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Don't threaten me with a good time feat. Tony

@ Invité

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Ven 24 Jan - 11:11

Saloperie de nuit ! Patrouiller, cela avait toujours été mon but quand, après avoir servi sous les drapeaux pendant de bien trop longues années, j'avais pris la décision certes quelque peu saugrenue, de rejoindre le NYPD. Je détestais l'idée même de devoir demeurer derrière un bureau, à remplir cette paperasse qui m'avait toujours profondément soulée... Je honnissais jusqu'à l'idée de devoir rester enfermée des heures et des heures moi qui n'avais jamais connu que le bruit et la fureur des zones de guerre. J'avais besoin de bouger, d'action ! Alors, oui, rejoindre ces escadrons de patrouilleurs me semblait être la meilleure des idées... Ouais... Parfois je suis d'une connerie aussi parfaite que confondante ! Sérieux, je pensais à quoi en signant ?! Visiblement pas à grand chose... Et le shift de cette nuit m'en avait, une fois de plus, donné la preuve. Franchement me prendre un pain en pleine gueule pour avoir voulu séparer des abrutis en mode éponge … Enchaîner avec des gosses qui trouvaient super amusant de foutre le feu au carton d'un SDF et finir, en toute beauté, avec un couple qui se battait si fort que les voisins nous avait appelés à la rescousse mais qui, dès que nous avions montré nos museaux avec Ariadne, avaient décidé de mieux faire équipe pour tenter de nous faire avaler nos dents... Putain ! Parfois je me demandais franchement si l'humanité méritait seulement d'être sauvée ! Réponse qui tournoyait en ce moment dans ma caboche ? Non ! Que tous ces enfoirés aillent se faire foutre moi j'allais finir par me la jouer Ponce Pilate et les laisser se démerder sans moi ! J'avais mieux à foutre de ma vie, non ? Mouais... pas si sûr en fait.

Nous venions juste de finir nos rapports quand je proposais à ma partenaire, cette nana un peu étrange qui ne parlait si peu d'elle que j'en venais à me poser des questions sur elle, de venir prendre un verre avec moi. Histoire de décompresser, de faire ce que n'importe quel flic faisait avant de rentrer chez lui quoi... Evidemment elle avait refusé. Comme c'était étonnant tiens ! Je vais être franche, Hazel avait beau me dire que cette nana était quelqu'un de bien pour moi elle était surtout super chiante et d'un ennui à m'en tirer une balle dans le caisson ! Pas méchante, non, mais juste rasoir au possible. Pas ma came et, en fait, je me sentie presque soulagée qu'elle refusa mon invitation. De toute façons je n'étais pas d'humeur à me la jouer sociable en cette heure si matinale que je ne savais pas même si c'était encore la nuit ou si le jour était déjà arrivé... Pas envie de prendre encore ma bécane, du coup c'est à pattes que j'errais un moment dans le quartier avant que, d'un geste si machinal que je pouffais de rire en songeant que j'étais comme l'une de ces alcooliques qui rentrent tout seuls à leur port -zinc- préféré, je poussais la porte du bar où j'avais l'habitude de venir. Pour étancher ma soif autant que pour me calmer les nerfs. Ici, au moins, je savais que j'avais les plus grandes des chances de me rincer le gosier à des alcools si forts que je me demandais sincèrement comment le patron avait fait pour obtenir sa licence … avant que de me souvenir que le dit rade appartenait en sous main à ma famille...Putain ce que je pouvais être conne quand il s'agissait des affaires de mon mafieux de paternel !

