ꕥ communautés : {#}TheLift{/#} {#}NewYorkPoliceDepartment{/#} {#}SaberistAcademy{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : ///
ꕥ groupe : I Need Help
ꕥ parrain : oui puppy

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Holà les copains !
Je m'appelle Nuvka et Sarah IRL. cute
J'ai 22 ans, et dans la vie je suis employée dans la grande distribution aka c'est moi qui mets vos yaourts en rayon et qui me farcis les clients chiants tous les jours.  Tag thelift sur I've got 99 problems 1380091441 C'pas le boulot de rêve, mais je l'aime bien et c'est pas définitif car je souhaite attaquer prochainement un bachelor en ligne concernant les métiers du livre, car mon ultime rêve serait d'ouvrir une librairie en Écosse.  keur
Je fais du RP depuis que j'ai neuf-dix ans, ayant commencé sur un jeu d'élevage de chevaux virtuels. J'écris aussi beaucoup et ai tout un lore autour de mes personnages.  sisisi Je vis pour les feels, mais sur forum j'ai malheureusement rarement eu l'occasion d'en jouer et ça me manque beaucoup.  puppy
Autrement et en vrac, je fais de la sorcellerie, je dessine et fait un peu d'aquarelle, je suis hyper fan de Rupaul's Drag Race, d'Animal Crossing, Harry Potter, Star Wars, Tim Burton, etc…  Tag thelift sur I've got 99 problems 3466005161

petit portrait chinois
ꕥ un livre : La Bibliothèque des Cœurs Cabossés, de Katerina Bivald.
ꕥ un film : Les Noces Funèbres de Tim Burton
ꕥ une série : Sherlock ou Peaky Blinders
ꕥ une chanson : Kyoto Song de The Cure
ꕥ un animal : Le chat.
ꕥ un plat/dessert : Des macarons
ꕥ une boisson : Du Schwepp's au gingembre !
ꕥ une célébrité : Helena Bonham Carter
ꕥ un pouvoir magique : La manipulation des frontières physiques et métaphysique, c'est précis et qu'est-ce que c'est cool !

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Le suicide par pendaison.
Et ceux qui suivent peuvent être mentionnés mais pas détaillés : La maltraitance animale et l'inceste. En général je préfère qu'on en discute avec mes partenaires de RP hihi.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Au premiers abords on peut penser d'Agatha qu'elle n'est rien d'autre qu'une espèce de tapageuse, un peu grande gueule et très impulsive qui aime faire des entrées fracassantes. En réalité, c'est surtout du au fait que c'est une jeune femme qui a beaucoup d'énergie à revendre, une énergie qui marche en fonction de la pression qu'elle peut ressentir lors d'un évènement. Plus il y a de pression, plus l'adrénaline monte, plus elle aime ça et essaye de le tirer à son avantage. Le stress ? Elle connaît pas. Ou très peu.

Agatha, ce qui la botte, son essence de vie, ce sont les prises de risque. Si elle ne pouvait vivre que pour ça, elle le ferait. Se mettre constamment en danger.
C'est une femme très débrouillarde, Agatha. Elle est capable de se sortir de n'importe quelle situation : tout ce qu'il faut faire, c'est réfléchir avant d'agir. Paradoxal avec ce qui a été dit au début, non ? Cet aspect de gamine écervelée est une couverture. La demoiselle peut s'avérer bien plus maligne qu'on ne le croit et c'est tout à son avantage.

Dynamique et intrépide, elle semble n'avoir peur de rien et possède toujours une certaine ambition de réussir qui l'anime. Mais si elle n'y arrive pas, elle relativise. La négativité, Agatha elle ne sait pas trop ce que c'est. Elle est optimiste h24, toujours en train de répéter que ce qui arrive n'est pas si pire, que ce qui aurait pu arriver aurait pu l'être. Un moyen de se protéger ? Peut-être.

Toujours très souriante, c'est un véritable rayon de soleil pour son entourage, quel qu'il soit. Il est difficile de la mettre en colère ou de l'attrister. Peut-être qu'elle garde tout en elle lorsque ça arrive, mais ce sera toujours d'un grand sourire qu'elle répondra à ce genre de choses. Et elle aime communiquer sa gaité, faire sourire les autres, c'est un objectif qu'elle se donne au quotidien.

