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i'm all alone and I need you now (w/lyzianna)

@ Invité

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Mar 3 Déc - 22:11
Tu as assisté à un drôle de spectacle alors que tu quittais l’hôpital pour rentrer chez toi. Lyzianna se faisant littéralement mettre à la porte par la sécurité sur ordre de son chef de service. Tu savais qu’elle était un vrai bourreau de travail, mais à ce point-là, ça devenait bien trop préoccupant pour ne pas s’y attarder. Tu n’as pas le temps de prévenir l’ensemble du groupe, tu préfères t’occuper d’elle toi-même. Tu as donc profité pour fouiller dans son planning et savoir qu’elle était en repos demain. Téléphone en main, tu lui as envoyé un message clair et précis. ‘’Coucou Lyzi, je viens te chercher demain à onze heures, t’as pas intérêt de refuser, de toute façon je sonnerais pendant des heures à ta porte si tu me dis non.’’ Tu finis par éteindre ton téléphone pour ne pas voir sa réponse comme ça elle ne pourra pas refuser. Tu vaques à tes occupations, cherchant par la même occasion dans un coin de tête ce que tu vas pouvoir prévoir pour changer les idées à ton amie.

Le lendemain, tu te réveilles tôt comme à ton habitude pour ranger un peu l’appartement qui ressemble toujours à un véritable bordel avec tes colocataires et également pour te préparer pour ton petit rendez-vous avec Lyzi. Tu enfiles un jeans noir ainsi qu’une chemise blanche par-dessus laquelle tu mets un manteau. Les journées se font de plus en plus fraiche et se couvrir devient obligatoire. Tu prends les transports jusqu’au domicile de Lyzianna chez qui tu sonnes, attendant patiemment qu’elle fasse son arrivé. La blonde finit par pointer le bout de son nez, mais la connaissant, elle risque de ne pas t’accueillir avec bonne humeur. Tu souris de toute tes dents. « Allez viens, j’ai réservé dans un super restaurant, tu m’en diras des nouvelles ! » Tu la prends par la taille pour la faire sortir de chez elle une bonne fois pour toute. « Je te préviens, on marche jusque là-bas. » Hors de question de prendre une voiture, marcher leur permettront de discuter et Leela pourra peut-être savoir ce qui tracasse la jolie blonde. « Alors ma belle, comment ça se passe dans ton service ? J’ai entendu dire que tu ne comptes plus tes heures. » Tu préfères ne pas la mettre dans l’embarras en lui disant que tu l’as vu se faire sortir par la sécurité. Alors tu tentes une approche un peu moins directe.

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Ven 6 Déc - 18:58
i'm all alone and I need you now.
Elle détestait la dream team. Enfin... Elle se plaisait à le dire, même si en vérité, elle ne pouvait pas mentir à ce point à elle-même. Elle les adorait. Peu à peu, chacun d'eux avaient réussi à entrer dans son cœur de diamant pour s'y incruster de façon durable, de sorte que maintenant qu'ils étaient résidents, alors même qu'ils n'étaient plus obligés de se fréquenter vraiment, ils étaient toujours plus ou moins les uns autour des autres. Jamais très loin, sauf peut-être Lyzianna, ces derniers temps, qui fuyait absolument tout le monde.

Mais avec cette équipe-là, la blonde aurait dû se douter que ce serait plus compliqué que prévu et après un mois de relative paix, les appels manqués et les SMS sans réponse se faisaient plus nombreux, sans compter les nombreuses fois où la jeune chirurgienne avait dû rebrousser chemin pour éviter d'en croiserun.

Alors quand Leela lui avait envoyé un message et que toutes ses réponses étaient restées tel des refus dans le vent, la jeune femme avait compris qu'elle n'aurait pas le choix. Cela ne l'empêcha pas d'afficher la mine la plus renfrognée possible quand, le lendemain, elle ouvrit sa porte à l'autre chirurgienne. Malgré elle, son regard s'illumina quand même un peu, dès que Leela parla de nourriture. Lyzi pouvait résister à beaucoup de choses et faire la tête pendant longtemps, mais elle était incapable de refuser de la nourriture. Elle aurait accepté de dîner avec son pire ennemi s'il l'avait invité. Tant qu'il y avait à manger, ce n'était jamais un moment perdu. Il était parfois incompréhensible que la jeune femme ait de telles formes, quand on voyait tout ce qu'elle engloutissait parjour.

« Je viens parce qu'il est inconcevable de décommander une table dans un bon restaurant », dit-elle en attrapant son manteau, comme si elle avait besoin de justifier de céder si facilement.

Et puis, tout d'un coup, la question tomba. Celle qu'elle connaissait n'être qu'une feinte. Elle finirait par demander ce qu'elle voulait vraiment, mais en attendant, elle allait tourner autour du pot... Et Lyzianna n'avait jamais été femme à supporter de jouer à ce genre de jeu social. « Et si nous en venions directement au fait, hein ? Tu les as vu m'escorter, c'est ça ? », dit-elle alors qu'elles arrivaient hors de l'immeuble et que l'air plus frais de la saison les prenait directement au visage. Même si son chef de service essayait toujours de la mettre dehors de force ainsi quand il y avait peu de médecin, quand peu de gens pouvaient le voir et faire tourner des rumeurs folles dessus, l'inévitable allait forcément se produire un jour et à en juger par le timing et la façon dont la jeune se comportait, il y avait fort à parier qu'elle avait vu quelque chose et que maintenant, elle s'inquiétait. « Ou tu en as entendu parler. Donc soyons clairs : Oui, j'ai été viré manu militari par la sécurité de mon service après une garde de soixante-quinze heures et oui, je fais trop d'heures selon le monde entier. Mais ce n'est pas en restant chez moi à regarder les nuages passer dans le ciel que je deviendrais une meilleure chirurgienne. C'est en opérant et en travaillant. Bon sang, je n'opère même pas de patients après les premières quarante-huit heures si je ne peux pas avoir mes huit heures de sommeil d'affilées ! Je les passe juste dans une salle de repos et pas chez moi. Sinon, je perfectionne juste mes techniques sur de la peau de cochon ou je travaille au bureau ! Pourquoi est-ce que c'est si mal, hein ? »

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Mar 10 Déc - 19:28
Te rendre au restaurant avec Lyzianna te fait rudement plaisir, surtout que les moments avec la blonde se font de plus en plus rare. Tu sais que dans votre petite team crée lors de votre internat, elle était déjà la plus réticente à des organisations de session de révision ou à de simple soirée entre amis pour décompresser. Cependant, malgré le fait qu'elle râlait souvent, elle était quand même toujours présent à chacun de vos rendez-vous. Pourtant, ses derniers temps elle semble éviter tout le monde, même un simple sms l'invitant à boire un café dans la cafétéria de l'hôpital avec tout le groupe reste sans réponse. Si ça t'inquiétais un peu de ne pas avoir de ses nouvelles, tu te sentais obligé d'intervenir en la voyant se faire sortir par la sécurité de l'hôpital. Lyzi a toujours été un bourreau de travail, tu le sais pertinemment, mais elle reste humaine et son corps risque d'atteindre ses limites si elle continue à ce rythme. Quand elle sort de chez elle, râlant comme à sa grande habitude, tu te dis que ton amie n'a pas tant changé que pendant vos années d'internat et ton sourire s'élargit face à cette scène. Vous prenez tranquillement la route vers le restaurant italien que tu as réservé, posant des questions à Lyzianna concernant le boulot, puisqu'après tout, c'est bien là le problème actuel et le sujet qui inquiète tout le monde au sujet de Lyzianna. Comme à son habitude, elle réagit au quart de tour, ayant compris dès la première seconde où tu veux en venir. Elle se lance dans un monologue assez défensive expliquant que tu as certainement su qu'elle s'était fait sortir par la sécurité à cause d'une garde bien trop longue et qu'elle ne deviendrait pas la meilleure chirurgienne en se tournant les pouces chez elle. Et elle conclue ce long discours en demandant qu'est-ce qu'il y a de mal à son comportement ? Tu n'arrives pas à te retenir de rigoler face à Lyzianna, un fou rire qui t'obliges à t'arrêter de marcher pour ne pas risquer de te casser la figure. Quand tu arrives enfin à t'arrêter, tu fixes Lyzianna avec un large sourire. « Finalement, je ne suis plus si inquiète, tu es toujours la même ! » Les longues interventions de Lyzianna qui exprime son mécontentement, ça te rappelle votre internat. C'est plutôt lorsqu'elle était calme que vous deviez tous vous inquiéter pour elle. Tu te remets à marcher, glissant les mains dans les poches tout en contemplant les rues de New-York. « J'ai fais une erreur il n'y a pas longtemps au bloc. Sans l'intervention du docteur Castelli, le nourrisson serait certainement décédé. » Le simple fait d'évoquer ce douloureux souvenir plutôt récent te rend les yeux humides. Tu y mets toute ta volonté pour ne pas pleurer. Tes yeux se tournent alors vers la blonde, « Je ne sais pas pourquoi j'ai commis cette erreur, la fatigue ou bien j'ai été perturbé par un problème personnel ? Je ne sais même pas moi même. » Tu as un petit pincement au cœur lorsque tu prononces ses mots. Tu mens et ça ne te ressemble pas, car tu sais très bien pour quelle raison tu as commis cette erreur. « Tout ça pour dire qu'on est pas des surhumains Lyzi. Ça m'est arrivé tout comme ça peut t'arriver. Et je ne souhaite à personne de ressentir le sentiment que j'ai eu au moment où j'ai commis cet erreur. » Tu essayes de récupérer peu à peu ton sourire. « Donc je sais que c'est une mission très compliqué pour le docteur Crowley de lever le pied, mais tu devrais réellement faire attention. » Tu ne sais pas si elle va écouter tes conseils, mais tu l'espère sincèrement.

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Lun 6 Jan - 12:27
i'm all alone and I need you now.
Leela avait toujours eu tendance à la rendre dingue. Elle avait tant de vie, tant de joie de vivre, surtout. Elle pouvait parfois éclater de rire pour rien ou au plus mauvais moment selon la blonde et pourtant, cela passait toujours. Comme si elle avait une carte sociale que Lyzianna n'avait pas. Cela avait toujours renforcé les réticences de la blonde à discuter avec la brune et pourtant, malgré tous ses efforts, la dream team n'avait jamais lâché l'affaire, ni lâché la blonde. Les séances de révisions s'étaient transformées en séances de révisions/confidences et Lyzi avait continué d'y être convié (pire, contrainte d'y aller). Parfois presque par la force, par l'un ou par l'autre de ses... amis.

« Bien sûr que je suis la même ! » Cette bonne vieille Lyzi que rien n'atteint, songea-t-elle, amère. Faux. Totalement faux. Mais qui s'en préoccupait vraiment ?

Et puis Leela détourna la conversation, parlant plutôt d'elle, ce qui allait très bien à la chirurgienne plastique. Elle détestait parler d'elle. Elle détestait qu'on la regarde autrement que comme une chirurgienne. Qu'on voit la femme derrière le médecin. Qu'on voit ses faiblesses. Malheureusement, le sujet n'était pas pour parler d'elle et de son erreur, pas vraiment et rapidement, Leela fit son parallèle avec elle, Lyzianna. Ce fut au tour de la blondinette de s'arrêter de marcher pour faire face à la jeune femme. « Ce n'est pas du tout la même chose, Leela ! » Elle secoua la tête avant d'en dire trop. « Je sais où sont mes limites. J'en ai marre qu'on me prenne pour une gamine qui ne sait pas s'arrêter quand c'est nécessaire... » Pourtant, les mots brûlaient. Parce que les limites, elle les avaient dépassées. Sirius Vandesky en avait été témoin et cela avait été comme une claque douloureuse pour la blondinette. « Okay, peut-être que je ne le sais pas tout le temps m'arrêter... » Whoa ! Lyzianna Crowley qui avouait avoir une potentielle faiblesse, il allait pleuvoir des vaches. « Mais je gère, okay ! Je prendrais jamais le risque de faire une erreur au boulot et si j'ai été trop loin dans ce bar, il est arrivé à temps pour s'assurer que je ne me retrouve pas dans une mauvaise situation et j'ai appris ma leçon, okay ? Je fais attention ! Je ne vais pas au bloc si je ne suis pas convaincu à cent pourcent d'être opérationnelle, je dors quand c'est nécessaire et tu sais que j'ai jamais eu de problèmes pour manger ! Alors tout va bien. Pas la peine d'appeler la brigade des pleureuses. »

Donc encore une fois, elle ne voulait pas parler, encore moins d'elle, surtout pas d'elle. Elle préférait donc se concentrer sur un sujet qui pourrait orienter Leela vers tout autre chose. Elle attrapa le bras de la brune et l’entraîna doucement pour qu'elles reprennent leur route. « Dépêchons-nous ! J'ai faim ! » Puis après quelques pas, elle poursuivit. « Tu veux m'en parler ? De ce qu'il s'est passé, je veux dire ! De ce que tu te souviens. On pourrait peut-être mettre le doigt sur ce qui a cloché. Comme ça, tu régleras le problème et cela n'arrivera plus jamais ! » Elle savait rarement être compatissante, mais s'il y avait bien une chose pour laquelle Lyzianna était douée sans s'en rendre vraiment compte, c'était bien d'aider ses proches à trouver les ressources pour faire d'une erreur une leçon qui leur permettrait de devenir encore meilleur. « Le patient va bien, heureusement, alors ne t’apitoie pas sur ce que tu aurais pu faire de mieux », dit-elle, une douceur rare chez la Crowley. « Trouvons comment faire pour que la prochaine fois que la situation se présentera, tu fasses un meilleur travail encore que Castelli. Impressionner un titulaire après un échec te fais toujours remonter dans leurs petits papiers, crois-moi ! »

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