La nouvelle version a été installée cute ! Pour découvrir les nouveautés c'est par ici & pour commenter c'est ici
S'intégrer sur un gros forum, le mode d'emploi excited A découvrir par iciii avec toutes les initiatives mises en place !
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Il paraît que pour recréer les sensations procurées par le LSD tu peux tourner sur toi-même pendant 30 secondes dans un magasin Desigual / Tom

@ Invité

avatar
   
#
Mer 27 Nov - 15:03
Je sors d'un shooting photo, ce qui explique mon allure de working girl genre « je suis la petite amie de Patrick Bateman sauf que moi j'aime pas me salir les mains parce que ça flingue ma manucure ».
Je descends de mon taxi avec un remerciement froid et un sourire, que le type ne salue pas concentré sur son argent – connard – et je me lance dans le froid new-yorkais, fonçant direction l'appartement de Tom. Je suis sûre que la grand-mère qui m'a regardée passer s'est demandé comment je tiens dans le froid avec les cuisses aussi découvertes ; aaah les bienfaits de la jeunesse, elle ne doit plus bien se rappeler.

J'ai bien laissé mon téléphone dans ma poche pour ne pas hésiter quels que soient ses arguments. Je plaisantais pas, je suis inquiète, ça fait un bon moment que personne dans mon cercle de connaissances n'a vu Tom ; pas qu'il fréquente totalement les mêmes personnes que moi – « gngngn erreurs de la nature, tout ça », comme s'il était mieux le presque hétéro cismec blanc –, mais bon tout de même.
Il n'est jamais aussi discret.
Tom n'est pas discret du tout !

Je me glisse dans l'entrée de son immeuble suivie par le regard un peu interloqué d'un dealer – se demandant sans doute par qui je suis protégée au juste pour me trimballer habillée comme ça avec une telle assurance – monte les escaliers sur les plateaux de mes pompes pour éviter de faire du bruit et alerter ma proie.

« Tom, ouvre. »

Je croise les bras sous ma veste, l'anse de mon sac trop cher passée contre un avant-bras, impatiente.

@ Invité

avatar
   
#
Mer 27 Nov - 22:35
Le pas de ta porte c’est le rendez-vous des abrutis, putain. Quand ce n’est pas deux abrutis qui dealent directement sur le panier, c’est ta sœur ou une quelconque ex. T’es planté sur ton canapé, au milieu du bordel organisé qu’est ton appartement, à faire rien de plus productif que swiper sur ton téléphone à attendre que le temps passe ou que la volonté divine finisse par te foudroyer sur place. Lorsqu’on toque à ta porte, tu relèves à peine la tête, l’immeuble pourrait bien être en feu, tu ne bougeras pas de ton canapé ; tu n’as rien commandé, aussi personne n’a à se trouver à squatter devant chez toi. Tu changes de position dans le canapé et pose tes jambes sur le dossier, les laissant pendre de l’autre côté. Elle finira bien par se lasser avant toi.

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 28 Nov - 13:55
J'attends, quelques minutes, les bras croisés et le talon claquant impatiemment le sol. Oh qu'il m'agace, mais qu'il m'agace. J'ai tendu l'oreille et rien entendu, en fait il pourrait aussi bien ne pas être à ; mais j'ai cet instinct qui me dit qu'il est bien présent.
Je soupire, fouille dans mon sac jusqu'à foutre la main sur ce qu'il me faut.
Non vous ne saurez pas pourquoi j'ai un passe-partout dans mon sac à main, ça fait partie de ce genre de choses que je garde résolument pour moi. Il se pourrait que j'ai des amis plus utiles que Tom, qui lui passe son temps à m'inquiéter.

J'enfonce le passe dans la serrure, cherche un peu, et elle cliquette et cède dans un bruit satisfaisant. J'entre avec mon habituel claquement de talons, victorieuse et un peu fière de moi.

« T'as fini un peu ? Qu'est-ce que tu as ? »

Comment la sagesse voudrait que je lui foute la paix et attende qu'il veuille me voir ? Je suis une drag queen. Je vais pas attendre sagement, c'est contraire à ma façon de vivre. Je me plante dans l'entrée sur mes talons, laissant retomber le passe partout dans mon sac, et les mains sur les hanches.