ANECDOTES

+ Grande passionnée d'écriture, elle ne se sépare jamais d'un petit carnet et d'un stylo. Chez elle, elle a toute une bibliothèque consacrée à ses notebooks, remplis d'idées, de textes achevés ou non, de petites histoires qu'elle invente et de répertoires à personnages. C'est une passion qu'elle possède depuis toute petite.  

+ Gardienne de prison, ce n'est pas un métier bien joyeux en apparence, mais son optimisme constant et son grand sourire à toute épreuve mettent un peu de couleur dans ce pénitencier si morose d'ordinaire. Que ce soit avec ses collègues ou bien certains des détenus eux-mêmes, Agatha est appréciée de beaucoup de monde.  

+ Elle a cette fâcheuse tendance à adopter n'importe quel chat de rue qui passerait prêt de chez elle. Elle en a trois pour l'instant ici à Los Angeles, mais encore cinq chez ses parents en Écosse. Elle possède aussi un berger allemand et un rat domestique. Elle adore les animaux, et a adopté depuis plusieurs années un régime végétalien. Aussi très engagée dans la cause animale, elle va souvent aider des associations de sauvetage (équidés la plupart du temps, mais aussi beaucoup de chiens et de chats) lors de ses temps libres.

+ La seconde passion d'Agatha réside dans le domaine des cascades automobiles. En effet, depuis qu'elle a l'âge de tenir un volant, elle s'est inscrite dans un club de cascades et en pratique régulièrement depuis. C'est notamment et surtout ce qui fait sa force dans le trafic dans lequel elle s'est immiscée peu après son arrivée à LA, et c'est pourquoi en très peu de temps elle en est devenue la meilleure pilote, assez connue dans le milieu.  

+ Agatha a eut un accident de voiture ayant faillit lui couter la vie lorsqu'elle avait 21 ans. Ce n'était pas elle qui conduisait mais une amie et elles se sont faites rentrer dedans par un automobiliste alcoolisé. Elle a passé une semaine dans le coma suite à un choc au niveau du crâne, mais s'en est finalement sortie. Son amie a gardé davantage de séquelles, dont une immobilisation complète des jambes. Malgré cet accident, ça ne l'a pas résigner à arrêter de pratiques les cascades et les courses.  

+ Elle possède une Honda Civic Type R qu'elle s'est offerte peu après son arrivée aux Etats Unis. D'un rouge flamboyant, c'est une voiture performante bien qu'elle ne court pas avec, et il s'agit de son petit bijou. Elle en est très fière.  

+ Agatha participe aux courses urbaines avant tout pour s'amuser et non pour l'argent. Elle estime que les sensations fortes qu'elle ressent lorsqu'elle se trouve à toute blinde sur la route valent tout l'or du monde. C'est une mafia qui gère ce genre de trafic au sein de NY, mais Agatha ne s'est toutefois jamais faite arrêtée par les forces de l'ordre : faisant elle même partie du milieu carcéral, elle fait office de "taupe" et permet à la police de garder un œil sur le trafic. Sauf que ça, le patron du trafic et les autres coureurs n'en savent absolument rien.  

+ Aussi, en tant que grande fan de Star Wars (on dit merci papa et le frangin), elle a découvert en arrivant à New York une nouvelle activité qui l'a complètement charmée : les combats de sabre laser. Elle a trouvé le concept extrêmement original, et aime énormément ce mélange spectaculaire entre le combat et sa chorégraphie. Elle a intégré la Saberist Academy et pratique ce sport depuis trois ans désormais.

+ Ce sont des sons des années 80, synthétiseurs et synthwave en folie qui rythment ses pas et ses courses. Agatha n'écoute presque que ça et il lui arrive même parfois de bidouiller quelques remixs de chansons récentes en les mettant à la sauce "eighties" grâce à son propre synthé'.  

+ L'écossaise sait imiter à la perfection toutes sortes d'accents. Ça ne lui sert pas à grand chose, mais il faut avouer que c'est assez marrant et ça anime parfois les soirées de l'entendre parler tantôt avec un accent allemand, tantôt français.

