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4 résultats trouvés pour youtube

♪ I'm an alien i'm a legal alien... I'm a desi man in New-York ♫ Jayesh Madari

Invité
6 r ; 484 v.
Dim 20 Déc - 16:13
Jayesh Ganesha Madari
Just Small Daddy Issues
ID CARD
{@=787}Jayesh Madari{/@}
26 ans - étudiant pianiste
FEAT : Anirudh Ravichander
Jayesh, le piano, c'est toute sa vie. Il est né dans un milieu agricole qu'on pourrait croire sorti tout droit d'un siècle révolu, mais sa rencontre avec cet instrument va changer toute sa vie. Révélé très jeune, il se passionne pour la musique avant de partir étudier à Juilliard. Il rêve de sortir sa famille de la misère en devenant un pianiste et compositeur classique reconnu, finir sa carrière comme un éminent chef d'orchestre... mais il ne se fait pas trop d'illusion : même s'il travaille dur pour accomplir tout ça, il sait bien qu'il fera très certainement carrière comme professeur. Ce qui est déjà très bien, suffisant pour subvenir aux besoins de sa famille.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Indienne. Né dans un pays déjà surpeuplé, dans une province paumée, dans une famille qui peinait déjà à nourrir ses filles et son premier fils.
Ethnie/origines : Sheduled Cast du Madhya Pradesh (centre de l'Inde). Nom possiblement originaire du Tamil Nadu. Hindou pratiquant convaincu.
Orientation : gay, aucun doute là-dessus. S'il n'en parle pas, ce n'est pas qu'il s'en cache, c'est que ces questions concernent son intimité... il ne l'expose donc pas.
Situation : célibataire
Occupation : étudiant en musique à Juilliard et pianiste qui essaie de se faire un nom
Quartier : {#}Bronx{/#} arrivé sans un sous ou presque, il n'y avait que là qu'il avait les moyens de se loger

and what else ?
Qualités : Travailleur, peut-être un peu trop (il en oublie parfois de se nourrir, ou même de dormir). Loyal, il se rangera toujours du côté de ses proches et n'osera jamais dire du mal de quiconque. Modeste, il sait qu'il a du talent, mais qu'il en existe de bien meilleurs que lui.
Défauts : Naïf, il n'est pas forcément cultivé en dehors du domaine de la musique et pourrait facilement avaler n'importe quoi (ou presque). Obstiné, il n'abandonne jamais quand il veut obtenir quelque chose et qu'il y croit. Fuyant, il évitera les discussions qui le mettraient mal à l'aise, ou simplement s'il n'est pas d'accord avec la personne avec qui il parle. Chauvin, si vous n'avez pas remarqué qu'il est indien, il ne manquera jamais une occasion de vous le rappeler.
Passions : {#}piano{/#} il est né pour ça, c'est sa vie, son destin, toutes ses raisons et tout le reste. {#}musique{/#} évidemment, il n'y a pas de piano sans elle. Il joue d'autres instruments et compose également. {#}thé{/#} ou plutôt chai. Il n'est pas indien pour rien, on ne lui fera pas boire n'importe quoi. L'eau chaude vaguement aromatisée des occidentaux, très peu pour lui ! {#}YouTube{/#} il ne cherche pas plus que ça à la faire connaître, mais il a une chaîne. À la base, le but était juste de poster des vidéos pour que sa famille puisse suivre ce qu'il fait à New-York. {#}marcher-dehors-la-nuit{/#} il a pris cette habitude en rentrant tard du boulot ou de l'université. New-York est malheureusement loin d'être calme, mais en traversant le bon parc au bon moment, il profite de la tranquillité éphémère de la ville qui ne dort jamais. {#}associatif{/#} il joue bénévolement pour des associations, mais en tant qu'étudiant étranger, il peut également en bénéficier, que ce soit pour de l'aide administrative, médicale ou autre.
Communautés : {#}Juilliard{/#} il est venu aux USA pour ça. {#}Gotha{/#} il n'est pas membre, mais il y joue du piano régulièrement. Ça paie bien et ça permet de se faire connaître. {#}ElHalito{/#} il joue bénévolement au profit d'associations, il aide aussi les jeunes à travers la musique, et il bénéficie aussi d'un peu d'aide pour lui-même, ayant des grosses lacunes scolaires malgré son niveau universitaire. {#}CinemaDuQueens{/#} il n'y a que là qu'on peut y voir du Bollywood !






that's my story / self diagnosis
"There is no such thing as bad days. We are learning to enjoy and cherish every moment"

1994, September the 9th

Cela fait maintenant vingt-six ans que j'ai vu le jour, en plein festival en l'honneur de Ganesh. Tandis que la statue du dieu-éléphant, immergée par ma famille, se délitait doucement dans l'eau, ma mère perdait les siennes. Trop tôt, beaucoup trop tôt. Je n'étais pas supposé arriver avant le mois décembre, et voilà qu'au moment où le fils de Shiva est supposé renaître, je pointe le bout de mon nez.

Aux vues des circonstances, de ma taille de crevette, du temps qu'il a fallu pour arriver à l'hôpital et du reste, on ne me donnait pas plus de quelques heures à vivre. Je ne suis pas assez doué en maths pour dire combien ça en fait aujourd'hui, mais je suis certain que c'est un petit peu plus que "quelques". Si elle était encore en vie, ma grand-mère dirait que c'est grâce à leurs prières à Ganesh. Mon père vous expliquera que c'est pour ça qu'on m'a prénommé ainsi. Mes sœurs vous diront que c'est pour ça que j'ai un talent dans la musique. Mon frère l'admettra également, ajoutant que de toute façon il fallait bien quelque chose pour contrer ce physique de phasme (ajoutant quelques blagues à propos du rapport entre ma silhouette et celle d'un éléphant). Mon grand-père se contentera de sourire d'un air énigmatique avant de murmurer quelques mantras... Et ma mère vous dira, sans sourciller, que Shiva s'est trompé et que je ne suis pas son fils. Ne vous méprenez pas ! Elle sait que je suis son fils, elle m'a mis au monde, nourri et élevé. Mais elle pense sincèrement qu'au moment où j'ai reçu mon âme, il y a eu erreur sur la personne. Ou plutôt, sur le corps. Après tout, je n'ai rien d'un travailleur agricole... Alors, selon elle, c'est pour ça que les dieux m'ont placé sous la protection de Ganesh, lequel m'a offert un don pour le piano, dans le but de me rapprocher de ceux qui auraient du être mes parents.