« Alors ? »

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 28 Nov - 15:49
Les gens qui ont ta clef se comptent sur les doigts d’une main et étaient du genre à t’appeler une dizaine de fois avant pour s’assurer que tu étais bien là mon poussin, aussi l’entendre s’ouvrir toute seule sans avoir était harcelé par ta mère te fit roule en arrière. Tu attrapais le premier objet contendant qui passait à ta portée – un tube d’aspirateur, suffisamment lourd pour assommer quelqu’un si on frappait assez fort avec et tu te relevais.

Les bruits de pas dans l’entrée, le tac tac régulier des talons sur un vieux sol mal entretenu et la voix masculine te firent dévier le coup de tube que tu manquais de lui asséner. A deux doigts de casser trois dents à la tarée en jupe. Tu la dévisages un instant puis du bout du tube, tu la maintiens à distance en appuyant plusieurs fois. « Qu’est-ce que j’ai ? J’ai une tarée en grolles qui rentre chez moi par effraction. Tu veux finir ta journée dans une cellule ? »

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 28 Nov - 15:55
Je suis assez peu souvent venue chez Tom en général c'est lui qui vient squatter chez moi – et le terme est scrupuleusement choisi –, par contre j'ai retenu qu'il y a plein de trucs par terre et que si je veux pas me retrouver par terre avec mes talons de 15 cm et la ligne de coke par narine que je me tape, il faut que je fasse gaffe.
Il me rend pas la tâche facile en me menaçant avec un truc qui a l'air lourd et propre à casser des dents. Je piaille avec horreur :

« Tu me menaces et c'est moi qui suis tarée ? C'est la meilleure ! Je suis ici parce que je m'inquiète figure-toi, espèce de grand connard ! »

Et aussi parce que j'aurais pas dû me poudrer les narines ; je sais très bien que quand je fais ça je perds un peu la notion de danger et des idées dangereuses me viennent.
Genre, forcer une porte en plein Bronx, habillée comme si j'avais les droits d'un film à négocier, et avec une jupe trop courte en prime.

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 28 Nov - 15:59
Une jupe plus courte et on voyait le matériel qui pendait, que tu te disais en détaillant la tenue grotesque de Liberty. Putain, tu espérais que personne ne l’avait vu monter chez toi. Non pas que ta réputation avait encore grand-chose à retenir mais ça voudrait forcément dire qu’elle s’était fait remarquer et qu’elle allait faire jaser. Comparé à elle, tu fais clodo sur le déclin ; un survet, un vieux pull, ta gueule cassée reprenant tout un tas de couleurs dérivées d’un tableau impressionniste, on pourrait croire que tu sors d’une de ses poubelles des ruelles aux alentours. « Quand on est une personne polie et un peu intelligente on comprend quand on l’envoie chier, maintenant dégage de chez moi ou c’est en ambulance que tu vas détaler ! »

@ Invité

avatar
   
#
Jeu 28 Nov - 16:40
Il faudrait vraiment que j'arrête avec la coke parce que ça ne fait rien de bon avec mon caractère ; je le sais mais à chaque fois, j'oublie... Il n'a pas lâché son machin et je me sens nerveuse de ouf, comme s'il allait réellement me frapper. En fait je sais pas trop il en est sans doute capable, j'ai jamais cherché à ce point-là avant.
Tom confirme sa menace et j'ai une explosion de frustration :

« Mais qu'est-ce que t'es CON, c'est pas croyable ! Si tu me touches je te castre, t'as compris ? »

Hello, hello les voisins, c'est moi !

« Enfin quelqu'un a essayé de s'en charger avant on dirait. T'as été à l'hosto au moins ?... »

Je lui laisse pas le temps de répondre à cette question, fouillant dans mon sac à main :

« Tiens j'ai de l'arnica... et un gramme de coke. Si tu me balances, je trouverais le moyen de me venger », je préviens. « Je te laisse puisque tu te débrouilles si bien tout seul. »

@ Invité

avatar
   
#
Ven 29 Nov - 12:48
Le meilleur moyen de briser une autorité est d’y répondre et là, tu es en train de te faire rouler dessus par un drag en palettes, jupe trop courte et guidée par l’idée de l’altruisme qui ne lui colle pas du tout au teint. Tu finis par abaisser ton arme improvisée pour dévisager cet abruti qui est en train de pourrir la tranquillité de ta cage d’escaliers. « Pourquoi je serais allé payer 10 000 dollars pour quelques bleus ? » Ce qui est pratique quand tu te fais défoncer par un pompier et que sa copine est toubib, c’est que tu n’as généralement pas à aller trop loin pour te faire remettre droit. « Tu vas gentiment rentrer chez toi et jeter ça dans la cuvette des WC, je veux pas de ta poudre. Me dis pas que t’es venu sapé comme ça complétement défoncé. » Tu grondes en balançant sur ton canapé ton tube d’aspirateur. Tu l’entends qui rebondis, roule et s’écrase au milieu d’une pile de bouquins qui s’écrase.

@ Invité

avatar
   
#
Ven 29 Nov - 15:26
J'ai un haussement d'épaules dédaigneux, s'il préfère être riche et mal portant, c'est son souci – même si mon petit cœur sensible bat un peu plus vite à l'imaginer mal portant, et oui c'est parfaitement con vu la manière qu'il a de me traiter.
J'ai jamais dit être particulièrement logique... Je laisse retomber mon gramme de poudre dans le sac à main, jetant l'arnica sous format homéopathique à la suite de son arme improvisée.

« T'es dingue, vu le prix je jette pas. »

Je trouverai bien une autre occasion de la sniffer, peut-être pas ce soir vu tout ce que je me suis déjà enfilé, mais tout de même.
Je relève le menton, entre la provocation et la fierté de moi-même.

« Si, absolument. Et je vais repartir exactement comme ça puisque tu es mieux seul à te morfondre chez toi. »

@ Invité

avatar
   
#
Dim 1 Déc - 22:40
Le tube d’arnica rebondit et atterrit dans un tas de bouquin avec un poc avant de rouler tu ne sais où. Tu le retrouveras probablement dans quelques mois lorsque tu te déciderais à faire de la place. Tu frottes ta bouche du dos de la main, retenant de justesse le mouvement pour le nez qui t’aurait très sûrement fait grimacer. « C’toi qui est complétement taré. Ferme cette putain de porte et va mettre un pantalon normal, tu me donnes envie de vomir sapé comme ça. » Tu ne sais pas si c’était la colère qui ne s’éteignait pas, la fatigue, la douleur ou juste l’irritation de le voir débarquer comme une princesse chez toi pour aucune raison d’autre que de l’inquiétude toute teintée de poudre mais il ne te donnait pas du tout envie et tu le considérais comme n’importe quel pauvre taré qui se baladait la nuit dans les ruelles du Bronx. « Et tu te casses après pour plus jamais revenir chez moi. »

@ Invité

avatar
   
#
Lun 2 Déc - 20:01
Dans le brouillard acide de la coke, je le dévisage en me demandant pourquoi ces ordres aussi contraires, et ce qui peut bien lui passer par la tête... Si seulement il s'y passe quelque chose, des fois je me demande.
J'ai un rire sec :

« Mettre un de tes frocs ? Non. J'ai tendance à vouloir être bien habillée je sais pas si t'as remarqué... Et tes fringues font vraiment pas le poids. »

Bien sûr que je suis vexée quand il déclare qu'il a envie de vomir, c'est blessant même de sa part et en sachant qu'il a toujours eu une grande gueule. Je lève les mains vers le ciel, agacée, et lâchant l'affaire pour une fois, saoulée par son attitude.

« Très bien, j'me tire, bonne soirée abruti. »

Je referme effectivement la porte, mais en me tirant, recroisant le voisin ahuri qui doit se demander de quelle planète je débarque ; rien à foutre, franchement.

@ Contenu sponsorisé

   
#

Poster un nouveau sujetRépondre au sujet

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum