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2 résultats trouvés pour voiture

(evil's soft first touches)

Invité
26 r ; 1361 v.
Dim 16 Aoû - 15:51
gustaf braun
38 years old - warehouseman
FEAT : max riemelt
Taciturne et plutôt discret, Gustaf sort de dix ans de prison. Incriminé pour avoir servi de chauffeur à de nombreux malfrats, braqueurs et gangsters, il n’a pas essayé de nier les faits ni de les détourner. S’étant tourné vers le crime par facilité, cette activité lui a permis d’arrondir les fins de mois et d’aider la troupe d’artistes de rue à laquelle il appartenait à subsister jusqu’à son incarcération. C’est un moins que rien sans diplôme, désormais sous la tutelle d’un agent de probation, il roule sa bosse en tant que manutentionnaire dans toutes les boîtes qui veulent bien d’un ex-convict tel que lui. Défendu de reprendre le volant d’une voiture jusqu’à la fin de sa probation, il se déplace à vélo ou dans les transports en commun. Gustaf, c’est un inadapté, un désaxé. Il essaye, pourtant – de s’intégrer à une société qui a toujours nié l’existence des types comme lui. Ceux qui décrochent et qui abandonnent. On baisse les bras pour lui, mais il s’efforce de les lever encore.
who am I
ꕥ âge : Son sourire se ride d’un peu d’amertume et d’acerbité. Il se désole de l’âge qu’il a, et des trente-huit ans qui s’étirent sur une jeunesse tranquille, une adolescence miséreuse et enfin la solitude d’un adulte piégé au fin fond d’une cellule. Il se gâte et se gâche.
ꕥ nationalité : Il met les points sur les i. Naturalisé américain depuis trois générations consécutives, son grand-père paternel a malgré tout choisi dans un élan de patriotisme déplacé de conserver l’orthographe exact de son nom de famille. Braun ne devient pas Brown, bien que Gustaf se détermine à déformer la prononciation de son patronyme sur une inflexion hostile.
ꕥ origines : Ses origines se dévoilent sur son prénom, mais son apparence aussi. C’est un cliché qu’il incarne de la pointe de ses mèches blondes jusqu’à l’angle large de sa mâchoire. Gus est allemand. Berlin et Düsseldorf dansent à l’unisson dans ses veines alors qu’il n’a pourtant jamais mis les pieds ni dans l’un ni dans l’autre.
ꕥ orientation : Hétérosexuel, se décrit-il sur le ton de l’évidence. Il rentre dans la norme pour ne pas faire de vagues. Il ne sait pas, Gus. Il n’a jamais su quel label se coller dessus. Il ne sait pas, Gus. S’il a envie d’être catégorisé. Il l’a déjà bien trop souvent été.
ꕥ situation : C’est depuis toujours que le célibat l’isole sans le déranger. La prison, un peu plus. Gus, il n’a jamais cherché à distiller un peu de romance dans le cœur de quelqu’un d’autre. Il est bien trop dense, trop maladroit dans les sentiments qu’il exprime – quand il parvient à les laisser s’épancher un peu, Gus ne fait pas d’effort non plus. N’a pas envie, car sa main gauche suffit à apaiser la fièvre d’une palpitation nocturne.
ꕥ occupation : Il porte, porte à s’en user les jambes et le dos. Manutentionnaire, il n’a pas de diplôme et n’a jamais eu la possibilité de se former non plus – Gus, c’est l’un de ceux qu’on oublie et qu’on abandonne dans la rue. Il erre jusqu’aux confins de la l’égalité avant de sombrer dans son opposé ; désormais, il fait ce qu’on lui donne, encore sous le joug d’une mise en liberté surveillée. Son agent de probation serre un peu plus les chaînes de son collier et Gus se détourne de cette envie de stabilité.
ꕥ quartier : En colocation avec un chat qui erre autant que lui. Ils squattent un trou miteux au fin fond du Bronx ; les murs suintent dès qu’il pleut un peu, et un kotatsu est tout ce qui le meuble au milieu.
ꕥ qualités : altruiste, débrouillard, humble, ingénieux.
ꕥ défauts : taciturne, malhonnête, impulsif, bourru.
ꕥ passions : {#}littérature{/#}  C’est la seule compagnie que les matons autorisent. Il a écumé la bibliothèque de la prison de long en large, et de bas en haut ; il a lu tout ce qui lui tombait sous la main, y compris la poésie douteuse et libidineuse que certains détenus anonymes glissaient entre les pages des encyclopédies. ; {#}voiture{/#} Le vrombissement d’un moteur. Le crissement des pneus sur l’asphalte alors qu’il accélère.  Le cuir de ses gants qui s’échauffe contre le volant, et la course poursuite qui démarre. L’adrénaline court dans ses veines mais c’est une décision funeste qui lui coupe la tête. Il n’a, pour l’instant, plus le droit de conduire. ; {#}mixed-martial-arts{/#} Il les admire de loin, ces guerriers piégés dans l’octogone. Et il s’en inspire aussi, lorsqu’il doit brandir les poings. Lorsque se défendre devient une obligation.
ꕥ groupe : idk what you're talking about.
ꕥ communautés : Le club de lecture du Queens.

all about my player
ꕥ petite présentation perso : je craque
craque
craque
si facilement Tag voiture sur I've got 99 problems 2958767705