«  Hé Barbie ! T'as fini de jouer les gentils flics pour revenir à tes origines gangsta ? »

Me jeta dans un sourire plus complice que réellement moqueur le mec derrière le bar vers qui je me dirigeais avant que de poser mon cul sur le premier tabouret de libre. Une bouteille qu'il me ramena sans même que j'ai eu quoique ce soit à demander et eux shots qu'il posa devant moi pour mieux les remplir. Mon verre que je levais à sa santé et que j'allais porter à mes lèvres quand, pour mon plus grand agacement, le mec que je savais être le patron « officiel » du rade, me poussa devant moi une enveloppe si gonflée qu'elle ne manquait que de peu d'en craquer. Et ces jurons que je murmurais assez bas pour que personne ne les entende avant que de grogner, plus fort cette-fois ci, les mots suivants

« Putain mec ! Vas-y ! J'suis pas à la solde de mon père ! T'as oublié : je suis flic bordel ! Ca aurait l'air de quoi si je prenais ton putain de pognon hein ? »
«  Râle pas Barbie ! Ton père a précisé que ce serait à toi que je devais remettre mon « loyer » et à personne d'autre je fais que lui obéir ma belle. Tu vas pas m'en vouloir quand même ! On sait tous ce qui se passe quand on contrarie ton daron, non ? »
« Ouais là si on commence à parler de mon vieux c'est de l'alcool à brûler qu'il va me falloir... »

J'allais ajouter quelque chose quand, sans y être préparée le moins du monde, je me retrouvais comme projetée dans l'air. Mon tabouret que je sentais se désolidariser de mon cul et ce dernier qui allait frapper le sol tandis que mon shot venait se répandre sur mon tee... Putain ! Saloperie de nuit ! J'allais me relever quand, dans un sifflement aigu de contrariété et de colère, je sentis un liquide venir se répandre sur mes cheveux. Putain, putain, putain ! Apparemment je n'étais pas la seule à avoir perdu mon verre... Me redressant je me tournait pour mieux darder de mon doigt accusateur et de mes yeux emplis de foudre l'espace de connard à la tignasse blonde que je découvrais se tenir devant moi. Quoi, c'était une éponge trop imbibée pour encore tenir sur ses guibolles et tenir son verre correctement ? Lui, déjà, il m'agaçait. Un poing que je refermais pour mieux venir frapper, mais doucement il avait intérêt à m'en témoigner de la reconnaissance, son épaule tandis que je persiflais à sa face pourtant presque angélique

«  Oh ! Quand on sait pas boire ou tenir un putain de verre on reste chez soi ! Vas-y ! Achète toi une boutanche et va cuver dans ton trou le rat ! T'as ruiné mon haut abruti ! »

Quoi ? C'était pas le pire que j'aurais pu faire hein ! Si j'avais été vraiment de mauvaise humeur c'est dans sa tronche que je l'aurais envoyé mon poing... ou dans ses couilles tiens. Peut-être le prochain coup ? Parce que, je le savais, si ce mec ne s'avisait pas de me répondre j'allais vraiment passer ses nerfs sur lui ! Fallait pas me faire chier !


@Simon Chatwood

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Sam 25 Jan - 2:01



Parce qu’il était tout tranquille, assis sur un tabouret chambranlant. Parce qu’il sirotait ses alcools, sans déranger personne. Il bavardait, candide, avec le barman. Parce qu’il a découvert avec intérêt qu’ici, les caisses de sons jettent parfois du Tom Waits. C’est pas fréquent. Sauf quand il en joue, mais ça c’est évident. Parce qu’il avait envie d’être tranquille et zen. Parce que la journée avait été un peu complexe, avec quelques mauvaises nouvelles dont il n’avait pas du tout envie de penser. Il devait les signes, ces papiers, mais… parce qu’il n’avait pas envie de se prendre la tête. Parce qu’il ne cherchait pas du tout les emmerdes. au contraire. Eh bien pour tout ça, fallait bien que les emmerdes viennent le chercher.

Les coudes sur le zinc, il feint d’être tout seul dans ce petit monde alcoolisé, dont il savoure le venin ingéré. Il y a beaucoup de venin en circulation. Il se contente des venins alcoolique. Maintenant. Il entend bien que ça bavarde à côté, mais il ne porte pas trop attention, ne se souciant que de déceler une voix féminine qui a un passage un brin contrarié. Il déguste la chaleur de l’alcool et l’engourdissement si réconfortant, quand soudain on frappe sur son tabouret. Sursaut, il envisage brièvement un affrontement. C’est toujours dans ces moments là que des connards viennent l’emmerder. Ou lui demander un autographe. Il va lui faire avaler son crayon. Ou son téléphone si c’est pour une fucking selfie. Déception, lorsqu’il voit la moitié de son verre récemment acquis se renverser sur les cheveux d’une blonde demoiselle. Son regard s’agrandit de surprise lorsqu’il réalise ce qui vient de se produire. Et la maintenant très contrariée demoiselle lui assène un coup sur l’épaule.

- Aoow ! dit-il avec plus de stupéfaction que de douleur.

Il secoue sa main aspergée également et repose son verre sur le comptoir, l’air contrarié d’en avoir perdu. Il la détaille de la tête aux pieds, l’air de se demander quelle attitude adopter. Elle a l’air d’une fille plutôt solide. S’il se fie à la puissance du coup qu’il vient de recevoir, il se dit que dans son état, mieux vaut pas qu’il réplique au coup. Il n’est certainement pas à jeun, mais pas totalement déconnecté de la situation. Finalement, un peu de divertissement, c’est pas un fardeau. Et puis le divertissement n’est pas désagréable à regarder non plus.

- Eh, oh, ok, d’abord… il compte rapidement sur ses doigts, trois choses. Il la pointe. De un, c’est sur ta tête que la moitié de mon whisky a atterrit. De deux, j’ai rien à voir à ton petit haut ruiné… qui est très joli d’ailleurs, ajoute-t-il rapidement. De trois, c’est toi qui m’a frappé, deux fois. Une fois par accident, j’en conviens, et c’est là que j’ai échappé mon verre, se sent-il obligé de préciser au cas où. Et la 2e fois, totalement gratuitement ! Il hoche la tête. Il ne méritait pas ça. Et de quatre… eh non, y a pas de quatre… ah, si ! Je suis pas un rat. Mon signe astrologique chinois est le coq, si tu veux savoir dit-il en souriant. Je t’aurais bien payé un autre verre, mais t’as pas payé les premiers, du coup, c’est un peu ridicule de le remplacer. Je suis passablement saoul, mais pas aveugle ni sourd, précise-t-il à voix basse. Déjà que je vais devoir m’en payer un autre… un demi, c’est pas assez, geint-il.

Ouais, d’accord, finalement cette soirée tranquille s’annonce peut-être plus divertissante qu’il ne l’aurait cru. .


@ Invité

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Sam 25 Jan - 16:33


Evidemment, il fallait que cela arrive... Evidemment il avait fallu que je rentre dans l'un des si nombreux établissements que mon si peu scrupuleux paternel, à défaut de prendre le temps de racheter, s'amuse à terroriser pour mieux en tirer quelques profits. Franchement, je ne comprenais pas même ces choses, cet entêtement à vouloir continuer ces malversations qui avaient certes fait la fortune de notre famille mais qui avait aussi jeté sur chacun de ses membres le plus sulfureux des voiles. Et je lui en voulais tellement pour cela ! Pour m'avoir laissée emprunter la voie de la justice quand lui ne faisait jamais que la bafouer ! Pour être, aujourd'hui encore, celui que l'on craint trop pour seulement oser laisser quiconque me contrarier, mais aussi celui qu'on méprise et honnit si fort que l'on ne voit jamais en moi que sa fille, son héritière la plus légitime. Un comble de l'ironie quand même, non ?! Alors, rien d'étonnant à ce que, alors que je chutais, les gens présents et qui me connaissaient – soit quasiment tout le monde- ne se fige et ne dardent de leurs prunelles hantées par la peur, celui à qui je devais aussi bien ma chute qu'un shampoing dégueulasse et dont je me serais volontiers passée. Cela aurait pu tomber sur la plus anonyme et inoffensive des femmes mais, non, c'était tombé sur moi ! Pauvre gars, ce n'était clairement pas son jour de chance !

