La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

L'amitié n'est jamais meilleure que lorsqu'elle se roule dans le souffre feat. Harry

@ Invité

avatar
   
#
Lun 18 Nov - 16:48
Là, les cheveux au vent d'automne, les jambes de son pantalon YSL retroussées et ses pieds s'enfonçant dans l'eau pourtant glacée de l'océan, elle ressemblait à une femme tout ce qu'il y avait de plus ordinaire. Rien qu'une femme, seule et aux apparences si faussement sages, qui profitait d'une luminosité rare pour mieux venir profiter des bords d'une plage déserte. Mais, pour qui savait regarder avec attention ou qui la connaissait, il était aisé de voir que cette promeneuse n'avait rien d'ordinaire. Tout, sur elle, empestait l'argent à plein nez ! Depuis ses vêtements, tous issus des plus prestigieuses et onéreuses maison de couture françaises ou italiennes, jusqu'à sa montre pavée de diamants, la femme n'avait rien d'ordinaire. Et cette propriété, quasiment en bord de mer, vers laquelle elle se dirigeait maintenant, était la sienne. Cadeau de sa mère pour ses vingt-cinq ans. Une maison à plus d'un million, rénovée et décorée par les derniers designers à la mode. Une maison où, pourtant, elle ne venait quasiment jamais. Elle ne l'aimait pas. Pire, cette baraque lui filait le bourdon ! Alors, hormis pour y donner des soirées démentielles et auxquelles plus d'un auraient payé pour être invités, elle n'y était jamais. Mais, aujourd'hui si. Parce que c'était là qu'elle avait donné rendez-vous à son amie d'enfance, la seule que Samara ait jamais réellement apprécié et ait su conserver : Harry. Alors qu'elle la voyait déjà s'impatienter, assise sur les marches du perron, Samara avait salué son amie d'un geste de la main puis était venue à elle. La serrant longuement dans ses bras dans une effusion qui ne lui ressemblait que peu elle n'avait pas prononcé un seul mot jusqu'à ce que les deux complices n'aient atteint ce salon où, déjà, elle leur servait un verre.

 «  Faut qu'on parle ! Je suis amoureuse ! D'un prêtre ! »

Faux, bien sûr ! Jamais Samara n'avait été amoureuse... Enfin si, d'un homme. Du seul qu'elle ne pourrait cependant jamais avoir. Mais, elle le devinait, ses propos ne manqueraient certainement pas d'aiguillonner la curiosité de celle qu'elle regardait maintenant en silence. Un commentaire à faire ? Pariant déjà que, connaissant Harry, il n'y en aurait sûrement pas qu'un !

@ Invité

avatar
   
#
Lun 18 Nov - 18:00
Harry est là, sur le perron de cette putain de baraque, à attendre la propriétaire des lieux. La plage, c'est joli, mais le vent, qu'est-ce que ça casse les couilles. C'est peut-être la seule raison pour laquelle elle a refusé ce splendide complexe en bord de mer, que son père proposait de leur acheter, à elle et sa fratrie. Elle note mentalement qu'elle demandera à Samara une clé, la prochaine fois. De toute façon, c'est pas comme si l'italienne passait beaucoup de son temps ici.

N'empêche. Harry ne peut pas réprimer le sourire qui lui monte aux lèvres, quand elle aperçoit la silhouette de son amie. Samara est magnifique, toujours apprêtée et charmante, quelles que soient les circonstances. Si, à cause de Dynah et Lyz, elle n'était pas sevrée pour les dix prochaines années (coucher avec ses amis, apparemment, ça rend rien de bon), peut-être qu'elle demanderait à remettre le couvert.
Quoi qu'il en soit, elle profite du câlin. Sans ambiguïté ni arrière-pensée. Sam est une de ses plus vieilles amies, une sorte de repère dans son monde qui, ces derniers temps, bouge beaucoup trop. C'est apaisant, d'être en territoire connu, apaisant de se revoir, apaisant de passer un moment en sa compagnie.