that's my story / self diagnosis
8 YEARS (1990)
Il rentre seul, déjà. Toujours. Il connaît le chemin de l’école par cœur, Gus, alors à quoi bon déranger sa mère pour qu’elle s’embête à le chercher ? Il n’habite pas vraiment loin non plus, de toute façon. Il ajuste les sangles de son cartable usé pour l’enfiler sur son dos et cette pensée tandis que ses baskets crissent et s’égratignent sur le bitume de la rue. Gus traverse le trottoir d’un pas sautillant, un sourire jovial aux contours innocents peint sur les lèvres. Il est ravi de n’effleurer que les bandes blanches à chaque impulsion de ses pieds. C’est la preuve qu’il a grandi depuis le mois dernier, et qu’il grandira encore – bientôt, espère-t-il, il sera aussi grand que les adultes qui le dévisagent d’un air curieux. Gus les toise, déjà. Toujours. Haut comme trois pommes – comme cinq, les poings sur les hanches et l’air farouche d’un mioche qui refuse de s’écraser face aux autres. Il redresse l’échine, se pince les lèvres et fronce les sourcils en carrant les épaules pour imiter les plus grands. Eux, là, ceux-là qui fument à l’entrée de son immeuble pour mieux empester la cage d’escalier.
Ça sent l’herbe, et le crack aussi. Les murs de l’appartement jaunissent jusqu’au plafond. Il renifle des exhalaisons chimiques. L’eau de javel suinte et persiste dans l’air comme un nuage poudreux de coton avec lequel il n’a pas – encore – le droit de jouer. Il n’en a pas vraiment envie non plus, Gus ; il préfère fermer délicatement la porte d’entrée dans son dos pour mieux filer dans sa chambre sans un mot. Au passage, il repousse une pipe à crack de son chemin avec le bout de sa chaussure. Il sait ce que c’est, car il a entendu sa mère demander à son père à ce qu’il partage sa pipe le temps d’une bouffée anxiogène le temps de planer un peu.
Il rentre seul, déjà. Toujours. Il connaît le chemin de l’école par cœur, Gus, alors à quoi bon déranger sa mère pour qu’elle s’embête à le chercher ? Il n’habite pas vraiment loin non plus, de toute façon. Il ajuste les sangles de son cartable usé pour l’enfiler sur son dos et cette pensée tandis que ses baskets crissent et s’égratignent sur le bitume de la rue. Gus traverse le trottoir d’un pas sautillant, un sourire jovial aux contours innocents peint sur les lèvres. Il est ravi de n’effleurer que les bandes blanches à chaque impulsion de ses pieds. C’est la preuve qu’il a grandi depuis le mois dernier, et qu’il grandira encore – bientôt, espère-t-il, il sera aussi grand que les adultes qui le dévisagent d’un air curieux. Gus les toise, déjà. Toujours. Haut comme trois pommes – comme cinq, les poings sur les hanches et l’air farouche d’un mioche qui refuse de s’écraser face aux autres. Il redresse l’échine, se pince les lèvres et fronce les sourcils en carrant les épaules pour imiter les plus grands. Eux, là, ceux-là qui fument à l’entrée de son immeuble pour mieux empester la cage d’escalier.
Ça sent l’herbe, et le crack aussi. Les murs de l’appartement jaunissent jusqu’au plafond. Il renifle des exhalaisons chimiques. L’eau de javel suinte et persiste dans l’air comme un nuage poudreux de coton avec lequel il n’a pas – encore – le droit de jouer. Il n’en a pas vraiment envie non plus, Gus ; il préfère fermer délicatement la porte d’entrée dans son dos pour mieux filer dans sa chambre sans un mot. Au passage, il repousse une pipe à crack de son chemin avec le bout de sa chaussure. Il sait ce que c’est, car il a entendu sa mère demander à son père à ce qu’il partage sa pipe le temps d’une bouffée anxiogène le temps de planer un peu.
Gustaf oublie ses devoirs, déjà. Toujours. Il préfère se plonger dans les cartons à peine ouverts d’un déménagement qui a pourtant eu lieu deux ans plus tôt. Adieu, la maison en plein milieu de Manhattan et bonjour, l’appartement miteux à la tapisserie d’une autre époque. Éparpillés un peu partout dans la maison, ce sont des trésors qu’il débusque des caisses. Des vieux jouets dont il a oublié l’existence, et des photos de famille aux coins cornés. Les pages des albums débordent, et Gustaf sort celles qui estiment être les plus jolies du lot. Les plus intrigantes. Il y en une, une qu’il admire plus que les autres et qu’il libère de son carcan de plastique. L’image s’imprime sur du papier kraft. Gus compte sur ses doigts une quinzaine d’hommes en blouse blanche ; certains tiennent un calepin, d’autres des figurines miniatures de ce qu’il devine être des fusées. Il retourne la photo, et y lit sur le dos :
Günther Braun (third to the right), 1946,
at White Sands Proving Ground, New Mexico, US.

Et à huit ans seulement,
il se demande s’il s’en sortira aussi bien que son grand-père.
Avant de rejeter résolument l’idée.

18 YEARS (2000)
Clic, clac, tic, tac.
La flamme de son zippo danse contre sa cigarette. Il inspire une bouffée de fumée pour mieux la garder au creux de son larynx. Et l’aiguille de sa montre file, vite. Cinq minutes. C’est le délai que Mr Brown a accordé à une jolie paire de branleurs ; des petites frappes persuadées qu’un Sig Sauer suffit à braquer une banque. Sa langue claque contre son palais alors qu’un filet brumeux se faufile contre les muqueuses en s’échappant de la barrière de ses lèvres. Il aurait aimé les corriger, Gus ; d’un mot, et d’une claque aussi. Il aurait aimé les arrêter, eh, knuckleheads, maybe a shogun’s better for that kind of job pour les pousser dans la bonne direction. La mauvaise. Celle qui lui assure du biff en plus, et la certitude qu’il ne se dissipera pas dans l’angoisse d’une sirène. Gus a beau tendre l’oreille, il n’entend rien et c’est bien ça qui l’inquiète. Il pince les lèvres autour du filtre de sa clope seulement pour la déloger de sa prison humide et la jeter dans un cendrier.
Il attend dans l’expectative qu’une catastrophe se profile.
Le cuir de ses gants trop neufs grincent contre le volant d’une voiture qui l’est tout autant. Neuve pour lui, mais pas en tant que modèle. C’est une Honda Accord de 1992 avec un moteur bien plus rutilant que celui d’origine ; la peinture grise et abîmée dissimule une voiture de compétition. Toutes ses maigres économies y sont passées. Volatilisées, parties en fumée ; en essence, de quoi nourrir l’engin qui ne dit rien pour l’instant. Assoupi, silencieux, discret. La bagnole se fond dans la masse et son chauffeur avec ; Gustaf garde la tête basse, à l’abri de l’œil perçant des caméras. Une casquette dissimule sa tignasse blonde aux mèches désordonnées et les traits anguleux de son visage. Il attend, attend et attend encore. Tic, tac, tic, tac. Les minutes s’égrainent et les secondes cavalent le long du cercle de sa montre à la vitre cassée. Il attend, attend, attend toujours.
Quatre minutes,
trois minutes,
puis deux.
Un coup de feu pétarade. Certains diront un feu d’artifice, sauf qu’il n’y a pas d’écho.
Les bang, bang s’enchaînent jusqu’à sept. Ensuite, c’est le silence.
Et la fuite.
Gustaf ouvre les portières alors que les deux braqueurs, encore cagoulés, déboulent avec un sac de sport plein à craquer. Ils tremblent, ils suent. Ils se décomposent à vue d’œil mais entrent dans la caisse en silence. Seatbelts, persifle Gus entre des dents serrées. Il les entend, rechigner, s’inquiéter, s’alarmer, paniquer, l’insulter, menacer, Cut the shit you cunt and drive! mais Gustaf ne se démonte pas. It’s no request dumbfucks, it’s an order. Seatbelts. N-o-w. Non pas par mesure de sécurité – il conduit assez bien pour s’en passer, mais pour se fondre dans la masse. N’être qu’une voiture de plus parmi un flot continu de bagnoles le long des routes. Disparaître et réapparaître dans un ronronnement mécanique au milieu d’un brouhaha qui lui répond à l’unisson. C’est une mélopée si douce à ses oreilles, et si toxiques contre ses narines. Gus n’a qu’à démarrer pour respirer.
Les cagoules tombent ensuite. Sa casquette aussi.
Ils s’éloignent de la scène du crime aussi tranquillement que des touristes en plein sightseeing.
La carte de New York s’étend sur ses neurones et ses synapses. Il voit la ville d’en haut alors qu’il se remémore chaque rue – ou presque – sur le bout des doigts. Il ne se rappelle pas des noms, seulement de celles où grouillent les flics et celles qu’ils oublient. C’est un quadrillage géant qu’une règle a tracé en passant être efficace alors qu’elle a oublié les back alleys.
Il n’a pas le temps d’entendre les sirènes des flics qu’elles sont déjà trop loin pour les rattraper. Gus respire, respire si bien. Ses poumons s’activent contre un sourire alors qu’il se gare près du hangar désaffecté où ils avaient à l’avance convenu de s’arrêter. Ils respectent leur part du marché, les deux branleurs.
Huit cents, c’est tout ?, dollars tombent sur la banquette arrière.
Il ne marchande pas, Gus. Il n’essaye pas. Il accepte son dû et rentre à la maison.
Il parvient au moins à payer le loyer.

28 YEARS (2010)
tw: violence policière, injures, blague sur le viol.
Ses poignets le lancinent. Une paire de menottes les lui scient dans le dos alors que sa tête percute le capot d’une Chevrolet Impala estampillée du symbole du NYPD. Courtesy, Professionalism and Respect my ass pense-t-il alors qu’on lui écrase la joue contre ce qu’il lui reste de la cigarette qu’il fumait. Quelqu’un lui récite les droits Miranda sans vraiment les entendre – trop dans les vapes, tout ce qu’il perçoit est un flot ininterrompu d’incrédulité. Il inspire, expire et inspire encore pour calmer les battements frénétiques d’un cœur qui s’emballe. Le sien. Ça pulse dans ses tempes au rythme d’un boom, boom inquiétant. Alors Gus obéit en silence. C’est ce qu’ils attendent de lui – que le pantin se désarticule jusqu’à devenir assez malléable pour le forcer à baisser la tête quand on le pousse contre le cuir de la banquette arrière. Sa tête roule contre le dossier du siège. Il dévisage le flic qui s’installe au volant sans se cacher ; l’œil vide et le sourire torve, il renifle son dédain pour mieux le recracher contre la vitre qui les sépare. Ils se ressemblent tous.
Mais celui-là incarne un cliché dont il n’arrive pas à s’empêcher de se moquer. Taille moyenne, trapu et bedonnant. Moustachu, aussi ; à croire qu’ils doivent tous l’être lorsque la quarantaine s’enclenche en même temps qu’une vitesse. Gustaf se redresse en cherchant à apaiser la tension que son corps tout entier fait subir à ses poings liés. Il remarque seulement la naine qui a assisté à son arrestation. Elle dépasse à peine de son siège et l’espace d’une seconde, Gus se demande s’il ne s’agit pas de la fille du flic avant de voir qu’elle porte aussi l’uniforme. Il la balance dans le même panier ; celui des pourris et des bâtards qu’il méprise. Il n’est pas le seul à éructer sa haine. Cette fois-ci, il l’entend. Si bien. Si mal.
See this guy? He’s got shit for brains that’s a given, commence le flic en le désignant à sa jeune collègue – à peine sortie du berceau, devine Gustaf. À peine sortie de l’école. He took ‘em all in in car and look what good it did to him – us! Un ricanement s’ensuit. Jail do wonders to these men, y’know? All you gotta do is wait for a meanie to pop his cherry; he’ll be complacent then. Cette fois-ci, un éclat de rire fend sa gueule et Gus, Gus a des sueurs froides. Ses nerfs se tendent sur une crainte viscérale qu’il essaye de rejeter de toutes ses forces. Il parvient malgré tout à redresser l’échine et s’efforcer d’exhiber un sourire futile.
Aren’t you going to say something? lance-t-il à la jeune femme de l’autre côté de la vitre. Il attend. Anything? Les secondes s’étirent sur une minute, puis deux.
Elle ne dit rien. Alors lui non plus.

38 YEARS (2020)
Il tangue sur place sans pour autant avoir bu.
Dehors, tout est trop grand et trop bruyant. Le train-train quotidien, bien trop calme ; métro, boulot, dodo. Une ritournelle à laquelle il s’habitue un peu mieux que celle qu’il chantonnait en prison. Réveil, bagarre et semaine au mitard. Sauf à la fin. À la fin, Gus s’est assagi – s’est isolé des autres, quitte à ne plus parler qu’aux personnages des romans qu’il lit dans la cour. Non. Qu’il lisait dans la cour. Maintenant, c’est dans sa chambre miteuse – mais si grande, quand il la compare à la chambrée étroite dans laquelle d’autres détenus et lui s’entassaient, qu’il dévore le dernier roman dont la quatrième de couverture a piqué sa curiosité.
Quand il ne bosse pas, bien sûr.
Quand il ne s’esquinte pas le dos à soulever des cartons.
Quand il ne pense pas à ceux qu’il a oublié, jadis.
Et qui le hantent sans savoir s’il est encore en vie.
Un soupir fend ses lèvres alors qu’il se remémore Shinsuke et ses cheveux trop longs qu’ils semaient un peu partout dans l’appartement dès qu’il les brossait. Le sont-ils encore ? Assez longs pour y faire des tresses alambiquées. Il se demande ce qu’il devient, avant de secouer la tête d’un air résigné. Il n’a pas le droit de se poser la question, Gus. Après tout, il n’a rien dit.
Et il regrette, Gus.
D’avoir eu des secrets.
De les briser petit à petit alors qu’il se reconstruit.
Un pas devant l’autre, il se rend jusqu’au bureau de son agent de probation pour pointer. Cette fois-ci, il ne compte pas disparaître, mais essayer de réparer les erreurs passées.


this session is gonna be different
still moevingt-deux ans
fréquence de rp : hors absence, un rp/semaine au minimum. ϟ fréquence de connexion : plusieurs fois par semaine, voire tous les jours ptdr. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? entre 300 et 1000 mots et rarement au-delà. ϟ avatar à réserver : Max Riemelt. ϟ comment avez-vous connu 99 ? via mon premier compte.  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? *uttering darkly* "War.. war never changes."
kane (avatar), vocivus (icon)

so quick as a flash I Agatha

Invité
19 r ; 1794 v.
Sam 8 Aoû - 13:25
agatha galbraith
30 yo - gardienne pénitentiaire
FEAT : Tuppence Middleton  Agatha est une jeune écossaise de trente ans à l'accent prononcé. Véritable rayon de soleil, son sourire et sa bonne humeur quotidienne illuminent le pénitencier d'ordinaire si morne dans lequel elle travaille en tant que gardienne. Elle est arrivée à New York il y a quatre ans après avoir été agressée par son ex petit ami, avec l'envie de prendre un nouveau départ. Elle en garde beaucoup de séquelles, mais depuis elle parvient à ne pas les montrer, les dissimulant derrière cet optimisme et ces sourires à toutes épreuves. Afin de ne pas se retrouver seule et ressasser cet évenement, elle s'occupe beaucoup lors de son temps libres, notamment la nuit : peu après son arrivée aux États Unis, elle s'est immiscée dans un trafic de courses de voitures illégales, en devenant la meilleure pilote de la ville grâce à son atout majeur ; la maîtrise des cascades, qu'elle pratique en club depuis qu'elle a obtenu son permis de conduire.
who am I
ꕥ âge : 30 ans, piles.
ꕥ orientation sexuelle : hétérosexuelle, elle n'est attirée que par les hommes, ne trouve refuge que dans leurs bras, alors que l'un d'eux l'a pourtant détruite
ꕥ situation : célibataire et qui plus est persuadée qu'elle le restera toute sa vie
ꕥ occupation : gardienne de prison officiellement, officieusement elle est la meilleures pilote de courses urbaines illégales de la ville, raflant victoire sur victoire depuis son arrivée
ꕥ quartier : Brooklyn
ꕥ qualités : optimiste, avenante, souriante, drôle, altruiste, généreuse, téméraire, douce
ꕥ défauts : hyperactive, imprudente, tête brûlée, franche, fragile, cachotière
ꕥ passions :{#}famille{/#} {#}écriture{/#} {#}chat{/#} {#}chien{/#} {#}star-wars{/#} {#}bière{/#} {#}manger{/#} {#}culturegénérale{/#} {#}antiquités{/#} {#}histoire{/#} {#}metal{/#} {#}concert{/#} de rock {#}piano{/#} {#}voiture{/#} {#}promenades{/#} {#}associatif{/#} {#}écologie{/#} {#}féminisme{/#} {#}travailler{/#} + {#}cascades-automobiles{/#} (ou car-stunt) {#}sauvetages-d{/#}'animaux
ꕥ communautés : {#}TheLift{/#} {#}NewYorkPoliceDepartment{/#} {#}SaberistAcademy{/#}
ꕥ scénario/pré-lien : ///
ꕥ groupe : I Need Help
ꕥ parrain : oui puppy

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Holà les copains !
Je m'appelle Nuvka et Sarah IRL. cute
J'ai 22 ans, et dans la vie je suis employée dans la grande distribution aka c'est moi qui mets vos yaourts en rayon et qui me farcis les clients chiants tous les jours.  Tag voiture sur I've got 99 problems 1380091441 C'pas le boulot de rêve, mais je l'aime bien et c'est pas définitif car je souhaite attaquer prochainement un bachelor en ligne concernant les métiers du livre, car mon ultime rêve serait d'ouvrir une librairie en Écosse.  keur
Je fais du RP depuis que j'ai neuf-dix ans, ayant commencé sur un jeu d'élevage de chevaux virtuels. J'écris aussi beaucoup et ai tout un lore autour de mes personnages.  sisisi Je vis pour les feels, mais sur forum j'ai malheureusement rarement eu l'occasion d'en jouer et ça me manque beaucoup.  puppy
Autrement et en vrac, je fais de la sorcellerie, je dessine et fait un peu d'aquarelle, je suis hyper fan de Rupaul's Drag Race, d'Animal Crossing, Harry Potter, Star Wars, Tim Burton, etc…  Tag voiture sur I've got 99 problems 3466005161

petit portrait chinois
ꕥ un livre : La Bibliothèque des Cœurs Cabossés, de Katerina Bivald.
ꕥ un film : Les Noces Funèbres de Tim Burton
ꕥ une série : Sherlock ou Peaky Blinders
ꕥ une chanson : Kyoto Song de The Cure
ꕥ un animal : Le chat.
ꕥ un plat/dessert : Des macarons
ꕥ une boisson : Du Schwepp's au gingembre !
ꕥ une célébrité : Helena Bonham Carter
ꕥ un pouvoir magique : La manipulation des frontières physiques et métaphysique, c'est précis et qu'est-ce que c'est cool !