« Couchés les chiens ! A la niche ! »

Avais-je grommelé, encore bien furieuse, alors que je voyais venir à nous ces hommes déjà prêts à défendre mon honneur … et leurs fesses tant je savais qu'ils craignaient que je n'aille chouiner dans les pantalons de mon sanguin paternel. Ma main qui se levait pour mieux accompagner mes mots et empêcher d'approcher de celui que je protégeais. Pour l'instant et parce que j'étais curieuse de savoir ce que raton pouvait bien avoir à dire pour sa défense. Bon, soyons honnêtes deux secondes, je ne m'attendais pas à des excuses. On n'en reçoit jamais dans ces cas là et encore moins dans un rade comme celui-ci où les bagarres sont limite normales. Mais de là à me prendre dans les tympans ce ramassis de propos pour le moins aussi décousus que , je le reconnais, amusants... Non, je n'étais pas préparée à cela ! Et ce dut se voir quand, haussant un sourcil après l'autre et croisant mes bras sur mon haut détrempé, je l'observais avec une attention patinée d'une once d'intérêt il est vrai. Ce type ignorait sûrement qui j'étais, et plus encore qui était mon paternel, sinon il n'aurait jamais fait preuve d'autant d'audace et d'insolence envers moi. Puis, quand il eut fini sa tirade digne d'un marivaudage, je ne résistais plus et hurlais franchement de rire. Mes doigts qui se levaient à leur tour

« Et de un, oui je confirme que c'est sur ma tignasse que t'as trouvé malin de renverser ton verre et du coup tu me dois une séance chez le coiffeur. » un second doigt « Et de deux, merci pour mon haut mais arrête de loucher sur mes seins ou je pense que je vais laisser ces charmants messieurs t'arracher les mirettes pour les avoir posées là où il faut pas. » un autre doigt, encore « Trois, non seulement c'est ta faute pas la mienne mais si tu continues de geindre je te promets que mon prochain coup je ne le retiendrais pas et, mon pote, tu vas pas aimer le sentir venir flirter avec ta mâchoire d'angelot imbibé ! » un quatrième « Tu vas payer le prochain verre le coq et, si t'es marrant, peut-être que je t'en allongerais un second. » un geste que je fis discrètement au patron pour qu'il nous serve. Evidemment ce serait la maison qui régalerait mais pourquoi le dire à celui vers qui, à la place d'un cinquième doigt je tendais la main et disais dans un sourire « Je m'appelle Siobhan mais la plupart des gens m'appellent Sio. Et, ici, c'est... un peu comme l'un des innombrables bureaux de mon vieux donc, un conseil, si t'aimes pas les ennuis évitent d'y revenir. Et de me contrarier mon père ayant une façon aussi personnelle qu'expéditive d'envoyer chier ceux qui me font des shampoings improvisés. » un clin d'oeil plus tard et mon cul de nouveau posé sur mon tabouret j'ajoutais, un verre déjà entre mes mains « T'as un prénom ou je continue à t'appeler le rat ? Ouais, je sais t'es un coq, mais bon t'as plus une tronche de mignon petit rongeur j'y peux rien moi. Et tu bois quoi ? J'déconnais toute à l'heure je laisse pas les inconnus m'inviter donc la première tournée est pour ma poche. Décide toi j'ai pas toute la journée non plus ! Je viens de finir mon shift et là j'ai que deux envies : me murger et aller me pieuter ! Donc si tu veux qu'on picole ensemble c'est maintenant ou jamais le petit raton ! »

@ Invité

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Dim 26 Jan - 4:38



Les bars, c’est toute sa vie. Il y a passé presque tout sa vie. Étonnamment, presque toute son adolescence pendant l’été. Les bars, puis les petites salles de concerts, puis les grosses, ensuite, ce fut à son tour de jouer dans les bars, puis les petites salles de concerts, puis les grosses. Mais sa préférence a toujours été les bars. Évidemment, souvent les bars sont plus grands et populeux. C’est pour cette raison qu’il saisit rapidement la dynamique des lieux. Assis Tony, pense-t-il, renonçant à contre-coeur à enfoncer un clou de plus dans son cercueil. Cercueil qui est déjà pas mal clouté, doit-il s’avouer. Au moins, il l’avait amusée, c’était déjà rassurant en quelque sorte. Le coiffeur, il hoche la tête.