Vous trouvez ça un peu tiré par les cheveux ? C'est pourtant simple. L'âme et le corps sont deux choses différentes. L'âme subsiste lorsque le corps meurt. Les âmes sont liées entre elles, on retrouve toujours celles dont on a été proches dans nos vies suivantes. Je ne sais pas si la théorie de ma mère est la bonne, mais une chose est sûre : mon âme, quels qu'ont été ses corps précédents, est désormais liée à ma famille qui m'a mis au monde et m'a élevé... et à celle qui m'a accueilli et transmis la musique.

Enfance

Bon. Résumons jusque là. Ganesh Chaturthi. Eau. Crevette. Toujours en vie. D'un côté, ça arrangeait bien mes parents, d'avoir un deuxième fils. Après trois filles, il était temps. Mais de l'autre... j'étais une bouche de plus à nourrir. Pour des "fermiers sans terre", c'était pas toujours évident de remplir les assiettes. Nous n'avons pourtant jamais manqué de rien, dans ce petit village où tout le monde se tuait à la tâche. Il n'y avait presque jamais d'extra, mais on avait nos trois repas par jour, et c'est déjà pas mal.

Je n'étais pas doué, à l'école. Vraiment pas. Tellement pas que personne ne voyait l'intérêt de me laisser continuer. On pensait que j'étais idiot. Je le pensais moi-même aussi. J'ai toujours été un peu différent. Dans un autre univers. Alors, bien que l'école est supposée être obligatoire jusqu'à 14 ans, j'ai arrêté bien avant. Honnêtement, j'en étais soulagé. L'école était une vraie torture. Entre le fait que je comprenais rien ou pas grand chose, et la cible facile que j'étais pour les autres, j'étais le premier heureux de ne plus avoir à y mettre les pieds.

C'est ainsi que je me suis mis à travailler. Je faisais le ménage dans une salle de spectacle. C'est là que je l'ai vu. Il était là, tout seul, au milieu, comme abandonné. Le silence résonnait, mais je pouvais l'entendre chanter. Chanter et m'appeler. Alors je me suis approché, mes pieds semblant souiller le sol par leur seule présence. J'ai tendu la main, j'ai appuyé sur une touche, et un son est sorti. Juste un. Un son profond et mélodieux, un son qui a assommé mon cœur. J'ai rappuyé. Le même son est ressorti. J'ai appuyé encore. Plus vite. Le même son s'est répété. Alors j'ai appuyé à côté. Un autre son est sorti. Plusieurs en même temps... et d'autres encore.

J'ai sursauté en m'écartant d'un coup quand j'ai entendu une voix rauque derrière moi. Je tremblais de la tête aux pieds, persuadé d'avoir fait une grosse bêtise et de me faire renvoyer. On m'avait demandé d'aller passer un coup de balai avant d'éteindre les lumières, pas de titiller les cordes d'un piano. Mais l'homme a ri, et s'est approché en commençant à m'expliquer comment ça marchait, tout ça. Sans m'en rendre compte, je venais de prendre et d'apprendre ma première leçon. Pire : sur le chemin du retour vers la maison, j'avais hâte d'être au lendemain pour retourner travailler.

Il s'est passé plusieurs mois sans que rien ne change, et puis, un jour, mon professeur de piano auto-proclamé est venu voir mes parents. Il voulait officialiser la chose. Que je prenne de vraies leçon. Que j'avais un véritable don.

Pianist Under Construction

On peut pas dire que ça a été facile, ni que mes parents ont compris. Sur le coup, pas du tout. Il faut les comprendre, ils travaillent la terre. Ils ne comprennent pas bien l'intérêt d'apprendre la musique, surtout le piano. Il a fallu trouver un arrangement, que mon professeur devienne mon employeur. Que je travaille chez lui en échange des leçons. Ce genre de choses.

Les années ont passé. Je me suis perfectionné, j'ai participé à plusieurs concours, gagné quelques prix... Et pis un jour, mon mentor a voulu me faire ne surprise. Et quelle surprise... mauvaise surprise. Il n'a pas compris ma réaction, ni mon refus. J'aurai du être content, non ? Partir à Delhi pour étudier la musique, dans une véritable école de musique. Sauf que voilà... tout ça me revenait en pleine tête comme une gifle. Je ne suis qu'un imbécile. Un imbécile tout juste apte à déchiffrer sa langue maternelle et incapable de lire un mot d'anglais. Les noms des artistes sur une partition ? Je lis les notes, je sais tout de suite différencier un Liszt d'un Mozart ou d'un Rachmaninov. Mon propre nom ? J'ai fini par le reconnaître, c'est tout.

J'ai mis plusieurs jours à admettre la vérité, au cours du seul clash qu'il y a eu entre mon mentor de toujours, celui que ma mère appelle mon père d'âme, et moi. J'ai fini par hurler, moi, qui n'ai jamais, jamais haussé la voix sur rien ni personne, que j'étais stupide, qu'il n'aurait jamais du présenter ma candidature sans me demander mon avis, que je n'avais aucune chance... que ce papier d'admission que j'avais entre les mains, il aurait tout aussi bien pu être une facture, que je n'aurai pas fait la différence.

Alors tant pis pour la Delhi Music Academy... mais s'il y a bien quelqu'un qui baisse encore moins souvent les bras que moi, c'est bien mon mentor. J'ai emménagé chez lui pour m'éviter le temps du trajet, pour pouvoir continuer à étudier le piano tout en recevant un autre genre de leçons, plus scolaires, avec un professeur particulier. Entre temps, ma famille avait compris. Plus que moi, sans doute. Ils savaient que je finirais par partir un jour, quelque part, plus ou moins loin, pour la musique. Et on y était. Enfin presque.

A Desi Man in New-York

C'est comme ça, qu'à plus de vingt ans, j'apprends à lire et à écrire. Je n'étais pas idiot, j'avais seulement d'autres problèmes. Il paraît que je suis dyslexique. J'avais jamais entendu parler de ça, avant. Mais apparemment, ça m'a donné droit à quelques aménagements, pour passer quelques examens... On avait tenté Juilliard, un peu comme un pari lancé au hasard après une soirée un peu trop arrosée. Comme un rêve, sans trop y croire. Et pourtant...

Je n'oublierais jamais ce premier voyage à New-York. Bien entendu, j'avais fini par voir autre chose que mon village et sa ville la plus proche, j'avais voyagé un peu partout en Inde pour participer à des concours ou des concerts. Mais Big Apple... c'était quelque chose. Y revenir pour les auditions, c'était comme un mirage. Et quand, quelques mois plus tard, une lettre d'admission est arrivée... le surplus d'émotions me rendait à nouveau incapable de lire sur l'instant.

Toh. Here we are. New-York City. Manhattan. Enfin... le Bronx. Déjà que mon mentor me paye l'école ("boursier", ça existe vraiment ici aussi?), je ne vais pas non plus lui incomber la charge financière énorme d'un appartement dans un quartier de luxe !

La première année fut très difficile. Déjà, se remettre à l'école... hard. Vraiment hard. J'ai dû trouver un emploi de serveur pour subvenir à mes besoins et payer mon loyer, tout en continuant d'étudier, de faire mes devoirs, et de travailler mon piano.

Il m'a fallu presque deux ans pour arriver à pouvoir lier tous les bouts grâce au piano. Jouer à l'école. S'entraîner chaque jour. Jouer pour être payé. Joué pour être écouté. Joué pour le profit d'associations qui en ont plus besoin que moi. Jouer pour envoyer de l'argent à ma famille. Jouer pour les loger dans une maison digne de ce nom. Jouer dans des concours. Jouer en donnant des leçons musicales. Jouer pour vivre... et vivre pour jouer.

Le piano, c'est toute ma vie. Enfin... presque toute. Il y a quelques humains autour aussi.



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Pseudo ou Prénom : Kal
Age: 22 dans 4 jours
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Souhaitez-vous un mp d'intégration why not, I've got nothing to lose !

I need to blow something up - Soledad

Invité
7 r ; 330 v.
Ven 16 Oct - 14:35
Soledad Castellano
IDK WHAT YOU'RE TALKING ABOUT
ID CARD
{@=749}soledad castellano{/@}
28 yo - chanteuse
FEAT : Hailee Steinfeld
Chanteuse de 26 ans en plein béguin pour sa co-star de doubleuse, Soledad est du genre franc jeu mais se voile la face sur son alcoolisme. Elle aime les femmes et tourne le dos aux hommes depuis que son fiancé l'a lâchement abandonné. Fan de musique et de sport, elle n'hésite pas à se donner à fond dans ses domaines. Tout comme elle se donne à fond pour la communauté Latinx et LGBT+.
QUICK AND DIRTY
Nationalité : Latino américaine.
Ethnie/origines : Hispaniques de par sa mère principalement, elle ne connaît pas grand chose des origines de son père. Elle sait simplement qu'il vient du Mexique.
Orientation : Lesbienne dans tous les cas même si elle a su tomber amoureuse d'un homme une fois dans sa vie.
Situation : Fraichement célibataire.
Occupation : Chanteuse mais aussi comédienne et nouvellement doubleuse.
Quartier : Brooklyn.

and what else ?
Qualités : Extravertie | Tactile | Déterminée.
Défauts : Insomniaque + Impulsive + Jalouse.
Passions : {#}chat{/#} + {#}chanter{/#} + {#}youtube{/#}
Communautés :  Los Latinx + The Outpost






that's my story / self diagnosis
Ton plus gros problème à l’heure actuelle ? Ma co-star, plus connue sous le nom de Hope, commence sérieusement à jouer avec mes nerfs. Loin de moi l'idée de lui exploser les dents contre le pavé, non, c'est bien plus compliqué. Comment peut-on ignorer un amour naissant lorsque l'on croise tous les jours ce regard à faire fondre le plus pierreux des coeurs? Ah merde. Oui je suis dans la merde, je ne peux pas dire ça autrement.

Une addiction à déclarer ? (Le café et les réseaux sociaux comptent aussi bien entendu on est là pour être honnêtes). Je me voile la face sur le sujet de l'alcool, on ne va pas se mentir. Au début, c'était une simple bière dans un bar pour oublier que l'homme que j'aime m'a quitté. Puis c'est devenu un verre pour cuisiner, pour regarder la télé jusqu'à devenir la routine du réveil et de la journée. A côté de ça, je fais du sport à outrance pour ne pas redevenir cette fille un peu enrobée qui a essuyé trop de critiques sur les réseaux sociaux. Le moindre gramme compte, la moindre erreur peut me faire vriller. Sinon simplement, je ne quitte jamais mon téléphone mais ça c'est un peu un fléau de notre époque.

Comment s’est terminé ta dernière relation ? Douloureuse et injuste, je ne peux pas la décrire autrement. Monsieur a posé la bague de fiançailles sur la table et a quitté les lieux sans piper mot. Il n'a pas accepté que la notoriété parvienne jusqu'à notre porte, le casanier. Qu'est-ce que je peux y faire? Tourner le dos à mon gagne pain et à des personnes dont je suis devenue le modèle? Il ne voulait pas être connu, il ne voulait pas subir la pression qui a tantôt pesé sur mes épaules, un lâche. La seule fois où je laisse un homme prendre mon cœur, il en fait n'importe quoi. Un simple commentaire sur cette relation que ce soit de la part d'un proche ou d'un tiers et je pars en vrille.