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Le suicide par pendaison.
Et ceux qui suivent peuvent être mentionnés mais pas détaillés : La maltraitance animale et l'inceste. En général je préfère qu'on en discute avec mes partenaires de RP hihi.

that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...
Au premiers abords on peut penser d'Agatha qu'elle n'est rien d'autre qu'une espèce de tapageuse, un peu grande gueule et très impulsive qui aime faire des entrées fracassantes. En réalité, c'est surtout du au fait que c'est une jeune femme qui a beaucoup d'énergie à revendre, une énergie qui marche en fonction de la pression qu'elle peut ressentir lors d'un évènement. Plus il y a de pression, plus l'adrénaline monte, plus elle aime ça et essaye de le tirer à son avantage. Le stress ? Elle connaît pas. Ou très peu.

Agatha, ce qui la botte, son essence de vie, ce sont les prises de risque. Si elle ne pouvait vivre que pour ça, elle le ferait. Se mettre constamment en danger.
C'est une femme très débrouillarde, Agatha. Elle est capable de se sortir de n'importe quelle situation : tout ce qu'il faut faire, c'est réfléchir avant d'agir. Paradoxal avec ce qui a été dit au début, non ? Cet aspect de gamine écervelée est une couverture. La demoiselle peut s'avérer bien plus maligne qu'on ne le croit et c'est tout à son avantage.

Dynamique et intrépide, elle semble n'avoir peur de rien et possède toujours une certaine ambition de réussir qui l'anime. Mais si elle n'y arrive pas, elle relativise. La négativité, Agatha elle ne sait pas trop ce que c'est. Elle est optimiste h24, toujours en train de répéter que ce qui arrive n'est pas si pire, que ce qui aurait pu arriver aurait pu l'être. Un moyen de se protéger ? Peut-être.

Toujours très souriante, c'est un véritable rayon de soleil pour son entourage, quel qu'il soit. Il est difficile de la mettre en colère ou de l'attrister. Peut-être qu'elle garde tout en elle lorsque ça arrive, mais ce sera toujours d'un grand sourire qu'elle répondra à ce genre de choses. Et elle aime communiquer sa gaité, faire sourire les autres, c'est un objectif qu'elle se donne au quotidien.

ANECDOTES

+ Grande passionnée d'écriture, elle ne se sépare jamais d'un petit carnet et d'un stylo. Chez elle, elle a toute une bibliothèque consacrée à ses notebooks, remplis d'idées, de textes achevés ou non, de petites histoires qu'elle invente et de répertoires à personnages. C'est une passion qu'elle possède depuis toute petite.  

+ Gardienne de prison, ce n'est pas un métier bien joyeux en apparence, mais son optimisme constant et son grand sourire à toute épreuve mettent un peu de couleur dans ce pénitencier si morose d'ordinaire. Que ce soit avec ses collègues ou bien certains des détenus eux-mêmes, Agatha est appréciée de beaucoup de monde.  

+ Elle a cette fâcheuse tendance à adopter n'importe quel chat de rue qui passerait prêt de chez elle. Elle en a trois pour l'instant ici à Los Angeles, mais encore cinq chez ses parents en Écosse. Elle possède aussi un berger allemand et un rat domestique. Elle adore les animaux, et a adopté depuis plusieurs années un régime végétalien. Aussi très engagée dans la cause animale, elle va souvent aider des associations de sauvetage (équidés la plupart du temps, mais aussi beaucoup de chiens et de chats) lors de ses temps libres.

+ La seconde passion d'Agatha réside dans le domaine des cascades automobiles. En effet, depuis qu'elle a l'âge de tenir un volant, elle s'est inscrite dans un club de cascades et en pratique régulièrement depuis. C'est notamment et surtout ce qui fait sa force dans le trafic dans lequel elle s'est immiscée peu après son arrivée à LA, et c'est pourquoi en très peu de temps elle en est devenue la meilleure pilote, assez connue dans le milieu.  

+ Agatha a eut un accident de voiture ayant faillit lui couter la vie lorsqu'elle avait 21 ans. Ce n'était pas elle qui conduisait mais une amie et elles se sont faites rentrer dedans par un automobiliste alcoolisé. Elle a passé une semaine dans le coma suite à un choc au niveau du crâne, mais s'en est finalement sortie. Son amie a gardé davantage de séquelles, dont une immobilisation complète des jambes. Malgré cet accident, ça ne l'a pas résigner à arrêter de pratiques les cascades et les courses.  

+ Elle possède une Honda Civic Type R qu'elle s'est offerte peu après son arrivée aux Etats Unis. D'un rouge flamboyant, c'est une voiture performante bien qu'elle ne court pas avec, et il s'agit de son petit bijou. Elle en est très fière.  

+ Agatha participe aux courses urbaines avant tout pour s'amuser et non pour l'argent. Elle estime que les sensations fortes qu'elle ressent lorsqu'elle se trouve à toute blinde sur la route valent tout l'or du monde. C'est une mafia qui gère ce genre de trafic au sein de NY, mais Agatha ne s'est toutefois jamais faite arrêtée par les forces de l'ordre : faisant elle même partie du milieu carcéral, elle fait office de "taupe" et permet à la police de garder un œil sur le trafic. Sauf que ça, le patron du trafic et les autres coureurs n'en savent absolument rien.  

+ Aussi, en tant que grande fan de Star Wars (on dit merci papa et le frangin), elle a découvert en arrivant à New York une nouvelle activité qui l'a complètement charmée : les combats de sabre laser. Elle a trouvé le concept extrêmement original, et aime énormément ce mélange spectaculaire entre le combat et sa chorégraphie. Elle a intégré la Saberist Academy et pratique ce sport depuis trois ans désormais.

+ Ce sont des sons des années 80, synthétiseurs et synthwave en folie qui rythment ses pas et ses courses. Agatha n'écoute presque que ça et il lui arrive même parfois de bidouiller quelques remixs de chansons récentes en les mettant à la sauce "eighties" grâce à son propre synthé'.  