- C’est acceptable. Il se doute bien que ce n’est pas négociable, mais c’est effectivement acceptable. De deux, c’est moins acceptable, mais il sera bon joueur. Il n’a pas envie de perdre ses yeux. Il y a trop de jolies choses à regarder. Dans ce cas, je vais m’asseoir, parce que même en te fixant dans les yeux, dit-il en joignant le geste à la parole, sans ciller, J’ai une excellente vue périphérique et si je suis le moindrement en contre-plongé, j’y pourrai rien, dit-il sans le moindre trouble apparent. C’est un artiste. Je persiste à dit que je suis une victime dans tout ça, ajoute-t-il, l’air faussement convaincue, mais en réalité, il en est persuadé. Choisir ses combats, dit toujours son entraîneur. Payer le prochain verre. Il a une moue pas très convaincue, mais il pose quand même des billets, de quoi amplement couvrir les deux prochains verres. Comme elle paie jamais, de ce que j’ai compris, la différence est pour toi… oh, non, attends, la petite serveuse brunette, c’est sûr qu’elle est moins payée que toi et pourtant, son sourire est plus sincère. Toi, t’es un peu blasé, dit-il au barman, les yeux plissés, l’examinant quelques secondes.

Eh ouais, des bars, il en a fait. Partout aux États-Unis, partout au Canada et même ailleurs. Et bon, à quelque différences près, c’est presque pareil partout. Ah ouais, une poignée de main ? Aussi officiel que ça ? Eh bien. Ouais, ok, ça ira. Il répond par une franche poignée de main. Décidément, il a l’habitude, ça bien naturellement, énergique, professionnelle. Il semble perplexe aux confidences de la demoiselle.

- C’est pas très vendeur tout ça, de dire aux clients de ne pas revenir. Tu ne travailles certainement pas pour ton père à ce que j’en déduis. Ravi de te rencontrer, Siobhan, dit-il, l’air sincèrement ravi de la rencontrer. Peut-on vraiment feindre un sourire comme celui-là ? C’est Simon, mais tu peux m’appeler comme tu veux, je voudrais surtout pas te contrarier. Tsé, j’ai tendance à geindre quand on me tape dessus, du coup, ça fait un cercle sans fin. Tu tapes, je geins, tu tapes encore, je geins encore, tu vois ? À la fin, t’en auras même marre de me taper.

Et soudainement, il passe de de débit à crédit concernant les consos. Eh ben ! De toute évidence, elle a de la suite dans les idées, mais il n’est pas certains de suivre le rythme. Le comble pour un batteur.

- D’accord, j’accepte. Un whisky. Tout pour ne pas te contrarier. Je tiens à ce que ma mâchoire reste dans le bon axe.

Il a bien retenu que si elle ne retenait pas son coup, s’il se fie aux protestations de son épaule, ça va faire mal. Eh non, il ne cherche pas particulièrement les ennuis. Il n’a rien contre en général, mais il ne les cherche pas particulièrement.

- En général, l’un n’empêche pas l’autre si on les fait dans l’ordre. Se murger et dormir ensuite. Ah bah oui, bravo, fallait vraiment expliquer, au cas où ça ne soit pas évident. L’inverse serait bizarre.

Ouais, dormir et se saouler au réveil, c’est pas dans l’ordre naturelle des choses. Sauf si on a fait une sieste avant un show. Mais il doute que ce soit la circonstance. Il a une oeillade amusée.

- Mais ce serait vraiment dommage que tu choisisse dormir plutôt que de picoler tous les deux. Enfin, pour moi Il est d’une honnêteté candide. Et si ça ne te contrarie pas bien sûr. ajoute-t-il avec juste cette pointe de moquerie perspicace.

Il a beau ne pas avoir su retenir son verre, c’est pas un idiot. Il a bien compris la dynamique des lieux, et elle lui a clairement confirmé s’il avait eu le moindre doute.

- Alors, comme ça, t’es flic, dit-il. Raison de plus pour être gentleman et me faire pardonner. Et aussi de prendre un uber pour rentrer, dit-il avant de jeter un coup d’oeil au barman. Il s’approche légèrement et chuchote pas très discrètement. Il va rester là pour rapporter à ton paternel si je n’agis pas en gentil garçon ?

Légitime pour le père d’une fille, en même temps.



@ Invité

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Mar 4 Fév - 14:10


Qui que soit cet espèce d'énergumène, je pouvais assurer une chose en étant certaine de ne pas me tromper : il n'avait pas foutu les pieds dans le quartier depuis un long mais vraiment très long moment ! Sinon il aurait su, avant même de pousser la porte de cet établissement, ce qui l'attendrait derrière. Et je n'avais qu'à jeter un regard autour de moi, de nous désormais, pour confirmer mes dires ! Ici, hormis les employés ou les victimes consentantes de mon père, j'aperçus quelques personnes que je savais travailler au Scarlet. Soit rien que de très normal l'établissement étant ni plus ni moins que la couverture la plus officielle de la famille Sciarra. Tiens, à ce sujet, il faudrait que je demande à mon père comment deux entités telles que nos deux familles avaient aussi bien – et aussi longtemps!- pu cohabiter sans jamais le moindre heurt... Oui, il faudra que je demande... Mais pas maintenant alors que, de plus en plus amusée et intriguée, je regardais le martien continuer à me répondre. Vraiment ?! Quand je disais qu'il n'était pas du coin ! Aucun être n'aurait ainsi osé poursuivre ses provocations après que je lui eus non seulement dit qui j'étais mais où il se trouvait ! Inconscience, folie, bêtise ou folle audace ? Franchement je n'en avais rien à secouer ! Mais je m'amusais vraiment et, déjà et au contact de ce bien curieux spécimen, les merdes de mon dernier shift commençaient déjà à s'estomper en mon esprit.

« J'imagine alors que, compte tenu de ton incongruité visuelle, je pourrais tolérer de sentir ton regard s'égarer là où, pourtant, il ne devrait pas ? » et, oui, je parlais de ces seins qui étaient miens et qui, je ne pouvais le nier, n'étaient que difficilement évitables... Merci Dame Nature ? Mouais... Pas sûre... « N'empêche que, si je m'assois à mon tour et c'est bien ce que je compte faire, nous allons avoir le même souci, non ? »

Puis, lui décochant un sourire moqueur et un clin d'oeil presque complice, je reluquais les billets qu'il posait sur le zinc en réponse à mes exigences et j'ajoutais

« C'est sympa de penser à la serveuse mais, crois-moi et quand bien même j'ai pas la moindre foutue idée de ce que tu fais pour gagner ta vie, cette nana se fait des dizaines de milliers de dollars rien qu'en une fraction de secondes si elle est dans ses bons jours ! »

Puis, comme je savais qu'il ne pourrait pas me suivre dans mon raisonnement, je me penchais vers lui, mes cheveux frôlant la peau de son visage avant que mes lèvres ne viennent déposer au creux de son oreille

« Shane est la meilleure des nettoyeuses de toute la ville... Et, non, ce n'est pas un balai qu'elle préfère tenir entre ses bras si tu me comprends ? Et, je parie que tu saisis très bien ce que je veux dire. » puis, choisissant sciemment de négliger certaines de ses paroles pour mieux rebondir sur les dernières « Hé oui ! Je suis flic mais pas la peine de te la jouer gentleman... Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué je suis aussi le genre de femme qui sait se défendre si le besoin s'en faisait sentir. » mon verre que je claquais sur le zinc, m'agaçant de le voir déjà trop vide et le patron qui me ramenait ma bouteille préférée avant que je ne nous serve d'office lui et moi « Disons qu'entre l'armée, la police, mon amour de la boxe et les relations disons … bagarreuses...  de ma famille... Il eut été étonnant que je finisse en mode Barbie sans défense, nan ? »

On dit que les femmes sont des pies si bavardes qu'elle en foutrait le tournis à n'importe quel mec ? Vraiment ? Bon, d'accord, je ne vais pas nier que niveau pipelette je peux, parfois voir même très souvent, m'imposer dans mon genre... Mais lui... Simon... Je mets au défi n'importe quelle nana de ne pas ouvrir des yeux écarquillés devant son débit et cette répartie que, pour un peu, j'aurais presque pu lui envier ! Et c'est ça... Précisément cela... Sa façon de ne pas craindre et sa furieuse habileté à manier la dérision la plus piquante qui me plut au point que je lui offre mon premier mais terriblement sincère sourire.

« Tu sais quoi Simon ? Tu me plais bien en fait. » un coup d'épaule que je lui donnais, gentiment cette-fois, et mes mots qui se faisaient plus chaleureux alors qu'ils confessaient « Ca fait du bien de rencontrer un mec qui, non seulement n'a pas peur de mon nom mais en plus a assez de couilles pour continuer à doucement m'allumer... » puis, suivant son regard encore une fois bien accroché à mes flotteurs naturels « Et à mater mes seins ? Putain mais tiens... vas-y t'es un mec donc... expliques-moi ! C'est quoi votre putain de délire avec les seins ? Sérieux ce sont que des mamelles ! Est-ce que je prends vos queues pour des biberons ? »

Etonnamment, la réponse à ma question, je la connaissais mais, non, je n'entendais pas la lui donner. Du moins pas maintenant. Puisque mon invité semblait d'humeur joueuse voyons jusqu'où ? Pour ma part je le savais, je voulais bien jouer au pyromane mais pas au pompier. Avant je l'aurais sûrement fait tant le bonhomme à mes côtés était mignon. Mais plus maintenant... Pourquoi ? A cause d'un monsieur bien trop rigolo... Ross ! Que fais-tu dans mon esprit ?! Vite un verre !

@ Invité

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Dim 1 Mar - 3:23



Difficile de déterminer avec certitude ce qui anime Tony à ce moment là. Une assurance téméraire ou une inconscience suicidaire. Lui même ne saurait le dire et de toute manière, il s’en fiche un peu. Il n’a pas l’intention de froisser qui que ce soit, ni de tourmenter qui que ce soit. Et pour le moment, il n’a été qu’un peu insolent et sans aucun doute impertinent. Pas de quoi se faire tabasser. Ne même réprimander. Et vu les commentaires qu’elle a passé au barman et à l’ordre qu’elle a craché aux autres messieurs, c’est pas ses petites effronteries qui risquent de la froisser ou d’en faire une victime. Et puis, elle est flic après tout. Oh, non, le père de cette fille, peu importe qui c’est, ne lui fait absolument pas peur. Il s’est retrouvé dans des situations plus périlleuse qu’il est en ce moment. Et beaucoup moins agréable.

- Oh non, je t’assure qu’une fois que tu seras assise bien droite et moi légèrement accoté contre le bar, tu n’y verras que du feu, dit-il en soutenant son regard sans broncher et en appuyant le coude contre le bar.

De toute évidence, donner de gros pourboires ici, tout le monde s’en fiche. Ah ouais, une nettoyeuse, rien que ça. Ouais, bon, d’accord, non, il ne peut pas rivaliser avec ça, ses billets en extra ne valent pas ce que la fliquette lui révèle. Oui, bon, il ne fait rien de plus que s’amuser et est aussi payer des milliers de dollars, mais lui, c’est beaucoup moins risqué. Enfin, c’est moins risqué si on évite la coke ou l'héroïne. Mais bon, chacun ses choix. Elle s’approche pour lui glisser quelques mots à l’oreille. Il en profite pour faire un clin d’oeil provocateur au barman. Non, il n’y a pas grand chose à l’épreuve de Simon. Et de Tony encore moins. Oh, oui, il comprend très bien. Pas qu’il soit particulièrement proche du milieu criminel, mais… comment dire… il n’y est pas tout à fait étranger non plus. Par association, disons. À son tour, il tourne légèrement la tête, pour pouvoir répondre.

- Alors elle est moins intéressante que je le croyais. Si j’étais à sa place, je viendrais pas me faire chier ici à servir et à sourire à des mecs bourrés… et surtout de mauvaises fréquentations. Lui ? Jouer au gentleman ? Non, il ne joue pas. Jouer au gentleman ? On l’est, ou on ne l’est pas. Mon épaule sait que tu sais te défendre. Et même pour rien. Oh, une boxeuse, intéressant.

Parce que lui-même s’y adonne avec plaisir et peut-être un brin de masochisme. Et puis bon, c’est un excellent entraînement et un corps comme le sien, ça se travaille. Oui, à mater ses courbes, pas de doutes qu’elle est bien entraînée. Il relève les yeux lorsqu’elle prononce son prénom. Ah oui, il lui plaît bien ? Eh oui, c’est ça le charme naturellement irrésistible des Chatwood. Tel père, tel fils, quoi. Un doute au départ, mais on se surprend à en redemander. Comme la musique. Ah ouais ? Alors comme ça il l’allume ? Intéressant, mais il aurait dû être juste un peu plus discret, parce qu’elle s’emballe encore sur ses seins. Ouais, bon, d’accord, à force d’en parler, difficile de garder les yeux ailleurs. Ouais, d’accord, pour le coup, effectivement, il matait carrément. Mais bon, il va pas non plus s’en cacher, mais il devient soudainement perplexe, lorsqu’elle parle de queues et de biberons. Il fronce légèrement le nez.

- Euh, non. Ne compare jamais une queue et un biberon, dit-il. Non, c’est pas ça du tout. Errrh. D’accord, je comprend ton point de vue, mais j’ai le même par rapport à ma queue. J’vais commencer par la mienne. Ça sert à trois choses. De un, à pisser. De deux,  trente secondes à faire des bébés et crois moi, c’est absolument le seul et unique lien qui doit être fait entre ma queue et les bébés jusqu’à l’âge adulte. De trois, ma préféré, j’avoue, un jouet sexuel. Du coup, c’est pareil pour tes seins sauf que y’en a deux. Nourrir les bébés et c’est le seul lien qui doit être fait entre tes seins et les bébés jusqu’à l’âge adulte. Et un jouet sexuel. Il a un haussement d’épaule concluant. C’est simple, non ? Ça n’engage que moi, mais si tu veux, on peut demander à un autre. Il se tourne vers le barman. Et toi, qu’est-ce que t’en pense ?

Mais en fait il s’en fiche, c’était juste pour noter qu’une fois encore, le barman est très indiscret. Alors il ne laisse qu’une brève hésitation au barman avant de reporter toute son attention sur Siobhan.

- Et, parlant de mes couilles, dit-il avec une aisance toute naturelle, t'arriverais vraiment à regarder ailleurs si t’avais l’occasion de pouvoir presque les voir ? Purement sexuel, je t’assure. Et puis bon, c’est difficile de regarder ailleurs… t’arrêtes pas d’en parler. J’ai tendance à regarder ce qui est nommé, genre whisky, dit-il en regardant son verre, seins, il regarde, queue, il baisse les yeux sur lui-même, voyeur, et il regarde le barman.

Et il revient sur Siobhan, mais dans les yeux cette fois-ci. Il a un sourire ravi, presque victorieux.

Toi aussi t’as maté tout ce que j’ai nommé, hein ? Il rigole en prenant une gorgée de son whisky. Et il semble se rappeler de quelques chose. Ah, oui, Siobhan, c’est tout ce que tu m’as dit. Alors j’ai aucun mérite à continuer à doucement t’allumer. J’ai aucune idée de qui est ton père, dit-il, tout sourire. Mais franchement, je préfère rester dans l’ignorance, puisque je te plais bien, pourquoi gâcher le plaisir ? Il hausse les épaules. À moins que ton plaisir soit de terroriser les hommes.

Accessoirement, à le frapper d’emblée et à vanter son passé militaire, puis policier, la boxe et son père qui ne semble pas très avenant, elle essayait de toute évidence à trier sur le volet et à écarter d'emblée les mauviettes.

- Enfin, j’espère que c’est pas ton principal plaisir, parce que franchement, je suis pas du genre trop maso. Mais un peu quand même, parce que bon, avant ton arrivée, y a que le whisky qui mettait un peu d'intérêt dans cet endroit. Mais bon, avec ce que tu me dis, je comprend un peu mieux que d’attirer la clientèle n’est pas vraiment le but de cet endroit. Ou du moins, il ne l’est plus.

Il a fréquenté tellement de bars, partout, et c’est toujours pareil. Ou presque.



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