Le dernier texto que tu as envoyé ?"Devine qui a fait une connerie hier et a adopté un chat juste pour l'appeler Catra et dire c'est mon mini moi?" Dernière excuse en date pour ne pas avouer que je ne supporte plus le silence de mon appartement et la solitude qu'il m'offre. Je me dis qu'une petite boule de poils me permettra d'être heureuse de rentrer chez moi.

Ta relation avec tes parents on en parle cinq minutes ? Mes parents? Je ne leur ai pas parlé depuis que je me suis affirmée au sein de la communauté lgbt de New York. Mon père ne veut plus attendre parler de moi après que j'ai refusé son offre de me faire "soigner". Ma mère a acquiescé sans broncher, jamais elle ne s'oppose aux décisions du paternel. Je vois de temps en temps mes frères et sœurs mais ça reste dans l'ordre du banal. Je ne me confie plus de peur qu'ils soient devenus les petits oisillons de père. Je ferme les yeux sur le fait qu'ils me manquent cruellement, après tout j'ai aimé mes parents comme jamais je n'ai aimé personne, mais j'ai refusé de me taire, de souffrir en silence sur ce qui fait de moi celle que je suis aujourd'hui.

En dehors du boulot, des études, tu fais quoi ? Très bonne question. Je fais du sport et je bois, je suppose? Non plus sérieusement, j'aime beaucoup être tranquille de temps en temps dans mon canapé et ma télévision à laisser mon esprit s'échapper. Mais quand je ne suis pas occupée à devenir un légume absorbée par les histoires d'amour ratées, je vais dans les rues, à la rencontre des autres pour discuter, défendre, conseiller.

Un fait peu glorieux à nous raconter ? J'ai profité de mon emploi de nounou dans une famille huppée de Los Angeles pour les cambrioler. Ca ne s'est pas fait dans l'heure, mais disons qu'après quelques semaines l'idée m'a effleuré l'esprit. Une question de fierté froissée par la jolie grande soeur qui a refusé mes avances, alors j'ai donné les clés à mes mauvais amis de l'époque. Ces crétins ont brisé les baies vitrées, de quoi alarmer les voisins et rameuter les policiers. J'ai payé le prix fort pour cette connerie.



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Pseudo ou Prénom : Verlinghem. (oui oui c'est le nom d'un village :sisi)
Age: 21 yo.
Avez-vous des triggers personnels ? Les TCA et agressions sexuelles.
Avatar à réserver : Hailee Steinfeld.
Crédit avatar utilisé dans la fiche: @chaussette.
Souhaitez-vous un mp d'intégration Naaaaaan hihi.

Algo Mágico | Lukas Miller

Invité
23 r ; 862 v.
Sam 4 Juil - 19:20
Lukas Miller
27 ans - développeur jeux vidéo
FEAT : Brandon Flynn
A cause du divorce de ses parents quand il était à peine âgé de 8 ans, Lukas s'est plongé dans le virtuel et n'a jamais réellement décroché. Autodidacte confirmé en terme de développement, il a néanmoins rejoint une école pour se former et obtenir une qualification "pour la forme". Lukas s'est toujours considéré comme étant en marge de la société à cause de sa manière de penser. C'est un garçon qui a rencontré une période d'isolement intense durant son adolescence, mais qui désormais veut utiliser son expérience pour sortir les "âmes torturées" de leur silence. Il souhaiter créer des univers dans lesquels tout le monde peut se retrouver et se sentir accepter sans avoir à se soucier du jugement de son prochain.
Colocataire d'Amber Moore, Lukas est également le développeur du jeux virtuel en VR pour l'Escape Game géré par Erwin. Une équipe de choc que Charlie a rejoint tout récemment.
who am I
ꕥ âge : 27 ans | Né le 27 juillet 1993 à Richmond, USA
ꕥ orientation sexuelle : Lukas n'aime pas mettre d'étiquettes, mais il se considère comme Bisexuel avec la particularité d'être polyamoureux
ꕥ situation : célibataire jusqu'au prochain coup de foudre
ꕥ occupation : geek connu sous le pseudonyme "Lewd"  Tag youtube sur I've got 99 problems 3220843774 Développeur de jeux vidéo indépendant & youtubeur sur son temps libre avec Charlie (Gaming & Urbex)
ꕥ quartier : Bronx
ꕥ qualités : Ouvert d’esprit, Modeste, Jovial, Curieux, Attentif, Aventurier.
ꕥ défauts : Têtu, Casse-cou, Bordélique, Nonchalant, Naïf.
ꕥ passions : {#}URBEX{/#} | {#}GAMING{/#} | {#}CIGARETTE{/#} | {#}FILMS-D-HORREUR{/#} | {#}COMICS{/#} | {#}NERD{/#} & {#}GEEK{/#} | {#}INFORMATIQUE{/#} | {#}YOUTUBE{/#} | {#}NETFLIX-AND-CHILL{/#} | {#}FESTIVAL{/#}
ꕥ groupe : JUST SMALL DADDY ISSUES
ꕥ communautés : # THE ESCAPE GAME REVOLUTION | # THE LOST PLANET | # LES HABITANTS DU MIRANDA HEIGHT | # THE SABERIST ACADEMY
ꕥ scénario/pré-lien : pré-lien
ꕥ parrain : I am curious ! YES, pretty please.

all about my player
ꕥ petite présentation perso : Hello !  Tag youtube sur I've got 99 problems 3485736869
Je RP depuis que j'ai 10 ans, j'ai connu toutes les époques et phases, notamment quand les RP étaient sur ACEBOARD avant de se développer sur Forumactif.... Et tout comme Jojo (oui j'ai lu la présentation des admins lol), j'ai connu les rp avec un simple mot entre ** dans des posts.

Mon rythme varie selon les facteurs internes comme externes, donc... Ça peut être l'inspiration, la fatigue du taff, une série et/ou un webtoon que j'veux dévorer ou bien...  Les jeux ! Car oui, je joue aux jeux vidéo (comme Lukas au final ) et je travaille quand j'ai du temps libre  Tag youtube sur I've got 99 problems 36146562  

Juste petit warning, je suis ogre et un troll, je peux paraître souvent aigri, n'y prenez rien de personnel. La sociabilisation prend du temps avec moi.  Tag youtube sur I've got 99 problems 229028416 Mais je suis gentil normalement.  Je ne sais pas parler de moi, donc je m'excuse pour le faible contenu de cette partie. N'hésitez pas à poser des questions, c'est plus simple pour moi Tag youtube sur I've got 99 problems 1481559233

petit portrait chinois
ꕥ un livre : Malevil, Robert Merle
ꕥ un film : J'en ai tellement. 365 DNI Infernal affairs | Seigneur des anneaux  keur
ꕥ une série : Elite  Tag youtube sur I've got 99 problems 3095230557
ꕥ une chanson : ROSALÍA, Ozuna - Yo x Ti, Tu x Mi
ꕥ un animal : Loup
ꕥ un plat/dessert : Tomates farcies  
ꕥ une boisson : Mojito
ꕥ une célébrité : Omar Ayuso  Tag youtube sur I've got 99 problems 799091511
ꕥ un pouvoir magique : Voyager dans le temps et l'espace {#}Number5{/#} {#}UmbrellaAcademy{/#} {#}FanBoy{/#}

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : Je suis très bon public, donc pas de problème quelconque, quel que soit le degré de "trashitude",... En revanche, je ne supporte pas la violence animal {#}amidesbêtes{/#}, mais je doute en trouver ici  Tag youtube sur I've got 99 problems 3771816116


that's my story / self diagnosis
i'm ready to dig into all of it, abandonnement issues, dissociative episodes, my dad...

Depuis que le monde s’est ouvert à toi, t’as appris à aimer ce monde qui est d’apparence si hostile. Ton histoire n’en est pas réellement une avant tes 8 ans.

T’es né le 27 juillet 1993 à Richmond. Comme tout petit garçon lambda, t’as grandi dans un foyer aimant, avec ta mère et ton père. Tous deux de fervents passionnés de science-fiction et d’informatique. Et pour cause : maman travaillait dans une maison d’édition avec les auteurs de BD que tu dévores encore aujourd’hui, et papa travaille dans une grande boiter d’informatique. Une famille sans background quelconque en somme. Vous êtes arrivé à New York t’avais 5 ans.

Mais comme dit plus tôt, ton histoire elle commence vraiment à tes 8 ans. Quand papa et maman divorcent. De tes yeux d’enfant, t’as rien vu venir. Il s’en est allé, ton père, toujours dans la même ville mais pourtant si loin. Un foyer lambda voudrait que ta mère pleure et le haïsse. Qu’ils se déchirent et se battent pour t’avoir. Mais personne n’a haussé le ton. Tout était déjà prêt quand ils ont signé les papiers du divorce. On t’a dit qu’il partait bosser quelque temps à Los Angeles. Qu’il reviendrait à Noël, à tes anniversaires.  T’as gobé ça quelques années, jusqu’à ce que tu réalises qu’au final c’était qu’un prétexte pour prendre ses distances avec la maison.  C’est ça, tu crois ce qu’on te dit et tu fais confiance aveuglément sans poser de questions.

Entre l’amour que tu lui portes et ce sentiment d’abandon qui pèse, ton seul exutoire en plus des BD, c’est les jeux vidéo. Et tu t’es plongé dedans, encore plus, sans que ta mère puisse avoir un quelconque contrôle sur cette échappatoire qui allait se transformer en addiction. Toi qui sortais pas mal, sportif au collège, t’as tout laissé tomber pour vivre une vie virtuelle dans un monde idyllique, sans que quiconque puisse réellement comprendre ce qu’il s’était réellement passé. La crise d’ado selon les adultes, mais en réalité ce n’était que la manifestation de ton mal-être.

Est-ce que les adultes culpabilisaient ? Fortement. Mais c’était leur choix de te cacher la vérité. T’as évolué au fil des année. Visuellement, c’est les kilos qui t’avaient valu un certain nombre de surnoms de la part de tes anciens potes. Ces amis qui s’inquiétaient sans vraiment trop se l’avouer. T’as évoluer avec une toute autre communauté, en ligne via IRC, avec ces enfants déchirés, détruits, en quête d’eux-mêmes. T’as plus écouté que parlé. T’étais un peu l’éponge du groupe, celui qui n’avait aucun problème comparé aux autres gamins. Ça t’a permis de t’ouvrir et d’être tolérant envers ton prochain. Et petit à petit, vous avez trouvé votre place sur la toile. Tu t’es intéressé plus en détail à ces lignes de codes, et de fil en aiguille, ça t’a permis d’arriver là ou t’en es aujourd’hui.

Tu les comptes sur les doigts de la main, ceux qui t’ont sorti de ta caverne. Il y a eu Charlie, que t’avais rencontré par l’intermédiaire de papa. La fille du PDG de sa boite, qui t’as emmené découvrir des lieux inédits. Elle t’a remis dans l’action, t’as redonné goût à l’aventure et l’exploration via l’Urbex, ce qui t’a permis de te reprendre en main… L’amour aussi. L’amour que t’avais pour cette fille de lycée, à peine plus vieille que toi. Elle te plaisait, Rose. Tout le monde le savait. Ton groupe d’amis éparpillé aux quatre coins des US le savait également. Dans tes mondes virtuels, c’était limite si t’allais pas créer un avatar à son effigie pour te marier avec. Mais y’avait aussi Steve, un de tes ami virtuel qui ne te laissait pas indifférent. Et c’est là que t’as compris que t’étais déjà en marge de la société. Sans oublier Amber, cette petite sur qui tu veillais depuis le collège, avec qui tu partageais des bons moments. Amber, que personne ne voyait réellement d'un bon œil, sauf toi, à cause de son passé et de sa "réputation" dont tu faisais abstraction... Elle avait sa place également dans ton cœur, bien au chaud, jusqu'à ce qu'elle déménage... Une fois de plus... Une fois de trop. Les réseaux n'ont pas suffit pour vous permettre de rester en contact constant.  

