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A découvrir one two tree drink | arthur
@ Invité
Une fois de plus la journée à été longue, une fois de plus je me retrouve dans un bar à boire un verre, mon alcool favori. Je suis déjà à la moitié de mon verre et ce n’est que le début de la soirée. J’ai vraiment eu une sale journée, non seulement j’ai dû affronter encore ma mère et son idée de me marier à Themis et en plus de ça elle perd de plus en plus la mémoire, si bien qu’elle m’a appelé différemment aujourd’hui et ça commence sérieusement à m’inquiéter, quant à mon petit frère, ça ne va pas mieux non plus. J’ai le sentiment d’être dans un tourbillon infernal ou rien ne va alors je bois et je sors, quitte à finir complétement soul, ça m’est égal au moins je ne pense plus à tout ça quand je suis soul.
Je regarde un gars depuis que je suis arrivé dans le bar, plutôt mignon, blond, des beaux yeux, tout à fait mon style, même si j’aime à dire que je n’ai pas de style et que tout me va, mais lui ne m’a même pas accordé un regard et ça me vexe un peu. Je suis pourtant là seul au bar, enfin seul … il y a d’autres personnes dont une demoiselle qui parle un peu trop fort et d’autres type comme moi qui noie leur peine dans un grand verre d’alcool. Je décide de me lever. Je ne sais pas du tout comment il le prendra mais peu importe. Je me suis toujours pas mal fichu des convenances alors je lui dis en lui apportant un verre :
« Salut, je me suis dit que tu avais l’air bien seul au bout de ce bar et que tu avais l’air d’être un type qui aime la bièrre alors je t’en ai apporté une. »
Je pose la chope devant lui et je sirote mon blue lagon. Je ne sais jamais à quoi m’attendre avec les types comme lui, soient il me ris au visage, soit je me prends une claque, ou plutôt une joute verbal, quoi que la claque n’est pas toujours loin parfois quand je suis trop insistant, mais j’espère qu’il acceptera mon verre et qu’on pourra échanger un peu. Je n’ai pas envie de finir la nuit seul et je l’ai vu à la soirée du nouvel an.
« Tu étais à la soirée du nouvel an l’autre jour … »
Je l’ai repéré à travers la foule et finalement c’est peut être un signe que je le recroise aujourd’hui.
@ Invité
J'aime pas ça...
J'aime vraiment pas ça.
Je suis en avance mais j'ignorais que c'était à ce point. À droite, à gauche, je fixe les ombres et les visages qui défilent mais n'en voit aucun qui s'apparente à celui de Marjorie. Elle avait dit qu'on se rejoignait ce soir à 20h précises... Mais elle n'est pas là. Je m'inquiète, j'envoie un message pour lui demander ce qui se passe.
Pas de réponse.
Ca m'angoisse. Je me suis assis tout seul en bout de comptoir mais j'ai l'impression d'être une cible encore plus évidente, à me tenir droit comme un i sur mon tabouret, sans verre ni compagnie pour dire que je suis bien à ma place ici. Non, j'aime vraiment pas ça. Si je n'étais pas venu, je... Je serais chez moi à étudier mes leçons d'anatomie tranquillement, loin du bruit, loin des autres et loin de tout. Plus le temps passe, plus je me convaincs que rentrer s'avère être la meilleure solution avant qu'il ne m'arrive quelque chose que je pourrais regretter.
Mais j'ai pas le temps de décoller de mon séant : quelqu'un a déjà glissé jusque moi, le verre à la main et prêt à m'en servir un. Je m'immobilise, bien que mon regard se soit tourné immédiatement vers cet inconnu. Un homme. Sans doute plus âgé. Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu. Pourtant, lui il me dit que si. Il... Il me parle de la soirée ! Que... Il y était ? Il m'a vu ? Quand exactement ? Aux buffets ? Avec Sophia ?...
J'empêche mon visage de fondre pour garder un minimum de contenance. Je ne sais pas si ça marche.
- Tu... Tu m'as vu ? Evidemment qu'il m'a vu, sombre crétin ! ... Non, garder son calme, accepter le verre. Il n'a rien mis dedans, hein ? Désolé, je n'avais pas remarqué.
Mais ai-je remarqué quoi que ce soit d'inhabituel ce soir-là ? Non, je ne crois pas.
Mes genoux se collent, ma nuque suinte la peur, mes yeux regardent partout sauf leur interlocuteur. J'entends mon cœur battre plus fort, et je n'aime pas ça non plus.
- Merci... pour le verre.
Est-ce qu'il a eu pitié de moi pour être venu me voir ? Ou bien il attend quelqu'un aussi et il prend juste un peu de bon temps avant de s'atteler à ses affaires sérieuses ? Je ne sais pas. Je ne demande pas, et je ne demanderai jamais. Je n'ose même plus regarder ni toucher mon téléphone, ne serait-ce que pour voir l'heure qui ne tourne pas. J'ai l'impression que Marjorie ne viendra jamais, et que je suis seul ce soir. Seul avec quelqu'un qui a l'air de me connaître, mais pas moi.
J'aime vraiment pas ça.
Je suis en avance mais j'ignorais que c'était à ce point. À droite, à gauche, je fixe les ombres et les visages qui défilent mais n'en voit aucun qui s'apparente à celui de Marjorie. Elle avait dit qu'on se rejoignait ce soir à 20h précises... Mais elle n'est pas là. Je m'inquiète, j'envoie un message pour lui demander ce qui se passe.
Pas de réponse.
Ca m'angoisse. Je me suis assis tout seul en bout de comptoir mais j'ai l'impression d'être une cible encore plus évidente, à me tenir droit comme un i sur mon tabouret, sans verre ni compagnie pour dire que je suis bien à ma place ici. Non, j'aime vraiment pas ça. Si je n'étais pas venu, je... Je serais chez moi à étudier mes leçons d'anatomie tranquillement, loin du bruit, loin des autres et loin de tout. Plus le temps passe, plus je me convaincs que rentrer s'avère être la meilleure solution avant qu'il ne m'arrive quelque chose que je pourrais regretter.
Mais j'ai pas le temps de décoller de mon séant : quelqu'un a déjà glissé jusque moi, le verre à la main et prêt à m'en servir un. Je m'immobilise, bien que mon regard se soit tourné immédiatement vers cet inconnu. Un homme. Sans doute plus âgé. Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu. Pourtant, lui il me dit que si. Il... Il me parle de la soirée ! Que... Il y était ? Il m'a vu ? Quand exactement ? Aux buffets ? Avec Sophia ?...
J'empêche mon visage de fondre pour garder un minimum de contenance. Je ne sais pas si ça marche.
- Tu... Tu m'as vu ? Evidemment qu'il m'a vu, sombre crétin ! ... Non, garder son calme, accepter le verre. Il n'a rien mis dedans, hein ? Désolé, je n'avais pas remarqué.
Mais ai-je remarqué quoi que ce soit d'inhabituel ce soir-là ? Non, je ne crois pas.
Mes genoux se collent, ma nuque suinte la peur, mes yeux regardent partout sauf leur interlocuteur. J'entends mon cœur battre plus fort, et je n'aime pas ça non plus.
- Merci... pour le verre.
Est-ce qu'il a eu pitié de moi pour être venu me voir ? Ou bien il attend quelqu'un aussi et il prend juste un peu de bon temps avant de s'atteler à ses affaires sérieuses ? Je ne sais pas. Je ne demande pas, et je ne demanderai jamais. Je n'ose même plus regarder ni toucher mon téléphone, ne serait-ce que pour voir l'heure qui ne tourne pas. J'ai l'impression que Marjorie ne viendra jamais, et que je suis seul ce soir. Seul avec quelqu'un qui a l'air de me connaître, mais pas moi.
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