Harry se déleste de sa veste et prend place dans le salon. Elle connaît l'endroit et l'hôtesse par cœur, alors elle se permet de prendre des aises. La voila qui s'affale dans le canapé, alors qu'elle manque de s'étouffer à la mention du mot prêtre. Ses yeux fixent Samara, ronds et choqués d'une telle révélation. Finalement, c'est un grand sourire nerveux (un poil moqueur, mais jamais méchant) qui remplace sa moue scandalisée.

« Eh bien... T'as toujours aimé le challenge, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Hausse-t-elle des épaules, l'air de rien. C'est dingue quand même. Je savais pas que t'avais un kink pour les cols blancs. Si j'avais su, je serais venue en bonne sœur, à Halloween. » Elle lui envoie un clin d’œil aguicheur mais pas tant sérieux. Elles se draguent régulièrement, plus par habitude et amitié que par réelle envie de baiser ou qu'il se passe un truc. C'est leur moyen de communication, en quelques sortes. « Plus sérieusement, ou pas haha je croyais qu'ils les préféraient plus jeunes que toi... » Ok. Faut qu'elle arrête les blagues vaseuses sur les prêtres deux secondes. Histoire de bien comprendre l'histoire... Parce que là, y a des pans qui lui échappent, c'est ouf. « Bon ok, j'arrête... Mais meuf. Raconte. Explique. Contextualise. Je manque d'infos, là. Encourage-t-elle à la parole. »

@ Invité

avatar
   
#
Mar 19 Nov - 11:12
La sensation, si précieuse tant elle était rare, de trouver l'apaisement et la sérénité auprès de celle qui la connaissait si bien que Samara n'éprouvait pas le moindre besoin de mentir, de paraître pour mieux cacher sa nature parfois si sombre. Son regard qui glissa alors sur la silhouette diablement toujours si alléchante de son amie... peut-être même bien de la seule femme que la sulfureuse puisse réellement considérer comme telle. Parce que, lorsqu'elles étaient ensemble, Sam se savait aimée. Malgré ses manières souvent trop brusques, ses attitudes toujours si hautaines et ses excès que beaucoup condamnaient là où Harry, elle, les embrassait. Comme, en d'autres temps, elles s'étaient laissées aller à rouler sans pudeur ni retenue dans la plus pure et incandescente des luxures. Le bon vieux temps, d'ailleurs... Entre elles les choses étaient si simples ! Comme une évidence... Soit le plus parfait opposé de cette chose que Samara venait, sans prévenir, de lancer à celle qui en écarquilla les yeux mais n'y répondit que, fidèle à elle-même, par les plus parfaits et sereins des mots. Oh, bien sûr, l'ironie était de la partie mais quoi de plus normal ? Riant de bon cœur aux propos de son amie, la propriétaire des lieux avait pris le temps de s'allumer une cigarette et de tirer dessus avant que de commenter à son tour et dans un haussement d'épaules

« Les défis dis-tu ? Peut-être bien ma chérie mais, pas seulement ou pas tant que cela sinon j'aurais réussi à te convaincre de m'épouser moi et non ce très chez Rhys ! D'ailleurs, des nouvelles de ton ex mari ? Cela doit bien faire deux jours que je ne l'ai vu... »

Petite pique enrobée de papier de soie pour rappeler à sa trop semblable amie qu'elle ne lui avait toujours pas pardonné son mariage express avec celui qui était … Disons simplement que Samara n'aimait pas à partager et encore moins ses amis et, oui, elle avait parfois tendance à se montrer d'une jalousie ou d'une possessivité rares. La question étant probablement : de qui était-elle jalouse ? De Harry... ou de Rhys ? Allez savoir !

«  Et, si tu veux vraiment connaître le costume qui me donnerait les plus charnelles des envies... La tenue d'Eve est encore celle que je préfère te voir porter ma belle et je pensais que tu le savais, non ? Mais, à ce que j'en sais, tu sembles en ce moment bien trop sage ? Pas de conquêtes à me raconter ? Etonnant... Serais-tu amoureuse toi aussi ? »

Vidant d'une traite son verre, s'en servant immédiatement un autre, elle était revenue s'affaler sur son confortable sofa avant que de confesser, dans un haussement d'épaules et avec un sérieux qui lui était rare