Bien plus tard, alors que rejoignais Charlie au bureau pour lui parler de ton projet d’orientation professionnelle, t’as croisé ton père qui mangeait à une terrasse avec son compagnon. Ce même type que t’avais vu au fond de la foule à la remise des diplômes, quelques mois plus tôt. Et tout a pris son sens. Toute ta vie, tous ces mensonges. T’avais déjà tilté un peu ce jour-là. Papa n’était pas parti pour une minette plus jeune, loin de là, chose dont t’étais persuadé à 11 ans. L’aigreur de maman et sa volonté de t’inculquer des valeurs pour t’ouvrir au monde justifiaient tout ce mystère autour de ton père.

Il était parti pour un homme.

Et ils s’étaient arrangés pour te le cacher à cause de ta famille loin d’être tolérante. Ou du moins, c’était comme ça que maman l’a justifié. Ton histoire s’est construite sur des mensonges et un manque de confiance flagrant envers ton jugement… Et pourtant. Pourtant, s’ils s’étaient un peu intéressés à toi plutôt qu’en leurs rancœurs respectives, ils auraient vu l’homme que t’es devenu.  

Aujourd’hui, la relation que tu entretiens avec tes parents va mieux. Au fil du temps, t’as appris à leurs pardonner. Après tout, en devenant adulte, tu t’es rendu compte que ceux que tu considérais comme « adulte » étant gamin, … Bah ils avaient les mêmes problèmes que toi.

En levant le rideau de ces illusions, t’as mis fin ce voile de faux semblants et t’as commencé réellement à être heureux. A t’épanouir. Ces univers que tu créés ne sont plus des exutoires mais une manière de t’exprimer sur ce monde encore trop hostile pour certaines âmes fragilisées. Ce sont des espaces variés, retranscrites à travers des lignes de codes qui se matérialisent grâce à tes explorations. Ce sont des histoires que tu façonnes à ta manière via ces bandes dessinées variées que tu dévores ou même ces jeux qui tu ponces sur la console lorsque tu décides de faire un marathon… Mais c’est aussi une manière de raconter et d’embellir le passé de ceux qui n’ont pas eu la même chance que toi.

Tu ne t’es jamais réellement senti à ta place dans cette société, mais tu t’en fiche ;  avec le temps et l’expérience, et surtout avec tes connaissances et ton savoir-faire, tu sais pertinemment qu’il existe une autre forme de société en ligne où tout est permis. Tu te décris comme un super héro des temps moderne, car après l'ombre vient toujours la lumière.

Cela fait un peu plus de trois ans que tu as retrouvé Amber. Trois ans que tu vis avec elle, ou plutôt qu'elle vit avec toi ? Tu ne sais pas vraiment, ni même ne cherche à savoir. Vous avez tous les deux évolués tout en gardant cette complicité passé... La maturité en plus. Tu l'accompagnes dans ses projets, notamment avec Erwin, concernant ce projet d'Escape Game Virtuel qui te hype depuis le premier meeting. T'es comme un lapin sous coke quand il est question de ce projet que tu portes volontiers... En le présentant indirectement à Charlie, car c'est toi qui l'a présentée au big boss pour qu'elle rejoigne la team.


this session is gonna be different
KSVETL ꕥ 28 ans
fréquence de rp : Selon l'inspiration et le temps libre  Tag youtube sur I've got 99 problems 2253815916  ϟ fréquence de connexion : 6/7 en temps normal ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? de 1 mot à l'infini, sans problème pour moi. ϟ avatar à réserver : Brandon Flynn ϟ de quelle couleur sont les petits pois : Jaune ϟ comment avez-vous connu 99 ? sur bazzart, ça fait longtemps que je lorgne dessus et on s'est finalement engrainés avec Charlie pour sauter le pas et s'inscrire  leelaaaa . ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? vous me régalez déjà, j'ai hâte de découvrir d'avantage.
tumblr (gif) solsken (avatar)

someday we will foresee obstacles

Invité
19 r ; 1105 v.
Sam 4 Juil - 18:52
charlie jefferson
29 ans - développeuse jeux vidéo
FEAT : mackenzie davis
tw : agression sexuelle
Charlie est une jeune femme que la vie n'a pas aidée. Elle est née et a vécu les premières années de sa vie à Denver avec une mère prostituée et toxicomane qui a fait une overdose le jour où le père de Charlie est enfin revenu la chercher. Il a obtenu la garde de sa fille et l'a emmenée avec lui à New York où elle a vécu avec sa belle-mère et ses deux demi-frères plus âgés. Elle a été touchée et violée à répétitions par ces frères pendant des années. Dans son malheur, elle s'est plongée dans l'informatique et les jeux vidéo où elle a rencontré de nombreux amis. Le jour où elle en a parlé à son père, il l'a immédiatement prise au sérieux. Ses demi-frères ont été condamnés à 40 ans de prison. Charlie a été immédiatement prise en charge par son père uniquement, PDG d'IBM. Elle a été formée par lui et son équipe avant de s'émanciper et de développer son premier jeu vidéo qui a été un hit national. Aujourd'hui, elle vit dans une colocation de cinq autres personnes et travaille sur un prochain jeu tout en alimentant une chaîne YouTube qu'elle tient avec {@=613}Lukas Miller{/@} et où ils filment leurs passions : l'urbex et le gaming.
who am I
ꕥ âge : 29 ans
ꕥ orientation sexuelle : pansexuelle
ꕥ situation : célibataire
ꕥ occupation : développeuse indépendante de jeux vidéo
ꕥ quartier : queens
ꕥ qualités : attentionnée, captivante, conciliante, compréhensive, entreprenante, intuitive, inventive, leader, passionnée, protectrice, tenace.
ꕥ défauts : angoissée, bornée, caractérielle, entêtée, excessive, impulsive, nerveuse, renfermée, susceptible.
ꕥ passions : {#}urbex{/#} {#}lgbtq{/#}+ {#}cinéma{/#} {#}photographie{/#} {#}gaming{/#} {#}fantôme{/#} {#}bière{/#} {#}cyberpunk{/#} {#}youtube{/#}
ꕥ groupe : I need help
ꕥ communautés : club de théâtre du mardi soir + lgbt center + the lost planet
ꕥ scénario/pré-lien : normalement il s'agira du pré-lien Leah d'Amber, ici : escape game mais en attente d'approbation
ꕥ parrain : pourquoi pas ?

all about my player
ꕥ petite présentation perso : ea Tag youtube sur I've got 99 problems 1380091441 moi c'est Syu, bientôt 28 ans, habitante de la Terre à l'accent du Sud (du vrai  Tag youtube sur I've got 99 problems 3621181096 ). Ça fait plus de 15 ans que je suis sur les forums donc j'ai du vécu. Et j'aime beaucoup les personnages un peu atypique. Pour le moment, je suis en vacances mais d'ici septembre, j'aurais de nouveau un job à plein temps ! Je suis passionnée d'astronomie, de tatouages, de drag (vous verrez  Tag youtube sur I've got 99 problems 41284244 ), d'équitation et d'animaux, bref, j'aime pleins de trucs  Tag youtube sur I've got 99 problems 717540281

petit portrait chinois
ꕥ un livre : la longue marche de stephen king
ꕥ un film : tully
ꕥ une série : halt and catch fire
ꕥ une chanson : a lot more me de violet chachki
ꕥ un animal : cheval
ꕥ un plat/dessert : pâtes jambons fromage
ꕥ une boisson : volvic
ꕥ une célébrité : violet chachki ofc
ꕥ un pouvoir magique : invisibilité  hidebox

pour finir en beauté
ꕥ un trigger : je n'ai aucun trigger. C'est bon pour vous ?  Tag youtube sur I've got 99 problems 41284244


that's my story / self diagnosis
tw : agression sexuelle

De grands yeux bleus comme l’océan, toujours un peu dans la Lune, toujours un peu tristes, cachés derrière des mèches d’un blond délavé, trahissent une vie qui ne lui a pas souvent souri.

Charlie est née dans une famille complètement éclatée. Sa mère exerçait le plus vieux métier du monde. Il lui avait fallu du temps, après la naissance de sa fille, pour retrouver le père. Trop de numéros, trop de contacts, trop de clients et pas assez les idées claires la plupart du temps. Cette femme un peu trop jeune passait son temps avec ses clients ou le nez plongé dans de la poudre de fées des temps modernes, planant bien au-dessus des nuages. Pourtant, pour une raison qui, encore aujourd’hui, reste un mystère pour Charlie, cette femme a réussi à s’occuper d’elle durant plusieurs années. Mais un jour, la solitude était peut-être trop présente, la tristesse et le désespoir aussi, qui sait. Un peu trop de poudre de fée, la voilà partie rejoindre Peter Pan au Pays Imaginaire, laissant Charlie seule et abandonnée, du haut de ses six ans, appeler sa mère, la secouer sans comprendre pourquoi maman n’ouvrait pas les yeux. Il paraitrait que le hasard fait bien les choses et que parfois, dans le malheur, la chance peut sourire malgré tout.
Un homme, client régulier de cette fée Clochette à une époque lointaine, passe la porte, choisissant bien son moment. Il découvre une femme qu’il n’a pas revu depuis des années, allongée sur le canapé, un liquide blanc et mousseux coulant de ses lèvres, yeux révulsés, et une enfant qui en avait déjà trop vu.

Le Pays Imaginaire n’était bel et bien qu’un rêve dont la mère de Charlie s’est réveillée quelques jours plus tard, un dossier reposant sur la table de nuit de la chambre d’hôpital. Il n’y a pas eu de procès, pas de dispute. Elle avait définitivement perdu la garde de sa fille. Celle-ci était déjà partie vivre avec son père, bien loin d’un monde aussi beau que destructeur, dans la grande ville, celle qui ne dort jamais, de New York. Adieu Denver et le centre des Etats-Unis, bonjour New York. Charlie a alors appris que son père avait quitté Denver plusieurs années auparavant pour prendre la tête d’IBM et avait bien longtemps dénigré ce message reçu, lui demandant de revenir à Denver car il était possible qu’il ait une fille. Elle a aussi appris qu’il avait depuis longtemps tiré un trait sur les tromperies à sa femme et s’était rangé – et le plus étonnant, elle lui avait pardonné –, qu’il avait deux autres enfants, deux garçons, plus âgés qu’elle de quelques années. Et elle a aussi appris qu’on ne pouvait même pas faire confiance à sa propre famille.

Onze ans, c’est tôt pour apprendre que la vie est une connasse.

Parait ta mère c’est une pute. Et tu sais ce qu’on dit, telle mère, telle fille.

Des mains, même celles d’adolescents, n’ont rien à faire sur le corps d’une si jeune enfant. Une main sur la bouche, l’un des deux frères la tenait tandis que l’autre « s’occupait de son cas » comme il disait. Ces mains, des années durant, elles se sont posées sur son corps sans que Charlie ose se défendre. Après tout, elle était la pièce rapportée, la petite fille d’une prostituée que son père allait voir quand sa femme ne l’attirait plus. Elle avait été acceptée dans cette famille et devait leur en être redevable. Alors, fermer sa gueule, ne rien dire, faire comme si tout allait bien. Mais tout n’allait pas bien et la jeune femme se renfermait de plus en plus dans sa petite bulle. Comme quasiment tous les jeunes de son âge, elle s’est plongée dans un tout autre monde, un monde virtuel fait de jeux vidéo et de forums. Ce sont toutes les personnes qu’elle a rencontrées à ce moment-là qui l’ont sauvée, en particulier une personne, Lewd. Lewd, un pseudo un peu bizarre appartenant à un jeune homme solitaire et mal dans sa peau au nom de Lukas. Pourtant, ce garçon, Charlie s’y est attachée, l’a comme pris sous son aile, croyant qu’il était le seul à avoir besoin d’aide alors que d’un côté, il l’a aidée aussi.

Se confier sur ses problèmes, sur ce qu’elle subissait quasiment tous les jours l’a déjà libérée d’un poids. On lui a plusieurs fois dit de porter plainte, mais Lukas a été le seul à lui donner rendez-vous à l’extérieur et à l’amener devant un poste de police. Même si elle s’est retrouvée tétanisée devant l’entrée du poste, voir que quelqu’un se souciait réellement d’elle lui faisait un bien fou. Alors non, Charlie n’a pas porté plainte. Lorsqu’un groupe de policiers leur a demandé ce qu’ils voulaient, elle s’est dégonflée et les deux ont pris leurs jambes à leur cou. Mais elle avait été à deux doigts de le faire et ça avait été un premier pas pour elle.

Lukas, je pense que je vais en parler à mon père…
Tu penses que c’est la solution ?
Je sais pas. C’est mon père, il tient à moi quand même, non ?


Un bruit retentit bruyamment derrière eux. Charlie ne bronche pas. Lukas fait un bond et se lève, cherchant des yeux la source de ce bruit dans les ténèbres. Elle se marre, la grande blonde qui le dépasse facilement d’une tête, car elle n’a jamais eu peur de ces lieux abandonnés, même de nuit. L’urbex, c’est une passion qu’elle s’est découvert. Sortir de chez elle la nuit sans craindre d’être découverte – car même si ses demi-frères racontaient à leurs parents qu’elle sortait la nuit, ils se demanderaient surtout ce que les garçons faisaient à la chercher en pleine nuit – avait déclenché un tout nouveau sentiment en elle, un sentiment de bien-être et de liberté qu’elle avait voulu faire partager à celui qui était rapidement devenu un ami proche et un confident. Peut-être pas pour son plus grand bonheur, à cet instant précis. Il est fort probable qu’il ne l’accompagne plus pour ses prochaines explorations, se dit la jeune femme sans savoir que c’est la première de nombreuses autres explorations, sans savoir non plus que cette discussion sans grand intérêt visible allait donner à sa vie un tournant complètement différent.

Elle ne se doutait pas que son père la croirait dès ses premiers mots sans même remettre une seule seconde sa parole en question. Elle était la plus importante à ses yeux et il ne laisserait plus rien ni personne la blesser. Pour les viols répétés d’une mineure par des mineurs devenus majeurs, les deux garçons ont écopé de quarante ans de prison de plus de cent mille dollars d’amende, condamnation loin d’être suffisante aux yeux du paternel mais qui aura au moins éloigné ces types d’elle.

Voyant la passion de sa fille pour les jeux vidéo et l’informatique, John l’a fait entrer chez IBM, en tant que stagiaire. Après tout, il avait pris la tête de l’entreprise mondiale et elle était sa fille, il pouvait bien faire ce qu’il voulait. Avec lui, elle a tout appris, tout ce qu’elle sait aujourd’hui de l’informatique et du codage. Il a été plus qu’un père et un sauveur, il a été un mentor jusqu’à ce que sa petite fille puisse voler de ses propres ailes vers un univers imaginaire qu’elle s’est créé. Que ce soit pour se sauver de son passé ou pour relâcher son imagination débridée, on ne le saura jamais. Charlie est devenue une développeuse de jeux vidéo. Le premier, elle l’a créé seule. Mutiny, c’était le nom qui est resté en tête des classements pendant quasiment six mois, un exploit pour un jeu indé qu’elle a développé seule sans la moindre aide. Ce jeu l’a immédiatement fait remarquer mais la jeune femme n’en a pas changé son mode de vie pour autant. L’urbex est resté sa plus grande passion qu’elle partage au reste du monde – ou du moins à ceux qui veulent bien la regarder – via YouTube et ce avec son ami, son autre sauveur, Lukas.

C'est ce même Lukas qui, un jour, la voyant stagner sur un nouveau jeu en développement - syndrome de la page blanche, qu'ils disent - qui a pris les choses en main. A nouveau, il l'a sortie de sa torpeur et l'a sauvée. Connaissant l'imagination débordante de son amie, il l'a un jour, sans réellement la briefer ou lui en parler au préalable, présentée à son patron. Son tout nouveau patron qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, un grand type à l'air mature et peut-être un peu distant. Le mec l'a dévisagée tandis que Lukas vantait des qualités que Charlie ne pensait même pas avoir. Et ça a marché. Elle a été embauchée comme ça, sans même avoir à postuler, sans avoir à montrer un CV qui aurait été bien maigre, à part si le patron avait entendu parlé de Mutiny. Et ainsi, quelques jours plus tard, elle a posé le pied dans son tout premier environnement de travail : The Escape Game Revolution.

Elle ne pense pas être un jour capable de vivre une vie normale. A vingt-neuf ans, elle vit dans une colocation dans le Queens avec cinq autres personnes. Ses relations ne durent pas car elle ne sait pas s’investir suffisamment. Son travail est plus important que tout. Elle est trop vraie, trop humaine, ne sait pas cacher ce qu’elle ressent mais ça ne convient pas à tout le monde. Elle vit la tête dans les lignes de code ou dans des bâtiments désaffectés qui tombent en ruine. Elle vit sa vie sur un coup de tête, comme si tout pouvait s’arrêter sans crier gare.



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syu ꕥ 27 ans
fréquence de rp : pour être safe, on va dire 1 rp/mois. ϟ fréquence de connexion : 5/7 jours. ϟ préférences en termes de nombre de mots en rp ? je n'ai aucune préférence, je privilégie la qualité et non la quantité. ϟ avatar à réserver : mackenzie davis. ϟ de quelle couleur sont les petits pois : verts ?  quooi  ϟ comment avez-vous connu 99 ? je ne saurais plus le dire, ça fait plusieurs mois que je bave sur ce forum et j'ai enfin trouvé le courage de m'inscrire grâce à Lukas  Tag youtube sur I've got 99 problems 3220843774  ϟ un dernier mot pour finir en beauté ? merci, Jean-Pierre.
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