+ L'écossaise sait imiter à la perfection toutes sortes d'accents. Ça ne lui sert pas à grand chose, mais il faut avouer que c'est assez marrant et ça anime parfois les soirées de l'entendre parler tantôt avec un accent allemand, tantôt français.

HISTOIRE

Sur un chemin caillassé, bordé par ces champs piétinés par quelques troupeaux de moutons, trottine une fillette. Elle évite les pierres, saute à cloche pieds sur certaines d'entres elles, les nuages noir menaçant de l'engloutir sous une pluie torrentielle à tous moments. Son sac qu'on dévine être celui d'une écolière rebondit sur son dos au rythme de ses pas et petits sauts. Elle gravit une pente et s'arrête à son sommet pour admirer le paysage que lui offre ses précieuses Highlands. Beauté entre eaux et rochers. Sa petite maison se dresse à l'horizon et son pas s'accélère.
Elle en passe la porte et une voix retentit. "Qu'est-ce que t'as encore fait ?" Le ton n'est pas empli de reproches. Il n'est pas moqueur. Mais curieux, rieur, comme si le jeune homme avait l'habitude de voir sa petite sœur couverte de bleus et d'égratignures sur les bras et les jambes. La brunette rit doucement. "Je suis passée par un autre chemin. Tu le dis pas à Maman hein, elle aime pas trop."


Agatha est la deuxième née de la famille Galbraith, purement écossaise depuis des décennies entières. Une petite famille tout à fait charmante, qui sans rouler sur l'or a toujours vécu dans un confort minimum. Les parents de la jeune femme étaient musiciens pour une troupe de théâtre avant de devenir propriétaires d'un pub dans le village où ils ont toujours vécus; Applecross. Raghnall et Donella Galbraith ont toujours tout donné pour leurs enfants et ce sont eux qui leur ont transmit toutes leurs valeurs.

Dès qu'elle fut en âge de marcher, Agatha s'est vite avérée être une fillette plus difficile que son frère à cause de son côté casse-cou. A peine ses parents avaient le dos tourné, et ils la retrouvaient à grimper de partout, à essayer de faire des figures acrobatiques depuis les meubles du salon ou encore à partir seule dans les champs de moutons autour de la maison.

Plus tard, lorsqu'elle apprit à écrire et à lire, Agatha s'est mise à inventer ses propres histoires. Elle réalisait de petits livres à l'aide de feuilles qu'elle pliait soigneusement, écrivait sur le côté droit et dessinait en face, à l'image d'un livre illustré pour enfants. Si ses œuvres graphiques n'étaient pas du grand art, il fallait avouer que du côté écriture elle avait une imagination débordantes. Quelques fautes par-ci, quelques erreurs par là, mais les idées étaient toujours plus variées les unes que les autres et gardaient une certaine logique. L'enfant faisait lire ses écrits, mais ce qu'elle aimait le plus c'était les raconter de vive voix, s'inspirant des pièces de théâtre qu'elle voyait de temps en temps, lors des quelles ses parents jouaient de leurs instruments. Très vite, Raghnall et Donella virent en elle une future carrière littéraire.

Ses yeux courent à plusieurs reprises le long des lignes. Elle veut être sûre de ce qu'elle lit, sûre de ce dans quoi elle s'engage. Mais en même temps, elle est pressée à l'idée de signer ce papier. Elle entends les vrombissements des voitures qui passent derrière elle, étouffés par ces murs qui la séparent du circuit. Elle regarde parfois par la fenêtre, les yeux rêveurs. Puis elle appose enfin sa signature, d'un geste vif et précis. Elle fait glisser le papier sur la petite table pliante qui sert de bureau et l'inspecteur la range sans même y accorder le moindre regard. Agatha sens des frissons lui parcourir le corps lorsqu'il la fait monter au volant d'une des voitures. Le moniteur est étonné par sa maîtrise, lui demande si elle ne lui a pas menti en lui disant qu'elle avait son permis depuis quelques semaines seulement. La sincérité de la jeune fille le cloue un peu plus dans son siège. La voiture prend de la vitesse. Encore et encore."

Au grand damne de ses parents, après avoir passé son permis Agatha a souhaité s'inscrire dans un circuit automobile pratiquant les cascades. Si Donella était catégoriquement contre de peur pour la sécurité de sa fille, Raghnall a su tempérer les choses et faire en sortes que sa compagne accepte l'envie de sa fille. Cela fait donc plusieurs années maintenant que la jeune femme maîtrise les cascades à la perfection. Il lui arrive même parfois de former certains novices. Elle est extrêmement douée au volant, et la voiture n'a aucun secret pour elle.

A côté de cela, contrairement à ce que pensaient ses parents, la brunette ne s'est pas lancée dans des études littéraires. Son grand frère étant récemment engagé dans la police, elle a décidé de suivre la même voie que lui en se renseignant sur les métiers y étant liés. Et en découvrant celui de surveillant pénitentiaire ce fut le coup de foudre.


L'homme la toise d'un regard. Est-ce qu'il la trouve trop petite ? Trop frêle ? Trop… Souriante ? Bah, ça se tassera bien au fil du temps, doit-il penser. Au pire des cas, elle ne sera pas admise. Il lui tend pourtant le formulaire et elle s'éloigne pour le remplir, y glisse sa lettre de motivation et son curriculum vitae. Quelques semaines plus tard, c'est une petite tornade qui entre dans le salon où toute la famille discute tranquillement. " J'ai été acceptée !" Elle en a presque les larmes aux yeux. Harry la félicite. Leur petite sœur, Cléo, applaudit. Ses parents l'étreignent un instant, heureux pour leur fille. Ce n'est pas le métier auquel ils avaient rêvé pour elle, mais si c'est ce qui lui convient, ça leur convient aussi. Alors tant qu'elle est heureuse dans ce qu'elle fait, ils seront comblés.


Agatha s'est vite avérée être une gardienne pas comme les autres en intégrant sa première prison. Elle était la nouvelle recrue, celle qu'on pensait beaucoup trop frêle et fragile pour ce métier, celle sur laquelle les autres pariaient entre eux sur la durée pendant laquelle elle allait tenir. La surprise fut que, au bout de quelques mois, elle était devenue le petit rayon de soleil de cet endroit si sombre. Sa gaité constante et son optimisme à toute épreuve ont ajouté quelque chose de plus au pénitencier, quelque chose d'insoupçonné. Les détenus commençaient à vouloir voir elle seulement lors de leurs moments difficiles, et elle organisaient parfois des "activités" d'écriture avec les plus réceptifs d'entres eux. Sa différence avec beaucoup de ses collègues était qu'elle traitait les prisonniers comme des égaux malgré leurs actes, sans pour autant sympathiser avec eux.

Cette prison se situant à Glasgow, y entrer fut pour Agatha l'occasion de prendre son envol. Petit appartement en ville, découverte de la vie citadine et apprendre à se gérer toute seule. Un joli petit programme qui lui donna du fil à retordre les premières semaines mais auquel elle finit par s'y habituer peu à peu. Très vite elle commença à sortir, à faire de nouvelles rencontres, se faire des amis, des amours. Un train de vie qui lui plaisait beaucoup.

Elle n'eut pas beaucoup de conquêtes durant ces première années en tant qu'adulte de la vie active. Mais avec Jace, c'était du sérieux. Du moins c'est ce qu'elle croyait. A tel point qu'à 25 ans, après un an déjà de relation, ils s'installèrent ensemble. Aveuglé par l'amour qu'elle portait à cet homme, Agatha ne voyait pas la face cachée de l'iceberg. Belles paroles, mensonges, tromperies. Il lui aura fallu un an de plus pour le découvrir. Triste, trahie, indignée, en colère. Elle n'a pas attendu une seule seconde après l'avoir su pour lui annoncer qu'elle le quittait. Il a essayé de la retenir, de s'excuser, de se justifier, mais elle ne voulait rien entendre. Il semblait pourtant désolé, mais la jeune femme ne voulait pas se laisser avoir une seconde fois.

"Il n'est pas tard, mais il fait nuit. Les rues sont encore bondés de monde et bercées par le bruit des pneus sur le bitume. Après cette violente dispute, Jace est sorti et elle a préféré téléphoner à Harry et à Cléo. Entendre des paroles rassurantes, avoir un peu de réconfort dans cette dure épreuve. Le téléphone finalement raccroché après deux heures écoulés, elle décide d'aller se coucher. Elle peine a trouver le sommeil, mais y arrive finalement au bout de quelques heures.
Une silhouette menaçante sur l'encadrement de la porte. Le son d'une bouteille en verre qui s'écrase sur le sol. Elle se réveille en sursaut, l'odeur de l'alcool lui agresse les narines. Il s'avance, titube jusqu'au lit. Elle ne bouge pas, ce mélange de colère et de tristesse toujours ancré en elle. Il s'approche, vient lui susurrer à l'oreille qu'il a envie d'elle. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il n'est pas de cet avis là. Elle refuse encore. Mais il la force."


Cette nuit restera gravée en elle à tout jamais. Sur sa peau, dans son cœur meurtri. Saoul, bouteille à la main, il revient. La réveille en la brisant sur le mur, au dessus de sa tête. Elle est effrayée. Il la veut. Une dernière fois. Elle refuse. Mais il ne lui laisse pas le choix. S'en suivent deux heures d'un véritable supplice. Si elle a le malheur de pleurer, de crier, de se débattre, il la blesse avec le verre.
Un moment d'inattention et elle parvient à s'échapper. Rassemble le peu des forces qui lui restent, l'assomme avec la lampe de chevet pour s'enfuir et l'enfermer dans la chambre. Nue, le corps ensanglantée, elle s'empare de son téléphone, pour directement alerter Harry qui, chef de la police de Edimburgh, a donné l'alerte à celle de Glasgow et s'est dépêché de prendre la route pour retrouver sa sœur et l'aider. Laissant sa femme et ses filles derrière lui en pleine nuit. Le mal était fait, mais il voyait rouge. Tout ce dont il avait envie, c'était de le faire payer à cet homme. En arrivant, il a trouvé une Agatha comme il ne l'avait jamais vue.

La jeune femme mit plusieurs semaines pour retrouver un état émotionnel à peu près stable grâce au soutien de sa famille. Mais elle n'avait plus envie de rester à Glasgow. Car aller travailler voulait dire pour elle revoir son agresseur, l'homme qu'elle a aimé pendant deux ans et qui en quelques heures a détruit une part d'elle-même. Désormais emprisonné pour son acte, sur le lieu de travail d'Agatha.

Elle voulait donc partir. Loin. Oublier tout ça malgré les séquelles, prendre un nouveau départ. C'est alors qu'elle se mit à chercher un endroit où s'en aller. C'est après plusieurs jours, à peser le pour et le contre entre divers endroits, qu'elle fit son choix et s'arrêta sur la belle et immense ville de New York. Quitter le Royaume Uni pour les États Unis semblait être bien mieux que ce qu'elle aurait imaginé. Elle se mit très vite en contact avec le pénitencier local le plus adapté et, bingo, ils cherchaient actuellement quelqu'un. Elle se mit en suite en contact avec diverses agences immobilières pour se trouver un toit, et elle allait enfin pouvoir partir.

La séparation avec sa famille fut très dure. Mais elle savait que c'était de ce départ dont elle avait besoin pour se reconstruire. Elle s'envola donc pour NYC, emplie d'un sentiment étrange fait d'un mélange de soulagement et de déchirement.

Après son arrivée, elle prend deux mois pour s'installer et se faire à ce tout nouvel endroit. Deux mois lors desquels elle évite de se morfondre dans son coin et préfère sortir. Elle adopte un chien, récupère un chat dans la rue, s'offre une nouvelle voiture, écrit, intègre des associations de sauvetage d'animaux, cherche un nouveau club de cascades, découvre petit à petit la ville, se rend dans son futur lieu de travail pour faire connaissance avec ses futurs collègues. Fait des choses qui lui parlent, des choses qui lui plaisent. Puis elle intègre son nouveau pénitencier. Se remets dans le bain de son métier et c'est le même schéma qui s'opère que lors de ses début dans ce milieu. Elle commence à sympathiser avec un peu tout le monde, elle est douée pour ça, Agatha.

Agatha arrive au niveau d'un feu qui passe au rouge et s'arrête alors en première ligne. Cette fois, c'est une chanson de Depeche Mode qui l'accompagne. Mais quelques autres sons attirent davantage son attention, tandis qu'une voiture apparaît à côté de la sienne, et d'autres derrière. Un sentiment étrange s'empare d'elle tandis qu'elle jette un coup d'œil vers le véhicule parallèle au sien. Un homme est au volant et joue sur sa pédale d'accélérateur. Les autres, à l'arrière, semblent en faire de même. Agatha sent la montée d'excitation s'emparer d'elle. Puis, l'homme tourne la tête et leurs regards se croisent. Elle ne saurait définir ce qu'il se passe lors de cet échange silencieux. Quelque chose d'électrifiant. Un air de défi. Elle ne pense plus qu'à une seule chose : se prendre à ce jeu dont elle n'a absolument aucune idée de ce qu'il peut être. Elle se met alors elle aussi à jouer sur sa pédale, faisant rugir le moteur de sa Civic. Un sourire en coin s'étire sur son visage. Les voitures d'en face s'arrêtent, leur feu va bientôt passer au vert. Son moteur vocifère de plus en plus fort, elle est prête à démarrer.
n'a absolument aucune idée de ce dans quoi elle s'engage, mais ça lui plait. Son cœur bat au rythme de cette excitation qui la gagne. Les mains fixes sur son volant, elle n'attend qu'une seule chose : que le feu passe au vert. En attendant, elle prépare ses pédales, joue avec l'accélérateur. Le son du moteur de la Civic la fait frémir, tandis que sa carrosserie écarlate se reflète dans celle de la Lexus près d'elle. Contrairement à tous les participants, Agatha n'a aucune idée de l'itinéraire. Mais c'est dans un sens ce qui lui plait davantage. L'inconnu. Et, bien évidemment, les dérapages qu'un virage surprise pourrait l'obliger à réaliser. Les néons colorés de la ville éclairent la route, face à l'enfièvrement de l'adrénaline, Agatha monte le son. Les secondes s'écoulent lentement, la pression semble palpable pour certaines des participants. Elle jette quelques coups d'œil sur ses rétroviseurs. Ils n'ont pas l'air bien commodes mais ça ne lui fait pas peur. Du moins, l'euphorie l'empêche de ressentir ne serait-ce qu'une once de crainte. Elle ne pense même plus à son appartement, à l'accueil que lui réserveront ses animaux, à ce film qu'elle pourrait regarder en attendant de s'endormir. Elle ne songe même pas une seule seconde aux dangers de ce qu'elle s'apprête à faire.

Vert. Les moteurs à l'unisson s'embrasent, les pneus crissent et son cœur s'emballe.


Cette première course dans laquelle elle s'est immiscée sans vraiment le vouloir fut la signature de son entrée dans le domaine des courses urbaines illégales. Une première course vaincue, le début d'une longue série de victoire avec pour principal atout son expérience dans les cascades. Le trafic est encadré par la mafia, et possède des règles strictes à ne surtout pas briser. Voitures obligatoirement prêtées, GPS pour avoir connaissance du parcours, système de paris grâce à une caméra embarquée et balise présente dans les véhicules pour dissuader quiconque d'en voler un.

Agatha a réussi à négocier pour que le salaire qu'elle est censée gagner après chaque course soit redistribué aux autres participants, car elle le fait avant tout pour s'amuser, pas pour l'argent. C'est un domaine qui comporte énormément de risques desquels elle est consciente, mais c'est justement ce qui l'encourage à continuer. De plus, le fait d'être la seule femme présente parmi les coureurs a fait naître en elle une certaine fierté.

Mais d'autres ne sont pas de cet avis là. Dont l'homme qui a déclenché ce soudain envie chez la tempête écossaise de participer de façon clandestine à cette première course. Car avant, c'était lui le meilleur pilote. Jeremiah a essayé de la dissuader de rejoindre le trafic après sa première victoire, lui expliquant que le grand manitou lui en voudrait et qu'elle risquait gros. Mais c'est avec un beau sourire et un immense entrain qu'Agatha a refusé de l'écouter.

Les remords se sont pourtant vite immiscés dans sa tête quant au paradoxe entre son travail et son activité illégale. Après beaucoup de réflexion et sans aucune transparence, elle en a parlé à son frère, puis à l'un de ses supérieurs, énonçant l'idée de s'infiltrer dans le trafic pour y faire office de "taupe". Non pas sans difficulté, elle a su les convaincre. Plus aucun problème de ce côté là. Mais si un jour sa couverture est découverte par les mafieux… Disons qu'elle préfère ne pas y penser.



"Aujourd'hui, elle va beaucoup mieux. Elle a réussi à se retrouver du travail dans la prison du coin, a pu acquérir son propre appartement dans lequel elle vit avec ses chats, son chien et son rat, a pu s'offrir une voiture performante qui lui a valu sa place dans un trafic de courses illégales. Si elle participe aux courses, dès qu'elle peut, c'est pour s'éviter une nuit seule. S'éviter ces cauchemars qui la hantent dès qu'elle ferme les yeux. Elle a été brisée. Détruite. Depuis cette nuit, elle a honte des cicatrices qui lui parcourent le dos, la poitrine et le ventre, souffre de vaginisme. Elle n'arrive plus à se reconstruire, à faire confiance à quelqu'un. Et pourtant. Pourtant, elle a toujours le sourire aux lèvres, Agatha. Toujours cette énergie infatigable, cette manie à tout rendre positif, à toujours communiquer la moindre once de bonne humeur avec son entourage.

Elle hausse les épaules et sourit. Ses grands yeux verts se perdent un instant sur l'horizon, puis elle se retourne vers la personne en face d'elle. "Hey, relativise, ça pourrait être pire, hein !" Lance-t-elle en riant doucement.





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nuvka/sarah ꕥ 22 ans
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