«  Quant au prêtre... Disons... Antek, si tu oublies son stupide sacerdoce, est tout à fait le genre d'hommes que je déteste. Une beauté trop lisse, une âme trop pure et un cœur en or... Mon plus parfait opposé en somme... Mais je ne sais pas... »

Agacée, elle s'était relevée et arpentant de long en large son salon elle avait grommelé, les doigts serrés sur le cristal de son verre

«  On va encore me trouver cinglée, perverse etc mais... Oui, j'ai envie de défroquer le prêtre ! Dans tous les sens du terme d'ailleurs ! » son rire qui s'était élevé puis, un clin d'oeil qu'elle avait adressé à son amie «  Je lui ai promis d'organiser une fête de charité pour lever des fonds pour sa paroisse. Samara Nemirowsky fait dans l'humanitaire ! Scoop ! »

Puis, venant s'asseoir si proche de Harry qu'elle pouvait sentir la chaleur de son corps tout contre le sien

«  Amoureuse... Le suis-je ? Et pourquoi pas après tout ? Toi mieux que personne sait que j'ai toujours eu le don inné de m'enflammer pour ceux que je ne peux pas avoir : Dexter, Rhys, Aidan... toi aussi. »

@ Invité

avatar
   
#
Mar 19 Nov - 17:01
Elle ? Amoureuse ? Oui. Plutôt dix fois qu'une seule. Il n'y a qu'à citer l'exemple flagrant de Rhys. C'est tout le problème, d'ailleurs. Elle n'est pas complètement honnête, quant aux derniers événements en date, mais soit. Elle se contente de hausser les épaules l'air de dire qui sait (pour Rhys comme pour l'amour), et écoute le récit de Samara avec assiduité. La concentration tient davantage du fait qu'il ne faille pas rire plutôt que de la complexité du récit. Mais ça la rassure quelque peu d'entendre la lucidité de son amie sur la condition de prêtre du fameux Antek (et tout ce que ça implique).

Si elle pouffe volontiers au duo improbable des mots Samara et charité, Harry ne démonte en rien le projet ou les espoirs. Elles sont trop similaires pour qu'elle ait l'audace de se moquer ou de juger. Après tout, n'a-t-elle pas elle-même des lubies étranges et persistantes ? Un sourire plus sincère fleurit aux lèvres. Et ça fait du bien. Ça fait du bien, d'avoir quelqu'un qui est et ressent pareil. Ça fait du bien, d'être en compagnie de cette sorte d'âme-sœur, qui réussit à délester la cage thoracique d'un peu de son poids. Samara connaît tous ses mécanismes et ses engrenages, connaît son corps et son âme ; et pour ça, Harry est toujours un peu rassurée, un peu en sécurité. Elle sait que malgré les gens qui entrent et repartent de sa vie, il y en a au moins une qui restera.


« Arrête. Tu sais bien que mon cœur de pierre n'appartient qu'à toi, et que tu fais de moi ce que tu veux. Jusqu'à ce que la mort nous sépare ! Théâtralise-t-elle. C'est peut-être avec toi que j'aurais dû me marier. » Parmi tous les candidats potentiels, Rhys était sans doute le pire choix, et c'est aussi sans doute pour ça que c'était le bon choix. Car Harriet Mayfair n'obéit à aucune raison logique et qu'elle ne fait, semble-t-il que ça : des mauvais choix.

« Je vais t'aider. Avec le prêtre. » Bah ouais, pourquoi pas ? Quand l'un énonce une connerie, les trois autres sautent à pieds joints. Et Harry saute à pieds joints. « J'ai des amis qui seraient ravis de participer à ta soirée caritative. Ils dépenseront bien quelques billets pour la sainte cause. » Pour les saintes fesses des danseurs et les saints boobs des danseuses, ouais. Parce qu'une soirée caritative, avec Sam, c'est forcément au casino, non ? « Ça me donnera l'occasion de le rencontrer... D'habitude j'évite de m'approcher de ces... Êtres, ça me donne mauvais teint, mais pour toi, je vais faire un effort. Peut-être que durant une session au confessionnal, entre deux terribles aveux de pêchés de luxure, je découvrirai quelques-uns de ses penchants secrets. » Elle ne s'est jamais confessée. Et elle n'a jamais saisi l'intérêt de la religion. Mais soit. « Après tout, il est humain comme nous... Il doit bien avoir des failles. »

@ Invité

avatar
   
#
Mer 4 Déc - 10:51
«  Depuis quand ne t'ai-je pas dit à quel point notre amitié comptait pour moi ? »

avait murmuré du bout des lèvres celle qui sentait la gaîté la quitter et un souffle de nostalgie patiné de tristesse l'envelopper ? Se relevant doucement, son verre à la main, elle s'était rapprochée de l'immense baie vitrée de son salon et avait laissé son regard comme absent embrasser l'horizon.

«  A qui d'autre que toi pourrais-je jamais confier que je me suis inventée un crush débile sur un homme d'église pour mieux éviter de m'attarder sur ce que veut vraiment mon cœur hein ? »

Son verre qu'elle portait à ses lèvres tremblantes et qu'elle sirotait lentement, laissant son esprit se perdre une fois de plus, une fois de trop, dans les méandres de ses pensées. Quand sa plus chère amie, peut-être même bien la seule à l'être réellement, avait proposé son aide pour faire tomber Antek dans ses filets de succube la brune avait ri aux éclats et, se retournant pour mieux s'adosser à la vitre

  «  Je savais que je pourrais compter sur toi ma belle ! Et cette soirée que, tu l'imagines bien, je compte organiser au Scarlet si Dexter est d'accord, fera parler d'elle pendant bien longtemps ça tu peux en être sûre et certaine ! Foi de Sam ce prêtre ne se relèvera pas de ses envies de charité ! » son regard qui se mettait à pétiller de leurs plus mutins feux quand elle murmura sur un ton proche du ronronnement «  Tu penses que tu serais prête à m'aider pour l'organisation ? Quand je vois les merveilles que tu fais avec notre Causerie je sais que je ne pourrais jamais trouver plus parfaite partenaire ! »

Puis, comme si le sujet la lassait déjà elle était revenue s'asseoir aux côtés de son amie, laissant un instant sa main se perdre dans la chevelure de Harriet, s'égarer sur l'os de ses pommettes. Elle était si belle ! Pas étonnant que nombre d'hommes comme de femmes succombent à son charme si envoûtant ! Mais la question que Sam se posait était : et elle ? Harry... Dans quels filets aimait-elle à se laisser prendre ? Pas pour une nuit et de bien humides étreintes mais pour ces instants qui étaient enivrants et déstabilisants mais où le cœur ne palpitait que plus fort encore. La réponse, la propriétaire des lieux en avait bien son idée mais c'était là un sujet qu'elle n'abordait jamais ou rarement. Car si les deux amies étaient connues pour leur audace et leur provocations elles possédaient étrangement une sorte de pudeur dès qu'il était question de leurs propres sentiments. Comme si les taire, les étouffer eut pu permettre de les faire disparaître . Certains êtres étaient doués pour l'amour paraît-il... elles ne semblaient définitivement pas l'être.

«  Et qui sait ? Cette soirée sera peut-être l'occasion pour Lyz et toi de vous réconcilier ? Vous êtes toujours en froid ou avez-vous pu mettre une bonne fois pour toutes les choses à plat entre vous ? Je sais que tu tiens énormément à elle. » une hésitation, bien brève cependant, et Samara qui reprenait «  Tout comme je n'ai pas oublié que tu sembles tenir plus encore à sa cadette... Tu en es où avec elle ? »

Levant des yeux au plafond comme pour mieux signifier son agacement quant aux choses du cœur, la brune s'était laissée glisser sur le sofa, sa tête reposant maintenant sur les genoux de son amie. Son regard toujours ancré au plafond, elle avait soupiré

  «  T'en penses quoi de Curtis ? Je veux dire... C'est un mec bien, non ? C'est pas parce qu'il est toujours ami avec Terry que... Les amis ne se ressemblent pas forcément... Hein ? » puis, ne se relevant que pour mieux venir se pelotonner dans les bras de sa sulfureuse amie elle avait ajouté «  J'ai peur Harry... Je ne veux pas encore souffrir à cause d'un homme... La dernière fois j'ai cru en mourir... Je ne supporterai pas de repasser par là... »

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum