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i need you now / Themis

@ Invité

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Dim 12 Jan - 13:25
«William tu connais les Devereaux, c’est à toi donc que je vais confier cette affaire, ça sera plus simple pour les approcher. Le père est en prison, tu le sais, il a détourné des fons et je veux savoir où il a planqué l’argent, si il était seul à agir, si sa femme était liée à tout ça. Tu vas enquêter. »

« Quoi ? Non … Je … Je ne peux pas faire ça chef, je les connais depuis un moment c’est vrai, mais c’est justement pour ça que je ne peu pas, je risque de perdre leur confiance et leur amitié. Je ne veux pas mêlé ma vie privée à mon travail. Vous le savez. »

« Will, Will, Will, j’admire ton professionnalisme, mais tu sais qu’on a besoin de preuves et que la vérité doit être faite. C’est notre job et tu as déjà de l’avance, tu es un bon journaliste. Je ne te laisse pas le choix, soit tu fais cette enquête, soit tu sera recallé sur des sujets moins important. »

Je ferme les yeux et soupire, ce qu’il peut être agaçant quand il se met à faire le chef autoritaire celui-là. Il sait comment nous avoir à chaque fois.

« Ok j’ai compris. »

Je suis énervé et je pars en claquant la porte de son bureau. Ce que c’est agaçant de devoir obéir à ce genre de personne. Ils se fichent pas mal de tout ce qu’on risque pour avoir un papier et même si j’aime mon travail … parfois je me dis que j’aurais du ouvrir mon propre journal, au moins j’aurais été sur des sujets que j’aurais choisi moi-même. Ca m’embête vraiment de devoir m’immiscer dans la vie de mon amie.

Je laisse passer la matinée ou j’ai préparé des questions pour la mère de Themis, je sais que demain ils ont une soirée dans le gratin de la haute société et je suis persuadé qu’elle y sera. J’ai mes sources comme tous journalistes, mais ça ne me plaît pas du tout.

Je laisse passé la nuit également et le lendemain matin je me levé, sans savoir si je vais réellement aller faire cet interview et puis finalement j’y vais. Je me retrouve à être à la soirée face à la mère de Themis. Je la préviens que je fais une enquête sur son mari et elle n’est pas réticente à me répondre, je sais qu’elle est honnête, elle l’a toujours été et je suis sur qu’elle n’a rien à voir avec son mari. Je m’excuse de devoir faire ça et ce qu’elle me dit me rassure un peu. J’allais lui poser une autre question quand je vois Themis arriver et elle a l’air furieuse.

« Hey, salut toi, qu’est-ce qu’il se passe ? Je te jure que ce n’est pas contre vous … »

Je suis persuadé qu’elle ne veut pas que j’interview sa mère, que je les laisse tranquille et je la comprends du coup je suis sur qu’elle est au courant de la raison de ma présence et je suis loin d’imaginer la raison de sa colère.

@ Invité

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Dim 12 Jan - 14:17
Le moteur de ta Porsche tourne encore que, déjà, tu en sautais. Le rictus le plus mauvais accroché à tes lèvres plissées de colère, et tes yeux emplis de leurs plus vives foudres. Ton pas, si pressé que tes talons en claquent sur le trottoir, c'est sans un mot mais en lui balançant les clés de ta voiture en plein figure, que tu passes devant ce pauvre portier qui, te connaissant depuis l'enfance, préfère en soupirer plutôt que de s'en offusquer. Ne pouvant malgré lui s'empêcher de penser que, une fois encore, tu allais prendre le plus malin des plaisirs à sciemment gâcher la réception que, perchée aux derniers étages de cet immeuble luxueux, ta mère a eu à cœur de donner. Et toi, pauvre idiote qui t'engouffre dans l'ascenseur, tu pensais si naïvement qu'il ne s'agissait que de célébrer sa joie de te voir revenir t'installer en ville... Tu te maudis d'avoir ainsi eu la bêtise que ta mère ne t'avait demandé de rentrer que pour mieux t'avoir à ses côtés... Oui, tu t'étais même imaginée, pauvre sotte bien décidée à faire un scandale, que ta mère t'aimait. Mais il n'en n'est rien et ce dîner passé chez les Morgenstein en fut la plus accablante et pathétique des preuves.

C'est sans même accorder le moindre mot ni même le moindre regard aux si prestigieux convives de ta génitrice que tu traverses la salle bondée pour mieux t'en venir trouver celle que tu as, de surcroît, la surprise de découvrir en compagnie de ton ami William. C'est pour l'épargner, lui, que tu retiens encore ta morve, tes injures. Parce que, lui, est un homme bien et que tu ne doutes pas une seule seconde qu'il est non seulement innocent mais ignorant de cette vérité que tu viens de découvrir. Celle qui fera bientôt de toi une femme pendue haute et court, sacrifiée sur les autels des ambitions financières et sociales de deux familles égoïstes ! Quand William, visiblement gêné de ton attitude, s'incrimine et présente presque des excuses tu te retournes violemment vers lui et, un doigt pointé dans la direction de celle à qui tu n'es pas encore prête à parler, tu éructes presque

« Si jamais tu me dis que tu es venu pour couvrir mes apparemment fiançailles... Si jamais c'est l'autre conne là qui t'as demandé d'écrire le moindre papier sur ce mariage dont ni Thomas ni moi ne voulons... » tes poings qui se serrent le long de ton corps si fin et ta voix qui se met à hurler cette fois « Si c'est ça dégage Will ! »

«  Jeune fille ce n'est pas ainsi que je t'ai élevée ! Surveille donc tes manières Themis ! Nos invités vont finir par t'entendre ! » puis, regardant leur ami journaliste elle avait, pour une fois, dit la vérité «  William est juste venu me demander s'il pouvait, avec respect, me poser des questions sur ton père et... »

« Encore mieux tiens... » puis, te retournant vers lui, le regard baigné de larmes comme à chaque fois qu'il est question de ce père que tu ne sais toujours pas si tu dois le détester ou admettre qu'il te manque tu murmures, la voix cassée par le trop plein d'émotions « Pourquoi vouloir remuer cette histoire ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi toi Will ? » et ta voix, déraille, n'est plus qu'un souffle alors que tu balances avant que de t'en aller te réfugier dans ta chambre adjacente « Je nous pensais amis... Je te pensais différent toi au moins... J'avais confiance en toi Will ! »

Et tu t'es enfuie, partie te réfugier dans cette chambre de ton enfance que tu as toujours refusé de faire refaire depuis le départ de ton père. Comme pour mieux en faire un musée, un mausolée à la gloire de ton père. Et tu es là, allongée sur ton lit à baldaquin, un nounours entre tes bras, quand tu vois Will te rejoindre. C'est les larmes roulant encore sur tes joues que tu lui lances

« Si c'est le journaliste qui est là alors qu'il dégage ! Je veux pas le voir ! Mais si c'est l'ami... Alors qu'il entre... J'en... J'en ai besoin... »

@ Invité

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Dim 12 Jan - 15:11
Je reste sans voix quand elle me demande si je suis là pour couvrir ses fiançailles. Je ne cache pas ma surprise, des fiançailles ? Je tourne la tête vers sa mère qui elle n’est pas surprise et qui lui demande d’être plus discrète.

« Je t’assure que je n’étais pas au courant pour tes fiançailles et je … Je n’ai pas eu le choix pour l’interview. Je ne publie rien qui vous mettrais dans l’embarras. Je t’assure. Je ne le fais pas pour vous embêter. »

Mais j’ai beau me justifier elle s’en va, elle fuit et monte à l’étage. Je ferme les yeux, bon sang, je savais qu’elle le prendrait mal. Je savais que ça m’attirerait des ennuis, foutu patron. Je me pince la lèvre et je m’excuse auprès de sa mère. Je ne la laisserais pas comme ça, on est ami depuis longtemps et je n’ai pas envie de tout gâcher.

« Ecoute Themis, je suis désolé pour l’interview, je n’ai pas eu d'autres choix que de le faire, mais je ne suis pas venu pour ça, tu es fiancée ? Sérieusement ? C’est quoi cette histoire ? »

Je reste debout et je ne me sens pas très à l’aise, parce que cette chambre est tellement luxueuse que je me sens à côté très minable, même ma veste fait tâche dans ce décor. Je n’ai rien à faire ici, comme toujours, mais Themis est mon ami, pour elle je ferais n’importe quoi. La voir aussi vulnérable me fait mal au cœur ;

« Alors raconte, qu’est-ce qui s’est passé et bien sur que c’est l’ami qui parle. Je serais toujours là pour toi tu le sais. »

Elle le sait, j’espère qu’elle n’en doute pas parce que je ne veux pas perdre son amitié. Pas pour un article, je préfère renoncer.

@ Invité

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Dim 26 Jan - 12:24

Tu es partie si longtemps... Toutes ces années passées en Europe t'ont changée mais tu ne t'en étais jamais rendue compte... du moins pas jusqu'à cette ridicule soirée où vos vies à Thomas et toi ont littéralement basculé de concert. Parce que, oui, tu avais oublié que lorsque, comme vous, l'on a à la fois la chance et le malheur de naître dans le Gotha, alors vos vies ne vous appartiennent jamais vraiment ni totalement. Tu avais oublié Themis... Que les intérêts des familles, des groupes, passeraient toujours avant les ridicules et si parfaitement sacrifiables bonheurs individuels... La vie n'est jamais qu'une partie d'échecs dont, toi, tu n'es jamais qu'un pion comme les autres. Ce que tu penses,  souhaites ou encore plus refuses, n'intéresse personne... Sauf peut-être justement cet homme qui revient vers toi après que tu l'ais, si promptement et si injustement, accusé de tous les maux. Parce que, reconnais le, il est tellement plus facile de t'en prendre à lui qu'à cette mère que tu crains encore plus que tu ne la détestes... Alors tu aboies, une fois encore, tentant de repousser celui qui à l'intelligence et sûrement la maturité de ne pas t'écouter. Parce que, lui, voit ta détresse luire au fond de tes prunelles noyées de larmes. Parce que, lui, est ce véritable ami que tu appelais si fort de tes vœux quelques secondes à peine pus tôt.

« Je me fous de cette interview et de cette enquête ! Crois-tu que tu es le premier à venir ainsi remuer le couteau dans une plaie qui jamais ne se refermera ? » as-tu commencé à persifler alors que, ta peluche toujours serrée tout contre l'endroit où tu sens ton cœur se mettre à se serrer douloureusement, tu poursuis « Ce que mon père a fait... Ce pourquoi il n'a pas fini de payer... Qu'il paye ! C'est normal ! Mais pourquoi aurais-je moi aussi à en pâtir ? » tes yeux qui fixaient cet homme dont tu ne sembles pas encore avoir décidé s''il était ton ami ou un journaliste « Je suis sur-diplômée, ait bien plus d'expériences et de relations que n'en auront jamais la majorité des commissaires priseurs de cette planète et, pourtant, je ne trouverais jamais de poste ! Pourquoi ? Parce que des gens comme toi n'arrêteront jamais de venir traîner mon nom dans la boue ! » et un rire, nerveux et largement désabusé, qui t'échappe alors que tu commentes, perdue quelque part entre l'ironie et le fatalisme « Si jamais je me voyais vraiment contrainte d'épouser Thomas ce serait bien le seul avantage : je changerais de nom ! Quelle ironie... »

Tu es en colère mais, maintenant que tu as vidé ton sac bien trop lourd, tu regardes l'homme qui semble plus jamais perdu au milieu de ton bien trop cossu décorum. Tu le sais : William n'est pas de ces charognards qui prennent plaisir à se repaître des restes de ton père et de la réputation familiale ! William est un homme bien ! L'un des rares qui n'ait jamais cherché à abuser ni de ta gentillesse ni à profiter de tes relations ou de ta fortune. Il aurait pu, il ne l'a jamais fait. Et tu te souviens que c'est ce qui lui a valu de gagner ta confiance. Ton ours en peluche encore dans une main, tu te relèves et viens à lui. Un sourire sincère et bienveillant, le premier que tu lui offres depuis son arrivée en cette maison maudite, et ta main encore libre qui saisit la sienne pour mieux l'inviter à venir s'asseoir sur ce lit où, comme une enfant, tu t'assieds en tailleurs. Tes cheveux bruns et courts qui tombent devant tes yeux et ta bouche qui, doucement cette-fois, se met à confesser tes dernières mésaventures.

« Ma famille et celle des Morgenstein se connaissent depuis toujours. Thomas et moi avons pour ainsi  dire été élevés ensemble. Il est... mon meilleur ami ! Le seul véritable que j'ai jamais eu et aurais probablement jamais... » un soupir alors que sans que tu comprennes tu sens le rose poindre à tes joues et un bien tendre sourire affleurer à tes lèvres « Nous nous ressemblons, nous comprenons souvent sans même avoir à parler et, honnêtement, nous formons le plus parfait des tandems. » une moue boudeuse « Mais si nous nous aimons, nous ne sommes pas et ne serons jamais amoureux. » ton nez qui vient se réfugier dans l'oreille de ton vieil ours élimé « Pourtant, parce que nos familles en ont besoin et l'ont décidé, nous sommes supposés nous marier. » un haussement d'épaules et un constat amer « Ma vie ne m'a jamais appartenu... Tu veux écrire un papier ? Ecris sur la cruauté de ce Gotha qui ne fait pas des enfants mais des soldats et des pions ! Dénonce l'hypocrisie de ces riches et de ces puissants qui ne savent pas aimer mais seulement compter leurs millions ! Ecris Will ! Ecris et hurle au monde que le Gotha n'est qu'un ramassis de monstres ! Ceux qui, demain, me déchiquetteront... »

Le pire ? Tu penses ce que tu dis Themis... Tu le penses si fort même !

@ Invité

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Mar 28 Jan - 14:48
Elle a beau me dire qu’elle se fiche de l’interview je sais que ce n’est pas vrai. Elle ne dirait pas ça si c’était le cas, pas avec cet air et je doute que ça ne la touche pas. J’imagine à quel point ça doit être épuisant pour elle, pour elle et sa mère, de devoir sans arrêt repenser au passé, d’être toujours renvoyer en arrière, à l’époque ou tout ça est arrivé. Je n’aime pas faire ça et je ne le fais pas de gaîté de cœur. Elle devrait le savoir. Je ne cherche que la vérité.

« Je suis sincèrement désolé que tu aie a en pâtir. J’ai refusé cette enquête, justement parce que c’était toi. Je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie, mais … mon patron est … disons que c’est un con et je ne le dis pas souvent, tu le sais, mais je … ils veulent savoir où est l’argent. Je sais bien que vous n’en avez aucune idée, mais … peu importe, je risque de perdre ma place, mais honnêtement ça m’est égal, jamais je ne publierais quelque chose qui te porterais défaut, tout ce que je veux c’est justement que vous soyez toutes les deux hors de cause. »

Je ne suis pas sur qu’elle comprenne ou qu’elle m’en veuille moins. J’espère juste qu’elle ne le prendra pas mal. Je n’ai pas envie de me disputer avec elle. Je ne suis pas doué pour les disputes.

« Tu sais très bien que je ne suis pas là pour te mettre des bâtons dans les roues j’ai des principes et tu les connais. »

Je risque sans arrêt ma peau avec ces fichues enquêtes, je m’expose à beaucoup de danger pour que les personnes qui sont comme elle soient innocentés, pour que les vrais coupables soient mis en cause, alors je suis vraiment déçu qu’elle le prenne comme ça, même si je comprends.

Elle m’explique alors qu’elle est fiancée au fils Morgenstein parce que sa famille l’a décidé et ça me rends dingue de voir que ce genre de choses est encore possible à notre époque. Ca ne devrait pas l’être, même si visiblement elle s’entends bien avec Thomas, c’est tant mieux pour elle, mais je ne supporte pas l’idée qu’elle soit contraire de se marier. Quant à ce que je pense du Gotha, elle le sat ça aussi :

« Tu sais très bien que je sais déjà tout ça et c’est bien pour ça qu’en général j’évite ce genre de soirées. Je n’ai jamais supporté les dictâtes de ce genre de société et tu sais aussi que je ne peux pas faire ça. »

Je risque de disparaitre purement et simplement si je m’attaque aux gros requins, pourtant c’est déjà à moitié ce que je fais, mais je ne suis pas de taille à les affronter seuls.

@ Invité

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Mar 4 Fév - 11:27


Le monde... non, le microcosme du Gotha. Cet océan doré dont tant de gens rêvent ou, pour être plus lucide, fantasment ! Car, eux, ne verront jamais que le vernis bien trop brillant... Que le clinquant volontairement et excessivement ostentatoire de toutes ces bimbeloteries qui ne sont jamais là que pour détourner les regards des choses hideuses qui, sous la surface, se cachent ! Le Gotha ? Rien qu'un ramassis de menteurs et de tricheurs ! Rien qu'une pourriture de nasse où, toi, tu as toujours voulu savoir nager quand, dans les faits, tu n'as jamais fait que te noyer....  Parce que, ces mensonges et ces duperies que tu prétends trop bien condamner et fustiger, tu n'en es pas non plus exempte et tu le sais ! Tu ne le sais même que trop bien alors que, devant tes yeux encore dardés de foudres hypocrites, William l'honnête journaliste te supplie de le croire... N'as-tu pas honte en cet instant ? N'es-tu donc pas rongée, dévorée par la culpabilité de laisser cet être innocent de toute faute se fustiger devant toi qui peux bien jouer les oies blanches est si loin de l'être ? Non, tu n'as pas honte Themis... Pire, tu oses même commencer à mentir à celui que tu regardes fixement et sans ciller tandis que tes lèvres commencent à déverser les plus éhontés des mensonges.

«  Admettons que je te crois, toi... Pourquoi croirais-je tes patrons qui, tu le confesses toi-même, ne chercheront jamais qu'après deux choses : le scandale qui enterrera définitivement ma famille et l'argent que même le fisc n'a pas su retrouver ! » le ton de ta voix qui s'élève un peu plus encore alors que ton buste se redresse et que des larmes, dont toi même tu ne sais plus si elles sont sincères ou de crocodile, se mettent à ruisseler sur tes joues «  Penses-tu réellement que mon père aurait eu la bêtise de dire à son épouse ce qu'il faisait ? Oserais-tu penser que mon père eut pu mettre sa fille, d'alors tout juste douze ans, dans le secret de ses malversations ?! »

Oh que tu es douée Themis ! Tu prends des cours de théâtre, persuadée que tu n'as pas ce qu'il faut pour réussir dans le milieu ? Mais regarde-toi ! Admires la performance, pourtant si peu morale, qui est tienne alors que, sans rougir, ciller ni même trembler, tu mens à celui qui, tu t'en souviens maintenant seulement, est ton ami. Et, enfin, la culpabilité te touche en plein cœur. Tu as menti à William... Comme tu mens à tout le monde... Comme tu te mens à toi-même aussi la plupart du temps. A trop vouloir être comédienne c'est de ta vie dont tu as fait une pièce ! Et, toi, tu en es la plus tragique des héroïnes.  Même si, en toi, la voix de ta conscience lutte et se débat contre tes démons. Pour mieux te rappeler que, non, tu n'es pas cette femme là ! Que tu vaux mieux que cela ! Tellement mieux que cela, même... Alors tu laisses les si hauts remparts de tes mensonges s'effriter pour mieux s'effondrer. Et, sans plus ni fard ni honte, tu montres et dis à William ce qu'il est venu chercher... mais qu'il n'espérait sans doutes pas trouver pour autant.

«  Tu es mon ami William... L'un des rares que je puisse seulement me targuer d'avoir... Alors, à toi, je vais dire la vérité... » une profonde inspiration et, enfin, la vérité «  Je sais où se trouve l'argent de mon père... En fait Raphaël et moi l'avons toujours su... » une confession amère et dangereuse mais qui, curieusement, te libérerait presque «  Nous les avons, ces milliards que le fisc ne trouvera jamais. »

Tu prends des risques, et tu le sais. Tout comme tu es parfaitement consciente que ton frère ne te pardonnera sans doutes pas avant longtemps d'avoir ainsi osé trahir votre secret pourtant et jusque là si bien gardé. Mais, tu le lui as dit, tu as confiance en William. Et plus encore parce que, comme il te le répète, il déteste le Gotha autant si ce n'est même plus que toi.

«  Alors maintenant à toi de voir William. L'ami se taira-t-il ? Ou le journaliste l'emportera-t-il ? »

@ Invité

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Lun 17 Fév - 18:33
Themis à un sacré caractère, je le sais mais je sais aussi qu’elle souffre derrière ses grands airs et je me refuse de l’abandonner, de la laisser là seule face à tout ça, je ne veux pas qu’elle en pâtisse je suis sur qu’elle le sait, ma position est délicate. Je ne peux pas être son ami et être journaliste en même temps, pourtant je fais tout pour qu’elle ne soit pas impactée. Je me pince les lèvres à ses remarques et je lui dis :

« Je ne t’ai pas demandé de les croire eux, mais de de me croire moi. Je ne ferais jamais rien qui te mettrais dans l’embarras, tu le sais bien Themis. Je tiens à ton amitié bien plus qu’à mon travail. »

Je n’étais déjà pas très partant pour faire cet interview, si je dois perdre son amitié, je préfère tout arrêter et perdre mon travail. Je ne doute pas que je retrouverais une autre place ailleurs, même si l’occasion de se présenter à une chaine comme la ABC studio ne se présente pas tous les jours, mais je suis prêt à abandonner.

Je ne sais pas vraiment ce que je pense de tout ça, ni ce que son père avait dans la tête à ce Moment-là. Je ne le connaissais pas. Je ne suis pas devin, je suis juste enquêteur.

« Je ne sais pas ce qu’il aurait pu faire, ni ce qu’il se passe dans la tête de personnes comme ton père, mais je pense que oui, si on tient à quelqu’un autant qu’il tenait à vous … je pense qu’en tout cas je mettrais les personnes plus proches de moi au courant de mes actes, dans le cas ou j’aurais été à sa place évidement, mais je ne fais que supposer. »

Je peux comprendre qu’on soit amené à faire certains choix dans nos vies et je suis persuadé que son père à eu ce choix-là, mettre sa famille hors du besoin, même si ce n’était pas dans de bonne disposition, je suis sur qu’il avait ses raisons. Je vois le bien partout, c’est dans ma nature de toujours voir le bon côté des gens et je suis finalement abasourdi quand elle m’annonce qu’elle sait, qu’elle sait très bien ou l’argent se cache. Elle m’a fait une scène il a cinq secondes en me prenant pour quelqu’un que je ne suis pas. Je suis assez vexé, qu’elle ait joué la comédie, qu’elle la joue si bien. Mon visage se ferme un instant avant que je lui dise :

« Pourquoi est-ce que tu me dis le contraire de ce que tu viens juste de dire avant ? Tu es une excellente comédienne, ça s’est sur mais un jour tu devras arrêter d’essayer de jouer ta vie et de vraiment la vivre. »

Je me relève, un peu vexé qu’elle m’ait fait la comédie, vexé qu’elle n’ait jamais été honnête avec moi depuis tout ce temps.

« Je n’aurais rien dis-tu le savais. »

Je suis un peu fâché, même si une fois encore je comprends son attitude, mais la pilule est dure à avaler.

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