HISTOIRE

Sur un chemin caillassé, bordé par ces champs piétinés par quelques troupeaux de moutons, trottine une fillette. Elle évite les pierres, saute à cloche pieds sur certaines d'entres elles, les nuages noir menaçant de l'engloutir sous une pluie torrentielle à tous moments. Son sac qu'on dévine être celui d'une écolière rebondit sur son dos au rythme de ses pas et petits sauts. Elle gravit une pente et s'arrête à son sommet pour admirer le paysage que lui offre ses précieuses Highlands. Beauté entre eaux et rochers. Sa petite maison se dresse à l'horizon et son pas s'accélère.
Elle en passe la porte et une voix retentit. "Qu'est-ce que t'as encore fait ?" Le ton n'est pas empli de reproches. Il n'est pas moqueur. Mais curieux, rieur, comme si le jeune homme avait l'habitude de voir sa petite sœur couverte de bleus et d'égratignures sur les bras et les jambes. La brunette rit doucement. "Je suis passée par un autre chemin. Tu le dis pas à Maman hein, elle aime pas trop."


Agatha est la deuxième née de la famille Galbraith, purement écossaise depuis des décennies entières. Une petite famille tout à fait charmante, qui sans rouler sur l'or a toujours vécu dans un confort minimum. Les parents de la jeune femme étaient musiciens pour une troupe de théâtre avant de devenir propriétaires d'un pub dans le village où ils ont toujours vécus; Applecross. Raghnall et Donella Galbraith ont toujours tout donné pour leurs enfants et ce sont eux qui leur ont transmit toutes leurs valeurs.

Dès qu'elle fut en âge de marcher, Agatha s'est vite avérée être une fillette plus difficile que son frère à cause de son côté casse-cou. A peine ses parents avaient le dos tourné, et ils la retrouvaient à grimper de partout, à essayer de faire des figures acrobatiques depuis les meubles du salon ou encore à partir seule dans les champs de moutons autour de la maison.

Plus tard, lorsqu'elle apprit à écrire et à lire, Agatha s'est mise à inventer ses propres histoires. Elle réalisait de petits livres à l'aide de feuilles qu'elle pliait soigneusement, écrivait sur le côté droit et dessinait en face, à l'image d'un livre illustré pour enfants. Si ses œuvres graphiques n'étaient pas du grand art, il fallait avouer que du côté écriture elle avait une imagination débordantes. Quelques fautes par-ci, quelques erreurs par là, mais les idées étaient toujours plus variées les unes que les autres et gardaient une certaine logique. L'enfant faisait lire ses écrits, mais ce qu'elle aimait le plus c'était les raconter de vive voix, s'inspirant des pièces de théâtre qu'elle voyait de temps en temps, lors des quelles ses parents jouaient de leurs instruments. Très vite, Raghnall et Donella virent en elle une future carrière littéraire.

Ses yeux courent à plusieurs reprises le long des lignes. Elle veut être sûre de ce qu'elle lit, sûre de ce dans quoi elle s'engage. Mais en même temps, elle est pressée à l'idée de signer ce papier. Elle entends les vrombissements des voitures qui passent derrière elle, étouffés par ces murs qui la séparent du circuit. Elle regarde parfois par la fenêtre, les yeux rêveurs. Puis elle appose enfin sa signature, d'un geste vif et précis. Elle fait glisser le papier sur la petite table pliante qui sert de bureau et l'inspecteur la range sans même y accorder le moindre regard. Agatha sens des frissons lui parcourir le corps lorsqu'il la fait monter au volant d'une des voitures. Le moniteur est étonné par sa maîtrise, lui demande si elle ne lui a pas menti en lui disant qu'elle avait son permis depuis quelques semaines seulement. La sincérité de la jeune fille le cloue un peu plus dans son siège. La voiture prend de la vitesse. Encore et encore."

Au grand damne de ses parents, après avoir passé son permis Agatha a souhaité s'inscrire dans un circuit automobile pratiquant les cascades. Si Donella était catégoriquement contre de peur pour la sécurité de sa fille, Raghnall a su tempérer les choses et faire en sortes que sa compagne accepte l'envie de sa fille. Cela fait donc plusieurs années maintenant que la jeune femme maîtrise les cascades à la perfection. Il lui arrive même parfois de former certains novices. Elle est extrêmement douée au volant, et la voiture n'a aucun secret pour elle.

A côté de cela, contrairement à ce que pensaient ses parents, la brunette ne s'est pas lancée dans des études littéraires. Son grand frère étant récemment engagé dans la police, elle a décidé de suivre la même voie que lui en se renseignant sur les métiers y étant liés. Et en découvrant celui de surveillant pénitentiaire ce fut le coup de foudre.


L'homme la toise d'un regard. Est-ce qu'il la trouve trop petite ? Trop frêle ? Trop… Souriante ? Bah, ça se tassera bien au fil du temps, doit-il penser. Au pire des cas, elle ne sera pas admise. Il lui tend pourtant le formulaire et elle s'éloigne pour le remplir, y glisse sa lettre de motivation et son curriculum vitae. Quelques semaines plus tard, c'est une petite tornade qui entre dans le salon où toute la famille discute tranquillement. " J'ai été acceptée !" Elle en a presque les larmes aux yeux. Harry la félicite. Leur petite sœur, Cléo, applaudit. Ses parents l'étreignent un instant, heureux pour leur fille. Ce n'est pas le métier auquel ils avaient rêvé pour elle, mais si c'est ce qui lui convient, ça leur convient aussi. Alors tant qu'elle est heureuse dans ce qu'elle fait, ils seront comblés.


Agatha s'est vite avérée être une gardienne pas comme les autres en intégrant sa première prison. Elle était la nouvelle recrue, celle qu'on pensait beaucoup trop frêle et fragile pour ce métier, celle sur laquelle les autres pariaient entre eux sur la durée pendant laquelle elle allait tenir. La surprise fut que, au bout de quelques mois, elle était devenue le petit rayon de soleil de cet endroit si sombre. Sa gaité constante et son optimisme à toute épreuve ont ajouté quelque chose de plus au pénitencier, quelque chose d'insoupçonné. Les détenus commençaient à vouloir voir elle seulement lors de leurs moments difficiles, et elle organisaient parfois des "activités" d'écriture avec les plus réceptifs d'entres eux. Sa différence avec beaucoup de ses collègues était qu'elle traitait les prisonniers comme des égaux malgré leurs actes, sans pour autant sympathiser avec eux.

Cette prison se situant à Glasgow, y entrer fut pour Agatha l'occasion de prendre son envol. Petit appartement en ville, découverte de la vie citadine et apprendre à se gérer toute seule. Un joli petit programme qui lui donna du fil à retordre les premières semaines mais auquel elle finit par s'y habituer peu à peu. Très vite elle commença à sortir, à faire de nouvelles rencontres, se faire des amis, des amours. Un train de vie qui lui plaisait beaucoup.

Elle n'eut pas beaucoup de conquêtes durant ces première années en tant qu'adulte de la vie active. Mais avec Jace, c'était du sérieux. Du moins c'est ce qu'elle croyait. A tel point qu'à 25 ans, après un an déjà de relation, ils s'installèrent ensemble. Aveuglé par l'amour qu'elle portait à cet homme, Agatha ne voyait pas la face cachée de l'iceberg. Belles paroles, mensonges, tromperies. Il lui aura fallu un an de plus pour le découvrir. Triste, trahie, indignée, en colère. Elle n'a pas attendu une seule seconde après l'avoir su pour lui annoncer qu'elle le quittait. Il a essayé de la retenir, de s'excuser, de se justifier, mais elle ne voulait rien entendre. Il semblait pourtant désolé, mais la jeune femme ne voulait pas se laisser avoir une seconde fois.

"Il n'est pas tard, mais il fait nuit. Les rues sont encore bondés de monde et bercées par le bruit des pneus sur le bitume. Après cette violente dispute, Jace est sorti et elle a préféré téléphoner à Harry et à Cléo. Entendre des paroles rassurantes, avoir un peu de réconfort dans cette dure épreuve. Le téléphone finalement raccroché après deux heures écoulés, elle décide d'aller se coucher. Elle peine a trouver le sommeil, mais y arrive finalement au bout de quelques heures.
Une silhouette menaçante sur l'encadrement de la porte. Le son d'une bouteille en verre qui s'écrase sur le sol. Elle se réveille en sursaut, l'odeur de l'alcool lui agresse les narines. Il s'avance, titube jusqu'au lit. Elle ne bouge pas, ce mélange de colère et de tristesse toujours ancré en elle. Il s'approche, vient lui susurrer à l'oreille qu'il a envie d'elle. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il n'est pas de cet avis là. Elle refuse encore. Mais il la force."


Cette nuit restera gravée en elle à tout jamais. Sur sa peau, dans son cœur meurtri. Saoul, bouteille à la main, il revient. La réveille en la brisant sur le mur, au dessus de sa tête. Elle est effrayée. Il la veut. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il ne lui laisse pas le choix. S'en suivent deux heures d'un véritable supplice. Si elle a le malheur de pleurer, de crier, de se débattre, il la blesse avec le verre.
Un moment d'inattention et elle parvient à s'échapper. Rassemble le peu des forces qui lui restent, l'assomme avec la lampe de chevet pour s'enfuir et l'enfermer dans la chambre. Nue, le corps ensanglantée, elle s'empare de son téléphone, pour directement alerter Harry qui, chef de la police de Edimburgh, a donné l'alerte à celle de Glasgow et s'est dépêché de prendre la route pour retrouver sa sœur et l'aider. Laissant sa femme et ses filles derrière lui en pleine nuit. Le mal était fait, mais il voyait rouge. Tout ce dont il avait envie, c'était de le faire payer à cet homme. En arrivant, il a trouvé une Agatha comme il ne l'avait jamais vue.

La jeune femme mit plusieurs semaines pour retrouver un état émotionnel à peu près stable grâce au soutien de sa famille. Mais elle n'avait plus envie de rester à Glasgow. Car aller travailler voulait dire pour elle revoir son agresseur, l'homme qu'elle a aimé pendant deux ans et qui en quelques heures a détruit une part d'elle-même. Désormais emprisonné pour son acte, sur le lieu de travail d'Agatha.

Elle voulait donc partir. Loin. Oublier tout ça malgré les séquelles, prendre un nouveau départ. C'est alors qu'elle se mit à chercher un endroit où s'en aller. C'est après plusieurs jours, à peser le pour et le contre entre divers endroits, qu'elle fit son choix et s'arrêta sur la belle et immense ville de New York. Quitter le Royaume Uni pour les États Unis semblait être bien mieux que ce qu'elle aurait imaginé. Elle se mit très vite en contact avec le pénitencier local le plus adapté et, bingo, ils cherchaient actuellement quelqu'un. Elle se mit en suite en contact avec diverses agences immobilières pour se trouver un toit, et elle allait enfin pouvoir partir.

La séparation avec sa famille fut très dure. Mais elle savait que c'était de ce départ dont elle avait besoin pour se reconstruire. Elle s'envola donc pour NYC, emplie d'un sentiment étrange fait d'un mélange de soulagement et de déchirement.

Après son arrivée, elle prend deux mois pour s'installer et se faire à ce tout nouvel endroit. Deux mois lors desquels elle évite de se morfondre dans son coin et préfère sortir. Elle adopte un chien, récupère un chat dans la rue, s'offre une nouvelle voiture, écrit, intègre des associations de sauvetage d'animaux, cherche un nouveau club de cascades, découvre petit à petit la ville, se rend dans son futur lieu de travail pour faire connaissance avec ses futurs collègues. Fait des choses qui lui parlent, des choses qui lui plaisent. Puis elle intègre son nouveau pénitencier. Se remets dans le bain de son métier et c'est le même schéma qui s'opère que lors de ses début dans ce milieu. Elle commence à sympathiser avec un peu tout le monde, elle est douée pour ça, Agatha.

Agatha arrive au niveau d'un feu qui passe au rouge et s'arrête alors en première ligne. Cette fois, c'est une chanson de Depeche Mode qui l'accompagne. Mais quelques autres sons attirent davantage son attention, tandis qu'une voiture apparaît à côté de la sienne, et d'autres derrière. Un sentiment étrange s'empare d'elle tandis qu'elle jette un coup d'œil vers le véhicule parallèle au sien. Un homme est au volant et joue sur sa pédale d'accélérateur. Les autres, à l'arrière, semblent en faire de même. Agatha sent la montée d'excitation s'emparer d'elle. Puis, l'homme tourne la tête et leurs regards se croisent. Elle ne saurait définir ce qu'il se passe lors de cet échange silencieux. Quelque chose d'électrifiant. Un air de défi. Elle ne pense plus qu'à une seule chose : se prendre à ce jeu dont elle n'a absolument aucune idée de ce qu'il peut être. Elle se met alors elle aussi à jouer sur sa pédale, faisant rugir le moteur de sa Civic. Un sourire en coin s'étire sur son visage. Les voitures d'en face s'arrêtent, leur feu va bientôt passer au vert. Son moteur vocifère de plus en plus fort, elle est prête à démarrer.
n'a absolument aucune idée de ce dans quoi elle s'engage, mais ça lui plait. Son cœur bat au rythme de cette excitation qui la gagne. Les mains fixes sur son volant, elle n'attend qu'une seule chose : que le feu passe au vert. En attendant, elle prépare ses pédales, joue avec l'accélérateur. Le son du moteur de la Civic la fait frémir, tandis que sa carrosserie écarlate se reflète dans celle de la Lexus près d'elle. Contrairement à tous les participants, Agatha n'a aucune idée de l'itinéraire. Mais c'est dans un sens ce qui lui plait davantage. L'inconnu. Et, bien évidemment, les dérapages qu'un virage surprise pourrait l'obliger à réaliser. Les néons colorés de la ville éclairent la route, face à l'enfièvrement de l'adrénaline, Agatha monte le son. Les secondes s'écoulent lentement, la pression semble palpable pour certaines des participants. Elle jette quelques coups d'œil sur ses rétroviseurs. Ils n'ont pas l'air bien commodes mais ça ne lui fait pas peur. Du moins, l'euphorie l'empêche de ressentir ne serait-ce qu'une once de crainte. Elle ne pense même plus à son appartement, à l'accueil que lui réserveront ses animaux, à ce film qu'elle pourrait regarder en attendant de s'endormir. Elle ne songe même pas une seule seconde aux dangers de ce qu'elle s'apprête à faire.

Vert. Les moteurs à l'unisson s'embrasent, les pneus crissent et son cœur s'emballe.


Cette première course dans laquelle elle s'est immiscée sans vraiment le vouloir fut la signature de son entrée dans le domaine des courses urbaines illégales. Une première course vaincue, le début d'une longue série de victoire avec pour principal atout son expérience dans les cascades. Le trafic est encadré par la mafia, et possède des règles strictes à ne surtout pas briser. Voitures obligatoirement prêtées, GPS pour avoir connaissance du parcours, système de paris grâce à une caméra embarquée et balise présente dans les véhicules pour dissuader quiconque d'en voler un.

Agatha a réussi à négocier pour que le salaire qu'elle est censée gagner après chaque course soit redistribué aux autres participants, car elle le fait avant tout pour s'amuser, pas pour l'argent. C'est un domaine qui comporte énormément de risques desquels elle est consciente, mais c'est justement ce qui l'encourage à continuer. De plus, le fait d'être la seule femme présente parmi les coureurs a fait naître en elle une certaine fierté.

Mais d'autres ne sont pas de cet avis là. Dont l'homme qui a déclenché ce soudain envie chez la tempête écossaise de participer de façon clandestine à cette première course. Car avant, c'était lui le meilleur pilote. Jeremiah a essayé de la dissuader de rejoindre le trafic après sa première victoire, lui expliquant que le grand manitou lui en voudrait et qu'elle risquait gros. Mais c'est avec un beau sourire et un immense entrain qu'Agatha a refusé de l'écouter.

Les remords se sont pourtant vite immiscés dans sa tête quant au paradoxe entre son travail et son activité illégale. Après beaucoup de réflexion et sans aucune transparence, elle en a parlé à son frère, puis à l'un de ses supérieurs, énonçant l'idée de s'infiltrer dans le trafic pour y faire office de "taupe". Non pas sans difficulté, elle a su les convaincre. Plus aucun problème de ce côté là. Mais si un jour sa couverture est découverte par les mafieux… Disons qu'elle préfère ne pas y penser.



"Aujourd'hui, elle va beaucoup mieux. Elle a réussi à se retrouver du travail dans la prison du coin, a pu acquérir son propre appartement dans lequel elle vit avec ses chats, son chien et son rat, a pu s'offrir une voiture performante qui lui a valu sa place dans un trafic de courses illégales. Si elle participe aux courses, dès qu'elle peut, c'est pour s'éviter une nuit seule. S'éviter ces cauchemars qui la hantent dès qu'elle ferme les yeux. Elle a été brisée. Détruite. Depuis cette nuit, elle a honte des cicatrices qui lui parcourent le dos, la poitrine et le ventre, souffre de vaginisme. Elle n'arrive plus à se reconstruire, à faire confiance à quelqu'un. Et pourtant. Pourtant, elle a toujours le sourire aux lèvres, Agatha. Toujours cette énergie infatigable, cette manie à tout rendre positif, à toujours communiquer la moindre once de bonne humeur avec son entourage.

Elle hausse les épaules et sourit. Ses grands yeux verts se perdent un instant sur l'horizon, puis elle se retourne vers la personne en face d'elle. "Hey, relativise, ça pourrait être pire, hein !" Lance-t-elle en riant doucement.





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nuvka/sarah ꕥ 22 ans
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